Once Upon A Time [2x 22]
And Straight On 'Til Morning (Season Finale) // 7 330 000 tlsp.
Contrairement à sa compagne d'infortune du dimanche soir, j'ai nommé Revenge, Once Upon A Time a su rattraper une 2ème saison moyenne et souvent ennuyeuse par deux épisodes finaux réussis, qui donnent très envie de découvrir la suite. En espérant toutefois qu’un retour à Storybrooke n’est pas à l’ordre du jour au bout de trois ou quatre épisodes ! L’avantage, c’est qu’à l’heure actuelle, il n’y a plus que Belle qui soit restée dans la ville, laquelle a été sauvée de justesse d’une destruction où la nature comptait bien reprendre ses droits. Et c’était joliment fait. Il reste aussi les personnages secondaires comme les nains, ou le psy, ou encore Ruby. Mais cette dernière n’est pas prête de réapparaitre puisque l’actrice a été recrutée dans une nouvelle série de CBS, Intelligence, certes produite par ABC Studios mais qui devrait l’empêcher de revenir tout de suite. Elle ne nous manquera pas de toute façon. Les auteurs n’ont pas su développer son potentiel et comme le jeu de Meghan Ory est très limité, je crois qu’il ne faut pas avoir de regrets. Ce qui nous attend entre Neverland et Fairytale Land est autrement plus excitant que toutes les promesses qui nous ont été faites jusqu’ici et qui ont rarement été tenues…
On ne peut pas dire que les scénaristes aient fait preuve d’une grande subtilité à nouveau, mais ils s’en sont bien sortis dans l’ensemble pour nous donner l’impression que les personnages avaient évolué au fil de la saison et qu’ils étaient prêts à embrasser une nouvelle destinée du côté des gentils et non plus des méchants, en restant bien sûr les puissants. J’ai nommé Regina/The Evil Queen et Mr Gold/Rumplestiltskin, liés par leur attachement respectif à leur enfant, qui décident de ne plus agir égoïstement mais pour le bien commun. J’ai été ému par les scènes entre Regina et Henry, et même celles entre Regina et Emma. J’ai eu le sentiment, pour la première fois, que la méchante Reine avait vraiment changé et qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible. J’espère que les auteurs vont s’y tenir, mais je ne me fais pas trop d’illusions. Je suis moins emballé par les passages entre Gold et Belle, d’autant que la potion magique pour sauver la jeune femme est sortie de nulle part. J’aurais préféré que Lacey reste parmi nous un peu plus longtemps. Toute seule à Storybrooke, elle aurait fait des ravages. On aurait bien ri. Tant pis. Il y a un passage que l’on aurait trop vite tendance à oublier : en tout début d’épisode, Gold a bien failli tuer son petit-fils en voulant faire rompre la corde de sa balançoire ! Il faut toujours se méfier de The Dark One à mon avis, même si la nouvelle disparation de son fils dans la suite de l’épisode a en partie changé la donne.
Je n’ai pas beaucoup aimé le fait que Henry se volatilise de la sorte. Trop facile. Mais les révélations qui ont suivi ont fait oublier ce détail. Tamara et Greg travaillent donc pour le compte de Peter Pan ! Lequel n’est apparemment plus un gentil garçon… Intéressant. J’ai beaucoup aimé le fait que Bae soit devenu proche de Hook, même s'il s'est confié beaucoup trop rapidement sur son père. C’était inattendu et cela a donné encore plus d’épaisseur à un personnage qui en avait déjà pas mal. Hook est tout à la fois : malin, amusant, charmant, inquiétant, bon et méchant. Il est devenu une pièce indispensable de la série. Parmi mes vœux les plus chers pour cette saison 3 : faire la rencontre de deux personnages clés chers à mon cœur : la fée Clochette (je propose Annalynne McCord) et surtout Ariel, la petite sirène (et là, malgré son âge, je veux Joanna Garcia !). Ce serait d’excellentes additions. En revanche, je ne tiens pas plus que ça aux retours de Mulan et Aurore. J’espère que ce sera bref. Sauf s’ils trouvent enfin quelque chose à raconter sur elles. Je termine par mon passage préféré de ce dernier épisode : lorsqu’Emma se jette dans les bras de ses parents en l’appelant enfin, pour la première fois, « Mum » et « Dad ». So cute. Elle aussi a évolué. Elle n’a pas servi à grand-chose quand on regarde bien mais ses pouvoirs mystérieux finissent toujours pas sauver tout le monde. Il serait temps de les expliquer. En faire autre chose qu’une solution de facilité en somme…
// Bilan // Bien souvent, les histoires qui nous été contées dans cette saison 2 de Once Upon A Time n'étaient que digressions pour faire diversion. On s'est ennuyé, impatienté, on a même failli abandonner. Mais le navire a pris le bon cap dans les derniers épisodes, tant et si bien que la saison 3 s'annonce différente, épique et qui sait, meilleure ? Il y a encore tant de mondes à explorer et de personnages mythiques à rencontrer... Faites que la série retrouve sa magie.
