Nashville [Pilot]
Pilot // 8 930 000 tlsp.
What About ?
Grandeur et décadence dans le milieu de la musique country à Nashville, aux cotés d'une star montante, Juliette Barnes, prête à tout pour réussir, et d'une autre au plus haut de sa carrière, Rayna James, qui sent que le vent commence à tourner pour elle...
Who's Who ?
Drama créé par Callie Khouri (Thelma et Louise). Avec Connie Britton (Friday Night Lights, American Horror Story), Hayden Panettiere (Heroes), Eric Close (FBI : portés disparus), Robert Wisdom (Sur écoute, Prison Break, Burn Notice), Charles Esten (Enlightened), Clare Bowenn, Sam Palladio, Jonathan Jackson, Powers Boothe...
What's More ?
L'action de la série se déroule à Nashville, comme son nom l'indique, et elle est bel et bien tournée là-bas ! L'état du Tennessee a même accordé une subvention de 7,5 millions de $ à la production pour qu'elle s'y installe puisque cela favorise la création d'emplois et valorise la ville.
Bien que les prestations soient en playback, ce sont les vraies voix des acteurs et des actrices qui sont utilisées lors des passages chantés.
La créatrice, malgré l'Oscar qu'elle a remporté pour le scénario de Thelma et Louise en 1991, est peu prolifique. Elle a réalisé le film Mad Money en 2008 et signé quelques scénarios mais n'avait encore jamais participé à une série télévisée.
So What ?
>> Lire la critique du script du pilote <<
Alors que l'on croyait que Glee et Smash (et Fame et quelques autres) avaient fait le tour du genre de la série musicale, Nashville arrive à point nommé pour nous rappeler qu'aucune d'entre elles n'avait inspecté de près le monde de l'industrie du disque, qui plus est au coeur de Nashville, la capitale de la musique country aux Etats-Unis. Callie Khouri, la créatrice, était sans doute la mieux placée pour s'aventurer dans cette ambitieuse entreprise puisqu'elle partage son quotidien avec T. Bone Burnett, l'un des producteurs de country les plus célèbres, dont elle a d'ailleurs convoqué le talent pour superviser les compositions originales de la série. Pas étonnant donc que le pilote de Nashville respire à ce point l'authenticité, d'autant qu'il a été tourné sur place et que le réalisateur n'a pas hésité à poser sa caméra dans les plus beaux endroits de la ville (l'état du Tennessee n'a pas aligné les billets pour rien !).
En réussissant à convaincre Connie Britton d'incarner Rayna James, la papesse de la country qui doit se réinventer dans un univers de plus en plus concurrentiel et de moins en moins profitable, la créatrice a touché le jackpot ! Pas seulement parce que l'actrice était très demandée et que c'était la preuve, a priori, que son projet avait de l'intérêt -et qu'il en gagnerait du coup encore plus vu sa réputation dans le milieu- mais aussi et surtout parce qu'elle apporte au personnage une dimension et une émotion qui n'existaient pas de manière aussi prononcée sur le papier. En lisant le script, j'avais de véritables inquiètudes quant à l'attrait que pourrait avoir cette héroïne auprès du téléspectateur. Je n'en ai plus. Certes, Rayna n'est pas hyper attachante d'emblée, sachant que l'on n'a pas nécessairement envie de la plaindre alors que tout semble lui réussir sur le plan professionnel mais aussi familial et qu'elle peut parfois adopter des attitudes de diva, comme lors de la scène des répétitions. Mais on découvre petit à petit ses peurs et ses failles, notamment lorsque son père est dans les parages ou que son guitariste lui fait les yeux doux, et on tombe finalement assez rapidement amoureux d'elle. Je suis à peu près sûr que cela ne serait pas forcément arriver sans Connie Britton, en tout cas pas aussi vite. Je ne serais pas étonné le moins du monde si elle était nommée dans quelques mois aux Golden Globes (et plus tard aux Emmys, si toutefois la série tient le coup). Elle le mériterait amplement et ce ne serait que justice après avoir été trop longtemps boudée pour son interprétation de Tami Taylor dans Friday Night Lights. Cela ne risque pas d'arriver à cette chère Hayden Pannetiere, parfaite dans son rôle de peste aux dents longues mais dont on devine malgré tout les limites. Le passage où elle est au téléphone avec sa mère défoncée, cachée dans un placard -même si on a l'impression qu'elle est en train de faire caca- est très révélatrice. Elle n'est déjà pas très subtile en soi mais la jeune actrice n'aide pas à la rendre plus crédible. A l'inverse, la scène où elle est en train d'enregistrer un morceau est ridicule dans le sens où la critique du recours de plus en plus courant à l'autotune chez les jeunes artistes (et les moins jeunes aussi d'ailleurs) tombe totalement à plat puisque la Pannetiere chante parfaitement juste, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire ! Est-ce que Juliette Barnes peut devenir attachante avec le temps ? Oui ! Elle a quand même du potentiel, soit en tant que super garce que l'on adore détester, soit en tant que jeune chanteuse qui apprend l'humilité au contact de son aînée. J'espère que l'on explorera les deux phases.
