Top séries [2012/2013]
La rentrée des séries ça commence vraiment aujourd'hui. Le blog n'est plus ce qu'il était et ne sera probablement plus jamais ce qu'il était, mais j'avais envie de faire quand même le point sur mes chouchous de la saison passée, avant d'en entamer une nouvelle qui s'annonce riche en nouveautés ambitieuses (surtout en dehors des networks). Mais ça, on aura peut-être l'occasion d'en reparler...
TOP DRAMAS
1. BREAKING BAD - Saison 5
"Intense, brillante, à couper le souffle"
2. HOMELAND - Saison 2
"Impressionnante, ambitieuse, imprévisible"
3. THE GOOD WIFE - Saison 4
"Intelligente, passionnante, remarquable"
4. LES REVENANTS - Saison 1
"Fascinante, remuante... française !"
5. SCANDAL - Saison 2
"Efficace, prenante, touchante"
6. GIRLS - Saison 2
"Osée, attachiante, amusante"
7. ENLIGHTENED - Saison 2
"Délicate, émouvante, lumineuse"
"Je lui dois mon épisode préféré de la saison, toutes séries confondues : le bouleversant "The Ghost is seen".
8. PARENTHOOD - Saison 4
"Bruyante, vraie, touchante"
9. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 1
"Surprenante, attachante(s)"
10. THE NEWSROOM - Saison 2
"Bavarde, riche, pertinente"
11. AMERICAN HORROR STORY - Saison 2
"Déviante, hallucinante, secouante"
12. THE KILLING US - Saison 3
"Poignante"
13. GREY'S ANATOMY - Saison 9
"Survivante consistante, efficace et émouvante"
14. RECTIFY - Saison 1
"Contemplative et bouleversante"
15. FRINGE - Saison 5
"Décevante, dispensable, mais émouvante"
TOP COMEDIES
16. PARKS AND RECREATION (Saison 5)
17. HAPPY ENDINGS (Saison 3)
18. 2 BROKE GIRLS (Saison 2)
19. THE NEIGHBORS (Saison 1)
20. PLEASE LIKE ME (Saison 1)
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Elles ont manqué le classement de peu... : Bates Motel (Saison 1), Dallas (Saison 2), Underemployed (Saison 1), The Walking Dead (Saison 3), Nashville (Saison 1).
Elles se sont bien défendues mais... : Private Practice (Saison 5), True Blood (Saison 6), Smash (Saison 2), The Following (Saison 1), Once Upon A Time (Saison 2), Suburgatory (Saison 2), Hot In Cleveland (Saison 4), Don't Trust The B**** (Saison 2), Go On (Saison 1), The New Normal (Saison 1).
Pas encore assez solides : The Americans (Saison 1), The Bridge US (Saison 1), Devious Maids (Saison 1), Under The Dome (Saison 1), The Carrie Diaries (Saison 1), Revolution (Saison 1), The Mindy Project (Saison 1).
Plus assez solides : Dexter (Saison 8), Glee (Saison 4), The Vampire Diaries (Saison 4), Teen Wolf (Saison 3), Revenge (Saison 2), Misfits (Saison 4), Skins (Saison 7), Awkward (Saison 3), 30 Rock (Saison 6), How I Met Your Mother (Saison 8).
En retard dans mon visionnage : Shameless US, Person Of Interest, Real Humans, Modern Family, Cougar Town, Raising Hope.
Pas encore vues : Top Of The Lake, The Fall, Broadchurch, Orphan Black.
Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque (toujours) : Big Love.
Almost Human [Pilot Script]
ALMOST HUMAN
Drama // 42 minutes
Créé par J.H. Wyman (Fringe, Dead Man Down). Réalisé par Brad Anderson (Fringe). Produit par J.J. Abrams. Pour Warner Bros, Television, Bad Robot Productions & FOX.
Dans un futur proche, la police de Los Angeles emploie des androïdes à la plastique semblable aux humains. John Kennex, un policier qui a perdu sa femme quelques années plus tôt dans des circonstances mystérieuses, fait équipe avec l'un d'eux afin de découvrir la vérité...
Avec Michael Ealy (Sleeper Cell, Common Law, FlashForward), Karl Urban (Star Trek), Minka Kelly (Friday Night Lights, Parenthood), Lili Taylor (Six Feet Under, Hemlock Grove), Michael Irby (The Unit, Line Of Fire), Mackenzie Crook (Pirate des Caraïbes, Skins, Game Of Thrones)...
