Red Widow [Pilot & 1x 02]
Pilot // The Contact
7 130 000 tlsp.
What About ?
Marta Walraven voit sa vie bouleversée lorsque son époux, un parrain de la drogue, est assassiné par un rival. Cette femme au foyer de la banlieue californienne se découvre une ténacité qu'elle ne pensait pas avoir. Décidée à tout faire pour garder sa famille unie et venger la mort de son mari, elle rejoint les affaires familiales, aux côtés de son père et de son frère. Alors qu'elle s'immerge dans le sombre milieu du crime organisé, Marta va mettre à l'épreuve sa propre force, ses ressources et sa détermination comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.
Who's Who ?
Drama créé par Melissa Rosenberg (Dexter, Twilight). Adapté de la série nnéerlandaise Penoza. Avec Radha Mitchell (Silent Hill), Luke Goss (Hellboy II), Goran Visnjic (Urgences), Lee Tergesen (Oz), Jaime Ray Newman (Eastwick, Eureka), Suleka Mathew (HawthoRne, Men In Trees), Sterling Beaumon (Lost), Clifton Collins Jr. (The Event) et la participation de Anson Mount (Hell On Wheels).
What's More ?
Pendant un temps, le projet était nommé The Life. Finalement, ABC, peu sûre d'elle, a demandé aux internautes de choisir via Facebook leur titre favori. C'est Red Widow qui l'a emporté.
So What ?
Les sombres trafics de son mari et de sa famille ont pourri la vie de Marta Walraven ? Eh bien je n'ai aucune pitié pour elle : elle a pourri ma soirée ! Je savais que je n'allais pas aimé le pilote de Red Widow puisque la lecture du script m'avait déjà laissé de marbre il y a quelques mois (ICI), mais j'avais l'espoir fou que les prestations des acteurs amélioreraient le produit final. Il n'en a rien été. Ils se débrouillent comme ils peuvent, mais le matériau d"origine est vraiment trop faible. Et comme le premier épisode est plus une mise en place qu'autre chose, le deuxième diffusé dans la foulée avait pour mission de nous donner une idée plus générale de ce vers quoi les auteurs souhaitaient aller au cours de cette courte première saison de huit épisodes. Je m'attendais éventuellement à un format : un épisode = une mission, mais il faudra encore attendre le troisième morceau pour le savoir puisque l'annonce de la première mission sert de cliffhanger au deuxième épisode ! En clair, ils essayent en vain de crédibiliser et d'approfondir pendant 42 minutes une histoire qui ne pouvait de toute façon que laisser indifférent. Une manière aussi de nous faire croire que nous ne sommes pas devant un formula show, alors qu'en réalité, un petit peu quand même ! Et ce serait préférable de l'assumer à vrai dire. Peut-être qu'on trouverait plus de plaisir à suivre des missions plutôt que des lamentations, des hésitations et des faux mystères.
Avec Red Widow, on est à mi-chemin entre le thriller et le soap. Mais un mauvais thriller, ni prenant ni bien ficelé, et un soap médiocre, paresseux et ennuyeux. Tout est très sérieux, sauf peut-être quand le "Parrain" interprété par Goran Visnjic entre en scène, comme s'il était le seul à avoir compris que tout ça est quand même du grand n'importe quoi et qu'il vaut mieux en rire. Il parvient aussi à être menaçant, voire flippant, et il y a une certaine alchimie entre Radha Mitchell et lui. C'est, je crois, les moments qu'ils partagent qui m'ont permis de ne pas m'emdormir devant tant d'ennui. Il faut dire que tous les personnages sont extrêmement antipathiques (le frère, le père, le fils), quand ils ne sont tout simplement pas inexistants (la mère, la soeur, la meilleure-amie). Oui, bizarrement, ce sont les personnages féminins qui sont les moins bien servis. Même l'héroïne ne parvient pas à être attachante. On ne comprend d'ailleurs jamais vraiment ce qu'elle pense, ce qu'elle veut... On nous promettait pourtant des restes de girl power, non ? Rajoutez par dessus tout ça des clichés à n'en plus finir sur les mafieux, sur les Russes, sur les Colombiens, et par extension, sur les sacro-saints Américains, et vous obtenez une série sacrément indigeste.