Mais il ne faut pas oublier l'outsider, Scarlett, le troisième personnage féminin fort qui semble totalement déconnecté du reste des intrigues tout le long du pilote, dans son café, mais qui rejoint intelligemment la partie à la toute fin. Le meilleur numéro musical de l'épisode lui revient d'ailleurs haut la main ! Ce If I Didn't Know Better est diablement enivrant, pas particulièrement commercial mais efficace dans son genre. De toute façon, le but de la série n'est clairement pas de vendre des disques et c'est très bien comme ça. Cela évitera certaines dérives et certains pièges dans lesquels Smash a pu tomber parfois. Je ne parle évidemment pas de Glee, qui assume à fond son business. Clairement, le problème de Nashville ne vient de toute façon ni de ses femmes, ni de ses musiques, mais de ses personnages masculins, caricaturaux et/ou inexistants. Eric Close a la lourde tâche de passer derrière Kyle Chandler dans le rôle du mari de Connie Britton. Il n'est pas mauvais, mais le pauvre avait de toute façon perdu la partie d'avance ! L'avenir politique de la série reposera sur ses épaules, ainsi que sur celles du père de Rayna, et je ne suis pas franchement convaincu pour le moment, tant par les interprétes que par l'intérêt que j'y trouve. En plus, je n'aime pas du tout l'opposition machiste qui est instaurée entre les hommes de pouvoir d'un coté, qu'ils fassent partie de l'industrie ou de la politique, bref ceux qui font les trucs sérieux, et les femmes de l'autre, qui sont là pour divertir, pour se montrer, pour séduire. Je suppose que c'est malheureusement une réalité et que la série ne serait pas tout à fait authentique si elle s'en éloignait...
Malgré un certain manque de finesse dans l'opposition entre ses deux personnages féminins principaux, qui devrait s'estomper avec le temps, le premier épisode de Nashville, prometteur, annonce un beau soap riche et intimiste sur l'industrie musicale, la célébrité, la rançon de la gloire, le poids de l'héritage familial, l'ambition politique, le temps qui passe... De quoi faire aimer la musique country même aux plus réticents en somme !
What Chance ?
Je m'attendais vraiment à ce que Nashville démarre mieux que ça, je suis donc un peu inquiet sur l'avenir que les téléspectateurs lui réserveront. En tout cas, une chose est sûre : elle ne fera jamais le plein sur la cible des 18/49 ans ! Elle n'est pas écrite pour les draguer, ce qui est tout à son honneur mais qui pourrait aussi précipiter sa chute puisque ce sont eux qui font la loi, aussi bien dans l'industrie musicale qu'à la télévision ! Prions pour que Nashville n'arrête pas sa carrière trop tôt...
How ?
American Horror Story [1x 02 & 1x 03]
Home Invasion // Murder House
2 460 000 tlsp. // 2 580 000 tlsp.
