07 novembre 2012

Fringe [5x 04 & 5x 05]

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The Bullet That Saved The World // An Origin Story

2 550 000 tlsp. // 2 700 000 tlsp.

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   Je l'avoue avec un peu de honte mais je n'ai pas envie d'écrire sur ces épisodes de Fringe. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je vais m'y essayer quand même. Je ne les ai pas trouvés mauvais du tout pourtant, quoiqu'un cran en-dessous des précédents. Mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment. Je les ai trouvés laborieux à se mettre en place, en fait. Cependant, une fois lancés, ils étaient aussi passionnants que d'habitude, aussi impressionnants visuellement. J'ai trouvé les cliffhangers très réussis et risqués. Je suis peut-être moins convaincu par leur charge émotionnelle. Par exemple, j'ai trouvé leu jeu de Joshua Jackson très limité, et Anna Torv et John Noble trop en retrait. Ces deux épisodes étaient surtout centrés sur les Observers et sur Peter, en pleine mutation. Ce n'est pas nécessairement ces éléments-là qui m'intéressent le plus à l'heure actuelle, et j'avoue que plus grand chose ne m'interroge ou ne m'interpelle dans la série. J'ai les sentiments que l'on a obtenu toutes les réponses que l'on attendait l'année dernière. Aujourd'hui, ce n'est que du bonus. Un bonus dans lequel j'ai un peu de mal à m'impliquer parfois. Et je m'en veux... Ce sont les derniers épisodes de Fringe, bon sang ! Après ça... plus jamais !

   The Bullet That Saved The World. Alors comme ça, l'amour n'est pas plus fort que la science ? C'est que nous apprend cet épisode aux dépens d'Olivia et Peter, qui perdent leur fille pour la deuxième fois. Je me réjouis de l'audace des scénaristes car, clairement, personne ne s'attendait à la mort d'Etta, quelque soit le moment dans la saison 5 d'ailleurs, mais encore moins au 4ème épisode ! En tout et pour tout, on aura donc côtoyé ce personnage pourtant central le temps de cinq petits épisodes seulement. Je trouve que c'est du gâchis. On commençait tout juste à s'attacher à elle... Le seul intérêt que j'y vois, c'est de rendre enfin les Observers dangereux ! Jusqu'ici, ils étaient trop inoffensifs pour être des méchants crédibles. Là, ils ont prouvé qu'ils étaient capables du pire. Toujours est-il que cette série, qui a toujours placé le concept de la famille et de la force de l'amour qui en découle au centre de toutes ses intrigues, nous ressert le coup du deuil impossible. Bien sûr que le parallèle avec l'histoire de Peter et Walter est touchante, bien sûr que Walter a beaucoup à apprendre à son fils sur le sujet, mais quoiqu'il arrive à toute la bande maintenant, qu'ils réussissent ou non à sauver le monde, ils auront perdu une vie précieuse en cours de route et aucune joie ne pourra jamais éteindre cette peine. D'ores et déjà, le dernier verre s'annonce donc à moitié vide... Par ailleurs, j'ai apprécié le retour de Broyles dans cet épisode mais je trouve quand même très dommage que le personnage soit devenu si secondaire. Enfin je veux dire... il l'a toujours été ! Mais devenir à ce point dispensable... Etre régulier dans la série mais n'apparaitre qu'au bout du 4ème épisode (et ne pas revenir dans le suivant d'ailleurs...). Tout ça me dérange un peu. Je suppose que ce sera pareil pour Nina Sharp, toujours pas apparue. 

