Go On, The New Normal, The Mindy Project, Ben And Kate... : le test du deuxième épisode (et plus si affinités) !
Juger une série sur son unique pilote est injuste. Il y en a des tas qui ont commencé sur un pilote moyen voire mauvais mais qui se sont révélées par la suite (et à l'inverse de bons pilotes qui ont mis la barre si haut que la suite parait fade). C'est vrai pour les dramas mais c'est encore plus vrai pour les comédies qui ont parfois besoin de temps pour trouver leur rythme, pour que les acteurs prennent leurs marques, pour que les auteurs se lâchent... Bref, toujours laisser une seconde chance à une série devrait être l'un des commandements du parfait sériephile ! C'est la raison d'être de cet article.
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Episodes 2,3,4 & 5 : En choisissant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Matthew Perry ne s'est vraiment pas trompé. Go On n'est pas la comédie du siècle -comprendre par là qu'on peut facilement trouver bien plus drôle- mais elle a su garder la même fraîcheur et la même émotion que dans son pilote. Elle est rapidement devenue une dramédie attachante. Hormis le deuxième épisode, un peu faible, j'ai été sincèrement charmé par les autres et par ce Ryan King dont je n'étais pas sûr d'apprécier l'humour à l'origine mais qui a réussi à me convaincre. Je suis toujours plus réservé sur la partie "bureau", très approximative. Elle méritait en tout cas amplement sa saison complète. Merci NBC et surtout merci les Jeux Olymiques sans lesquels Go On serait peut-être déjà passée à la trappe...
Stop ou encore ? ENCORE !
Episodes 2,3,4 & 5 : L'avantage de The New Normal à ce stade en comparaison de Go On, c'est qu'elle est beaucoup plus drôle. Je sais que tout le monde n'est pas du même avis que moi, mais je la trouve franchement hilarante ! Bryan et Jane assurent le show à eux deux mais, plus discrètement, David, Goldie et Shania s'en sortent également très bien. Le groupe dans son ensemble est capable de faire des merveilles et, jusqu'ici, les auteurs réussissent à se faire plaisir en nous faisant plaisir, notamment en repoussant certaines limites, que ce soit en terme de blagues de mauvais goût -elles se succèdent à la vitesse de la lumière- que de situations grotesques et burlesques -le trisomique ultra-méchant, Jane qui parle de sa sexualité...- qui rappellent les plus belles heures de Glee. Lorsque la série se fait plus tendre ou militante, elle est moins subtile que Go On mais elle atteint malgré tout pleinement son objectif. On croit en ce couple, on croit en cette nouvelle famille et on ne peut que leur souhaiter une longue vie sur NBC...
Stop ou encore ? ENCORE ! MILLE FOIS ENCORE !
Episode 2 : Comme le laissait penser le pilote, à défaut d'avoir de bonnes histoires à raconter et de bons personnages à exploiter, les scénaristes misent TOUT sur Dr. Rizzo, le singe. Dès qu'il apparait à l'écran, c'est le fou rire assuré, suivi du "Oh qu'est-ce qu'il est mignon !" En dehors de ça, c'est paresseux, pas drôle et ce n'est clairement pas la faute des comédiens qui sont tous plutôt bons. Il y avait vraiment matière à faire une comédie originale. Que s'est-il passé ? NBC est passé à coté de quelque chose...
Stop ou encore ? STOP !
(mais si la saison venait à être prolongée, je jetterais un oeil à son évolution au cas où)
Episode 2 : J'ai davantage regardé ce deuxième épisode pour la forme et par acquis de conscience que par envie. J'étais à peu près sûr de ne pas être plus convaincu la deuxième fois que la première. Je ne trouve pas Guys With Kids profondément mauvaise et je ne serai pas étonné qu'elle se constitue un noyau de fidèles si NBC lui en laisse le temps (elle l'a bien fait à Whitney après tout...) mais je ne me vois vraiment pas la suivre semaine après semaine. Les héros me sont relativement désagréables, du coté des hommes comme du coté des femmes d'ailleurs. Je parle avant tout des personnages, pas vraiment des acteurs. Mais, hormis Zach Cregger, que je me surprends à apprécier, et Anthony Anderson, dont je peux comprendre que l'on aime le jeu même si ce n'est pas mon cas, c'est vraiment un casting au rabais. Et puis il y a cette histoire de "kids" qui, dès le deuxième épisode, est déjà passée à la trappe. Ce sont davantage des histoires de couples et les comédies de ce type, aussi peu inspirées, on n'en veut plus...