Tout comme avec l'autre production de J.J. Abrams cette saison (Believe pour NBC), j'ai eu le sentiment que Almost Human n'apportait finalement pas grand chose au paysage audovisuel américain actuel, aussi efficace soit l'entrée en matière. Contrairement à Alias, Lost et Fringe en leurs temps. On est dans la lignée de Revolution en fait, sauf que Revolution partait d'un concept fort. Ici... franchement... un flic qui veut venger l'assassinat de sa femme, laquelle était évidemment enceinte au moment des faits... et qui n'est probablement pas vraiment morte de toute façon mais qui est plutôt victime d'un complot intergalactique... Mouais. On ne compte plus les séries qui ont commencé plus ou moins de cette manière. La seule originalité de Almost Human est de se dérouler en 2048, dans un Los Angeles où les voitures volent et dans un monde où les robots sont partout avec pour mission première de protéger les policiers. Peut-être peut-on considérer cela suffisant pour que la série vaille le détour. Mais visuellement et par bien d'autres aspects, j'ai juste l'impression que l'on se retrouvera dans un des mondes parallèles de Fringe, ni plus ni moins.
La version du script que j'ai lu est une des premières, avant passage du network donc. C'est intéressant de constater que la chaîne a cherché à féminiser et rajeunir le casting puisque le personnage incarné par Lili Taylor -le boss du héros- était à la base un homme et que celui incarné par Minka Kelly -qui apparaît extrêmement peu puisqu'il lui arrive un pépin très tôt dans l'épisode- devait avoir la quarantaine. Il est d'ailleurs précisé qu'il n'y a aucune étincelle entre elle et John. Leur relation est uniquement professionnelle et éventuellement amicale mais certainement pas amoureuse. Je pense qu'en choisissant cette actrice, ça ne va pas du tout être la même chose. Qui ne tomberait pas dans les bras de Minka Kelly ? A moins qu'elle ne soit réservée à Dorian, le robot ? Car Dorian n'est pas un robot tout à fait normal. Il est même le dernier de sa série, sauvé un extremis par John. Il a une déficience qui le rend encore plus humain que n'importe quel robot -d'où le titre- il a donc des émotions et, ma foi, pourquoi ne tomberait-il pas amoureux ? Mais là j'extrapole. Ce n'est pas suggéré dans le pilote. Le duo John/Dorian fonctionne bien sur le papier, le dernier apportant énormément d'humour, mais il est tellement humain finalement qu'on n'est plus très loin d'un duo de flics classique, dont l'un est très Terre à Terre et l'autre un peu excentrique. Personnellemet, ça me pose quand même problème. Les cas auxuquels ils sont confrontés sont évidemment un peu plus originaux que dans un procédural habituel puisque la technologie ayant évolué, pour la police comme pour les meurtriers, les circonstances des meurtres et les enquêtes qui en découlent sont légèrement atypiques. On peut parler de science-fiction, mais on n'est pour l'instant pas dans des affaires comparables à celles de Fringe. Toute la partie feuilletonnante, amenée à devenir mythologique, ne profite pas d'une mise en place hyper alléchante. Le pilote manque énormément de surprises, de rebondissements forts. De personnages aussi. Ils sont assez peu nombreux. Et John Kennex ne m'inspire pas beaucoup. C'est le veuf torturé avec tous les clichés que cela comporte. Il n'est pas sociable, pas sympathique, il ne vit que pour son boulot et pour sa quête. Evidemment, il déteste les robots, ce qui rend la cohabitation compliquée. Oh non vraiment, tout cela n'est pas hyper excitant.
Enrobé dans une réalisation efficace, avec de beaux et coûteux effets-spéciaux et des acteurs convaincants, Almost Human parviendra certainement à faire oublier les faiblesses de son scénario. Mais pour convaincre sur la longueur, il va rapidement fallloir enrichir l'univers de la série. Je crois que si une partie de l'équipe de Fringe n'était pas derrière, elle n'aurait jamais vu le jour. Almost Human a failli être bonne. Almost Good (je serai le premier à la faire cette blague, na !).
Fringe [5x 09 & 5x 10]
Black Blotter // Anomaly XB-6783746
3 120 000 tlsp. // 3 020 000 tlsp.
Au risque de me répéter inlassablement, comme le fait d'ailleurs la série trop souvent, cette dernière saison de Fringe n'est pas satisfaisante du point de vue de l'action, mais elle l'est totalement du point de vue l'émotion. Ces deux nouveaux épisodes, qui nous rapprochent de l'assaut final, ne dérogent pas à la règle et nous offrent peu d'avancées au niveau du plan de Walter, mais encore des moments poignants. Je ressors désormais de mes visionnages de Fringe triste. Il y a quelque chose de profondément désespéré en elle qui est communicatif. C'est une ambiance, des couleurs froides, des regards désabusés... une grande mélancolie s'en dégage. En la matière, la scène de l'épisode Black Blotter au cours de laquelle Walter se repasse le film de son bad self était superbe, parfaitement réalisée et habitée par un John Noble au sommet de son art. Le retour du petit Observer de la saison 1 m'a aussi beaucoup touché, car j'ai toujours gardé un souvenir ému de ce personnage et de cet épisode, Inner Child. Je ne m'attendais pas à ce que l'enfant, nommé Michael désormais, prenne une place prépondérante dans les derniers instants de la série, mais l'idée me plait. Je regrette simplement de ne plus retrouver la même intensité dans l'émotion qu'il me procure. Je le trouve un peu trop... vide aujourd'hui. Peut-être parce que les scénaristes se sont reposés sur leurs acquis le concernant. Par exemple, son départ en laissant ses "parents" derrière lui n'était pas émouvant car on manquait d'informations sur leur relation. Qu'a-t-il changé dans leur vie ? Cela aurait mérité un focus plus important.