//
Que vous fassiez partie de ceux qui ont aimé le pilote d'American Horror Story (On en parle ICI) ou de ceux qui ont détesté (on en parle LÀ), vous n'êtes pas restés impassibles et indifférents face à cet objet téléphagique et je crois que le deuxième épisode, avec un peu de bonne foi, pourrait réconcilier tout le monde. Certains tiques de réalisation du premier épisode disparaissent tandis que d'autres se font plus discrets. La forme semble passer au second plan afin de laisser une place plus ample à l'histoire qui, ça se confirme, est bien plus complexe qu'on aurait pu l'imaginer. Alors que Ben Harmon est en déplacement professionnel à Boston officiellement -officieusement il est en compagnie de son ancienne étudiante et maîtresse qui lui annonce qu'elle est enceinte de lui- Vivien et Violet sont livrées à elles-mêmes dans la "Murder House", comme elle est surnommée. Sur fond de haine de la fille pour sa mère, essentiellement basée sur une incompréhension qui sera finalement levée puis digérée, un nouveau drame traumatisant et sanglant va survenir.
Un groupe de cinglés, dont une patiente de Ben, souhaite reproduire l'un des nombreux meurtres qui a tâché les murs de la demeure, lequel nous a été exposé avec brio en ouverture de l'épisode. Nos deux héroïnes se retrouvent ainsi victimes des pervers qui les brutalisent, les déguisent, les attachent et comptent bien les tuer. La tension est palpable et n'a rien à voir avec celle du pilote dans le sens où elle ne se concentre que sur une peur, essentielle : celle de mourir. Pas de fantômes, de monstres ou de violeurs en combi latex. Moi qui suis très effrayé par l'idée même du cambriolage -pour l'avoir vécu mais de manière soft- je me suis vraiment senti angoissé face à leur détresse. La peur ne les a cependant pas empêchées de rester forte et de se battre jusqu'au bout. C'est finalement l'inquiétant petit ami de Violet qui les délivrera du Mal, mais aussi le gâteau empoisonné de leur bienveillante voisine, de plus en plus flippante. Jessica Lange signe une perfomance à nouveau incroyable, qu'elle se comporte en cougar vénéneuse ou en bourreau (elle enferme tout de même sa fille trisomique dans une salle remplie de miroirs qui la rendent folle). J'ai trouvé cet épisode plus "sobre", si tant est que la série puisse l'être, plus classique aussi mais diablement efficace sans perdre en fascination.
Le troisième épisode laisse momentanément tomber l'horreur pour user davantage d'humour -avec l'agent immobilière notamment- et approfondir certains personnages en dévoilant des morceaux de leur tragique passé. Il s'ouvre ainsi sur l'assassinat du mari infidèle de Constance, lequel l'a trompée avec Moira, la gouvernante perverse. Celle que voit Ben est donc bien la version jeune de la vieille femme rousse. Ce n'est pas simplement une vue de son esprit, un fantasme. On constate d'ailleurs que les autres hommes semblent la voir comme lui la voit (le détective par exemple). Moira est bel et bien morte ce jour-là, tuée d'une balle dans la tête par Constance (qui explique son oeil de verre au passage), mais ni son corps ni son âme ne sont capables de quitter les lieux. Elle donne l'impression d'être prisonnière mais l'on ignore véritablement de qui, de quoi... De Constance ?
L'ex de Ben débarque à Los Angeles mais ne fera pas long feu, tuée par Larry Harvey. Je suis moins fan des absences du héros, de ses réveils dans le jardin et de la compagnie de cet homme totalement ravagé, toujours là "au bon moment". Alors qu'en revanche, je trouve toujours Vivien absolument passionnante à suivre dans le moindre de ses faits et gestes. Peut-être parce que Connie Britton est bien meilleure que Dylan McDermott ? Peut-être parce qu'elle est la "sainte" de l'histoire jusqu'ici. N'a-t-elle pas elle aussi des choses à se reprocher, des démons qui la hantent autre que le traumatisme de sa fausse couche ? Le bébé qui grandit en elle la fait déjà souffrir et littéralement saigner. Va-t-elle enfanter le Diable ? Cet épisode explicite également l'histoire du manoir, de la date de sa construction (1922) à ses premiers propriétaires (un scientifique fou, sa femme dévouée mais tout aussi folle...), avec une valse de guest-stars à la clé parmi lesquelles Eric Close (FBI: Portés Disparus) et Matt Ross (Big Love). La prestation de Frances Conroy dans cet épisode était particulièrement impressionnante et son duo avec Jessica Lange est extraordinaire.
