06 janvier 2011

Californication [4x 01 & 4x 02]

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Exile On Main St. // Mia Culpa

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   Si le générique de Californication a changé, le contenu de la série pas du tout. Et c'est bien dommage. Le season finale précédent ne pouvait pas vraiment conclure la série, contrairement à ceux des saisons 1 et 2, mais on a pourtant fait le tour de la vie de Hank Moody et de ses proches depuis bien trop longtemps. Quand on voit ce dont est capable Showtime (The Big C, United States Of Tara), je me demande bien pourquoi elle s'évertue à renouveler chaque année cette comédie érotique vulgaire et sans le moindre fond. Vous allez me demander pourquoi je continue alors à la regarder, je vous connais. Eh bien d'abord parce que je suis curieux et que je n'aime pas laisser tomber une série en cours de route, ensuite parce que j'adore Pamela Adlon qui excelle dans son rôle de Marcy. C'est certainement la plus vulgaire de toutes tant elle y va franchement. Mais ses répliques ne se veulent pas fines, elle ne joue pas à l'intellectuelle. Ce n'est pas le cas de Moody. On a toujours l'impression qu'il faudrait applaudir ses bons mots alors qu'ils sont à la portée de n'importe quel ado boutonneux. Enfin bref, ce héros m'a toujours agacé et je ne vois pas comment ça pourrait changer maintenant ! Je reconnais cependant que la lettre qu'il écrit à sa fille est bien écrite et émouvante. C'est une des rares fois où j'ai ressenti un peu d'empathie pour lui. Ca ne va pas durer, je le sais bien.

  Les scénaristes ne se sont pas embarrassés bien longtemps du cliff de la saison précédente avec un Moody en prison. Rien de scandaleux ni d'étonnant là-dedans. Il faut bien avancer. Y'aura-t-il un procès ? Pas si sûr... La nouvelle avocate de Hank est interprétée par Carla Gugino, à qui je n'ai rien à reprocher. Mais le personnage n'a pas particulièrement drôle ou intéressant pour le moment. Elle finira très certainement dans le lit de Moody. Comme toutes les autres, et comme l'autre nouveau personnage introduit dans le Season Premiere. Une sorte de Miley Cyrus plus trash, ou disons une sorte de Lindsay Lohan. Elle est prétexte à montrer de la chair et à lancer une intrigue autour du film qui adapte les dernières frasques de notre héros, et qui devrait occuper une bonne partie si ce n'est toute la saison. Une nouvelle mise en abîme en perspective... Rob Lowe débarque également, pour incarner le Hank Moody du grand écran. C'est une espèce de Brad Pitt bien plus porté sur la chose que le vrai (je suppose) dont l'une des pratiques les populaires est de chier sur ses partenaires. Tout un programme ! Californication ne nous l'avait pas encore fait ce coup-là. Tant qu'on nous épargne la mise en situation hein...

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// Bilan // Fidèle à elle-même contre vents et marées, Californication est condamnée à n'être qu'une petite série créée pour prouver que tout ou presque est possible sur le câble américain. Il y a toujours quelques passages qui amusent, ce serait malhonnête de ne pas le reconnaître, mais est-ce suffisant ? Cette année, je ne ferais plus qu'une review de l'ensemble de la saison quand elle sera terminée.


08 décembre 2009

Californication [3x 11]

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Comings & Goings //

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   L'épisode précédent était correct avec son atmosphère intimiste, bon enfant, qui renouait avec les bases de la série. Celui-ci, c'est un peu tout le contraire. C'est vouloir faire dans le décalé alors qu'on n'a pas la matière (et le talent) pour. C'est vouloir mettre un point final à une intrigue fil-rouge qui n'aura été que déception sur déception. C'est vouloir relever la tête fièrement alors que l'on devrait partir se cacher la queue entre les jambes. Toutes les femmes que Hank a butiné cette saison, de l'attardée Jill, à la cinglée Felicia en passant par l'encéphalogramme plat de Jackie, n'ont rien apporté de bon, si ce n'est des quiproquos plus pathétiques les uns que les autres. Alors les retrouver une dernière fois autour d'une bonne tablée par un après-midi ensoleillé ne me disait rien de bon et je ne m'y suis pas trompé. Cela n'avait aucune espèce d'intérêt. Hank a marmonné des conneries pendant qu'elles déblatéraient sur des lieux communs. Puis l'écrivain Richard Bates est revenu, j'avoue que je l'avais complètement oublié celui-là. Coïncidence : il a été le prof de Karen quand elle était à l'université. Et il l'a sauté. Et il en avait une grosse. Toutes les informations à retenir sont là. Hank est jaloux. So what ? Pour que la fête soit complète, le Dean Koons est également de la partie et alors là on nage en plein délire, le faux-décalé dont je parlais tout à l'heure. Il arrive en uniforme, prêt à se battre en duel avec Hank. On ne comprends pas où l'on veut en venir, personne d'ailleurs. Ni les protagonistes ni les scénaristes eux-même, qui transforment cela en bagarre générale, histoire de. Voilà, je ne sais que dire. Je suis affligé.