Mais il fallait garder du temps pour rendre cet épisode spécial, puisqu'il s'agissait de la bizarrerie délirante annuelle des auteurs. A nouveau, Walter était en proie à des hallucinations après avoir ingéré une substance dont lui seul connait l'existence, et il voyait une fée partout, ainsi que son ancienne assistante, Carla. C'était amusant, mais pas si différent des précédentes tentatives de ce type. Certains passages étaient un peu trop forcés à mon goût, pour le simple plaisir de faire dans l'absurde. On notera quand même qu'à idées visuelles équivalentes, Fringe se débrouille à peu près 10 000 fois mieux que Once Upon A Time... autre série tournée à Vancouver, avec un budget sans doute équivalent aujourd'hui. Enfin je dis ça... Peu importe. Sinon, on va sans doute me dire que je délire, mais j'ai vu dans cet épisode plusieurs hommages à Lost. La petite randonnée dans les bois avaient des airs de la série culte. Il était question d'une île, que Walter voyait magique. Mais on avait aussi une transmission radio, en boucle depuis des années... Bref, encore un épisode très sympathique, très touchant, mais qui fait du surplace.
L'épisode suivant, le dernier avant le triptique final, ne parvient pas à faire monter la pression comme il le faudrait. Il n'est pas banal, certes, mais il perd trop de temps à nous montrer Windmark, cet Observer qui devrait logiquement nous effrayer, mais qui nous laisse curieusement de marbre. C'est tout le problème de ces ennemis de toute façon : ils ne sont que sur un seul registre, qui n'en est lui-même pas vraiment un. Ils sont ennuyeux et ils ne font pas peur. Si le problème de cette saison ne devait se résumer qu'à une seule chose, ce serait à ça, bien avant un certain manque d'ambition et une utilisation des personnages hasardeuse. Encore une fois, Olivia et Peter ne servent que d'accessoires scénaristiques. Je ne parle même pas d'Astrid, dont le rôle ne se résume plus qu'à se faire désigner par Walter par un autre prénom que le sien. Un gimmick qui n'est plus vraiment drôle 5 ans plus tard, et qui n'honore pas franchement le personnage. Il n'y a que Walter finalement qui parvient, dans tous les épisodes, à être utile, brillant, inquiétant parfois... On sent que les auteurs aiment par dessus tout écrire pour lui, John Noble les inspire énormément. Et nous, on l'aime tellement ! De toute façon, cet épisode était celui de Michael, même s'il n'a encore pas fait preuve d'une grande vivacité, et surtout de Nina ! Lors de sa précédente apparition un peu plus tôt dans la saison, je pensais qu'on lui faisait nos adieux. C'est finalement dans cet épisode qu'ils ont lieu et d'une façon bien plus satisfaisante. Dire que j'ai été bouleversé ne serait pas assez fort. Nina n'a jamais été un personnage central, et j'ai souvent regretté qu'elle soit si peu utilisée, mais, au moins, cela lui a permis de toujours garder la même aura. Sa mort était à la hauteur du personnage : classe. Tout son speech face à Windmark, comparant les Observers à de vulgaires animaux, était grandiose. Blair Brown a parfaitement retranscris ce mélange complexe et paradoxal de résignation et de détermination chez Nina, prête à donner sa vie pour aider la Division Fringe et, peut-être, sauver le monde. Sa connexion avec Michael était aussi un moment très fort. C'est d'ailleurs avec elle, et seulement avec elle, qu'il a fait preuve d'humanité. Ma foi, c'était très beau. Quant à la révélation finale sur September, elle était inattendue et intéressante. Mais de là à relancer l'intérêt pour la phase finale, je ne suis pas sûr...
// Bilan // Pour cette dernière saison, Fringe n'est plus une série de science-fiction avec du coeur, mais un drama avec des touches de science-fiction. Ce que l'on aimait auparavant, c'était sa capacité à équilibrer les deux. Pourquoi avoir fait ce choix ? Peut-être parce que les personnages comptent bien plus que le voyage, et que ce qui restera de la série dans quelques années, quand on s'en souviendra avec émotion, ce sera Walter, Olivia et Peter. Pas les Observers, pas David Robert Jones, pas le Cortexiphan... pas en premier lieu en tout cas. Alors je me prépare à un final bouleversant, mais qui ne sera pas nécessairement à couper le souffle. C'est dans les larmes que toute cette histoire s'achèvera.