// Bilan // Avec ses épisodes 2 et 3, American Horror Story calme le jeu, abandonne la fureur des premiers instants, accrocheurs ou répulsifs selon les téléspectateurs, pour raconter une véritable histoire, mystérieuse, complexe et passionnante, aux protagonistes tous plus fascinants les uns que les autres, sans mettre de coté pour autant son ambiance si singulière. Quelques premières réponses nous parviennent mais nous en font poser des milliers d'autres. L'addiction est en marche !
My Festival de Monte-Carlo
Comme promis, voici un petit compte-rendu de ma semaine au Festival de Monte-Carlo, que je qualifierais comme la plus excitante de ma vie ! Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi : je travaille à la rédaction séries d'AlloCiné et c'est grâce à cela que j'ai pu interviewer une vingtaine de stars lors du Festival. Ce n'est pas tant "interviewer des stars" qui m'a le plus plu mais interviewer des acteurs et des actrices qui font un peu partie de ma vie car présents dans mon salon chaque semaine depuis des années. Inutile de dire que c'est beaucoup de travail en amont. Les interviews ne se préparent pas toutes seules et notre émission quotidienne Tueurs En Séries ne s'écrit pas et ne se monte pas toute seule non plus ! Et c'est aussi évidemment beaucoup de stress avant et pendant le Festival. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, ce n'est pas ce qui vous intéresse le plus. Mais sachez que j'ai appris beaucoup de choses en cinq jours. C'est très formateur. Et puis même si le temps n'était pas splendide, c'est toujours un plaisir de se lever et se coucher avec la mer.
Premier jour et premier tapis rouge de toute ma vie ! Voilà une expérience que je n'oublierais pas de sitôt : on ne sait pas qui va arriver quand, on ne sait pas forcément quelle question on va bien pouvoir poser mais il faut être prêt, sur le qui-vive. C'est super stressant au début puis on se laisse prendre au jeu et ça devient super excitant. Le plus gros moment d'hystérie revient au trio de Vampire Diaries qui a fait crier les foules ! C'est sans doute, pour ma part, ceux qui m'ont le moins impressionné puisque je les avais déjà rencontrés (Nina Dobrev et Paul Wesley) en Décembre dernier à Londres. Nina Dobrev m'a reconnu d'ailleurs. Ca fait toujours plaisir ! Beaucoup de monde est passé sous mes yeux ébahis mais celle qui m'a fait la meilleure impression tant elle était belle et classe, c'est Elizabeth Mitchell. De quoi me donner encore plus hâte de l'avoir en interview quelques jours plus tard. Ma première interview du Festival était celle d'Eric Close, ex-FBI: Portés Disparus. Un type super sympa, qui sait vous mettre à l'aise et qui vous parle avant et après l'interview. C'est pas si souvent. Il m'a même confirmé que CBS avait commandé sa nouvelle série Chaos, qu'il ne restait plus qu'à régler un problème de lieu de tournage. Il ne l'a pas confirmé à tout le monde, bizarre. Mais après dérushage de l'interview, non, je n'ai pas rêvé ! Le même jour a eu lieu l'interview la plus surréaliste du Festival : celle de Valérie Kaprisky. C'était ma seule interview en français et je m'en souviendrais ! Elle est arrivée en disant qu'elle n'avait pas grand chose à dire vu que "L'Internat" a été annulée par M6. Or, elle était annoncée au Festival pour en parler. Pas de chance, elle n'était pas très loquace pour parler des raisons de l'annulation. Des réponses très courtes donc. Un désintérêt total pour son travail. Elle dit regarder beaucoup de séries américaines mais est incapable d'en citer plus de deux (Dexter et United States Of Tara)... Au final, c'était elle qui m'interviewait à la fin pour savoir quelles séries je pouvais lui conseiller. Elle était sympathique, c'est pas le problème. Elle n'avait juste rien à dire. J'ai ramé comme jamais pour tenir 10 minutes !