   An Origin Story. Avant tout centré sur le deuil des parents, cet épisode ne trouve sa force et son équilibre qu'à mi-parcours. Il faut d'abord assister à des scènes lentes et dépourvues d'émotion malgré les circonstances, celles d'un Joshua Jackson qui n'en fait pas assez malgré ce qu'on lui demande et d'une Anna Torv qui ne fait pas grand chose parce qu'on ne lui demande pas grand chose. Ce script manque singulièrement de puissance dans ses premiers actes et passe à coté de son propos. Il faut attendre les interventions de tiers, comme celles de Walter et d'Astrid dans une moindre mesure, pour qu'il en ressorte enfin quelque chose de touchant, mais pas bouleversant... Et puis il y a la capture de cet observer, assez ennuyeuse au départ car elle n'engendre pas la tension espérée. Lorsque Peter s'énerve vraiment, là Fringe redevient le Fringe que l'on aime, prenant et surprenant, captivant même. L'attaque du sac en plastique qui se termine en meurtre ? SU-PER. L'idée de retirer le petit bout de technologie super avancée de son cou et de l'insérer dans le sien ? GE-NIALE ! L'épisode se termine ainsi sur une image forte, marquante, qui laisse entrevoir beaucoup de potentiel pour les prochains épisodes avec un Peter façon Terminator comme on ne l'a jamais vu. Joshua Jackson a intérêt à se montrer à la hauteur cette fois ! La dernière scène d'Olivia en parallèle, lorsqu'elle se permet enfin de craquer, était aussi un beau moment, celui que l'on attendait tous après la mort d'Etta. La réaction normale d'une mère  en somme. 

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// Bilan // Les scénaristes de Fringe ont l'air épuisé. Ces deux épisodes n'étaient pas aussi efficaces que les premiers de la saison 5 et que l'ensemble des épisodes de la série, quelques pièces ratées mises à part. Comme s'ils avaient perdu la recette magique utilisée jusqu'ici. Dans les deux cas, il se sont largement rattrapés dans la dernière ligne droite, nous faisant presque oublier l'ennui procuré par les premières minutes... On a quand même connu la série bien plus en forme. Ce serait dommage de lâcher l'affaire maintenant !


19 octobre 2012

Fringe [5x 02 & 5x 03]

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In Abstentia // The Recordist

2 990 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.

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   In Absentia. Après un Season Premiere très porté sur l'action mais tendre aussi, le deuxième épisode de la dernière saison de Fringe nous ramène dans le lieu le plus mythique de la série, qu'il nous tardait justement de retrouver : le laboratoire de Walter à Harvard ! Grâce à une trappe totalement Lostienne -l'hommage est appuyé avec un plan identique à celui de la fin de la saison 1 de la série culte- et quelques couloirs souterrains dont je suis personnellement toujours très friand -c'est l'aventure quoi !- nous y sommes. Le lieu n'a pas tellement changé. La poussière s'est simplement amassée, la vache a disparu et l'ambre a bloqué l'essentiel de ce que la Division Fringe est venue chercher. Le fil rouge de la saison apparait alors clairement : Olivia, Peter et ses compères vont se lancer dans une sorte de chasse aux trésors organisée par Walter lui-même avant de s'auto-figer dans le temps. Les précieuses cassettes du monsieur vont sans doute nous réserver quelques surprises. En attendant, l'opération est stoppée avant d'avoir commencé à cause d'un garde loyaliste qui débarque dans le labo pour... nourrir des pigeons ! Ils n'ont pas d'autres choix que de le faire prisonnier et c'est à partir de ce moment-là que l'épisode se transforme en un état des lieux psychologique d'Etta, qui représente tout le pessimisme, la méfiance et finalement le désespoir qui règne dans ce nouveau Monde régi par les Observers

   A travers le personnage de Manfretti, joué par Eric Lange, croisé dans Lost justement, c'est le thème de la collaboration qui est traité. Rien de très original donc mais Fringe le fait avec le coeur en décuplant toujours les émotions grâce à ses héros complexes. Le pessimisme d'Etta, ainsi que sa froideur et sa dureté, est confrontée à l'optimisme et à l'humanité d'Olivia qui est là pour lui apporter ce dont elle a toujours manqué au-delà bien sûr de l'amour d'une mère. Ce qui est également très intéressant, c'est que l'on ne sait jamais quelle vision de la situation va l'emporter : celle d'Etta ou celle d'Olivia ? L'épisode va y répondre avec noirceur, mais avec aussi cette lueur d'espoir qui la caractérise. Certes, le garde a menti et Etta avait raison de se méfier de lui mais au contact d'Olivia, elle et lui ont évolué.