La Red Widow rejoindra bientôt, et sans surprise, son défunt mari aux pays des personnages partis trop tôt, ou peut-être pas assez vite. Elle est morte de l'intérieur et nous morts d'ennui quand on la regarde. Cela fait beaucoup de cadavres pour une si petite série.
What Chance ?
Je n'ai jamais cru en ce projet, et ce n'est certainement pas avec son premier score (surtout sur les 18/49 ans) que l'espoir est permis. ABC a déniché son nouveau flop de la saison 2012/2013, le cinquième après 666 Park Avenue, Last Resort, Nashville (bah oui...) et Zero Hour. Prochaine victime probable : Mistresses cet été !
How ?
Red Widow [Pilot Script]
Ecrit par Melissa Rosenberg (Twilight). Adapté de la série néérlandaise Penoza. Pour ABC Studios et Endemol USA. 64 pages.
Marta Walraven voit sa vie bouleversée lorsque son époux, un parrain de la drogue, est assassiné par un rival. Cette femme au foyer de la banlieue de San Francisco se découvre une ténacité qu'elle ne pensait pas avoir. Décidée à tout faire pour garder sa famille unie et venger la mort de son mari, elle rejoint les affaires familiales, aux côtés de son père et de son frère. Alors qu'elle s'immerge dans le sombre milieu du crime organisé, Marta va mettre à l'épreuve sa propre force, ses ressources et sa détermination comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.
Avec Radha Mitchell (Neverland, Silent Hill, Phone Game...), Lee Tergesen (Code Lisa, Oz, Desperate Housewives), Luke Goss (Blade, Hellboy II), Jaime Ray Newman (Veronica Mars, Eastwick, Eureka), Goran Visnjic (Urgences, Pan Am), Suleka Mathew (Men In Trees, Hawthorne), Sterling Beaumon (Lost), Erin Moriarty (One Life To Live), Clifton Collins Jr. (The Event), Anson Mount (Hell On Wheels, Crossroads), Wil Traval (Underbelly)...
__________
Selon UglyFrenchBoy
Quels sont les clichés que l’on peut avoir sur la Russie ou la communauté russe ? La vodka, l’argent ou encore la mafia vous viennent rapidement à l’esprit ? Prenez ces éléments, agrémentez-les à une intrigue assez classique et vous obtiendrez Red widow. Le récit se situe dans la baie de San Francisco, un lieu ô combien original pour un drama. Cette situation géographique pourrait être justifiée pour des raisons, notamment, sociologiques, mais il n’en est rien : il semblerait (selon Wikipedia tout du moins) que la région n’a que très peu de personnes d’origine russe et encore moins de Colombiens, puisqu’il est question évidemment de méchants Colombiens... Je ne sais pas quelles communautés sont impliquées dans la fiction originale aux Pays-Bas, mais le travail d’adaptation par Melissa Rosenberg aurait pu nous dispenser de cet aspect.
Passons ce détail. Nous avons donc d’un côté les « gentils mafieux », formant une « Bratva » aux yeux d’un flic un tantinet raciste, et les « méchants mafieux », des Colombiens. Non, Penoza n’a rien à voir avec un téléfilm avec Steven Seagal. Bien sûr, les membres de la famille russe ne sont pas tous des anges, l’un d’eux purge même une peine de prison, mais l’ensemble reste manichéen. Finalement, même si la fortune de la famille de l’héroïne vient de l’argent sale, ils veulent simplement vivre heureux et en sécurité sans faire de mal à autrui. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’héroïne souhaite que son mari (un Américain, donc aux intentions plus louables que sa belle-famille ?) quitte ce business pour commencer une nouvelle vie avec ses enfants. Mais il est trop tard...