Once Upon A Time [2x 21]
Second Star To The Right // 7 500 000 tlsp.
Normalement, cette semaine, je ne devrais pas me faire insulter en commentaires. J'ai suivi religieusement l'épisode, sans somnoler, sans jouer à Candy Crush Saga, sans même twitter. Bref, j'ai été un bonne élève. Par chance, il se trouve que ce Second Star To The Right était prenant. Cela n'a donc pas demandé un gros effort de ma part. C'est toujours admirable de constater que des scénaristes sont capables de faire quelque chose de franchement pas mal en partant d'une base plus que bancale. Tamara et Greg ne sont pas devenus charismatiques et intéressants tout à coup, mais ils se sont montrés un peu plus effrayants que prévu. Je ne m'attendais pas à ce que Greg torture Regina, quelle que soit la force de sa douleur. Once Upon A Time ne nous a pas habitués à des scènes aussi dures. C'était suffisamment bien fait pour que l'on ne voit pas grand chose de la torture, sans pour autant être frustrés. C'était surtout des cris. Et c'était suffisant. Je ne m'attendais pas non plus à ce que Tamara soit à ce point sans pitié avec Neal. D'ailleurs, de ce point de vue-là, ça cloche un petit peu. Autant on peut comprendre les raisons qui poussent Greg à agir de la sorte, autant Tamara a surtout l'air d'être guidée par une force invisible. Je ne suis pas sûr d'être fan de l'intrigue du complot qui vise à détruire la magie de la surface de la Terre, mais on détient probablement là l'un des grands axes de la saison prochaine. Il va falloir nous expliquer comment ce mouvement est né et pourquoi. En attendant, les adieux d'Emma et Neal étaient émouvants. Je n'irai pas jusqu'à dire déchirants, ils n'ont jamais vraiment formé un couple pour nous, on les a trop peu vus ensemble. Mais c'est moche ce qui leur arrive. Oh ça oui c'est moche. Surtout que Neal est un sacré poissard...
Lorsqu'il a été sacrifié par son cher papa, Bae s'est retrouvé dans notre monde, du côté de Londres. Surprenant ! Puis petit à petit, sa nouvelle vie et ses nouveaux amis l'ont amené dans la gueule du loup : celle du Capitaine Crochet et de Neverland. Dans Once Upon A Time, Neverland est un lieu beaucoup plus sombre que dans les contes apparemment. Les petits garçons sont kidnappés par un fantôme tout noir. Pas mal les effets-spéciaux d'ailleurs lors du survol de Londres jusqu'à la mer. Plusieurs questions se posent maintenant : Bae est-il -aussi- Peter Pan ? Ou juste un garçon perdu parmi tant d'autres qui fera la rencontre de Peter Pan à un moment donné ? La deuxième solution me parait plus excitante, mais plus compliquée aussi à mettre en place. Peut-être que ça fera l'objet d'un spin-off pour la saison 2014/2015 ? Once Upon A Time: Neverland. J'rigole pas hein, je suis sûr qu'on va y avoir droit ! Puis on terminera cette trilogie à Oz. Bref. Au cours de cet épisode en tout cas, les scènes de flashbacks étaient assez mal insérées. Ce qui ne m'a pas empêché de les apprécier. Je me demande si cette histoire ne va pas rejoindre celle de l'organisation secrète anti-magie justement ?
Comme d'habitude, Snow et Charming étaient à claquer. Ils n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'être aux chevets de Regina. Je ne demande pas à ce qu'ils deviennent méchants. Juste un peu moins naïfs ! C'est si compliqué que cela, d'insérer un peu de nuance dans leurs personnalités ? Au moins celle de Snow... Il y en avait avant ! Du côté de Rumple, rien à déclarer si ce n'est que le duo avec Lacey fonctionne bien et surtout mieux que celui avec Belle. J'espère qu'elle va rester dans cet état un petit moment. Un couple machiavélique c'est tout de même plus fun... A part ça, le final annonce un retour à Fairytale Land, à moins d'une surprise. C'est vers cela que tendait toute la saison en même temps... Je suis curieux de voir ce que ça peut donner.