   Walter est évidemment là pour assurer la partie comique de l'épisode, mais on s'étonne un peu de le voir retrouver si rapidement ses esprits après la torture qu'il a subi. Le parallèle avec la torture qu'Etta fait subir au prisonnier est d'ailleurs intéressant, même s'il n'est pas que suggéré faute de temps. Le duo Walter/Astrid fonctionne toujours auss bien. Peter et Etta quittent le labo quelques instants, et leur intrusion dans l'univers très clinique et inquiétant des Observers permet de rendre le danger plus évident alors qu'il était jusqu'ici plutôt théorique. On constate quand même que le père et la fille ne se heurtent pas à de grandes difficultés pour y accéder, un peu étonnant de la part de nos voyageurs du temps chauves que l'on sait si puissants mais dont les systèmes de sécurité ne sont apparemment pas infaillibles. 

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   The Recordist. Maintenant que la chasse aux trésors peut véritabement commencer, la Division Fringe se retrouve coincée dans un camp au milieu des bois où un petit groupe de résistants est atteint d'une maladie de peau particulièrement affreuse, décrite par Walter comme un "psoriasis extrême". Effectivement, pour être extrême c'est extrême ! J'ai eu la nausée pendant tout l'épisode. Je supporte mal la vision de peaux déformées ou abîmées. Comme à l'épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d'incarner ce Monde qui a changé à travers des protagonistes secondaires qui nous éclairent sur la difficulté de vivre et de survivre maintenant que les Observers ont pris le pouvoir. Ici, le thème de la famille et plus précisément de l'héritage familial est exploré à travers eux, en résonnance directe avec nos héros. C'est probablement l'une des préoccupations premières de la série depuis qu'elle existe. Il est bien normal que la dernière saison poursuive sur cette lancée. Toutefois, on se rend compte aussi dans ces moments-là qu'il n'y a plus rien de nouveau à dire sur le sujet et que Fringe s'arrêtera à temps. C'est sur un sacrifice que l'épisode se termine, pour le bien de l'humanité, et cela rejoint évidemment tous les sacrifices qu'Olivia, Peter et Walter ont dû faire tout au long de leur quête. C'était poignant. 

   En parallèle, les auteurs mettent un point d'honneur -et ils ont bien raison- à nous expliquer ce qui s'est vraiment passé pour le couple phare après la disparition d'Etta. Le talent d'Anna Torv est utilisé à son maximum, et Joshua Jackson se débrouille pas mal non plus. A coté de tout ça, même si l'épisode est un peu lent parfois, on a droit à des effets-spéciaux très réussis, qui ne nous permettent pas d'imaginer une seule seconde que le budget de la série est en fait assez mince. Les productions ABC Studios devraient en prendre de la graine et débaucher des gens de Bad Robot et Warner Bros. Television... Concernant l'avancement de l'intrigue principale en lui-même, il est timide il faut bien l'avouer mais Astrid a réussi à sauver les cassettes -on ne sait pas bien comment- et Walter a pu mettre la main sur les fameuses pierres dont il avait besoin. On remarquera que les Observers ont mis un temps infini avant d'arriver sur place. Encore une fois, ils perdent de leur aura en les présentant comme des gens incompétents. C'est vraiment dommage et ça pourrait causer beaucoup de tort lors de la dernière ligne droite. J'espère que le problème sera réparé à temps...

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// Bilan // Pour le moment, l'ultime saison de Fringe offre des épisodes tous aussi bons les uns que les autres, dans lesquels l'émotion domine au détriment peut-être d'intrigues vraiment bien ficelées. 

03 octobre 2012

Fringe [5x 01]

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Transilience Thought Unifier Model-11 (Season Premiere) // 3 180 000 tlsp.