Fringe [5x 06, 5x 07 & 5x 08]
Through The Looking Glass And What Walter Found There // Five-Twenty-Ten // The Human Kind
2 470 000 tlsp. // 2 700 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.
C'est beau, mais c'est triste, et c'est chiant. Et c'est ainsi que je résumerai avec une pointe de déception ces trois épisodes de Fringe, qui nous rapprochent un peu plus de la fin et qui nous préparent paradoxalement très bien à son absence. Cette dernière saison n'est décidément pas à la hauteur. Les scénaristes misent tout sur l'émotion, sans doute parce qu'ils savent qu'ils ont toujours excellé en la matière, mais oublient de nous embarquer dans une aventure palpitante, étonnante ou singulière. Quoique sur ce dernier point, Through The Looking Glass... était très intéressant, à mi-chemin entre Inception et Matrix. Mais le concept aurait mérité d'être exploité plus à fond, et il s'en est encore dégagé de l'ennui, à mon grand désarroi. Nos héros se sont montrés très passifs, tout particulièrement Olivia. Il n'y a vraiment que Walter qui nous a fait du grand Walter, que ce soit dans ses vieux enregistrements ou au présent. Pendant quelques instants, le Walter instable, inquiétant, mauvais, a refait surface. Et c'était flippant. Et John Noble était grand. L'atmopshère très film d'horreur, les décors soignés, la réalisation impeccable sont autant d'éléments qui font que cet épisode était remarquable, mais a-t-il fait avancer quoi que ce soit au final ? Je n'ai pas tellement l'impression. Les clins d'oeil au passé, comme celui renvoyant au petit Observer de la saison 1 si touchant et si fascinant ou le retour du virus du tout premier épisode, sont des bonus appréciables. Mais ça s'arrête là.
Il y a deux enjeux maintenant dans la série, et pas des moindres : venger la mort d'Etta et sauver le monde. Cela aurait dû être suffisant pourtant pour faire monter la pression. Or, il n'y a pas vraiment de sentiment d'urgence dans tout ce qui se déroule sous nos yeux. La transformation de Peter est en tout cas un point d'intrigue intéressant, qui me passionnerait peut-être encore davantage si je trouvais Joshua Jackson plus convaincant. Il n'est pas mauvais, attention, mais il n'est pas incroyable non plus. Et là, il atteint ses limites. Son "imitation" des Observers n'est pas très réussie, mais c'est bien essayé. Au niveau des effets-spéciaux pour nous faire entrer dans la tête d'un petit bonhomme chauve, je suis encore impressionné par ce qu'ils réussissent à faire avec un "petit" budget. Pas un centime n'est perdu. C'est de l'art ! Dans Five-Twenty-Ten, l'accent est surtout mis sur Nina Sharp, jusqu'ici la grande absente de cette saison. Elle méritait bien son épisode à elle, son dernier sans doute. Chacune de ses scènes m'a beaucoup touché, que ce soit lorsqu'elle revoit Olivia ou lorsqu'elle est confrontée à l'ancien Walter. On sent tout le poids du passé, des douleurs accumulées, des erreurs commises... Pour une fois, la relation entre Nina et Bell est évoquée avec plus de clareté grâce à une photo d'elle plus jeune, qu'il a gardée dans son coffre fort comme s'il s'agissait de l'un de ses plus grands trésors. Et c'est sans doute le cas. Le peu de coeur qui lui restait, il l'a offert à elle. C'était touchant et inattendu. J'ai aussi beaucoup aimé la fin de l'épisode sur la chanson de David Bowie "Man Who Sold The World". C'est la deuxième fois qu'on nous fait le coup cette saison, et ça a encore marché. Tant pis si ça ne ressemble pas vraiment à Fringe d'avoir recours à la musique pour sublimer les émotions. Ce n'est pas comme si elle en avait vraiment besoin de toute manière...