// Bilan // Miracle ! Once Upon A Time reprend de jolies couleurs à l'approche de la conclusion de la saison 2. Un beau rattrapage in extremis, à confrmer dans le final.
Once Upon A Time [2x 20]
The Evil Queen // 7 160 000 tlsp.
Je crois que ça y est, l'espoir m'a abandonné. Je ne vois pas comment les deux derniers épisodes de cette saison 2 de Once Upon A Time pourraient me satisfaire. A la limite, le cliffhanger me donnera sûrement envie de revenir -parce que je suis faible- mais tout le chemin pour y arriver est semé d'embûches tantôt prévisibles tantôt ennuyeuses à souhait. J'ai très souvent regarder l'heure pendant cet épisode. J'ai filé sur Twitter de temps en temps. J'ai joué un peu à Candy Crush... Le fait est que je ne me sens plus dout investi ni par les histoires ni par les personnages. Et ça me fait vraiment mal au coeur. Je blâme en premier lieu Emma, Snow et Charming qui tournent en rond dans leur appartement à se poser mille questions, toujours les mêmes, sur Regina, s'il faut lui faire confiance ou pas au moins une dernière fois... J'en ai ma claque de ces passages. Le duo Emma/Henry façon saison 1 avait un petit quelque chose de séduisant, mais la nostalgie n'a pas duré longtemps. Et puis ça m'a un peu agacé que le nouveau mensonge de la mère à l'égard de son fils au sujet des haricots magiques n'ait pas fait sourciller le gamin. Bon sang, heureusement qu'Emma a fini par comprendre que quelque chose clochait derrière la gentillesse apparente de Tamara ! Mais bon sang bis, Tamara n'a aucun charisme en tant que méchante. La menace ne prend pas. Il en va de même pour Owen. A la limite, on a un peu de pitié pour lui, on le comprend au fond. Mais Tamara... Tsss. Qu'ils parviennent ou non à leurs fins face à Regina et Rumple, ils resteront des personnages insignifiants, de simples accessoires, des outils scénaristiques sans âme. De toutes petites crottes sur lesquelles on marche sans se retourner dans la forêt enchantée. Oui je suis en colère !
On ne peut décidemment compter que sur Regina. Enfin façon de parler. Lana Parilla a encore fait du super bon boulot. Ca aide. Les flashbacks n'étaient pas cruciaux. Ils étaient en plus hyper linéaires et un peu ridicules dans le fond : ue personne ne reconnaisse la Reine simplement parce qu'elle a les cheveux sales m'a exaspéré ! Mais c'était en même temps intéressant. Nous aussi on se laisse prendre au piège de Regina à tous les coups. Il y a toujours un moment où on a envie de croire qu'elle est capable de devenir quelqu'un de bien, comme lorsqu'elle se mélange à la populasse et qu'on la rejette quand même. Mais elle trahit notre confiance tôt ou tard. A chaque fois. On nous rappelle habilement qu'elle est capable du pire, au cas où on l'aurait oublié. L'image du massacre de villageois était assez puissante. Elle fait évidemment écho à ce qu'elle s'apprête à faire subir aux habitants de Storybrooke. Bouh-ouh on a peur. Ou pas. Snow passe bien sûr pour une demeurée pour ne pas changer et Henry est un coup très évolué pour son âge, un coup retardé mental. Lorsque Regina vient le voir pour lui dire que c'est une héroïne parce qu'elle va tuer tout le monde afin de couler des jours paisibles avec lui dans la forêt, le gosse ne réagit pas. Non seulement c'est stupide, mais c'est en plus indigne des personnages. Et de dignité, cette saison en manque de plus en plus.
// Bilan // Je ne regarde plus Once Upon A Time avec des yeux émerveillés mais le couteau au poignet, prêt à bondir. On ne rêve plus, on ne s'amuse plus devant la série. On s'emmerde et on se moque. Comment a-t-on pu en arriver là si vite ?
Once Upon A Time [2x 19]
Lacey // 7 280 000 tlsp.