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   L'épopée Fringe est sur le point de s'achever. Cette 5ème et ultime saison s'annonce très différente des précédentes, et au moins aussi palpitante voire peut-être même plus. Le fait est que, désormais, tous les épisodes seront feuilletonnants. Fini les enquêtes du jour qui tournaient en rond et nous lassaient. Fini aussi la mythologie complexe qui nous a passionné pendant 4 ans mais qui n'avait plus rien à offrir de nouveau. Bienvenue en 2036 pour la suite de l'excellent épisode Letters Of Transit, dans un monde où les Observateurs ont pris le pouvoir et où la survie de la race humaine est menacée à court terme. Sauvés par Henrietta, la fille de Peter et Olivia, qui les a extirpés de l'ambre, les éléments restants de la Division Fringe sont prêts à se battre pour sauver l'humanité mais leur priorité est évidemment de retrouver Olivia, portée disparue. Et on sent qu'il ne reste plus que 12 épisodes derrière : les scénaristes ne perdent pas une seule seconde et au bout d'un quart d'heure, Olivia est saine et sauve, de retour parmi nous. Et on est très heureux. Même si tout va très vite, on prend le temps d'offrir quelques jolies scènes à Olivia et Peter, dont on comprend qu'ils se sont séparés il y a une vingtaine d'années après la naissance de leur fille; et bien sûr à Olivia et Henrietta, qui se revoient après de longues années d'absence. L'émotion est à son comble et c'est un vrai tour de force puisqu'après tout, on  a beau savoir qui est Henrietta et quelle est son importance, on ne la connait pas vraiment. On ne peut pas dire qu'on est attaché à elle, pas encore.  En tous cas, rétrospectivement, il n'y a pas de doute : jamais un couple fictif n'avait traversé autant d'épreuves et connu autant d'obstacles avant de se retrouver que Peter et Olivia ! Cela donne le tournis de repenser à tout ce qu'il ont dû surmonter... La scène d'ouverture, respirant la plénitude jusqu'à ce ce que l'orage gronde, était superbe et déchirante à la fois.

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   Mais le maître dans l'art de l'émotion, c'est bien entendu John Noble alias Walter. Encore et toujours. Il n'est pas épargné dans ce Season Premiere. Sa petite séance de torture est particulièrent cruelle et insoutenable pour nous qui l'aimons tant. L'état dans lequel il se trouve après ce lavage de cerveau intensif n'est pas sans rappeler le Walter du tout début, lorsque son fils est venu le chercher à l'hôpital psychiatrique. L'homme sensible et instable est définitivement de retour, et la fin de l'épisode, tout en musique (le morceau s'intitule Only You, par Yazoo, et date de 1984), montre que tout espoir n'est pas perdu puisqu'une fleur a pu pousser au milieu du bêton. J'ai trouvé ce passage vraiment très beau, très poétique. Et ce que notre vieux fou a dit sur la musique aussi. C'est tellement vrai : elle permet toujours de voir les choses sous un angle différent; elle aide même parfois à y voir plus clair. Que serait-on sans elle ? Au bout du compte, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend dans les prochains épisodes, ce à quoi va ressembler cette bataille, quels rôles vont jouer certains personnages qui manquent pour le moment à l'appel comme Broyles ou Nina Sharp, mais je suis confiant. Les auteurs ont l'air de savoir où ils vont...

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// Bilan // La 5ème et dernière saison de Fringe s'ouvre sur un épisode qui remet efficacement les pendules à l'heure tout en nous touchant en plein coeur. Un cadeau du ciel !

27 avril 2012

Fringe [4x 18 & 4x 19]

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The Consultant // Letters Of Transit

2 840 000 tlsp. // 3 080 000 tlsp.

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   The Consultant. Le petit être sensible que je suis a été très touché par cet épisode, porté avant tout par ses acteurs. Ce ne sont peut-être que des "petits moments" mais, mis bout à bout, ils forment une ligne constante d'émotion qui soutient à merveille les délires mythologiques de Fringe. Je pense ainsi à Walter qui s'exclame avec un sourire gigantesque "There's My Son! And His Girlfriend!". Je pense à la complicité de Peter et Olivia qui se lit sur leurs visages dans la scène qui suit alors que l'enquête commence et que à quoi ils doivent faire face ne prête pas franchement à sourire. Ils sont encore dans leur bulle. Il leur faut encore un instant pour en sortir. Je pense aussi à Astrid, très heureuse de revoir son alter, et qui lui offre un cadeau qui la ravit. Et puis bien sûr, il y a la peine de FauxLivia d'avoir perdu son partenaire. Et celle de FauxBroyles,  forcé à se rendre afin de protéger son fils. Cela faisait un moment que cette histoire n'avait pas été revisitée. Elle explique parfaitement le double jeu du personnage, qui n'est donc pas un shapeshifter, et elle refléte à merveille, bien que trop facilement, le combat passé et quelque part toujours présent de Walter à l'égard de son fils. Tout cela m'a ému. Et puis j'ai beaucoup ri aussi grâce aux réfléxions de Walter. Mais est-ce bien encore utile de le préciser ?

