12 septembre 2012

Last Resort [Pilot]

 20192971

Captain (Pilot) // Diffusé le 27 septembre

44030377

 

What ?

Après avoir refusé d'obéir à un ordre de tir de missiles nucléaires jugé suspicieux, l'équipage d'un sous-marin américain fuit jusqu'à un point reculé de la planète. Apatrides et traqués, les marins décident de fonder eux-mêmes leur patrie sur une petite île déjà peuplée ! Le plus petit pays du monde à posséder l'arme nucléaire...

Who's Who ?

Drama créé par Shawn Ryan (The Shield, The Unit, Chicago Code) & Karl Gajdusek (Dead Like Me). Réalisé par Martin Campbell (Le Masque de Zorro, Casino Royale, Green Lantern). Avec Scott Speedman (Felicity), Daniel Lissing (Crownies), Andre Braugher (Men of a Certain Age), Robert Patrick (X-Files), Autumn Reeser (Newport Beach, No Ordinary Family), Daisy Betts (Persons Unknown), Dichen Lachman (Dollhouse), Jessy Schram (Falling Skies, Once Upon A Time), Camille de Pazzis (La Vie devant nous, Pigalle, la nuit)...

What's More ?

La série est tournée à Hawaii, comme actuellement Hawaii Five-O et précemment Lost, The River, Off The Map... 

So What ?

20108136

    Pour des raisons que j'ignore, étant donné que je déteste tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l'armée et à la guerre dans la fiction -et oserais-je ajouter "comme dans la vie" en bonne Miss France que je suis ?- Last Resort m'a tapé dans l'oeil depuis l'annonce du projet l'année dernière. Shawn Ryan, pourtant, ne fait pas partie de ma short-list de scénaristes et producteurs que je suivrais jusqu'au bout du monde puisque ses séries ne m'ont jamais tellement intéressé. Je ne remets toutefois pas en cause ni leur qualité ni son talent. La théorie que j'avais pour expliquer cette soudaine attirance et qui s'est vérifiée en regardant avec attention ce pilote, c'est que l'univers au coeur duquel Last Resort propose de nous plonger est vaste et inexploré, donc naturellement intrigant. Dès la lecture du pitch, on sent que l'on a affaire à quelque chose de tout à fait singulier, qui n'appartient à aucun genre en particulier. Ce n'est pas exactement la première fois qu'une série se déroule dans un sous-marin cela dit, certains se souviendront peut-être de Seaquest, police des mers dans les années 90 ou encore de Voyage au fond des mers trois décennies plus tôt, et je vous épargne les quelques mini-séries comme The Deep qui s'y sont aventurées. Mais Last Resort n'a rien à voir avec tout ça : elle s'annonce bien plus riche et ambitieuse.

   Les premières minutes, décisives dans un pilote puisque le téléspectateur est susceptible de partir aussi vite qu'il est arrivé, m'ont laissé une impression mitigée : je n'ai pas compris la moitié de ce que les personnages racontaient dans leur jargon militaire impénétrable, et je ne parle même pas de cette froideur mécanique légendaire qui me donne envie de fuir dans la seconde. Mais, après tout, les termes médicaux qui foisonnaient dans Urgences ne me dérangeaient pas. Je suppose que c'est une question d'habitude. Il y a aussi des codes à apprivoiser. Bref, cette immersion dans l'inconnue, quelque peu claustrophobique puisqu'il faut attendre un bon moment avant de sortir du sous-marin, est totale et excitante. Les événements se déroulent à une vitesse folle, ce qui laisse assez peu de temps et pour s'ennuyer et pour se questionner sur la crédibilité de l'escalade tragique qui est en train de s'opérer sous nos yeux. L'action nous porte de la première à la dernière minute du pilote avec une efficacité redoutable. La réalisation, énergique mais classique, parvient à retranscrire le sentiment d'urgence et de détresse des héros avec fluidité. Comprendre leurs décisions n'est pas une tâche aisée tant on ne sait encore rien d'eux. Leurs motivations elles-mêmes sont encore floues. Mais ce qui transpire du tandem principal, plutôt convaincant d'ailleurs grâce à Andre Braugher et Scott Speedman, largement au-dessus du lot, ce n'est pas seulement de la solidarité, pas seulement de l'amitié, c'est un sens de l'honneur exemplaire, une forme de patriotisme plus complexe que ce que l'on a l'habitude de voir dans les films et séries qui mettent en scène des militaires, puisqu'ils se retrouvent à se retourner contre leur propre pays alors qu'il vient de les trahir. Leur rêve américain s'écroule. Il leur faut tout à coup penser au-delà de leur petit confort, au-delà de leur famille, pour suivre leur instinct en croyant encore aux notions de liberté et de justice. Last Resort touche là à des thématiques fortes qui la rangent définitivement du côté du divertissement intelligent. Il faudra toutefois veiller à ce qu'elle ne devienne pas une propagande grandeur nature telle The Unit en son temps. Il n'y a rien de pire que ça.

