Scruples [Pilot Script]
Ecrit par Bob Brush (Les années coup de coeur, Demain à la une) et Mel Harris. Adapté du roman de Judith Krantz. Produit par Tony Krantz et Natalie Portman. Pour Warner Bros. Television et ABC. 57 pages.
Au début des années 80, le parcours de trois jeunes ambitieux dans le milieu de la mode, qui allient leurs forces pour survivre dans un monde où le pouvoir, le sexe et la vengeance sont rois. Billy Ikehorn vient de perdre son mari, un riche millionnaire âgé, et utilise l'argent qu'il lui a légué pour lancer sa boutique de luxe à Beverly Hills. Valentine O'Neill, une styliste débutante française, la rejoint, accompagnée de Spider Elliott, un photographe qu'elle a rencontré à New York et pour qui elle a développé des sentiments...
Avec Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black, Camelot), Karine Vanasse (Pan Am), Chad Michael Murray (Les Frères Scott), Gary Cole (The Good Wife, Desperate Housewves), Boris Kodjoe (Undercovers), Jessica McNamee (Je te promets - The Vow), Gilles Marini (Brothers & Sisters), Aiden Turnen (All My Children), Mimi Rogers (X-Files, Austin Powers)... et la voix de Lindsay Wagner (Super Jaimie, Scruples).
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Selon moi
Je n'ai pas lu le roman de Judith Krantz, ni vu la mini-série qui l'a adapté dans les années 80 avec Lindsay Wagner, Barry Bostwick et notre nationale Marie-France Pisier, j'ai donc découvert l'univers de Scruples au fil des pages de ce script et j'ignore franchement s'il est respectueux de matériau de base. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'ABC n'a probablement rien raté en ne transformant pas l'essai en série. Le casting un peu bas de gamme n'a rien dû arranger. On notera toutefois que le rôle de la narratrice, car il y a une voix-off imposante dans la série, est justement tenu par Lindsay Wagner. Un clin d'oeil sympathique. Au-delà de ça... disons que je n'ai pas détesté ce que j'ai lu. Mais je n'ai pas adoré non plus !
La principale qualité de Scruples, justement, c'est de raconter une histoire. C'est bête à dire mais il y a plein de séries qui ne racontent rien. L'histoire d'une ascension, l'histoire d'une autre époque, d'un autre Hollywood, l'histoire d'une nostalgie, l'histoire de gens talentueux, promis à un bel avenir mais qui doivent suer sang et eau pour y arriver. La voix-off se charge de donner un souffle épique à un récit qui manque un peu de rythme et de surprise. Elle commente l'action et la met surtout en perspective en donnant quelques indices sur ce qui arrivera plus tard, au-delà du pilote. Elle fait des promesses, en quelque sorte. Du coup, on a vraiment le sentiment que l'essentiel n'est pas là. Que ce qui compte vraiment arrivera plus tard. Evidemment, quand on lit le script et que l'on sait déjà qu'il n'y aura pas de "plus tard", l'effort parait particulièrement vain. Ca partait d'un bon sentiment en tout cas... Le pilote nous introduit efficacement aux différents protagonistes et parvient assez rapidement à nous faire adhérer au duo Valentine/Spider. J'imaginais très bien Karine Vanasse et Chad Michael Murray se donner la réplique avec panache. D'ailleurs, je ne porte pas particulièrement le monsieur dans mon coeur mais il aurait sans doute été plus efficace que Mike Vogel dans Pan Am. Ca n'aurait sans doute rien chang2 au destin de la série. Quoique plus de jeunes filles s'y seraient peut-être intérEssées. D'ailleurs, dans Scruples comme auparavant dans Dawson et Les Frères Scott, il se retrouve à poil au bout de 10 minutes.
Je suis plus suspicieux sur le choix de Claire Forlani dans le rôle principal. Je ne doute pas de son charisme mais le rôle méritait certainement d'être attribué à un visage plus connu des téléspectateurs. En tout cas, Billy est un personnage intéressant, dont on ne sait jamais vraiment si elle a un bon ou un mauvais fond. Les sous-entendus sur l'homosexualité de son mari sont d'ailleurs savoureux. Ce n'est jamais dit clairement, sans doute parce que l'époque ne le permet pas, et c'est intéressant. Malheureusement, au-delà de ça, les conflits entre Billy et les avocats de son mari sont assez ennuyeux à suivre. Sur le long terme, je ne vois pas ce qui aurait pu en ressortir de bien. Sans doute du soap pas très inspiré. La mode sert finalement plus de décor qu'autre chose, mais c'est bizarrement que le sujet est abordé de manière plus frontale que Scruples est plus prometteuse. Le personnage d'Harriet Toppington, une Anna Wintour avant l'heure, tenu par Mimi Rogers -que je suppose parfaite pour ce rôle-, annonçait de bons moments de bitchiness. L'apparition de Gilles Marini dans les dernières secondes, dans un rôle très mystérieux, offrait un cliffhanger intriguant...