   Heureusement, Marcy et Charly offrent quelques scènes nettement plus amusantes même si elles sont quasiment uniquement à base de cul, comme la série l'exige. Le moment de signer les papiers de divorce est venu mais avant cela, il leur faut honorer la seule pièce de leur villa où ils n'ont pas niquer : la salle de bains. Charly prend donc joyeusement Marcy sur le lavabo et évidemment, ça pète, l'eau coule à flots et ces deux-là se rendent compte (une fois de plus) qu'ils s'aiment à la folie mais qu'ils ratent tout ce qu'ils entreprennent ensemble. Marcy pense que se séparer est la meilleure solution, Charly n'est pas de cet avis. Leur point commun, c'est qu'ils sont malheureux comme tout à l'idée de divorcer et l'émotion ne peut que nous envahir avec eux.

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      // Bilan // Si Marcy et Charly n'étaient pas là, que vaudrait Californication ? Cet épisode-là en tous cas ne vaudrait rien du tout. Il clôt les intrigues "université" de Hank sans inspiration aucune. D'ailleurs, cette idée de le faire devenir prof était très bonne et elle a à peine été exploitée. Un beau gâchis, une fois de plus. 

02 décembre 2009

Californication [3x 10]

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Dogtown // 89o ooo tlsp.

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   La médiocrité des épisodes précédents provoque sans doute chez moi une certaine indulgence envers celui-ci. Il était bien meilleur, pas ennuyeux et pas trop lourd, et il est revenu aux bases de la série. On n'est pas plus avancé que lors du pilote, on remue encore et toujours les mêmes intrigues dans tous les sens, les mêmes états d'âme et les mêmes incompréhensions, mais je préfère ça aux délires qui n'ont ni queue ni tête. Si vous ne l'aviez pas encore compris : Hank est amoureux de Karen ! C'est la grande révélation de l'épisode. Non mais sans blagues, j'ai beau en avoir carrément marre de les voir se tourner autour et ne pas savoir quoi faire de leurs vies, quelque part, ils sont attachants. Cette petite scène anodine du réveil et du petit-déjeuner avait quelque chose de lumineux et de réconfortant. De la même manière, j'ai trouvé les scènes "entre filles" très réussies. Une fois de plus, Becca a fait preuve d'une incroyable maturité. Elle comprend tout. Sa mère ne comprend rien. Ou disons qu'elle fait semblant de ne pas comprendre, qu'elle fuit ses responsabilités et qu'elle est incapable de prendre une décision ferme et définitive. Que faire de Hank ? Comme le dit Becca, il ne changera jamais. Soit elle le prend tel qu'il est à ses risques et périls, soit elle se casse et elle passe à autre chose. Elle a déjà essayé et ça n'a pas marché... Et s'ils se tuaient tous dans une superbe scène de suicide collectif ? Ca réglerait les problèmes une bonne fois pour toutes.

   Marcy est vraiment un personnage que j'adore, le seul, avec Becca, que je supporte encore. Son aventure avec Rick Springfield était une parenthèse que j'aimerais oublié aussi vite qu'elle car ça ne l'honore vraiment pas. C'était tellement ridicule et lourd... Mais voilà, dès qu'elle ouvre la bouche, elle me fait crever de rire. Elle est vulgaire, mais contrairement aux autres, je trouve que ça passe toujours mieux et que ça ne paraît jamais forcé. Peut-être parce que l'actrice, Pamela Adlon, est meilleure que les autres, tout simplement. Ses intéractions avec Becca et Karen étaient excellentes et ça fait plaisir de retrouver la vraie Marcy. Du coté des garçons, c'était virée entre potes jusqu'au bout de la nuit. On ne nous épargne aucun cliché, de l'alcool aux tatouages, mais on le fait avec suffisamment de pêche pour que ça passe. Et puis l'amitié entre Hank et Charlie est intéressante dès lors que l'on se concentre sur autre chose que le récit de leurs déboires amoureux. Le moment du braquage de la supérette était surprenant. Eux qui vivent toujours dans leur petit monde ont dû faire face à la réalité quelques instants. Cela mène à une prise de conscience que l'on connaît bien puisqu'elle a déjà été traitée mille fois : Hank est amoureux de Karen et Charlie est amoureux de Marcy.   