   Il se passe tellement de choses au cours de ces 42 minutes que le focus sur chacun des personnages principaux est inévitablement léger. Ils n'ont pour le moment aucune épaisseur particulière en dehors de ceux suscités, mais ils existent et la plupart d'entre eux possède du potentiel. Ils forment en plus un groupe relativement soudé, avec ce qu'il faut de failles et de traitres. La scène de « La Bamba » est un moment très sympathique d'ailleurs, un peu plus léger donc bienvenu. La seule représentante féminine de l'équipage qui soit vraiment mise en avant va avoir la lourde responsabilité de ne pas être qu'un intérêt amoureux. Plusieurs passages en dehors du sous-marin viennent apporter une touche de mystère et plus d'envergure encore à l'histoire. Je pense surtout à ce qui se passe à Washington, en compagnie de la ravissante Autumn Reeser. Sur l'île, notamment avec la française Sophie, il n'y a pour l'instant pas grand-chose à se mettre sous la dent, d'autant que les premiers pas de Camille de Pazzis dans une production américaine laissent à désirer. Le moment où elle se met à pleurer frôle le ridicule. Dans le même genre, les flashbacks de Sam sur ses derniers instants avec sa femme semblent avoir été ajoutés pour remplir le quota « ménagères » de la série. On s'en serait bien passé.

   Les quelques défauts de ce premier épisode de Last Resort n'ont pas réussi à entamer mon enthousiasme et à me gâcher le plaisir, ce qui tend à prouver l'efficacité de l'ensemble. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ce à quoi la série aurait pu ressembler si elle s'était retrouvée sur une chaîne câblée type Showtime, avec moins de contraintes grand public, peut-être des moyens encore plus conséquents et des saisons réduites à 13 épisodes, mais ce que l'on nous offre là est déjà de haute volée. Il se peut que Last Resort soit la meilleure nouvelle série de network de la saison ! Elle a réussi sa première mission. Bien d'autres l'attendent encore...

What Chance ?

 La stratégie d'ABC qui consiste à proposer Last Resort avant Grey's Anatomy reste bien mystérieuse mais, à n'en pas douter, des études marketing ont été réalisées avant de prendre cette décision. Elle doit donc répondre à une logique. Reste à déterminer laquelle. La seule piste que j'ai : la contre-programmation. Face à X-Factor, les comédies de CBS et NBC et Vampire Diaries, un drama musclé est une alternative intéressante. Une case à 22h aurait cependant été plus adaptée, à mon avis. Au bout du compte, il est extrêmement difficile de prédire les futures scores de la série. Mais là où beaucoup voit un flop se profiler, j'avoue être légèrement plus optimiste...

How ? 


31 janvier 2010

Dollhouse [2x 13 - Series Finale]

dnes_season4_dollhouse_mini

Epitaph Two : Return (Series Finale) // 2 18o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_202897 vlcsnap_202263

   Je me souviens encore de l'époque où Dollhouse figurait parmi les projets les plus attendus de la rentrée 2008. On avait d'abord appris que son lancement était repoussé à la mi-saison, puis la FOX avait annoncé une diffusion le vendredi soir alors qu'elle devait au départ la proposer en duo avec 24. Le premier pilote n'avait pas plu à la chaîne qui en avait commandé un autre (finalement encore moins bon que le premier)... Dollhouse était maudite depuis le départ et, au fond, ce n'est pas très étonnant. Joss Whedon n'aurait jamais dû la proposer à un grand network. Elle aurait pu marcher sur une chaîne comme SyFy et tracer sa route sans toute cette pression. Au lieu de ça, la série se termine dans l'indifférence générale sur un score d'audience dans sa moyenne, c'est-à-dire très très basse. C'est d'ailleurs un petit miracle qu'elle ait obtenu une saison 2, qui a permis de rectifier (un peu) le tir.