Si je devais comparer Scruples à Americana (lire la critique du script), qui était sa concurrente principale lors de la saison des pilotes, je dirais qu'il se dégage de la première une atmosphère beaucoup plus travaillée, plus classe et plus sexy, quelque chose d'un peu moins facile et d'un peu moins classique aussi mais, en terme d'efficacité instantanée, c'est la deuxième qui s'en sort le mieux. Dans les deux cas, on ne peut pas dire que l'on perde grand chose, si ce n'est un retour de Karine Vanasse à la télévision et ça, c'est triste.
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Selon UglyFrenchBoy
Juger Scruples sur le seul script, sans prendre en compte le casting, les producteurs engagés et le livre (ne parlons pas de la mini série) dont ce projet est issu est un exercice difficile. On ignore si le travail d'adaptation de l'ouvrage est fidèle ou, à l'inverse, si des pans entiers du roman ont été recopiés. Par exemple, « In L.A., a wound to the ego never heals. The only cure is revenge » vient-il de la plume de Judith Krantz ou des scénaristes Bob Brush & Mel Harris ? Quel que soit le mérite de ces derniers, ce pilote est plutôt réussi.
Le schéma narratif est faussement complexe : le récit se situe à la fin des années 70 et s'autorise quelques flashbacks, mais les scènes sont introduites, commentées et parfois conclues par une narratrice dans le présent, autrement dit à notre époque. Avec son recul, celle-ci, ou plutôt Maggie, puisqu'il s'agit d'un personnage secondaire, accompagne le lecteur/téléspectateur. Un procédé peu révolutionnaire mais efficace. Il permet, notamment, d'aborder l'évolution du rapport à la célébrité et, dans une moindre mesure, celui à l'argent. En d'autres termes, à thématique égale, Scruples est un peu la version intelligente d'Americana. Ce dernier est, disons, plus académique et va droit au but en reprenant à la lettre tous les codes du genre.
À la différence de sa concurrente lors de la saison des pilotes, Scruples peut compter sur un scénario qui soigne le portrait de son héroïne. La présentation de Billy Winthrop Ikehorn est dense et complexe. On ne sait pas vraiment si on peut s'autoriser à ressentir de l'empathie pour elle. Son rapport au deuil est intéressant. Elle n'est pas du genre à être une veuve éplorée, au risque de paraître insensible et arriviste, mais a été une femme aimante et fidèle. Cette ambivalence est particulièrement bien explorée à travers le regard de ses interlocuteurs : croqueuse de diamants pour certains, femme d'affaires émérite et dévouée pour d'autres. Bien sûr, Billy a ses failles, mais elles ne sont pas explorées et devaient faire l'objet des prochains épisodes au vu des événements du dernier acte. Une chose est certaine : incarner Billy nécessite beaucoup de charisme. L'actrice choisie doit littéralement crever l'écran. Je ne suis pas spécialement convaincu du choix de Claire Forlani. J'espère qu'un jour des extraits paraitront sur la toile pour se faire une idée plus précise.
Ce pilote ne se résume pas qu'à Billy Winthrop Ikehorn, même si elle occupe la majorité des scènes. Les autres protagonistes ne méritent pas spécialement d'être cités, à l'exception du duo Spider et Valentine, respectivement interprétés par Chad Michael Murray et Karine Vanasse. Isolés, les deux personnages sont, sur le papier, joués par les bonnes personnes. Le problème étant que pour leurs scènes communes, une véritable alchimie est nécessaire. La dynamique de leur relation est un des points forts de ce pilote (« Look at us. One unemployed, one unemployable. We're... » « ... hopeless » « deplorable » « ridiculous » « Did we mention drunk ? »). Peut-être même pour cette seule raison, le pilote aurait eu le mérite d'être vu. Est-ce un argument suffisant pour avoir la légitimité d'occuper l'antenne d'ABC ? Peut-être pas...
Tueurs Hors-Série [Spécial Festival de Monte-Carlo]
Au sommaire de ce numéro spécial sur le Festival de Monte-Carlo :
- Zoom sur les cop shows avec Ted Danson, Danny Pino, Ben McKenzie, Kirsten Vangsness...
- Les nouveautés vues par Emily VanCamp, Joshua Bowman, Lana Parrilla, Colin Egglesfied...
- Les coulisses du Festival avec Gilles Marini, Chad Michael Murray...
- Hommage aux "Desperate" avec Eva Longoria...
- Les héros de notre jeunesse : Nathan Fillion, Mayim Bialik...