// Bilan // Californication tourne toujours en rond mais quand elle se concentre sur l'essentiel, sans tomber dans le graveleux à outrance, elle est bien plus digeste voire même agréable par moments.

18 novembre 2009

Californication [3x 08]

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The Apartment // 83o ooo tlsp.

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   Si ça continue, la saison 3 de Californication va être encore plus médiocre que les précédentes et je ne croyais pas ça possible ! Il faudrait peut-être que Showtime réagisse ? C'est pas comme si la série faisait un carton non plus donc... Le pire pour cet épisode, c'est que tout était réuni pour qu'il soit réussi voire mémorable ! Toutes les dernières conneries en date de Hank auraient dû lui exploser à la gueule mais les scénaristes ont choisi de faire monter la pression pendant 20 minutes pour tout relâcher en deux secondes et on a le sentiment de s'être fait bien baiser. Après tout, n'est-ce pas le sujet central de la série ?

   Hank profite de l'absence de sa fille, encore chez sa grande amie Chelsea, pour recevoir sa copine strip-teaseuse, Jackie, et deux de ses légères collègues. Après une nuit bien agitée et bien arrosée, il se réveille au petit matin avec une des filles inconscientes et ses amantes du moment se succèdent dans son appartement : Jill et Felicia ! La première est prête à laisser tomber sa vision idéalisée de l'amour pour lui tandis que l'autre a décidé de quitter son mari ! Sans compter que Jackie lui annoncé un peu plus tôt que sur ses bons conseils, elle allait arrêter ses shows pour se consacrer à l'écriture ! Mais bon Dieu que peuvent-elles toutes lui trouver ??? Il ne fait strictement rien et elles tombent comme des mouches ! C'est énervant et surréaliste. Je sais bien que certains téléspectateurs le considérent comme un demi-Dieu mais ça me dépasse complètement. Bref. Ce vaudeville aurait pu tourner au pugilat et devenir un grand moment de la série mais non. Rick Springfield aurait pu se battre avec Hank, c'est tout ce qu'il cherchait. Mais non. Le Dean Koons aussi aurait pu lui sauter à la gorge. Mais non. Il reste calme et serein. Lorsque les filles découvrent que Hank couchent avec chacune d'entre elles, à part quelques soupires de désapprobation, elles ne disent pas grand chose. Enfin, l'arrivée de Becca et Chelsea auraient pu finir de mettre le feu aux poudres. Mais non. Au contraire, le ton s'adoucit, tout le monde se casse et on nous offre une scène finalement assez innatendue où Becca ne se dispute pas avec son père mais lui fait la morale, avant qu'ils ne se rapprochent. C'était une jolie scène mais elle n'empêche pas la déception d'être immense.

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    // Bilan // Tant de potentiel gâché... La série aurait pu enfin offrir un bon épisode cette saison mais il a fallu qu'il se transforme en pétard mouillé ! 


11 novembre 2009

Californication [3x 07]

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So Here's The Thing... // 76o ooo tlsp.

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   "Holy Shit ! What The Fuck Was That ?" Ceci est une des répliques les plus usitées par les personnages de Californication et elle montre bien le niveau et la profondeur de la série. Devant un tel épisode, j'ai envie de baisser les bras et laisser tomber la série. C'était d'une nullité... Le pire, c'est que, pour une fois, le sexe n'était pas la priorité. On peut même dire qu'il ne s'est rien passé de concret pour personne. Le trash vulgaire n'était donc pas le problème. A travers les dialogues, les vulgarités sont toujours très nombreuses mais je ne vais pas faire mon père la pudeur et dire que ça me dérange. Tant que c'est drôle, je prends. Sauf que ce n'est plus drôle du tout. A l'image de Sue Collini, un personnage très prometteur, très "frais" pendant tois épisodes, et qui a déjà fané, faute d'intrigue convaincante. Cette histoire avec "THE Client" ne comportait aucun intérêt, pas même celui de retrouver Peter Fonda à l'écran tant son personnage était caricatural et ridicule. J'avais limite honte pour lui. C'est bien beau d'enquiller les guest-stars mais quand c'est pour offrir ça, autant s'abstenir et garder son argent pour se payer des scénaristes supplémentaires, par exemple. Charlie n'a rien offert d'intéressant non plus, à part des blagues de merde sur sa vidéo porno postée sur YouTube et dont les scénaristes ne semblent pas se remettre. Marcy n'est pas apparue une seule seconde : autant dire que cet épisode n'avait rien pour lui !