   Ce Series Finale est donc la suite logique d'Epitaph One, qui concluait la saison 1 sur une note positive qualitativement parlant mais négative scénaristiquement parlant. Un monde dévasté, quelques survivants qui s'entretuent et une dollhouse éteinte : on en était resté là. Peu de choses ont changé quelques jours plus tard mais la petite fille et les deux rouquins ont rejoint nos bons vieux héros pour sauver le monde, rien que ça. Echo est évidemment et comme toujours au centre de l'attention mais ses compères trouvent quand même le moyen de s'exprimer. Je pense notamment à Anthony et Priya qui resteront définitivement les meilleurs personnages de la série, interprétés par les meilleurs (et jusque alors inconnus) acteurs de la série. Leur romance a toujours été l'élément le plus touchant de la série, malgré quelques niaiseries. Ils sont maintenant parents; Anthony est longtemps parti braver le danger puis il est revenu; Priya est devenue une housewife désespérée, tenancière d'auberge pour gentils survivants. Adelle est restée à ses cotés pendant tout ce temps et Topher est devenu fou. Enfin, encore plus fou ! Il m'a d'ailleurs agacé. C'était une caricature du personnage, comme lorsque Anthony avait son empreinte mais sans l'humour. Il a quand même eu droit à une belle fin héroïque. On ne peut pas en dire autant de Ballard, le boulet en chef, qui meurt bêtement au combat, sans un adieu. Certes, il vit encore dans la tête d'Echo... Tu m'en diras tant. Je ne vais pas rentrer dans le détail des intrigues mais c'était globalement bon et la série se termine sur une vraie fin, même s'il est toujours possible de faire une suite. Mais qui en voudrait franchement ? Même Whedon n'en aurait pas envie je crois !            

vlcsnap_218250 vlcsnap_217452


// Bilan // Dollhouse, c'est mieux quand ça s'arrête. De la quasi-trentaine d'épisode qu'elle a duré, on peut dire qu'une bonne moitié est à jeter (des loners ennuyeux ou tout juste potables) et que l'autre moitié est bonne, sans être excellente. Toujours ce même défaut récurrent : une Echo trop présente, qui parasite toutes les intrigues et qui empêche une harmonie d'ensemble; une histoire avec un grand potentiel qui n'a jamais su être exploité; et des acteurs pas toujours inspirés, surtout Eliza Dushku et Tahmoh Penikett. Le Series Finale est plutôt bon, la fin est satisfaisante. S'il avait duré deux heures, il aurait sans doute été bien meilleur. Par la force des choses, des tas de raccourcis sont utilisés et la plupart des personnages n'ont pas la conclusion qu'ils méritent. Bien que je ne sois pas expert en la matière, il me semble que Dollhouse est ce que Joss Whedon a fait de moins bien. En espérant qu'il se rattrape un jour...

19 janvier 2010

Dollhouse [2x 12]

dnes_season4_dollhouse_mini

The Hollow Men // 2 1oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_65469 vlcsnap_46089

   La fin de l'aventure Dollhouse n'a jamais été aussi proche. Cet avant-dernier chapitre m'a globalement déçu. Il était quasi-uniquement centré sur l'action pure, dans le but bien entendu de sauver le monde, et il a mis de coté certaines réponses à certaines questions qui étaient pourtant essentielles. Par exemple, je trouve que les motivations de Boyd quant à sa grande trahison n'ont pas été suffisamment bien explicitées. J'ai eu l'horrible sensation que les scénaristes ont préféré rester vague afin de ne pas mettre en lumière d'éventuelles incohérences. Je doute vraiment qu'il était prévu depuis le départ que Boyd tienne ce rôle au final... Le fait que le fameux Clyde soit représenté par Whiskey était ingénieux et en même temps assez risqué car le ridicule n'était pas bien loin. Heureusement, ils ne sont pas tombés dedans et l'affrontement final entre Echo et Whiskey était assez réussi, même si les grosses scènes de bagarres ne m'ont jamais passionné, ni dans Dollhouse ni ailleurs. Et puis, contrairement à l'épisode précédent, tous les personnages n'ont pas été si bien utilisés que cela. Adelle est là et glisse quelques répliques bien senties mais pas de quoi sauter au plafond. Mellie et Ballard restent deux beaux boulets et les tentatives de nous émouvoir avec leur histoire ont échoué. C'est sans doute un peu la faute des acteurs, surtout celle de Tahmoh Penikett qui reste insuportable, mais c'est aussi celle des scénaristes, qui n'ont jamais su rendre Ballard intéressant même quand il avait un rôle capital. Et puis un coup il est amoureux de Mellie, un coup son coeur balance plutôt du coté de Echo... Difficile à suivre le monsieur !