- Le zapping du festival
Brothers & Sisters [5x 21]
For Better Or Worse // 5 7oo ooo tlsp.
Ca y est, je commence à réaliser que l'on va peut-être perdre nos Walker à tout jamais. Même s'ils ont perdu leur mordant, je les aime toujours autant et ils vont me manquer... Se dirige-t-on vers un happy-end collectif ? Les scénaristes semblent effectivement presser de rendre chacun de nos personnages heureux. Je ne vais pas les blâmer, c'est une des rares séries que je ne veux pas voir finir dans les larmes (de tristesse) et les drames. Mais ça va sans doute un peu trop vite alors que les choses ont tant traîné ou stagné en milieu de saison. Kevin et Scotty voulaient un enfant : ils en ont deux ! Michelle a disparu de la circulation et personne ne s'en inquiète vraiment. Le but du jeu est simplement de faire accepter à Olivia cette arrivée dans la famille. Et c'est bien ce qui finit par arriver, sans trop de difficultés. Ce n'est jamais aussi simple dans la vie malheureusement. Je suis néanmoins content de les voir heureux. C'est une belle image de la famille et de l'évolution des mentalités qui est là véhiculée. A défaut de retrouver sa Rebecca, Justin va peut-être quand même re-goûter au bonheur. Et là, les scénaristes ont fait du très bon boulot en ressortant un personnage de la saison 1 que l'on avait un peu tous oublié : Tyler ! Tiens, même son prénom m'était sorti de l'esprit. Je me souviens que je l'aimais bien et qu'il y avait une bonne alchimie entre l'actrice et Dave Annable. 5 ans plus tard, c'est toujours vrai. J'ai bien aimé leurs scènes et ma foi, s'il faut s'en contenter, je m'en contenterais.
Les clichés ont la vie dure et nous, pauvres français, sommes considérés outre-Atlantique comme des dragueurs invétérés... efféminés. Je ne sais pas où l'équipe chargée du casting est allée trouver les acteurs qui jouaient les cousins de Luc mais ils étaient homos, ça c'est certain. Alors forcément, les voir draguer des femmes comme des animaux en rut, ce n'était pas très crédible. Cela dit, c'était des vrais français. Pas des canadiens québecois. On peut s'estimer heureux ! J'aurais adoré voir Sarah et Kitty mettre le bordel à l'enterrement de vie de garçon de Luc, mais ça s'est passé autrement. On a moins ri que prévu, mais j'ai bien failli pleurer. Le petit discours de Kitty à sa soeur était magnifique. Il n'a pas porté ses fruits mais c'était bien tenté. Tous les Walker sont têtus de nature, mais Sarah est certainement la pire ! Finira-t-elle par accepter Brody ? J'aurai tendance à dire que oui. L'image de Brody qui l'accompagne jusqu'à l'autel m'a hanté tout l'épisode. Au pire, ce sera Saul de toute façon. Ce serait une belle image aussi. Les flashbacks sur la jeunesse de Nora, William et Brody étaient nécessaires pour clarifier une bonne fois pour toutes ce qui s'était vraiment passé il y a une quarantaine d'années avec le trio infernal. Le constat est sans appel : William Walker est une ordure de la pire espèce et Nora Walker n'aurait jamais dû se marier avec lui, jamais. Ca ne l'aurait pas empêché d'avoir de beaux enfants. Sarah en est la preuve vivante aujourd'hui. Même si toute cette histoire est trop compliquée pour être réaliste, elle aboutit à une belle conclusion pour Nora et Brody. J'aime cette idée de destin inéluctable qui nous rattrappe. Des mauvais choix que l'on regrette et que l'on peut encore réparer bien des années après... Bon et puis Kitty est là et c'est une bonne raison d'apprécier cet épisode. Elle sert de soutien à sa soeur mais elle n'a pas d'intrigue à elle. Cela laisse supposer qu'elle aura un grand rôle à jouer dans le final, et peut-être une nouvelle à annoncer...
// Bilan // Malgré ce que j'ai pu dire dans mes précédentes reviews, je ne suis pas prêt à laisser partir les Walker. C'est ce que je retiens de cet épisode et c'est ce qui va rendre le visionnage du prochain, peut-être le tout dernier, pénible et douloureux.
Brothers & Sisters [5x 20]
Father Unknown // 6 55o ooo tlsp.