Dans The Human Kind, Olivia reprend enfin du poil de la bête et redevient la femme d'action que l'on a tant admiré dans les quatres saisons précédentes. Sa mission est de récupérer un aimant qui l'attend depuis 20 ans dans une ferme reculée. Elle se retrouve alors confrontée à une medium incarnée par l'excellente et trop rare Jill Scott qui sait qui elle est, quelle est sa souffrance, ce qui donne lieu à quelques dialogues savoureux, tendres et émouvants, qui n'apportent aucun élément nouveau en soi mais qui aident peut-être Olivia à trouver les mots justes lorsqu'elle se retrouve face à un Peter toujours en pleine transformation, sur le point de perdre sa faculté de ressentir, de se souvenir et tout simplement d'aimer, ce qui fait qu'il est humain. Sa force en somme, face aux robotiques Observers. Mais ce petit détour s'est quand même révélé décevant. Un climat de suspicion et de dangerosité a été installé un peu pour rien. Ce n'est qu'ensuite que ça se complique vraiment pour Olivia. Elle se fait capturer et nous sort alors l'artillerie lourde pour s'en sorti, comme au bon vieux temps. La "balle qui a sauvé le monde" et qui renvoit directement à Etta est encore une fois celle qui lui permet de s'en sortir indemne. Mais sans son super stratagème digne de Macgyver, elle serait entre les mains de Windmark. Pendant ce temps-là, le jeu du chat et de la souris entre Peter et son ennemi juré ne m'a pas particulièrement passionné. Ce n'était pas non plus hyper tendu. Les petites expériences de Walter manquaient de piquant, mais elles avaient de l'intérêt pour nous expliquer comment fonctionne le cerveau des Observers. Never too late. Et la fin, comme d'habitude, était superbe. Le "I Love You" d'Olivia m'a donné des frissons et ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé. Tout compte fait, Peter ne se transformera visiblement pas en petit homme chauve. Le sauvetage de la Terre ne peut donc plus que passer par le plan de Walter, qui tarde à montrer son efficacité...
// Bilan // Je la voulais autrement cette dernière saison de Fringe. Plus intense. Grandiose. Elle parvient surtout à être bouleversante. J'aimerais pouvoir dire que ça me suffit, mais ce n'est pas le cas. Elle n'est pas que ça et ne peut pas nous quitter comme ça.
Tueurs En Séries ["Veep" avec Armando Iannucci, Battlestar Galactica...]
Au sommaire : - la date du final de "Fringe", NBC dévoile sa grille de mi-saison - USA Network fait son grand ménage - "Wilfred" et "The Paradise" renouvelées - Un spin-off pour "NCIS LA" ? - "Battlestar Galactica : Blood & Chrome" disponible sur Youtube - La bande-annonce de "The Americans" - Le retour de "L'incorrigible Cory" ? - On répond à vos questions : "Gossip Girl", "Once Upon A Time", Zachary Levi - Un clip de et avec Idris Elba - Pleins feux sur "Veep" en compagnie de son créateur - La bataille ultime entre Doc Brown et Doctor Who !
Fringe [5x 04 & 5x 05]
The Bullet That Saved The World // An Origin Story
2 550 000 tlsp. // 2 700 000 tlsp.
Je l'avoue avec un peu de honte mais je n'ai pas envie d'écrire sur ces épisodes de Fringe. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je vais m'y essayer quand même. Je ne les ai pas trouvés mauvais du tout pourtant, quoiqu'un cran en-dessous des précédents. Mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment. Je les ai trouvés laborieux à se mettre en place, en fait. Cependant, une fois lancés, ils étaient aussi passionnants que d'habitude, aussi impressionnants visuellement. J'ai trouvé les cliffhangers très réussis et risqués. Je suis peut-être moins convaincu par leur charge émotionnelle. Par exemple, j'ai trouvé leu jeu de Joshua Jackson très limité, et Anna Torv et John Noble trop en retrait. Ces deux épisodes étaient surtout centrés sur les Observers et sur Peter, en pleine mutation. Ce n'est pas nécessairement ces éléments-là qui m'intéressent le plus à l'heure actuelle, et j'avoue que plus grand chose ne m'interroge ou ne m'interpelle dans la série. J'ai les sentiments que l'on a obtenu toutes les réponses que l'on attendait l'année dernière. Aujourd'hui, ce n'est que du bonus. Un bonus dans lequel j'ai un peu de mal à m'impliquer parfois. Et je m'en veux... Ce sont les derniers épisodes de Fringe, bon sang ! Après ça... plus jamais !
