14 décembre 2011

Dexter [6x 10 & 6x 11]

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Ricochet Rabbit // Talk To The Hand

1 870 000 tlsp. // 1 920 000 tlsp.

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   J'ai voulu garder la foi en Dexter jusqu'au bout mais ces deux épisodes ont été pour moi comme une révélation : je crois que jamais la série ne parviendra à faire pardonner ses pêchés. Et, une fois de plus cette année, elle m'a gravement offensé. Le duo du Doomsday Killer fonctionnait à peu près, en majeure partie grâce au charisme de Gellar et son aura mystérieuse et glaçante, tandis que Travis suivait et peinait à convaincre. Le cliffhanger de l'épisode 9, douteux mais efficace, aurait pu relancer l'intérêt dignement mais il n'en a rien été : Travis ne vaut plus grand chose sans Gellar. Et Colin Hanks ne vaut pas Edward James Olmos. Et Colin Hanks ne vaut pas Tom, son papa. Bref, on a bien plus perdu que gagné dans cette histoire et c'est malheureux car la tension retombe comme un soufflet alors que la fin approcje. C'est à ce moment-là, même dans les moins bonnes saisons, que Dexter touche habituellement au virtuose. Si on nous en prive même cette saison...

   Je n'ai pas du tout aimé l'addition des deux nouveaux disciples de Travis, deux idiots finis. Beth, incarnée par Jordana Spiro, était tellement vide et sans intérêt... Les auteurs auraient quand même pu chercher à leur offrir un peu plus de profondeur plutôt que de s'embourber dans des futilités avec certains personnages secondaires... Oui, je pense évidemment à Quinn et Batista. Ils ont bien failli y passer pour de bon mais il faut croire que l'équipe tient vraiment beaucoup à eux et qu'ils ne peuvent pas imaginer la série sans eux. Ce serait pourtant une bénédiction de mon point de vue. Au moins l'un des deux quoi... Louis Greene m'intrigue toujours autant et je ne vois détinitivement pas où il veut en venir mais à un épisode de la fin de la saison, il semble clair que son intrigue sera développée la saison prochaine. Voilà au moins un petit quelque chose auquel se raccrocher. Bon et puis sinon, pendant ce temps-là, Dexter se pose beaucoup de questions en compagnie de son très cher père. Comme toujours. Je n'en peux plus d'entendre parler du "Dark Passenger" à toutes les sauces. La question a été tournée dans tous les sens. Il va falloir soit le laisser partir, soit l'embrasser sans se triturer l'esprit. La vraie tourmente actuelle du serial killer, c'est de savoir s'il doit laisser la police régler son compte au Doomsday Killer ou faire justice lui-même. C'est vrai qu'avant, la réponse était évidente pour lui donc la question ne se posait même pas. En laissant faire ses collègues mais en les aidant un peu quand même, il agira au moins de manière un peu moins mécanique que d'habitude, ce qui était un gros problème ces derniers temps. Il ne nous surprend plus du tout le monsieur. 

   Pour ne pas changer les -bonnes- habitudes de cette saison 6, plein feux sur Debra à nouveau entre les jeux de pouvoir au commissariat et sa thérapie qui l'amène sur des chemins troubles. Laguerta agit vraiment comme une saloperie cette saison et ça en deviendrait presque jouissif tant c'est injuste et pervers de sa part. Elle a réussi à faire virer Matthews et a exercé par conséquent une pression encore plus forte sur la nouvelle lieutenant. Je suppose que Debra commencera donc la saison prochaine toujours au même poste mais les choses se gâteront forcément pour elle. Une perspective pas désagréable en somme... Par contre, même si je trouve ça super couillu de traiter du sujet tabou de l'inceste, je crois que les scénaristes sont allés trop loin dans le n'importe quoi en semant soudainement le doute dans l'esprit de Debra quant à ses réels sentiments pour... son propre frère (même si concrétement, ils ne partagent pas le même sang). Même si ça a été préparé depuis quelques épisodes, ça sort quand même de nulle part si l'on regarde la "big picture" de la série depuis ses débuts. Il ne vaudrait mieux pas trop insister. La scène du rêve était très perturbante et pas simplement par rapport à ce qu'elle montrait. On était juste pas très loin du fameux "Jump The Shark" et c'est une étape qu'une série comme Dexter n'est vraiment mais alors vraiment pas obligée de franchir ! Vous ai-je parlé de la ridicule peinture de Travis avec la tête de Dexter sinon ?