Inutile de crier au spoiler : le père meurt. Telle est la prémisse de la série. L’accident survient à la fin de deux actes assez denses qui présentent tant bien que mal les différents personnages et leur environnement. En dehors de Marta, aucun d’entre eux n’arrive à prendre vie, cantonné, dans le meilleur des cas, au statut de faire-valoir. En d’autres termes, si le téléspectateur n’est pas dans l’empathie pour l’héroïne incarnée par Radha Mitchell, je vois difficilement comment il peut suivre semaine après semaine la série. Je souhaite bonne chance à l’actrice pour arriver à tirer son épingle du jeu avec un script aux enjeux mal définis. Certes, le but est de mettre en scène une femme déterminée. Mais déterminée à quoi ? Sa naïveté lui vaut d’entrer dans un engrenage sans qu’elle n’en prenne vraiment conscience. Quête de vérité ? Vengeance ? Volonté de tourner la page ? Pas de réponse claire et précise à l’issue du pilote. Une chose est certaine, Marta est plus maternelle et terre-à-terre que Nancy Botwin et moins friquée et sociopathe qu’Amanda Clarke. Qui est-elle réellement ? Tel sera le seul et maigre enjeu des prochains épisodes.
_________
Selon Moi
Vous vous souvenez de Missing ? Non, vous l'avez déjà oubliée ? Ce ne serait pas étonnant. Red Widow, par bien des aspects (son format proche de la mini-série notamment), m'y fait penser... en pire. Une chose est sûre : après l'échec de la série avec Ashley Judd, qui était efficace à défaut d'être subtile, je ne comprends pas bien comment ABC a pu s'engager dans ce projet. Ca ne marchera pas. Je n'ai strictement aucun doute là-dessus, peu importe la case qui lui est reservée d'ailleurs, que ce soit le jeudi 20h comme Missing, le dimanche 22h après Revenge -même s'il y a là aussi une idée de vengeance- ou le mardi 22h. Comme de plus en plus de nouveautés qui débarquent sur les networks, son plus gros défaut est de partir d'une idée sombre, ambitieuse, qui sonne très "câble", pour accoucher d'un produit pas super éloigné des téléfilms Lifetime tant les bons sentiments viennent tout plomber constamment.
Ainsi, la fameuse "Red Widow" ne se montre pas particulièrement attachante dans ce pilote car elle se contente de subir. Seule la prestation de Radha Mitchell pourra donner de l'envergure au personnage, mais elle a du boulot. En réalité, lorsque l'on connaît le pitch de la série, on sait déjà ce qui va se passer dans tout l'épisode. La mise en place est un peu trop longue à mon goût. Il aurait fallu commencer directement sur la mort du père, quitte à revenir en arrière plus tard (dans le pilote ou dans la saison). Du coup, impossible de savoir à quoi vont vraiment ressembler les autres épisodes. L'exposition se termine à la dernière minute. Et après ? Marta va devoir remplir une nouvelle mission pour la pègre locale à chaque épisode ? Le grand patron va à chaque fois lui assurer que c'est la dernière, et mentira en fait comme un arracheur de dents ? Je m'ennuie déjà rien que d'y penser... On ne peut pas dire que les personnages secondaires, les enfants notamment, soient particulièrement prometteurs. On s'inscrit dans un schéma familial tout ce qu'il y a de plus classique, bien que ce soit des criminels. Red Widow peut parfois faire penser à Scoundrels aussi, une série d'été d'ABC avec Virginia Madsen, mais la différence principale était ce que cette dernière s'axait principalement sur l'humour, même si ce n'était pas très drôle au final. Ici, on se prend vraiment trop au sérieux, et en même temps on n'y croit pas du tout tant tout est caricatural, jusqu'aux noms des "méchants". Le seul espoir que j'ai vient de San Francisco. Je ne suis pas sûr que la série soit tournée là-bas, mais l'atmosphère des docks, pas si courante dans les séries finalement, lui permettra peut-être de se démarquer visuellement. Bref, ce n'est pas avec Red Widow qu'ABC va relever la tête à la mi-saison. On suppose que ce ne sera pas non plus avec Mistresses. En gros : on mise tout sur Zero Hour (voir la critique) !
