Touch [Pilot]
Pilot // 12 010 000 tlsp.
What About ?
Martin Bohm, père célibataire veuf, est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter entre eux deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...
Who's Who ?
Créée par Tim Kring (Heroes, Preuve à l'appui).
Avec Kiefer Sutherland (24), David Mazouz, Gugu Mbatha-Raw (Undercovers), Danny Glover (L'Arme fatale, La couleur pourpre...)...
So What ?
Après la débâcle Heroes, un des plus grands gâchis sériephiliques de ces dernières années, Tim Kring s'est donné beaucoup de mal pour réussir son retour médiatique. A travers le script de Touch, il a trouvé les mots justes pour séduire Keifer Sutherland, finalement aussi étonné que nous de revenir si rapidement à la télévision, une saison seulement après la fin de 24. Une fois ce pilote visionné, on comprend parfaitement ce qui a pu plaire à l'acteur, car on ne peut que partager son enthousiasme : une scénario ingénieux et ambitieux en premier lieu; un personnage principal charismatique, dont la quête est profondément touchante, mais qui, par bien des aspects, n'a pas grand chose en commun avec le cultissime Jack Bauer qu'il connait par coeur; et surtout une message positif tout à fait rassurant en ces temps de crise et d'individualisme, en partant de l'idée de que nous, être humains de la planête Terre, sommes tous liés les uns aux autres. Effet papillon, six degrés de séparation... autant de concepts bien connus brassés intelligemment pour offrir un pilote convaincant, même quand il verse parfois dans l'invraisemblable, le trop plein de coincidences. On soupire un instant puis on se dit que c'est quand même vachement bien... pour l'instant.
Je ne suis pas un grand fan de 24, et je n'en ai d'ailleurs pas vu grand chose pour être honnête, mais je suis heureux de constater grâce à Touch que Kiefer Sutherland n'est pas un acteur mono-expressif. C'est Jack Bauer qui devait l'être, tout simplement. L'intérêt de la série ne résidait sans doute pas dans ses prestations mais dans l'action, les twists et une certaine forme d'originalité lorsque le show a été lancé. Il a l'occasion ici de s'appuyer sur une palette d'émotions d'emblée plus large, en majeure partie grâce à la relation que son personnage, Martin Bohm, entretient avec son fils, que l'on dit "autiste" pour résumer même si le mot n'est jamais prononcé dans le pilote (sans doute pour éviter toute polémique). Le fait que le petit garçon soit muet est d'ailleurs, à mon avis, une grande force de la série et aide le concept à ne pas paraître ridicule. S'il parlait, son "don" pourrait rapidement devenir risible. Vous l'imaginez expliquer tout ce qu'il a compris à son père ? Les enfants savants, ça passe mal à l'écran. Du coup, Bohm se retouve dans la position de celui qui doit déchiffrer les signes et s'agiter sur le terrain. Le duo fonctionne à merveille ainsi, avec tout ce que cela implique d'émouvant à travers l'apprivoisement progressif et le dévouement sans failles. Le personnage de l'assistante sociale n'est pas inintéressant mais il va avoir du mal à se faire naturellement une place dans la suite de la série sans que cela paraisse forcé ou répétitif. De manière générale de toute façon, je suis assez pessimiste sur les prochains épisodes. Aussi réussi soit ce pilote, il pose finalement les bases d'un procédural à histoires bouclées qui ne tiendra la route que si les auteurs prennent autant de soin à peaufiner leurs intrigues que dans le pilote. On pourrait très rapidement tomber dans le prévisible et le tiré par les cheveux le cas échéant. Il n'y a véritablement que l'évolution entre le père et son fils qui m'intéresse et je suppose qu'entre le pilote et le dernier épisode de la première saison, l'avancée sera très limitée...
En bref, Touch a toutes les cartes en main pour être considéré comme un divertissement haut de gamme, avec un concept de départ fort (et fort casse-gueule) mais des épisodes indépendants à qualité variable. N'étant pas client du genre, je risque fortement de passer mon tour, mais je reconnais que ce pilote parfaitement exécuté m'a plu et touché, et je préfère rester sur cette bonne impression.
What Chance ?
Après un beau lancement derrière American Idol, le destin de Touch est difficile à prévoir (mais le fils du héros doit bien le connaître, lui...). Si la FOX la diffuse bien le lundi soir à la place d'Alcatraz à partir de Mars, il y a de fortes chances qu'elle voit ses audiences fondre comme neige au soleil au fil des semaines. Mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un renouvellement, étant donné que la chaîne va certainement déjà annuler coté drama The Finder, Terra Nova, Fringe et House (et c'est sûr à 100% pour cette dernière).
How ?
Undercovers [Pilot & 1x 02]
Pilot // Instructions
8 7oo ooo tlsp. // 7 24o ooo tlsp.
What About ?
Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...
Who's Who ?