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de n'importe quelle série comporte deux voire trois éléments ridicules en son sein (les "amis" de Travis, le tableau de Travis, le rêve de Debra, ici), c'est moche. Très moche. Alors imaginez quand cela arrive à Dexter. Je veux dire : Dexter quoi !? Ben c'est hideux, répugnant. Honteux quoi ! 


04 décembre 2011

Dexter [6x 08 & 6x 09]

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Sin Of Omission // Get Gellar

2 050 000 tlsp. // 1 890 000 tlsp.

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   M. Night Shyamalan s'est-il emparé de l'écriture de Dexter ? Le cliffhanger du 9ème épisode est en tous cas digne de son oeuvre : il est à la fois totalement inattendu, impressionnant et un tantinet ridicule. C'est marrant parce que j'aime bien lister dans un coin de ma tête, lorsque je regarde un épisode, les choses qui vont et celles qui ne vont pas pour pouvoir ensuite écrire ma review. Et là, je suis un peu obligé de tirer un trait sur tout ce que j'avais l'intention de dire en terme de facilités scénaristiques et d'incohérences puisque la révélation finale vient tout bouleverser. Ne serait-ce que sur le personnage de Gellar, presque inanimé, dont on comprend tout de suite mieux la froideur : il croupit dans un congélateur depuis quelques temps ! Depuis combien de temps d'ailleurs ? Travis agit-il seul depuis le début ou est-ce relativement récent ? Rétrospectivement, la mise en scène de la dernière séquence du premier épisode dans laquelle Travis et Gellar annoncent que le compte à rebours a commencé -celui de l'apocalypse donc- face à un coucher de soleil possédait une atmosphère presque surréaliste qui tenderait à prouver que Gellar est le Harry de Travis depuis le premier meurtre. Ce n'est pas le genre de retournement de situation que les auteurs ont pu improviser en cours de route, il serait donc intéressant de revoir les précédents épisodes pour chercher les signes qui auraient pu nous mettre sur la voie. Cela dit, je n'ai ni l'envie -certains épisodes n'étaient quand même pas très bons- ni le temps de le faire. Bon courage aux plus téméraires. 

   Difficile donc d'évoquer maintenant les divers rebondissements de l'intrigue fil-rouge mais je dois dire, qu'entre autres surprises, je ne m'attendais pas du tout à ce que la soeur de Travis meurt si tôt et de cette façon. Comme je le disais dans mon article sur les deux épisodes précédents, je l'imaginais au coeur de l'affrontement final. Et puis je me disais (bêtement) qu'ils n'avaient pas engagé Molly Parker pour si peu. Finalement si. Avant de mourir, elle a quand même eu l'occasion d'avoir LA scène tant attendue avec Debra, mettant en parallèle leurs deux histoires, très proches. Cela aurait pu permettre à la soeur de Dexter d'ouvrir les yeux sur son frère mais il est encore trop tôt, bien entendu, et la thérapie qu'elle vient d'entamer lui permettra peut-être de recoller les morceaux et de comprendre. Enfin. J'aime beaucoup cette idée en tous cas même si elle n'est pas originale. Cela offre à Debra une vraie possibilité d'évolution et une ouverture vers la maturité. Et puis elle risque d'en avoir besoin encore un petit moment de ces consultations car tout porte à croire que, d'ici à la saison prochaine, elle ne sera plus le lieutenant de la brigade ! Les petites affaires de Laguerta ne sont pas claires mais elles sentent très très mauvais pour Debra. C'est à se demander pourquoi Matthews a tant insisté pour que ce soit elle qui obtienne le poste. Comment a-t-il pu croire qu'elle serait si maléable ? Sa jeunesse ?