The Bullet That Saved The World. Alors comme ça, l'amour n'est pas plus fort que la science ? C'est que nous apprend cet épisode aux dépens d'Olivia et Peter, qui perdent leur fille pour la deuxième fois. Je me réjouis de l'audace des scénaristes car, clairement, personne ne s'attendait à la mort d'Etta, quelque soit le moment dans la saison 5 d'ailleurs, mais encore moins au 4ème épisode ! En tout et pour tout, on aura donc côtoyé ce personnage pourtant central le temps de cinq petits épisodes seulement. Je trouve que c'est du gâchis. On commençait tout juste à s'attacher à elle... Le seul intérêt que j'y vois, c'est de rendre enfin les Observers dangereux ! Jusqu'ici, ils étaient trop inoffensifs pour être des méchants crédibles. Là, ils ont prouvé qu'ils étaient capables du pire. Toujours est-il que cette série, qui a toujours placé le concept de la famille et de la force de l'amour qui en découle au centre de toutes ses intrigues, nous ressert le coup du deuil impossible. Bien sûr que le parallèle avec l'histoire de Peter et Walter est touchante, bien sûr que Walter a beaucoup à apprendre à son fils sur le sujet, mais quoiqu'il arrive à toute la bande maintenant, qu'ils réussissent ou non à sauver le monde, ils auront perdu une vie précieuse en cours de route et aucune joie ne pourra jamais éteindre cette peine. D'ores et déjà, le dernier verre s'annonce donc à moitié vide... Par ailleurs, j'ai apprécié le retour de Broyles dans cet épisode mais je trouve quand même très dommage que le personnage soit devenu si secondaire. Enfin je veux dire... il l'a toujours été ! Mais devenir à ce point dispensable... Etre régulier dans la série mais n'apparaitre qu'au bout du 4ème épisode (et ne pas revenir dans le suivant d'ailleurs...). Tout ça me dérange un peu. Je suppose que ce sera pareil pour Nina Sharp, toujours pas apparue.
An Origin Story. Avant tout centré sur le deuil des parents, cet épisode ne trouve sa force et son équilibre qu'à mi-parcours. Il faut d'abord assister à des scènes lentes et dépourvues d'émotion malgré les circonstances, celles d'un Joshua Jackson qui n'en fait pas assez malgré ce qu'on lui demande et d'une Anna Torv qui ne fait pas grand chose parce qu'on ne lui demande pas grand chose. Ce script manque singulièrement de puissance dans ses premiers actes et passe à coté de son propos. Il faut attendre les interventions de tiers, comme celles de Walter et d'Astrid dans une moindre mesure, pour qu'il en ressorte enfin quelque chose de touchant, mais pas bouleversant... Et puis il y a la capture de cet observer, assez ennuyeuse au départ car elle n'engendre pas la tension espérée. Lorsque Peter s'énerve vraiment, là Fringe redevient le Fringe que l'on aime, prenant et surprenant, captivant même. L'attaque du sac en plastique qui se termine en meurtre ? SU-PER. L'idée de retirer le petit bout de technologie super avancée de son cou et de l'insérer dans le sien ? GE-NIALE ! L'épisode se termine ainsi sur une image forte, marquante, qui laisse entrevoir beaucoup de potentiel pour les prochains épisodes avec un Peter façon Terminator comme on ne l'a jamais vu. Joshua Jackson a intérêt à se montrer à la hauteur cette fois ! La dernière scène d'Olivia en parallèle, lorsqu'elle se permet enfin de craquer, était aussi un beau moment, celui que l'on attendait tous après la mort d'Etta. La réaction normale d'une mère en somme.
// Bilan // Les scénaristes de Fringe ont l'air épuisé. Ces deux épisodes n'étaient pas aussi efficaces que les premiers de la saison 5 et que l'ensemble des épisodes de la série, quelques pièces ratées mises à part. Comme s'ils avaient perdu la recette magique utilisée jusqu'ici. Dans les deux cas, il se sont largement rattrapés dans la dernière ligne droite, nous faisant presque oublier l'ennui procuré par les premières minutes... On a quand même connu la série bien plus en forme. Ce serait dommage de lâcher l'affaire maintenant !
Fringe [5x 02 & 5x 03]
In Abstentia // The Recordist
2 990 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.
In Absentia. Après un Season Premiere très porté sur l'action mais tendre aussi, le deuxième épisode de la dernière saison de Fringe nous ramène dans le lieu le plus mythique de la série, qu'il nous tardait justement de retrouver : le laboratoire de Walter à Harvard ! Grâce à une trappe totalement Lostienne -l'hommage est appuyé avec un plan identique à celui de la fin de la saison 1 de la série culte- et quelques couloirs souterrains dont je suis personnellement toujours très friand -c'est l'aventure quoi !- nous y sommes. Le lieu n'a pas tellement changé. La poussière s'est simplement amassée, la vache a disparu et l'ambre a bloqué l'essentiel de ce que la Division Fringe est venue chercher. Le fil rouge de la saison apparait alors clairement : Olivia, Peter et ses compères vont se lancer dans une sorte de chasse aux trésors organisée par Walter lui-même avant de s'auto-figer dans le temps. Les précieuses cassettes du monsieur vont sans doute nous réserver quelques surprises. En attendant, l'opération est stoppée avant d'avoir commencé à cause d'un garde loyaliste qui débarque dans le labo pour... nourrir des pigeons ! Ils n'ont pas d'autres choix que de le faire prisonnier et c'est à partir de ce moment-là que l'épisode se transforme en un état des lieux psychologique d'Etta, qui représente tout le pessimisme, la méfiance et finalement le désespoir qui règne dans ce nouveau Monde régi par les Observers.