THE interview, celle que je retiendrais s'il ne fallait en garder qu'une, c'est celle d'Elizabeth Mitchell. C'était paradoxalement la plus courte (5 minutes) mais aussi la plus intense. Elle était sublime et je n'arrivais pas à croire qu'elle était là, en face de moi, si souriante, avec cette voix douce et ce regard bienveillant. Je crois que j'en suis tombé amoureux. J'ai d'ailleurs pu prendre une photo avec elle (je m'étais promis de ne pas me laisser aller à ce genre de pratiques peu professionnelles mais j'ai craqué cette fois-ci). Je m'en souviendrais longtemps... Puisqu'on est dans Lost, je me suis aussi entretenu avec Jorge Garcia, gentil comme tout, amusant, très proche de son personnage d'Hurley finalement. Il nous a donné au passage deux petits scoops sur le contenu du bonus DVD donc c'était cool (c'est là que l'on voit d'ailleurs le manque de puissance des médias français puisque les infos n'ont pas été reprises). Et puis Ian Somerhalder, c'est un peu Lost aussi. Je l'ai eu près de 15 minutes, ce n'était pas prévu comme ça. J'ai donc pu lui poser toutes mes questions. Ses réponses étaient assez longues d'ailleurs, intéressantes. Il se la péte grave, c'est clair. Ca fait partie de son personnage. Il prend des poses de mannequin toutes les deux minutes. Mais il est magnifique, il le sait. Puis il était sympathique quoiqu'il en soit. Sinon, j'ai été agréablement surpris par Paula Trickey de Pacific Blue vue dans The OC. Je n'avais pas grand chose à lui dire mais elle était bavarde alors le moment que je redoutais est passé très vite. J'ai adoré converser avec Emily VanCamp, parce que c'était une sorte de rêve, que ça me rappelait mon adolescence, et je n'ai pas été déçu. Elle était simple, souriante, un peu timide. Telle que je l'imaginais. Par contre, elle était un peu trop collée aux basques de son attachée de presse, comme si elle avait peur de dire des conneries. Un peu langue de bois donc mais beau moment. Je dirais que j'ai eu le même problème avec Julie Benz, qui était superbe et très chaleureuse, mais qui restait promo à fond. L'interview de Dana Delany était pas mal non plus mais on sentait qu'elle commençait à être fatiguée de répondre toujours aux mêmes questions (elle avait déjà 3 jours d'interviews dans les pattes quand mon tour est venu). Sympathique en tous cas et amusante. Et pas langue de bois pour le coup (elle s'est d'ailleurs pas mal lâchée avec mes confrères de Séries Live, je vous conseille de lire leur interview). Bon et puis ma deuxième interview préférée après celle d'Elizabeth Mitchell, c'est celle de Luke MacFarlane. Marry Me ! Il était super craquant, super gentil, super intéressant... Il a tout pour lui ce garçon. Lors du tapis rouge de clôture, il m'a reconnu et m'a serré la main. Moment de jouïssance.