   Un épisode de la saison 6 de Dexter sans les pitreries affligeantes de Quinn n'en serait pas un. Nouveau festival donc qui n'amène absolument à rien. Pendant un moment, j'ai cru que Batista et lui allaient devenir les prochaines victimes du Doomsday Killer. Ils se retrouvaient au bord de la route, comme la première victime... Cela ne tenait pas tellement debout dans ma tête mais je voulais tellement croire que les scénaristes avaient un plan pour eux... Il semblerait que non. Ils assurent juste la partie "comique" et "fun". Batista est lourd de chez lourd avec sa soeur mais cette intrigue n'est pas totalement dénuée d'intérêt puisque le geek Louis Greene est apparemment encore plus cinglé que la première stagiaire de Masuka ! Je ne sais pas où cela peut nous mener, peut-être que justement que ça n'ira pas bien loin, mais on peut carrément envisager qu'il devienne le grand serial killer de la saison prochaine... Au fond, je n'y crois pas du tout mais n'écartons pas cette possibilité ! 

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// Bilan // Ces deux nouveaux épisodes de Dexter ont réussi à tenir en haleine comme aucun autre jusqu'ici au cours de cette saison 6. Cela ne suffit pas pour les rendre excellents et il est impossible de rattraper le temps perdu à quatre épisodes du dénouement final. Au moins, désormais, notre intérêt est relancé pour la dernière ligne droite !

20 novembre 2011

Dexter [6x 06 & 6x 07]

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Just Let Go // Nebraska

 1 980 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.

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   Il apparait de plus en plus clairement que le thème fil rouge de la saison -la religion- ne soit qu'un artifice utilisé par les auteurs pour cacher les faiblesses de la série, qui ne semble plus avoir grand chose à raconter que ce soit sur son héros ou sur ses personnages secondaires. "Just Let Go" c'est le titre du premier épisode, les dernières paroles Brother Sam que l'on ne regrettera pas particulièrement et aussi ce que j'avais envie de dire à Showtime au sujet de Dexter. Sauf qu'entre temps, la chaîne l'a renouvelée pour deux saisons supplémentaires, sans préciser s'il s'agirait des dernières. Autant dire que l'on n'est pas au bout de nos peines, à moins que les scénaristes osent bousculer l'ordre établi, un peu comme ils l'ont fait à petite échelle avec le second épisode. Vous l'aurez compris, je n'ai rien à dire sur le premier, je vais donc passer mon tour. Mais sur le suivant, voici les quelques réflexions que j'ai à vous soumettre...

   Un épisode road-trip en compagnie de Dexter et de son frère serial-killer mort, c'était une promesse enthousiasmante qui a été tenue avec style, humour et décontraction. Il y a quand même eu quelques faux pas, comme Dexter qui se tape soudainement une caissière dans la remise de la station-service. Certes, il a été poussé par Brian et c'était totalement inattendu de sa part mais j'aurais aimé qu'il résiste un peu plus longtemps à la tentation, histoire de rester un peu plus fidèle au personnage dont ce n'est vraiment pas le genre. Et puis la pipe du Season Premiere était suffisante dans le genre, non ? A part ça, et les parfois trop nombreuses et agaçantes interventions de Brian, je dois dire que j'ai été conquis. Revenir en un seul épisode sur le Ice-Truck Killer, le Trinity Killer et sa famille tout en suivant en parallèle les méfaits du Doomsday Killer était casse gueule mais ils sont parvenus à rendre l'ensemble prenant et surtout pertinent. Le temps de cet épisode, Dexter a ainsi véritablement remis en question ses croyances et le code d'Harry. Tuer pour tuer ? Non, ce ne sera définitivement jamais son truc. Les confrontations entre Dex et Jonah étaient intéressantes, d'autant qu'elles renvoyaient notre héros vers la grande question qui le hante depuis la naissance de son fils -est-ce qu'il lui a transmis son Dark Passenger en héritage ?- sans en faire des tonnes non plus. Bref, ce petit détour par le Nebraska était tout à fait revigorant !