Stop ou encore ? STOP ! (et c'est définitif)
Episode 2 : Ce deuxième épisode est miraculeux, dans le sens où il est bien meilleur que le pilote et il corrige à peu près toutes les erreurs commises en première semaine, à ceci près que Sophia Bush est toujours là ! Débarrassés des contraintes de présentation des personnages principaux et d'une première intrigue péniblement mécanique, les auteurs peuvent se lâcher et choisissent le sexe comme thème, une valeur sûre. Toutes les scènes dans lesquelles Michael Urie apparait (80% donc), sont hilarantes. L'acteur en fait des caisses mais la personnalité plus modérée de son cher partenaire permet de contrebalancer ce trop plein. Charlie reste quand même un peu fade malheureusement. Le petit ami de Louis, totalement inintéressant dans le pilote, se révèle finalement plus drôle que prévu en grand benêt. La nouvelle collègue d'Ali -qui devait à l'origine arriver dès le pilote- m'a fait beaucoup rire aussi. On devrait pouvoir compter sur elle. Globalement, toutes les répliques ne font pas mouche de la même manière qu'un 2 Broke Girls par exemple -il faut arrêter les comiques de répétition-, et le fantôme de Will & Grace est toujours très présent, bon gré mal gré, mais Partners pourrait finalement ne pas être si catastrophique que ça si les épisodes suivants sont aussi bons que celui-ci. De quoi d'ores et déjà regretter amèrement ses scores très faibles...
Stop ou encore ? ENCORE !
Episode 2: Je qualifiais le pilote de The Mindy Project de "Work In Progress" et c'est toujours valable pour le deuxième épisode. On sent que la série a un potentiel de fou mais qu'elle n'est pas encore au maximum de ses capacités. Je ne suis pas certain que de recentrer les intrigues autour du cabinet où l'héroïne travaille soit la meilleure chose à faire mais le mélange avec sa vie personnelle chaotique est pertinent. Le coté quirky du pilote a disparu pour laisser place à quelque chose d'un peu plus classique mais je dois avouer que j'ai éclaté de rire par trois fois durant l'épisode, la scène des entretiens d'embauche étant particulièrement inspirée. J'avais des doutes sur Chris Messina et son talent comique mais il a su prouver qu'il était aussi capable de faire rire. Il y a donc du mieux d'un coté et du moins bien de l'autre. Mais je suis déjà hyper attaché à Mindy donc je reste sans hésiter. Et puis franchement, elle est carrément plus intéressante que la Jess de New Girl, non ?
Stop ou encore ? ENCORE !
Episode 2 : Au-delà du fait que j'adore la chanson du générique -introuvable d'ailleurs, ce qui est la cause d'une grande frustration depuis plusieurs jours- je crois que je suis en passe d'adhérer à Ben And Kate. J'aimerais qu'elle soit aussi cinglée qu'un Raising Hope mais le duo central est quand même super attachant et ça devrait suffire à me faire tenir un petit moment. Ben m'a moins dérangé dans le deuxième épisode, peut-être parce que Nat Faxon en faisait un peu moins, et Kate m'a davantage touché que dans le pilote, peut-être parce que Dakota Johnson en faisait plus ! En revanche, je suis assez triste pour Lucy Punch qui mérite d'être plus que la sidekick qui dit deux ou trois âneries par épisode. J'ai encore bon espoir que ça évolue. Ce que j'ai aimé en tout cas ici, c'est que, malgré un point de départ minuscule -une réunion parents/élèves- les auteurs ont réussi à partir dans un grand délire très rythmé et plutôt amusant dans l'ensemble. C'est le signe d'une vraie bonne comédie, qui n'a pas nécessairement besoin d'intrigues grandioses pour être réussie.
Stop ou encore ? ENCORE (un peu) !