A trois épisodes du final et après une longue pause, on pouvait légitimement espérer un épisode important de Once Upon A Time, du genre qui relance l'intérêt pour nous entraîner avec excitation dans la dernière ligne droite. Ce n'est pas ce que Lacey a été. Il s'est contenté de ressasser des choses déjà sues par coeur concernant certains personnages, tout en accordant peu de temps à d'autres qui le méritait pourtant, et en introduisant de nouveaux comme s'ils n'étaient déjà pas assez nombreux à Storybrooke. Le résultat ne pouvait donc qu'être décevant, mais pas totalement imbuvable non plus.
J'ai aimé découvrir Belle sous les traits de Lacey, une fille de petite vertue qui boit de la bière, joue aux billards et se comporte à peu près complètement à l'inverse de ce que l'était avant que l'on efface sa mémoire. En plus, pour une fois, Emilie de Ravin était convaincante, dans son élément. Même de voir Mr Gold demandait des conseils sur le romantisme à Charming m'a amusé. On pourrait se plaindre des auteurs, en arguant qu'ils vont un peu trop loin dans le délire, mais c'est fun ! Et Once Upon A Time ne l'est pas souvent, alors profitons-en ! En revanche, les flashbacks à FairyTale Land paraissaient bien inutiles, à part remettre en perspective une situation que l'on connaissait déjà très bien. Je n'ai pas aimé non plus l'introduction de Robin des Bois et de Keith, le shérif de Nottingham. Ils n'ont été que des accessoires et, au fond, cela aurait pu être n'importe quel autre personnage. On dirait que les scénaristes ont pioché au hasard dans les nombreux qu'il restait. J'espère que les deux reviendront par la suite avec véritablement quelque chose à dire. Mais la production a pris un petit risque : Tom Ellis, qui incarne Robin des Bois, est l'un des héros du pilote Gothica (dans un autre rôle mythique d'ailleurs, celui de Frankenstein). Si la série est commandée, ça va être compliqué pour l'acteur de revenir.
J'aurais aimé que l'on creuse davantage le dilemme qui est en train de secouer la famille d'Emma : retourner dans le monde magique ou rester à Storybrooke ? Telle est la question. A n'en pas douter, elle sera au coeur du final, ce qui explique peut-être la timidité avec laquelle elle est traitée jusqu'ici. Le problème, c'est que c'est ça qui nous intéresse vraiment et ce n'est pas là-dessus que les auteurs misent. Il y a un vrai souci de timing. Plusieurs éléments sont mis en place bien trop mécaniquement par dessus le marché, comme le champ de haricots magiques, tenu par Anton, ou les manigances que l'on a du mal à prendre au sérieux de Tamara et Owen. Regina nage au milieu de tout ça avec sa classe habituelle et sa délicieuse perfidie. Mais on doit encore patienter avant qu'elle ne passe à l'action...
// Bilan // Où sont passés les surprises, les retournements de situation, les personnages que l'on a aimé ou aimé détester ? Once Upon A Time a-t-elle perdu à jamais ce qui faisait d'elle un divertissement hautement recommandable ? Il faut qu'elle retrouve sa voie coûte que coûte. Au boulot, m'sieurs-dames les scénaristes, au boulot ! Hé ho-Hé ho.
Once Upon A Time [2x 17]
Welcome To Storybrooke // 7 450 000 tlsp.
En règle général, les meilleurs moments passés devant Once Upon A Time sont ceux qui se déroulent à FairyTale Land. Il était donc logique de s'inquiéter quant à la qualité de cet épisode qui se passait intégralement à Storybrooke, dans le présent... et dans le passé ! Plus précisément en 1983, lorsque la malédiction a commencé et que le village est donc apparu "comme par enchantement" dans une forêt du Maine. A mon grand bonheur, Welcome To Storybrooke était très solide. Il a mis en lumière la personnalité toujours plus conflictuelle de Regina, sans cesse tirée vers le bas par ses démons intérieurs malgré son besoin premier, profondément basique : celui d'être heureuse. Ses pouvoirs compliquent évidemment toujours tout. La montrer d'abord joyeuse, puis en train de dépérir, jour après jour, au fur et à mesure que le poids de la routine et de la solitude l'écrasait, était une très belle manière de la faire appartenir, plus que jamais, aux vivants, aux êtres humains. Lana Parilla a délivré tout au long de l'épisode l'une de ses compositions les plus réussies, passant sans cesse de le la jovialité à la noirceur, de la légèreté à la douleur. La scène qui m'a le plus marqué est celle où le petit garçon, le pré-Henry dans son parcours psychologique, est séparé de son père parce qu'elle le veut pour elle, rien que pour elle. C'était déchirant du point de vue de l'enfant, comme celui du père et celui de Regina ! L'épisode aurait été parfait si le cliffhanger n'avait pas été aussi prévisible : on avait compris depuis un bon moment que le gamin n'était autre que Greg Mendell, l'étranger qui rôde depuis quelques épisodes sans que l'on s'en soucie outre mesure. Regina a donc un nouvel ennemi à combattre. Mais il n'a pas l'air de taille...