   Du coté de Gellar, rien n'avance. L'homme ne se dévoile toujours pas plus et sa froideur a cessé d'être inquiétante pour devenir simplement ennuyante. Le Miami Metro est en bonne voie de les coincer mais le schéma de la saison étant immuable, il faut absolument tirer sur la corde. Ca marchait plutôt bien jusqu'ici mais je commence à sérieusement me lasser des hésitations de Travis. Je ne trouve d'ailleurs pas Colin Hanks si bon que cela dans le rôle. Il lui manque quelque chose. Du charisme ? Il lui en faudrait quand même un peu plus. Il n'en avait pas besoin au départ mais maintenant qu'il se rebelle, c'est plus problèmatique. A noter que Molly Parker dans le rôle de sa soeur reste encore très accessoire. Je suppose qu'elle se retrouvera au centre de l'affrontement entre les deux hommes dans la dernière ligne droite. Cela permettra certainement d'apporter une ampleur émotionnelle à une intrigue qui en manque cruellement. 

   Pendant ce temps, au cours d'une jolie scène, Quinn est parvenu à redorer un peu son blason auprès de Debra et auprès de nous, téléspectateurs. Ca aurait été encore plus fort si cela avait découlé sur son départ de la série. Que peut-il encore apporter sérieusement ? Les jeux de pouvoir continuent au sein de la police avec une Deb qui apprend que la traque du Doomsday Killer doit absolument déboucher sur une arrestation si elle veut garder son poste. Cela devrait suffire à la motiver et à lui faire oublier, au moins jusqu'à la fin de la saison, que peut-être elle n'est pas faite pour ce job. Nous, on veut juste la voir en action au fond... Louis Greene, l'interne de Masuka, n'a pas une grande utilité pour le moment mais j'aime assez sa présence. Je suis curieux de voir comment il va devenir indispensable (car j'ai ce pressentiment)...

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// Bilan // Il aura fallu un road trip à Dexter pour nous surprendre enfin positivement cette saison, mais le petit rayon de lumière a de grandes chances de disparaitre aussi vite qu'il est apparu. La suite de la saison, entamée à moitié, devrait reprendre la forme classique et usée qui plonge la série depuis deux ans maintenant dans les limbes de l'ennui. 

05 novembre 2011

Dexter [6x 04 & 6x 05]

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A Horse Of A Different Color // The Angel Of Death 

1 890 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

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    Debra a pris le contrôle de Dexter : dans ces deux épisodes, mais surtout dans le premier, elle est la star du show tandis que Dexter s'enlise dans des discussions poussives sur la religion avec son nouvel ami le Brother Sam, qui semble définitivement être passé du "bon" coté de la barrière. Cette relation a beau être intéressante et amener des dialogues profonds, elle ne se résume qu'à la religion et je crois que le thème de la saison n'avait pas besoin d'être à ce point omniprésent. Cela en devient oppressant. Est-ce volontaire ? Nous aussi nous retrouvons submergés par cette foi inquiétante présentée sous son aspect le plus attirant à travers Sam et sous son aspect le plus inquiétant via le désormais nommé Doomsday Killer et son disciple Travis, qui pourrait d'ailleurs ne pas le rester longtemps suite à sa brève mais intense rencontre avec Dexter. Je suis quand même très étonné du peu de précautions que les deux serial killers prennent lorsqu'ils commettent leurs actes de barbarie. A ce stade de la saison, on a l'impression que les enquêteurs savent déjà à peu près l'essentiel et qu'ils ne leur restent plus qu'à les pincer (enfin techniquement "le" pincer puisqu'ils ne soupçonnent pas l'existence de Travis). Cela présage une suite de saison qui ne collera pas nécessairement au schéma que la série emprunte habituellement... A moins que le professeur Gellar soit plus malin qu'il n'y parait. Je trouve quand même pour le moment qu'il ne fait pas si peur que ça. Edward James Olmos est parfait mais on ne lui offre pas (encore) l'occasion de briller. 