Episode 2 : Le cas de The Neighbors ne cesse de me fasciner je dois dire. Les journalistes américains l'ont tellement descendue en flêche pendant tout l'été que tout le monde s'attendait à un flop et à une grosse bouse. Or, elle s'en sort pas trop mal jusqu'ici sur les fronts de l'audience et de la qualité ! Ce n'est certainement pas la pire nouvelle comédie et elle n'est pas si loin d'être la meilleure, même si j'admets volontiers que l'on puisse détester tant le ton est décalé. Le deuxième épisode est dans la même veine que le premier -la visite au mall est énorme- en accentuant peut-être l'aspect émotionnel. La relation entre les deux plus jeunes enfants de la famille "normale" était ici montrée sous un jour très touchant. La Weaver la plus âgée me fait penser à une April (de Parks And Recreation) plus soft, et ça me plait. Je trouve par ailleurs de plus en plus de similitudes entre The Neighbors et The Middle, qui vont vraiment bien ensemble sur la grille d'ABC. Je ne sais pas si le public lui restera fidèle mais elle le mérite.
Stop ou encore ? EN-CORE (voix de robot) !
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Bilan : Là où l'an passé, les nouvelles comédies étaient dès le départ soit bonnes et efficaces (2 Broke Girls, Don't Trust The B----, Suburgatory...) soit mauvaises et ennuyeuses (Whitney, How To Be A Gentleman, Work It...), en cette rentrée 2012/2013, tout ou presque est moyen, rien n'est vraiment bon, rien n'est profondément mauvais. Le gros point commun des petites dernières, c'est qu'elles misent autant sur l'émotion que sur l'humour. C'est une évolution de la comédie que l'on doit en grande partie -grâce ou à cause de, selon les points de vue- aux dramédies câblées type Nurse Jackie, The Big C, Girls...
Guys With Kids [Pilot]
Pilot // 6 280 000 tlsp.
What About ?
Trois trentenaires, qui n'ont pas encore grandi dans leurs têtes, doivent pourtant désormais assurer dans leur rôle de père au foyer, de mari, de petit ami ou d'ex petit ami...
Who's Who ?
Sitcom créée par Charlie Grandy (Saturday Night Live, The Office). Réalisé par Scott Ellis (Frasier, Weeds, 2 Broke Girls). Produit par Jimmy Fallon. Avec Anthony Anderson (The Shield, Law & Order), Zach Cregger (Friends With Benefits), Jesse Bradford (The West Wing, Outlaw), Jamie-Lynn Sigler (Les Soprano, Entourage, Ugly Betty), Tempestt Bledsoe (Cosby Show), Erinn Hayes (Worst Week, Parenthood)...
What's More ?
Erinn Hayes remplace Sara Rue dans la deuxième version du pilote après que cette dernière, engagée sur deux pilotes à la fois, se soit désistée. L'autre comédie étant Malibu Country, à découvrir dans quelques semaines sur ABC. On verra si elle a fait le bon choix (mon petit doigt me dit que oui...)
Le titre originel de la série était DILF (Daddys I'd Like To Fuck).
So What ?
Quand une sitcom comme Guys With Kids se retrouve à l'antenne -et on y a droit chaque année- il y a deux questions essentielles à se poser afin de comprendre : qui produit ? quel est le budget ? Dans le cas présent, réponse numéro un : Jimmy Fallon, l'un des présentateurs vedette de NBC. Réponse numéro deux : aucune idée, mais ni les acteurs ni les décors n'ont dû coûter cher. Et que dire des auteurs ? En agrégeant ces deux résultats, on obtient une explication très simple : NBC a voulu faire plaisir à l'une de ses stars tout en ne dépensant pas un rond. Si vous voyez une autre raison, moins ridicule, je suis preneur. Je n'ai pas encore parlé du contenu mais, clairement, ce n'est pas un facteur qui a été pris en compte lors de la commande. Je ne sais pas ce que donnaient des pilotes comme Downwardly Mobile, Susan 313 ou Lady Friends, mais s'ils étaient encore plus mauvais que celui-là alors il faudrait sérieusement envisager de virer les exécutifs chargés de dénicher les futurs comédies à succès de la chaîne, ou leur acheter un sens de l'humour. Au choix.