Pour analyser cet épisode qui est la suite logique du précédent, je vais faire quelque chose que je n’ai jamais fait encore je crois : citer quelques phrases de ma précédente critique et les remettre en perspective face aux nouveaux rebondissements. « Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout (…) » Ouf ! Il est bien son père. La série n’est pas totalement détruite. Les scénaristes savent encore à peu près ce qu’ils font, même s’ils ne le font plus aussi efficacement. Je n’ai pas été séduit par la totalité du cheminement, censé être drôle mais un peu trop poussif par moment (Justin et Nora agissaient comme des déficients mentaux), et je reste moyennement convaincu par ce choix de ne pas nous montrer LE moment de l’annonce à Sarah, qui se fait derrière une fenêtre, couvert par une jolie chanson. En revanche, le fait que Sarah le prenne bien, pour le moment du moins, c’est surprenant donc plutôt intéressant. Sally Field était encore géniale. Il faut que Brody revienne maintenant et Kitty aussi. She misses all the fun !
« Après avoir failli perdre Olivia, Kevin et Scotty découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. » Michelle a donc bel et bien menti : elle a eu un petit garçon, qu’elle a prénommé Daniel, et Kevin et Scotty en sont les pères (enfin un seul biologiquement). Je n’aime pas cette idée, ni ce qu’elle risque d’engendrer mais au cours de cet épisode, ça a été plutôt bien géré. Ca m’a ému, et j’ai été ravi de constater que Luke MacFarlane pouvait geuler encore plus fort que Matthew Rhys (qui a d’ailleurs réalisé cet épisode) ! Tout cela serait arrivé si Olivia n’avait pas existé, ça serait mieux passé. Mais là, c’est trop, vraiment trop. La bonne surprise de cet épisode, c’est le duo Saul/Luc, même si l’intrigue du contrat prénuptial est vue et revue, et la présence bienveillante de Justin, devenu, presque contre son gré, le confident de tout le monde.
// Bilan // « Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci. » C’est toujours vrai, à ceci près que j’ai davantage eu l’impression d’être devant la série et les personnages que j’ai aimé au cours de cet épisode. Il n’était pas parfait, mais il avait ce je-ne-sais-quoi si Walkerien.
Brothers & Sisters [5x 19]
Wouldn't It Be Nice // 6 32o ooo tlsp.
Mince alors. Je suis très partagé quant à cet épisode. Il lance enfin des intrigues qui devraient durer plus d'un épisode, ce qui n'est pas du luxe, mais elles ne semblent pas très solides et même un peu ridicules. Et puis Kitty n'est encore pas là... L'affaire Brody semblait bouclée. Je les voyais déjà se marier avec Nora et sillonner la route 66 en camping-car. Au lieu de ça, monsieur a encore pris la fuite après lui avoir quand même demandé de vivre avec lui et l'avoir honoré. Je savais que ce personnage n'était pas du genre à faire dans la dentelle, ça faisait même partie de son charme, mais là, c'est juste pas classe du tout. Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout, et parce que ça rééquilibre un peu les choses entre les méfaits de William dont on nous rabache les oreilles depuis le début de la série, et ceux de Nora, moins graves, certes. Elle a fait une bêtise un fois et elle risque de le payer au prix fort ! Inutile de dire que Sally Field et Beau Bridges étaient géniaux et qu'ils ont permis à cette intrigue moyenne de passer beaucoup mieux. Justin s'est trouvé une utilité à cette occasion.
L'autre grande storyline de l'épisode implique Kevin et Scotty que les scénaristes n'ont décidément pas envie de laisser tranquilles deux minutes. Après avoir failli perdre Olivia, ils découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. Si la fin de la saison pour les trois personnages consiste en une bataille juridique pour récupérer le bébé, je crains le pire. La troisième et dernière intrigue de l'épisode est consacrée à Sarah et Luc qui se disputent encore pour des broutilles. C'est évidemment plus terre-à-terre que les paternités dissimulées et les bébés cachés, c'est donc automatiquement plus ennuyeux. Deux moments agréables cependant : Luc qui balance des insultes en français -je cite : "Elle peut pas toucher à son cul, bordel"- et le mignonnet ami ricoré du petit-déjeuner qui sentait bon la simplicité retrouvée.
// Bilan // Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci.
Brothers & Sisters [5x 17 & 5x 18]
Olivia's Choice // Never Say Never
6 48o ooo tlsp.