   Du coté de notre héros Moody, que dire ? Il a décidé de se séparer de ses trois conquêtes. Il petit-déjeune d'abord avec Jackie. Malheureusement, cette connasse ne pense qu'à se faire sauter et le semblant de profondeur que l'on nous avait laissé entrevoir dans de précédents épisodes se résume à la profondeur de son vagin. Ensuite il déjeune avec Jill, visiblement décérébrée elle aussi alors qu'on la pensait moins fofolle et drama queen que ça. Hank qui joue les homos pour faire rire la galerie, c'est nul nul nul. Et puis il dîne avec Felicia qui, ô surprise, s'amuse avec d'autres hommes que son mari bien plus souvent qu'elle ne voulait le faire croire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'existence même de ce personnage. Finalement, Hank à l'université, c'est comme Hank qui ne fout rien de ses journées à part draguer puis baiser. Je ne vois pas de différence. On termine par une scène qui sent le réchauffé : Hank se dispute avec Becca à cause de Chelsea qui utilise sa chambre comme d'un baisodrôme. J'ai beau chercher, je ne vois rien de réaliste là-dedans. La crise d'adolesence de Becca est traitée bien maladroitement, sans nuances.


// Bilan // Nous avons notre gagnante ! Californication est la première série de la saison (le pilote de Hank mis à part) à qui j'offre généreusement un 0 étoiles ! Ce n'est pas possible de faire aussi creux et aussi pathétique. Cette série est affligeante parfois (souvent).   

    

04 novembre 2009

Californication [3x 06]

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Glass Houses // 82o ooo tlsp.

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   Natascha McElhone a quand même une putain de classe ! Je n'aime pas tellement son personnage, que je trouve chiant, mais l'actrice est superbe. Curieusement, j'ai trouvé le retour de Karen intéressant, alors qu'elle ne me manquait pas le moins du monde. Avec tous ces nouveaux personnages très décevants, il est finalement bon de revenir aux bases même s'il n'y a plus rien à dire de nouveau au niveau du couple Karen/Hank. On s'intéresse ici surtout à la crise d'adolescence de Becca, traitée de manière simple et efficace. Elle se bourre la gueule avec son amie Chelsea -classique-, ce qui l'est un peu moins c'est que les parents de sa pote se joignent à elles -glauque-, et au final, on le sent venir trente secondes avant et ça ne rate pas : Becca vomit. Je ne sais pas pourquoi les scénaristes de la série font une telle fixette sur le dégueuli. Personnellement, ça me répugne. Voir un gros lard se taper une chèvre, ça passe. Voir en gros plan un vagin écartelé, ça passe. Exemples choisis au hasard. Mais voir quelqu'un vomir, ça ne passe pas. Du tout. Bref. On en viendrait presque à regretter que Karen ne soit que de passage à L.A. Elle est essentielle à la série, en fait. Qu'on l'aime ou que l'on ne l'aime pas.

   Sue Collini devient également essentielle, d'autant qu'elle a laissé tomber son langage overzetopement vulgaire pour quelque chose de plus sobre et finalement aussi drôle. Elle est de bon conseil, elle est sans doute passée à coté d'une carrière de sexologue. Je n'ai pas tellement apprécié l'attitude de Marcy avec Rick Springfield. Ce coté post-adolescente qui veut réaliser son fantasme ne lui ressemble pas vraiment, mais on ne peut pas la blâmer de vouloir passer du bon temps sans se soucier de Charlie. Après tous les sales coups qu'il lui a fait, c'eut été bête de passer à coté de cette opportunité. Comme d'habitude, le couple Runkle est réduit à sa sexualité comme s'il n'y avait rien d'autre à dire de plus intéressant sur eux. Une intrigue bébé ne serait pas de refus. Ca changerait, et ça pourrait tout à fait être amusant avec eux. Le dîner avec les Moody était beaucoup trop court à mon goût, tout comme la venue des Moody chez les Koons. Il y avait moyen de faire mieux. 


// Bilan // La série prouve que quand elle veut traiter un sujet avec sérieux, elle peut le faire très bien tout en gardant sa touche d'excentricité. Il suffit juste de le vouloir et ça arrive malheureusement trop peu souvent. 