   Comme je le disais dans l'introduction, c'est la nouvelle vie de Deb, entre l'ombre de ses démons passés et ses nouvelles fonctions de lieutenant, qui rythme les deux épisodes. Elle jure plus que de raison, elle se pose beaucoup de questions sur son look et elle sympathise avec le nouvel enquêteur Mike Anderson, qui fait forte impression. Il a déjà réussi à se rapprocher de Dexter et de Deb en très peu de temps et il semble avoir bien cerné les gens qui l'entourent, sans toutefois en avoir saisi toute la subtilité. Masuka n'est pas qu'un curieux monsieur et il prouve même ces derniers temps qu'il peut avoir une certaine conscience professionnelle. Son intrigue avec ses stagiaires n'est pas particulièrement passionnante mais le simple fait de lui donner une intrigue est un petit miracle. Reste à savoir si elle prendra de l'ampleur à court terme ou si elle ne se contentera de n'être que "ça". Les frasques de Batista et Quinn divertissent convenablement, bien que Quinn soit à baffer de toutes ses forces. Où ses petites encartades vont-elles le mener ? On suppose que Debra va vite devoir lui remonter les bretelles et ça va forcément mal se passer étant donné leur passif, sans compter sa brutalité verbale légendaire... Non, ces perspectives ne sont pas formidables mais elles valent toujours mieux que la telenovela en hiatus -on l'espère pour de bon- de Batista et Laguerta.

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// Bilan // Cette année, les scénaristes de Dexter ont décidé de concentrer leurs efforts sur les détectives de la brigade, sur Debra et, peu à peu, sur le Doomsday Killer. Le héros passe donc légèrement au second plan et quelque part, tant mieux. Ses nouveaux questionnements liés à la foi ont déjà atteint leur limite.

23 octobre 2011

Dexter [6x 02 & 6x 03]

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Once Upon A Time... // Smokey And The Bandit

1 710 000 tlsp. // 1 500 000 tlsp.

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   Alors que le Season Premiere nous avait plongé avec humour dans le quotidien de Dexter, entre ses obligations de papa, son métier et ses activités criminelles nocturnes, tout en introduisant le grand thème de la saison -la religion- et le nouveau fil rouge, le second épisode se penche davantage sur Debra, à l'aube d'une nouvelle vie. Exit Quinn : sa demande en mariage a provoqué chez elle tout l'inverse de l'effet escompté. Pas tellement étonnant de sa part, on lui en aurait même voulu si elle avait accepté. Debra n'est pas le genre de femme qui se laisse mettre si facilement la bague au doigt. Et Quinn n'est d'ailleurs pas le genre de mec à chercher à se faire mettre la corde au cou. Elle l'avait changé : il reprend vite ses mauvaises habitudes dans d'autres bras. N'ayant jamais apprécié ce personnage, je ne lui souhaite évidemment que du mal. Qu'il soit encore vivant est déjà bien assez révoltant dans une telle série ! Est-ce que les scénaristes sont allés trop loin en transformant Deb en nouvelle lieutenant de la police de Miami ? On peut dire déjà que l'effet de surprise est réussi puisque tout portait à croire que ce serait Batista qui obtiendrait le poste. C'était même présenté comme un fait établi, la question ne se posait même pas. Mais les relations entre Laguerta et Matthews sont venues tout compliquer et, ma foi, l'idée a beau être saugrenue, je suis prêt à l'embrasser. Debra manquera certainement sur le terrain mais elle pourrait apporter une nouvelle dynamique intéressante au sein du commissariat. Je n'ai rien contre la stagiaire de Masuka, bien au contraire, mais on ne peut pas compter sur elle sur le long terme pour révolutionner la série ! Elle fait office d'amusante distraction. On peut par contre en attendre davantage du remplaçant de Deb au sein des enquêteurs. En une seule scène, il en impose déjà !