Je n'irai pas jusqu'à dire que le pilote de Guys With Kids est irregardable puisque je l'ai suivi jusqu'au bout, que je n'ai pas eu une envie irrépressible d'arrêter en plein milieu et qu'à deux ou trois reprises j'ai esquissé ce qui ressemblait, il me semble, à un sourire. En revanche, je n'étais certainement pas hilare comme le public présent lors du tournage (ou celui des bandes sonores pré-enregistrées). Soit ces gens sont payés, soit on les fait boire en attendant que ça commence, soit il ne s'agit que de membres des familles des comédiens. Quatrième hypothèse : ils sont très bon public. Aïe, je crois bien que c'est ça... L'idée de départ -des pères élèvent leurs enfants pendant que leurs femmes travaillent- est faussement moderne puisque traitée de manière insultante aussi bien pour les hommes -débiles- que les femmes -méchantes. Les dix premières minutes sont assez pénibles, étant donné que les répliques tombent à l'eau les unes après les autres de façon tout à fait embarrassante. Le quart d'heure suivant est un peu plus réussi, donnant l'occasion aux différents protagonistes de sortir légèrement de leurs caricatures et en offrant en même temps la possilbité à leurs interprétes de ne pas être totalement morts de honte à la fin. S'il fallait désigner un maillon faible, ce serait Chris (Jesse Bradford), le moins drôle de la bande et celui qui hérite de l'intrigue la plus ennuyeuse et convenue. Anthony Anderson ne s'en sort pas si mal, mais l'entendre répéter à longueur d'épisode qu'il est fatigué et qu'élever quatre enfants c'est dur nous rappelle combien la série tourne déjà en rond au bout de 20 minutes ! Son petit couple est assez mignon en tout cas. Le troisième gai luron, Nick, m'inspire une certaine sympathie dans le fond. L'acteur possède un bon timing comique mais pas les bonnes répliques.
Guys With Kids s'inscrit dans cette mode des sitcoms familiales ET de potes, hybrides donc, où les protagonistes doivent s'ajuster tant bien que mal à leur nouvelle vie de parents alors qu'ils ont plutôt envie de sortir et de s'amuser entre eux. Elles sont rarement réussies et inspirées jusqu'ici, surtout quand elles sont au format multi-caméra. Je préfère largement m'attarder sur la saison 2 de Up All Night plutôt que sur Guys With Kids. On rit un peu plus...
What Chance ?
Si Whitney a été renouvelée pour une saison 2, absolument tout est possible. Guys With Kids aura peut-être cette chance aussi. Il aurait d'ailleurs été bien plus logique de coupler les deux comédies, plutôt que d'en associer une à Animal Practice et l'autre à... Community ! On cherche la logique. On ne la trouve pas. On est bien sur NBC !
How ?
Preview NBC [Saison 2012/2013]
REVOLUTION
Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur...
L'avis de François : N’en jetez plus, Revolution sera l’événement de l’année. Ou pas. Un pilote qui a tout l’air d’être impressionnant et devrait sans aucun doute agiter la geekosphère. Néanmoins, la série semble beaucoup moins « thrilling » qu’un Lost et surtout sans aucun côté surnaturel. A vrai dire, on semble plus se rapprocher d’un Jericho avec le côté survie suite à une catastrophe nucléaire … Et on connait tous le destin funèbre de Jericho. Donc, fans, commencez à conserver vos ampoules usagées car, à moins que que le scénario soit redoutable et que la mayonnaise prenne, la campagne de sauvetage de la série sera très vite lancée ! Taux de réussite : 30%.
L'avis de Lulla : La dernière fois qu'une production J.J. Abrams s'est retrouvée sur NBC, c'était Undercovers. On peut donc craindre le pire. Oui mais Revolution aura un avantage considérable : elle profitera du seul lead-in convenable que la chaîne puisse offrir actuellement, The Voice. Si l'édition automnale se maintient à un bon niveau, Revolution pourrait faire au moins aussi bien que Smash. Plus ? C'est moins probable, puisque pour ce type de série, on observera forcément une courbe descendante au fil des semaines. Plus le lancement sera haut, mieux ce sera. Les 18/49 ans répondront forcément à l'appel la première semaine. NBC pouvant se contenter de peu, Revolution n'est pas condamnée d'avance... Taux de réussite : 40%.