A travers le personnage de Manfretti, joué par Eric Lange, croisé dans Lost justement, c'est le thème de la collaboration qui est traité. Rien de très original donc mais Fringe le fait avec le coeur en décuplant toujours les émotions grâce à ses héros complexes. Le pessimisme d'Etta, ainsi que sa froideur et sa dureté, est confrontée à l'optimisme et à l'humanité d'Olivia qui est là pour lui apporter ce dont elle a toujours manqué au-delà bien sûr de l'amour d'une mère. Ce qui est également très intéressant, c'est que l'on ne sait jamais quelle vision de la situation va l'emporter : celle d'Etta ou celle d'Olivia ? L'épisode va y répondre avec noirceur, mais avec aussi cette lueur d'espoir qui la caractérise. Certes, le garde a menti et Etta avait raison de se méfier de lui mais au contact d'Olivia, elle et lui ont évolué.
Walter est évidemment là pour assurer la partie comique de l'épisode, mais on s'étonne un peu de le voir retrouver si rapidement ses esprits après la torture qu'il a subi. Le parallèle avec la torture qu'Etta fait subir au prisonnier est d'ailleurs intéressant, même s'il n'est pas que suggéré faute de temps. Le duo Walter/Astrid fonctionne toujours auss bien. Peter et Etta quittent le labo quelques instants, et leur intrusion dans l'univers très clinique et inquiétant des Observers permet de rendre le danger plus évident alors qu'il était jusqu'ici plutôt théorique. On constate quand même que le père et la fille ne se heurtent pas à de grandes difficultés pour y accéder, un peu étonnant de la part de nos voyageurs du temps chauves que l'on sait si puissants mais dont les systèmes de sécurité ne sont apparemment pas infaillibles.
The Recordist. Maintenant que la chasse aux trésors peut véritabement commencer, la Division Fringe se retrouve coincée dans un camp au milieu des bois où un petit groupe de résistants est atteint d'une maladie de peau particulièrement affreuse, décrite par Walter comme un "psoriasis extrême". Effectivement, pour être extrême c'est extrême ! J'ai eu la nausée pendant tout l'épisode. Je supporte mal la vision de peaux déformées ou abîmées. Comme à l'épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d'incarner ce Monde qui a changé à travers des protagonistes secondaires qui nous éclairent sur la difficulté de vivre et de survivre maintenant que les Observers ont pris le pouvoir. Ici, le thème de la famille et plus précisément de l'héritage familial est exploré à travers eux, en résonnance directe avec nos héros. C'est probablement l'une des préoccupations premières de la série depuis qu'elle existe. Il est bien normal que la dernière saison poursuive sur cette lancée. Toutefois, on se rend compte aussi dans ces moments-là qu'il n'y a plus rien de nouveau à dire sur le sujet et que Fringe s'arrêtera à temps. C'est sur un sacrifice que l'épisode se termine, pour le bien de l'humanité, et cela rejoint évidemment tous les sacrifices qu'Olivia, Peter et Walter ont dû faire tout au long de leur quête. C'était poignant.
En parallèle, les auteurs mettent un point d'honneur -et ils ont bien raison- à nous expliquer ce qui s'est vraiment passé pour le couple phare après la disparition d'Etta. Le talent d'Anna Torv est utilisé à son maximum, et Joshua Jackson se débrouille pas mal non plus. A coté de tout ça, même si l'épisode est un peu lent parfois, on a droit à des effets-spéciaux très réussis, qui ne nous permettent pas d'imaginer une seule seconde que le budget de la série est en fait assez mince. Les productions ABC Studios devraient en prendre de la graine et débaucher des gens de Bad Robot et Warner Bros. Television... Concernant l'avancement de l'intrigue principale en lui-même, il est timide il faut bien l'avouer mais Astrid a réussi à sauver les cassettes -on ne sait pas bien comment- et Walter a pu mettre la main sur les fameuses pierres dont il avait besoin. On remarquera que les Observers ont mis un temps infini avant d'arriver sur place. Encore une fois, ils perdent de leur aura en les présentant comme des gens incompétents. C'est vraiment dommage et ça pourrait causer beaucoup de tort lors de la dernière ligne droite. J'espère que le problème sera réparé à temps...
// Bilan // Pour le moment, l'ultime saison de Fringe offre des épisodes tous aussi bons les uns que les autres, dans lesquels l'émotion domine au détriment peut-être d'intrigues vraiment bien ficelées.
Fringe [5x 01]
Transilience Thought Unifier Model-11 (Season Premiere) // 3 180 000 tlsp.