Créée par J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe) et Josh Reims (Felicity). Avec Boris Kodjoe (Soul Food) dans le rôle de Steven Bloom, Gugu Mbatha-Raw (Bonekickers) dans le rôle Samantha Bloom, Gerald McRaney (Deadwood, Jericho) dans le rôle de Carlton Shaw, Ben Schwartz dans le rôle de Billy Hoyt, Mekia Cox dans le rôle de Lizzy et Carter MacIntyre dans le rôle de Leo Nash.
So What ?
Après avoir longuement attendu, sans doute parce que je savais pertinemment que je serai déçu, je me suis enfin décidé à regarder les deux premiers épisodes d'Undercovers d'une traite. J'en suis ressorti éprouvé, parce que je n'arrive pas à croire que J.J. Abrams ait pu pondre ça. La série n'a rien de honteux et je l'auraiS même trouvé plutôt bonne si son nom n'y avait pas été associé. Mais là, vraiment, à part une réalisation efficace et des interprétes convaincants (oui, je n'ai pas honte de dire que j'ai apprécié la prestation de Boris Kodjoe) je n'ai pas retrouvé sa patte, ce qui fait que J.J. Abrams est J.J. Abrams. Pas l'ombre d'un mystère en vue (enfin, un embryon disons) et de la superficialité à tous les étages. C'est sympa de voir de gens sexy et dotés d'humour s'embrasser tendrement entre deux courses-poursuites, bien que ça frise parfois le ridicule, mais c'est à peu près tout ce que la série a à offrir. En gros, c'est un Alias privé de toute substance mais avec plus de moyens. C'est divertissant, c'est efficace mais ça manque de tellement de choses... Petit coup de coeur pour Gugu Mbatha-Raw en tous cas. Elle dégage vraiment quelque chose. Le duo fonctionne bien et les personnages secondaires apportent chacun à leur façon de bons moments de comédie. Au final, je ne me vois pas suivre Undercovers semaine après semaine. L'aspect feuilletonnant est trop mince. Je ne m'explique d'ailleurs pas qu'elle ne fonctionne pas mieux, si ce n'est qu'elle est diffusée par NBC. En général, ce genre de séries faciles plaisent au grand public... C'est à n'y rien comprendre ! A moins que ce soit le générique (absolument atroce à tous points de vue en l'espace de seulement 10 secondes) qui les fasse tous fuir ! Premier "faux pas" pour J.J. Abrams. Je mise tout sur ses prochaines productions, Alcatraz notamment.
[Saison 2010/2011 - Drama] 4- Undercovers
What About ?
Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...
Why Not ?
Archi-fan du travail de J.J. Abrams, je ne pouvais pas passer à coté d'Undercovers, sa nouvelle création pour la télévision après Fringe (et Lost, et Alias, et Felicity). C'est sans doute, sur le papier, la moins ambitieuse de toutes. La moins attrayante. C'est vrai que perso, les histoires d'espionnage, ça a tendance à me gaver même quand c'est second-degré (cf Chuck). La promesse ici est simple : un couple, des course-poursuites et du fun. Un Amour du Risque version 2010, des mots même du maître. A vrai dire, si ça n'avait pas été lui et si je n'avais pas confiance en lui, je ne me serais même pas retourné.
Visuellement, les bandes-annonces nous prouvent bien qu'on est chez J.J. et que tout sera parfaitement léché, avec les moyens du bord. Les quelques scènes qui se déroulent à Paris ont l'air particulièrement belles, mais clichées évidemment puisqu'on voit la Tour Eiffel. On devrait nous faire pas mal voyager, de quoi nous rappeler Alias, ou même Fringe de temps en temps. Le duo star me plaît déjà. Ils sont (très) beaux, leur complicité est déjà flagrante, l'alchimie semble être là. Et ils ont l'air plutôt bons, charismatiques, dans cet exercice en tous cas qui ne requiert pas non plus un jeu dévastateur. On ne voit quasiment rien des autres acteurs/personnages dans les trailers mais j'ai confiance en Gerald McRaney qui n'est pas un mauvais. Ce sera sans doute le John Noble de l'affaire ! Bon après, le point qui me dérange le plus, c'est évidemment le fait que la série ne soit pas feuilletonnante mais à intrigues bouclées. Je reste persuadé au fond de moi que c'est un leurre pour attirer un public qui a justement peur du feuilletonnant mais qu'à un moment donné, des histoires au long cours plus complexes viendront s'ajouter. On nous avait annoncé la même chose avec Fringe et on voit bien aujourd'hui que les scénaristes vont bien plus loin que l'enquête du jour. Undercovers mérite bien le même traitement à première vue... C'est tout de même dommage que la série se retrouve sur NBC. Ca réduit ses chances de survie, encore que...
// Bande-Annonce //
Le teaser des Emmys, que j'aime beaucoup.
Et un trailer plus classique.