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DO NO HARM
Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi de détruire sa vie personnelle et professionnelle...
L'avis de François : Un pitch très original, assurément prometteur. Surtout, l’une des seules séries médicales de la chaîne. Malgré tout, son univers semble assez alambiqué, plutôt noir et complexe. Serait-elle plus ambitieuse qu’elle n’y parait ? NBC semble d’ailleurs avoir les chocottes puisque la série est planquée le dimanche à 22h, après une line-up entièrement non scriptée. Do no Harm ne sera pas aidé par son cast, sûrement très bon mais pas vraiment populaire. Si elle reste dans cette case (ce dont je doute, elle servira très bien à colmater les futures catastrophes de la rentrée, du moins je l’espère), je ne donne pas cher de sa peau. Taux de réussite : 15%.
L'avis de Lulla : Do No Harm sera-t-elle le nouveau Awake de NBC ? C'est bien l'impression qu'elle me fait, avec sans doute un excellent potentiel, une réalisation exceptionnelle, une bonne distribution mais un aspect procédural -et ici plus particulièrement médical- trop accentué. Encore une série sans doute plus adaptée pour le câble que pour un grand network ! Taux de réussite : 10%.
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CHICAGO FIRE
Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions !
L'avis de François : Tout dépendra des attentes de NBC envers cette série. Je pense qu’elle peut faire son petit score correct sur le public global mais je ne suis pas persuadé qu’elle rencontre un public jeune, malgré la galerie de beaux mecs torse nus. Ca n’a pas l’air assez funky pour devenir un guilty pleasure, comme peut l’être Spartacus dans le genre. En lead-in, New York Unité Spéciale qui a déjà prouvé qu’elle n’était pas une série de 21h et en face, Les Experts qui aspireront déjà une bonne quantité du public grabataires... Taux de réussite : 30%.
L'avis de Lulla : S'il y a bien un nouveau drama de NBC sans prise de risque aucune, c'est celui-là. On a déjà vu mille fois ce type de séries, et tout le monde se souvient de New York 911, déjà sur NBC (et personne de Trauma mais bon, c'était il y a deux ans seulement). Les jeunes fuiront probablement la série comme la peste, malgré une distribution physiquement attractive, et les vieux ne se déplaceront pas en masse pour la découvrir. Entre faire trop original et pas assez, la chaîne ne parvient définitivement pas à trouver un juste milieu ! Taux de réussite : 35%.
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GO ON
Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres d'une thérapie de groupe...
L'avis de François : L’un des projets incompréhensibles de la saison… On a le sentiment de voir un remake de Mr Sunshine qui, si elle reste dans les annales, ce ne sera certainement ni pour son succès, ni pour son humour désopilant. Alors pourquoi Matthew Perry se fourvoie-t-il dans ces rôles de sportifs à deux sous qui ne lui correspondent absolument pas ? Allez savoir. Toujours est-il que Go On sera l’une des seules sitcoms (voire la seule ?) à posséder un excellent lead-in : le result show de The Voice. Probablement de quoi maintenir la tête hors de l’eau. De plus, on est sur NBC. Nul besoin d’un trop plein d’audience pour être assuré de revenir. Taux de réussite : 45%.
L'avis de Lulla : Il faudrait vraiment que Matthew Perry mette sa fierté de coté : ce n'est plus la grande classe de jouer dans une sitcom multi-caméra, ok, mais c'est là-dedans qu'il est bon. Il a déjà prouvé avec Mr Sunshine que le style single-camera lui convenait moins bien. Au-delà de ça de toute façon, je crois que le public n'a pas particulièrement envie de le voir en dehors de Friends, et surtout sans ses Friends. Tout comme Matt LeBlanc seul, ça ne valait pas grand chose. Grâce à un lead-in pas mauvais, elle pourrait toutefois s'en sortir, d'autant que maintenant, NBC renouvelle des comédies qui rassemblent 3 millions de téléspectateurs... Taux de réussite : 40%.