Parallèlement aux états d'âme de la Maire despotique de Storybrooke, Snow était en pleine déprime. On lui pardonne pour cette fois, mais quand on se souvient de la saison 1, dans les flashbacks, où elle était si brave, si bad-ass, et même encore en début de saison 2, ça fait franchement mal au coeur de la voir comme ça. Et c'est un peu trop moralisateur à mon goût. Certes, elle a participé à un meurtre. Certes elle est censée être la naïve et profondément bonne Blanche Neige, mais celle que l'on a appris à connaître avait plus de nuances... Henry nous a fait son caca nerveux habituel, pas plus passionnant que ça donc, mais la nouvelle dynamique familiale mise en place grâce à l'ajout de Baelfire et la place inédite de Gold, permet momentanément de faire diversion. Quant à la séquence finale entre Regina et Mary Margaret, outre l'émotion qui s'en dégageait, elle m'a paru agréablement rafraîchissante car ni l'une ni l'autre n'a agi comme on s'y attendait. Que la maîtresse d'école rende les armes et limite se suicide, c'était étonnant. Que Regina lui vole illico son coeur m'a surpris. Je ne pensais pas qu'elle irait jusque là. Mais une fois qu'elle l'avait entre les mains, je me suis imaginé qu'elle allait le garder et chercher à le contrôler. Au lieu de ça, nouvelle surprise : elle le lui a rendu. C'est peut-être bancal et facile au fond, pourtant ça m'a plu.
// Bilan // Un bel épisode, comme une ode à Regina/The Evil Queen, aussi passionnant que bouleversant.
Once Upon A Time [2x 16]
The Miller's Daughter // 7 740 000 tlsp.
Cet épisode de Once Upon A Time, c'est ce qu'on appelle dans le jargon sériephilique un "game-changer". Il avait pour mission d'emmener les personnages dans une autre direction, qui est plus ou moins un retour aux sources d'ailleurs, et il les force juste avant à se dévoiler encore plus, montrer d'autres visages, gagner en profondeur. The Miller's Daughter accomplit cela impeccablement, grâce à des acteurs talentueux qui habitent à tel point leurs personnages qu'il nous est impossible d'imaginer qui que ce soit d'autre à leur place. Peut-être à tort d'ailleurs : la preuve avec Rose McGowan, qui a endossé brillamment le rôle de Cora jeune. Physiquement, choisir une actrice qui devient un peu plus année après année la réincarnation de Michael Jackson -oui, elle a eu un accident de voiture... bla bla bla- n'est pas idiot compte tenu du fait que Barbara Hershey a elle-même un petit côté "King Of The Pop" dans le nez, les pommettes et l'expression globale. La bonne nouvelle, c'est que ça ne les a pas empêchées d'être aussi bonnes l'une que l'autre, que ce soit dans la sensualité -Cora et Rumple ont été amants bon sang !- dans la joie -lorsque le visage de Cora s'illumine au moment où elle retrouve son corps et qu'elle revoit sa fille avec les yeux d'une mère aimante- ou dans la colère -à peu près tout le reste du temps- et toute cette palette d'émotion en seulement 42 minutes, Once Upon A Time est l'une des rares séries à l'offrir. Découvrir que Cora mène sa vie sans son coeur depuis tant d'années, c'est comprendre bien des choses. C'est malin. C'est émouvant. C'est d'autant plus déchirant quand elle nous quitte définitivement. Le personne nous manquera assurément.