28 octobre 2009

Californication [3x 05]

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Slow Happy Boys // 77o ooo tlsp.

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   Cette semaine dans Californication, pas de Jill ni de Felicia. C'était une bonne nouvelle jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par un personnage abject dénommé Mike Zlosowski, venu tout droit de Long Island pour rendre visite à son ancien meilleur-ami, Hank Moody, à Los Angeles. Il est interprété par Kevin Corrigan, également dans Fringe actuellement où il est beaucoup plus discret et vraiment moins bavard. Et je préfère ça. Au bout de deux minutes, ce Mike n'a plus de secrets pour nous : il parle fort, il est encore plus vulgaire que Hank mais, pire que tout, il n'a absolument pas sa finesse (toute relative) ! Il vient de s'engueuler avec sa femme et tout ce qu'il cherche c'est... je vous le donne en mille... baiser ! Il saute donc sur tout ce qui bouge et il suce carrément les seins d'une strip-teaseuse, ce qui est formellement interdit. Il est difficile de ne pas réduire le personnage à cela puisqu'il n'a pas eu l'occasion de nous en dévoiler davantage. On sait juste qu'il est atteinte d'une grave maladie et qu'il l'a appris récemment. C'est une façon comme une autre de justifier ses actes imbéciles. A coté de lui, Hank a l'air complètement blasé, il semble ailleurs. Malgré tout, on croit assez à cette amitié qui les lie et on sent bien que le temps a passé, qu'ils n'ont plus grand chose en commun mais que ce lien reste fort. C'est très réaliste et ça correspond tout à fait à la vision mélancolique de la vie qui est souvent exposée dans la série. A part cela, je ne déteste pas la complicité qui se créé entre la strip-teaseuse/étudiante et Hank. C'est à creuser mais je crains qu'elle ne puisse pas apporter grand chose de plus.

   Charly et Marcy sont de nouveau ensemble mais l'actrice porno de la saison dernière, Daisy, qui a foutu en l'air toutes les intrigues du couple, fait son retour pour annoncer qu'elle a chopé des MST et qu'elle a pu les refiler à Charly, et lui à Marcy forcément. Ce n'est qu'un prétexte pour créer une nouvelle crise au sein du couple et on tourne en rond inéluctablement... La courte apparition de Sue Collini était amusante et on a découvert qu'elle avait un mari handicapé. Surprenant ! Sa chambre ornée de godemichets m'a beaucoup amusé. Pendant ce temps-là, Becca était à New York pour voir sa mère et elle revient carrément avec elle ! Que s'est-il passé pendant ce week-end ? Impossible de le savoir. Pas une seule image ne nous a été montrée. C'est bien dommage, ça aurait été plus intéressant que les conneries de Mike. Peut-être en saura-t-on plus lors du prochain épisode... En attendant, je trouve le retour de Karen un peu trop rapide. On est reparti pour un tour ! J'espère que l'on nous racontera un peu sa vie à New York parce que l'on ne sait strictement rien, comme si elle n'avait rien vécu pendant des mois à part avoir Hank au téléphone tous les jours.


// Bilan // Un épisode parasité par un personnage de passage plus agaçant et grossier tu meurs !

21 octobre 2009

Californication [3x 04]

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Zoso // 77o ooo tlsp.

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   Hank Moody a le blues. Hank Moody... broie du noir ! Mwarf mwarf mwarf. C'était facile. Tiens, comme toutes les blagues de la série. Il n'y a rien de plus facile que de faire des blagues de cul, non ? De sortir une petite ou grosse allusion sexuelle de derrière les fagots faute de mieux. C'est la spécialité de Californication et cet épisode n'y échappe pas, comme tous les autres. Jusqu'ici, le personnage de Kathleen Turner, Sue Collini, me faisait beaucoup rire mais je commence à me lasser. On sait d'avance ce qu'elle va dire, à peu de choses près. Il faudrait la faire évoluer vers quelque de moins gras à un moment donné. J'aimerais qu'il en soit de même pour Charly d'ailleurs. Il inspire toujours la sympathie mais on lorgne aussi de plus en plus vers la pitié. Il lui arrive vraiment toutes les merdes possibles, c'est un putain de looser. Dès qu'il y a un truc bien crade, c'est pour lui ! On ne s'étonnera donc pas que ses chiottes soient bouchées cette semaine par un tampon usagé de Marcy... le jour de la visite de potentiels acheteurs de la maison ! Je le reconnais, j'ai beaucoup ri. Pas tellement pour l'idée en elle-même, qui est improbable et qui n'a pu être accouchée que d'un cerveau malade, mais pour les dialogues et pour Pamela Adlon. Elle sort des énormités avec un tel naturel, c'est fascinant. Charly et Marcy finissent par remettre le couvert. Pour un jour ou pour toujours ? Ils sont plus drôles quand ils sont ensemble en tous cas.