   Dexter n'est tout de même pas mis sur le carreau malgré les frasques de sa soeur, souvent traitées avec légéreté et humour, et se retrouve donc à chasser un certain Brother Sam, incarné par Mos Def (la valse des guest-stars ne fait que commencer). Notre héros va se rendre compte à mi-parcours que l'homme s'est repenti et qu'il n'a plus vraiment de raisons de le tuer... pour le moment. Vu l'insistance avec laquelle le personnage est introduit, tout en nuances, nul doute qu'on le reverra plus amplement et là, peut-être Dexter trouvera une bonne raison de passer à l'acte. Il trouve du coup pour l'heure une autre victime à qui il réserve un sort somme toute assez classique. Décevant. De toute façon, il n'a qu'une hâte : retrouver son fils pour lui inventer une dernière histoire... Cute. La métaphore des contes est un artifice peu pertinent dans cet épisode mais cela permet à la narration d'être moins monotone. Pas comme dans l'épisode suivant quoi...

   Dexter s'est déjà posé la question -légitime- de la pérénité de son hobby. Il se la repose à nouveau lorsqu'il est confronté à un serial killer à la retraite qui coule des jours pas très heureux dans un paradis pour vieux made in Miami. La petite différence aujourd'hui, c'est qu'il est père et qu'il craint que son fils ne découvre un jour son secret, à sa mort ou avant. Peut-être que la série se terminera par sa retraite criminelle à lui... En attendant, il parvient évidemment à massacrer ce vieux monsieur qui n'a pas perdu son Dark Passenger malgré des années de repos. La routine de la série prend rapidement encore le dessus. On doit alors se tourner vers les grands meurtriers de la saison 6 pour espérer un peu d'action. Ils nous en offrent à leur manière, derrière un épais voile de mystère. Le duo Travis/Gellar est toujours très prometteur mais les auteurs préférent se concentrer pour le moment sur le premier, forcément moins intéressant, afin de garder le meilleur pour la suite. Le Professeur Gellar est donc de plus en plus inquiétant et intriguant mais tant que Dexter ne croisera pas sa route d'une manière ou d'une autre, il faudra ronger notre frein. On a su le faire par le passé et on a souvent été récompensé...

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// Bilan // Dexter parvient toujours à capter notre attention çà et là mais surtout grâce à quelques intrigues parallèles qui sortent un peu de l'ordinaire car du coté du héros, les scénaristes sont en mode repeat et se reposent sur notre attachement à lui. Les saisons de la série mettent toujours du temps à démarrer, cela fait partie du rituel !

02 octobre 2011

Dexter [6x 01]

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Those Kinds Of Kings (Season Premiere) // Diffusion ce soir

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    Aiguisez vos poignards les amis et déroulez vos bâches en plastique dans votre appart': Dexter est de retour, plein de promesses après une saison 5 proche de la bavure. Honnêtement, qu'en a-t-on retenu à part la relation prenante entre notre héros et Lumen ? Rien. Absolument rien. Et comme Lumen n'est plus là, on repart un peu à zéro dans ce Season Premiere. L'équipe de la série est visiblement consciente désormais de tout ce qui clochait la saison passée et même la saison d'avant pour certaines intrigues. Ainsi, on nous débarrasse (temporairement) du couple soapesque/daubesque Laguerta/Batista après les avoir pourtant réunis dans le final précédent. Pendant l'entre deux saisons, ils se sont séparés, ont divorcé même et cela leur a réussi professionnellement parlant puisqu'ils montent tous les deux en grade. Je reste quand même inquiet au sujet de Laguerta : son nouveau poste pourrait à la fois l'éloigner des autres personnages mais aussi lui offrir une intrigue à elle, qui rejoindra peut-être au final les autres développements mais qui pourrait paraître hors-sujet un bon moment avant de faire sens... Batista, en tant que nouveau lieutenant de la brigade, devrait davantage se fondre dans la masse. Les scénaristes ont d'ailleurs renforcé l'équipe en place en ajoutant quelques stagiaires pour Masuka, dont une belle petite blonde qui risque d'en faire craquer plus d'un. Et ce n'est certainement pas Masuka qui obtiendra ses faveurs ! Angel ? Debra et Quinn sont toujours ensemble, eux, et ce serait assez sympa de les laisser tranquilles cette année. Je crois que je rêve mais bon...