On a l'habitude maintenant deux saisons plus tard, mais c'est toujours un plaisir de constater qu'il y a beaucoup d'amour enfoui au fin fond du fond du corps et du coeur de Rumplestiltkin. Un instant, on a de la tristesse pour lui et on se surprend à avoir envie de verser une larme face à la déclaration qu'il délivre à sa chère et tendre Belle, sans pour autant le faire parce qu'on n'a pas le temps non plus de s'apitoyer dix minutes. La minute d'après, il nous rappelle à l'ordre en se comportant comme la dernière des ordures avec Mary Margaret, qu'il pousse à commettre l'irréparable. C'est fantastique tout ça, non ? Je ne suis pas déçu que les auteurs aient osé pousser Snow dans ses derniers retranchements, mais je regrette un peu que sa prise de conscience soit aussi rapide. J'aurais aimé qu'elle devienne vraiment mauvaise un peu plus longtemps. Mais je suppose que ça n'aurait pas été très crédible. Ou alors il aurait fallu faire monter la sauce plus longtemps et prendre le risque de nous ennuyer. Honnêtement, on a eu notre dose d'ennui au cours de quelques épisodes précédents. C'est mieux ainsi. Comment Regina peut-elle se remettre de ça ? Elle ne pourra jamais ! A moins qu'on ne lui efface la mémoire à un moment donné. Quand on y pense, ça fait peur. Au bout de 3, 4 saisons, que restera-t-il à dire et à faire sur ce personnage, et sur les autres aussi d'ailleurs ? Je suis un peu inquiet. Les héros de Once Upon A Time, de par leur statut féérique, semblent condamner à ne jamais véritablement évoluer. Et on ne peut décemment pas tout miser sur Emma ! D'ailleurs, dans cet épisode, elle m'a fait penser à Olivia Dunham de Fringe. Cette découverte progressive de ce dont elle est capable, cet émerveillement mêlé d'inquiétude... Pendant ce temps à Storybrooke, le temps s'est arrêté, rien d'autre n'existait.
// Bilan // Cet épisode de Once Upon A Time, en dehors d'une certaine prévisibilité, est une petite merveille qui relance admirablement la saison 2. Mais les nouveaux horizons ne ressembleraient-ils pas un peu trop à ceux de départ ? On verra. On est prêts à continuer le voyage.
Once Upon A Time [2x 15]
The Queen Is Dead // 7 390 000 tlsp.
Et si Snow devenait méchante ? C'est vers cette perspective réjouïssante que nous amène cet épisode solide -enfin- de la saison 2 de Once Upon A Time. Pile au moment où l'on pensait les Charming perdus à tout jamais dans leur monde de niaiserie, une lueur d'espoir vient raviver la flamme. Il y a encore du boulot pour rendre le Prince Charmant moins charmant, mais notre héroïne, elle, n'est plus blanche comme neige. De vilaines pensées l'ont envahie et, on l'espère, ne la lâcheront pas de sitôt. Encore une fois, l'excellente Bailee Madison a rayonné dans tous ses flashbacks, son jeu étant toujours plus proche de celui de Ginnifer Goodwin, comme si elle était sa fille ou sa soeur jumelle qui n'aurait pas vieilli. A chaque fois, je n'y peux rien, elle me fascine et me bouleverse. Pour jouer la mère de Blanche Neige, c'était une très bonne idée de faire appel à Rena Sofer. Physiquement, il y a là aussi un vrai lien de parenté. C'est bluffant. Je suis moins fan de son jeu à elle dans cet épisode. Elle n'a pas su trouver le ton juste, versant presque dans la caricature, mais en même temps elle a été payée pour pleurer, tousser et mourir. Alors... Tous ces passages dans le passé, en plus d'être émouvants, nous ont grandement éclairé sur Snow. J'étais ravi de constater qu'elle a eu sa période capricieuse, où elle ne traitait pas forcément les domestiques avec respect -pauvre Mrs Patmore !- mais sa chère maman a su la remettre dans le droit chemin et elle a gardé ses conseils au plus près de son coeur. C'est ce qui l'a amené jusqu'ici et elle constate avec effroi qu'être bonne et aimante ne réussit pas toujours. Les manigances de Cora et Regina sont assez classiques dans le fond, et on a tendance à s'en lasser, mais elles savent encore surpendre de temps à autres, comme lorsque Cora jette littéralement Johanna par la fenêtre ! Et tous les crimes que Cora a commis pour donner le pouvoir à sa fille... Cela explique bien des choses ! Les auteurs ont fait du très bon boulot pour lier intelligemment les destins de chaque personne les uns aux autres.