Il faut bien parler aussi des interviews qui m'ont moins convaincu, même si aucune n'a été horrible. Shaun Sipos de Melrose Place par exemple, il était saoulé et clairement pas heureux d'être là. Donc c'était sans intérêt pour lui comme pour moi. Promouvoir une série annulée, je comprends que ça ne motive pas cela dit. Luke Pasqualino de Skins, il était tout mignon et sympa mais ses réponses tenaient toujours en deux peties phrases. Ce fut donc rapide. Taye Diggs m'a déçu : il ne souhaitait pas être filmé ! Quelle drôle d'idée. Ca ne l'a pas empêché d'être souriant et sympathique mais bon, je l'ai un peu en travers de la gorge. Dans le même genre, j'en veux un peu à Busy Phillips, enfin à son attachée de presse, qui a annulé mon interview (et quelques autres) pour qu'elle puisse partir plus tôt... Paraît qu'elle était géniale pour ceux qui ont eu la chance de l'avoir. Une bonne cliente quoi. Un peu comme Alessandra Toressani de Caprica, dont j'ai assisté à l'entrevue même si je n'étais pas l'intervieweur, et qui était absolument géniale ! Un phénomène ! Et puis accessoirement peu farouche. J'ai d'ailleurs vu sa culotte tant sa robe était courte et tant elle ne cherchait pas à croiser les jambes. Un appel au viol cette fille. Les vieux de la vieille Larry Hagman et Donna Mills étaient plutôt cools mais je n'ai pas été vraiment convaincu. Le premier parce qu'il ne répondait finalement jamais sérieusement aux questions et parce qu'il était sourd et qu'il fallait répéter cinquante fois la même question. Pour la deuxième, disons que sortie de Côte Ouest elle n'avait rien à dire. Elle n'a même pas vu son épisode de Nip/Tuck ! Elle était moins refaite que prévu en tous cas. Et puis sinon, c'est un peu de ma faute, mais je lui avais préparé un questionnaire "garces de la télévision" et elle n'en connaissait aucune : Amanda Woodward, Wilhelmina Slater, Edie Britt... Dommage ! Ah et je l'ai oublié dans les bons souvenirs : Dante Di Loreto, le producteur exécutif de Glee. Passionnant ! Et puis ça change un peu des interviews des acteurs.
Mais Monte-Carlo, c'est aussi des petites anecdotes amusantes comme Jane Lynch qui dîne avec sa compagne une table à coté de la nôtre dans un restaurant, c'est Simon Baker que je croise aux toilettes, c'est ce même Simon Baker qui se la péte grave, c'est Zachary Levi (qui était venu une semaine plus tôt dans les bureaux d'AlloCiné) qui est juste l'acteur le plus sympa de sa génération, c'est la caméra qui se casse la gueule pendant l'interview de Paul Wesley, c'est les stars que tu croises le midi "à la cantine", c'est par exemple Tonya Kinsinger qui a mangé une part de gâteau malgré son état cadavérique, c'est Jane Lynch qui me lance un sourire forcé tout en buvant son coca... Et puis c'est une soirée absolument incroyable organisée pour les 50 ans du Festival dans un hôtel sublime. J'ai eu l'impression d'entrer dans une des soirées chics de Newport Beach par exemple. Des stars à chaque métre carré, dont quelques surprises (Jay Harrington de Better Off Ted ou Justin Chatwin), qui dansent, qui rient, qui s'amusent, qui discutent, qui chantent un "Happy Birthday" à un publicist d'ABC. C'est Nina Dobrev qui ne lâchait pas une seconde Jorge Garcia, c'est Emilie VanCamp en grande conversation avec Paul Wesley (ces deux-là feraient un beau couple), c'est Paula Trickey complètement à part qui est bel et bien has-been et ça fait un peu de peine, c'est Zachary Levi qui se déhanche comme personne, c'est Jessica Szohr de Gossip Girl complètement défoncée... Bref, une soirée inoubliable que je ne reviverais sans doute pas de sitôt.
Voilà, désolé pour ce récit un peu décousu mais milles images se bousculent encore dans ma tête. Je le répéte mais j'ai vécu quelque chose d'exceptionnel, que j'ai envie de voir comme une récompense après tant de séries regardées, tant de news écrites, tant de critiques... A l'année prochaine donc ! Pour ceux que ça intéresse, les interviews seront visibles dans leur quasi-intégralité dans les semaines voire les mois qui viennent. Tout dépend des diffusions françaises des séries en question. En tous cas, celle de Jorge Garcia sera très prochainement en ligne.
Tueurs En Séries [Spécial Monte Carlo Part.2]
Au programme du jour : Eric Close confirme la commande de son pilote "Chaos", Valérie Kaprisky dévoile le casting de sa future mini-série, Caroline Proust parle de la saison 4 d'Engrenages, et visite guidée du Grimaldi Forum où se déroule le festival...
Tueurs En Séries [Special Monte Carlo Part.1]
Au programme ce jour : Premier parterre de stars lors du tapis rouge d'ouverture (Ian Somerhalder, Nina Dobrev, Paul Wesley, Elizabeth Mitchell, Larry Hagman, Eric Close...), et Plus Belle La Vie fait son mondial !