La bande-annonce :
Pan Am [Saison 1]
Saison 1, 14 épisodes // 5 390 000 tlsp.
Chaque année c'est la même histoire : on s'attache à une nouvelle série, on sait plus ou moins rapidement qu'on a de très fortes chances de la perdre, puis elle nous quitte inévitablement. On est un peu triste. On jure que l'on ne nous y reprendra plus. Et on l'oublie, cette promesse. Cette série aussi, parfois. Mais je crois que je n'oublierai pas Pan Am de sitôt. Pas parce que je l'ai trouvée incroyablement bonne, mais parce que je trouve le sort que lui a réservé le public américain particulièrement injuste. On aimerait toujours voir la prise de risque récompensée et la qualité triompher. L'avénement du câble nous y a même habitué. Mais la réalité finit toujours pas nous rattraper. ABC a tenté, y a cru, a mis toutes les chances de son coté. Mais tout ça n'a pas suffit. On peut toutefois se consoler en se disant que, pour une fois, il n'y a pas eu de déprogrammation sauvage, pas eu d'arrêt brutal du tournage, mais un épisode supplémentaire a en revanche été commandé pour terminer convenablement ce lumineux voyage. C'est rare un tel atterrissage tout doux dans les nuages.
Oui, je me sens l'âme d'un poète -de pacotille- quand il s'agit d'évoquer Pan Am. C'est de la poésie que les quatre étoiles filantes de la série m'inspirent, je n'y peux rien. J'ai adoré les voir s'agiter dans les airs, parcourir le monde, ouvrir leurs coeurs, se les faire abimer, mais en gardant toujours le sourire et la fraîcheur des premiers jours. Maggie, Kate, Laura et Colette sont des héroïnes exemplaires, irrésistibles, comme on voudrait en voir plus souvent. Bien plus complexes qu'elles n'y paraissent, elles ont dévoilé au fur et à mesure leurs blessures et leurs faiblesses, peut-être pas assez rapidement au goût des téléspectateurs qui se sont très vite détournés d'elles. Cependant, je me refuse à croire qu'elles sont à blâmer de la chute d'audience vertigineuse entre le 1er épisode et le 2ème, puis entre le 3ème et tous les autres. Difficile de déterminer les causes du crash, même en prenant du recul sur la situation quelques mois plus tard. Le fait que la série se déroule dans les années 60 a-t-il été frein pour un certain public, en particulier les sacro-saints 18/49 ans ? C'est fort probable. Quand on parle de Mad Men, ça fait classe, ça fait intelligent, ça fait CSP+. Pan Am, à coté, ça fait low cost, ça fait roman de gare d'aéroport, ça fait ménagère. Il est certain que les exigences des deux séries ne sont pas les mêmes, mais elles auraient très bien pu cohabiter, chacune dans leur genre (d'ailleurs, si la dramédie d'ABC avait obtenu une saison complète, elle se serait retrouvée pile en face de la 5ème saison du show d'AMC !). C'est peut-être en se refusant à suivre un trajet tout tracé que Pan Am a perdu le contrôle. Ceux qui espéraient une série légère et amusante se sont retrouvés, aussi, avec une intrigue d'espionnage qui a pris de plus en plus d'ampleur au fil des épisodes. Ceux qui avaient justement été titillés par cet aspect-là de la série, plus original, se sont ennuyés lorsque les hôtesses se mettaient à rêver de leur prince charmant ou de leur prochaine paire de chaussure. Il faut croire que Pan Am ne pouvait pas se permettre d'aller dans les deux sens pour séduire le plus grand nombre. Il fallait choisir.