   Je ne sais pas comment notre homme à femmes réussit à gérer trois relations en même temps, ça relève de l'exploit. Il faut dire que ses prétendentes sont assez connes. Autant quand c'est une petite minette qu'il a ramassé bourrée dans un bar, je m'en fous, autant quand ce sont des professeurs d'université, ça me dérange davantage. Toutes les femmes sans exception tombent dans ses filets et il n'a même pas à bouger le petit doigt la plupart du temps. Même quand elles sont censées être intelligentes et cultivées. Pas que ça ait vraiment un rapport au fond mais c'est navrant et décourageant. En cela, la dernière scène est complètement ridicule. L'image de la femme dans cette série n'est vraiment pas reluisante. Celle de l'homme non plus me direz-vous. Mais ce sont toujours eux qui gagnent à la fin alors... On avance toujours très doucement concernant Becca, donc c'est chiant à crever. Et... ah bah, c'est tout. Il n'y a rien d'autre. Oh, je pourrais parler de Jackie, l'étudiante-strip-teaseuse de Hank mais elle n'est là que pour montrer ses seins. Que dire à part qu'elle en a de beaux ? 


// Bilan // Californication est aux séries américaines, ce que Jean-Marie Bigard est à l'humour : l'alliance de la vulgarité sans bornes et de la paresse intellectuelle.

14 octobre 2009

Californication [3x 03]

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Verities & Balderdash // 74o ooo tlsp.

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   "Sometimes, a burp can smell worst than a fart" ("Parfois, un rot peut sentir plus mauvais qu'un pet") : voilà donc la phrase la plus philosophique de cet épisode. Chez les Moody, on est poètes de père en fille. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas Hank qui est à l'origine de cette douceur mais Becca ! Non vraiment, Becca ce n'est plus ce que c'était. Elle parle même pipe avec sa nouvelle meilleure amie ! Etonnant d'ailleurs qu'elles évoquent le sujet pour la première fois seulement maintenant. Les filles (comme les garçons) de cet âge ne parlent que de cul. La vision du sexe selon Becca est touchante. Elle voit encore ça comme une enfant et, avec un père comme le sien, ça relève de l'exploit. Brave petite. Tout ceci ne devrait pas durer avec une amie dépravée comme Chelsea. On se demande quand même ce qu'elles fichent ensemble. Elles n'ont rien en commun, sauf peut-être des parents instables.

   Tandis que Karen se bat contre la pluie New Yorkaise (cliché quand tu nous tiens !), et qu'elle ne nous manque pas une seule seconde, Hank drague tout ce qui bouge, comme d'habitude, et nous sort son baratin habituel sur les femmes. Il y a deux-trois réflexions intéressantes dans le lot mais elles sont noyées dans des poncifs usés jusqu'à la corde. Il se tape Jill dans un moment de faiblesse. Je suis très déçu par ce personnage. Je pensais qu'elle allait donner du fil à retordre à Hank, qu'elle allait le repousser longuement, le remettre un peu à sa place mais pas du tout : elle craque à la première occasion. Ok, elle était triste parce que son pompier n'était pas venu la voir mais quand même. Pauvre fille. Hank plaît également à Jackie, c'était sous-jacent depuis le début mais c'est maintenant explicité. Ma foi, notre héros a l'embarras du choix. Tout va donc pour le mieux. Quant à Charlie, que dire ? Il se tape sa patronne. Là encore, j'espère qu'il résiste un peu plus longtemps mais au moins, c'est fait. Elle me fait toujours autant rire la Kathleen Turner dans le rôle de Sue. Elle n'a que le mot "wet" à la bouche, et pas ailleurs ! Sa vulgarité est jouissive. Sinon, on nous sort une grosse paire de loches en tout début d'épisode, sans doute pour apâter les téléspectateurs. C'est Hank qui laisse aller ses pensées, c'est donc gratuit. Le cul pour le cul.


// Bilan // Les scénaristes de Californication sont incapables d'exploiter correctement les prémices relativement prometteurs de la saison. Au lieu de ça, ils nous refont toujours le même coup des dialogues imbuvables et des scènes de cul lourdingues.