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Olivia's Choice. Ah oui, cet épisode, en fait, c'était du bon 7 à la maison. Ou du très moyen Brothers & Sisters. L'intrigue de Kevin, Scotty et Olivia était dégoulinante de bons sentiments et prévisible au possible. Je me suis laissé porté et la fin m'a ému, mais c'est bien parce que je suis attaché aux personnages. Cette menace sur l'adoption d'Olivia qui tombe du ciel m'a quelque peu... agacé. Ce frère, perdu mais de retour pile au mauvais moment, était bien trop caricatural et mal joué pour que l'on puisse ne serait-ce qu'essayer d'écouter ses arguments. Qui a sincèrement cru qu'il pourrait "récupérer" sa soeur ? A moins de tomber sur un juge homophobe, je ne vois pas. Les scénaristes nous ont heureusement évité ce drame, qui aurait été ridicule. Le parallèle entre Olivia et le chien perdu puis retrouvé était simplement ignoble et vraiment digne des Camden. Nora, par ses quelques interventions, a tant bien que mal tenté de relever le niveau mais c'était déjà trop tard. Du coté de Kitty, on n'a pas été particulièrement plus gâté, mais comme j'aime beaucoup Seth et que je regrettais déjà le couple qu'il formait avec notre star, je suis heureux de les retrouver. Mais pourquoi a-t-il fallu couvrir de ridicule Calista Flockhart ? En fait, je suis partagé. J'ai aimé le complot inventé par Kitty et Sarah, rien que pour le plaisir de les retrouver complices, j'ai apprécié de voir Calista sous son meilleur jour physiquement mais je suis déçu par ce que les scénaristes nous ont pondu. C'était à peine drôle et ça ne ressemblait tout simplement au personnage que l'on connaît. Il suffit de repenser à son histoire avec Robert... On en est très loin et ça me perturbe beaucoup. Les petites contrariétés dans le couple Sarah/Luc ne sont pas développées et c'est mieux comme ça: ils m'ennuient toujours autant.
Never Say Never. Oh mon Dieu : Scotty a eu une demi-intrigue rien qu'à lui ! Brothers & Sisters a définitivement changé. J'attendais depuis longtemps que l'on revisite l'histoire du jeune homme et de ses parents. Je suis un peu déçu du résultat. Son père était absent et sa mère était... sa mère. On a vu tellement de personnages comme elle, hyper judgmental, que ça devient lassant. Elle n'a rien apporté de plus que la dernière fois mais sa présence s'inscrivait parfaitement dans la thématique du jour. La mort d'Ida, grand-mère de nos héros, mère de Nora et Saul, rencontrée à quelques reprises, a permis de me réconcilier, au moins pour cette fois, avec la série. Elle était une conne finie que j'aimais bien. Elle amenait toujours des scènes très drôles et je me souviens aussi que sa relation avec Nora m'avait fait couler quelques larmes. Ca n'a pas manqué cette fois encore, mais, hormis le discours difficile de Nora lors de l'enterrement, c'est surtout du coté de Saul qu'il fallait se tourner. Ron Rifkin a été absolument formidable. J'ai moins aimé le fait que l'on introduise avec si peu de subtilité cette intrigue, en début d'épisode, juste avant que l'on apprenne la mort d'Ida. C'est là qu'on sent que la série n'est plus écrite aussi soigneusement qu'avant. En temps normal, l'introduction de cette histoire aurait eu lieue au moins à l'épisode précédents, si ce n'est encore plus tôt. Tout cela manque de continuité. La seule intrigue au long cours du moment, c'est les préparatifs de mariage de Sarah et Luc, et c'est certainement la plus mauvaise de toutes. De son coté, Brody s'en va, puis Brody revient. Et maintenant, Brody va-t-il rester ? C'est bien parti pour et c'est un soulagement. Les scénaristes ont certainement convenu qu'à l'approche de la fin de la série, le moment était venu de trouver à Nora un compagnon stable. Et c'est vrai que Brody est devenu attachant en très peu de temps. Il faut que ce soit lui ! Le 30ème anniversaire de Justin passe un peu à la poubelle mais c'était voulu et c'était bien vu. On n'avait plus eu aussi consistant pour ce personnage depuis le départ de Rebecca : c'est dire dans quel état il se trouve... Et puis pas de Kitty encore une fois. Je commence à sérieusement en vouloir à Calista. C'est un peu de sa faute tout ça, je crois.
// Bilan // Les Brothers & Sisters reprennent quelques couleurs. Suffisamment en tous cas pour me réchauffer le coeur. Quoiqu'il arrive, ils vont drôlement me manquer quand ils partiront. Nora et Kitty surtout. Sally Field et Calista Flockhart...
Brothers & Sisters [5x 16]
Home Is Where The Fort Is // 7 5oo ooo tlsp.
Au menu de Brothers & Sisters cette semaine : le retour de Kitty en entré des petites intrigues mignonnes en plat de résistance, et des « croque-monsieur » et des « croque-madame »… en dessert (oui, les images de Top Chef devant moi m’inspirent). Il ne s’agissait pas d’un vrai grand épisode de la série, ça manquait de piments et d’oignons (pour pleurer), mais en comparaison de ce qu’on nous a servi ces derniers temps, y’a pas photo : on en reprendrait bien une petite part ! Il y a quand même eu un ingrédient plombant et il porte un nom : Justin. Mais pourquoi les scénaristes lui collent des histoires aussi peu intéressantes et redondantes ? Heureusement, ils ont eu la bonne idée de se concentrer sur lui et non sur son ami SDF dont on se fout royalement. Je me suis quand même ennuyé comme pas permis à ses cotés et c’est franchement triste. A la limite, je préfèrerais qu’il ne soit là que pour faire de la quasi-figuration à ce stade… en attendant l’hypothétique retour de Rebecca. On ne peut pas dire que Luc ait été particulièrement gâté non plus mais c’était chou de lui faire partager une storyline avec Paige en l’absence (physique) de Sarah. C’était un peu niais sur les bords, il faut bien le reconnaître, mais j’ai passé un agréable moment en leur compagnie. Puis je suis toujours fasciné par le jeu de cette jeune actrice (bien meilleure au passage que Gilles Marini, mais est-ce bien difficile ?).