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THE NEW NORMAL
Un couple gay qui souhaite fonder une famille cherche la parfaite mère-porteuse. Quand ils la trouvent enfin, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que sa mère républicaine est plus que présente dans sa vie. Elles déménagent toutes les deux en Californie pour se rapprocher des deux hommes...
L'avis de François : Drôle de projet ! Les premières images laissent entrevoir une sitcom assez quali, visuellement en tout cas. Plutôt le genre de comédie que l’on retrouve habituellement sur FOX ou ABC, moins élitiste que celles de NBC. Toujours à la suite de The Voice, si Go On tient le choc, The New Normal a également sa carte à jouer. En face, la concurrence est clémente avec deux sitcoms, sur ABC et NBC (dont aucune n’a prouvé sa puissance) et NCIS Los Angeles sur CBS, visant un public plus âgé. Taux de réussite : 40%.
L'avis de Lulla : Le public américain est-il prêt à accepter une telle comédie ? J'aimerais croire que oui, mais je n'en suis pas certain. Ca passe dans Modern Family, car ce n'est pas le thème central mais ici... Cela dit, en cas de flop, il ne faudrait pas tout mettre sur le dos d'une éventuelle homophobie ! Ryan Murphy a toujours su créer l'événement jusqu'ici et je pense que The New Normal ne dérogera pas à la règle. Mais pendant combien de temps réussira-t-il à proposer un programme de qualité ? Il a déjà un plan sur 4 ans parait-il... Taux de réussite : 40%.
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ANIMAL PRACTICE
Vétérinaire bougon, le Dr George Coleman a des méthodes peu orthodoxes. Son succès lui vient de son don avec les animaux de toute sorte. En revanche, avec les humains, c'est une autre histoire. Dorothy Crane a autrefois touché le cœur de George, mais aujourd'hui, à la tête de l'affaire familiale, elle est le nouveau patron de celui-ci. Intelligente et ambitieuse, elle est déterminée à faire payer George pour le passé.
L'avis de François : Il est toujours très dur pour une nouveauté d’ouvrir la soirée. Encore plus quand cette nouveauté est une sitcom. Et encore plus quand elle est NBC. Et encore, encore plus quand elle fait face à X Factor, Survivor et une comédie déjà très bien installée, The Middle sur ABC. Up All Night s’est très vite casser les dents l’année dernière dans ce même créneau, ce qui ne l’a pas empêché d’être renouvelée, vous noterez. Animal Practice a donc une chance, d’autant que son côté Dr Dolittle la rend plus familiale, voire carrément enfant. Et ce singe est très attachant ! J’ai envie d’y croire… Un peu… Taux de réussite : 30%.
L'avis de Lulla : Je ne vois pas Justin Kirk séduire un public populaire après des années passées dans Weeds. Il y a quelque chose en lui de profondément drôle et déviant qui sera forcément en partie absent dans Animal Practice et ça m'attriste d'avance. Il s'agit probablement de la nouvelle comédie sur laquelle NBC mise le moins (à la rentrée) et comme plusieurs attendent d'obtenir une case à la mi-saison, elle pourrait bien être la première victime du ménage d'automne ! Au delà de ça, quelle idée de l'associer à l'horrible Whitney ! Taux de réussite : 20%.
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GUYS WITH KIDS
Trois trentenaires se plaisent bien dans leur nouveau rôle de père bien qu'ils n'aient pas encore grandi dans leurs têtes...
L'avis de François : Mais que vient faire une multicam sur NBC ? Elle n’a pas l’air plus mauvaise qu’une autre, elle est juste illégitime. Taux de réussite : 15%.
L'avis de Lulla : Guys With Kids, c'est probablement "la série qui sert à rien" de la rentrée ! Pourquoi l'avoir commandée ? Pourquoi la diffuser le vendredi avec Community et pas l'associer à Whitney ? Son existence pose beaucoup de questions. Son annulation en revanche devrait en poser moins ! Taux de réussite : 10%.
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Sont attendues à la mi-saison pour remplacer tous les flops de la rentrée : coté comédies Save Me, 1600 Penn et Next Caller; coté dramas, Infamous, Hannibal, Crossbones et peut-être Mockingbird Lane.