   Venons-en à Dexter, qui a trouvé le temps de recharger ses batteries pendant la pause, de retrouver un semblant d'équilibre entre sa vie familiale, bien aidé par la jeune soeur de Batista devenue la nounou de Harrison (l'autre disparait donc sans explication si je ne m'abuse), et ses meurtres qui se déroulent avec toujours autant de succès et de minutie. La scène d'ouverture tente tout de même de tromper l'ennui et la routine en se jouant de nous : Dex ne s'est pas fait poignarder, il est son propre appât pour régler leur compte à des ambulanciers sans scrupules. Et il ne les tue pas comme il en a l'habitude : place aux défibrilateurs ! Genius. L'autre meurtre de l'épisode nous entraîne dans l'adolescence de Dexter, à l'occasion de son high-school reunion où il ne vient pas seul mais accompagné de son fidèle papa. Cette partie de l'épisode est particulièrement amusante, jouant avec les codes habituels de ce type d'histoire. Une pipe dans une salle de classe plus tard, Dexter retrouve le quaterback qu'il a l'intention de tuer et passe à l'action. Ce meurtre-là est plus classique mais le petit dialogue entre les deux protagonistes est intéressant. Ainsi, le geek dont on se moquait à l'époque du lycée est devenu un homme mûr, attirant (merci la muscu), attendrissant presque malgré lui suite à ce qui est arrivé à sa femme, et donc populaire. Drôle de retournement de situation ! 

   Comme l'affiche promotionnelle l'annonce très bien, cette saison 6 sera placée sous le signe de la religion. Elle est introduite habilement à travers l'entrée à l'école maternelle d'Harrison. Dexter se pose alors des questions sur la croyance, quelque chose qu'il n'a jamais possédé ni compris ni même cherché à comprendre. Quel type d'éducation doit-il inculquer à son fils ? Cela va un peu à l'encontre de sa réaction avec l'ancienne nounou de son fils, qui voulait imposer la religion mais bon... les scénaristes se sont peut-être rendus compte qu'ils avaient fait une erreur en choisissant de ne pas explorer ce succès. Je crois qu'il a complètement sa place dans Dexter. Apparemment, ce thème s'invitera également à travers l'intrigue fil-rouge de la saison qui reste encore bien mystérieuse pour le moment, introduite par quelques scènes très bien mises en scène, à l'ambiance très proche des premières saisons de la série. Edward James Olmos en impose déjà beaucoup dans son rôle, Colin Hanks, qui fait figure de "disciple" un peu moins. Ma curiosité est indéniablement aiguisée... Par contre, ça fait vraiment bizarre de voir des effets spéciaux numériques dans Dexter, lorsque les serpents sortent du ventre du cadavre. Moi qui suis très effrayé par les serpents, je dois dire que j'ai été servi !

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// Bilan // Dexter nous revient plus léger et la série plus amusante que jamais, comme pour nous rappeler qu'être un serial killer, ça peut aussi être excitant et fun ! Ce Season Premiere pose correctement les bases de la saison et insuffle un peu de fraîcheur à une série vieillissante mais qui a toujours le potentiel d'être excellente.