Mignonne était aussi l’intrigue de Kevin et Scotty, désormais officiellement parents. Le truc qui m’a vachement plu, c’est ce refuge que s’est créée Olivia au milieu du salon. J’ai trouvé le symbole intéressant, et puis j’adore ce genre de cabanes qu’on construit quand on est enfant. Je me souviens avoir passé des heures avec mes ami(e)s d’enfance à fantasmer celle de nos rêves, de préférence perchée dans un arbre. Là, c’était plus urbain mais vraiment charmant. Trop beau pour être vrai, OK. Mais conquis je suis. Le gros morceau de l’épisode était consacré à notre Kitty, que Sarah et Nora ont eu la bonne idée de visiter à Washington. Le voile a enfin été levé sur le mystère de son départ. Pas d’ambitions politiques malheureusement, les scénaristes ont visiblement décidé d’abandonner cette force de la série en perdant Robert, mais des complications liées à sa transplantation suite à son cancer. C’est un peu attendu, mais l’émotion était là, comme toujours. Merci Calista. Quand les femmes Walker sont réunies, ce sont toujours de grands moments de drôlerie aussi. Les délires autour de la CIA ou de l’amant marié m’ont bien fait marrer.
// Bilan // Mignonnet jusqu’au bout, cet épisode est une jolie parenthèse au milieu d’une saison décevante. A moins que ce ne soit le début d’un nouveau cycle plus réussi que le précédent ? Les Walker ne peuvent pas nous quitter, temporairement ou pour toujours, sur une déception…
Brothers & Sisters [5x 13]
Safe At Home // 7 2oo ooo tlsp.
Cet épisode que vous venez de voir, c'était le 100ème de Brothers & Sisters ! Oui oui. La précision est importante car rien dans son déroulement ou dans ses événements ne laisse penser que c'est le cas. Je ne sais pas si les satanées coupes budgétaires, déjà responsables de la fuite de la moitié du casting, sont une excuse valable une fois encore. Toujours est-il que Safe At Home faisait figure de non-événement, au même titre que les précédents épisodes. J'ai ressenti comme un léger mieux cela dit. Serait-ce le retour de Tommy le grand événement ? Si tel était le cas dans l'esprit des scénaristes, ils se sont bien trompés sur nos attentes. On est désormais habitué à le voir revenir de temps en temps. Jusqu'ici, c'était même assez réussi, comme s'il avait fallu que le personnage s'éloigne pour que l'on se rende compte de sa valeur. Ce n'est pas le cas cette fois-ci. Tommy revient très amaigri, comme si Balthazar Getty était tombé malade, et on ne le reconnait pas tellement non plus dans son comportement, dans ses mimiques. Ce n'était pas lui. J'avais l'impression d'avoir affaire à un petit nouveau. Ca vient peut-être de la dynamique avec sa nouvelle petite-amie, Rose, incarnée par Cara Buono de Mad Men. On est loin du couple qu'il formait avec la (trop) discrète Julia. Rose, c'est autre chose. Elle sent la fouteuse de merde en puissance même si elle n'a pas encore dévoilé son vrai visage aux Walker. Le déménagement à Pasadena ne l'enchante guère, mais l'argent semble la guider. Je le sens mal pour Tommy (et possiblement Sarah) qui va se faire avoir à tous les coups. Les premières intuitions sont toujours les bonnes, et celles de Nora n'étaient justement pas bonnes... donc bonnes. Vous me suivez ? Son intérêt plus que douteux pour les arbres généalogiques ne fait que corroborer ces suspisions...