A New York, on prépare malicieusement la suite des événements en ajoutant l'arrivée de Hook aux ingrédients déjà mis en place, très familiaux et familiers. Cela devrait amener "naturellement" Baelfire à rejoindre Storybrooke, chose qui n'était pas gagnée au départ. Le Capitaine Crochet est un vrai bon personnage qui a une capacité rare chez les hommes de la série en dehors de Rumplestiltskin -qui n'est pas son rival par hasard- il ré-flé-chit ! Et il est très doué. Il aurait pu sauvagement assassiner son ennemi. Non ! Il l'empoisonne. C'est plus classe et l'agonie est assurément plus lente et douloureuse. Concernant le comportement de Henry dans cet épisode, j'émet quelques réserves. J'aime bien ce gosse et je me plais à le répéter mais son attitude envers sa mère est un peu too much. Une ligne de dialogue ridicule comme "New York pizza is cheesy, delicious, and doesn’t lie", on s'en passerait volontiers ! Et puis Emma subit encore et toujours tout ce qui se passe autour d'elle. Elle agit deux fois par saison à peu près. De préférence dans le Season Premiere et dans le Season Finale. C'est trop peu.
// Bilan // Parce qu'il est émouvant et vraiment bien écrit, ce 15ème épisode de la saison 2 de Once Upon A Time est l'un des meilleurs cette année, si ce n'est le meilleur, et l'un des plus réussis depuis que la série est née. On se dirige peut-être vers une suite et fin de saison à la hauteur de celles de la première...
Once Upon A Time [2x 14]
Manhattan // 7 610 000 tlsp.
Les scénaristes de Once Upon A Time ont-ils trop attendu pour réunir Rumplestiltskin et son fils ? Je le crains. On avait déjà compris, même si on ne pouvait en être certains, que Neal Cassidy était en réalité le fameux Baelfire. Ce qui veut donc dire que Rumple est aussi le grand-père de Henry. C'était donc relativement pénible par moment d'assister aux révélations progressives pour les personnages alors que nous, nous le savions déjà. En plus, le rapprochement tout à fait inédit entre Gold et Henry n'était pas des plus subtiles dans ce contexte. Mais je dois dire que la scène où le petit garçon est le seul personnage à agir en adulte dans la pièce était intéressante. Bon, comparer Emma à Regina était un peu exagéré de sa part, mais on le comprend. J'adore ce petit. Je ne l'ai jamais trouvé énervant, contrairement à d'autres. Il évite pour moi tous les écueils des personnages d'enfant dans les séries. Il est intelligent, mais ce n'est pas un génie non plus. Il ne se comporte pas comme un adulte, même s'il s'en donne parfois les airs. Il garde sa part de naïveté. J'aurais préféré que l'on passe plus de temps à explorer les réactions des uns et des autres plutôt qu'à les mettre en place. La réunion de Rumple et Baelfire ne m'a pas particulièrement touché, d'autant que je ne suis pas très fan de l'acteur, Michael-Raymond James. Sa vue m'est relativement désagréable. L'ex de la fille de Blanche Neige est un beauf. C'est triste quand même, non ? Mais le contraste avec Charming n'est pas idiot dans l'idée. Bon et puis Manhattan en fond vert, ça fait toujours de la peine...
Du côté de Storybrooke, c'était pas franchement l'éclat'. A part le plaisir de découvrir une Cora façon madame tout le monde, je ne sais pas très bien quoi en retirer. Je ne suis pas très content de l'évolution de Regina, qui se fait complètement avoir par sa mère, même si c'est typique. J'ose espérer que c'est un leurre et qu'elle mijote simplement un plan dans l'ombre. Le mystérieux monsieur qui la voit user de sa magie pour fouiller dans le sac de Belle, ce n'était pas du grand cliffhanger. Ni même de nous faire croire que Gold serait capable de tuer son petit fils ! Bon sang, soyez sérieux. Quant aux flashbacks à Fairytale Land, ils m'ont globalement semblé inutiles. Disons que c'était bien de nous montrer que Rumple n'est pas devenu méchant simplement parce qu'il a été poussé à bout par les autres, à force d'être traité de lâche; mais parce que sa naïveté lui a joué des tours -futur parallèle avec Henry ?- mais ce n'était pas non plus passionnant. Le Seer était une distraction un peu trop grandiloquente à mon goût. En tout cas, maintenant, on sait qui lui a dit qu'il fallait que la malédiction ait lieu et, surtout, pourquoi il ne fallait pas que ce soit lui qui la jette. Cette pièce du puzzle nous manquait.