   D'un point de vue structurel, cet épisode nous offre enfin l'occasion de suivre une enquête réellement menée entre les deux univers. On se dit que c'est un peu dommage de ne pas en avoir saisi l'opportunité plus tôt. Ca nous aurait évité des cas tristement redondants et ennuyeux. Excellente idée donc que ces personnes qui subissent les chocs et les blessures de leurs alters egos de l'univers d'en face. Bien évidemment, les auteurs ont tendance à rapidement faire passer l'investigation au second plan pour se concentrer sur les personnages mais ce n'est pas bien grave dans le fond. Pas cette fois en tout cas. Au final, la même question se pose que depuis plusieurs épisodes : quel est le véritable but de David Robert Jones ? S'il cherche à détruire les deux univers alors on peut parler de suicide ! Que va-t-il se passer pour lui ? Il sait déjà qu'un troisième univers peut l'accueillir ? Ou s'agit-il d'une fusion ? A quoi lui servirait son armée d'hybrides de toute façon sans un monde qui lui appartiendrait ?

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   Letters Of Transit. Chaque saison, Fringe, pour sa 19ème ou 20ème pièce, pousse le délire encore un peu plus loin qu'à l'accoutumée. La saison précédente, les personnages se retrouvaient transformés en cartoon. Celle encore d'avant, ils chantaient (sort of). Mais cela n'avait pas de véritable conséquence sur la suite des événements. C'était une parenthèse. Cette fois, c'est un voyage dans le futur qui nous attendait, mais pas n'importe quel futur : un futur où les Observers ont arrêté d'observer pour prendre le pouvoir ! S'agit-il du "vrai" futur ? D'un futur alternatif ? Il y a peu de chance pour qu'il se réalise. On ne nous le montrerait pas sinon ! Mais c'est un twist intéressant qui aura semble-t-il des conséquences. On imagine mal qu'il faille ne prendre ça que "pour le fun". Une petite partie de moi a envie de croire que c'est à cela que la saison 5 de Fringe pourrait ressembler si elle venait à être commandée (chose qui, selon les dernières rumeurs et contre toutes attentes, devrait bel et bien arriver). Imaginez une saison 5 -plus courte de préférence- où toute la bande est réunie pour littéralement sauver le monde ? Ca me plairait beaucoup. Et me voilà à espérer une saison 5 maintenant alors que je m'étais très bien fait à l'idée que la série puisse nous quitter cette année ! Ces scénaristes sont fous ! Ils sont incroyables !

   Ce qui était le plus risqué dans cet épisode au fond, c'était d'en confier les rênes à deux nouveaux personnages, seulement accompagnés d'un Walter très affaibli et à la mémoire encore plus défaillante que quand on avait fait sa connaissance la toute première fois (ce qui a empêché l'épisode de véritablement démarrer dans les 15 premières minutes). C'était un plaisir de retrouver Henry Ian Cusick alias le Desmond de Lost dans ce rôle qui lui allait parfaitement. Georgina Haig s'est également super bien débrouillée. Une super découverte. D'ailleurs, le fait qu'elle ne soit dans aucun projet de la saison prochaine me fait dire que les producteurs se la sont réservés en cas de renouvellement... Ce n'est pas de sa faute à elle mais j'ai tout de suite deviné qu'elle était la fille de Peter et d'Olivia. Et rien à voir avec son prénom Henrietta, version féminine de Henry, le prénom du supposé fils de Peter selon September. Je n'y ai pensé qu'après. Je sais pas, ça se sentait. Ce n'était pas du tout finement amené. Pas grave : l'émotion était présente quand même au moment de la révélation à la toute fin de l'épisode. Sinon, la Nina Sharp aux cheveux blancs était d'une classe folle ! Et le générique spécial : super ! (ils se cassent le cul quand même, c'est très appréciable). Et euh... what the fuck ?! Bell est ENCORE vivant ? Il ne mourra donc jamais...

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// Bilan // Deux épisodes de Fringe de haute volée : le premier parvenant avec brio à casser la routine et utiliser la configuration de la saison au mieux; le second en réinventant une fois de plus la série mais de manière bien plus convaincante que la dernière fois, au point de vouloir qu'elle continue encore... et ce sera le cas puisque la FOX vient d'annoncer la commande d'une ultime saison de 13 épisodes !