Pendant que Kitty traficote on ne sait quoi (et que Calista Flockhart se repose), Nora replonge dans son passé troublant et se souvient de l'homme qu'elle a aimé avant William, car oui il y en a eu un. Le sujet est visiblement très sensible et pour cause: on soupçonne Nora d'avoir été enceinte avant son mariage, possiblement d'un autre homme que William. Sarah serait-elle la fille illégitime Walker (ce qui serait nul mais marrant quand on pense au traitement qu'elle a reservé à Rebecca les premiers temps) ? Ou y'aurait-il encore un nouveau/une nouvelle brother or sister qui court dans la nature ? Ce serait foireux en tous les cas. Point trop n'en faut ! Mon excitation quand au nouveau secret des Walker est retombée bien vite. Il ne fallait pas compter sur Gilles Marini pour relever le niveau mais je ne vous apprends rien. Sa présence est de plus en plus transparente, un comble quand on passe autant de temps à faire des U.V. Ce n'est pas tellement mieux du coté de Justin's Anatomy qui se mélange enfin à Brothers & Sisters grâce à un repas où les Walker se révélent en petite forme. Toujours pas d'alchimie entre Dave Annable et Odette Yustman, et une intrigue qui se complait dans l'ennui. Cela nous mène à une rupture presque émouvante malgré des circonstances bien mal gérées. L'esprit compétitif de Justin mélangé à sa jalousie maladive, ça ne donne rien de bon. Tout le mérite revient finalement à Kevin et Scotty, et leur Juanita à eux. C'était très touchant de les voir vraiment devenir papas et se comporter comme tels. La scène où Olivia fait la rencontre de Saul et Nora sous les yeux écarquillés des deux hommes était d'une tendresse infinie. Je n'ai pas pu m'empêcher d'écraser une larmichette. Tiens, ça faisait longtemps mine de rien !
// Bilan // Brothers & Sisters a dû mal à se détacher des mauvaises habitudes prises depuis quelques épisodes. Le résultat est convenable mais pour un 100ème épisode, on est en droit d'être déçu. Et c'est rien de le dire ! Allez, ce n'est qu'un chiffre après tout...
Brothers & Sisters [5x 09]
Get A Room // 7 54o ooo tlsp.
Comme lors de l'épisode précédent, je suis très embêté quant au nombre d'étoiles véritable que mérite cet épisode de Brothers & Sisters, qui, il faut bien le dire, avait des faux airs de Desperate Housewives parfois qui ne m'ont pas beaucoup plu. On était encore dans une forme de burlesque un peu lourd qui est sauvé par les acteurs, toujours en forme, et par les personnages, qu'on ne peut décemment pas détesté même quand ils se lancent sur des sentiers qu'ils n'ont pas l'habitude de prendre. Prenez Sarah : depuis quand est-elle une Susan Mayer bis ? On ne l'a jamais connue particulièrement maladroite et la voilà qui enchaîne les mini-catastrophes pendant 42 minutes. Ca ne fait pas honneur au talent de Rachel Griffiths qui mérite mieux mais d'un autre coté, elle maîtrise très bien la comédie aussi et c'est agréable de la retrouver dans ce registre de temps en temps. Le véritable problème vient finalement de Luc, toujours extrêmement passif. Heureusement, il devrait disparaître le temps de quelques épisodes pour un voyage en Chine. Est-ce que les scénaristes trouveront une bonne intrigue pour combler Sarah entre temps ? C'est à souhaiter, tant elle n'est pas gâtée depuis le début de la saison 5 (oserais-je dire depuis le milieu de la saison 4 ?). A noter qu'il faudrait aussi en trouver pour Justin, Saul, Holly et David, absents de cet épisode. Je ne sais pas si c'est une histoire de coupe budgétaire qui est à l'origine de ces disparitions/réapparitions mais ça n'est pas dans les habitudes de la série non plus.
Je me souviens d'un épisode de la saison 3 ("It's Not Easy Being Green") qui suivait déjà une trame semblable, à savoir les Walker tous réunis dans un même hôtel -sauf que c'était après une soirée bien arrosée- sans le savoir. On nous refait le coup mais de manière moins subtile. Evidemment, toutes les scènes de quiproquo sont très réussies, tout comme les passages coups de fil et les réunions "cellule de crise", notamment l'intervention de Sarah pour calmer Kevin, mais ce n'est pas vraiment Brothers & Sisters. C'est juste un divertissement sympathique. Depuis le début de la saison, j'aime assez ce qu'est devenue Kitty et je trouve que les scénaristes ont bien fait d'aller dans cette direction. Il était impossible de la lancer dans une nouvelle grande histoire d'amour aussi vite après Robert. L'idéal aurait été de traiter d'autre chose que de sa vie amoureuse pour changer, genre un retour à la politique ou quelque chose dans cet esprit. Non, à la place, elle enchaîne les aventures. C'est léger, c'est fun, un peu AllyMcBealien, je suis plutôt pour. Mais pourquoi tomber dans cette facilité du professeur qui couche avec un étudiant ? Et pourquoi toutes les femmes Walker deviennent à un moment donné de leur vie des cougars ? Sinon, je suis très déçu par Carl. Je misais beaucoup sur ce personnage, comme souvent quand on colle un nouvel intérêt amoureux à Nora. Mais ce n'est visiblement pas le bon. Il est passé d'homme presque parfait à névrosé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'était pénible de le voir se battre contre une Nora déchaînée sur la fin. Beaucoup de potentiel réduit à néant. Nora n'aura donc jamais le droit de retrouver le bonheur (et de dépoussièrer son vajayjay aussi).