Il m'a pourtant semblé, du moins au début, que les scénaristes avaient trouvé le parfait équilibre entre ces deux univers et que les missions de Kate auprès de la CIA se mêlaient à merveille aux affaires de coeur, essentiellement, des trois autres. Je me souviens que le deuxième épisode qui se déroulait à Paris m'avait fait forte impression. C'est même l'un de mes épisodes préférés de la saison. Globalement, les premiers épisodes sont de toute façon les meilleurs. Ceux qui possédaient le plus de fond en tout cas. Ich Bin Ein Berliner, le troisième, était particulièrement réussi dans son genre. Intelligent ET prenant. Les larmes déchirantes de Colette alors que le président américain prononce cette fameuse phrase en allemand m'ont marqué. Le passé du personnage aurait mérité d'être approfondi. Et c'est là que l'on se rend compte des limites de Pan Am : elle ne pouvait traiter de sujets sérieux et graves que superficiellement, de façon à ne pas ennuyer le public venu majoritairement pour se divertir, pas pour s'instruire. Il y avait pourtant beaucoup à faire et à dire sur les conséquences de la guerre sur cette génération, et sur bien d'autres choses. Colette a donc dû se contenter de son histoire d'amour contrariée avec le commandant de bord Dean Lowrey, le personnage masculin principal. Et je crois qu'au moment où la production a recherché ses actrices, elle a oublié qu'il était aussi nécessaire de leur trouver des partenaires à la hauteur. Je n'ai rien contre Mike Vogel, mais il manquait clairement de charisme et rien à voir avec son âge. Le couple Colette/Dean était malgré tout charmant, le plus intéressant de tous ceux qui ont été formés d'ailleurs. Les hésitations de Laura et Ted étaient moins passionnantes à suivre, en majeure partie à cause de Ted lui-même et de son interprète, Michael Mosley. Le personnage m'horripilait au départ et a fini par me séduire sur la fin, mais il était déjà trop tard. L'arrivée de l'actrice Ashley Greene, tout droit de sortie de la saga Twilight, forcément venue pour attirer les jeunes, n'a fait que créer un triangle amoureux inutile, qui n'aurait eu de piment que si le sujet de l'homosexualité de la jeune femme avait été utilisé autrement que comme un effet comique, certes réussi sur le moment mais frustrant. Dans le genre frustrant, il y aussi l'histoire de Bridget Pierce, revenue sans doute trop tôt puis totalement abandonnée.
Plusieurs hommes de passage ont un peu remonté le niveau général de testostérones, notamment Goran Visnjic associé à Kate (Kelli Garner) pour une romance sur fond d'espionnage très plaisante à suivre mais peut-être trop soft pour les habitués des aventures de James Bond. Maggie est clairement le personnage qui aurait dû être mis plus en avant dès le départ, surtout que Cristina Ricci était la seule actrice de la distribution avec une véritable notoriété. C'est elle qui portait avec le plus d'énergie et d'enthousiasme le propos féministe de la série. Elle aurait dû être au centre. Elle a véritablement brillé dans les derniers épisodes, là où ses collègues Kate et Laura commençaient déjà à s'épuiser, faute de renouvellements dans leurs intrigues. Les voyages, qui faisaient le sel des premiers épisodes et avec des décors plutôt pas mal, étaient moins identifiés sur la fin. Les destinations les plus emblèmatiques ayant déjà été épuisées, on passait de plus en plus de temps à New York -enfin dans des appartements de New York- et de moins en moins en l'air, ou quelque part dans le monde. Il est fort possible que le budget ait été réduit suite aux contre-performances d'audiences, ce qui expliquerait ce choix curieux. L'épisode à Port-au-Prince était en tout cas génial, celui à Moscou pas mal du tout aussi. En vérité, il n'y a pas beaucoup d'épisodes que je n'ai pas aimé quand j'y réfléchis. Et quand je pense à tout ce potentiel gâché, à Colette Valois que je ne reverrai jamais (Karine Vanasse, je t'aime !), j'ai un peu envie de pleurer.
// Bilan // Le dépaysement a été garanti avec Pan Am au fil de ses 14 aventures. Les belles hôtesses ont largement rempli leur mission. Il y avait clairement de bons pilotes dans l'avion, mais pas assez de passagers. C'est ainsi que la belle compagnie s'en est allée...