L'épopée Fringe est sur le point de s'achever. Cette 5ème et ultime saison s'annonce très différente des précédentes, et au moins aussi palpitante voire peut-être même plus. Le fait est que, désormais, tous les épisodes seront feuilletonnants. Fini les enquêtes du jour qui tournaient en rond et nous lassaient. Fini aussi la mythologie complexe qui nous a passionné pendant 4 ans mais qui n'avait plus rien à offrir de nouveau. Bienvenue en 2036 pour la suite de l'excellent épisode Letters Of Transit, dans un monde où les Observateurs ont pris le pouvoir et où la survie de la race humaine est menacée à court terme. Sauvés par Henrietta, la fille de Peter et Olivia, qui les a extirpés de l'ambre, les éléments restants de la Division Fringe sont prêts à se battre pour sauver l'humanité mais leur priorité est évidemment de retrouver Olivia, portée disparue. Et on sent qu'il ne reste plus que 12 épisodes derrière : les scénaristes ne perdent pas une seule seconde et au bout d'un quart d'heure, Olivia est saine et sauve, de retour parmi nous. Et on est très heureux. Même si tout va très vite, on prend le temps d'offrir quelques jolies scènes à Olivia et Peter, dont on comprend qu'ils se sont séparés il y a une vingtaine d'années après la naissance de leur fille; et bien sûr à Olivia et Henrietta, qui se revoient après de longues années d'absence. L'émotion est à son comble et c'est un vrai tour de force puisqu'après tout, on a beau savoir qui est Henrietta et quelle est son importance, on ne la connait pas vraiment. On ne peut pas dire qu'on est attaché à elle, pas encore. En tous cas, rétrospectivement, il n'y a pas de doute : jamais un couple fictif n'avait traversé autant d'épreuves et connu autant d'obstacles avant de se retrouver que Peter et Olivia ! Cela donne le tournis de repenser à tout ce qu'il ont dû surmonter... La scène d'ouverture, respirant la plénitude jusqu'à ce ce que l'orage gronde, était superbe et déchirante à la fois.
Mais le maître dans l'art de l'émotion, c'est bien entendu John Noble alias Walter. Encore et toujours. Il n'est pas épargné dans ce Season Premiere. Sa petite séance de torture est particulièrent cruelle et insoutenable pour nous qui l'aimons tant. L'état dans lequel il se trouve après ce lavage de cerveau intensif n'est pas sans rappeler le Walter du tout début, lorsque son fils est venu le chercher à l'hôpital psychiatrique. L'homme sensible et instable est définitivement de retour, et la fin de l'épisode, tout en musique (le morceau s'intitule Only You, par Yazoo, et date de 1984), montre que tout espoir n'est pas perdu puisqu'une fleur a pu pousser au milieu du bêton. J'ai trouvé ce passage vraiment très beau, très poétique. Et ce que notre vieux fou a dit sur la musique aussi. C'est tellement vrai : elle permet toujours de voir les choses sous un angle différent; elle aide même parfois à y voir plus clair. Que serait-on sans elle ? Au bout du compte, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend dans les prochains épisodes, ce à quoi va ressembler cette bataille, quels rôles vont jouer certains personnages qui manquent pour le moment à l'appel comme Broyles ou Nina Sharp, mais je suis confiant. Les auteurs ont l'air de savoir où ils vont...
// Bilan // La 5ème et dernière saison de Fringe s'ouvre sur un épisode qui remet efficacement les pendules à l'heure tout en nous touchant en plein coeur. Un cadeau du ciel !
Top Séries 2011/2012 [Dramas]
TOP DRAMAS
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3. BREAKING BAD - Saison 5
4. THE NEWSROOM - Saison 1
5. GIRLS - Saison 1
6. DAMAGES - Saison 5
7. THE KILLING (US) - Saison 2
8. SCANDAL - Saison 1
9. FRINGE - Season 4
10. GREY'S ANATOMY - Saison 8
11. PARENTHOOD - Saison 3
12. THE BIG C - Saison 3 / ENLIGHTENED - Saison 1
13. THE L.A. COMPLEX - Saisons 1 & 2
14. ONCE UPON A TIME - Saison 1 / AMERICAN HORROR STORY - Saison 1
15. HARRY'S LAW
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Elles ont manqué le classement de peu : Revenge, True Blood, Weeds, Smash, The Slap, Teen Wolf, Bunheads et The Vampire Diaries.
Elles se sont bien défendues mais... : Pan Am, Private Practice, Hit & Miss, GCB et Ringer
Pas encore assez solides : Dallas et The Walking Dead
Plus assez solides : Dexter, Skins et Misfits
Vraiment pas assez solides : Glee et Desperate Housewives
En retard dans mon visionnage : Shameless US
Abandonnée faute de temps, à reprendre un jour : Boss, Longmire et Game Of Thrones
Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque : Big Love
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