24 mars 2014

The Winklers [Pilot Script]

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THE WINKLERS

Comédie (Multi-camera) // 22 minutes

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Ecrit, produit et réalisé par Phil Rosenthal (Tout le monde aime Raymond), co-écrit par Max Winkler (New Girl, The New Normal) & Rob Reinis. Pour ABC, 20th Century Fox Television & The Walcott Company. 54 pages.

Jack Conner, un ouvrier en bâtiment un peu rustre, tombe amoureux de la fille d'Henry Winkler, l'acteur mythique héros de "Happy Days", et se voit dans l'obligation d'emménager avec elle dans la grande demeure familiale à Beverly Hills. Au contact de ces gens excentriques et aimants, il va découvrir la tendresse et les petites joies du quotidien...

Avec Domenick Lombardozzi (The Wire, Boardwalk Empire, Breakout Kings), Henry Winkler (Happy Days, Arrested Development, Royal Pains), Judith Light (Madame est servie, Ugly Betty, Dallas 2012), Eve Amurri Martino (Californication), Josh Sussman (Glee, Les sorciers de Waverly Place)...

 

    The Winklers est une sitcom à l'ancienne, que TV Land -foyer de Hot In Cleveland et Happily Divorced entre autres- n'aurait probablement pas refusé si on lui avait proposé. Si ABC s'est battue pour récupérer le projet développé par 20th Century FOX Television autour de Henry Winkler, c'est probablement parce que c'est sur la chaîne que l'acteur est devenu une star de la sitcom US grâce à Happy Days diffusée pendant dix ans. Il était logique qu'il retourne à la maison. L'idée est probablement de réitérer la même opération qu'avec Tim Allen, star de Papa Bricole sur ABC durant huit saisons, désormais à la tête de Last Man Standing depuis désormais trois ans, avec un succès modéré mais suffisant. L'objectif est très clairement de lui trouver la parfaite compagne pour le vendredi soir. The Winklers est la candidate parfaite. 

   Honnêtement, je ne suis pas très client de ce que j'ai lu. Je sais reconnaître les qualités de ce script, plutôt amusant dans l'ensemble, mais il est tellement mais tellement classique et oserais-je dire ringard, que je ne m'imagine pas une seule seconde en regarder plus de deux épisodes. En revanche, il renoue avec une tradition perdue depuis la fin des années 90 qui devrait convaincre un public âgé, présent devant son poste le vendredi soir, et qui a, lui aussi, le droit de rigoler un peu après tout ! Au fond, que les situations soient vues et revues et que les personnages soient des stéréotypes de sitcoms familiales n'est pas très important. Non, ce qui compte c'est que la distribution soit bonne et que leur complicité fonctionne. Et avec Henry Winkler et la géniale Judith Light, on peut au moins être assuré de cela ! Domenick Lombardozzi n'est pas connu pour ses talents comiques mais il a les épaules pour porter le projet. Quant à l'écriture, la réalisation et la production, elles ont été confiées à un vétéran qui a signé l'une des sitcoms les plus populaires EVER de la télévision américaine : Tout le monde aime Raymond. Il maîtrise son sujet et ça se sent. La configuration de The Winklers est à peu près la même puisqu'elle joue elle aussi énormément sur l'opposition entre un couple et les beaux-parents. A noter qu'un bébé est en route, ce qui devrait assurer plein d'intrigues pour l'avenir. Oui, des intrigues que l'on connaît par coeur.

    The Winklers n'est pas faite pour vous, chers lecteurs, mais elle saura sans aucun doute trouver preneur si elle venait à être commandée. Pour Judith Light, on regardera quand même quelques épisodes et qui sait, on se laissera peut-être prendre au jeu... Y'a pas d'âge pour se marrer, non ?

Posté par LullabyBoy à 20:21 - - Permalien [#]
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29 avril 2011

Breakout Kings [Pilot]

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Pilot // 2 8oo ooo tlsp.

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What About ?

Des prisonniers experts dans leurs domaines sont recrutés pour accompagner des US Marshalls sillonnant les Etats-Unis afin de mettre la main sur des fugitifs récalcitrants. A chaque fugitif écroué, leurs peines sont réduites. Mais s'ils tentent de les semer: retour à la case départ et peine doublée !

Who's Who ?

 Drama créé par Nick Santora et Matt Olmstead (Prison Break). Avec Laz Alonzo (Southland), Domenick Lombardozzi (The Wire), Brooke Nevin (Les 4400), Malcolm Goodwin, Jimmi Simpson (It's Always Sunny In Philadephia), Serinda Swan...

So What ?

 Mais bon sang pourquoi la FOX est-elle passée à coté de Breakout Kings la saison dernière alors que le panel de téléspectateurs avait adoré ? C'est incompréhensible ! Moi même, qui n'en attendait strictement rien, j'ai été agréablement surpris par l'efficacité avec laquelle les personnages principaux nous étaient présentés et combien ils étaient tous déjà attachants à leur manière ! La série ne joue pourtant pas particulièrement sur la corde sensible ni sur la finesse mais ils sont tous très funs, on a envie de passer un moment avec eux. Un moment de pur divertissement bien entendu. J'ai été plus sensible aux taulards qu'aux deux flics, mais même eux respirent la sympathie. Plusieurs zones d'ombre entourent chacun des protagonistes afin de fournir plus d'informations à leur sujet au compte-goutte.

Si mon programme série n'était pas aussi chargé, je crois que je leur aurais laissé une seconde chance. C'est dire si j'ai été emballé ! Dans le genre série qui ne se prend pas trop au sérieux sur un rythme effrené, je la trouve bien plus efficace et moderne que Human Target par exemple, ou l'horrible The Good Guys, deux programmes en lesquels la FOX a pourtant accordé sa confiance aveugle... Allez comprendre. La plupart des acteurs ne sont pas connus, un peu comme au lancement de Prison Break en fait, mais ils ont été très bien choisis. Quant à la comparaison avec la série suscitée, elle ne tient pas longtemps la route. Là, il n'y a pas vraiment de fil-rouge et rien, quasiment, ne se passe en prison. On trouve également beaucoup plus d'humour. Leur plus gros point commun réside certainement dans ce goût immodéré pour les retournements de situation peu crédibles et les approximations sur lesquels -ça fait partie du jeu- il faut fermer les yeux. Breakout Kings n'est donc pas la série du siècle mais elle tient la route grâce à l'énergie qu'elle dégage.