// Bilan // La logique aurait voulu que cet épisode important par son contenu soit mémorable. Mais il ne l'est pas. Il se déroule tranquillement, sans surprise, et ne nous amène pas bien loin. Et ça commence à faire beaucoup de ratés en saison 2...
Once Upon A Time [2x 13]
Tiny // 7 080 000 tlsp.
La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *
Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...
Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.
// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo.
Once Upon A Time [2x 11]
The Outsider // 8 240 000 tlsp.
Il avait mal commencé cet épisode de Once Upon A Time. Je m'étais même préparé psychologiquement à m'ennuyer ferme pendant 42 minutes. La perspective de suivre Belle dans ses aventures ne m'excitait guère. Le personnage a peiné à convaincre depuis son arrivée, et on peut en dire autant d'Emilie de Ravin, qui n'est pas Ginnifer Goodwin ni Lana Parilla au niveau de la qualité du jeu. Pourtant, dans cet épisode, je l'ai trouvé plutôt bonne. Peut-être aussi parce qu'on lui a donné de quoi s'amuser un peu. J'aime assez le fait que Belle ne soit pas super bad ass. On en a bien assez de personnages féminins comme ça entre Emma, Snow et Mulan, auxquelles j'ajouterai également Red même si elle a encore beaucoup à prouver. Belle est douce et fragile, naïve, brave, mais pas complètement idiote non plus. Rumplestiltskin pourrait faire n'importe quoi, elle lui pardonnerait quand même. Elle seule a réussi à percer la carapace de l'homme et comprendre qui il était vraiment, alors rien ne semble pouvoir abîmer leur amour. Pas même Hook. C'est beau. Oh que c'est beau. Etonnamment, les scénaristes ont choisi de ne pas perdre de temps et de confronter directement Gold et Hook, après qu'il ait évidemment enquiquiné Belle, au cours de scènes relativement réussies. Et je dois dire que Crochet s'est enfin révélé comme une menace sérieuse. Il n'est pas que charmeur et beau parleur donc. La fin de l'épisode était choquante, car on ne s'attendait pas à ce que 1/ Il tire sur Belle 2/ Il efface sa mémoire 3/ Il se fasse renverser ! La douleur de Gold a été parfaitement retranscrite par Robert Carlyle pendant le court instant où on lui a demandé de pleurer bien fort. Tout ça m'a donné envie de voir la suite. Je suis particulièrement curieux de découvrir l'idendité du chauffard. Mais les possibilités ne sont pas énormes s'il s'agit d'un personnage que l'on connait déjà : ce sera soit August soit l'ex d'Emma. Obviously. Un truc m'a vraiment dérangé dans tout ça : l'absence totale de Cora !
Côté flashbacks, l'objectif était surtout de creuser un peu plus le personnage de Belle et de boucher quelques trous. On découvre ainsi comment Mulan s'est associée au Prince Phillip pour retrouver Aurora. C'était surprenant, donc toujours bon à prendre. En prime, l'experte en arts martiaux a enfin esquissé un sourire, ravissant d'ailleurs. Il en faudra plus pour que je l'apprécie, mais c'est un début. Et puis on sait maintenant à quel moment Belle s'est faite capturée par l'Evil Queen. Pas que cette information nous taraudait l'esprit non plus... Et puis il y a toute la partie à Storybrooke aux côtés d'Emma, Henry et les autres, qui était assez mal écrite, très plate et pas émouvante du tout. La mort d'Archie ne nous affecte pas, étant donné qu'on l'a très peu vu et qu'en plus, on sait qu'il n'est pas vraiment mort. Les personnages eux-mêmes ont l'air désespérés de l'avoir perdu, mais quand il était vivant, tout le monde s'en cognait de ses étâts d'âme ! Bref, c'est le genre de détail qui ne passe pas bien. A part ça, il est surtout question d'amorcer le prochain objectif de la fine équipe : regagner Fairytale Land, tout en faisant du monde extérieur à Storybrooke une menace, ce thème n'ayant jamais été vraiment abordé depuis le pilote. Une progression logique en somme.
// Bilan // Plus réussi que l'épisode précédent, ce The Outsider parvient à atteindre la plupart de ses objectifs : renforcer le personnage de Belle, enclencher la vengeance de Hook, amorcer la suite de la saison à Storybrooke et nous surprendre un maximum en cours de route. En revanche, la gestion des personnages qui ne sont pas dans le feu de l'action laisse toujours grandement à désirer...