// Bilan // Si l'épisode précédent pouvait passer pour une parenthèse fun, celui-ci, dans le même esprit, laisse préjuger que la série est en train d'évoluer vers une direction qui ne lui ressemble pas et qui, surtout, ne correspond pas à nos attentes. Notre attachement aux personnages et aux acteurs est suffisamment fort pour passer outre pour l'instant, mais jusqu'à quand ?
Brothers & Sisters [5x 08]
The Rhapsody Of The Flesh // 8 6oo ooo tlsp.
Une cougar chez les Walker ! Si Brothers & Sisters se met aussi à céder aux effets de mode, que va-t-elle devenir ? C'est sans doute pour pallier à l'absence bien regrettable de Calista Flockhart que les scénaristes se sont mis en tête d'en faire des tonnes dans la comédie, quitte à verser dans le vaudeville digne d'une pièce de boulevard avec Jean Lefebvre (paix à son âme), Bernard Menez (paix à son... ah euh non) et Maria Pacôme (oui, pourquoi pas ?). L'arrivée de la mère de Luc, Gabriela Laurent, chamboule tout le monde et c'est essentiellement autour d'elle que l'épisode va s'articulier. Je n'ai rien contre Sonia Braga qui incarne ce personnage haut-en-couleur, quasi-nymphomane, mais elle en faisait vraiment des tonnes. Il me semble que les situations étaient suffisamment lourdes pour ne pas en rajouter ! Cela dit, par moment, c'était vraiment drôle. Et puis elle a l'avantage de ne pas tomber dans le cliché français puisque, comme Luc, elle ressemble plus à une mama italienne (je ne dis pas que Luc ressemble à une mama italienne hein, à un étalon italien surtout) qu'à ma mère quoi. Telle mère, tel fils : Gilles Marini n'a jamais été aussi mauvais. Et comble du ridicule: il joue encore plus mal en français, sa langue natale, qu'en anglais ! Ce n'est pas très étonnant en même temps. S'il avait fait carrière en France, à part dans Sous le soleil, je ne vois pas bien où il aurait pu atterrir. Les engueulades avec sa mère, en français non sous-titré s'il vous plait, en devenaient presque hilarantes tant c'était ridicule.
La rivalité entre Nora et Gabriela a eu ses moments de bon et de moins mais c'était agréable à suivre dans l'ensemble. Mais ce que je retiens surtout, c'est que le Dr. Karl a beaucoup plus de potentiel que prévu et je l'imagine vraiment bien rester avec Nora longtemps. On sent que les scénaristes cherchent à remplacer Ojaï par autre chose, qui soit équivalent tout en étant différent, et cette station de radio pourrait bien faire l'affaire contre toutes attentes, bien que l'aspect familial soit beaucoup moins évident. Entre Nora et son futur amant, tous deux à la tête d'une émission, et Sarah qui risque de devenir leur nouvelle patronne, j'ai bien l'impression que l'on se dirige vers ça. Kitty pourrait même reprendre ses activités d'animatrice comme au bon vieux temps de la saison 1 quand on a fait sa connaissance. Je reconnais que je suis en train d'essayer de me convaincre. Je n'y crois qu'à moitié...
Vous avez remarqué que Scotty était devenu le confident de tous les Walker ? Je trouve ça bien en tous cas. J'adore ce personnage, qui réussit je ne sais comment à ne pas être lisse. Cette fois, c'est Justin qu'il épaule dans sa lutte contre l'addiction... sexuelle ! Eh oui. Le petit dernier de la famille ne se droguant et ne buvant plus, il fallait lui trouver un autre problème. Heureusement, c'est plus léger pour le coup et ça fait du bien de le voir souriant. Après son histoire intense avec Rebecca, je ne le voyais pas repartir directement dans une nouvelle grande passion. En même temps, on ne devrait pas tarder à y avoir droit si les scénaristes sont fidèles à leur réputation ! Au passage, big up à "Captain Happy", "Little Big Man" et "The Magnificent Seven (Inches)" !
// Bilan // Brothers & Sisters a inventé à travers cet épisode le concept de "la légéreté lourde". En gros, on en fait des tonnes pour détendre l'atmosphère et ça marche... un peu. On "Breathe Again", comme la chanson de Sara Bareilles à la fin de l'épisode le souligne, mais je crois que je préfère étouffer avec les Walker. C'est nettement plus enrichissant.