   Une fois encore, et peut-être était-ce la dernière, Victor/Anthony et Sierra/Prya ont su tirer leur épingle du jeu même si leur retour était couru d'avance et leur utilisation presque trop facile. Enver Gjokaj nous a encore gratifié d'une imitation de Topher Brink absolument hallucinante ! C'est un vrai tour de force et je crois que c'était encore mieux que la première fois ! Il a dû drôlement s'entraîner. Dichen Lachman a eu moins l'occasion de démontrer toute l'étendue de son talent mais elle en a et c'est pour moi la meilleure révélation de la série avec son compère. Amy Acker, quant à elle, a été la confirmation de la série ! On verra ce qu'elle donnera dans Happy Town mais vu que la série ne fera pas long feu, j'espère que d'autres casteurs penseront à elle. Et metteront par la même occasion Eliza Dushku sur une black-list ! Je ne voudrais pas trop cracher sur elle, je l'ai assez fait, mais j'avoue que je ne comprends toujours pas la fascination de Whedon pour cette actrice plus que moyenne. Un petit mot sur les dernières secondes de l'épisode : je suis partagé quant à leur présence. D'un coté, elles n'auraient pas été là, j'aurai détesté que l'épisode se termine sur cette note si positive, et de l'autre coté, c'était tellement prévisible que ça n'a fait aucun effet. Au-delà de ça, il sous-entend que tout ce qui s'est passé dans cet épisode et dans les précédents n'a servi à rien. C'est un peu énervant même si ça fait partie du jeu...         

vlcsnap_53640 vlcsnap_52660


// Bilan // Beaucoup d'action dans cet épisode de Dollhouse qui clôture la partie "présent" de la série, avec tout ce que cela implique de facilités, de raccourcis, de clichés et de bagarres ennuyeuses. La mythologie est mise de coté et je doute que l'on revienne vraiment dessus dans Epitaph Two qui sera diffusé dans deux semaines. Beaucoup de questions resteront donc sans réponse. C'est rageant mais on savait bien depuis l'année dernière que ça se terminerait comme ça, sur une frustration.   

10 janvier 2010

Dollhouse [2x 11]

dnes_season4_dollhouse_mini

Getting Closer // 2 4oo ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_6512

   C'est sur les chapeaux de roues que la fin de Dollhouse se prépare ! Cet antépénultième épisode était très réussi, presque autant que The Attic, le précédent. On nous a encore réservé tout un tas de surprises et de rebondissements et les personnages les plus importants depuis le début de l'aventure étaient réunis. Ils ont tous eu un rôle à jouer, plus ou moins important. C'est quand elle est chorale que la série est au top de son potentiel. Je l'ai toujours dis et je ne m'en lasserai pas. Du coup, Echo se fond dans la masse malgré son statut de doll suprême et c'est bien mieux comme ça. Deux histoires sont racontées en parallèle, deux timelines opposées : d'un coté celle de Caroline avant qu'elle ne devienne Echo, qui cherche par tous les moyens à faire tomber Rossum, quitte à trahir sa meilleure-amie Bennett, et de l'autre Echo et toute la dreamteam de la dollhouse qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter... la fin du monde et donc sauver la société secréte ! Cela ne se fera pas sans heurts évidemment.

   Bennett et Topher doivent faire équipe pour reconstituer Caroline et l'humour est de mise. Si rendre Topher à ce point bêta devant Bennett est un peu exagéré, on ne peut nier que leur duo fonctionne à merveille et que si la série avait continué, il aurait été dommage de ne pas le conserver sur le long-terme. La question ne se pose plus, d'autant que Bennett se fait exploser la tête par... le Dr Claire Saunders ! Ca alors mes amis, qui l'avait vu venir franchement ? C'est un plaisir de retrouver Amy Acker, elle nous avait bien manqué depuis la dernière fois. Qu'elle devienne tout à coup la grande méchante n'est pas si surprenant quand on y pense puisque c'était elle la number one avant qu'Echo n'arrive à la dollhouse. En revanche, qu'elle soit de mèche avec Boyd qui se révèle être le pire traite qui soit, ça c'est incroyable ! Il est à la tête de Rossum, avec un autre homme dont on fera sans doute la connaissance la prochaine fois, et depuis le départ, il manipule tout le monde. Lui qui avait tendance à ne plus servir à grand chose depuis quelques temps tient sa revanche, assurément. Tout cela relègue Ballard au second plan, il a du mal à trouver sa place. Le retour de Mellie m'a fait plaisir, je l'aime beaucoup. J'espérais cependant qu'elle soit un peu plus utile que ça. L'avoir rendue prisonnière de Bennett n'avait finalement pas grand intérêt. A moins qu'elle nous cache quelque chose ? On peut s'attendre à tout désormais. Petite facilité scénaristique : on nous vire Victor et Sierra comme des malpropres, histoire de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. A vrai dire, je pense ne pas me tromper en disant qu'ils ré-apparaîtront forcément au bon moment... Même Dominic était de la partie, tout juste sorti de The Attic. Adelle n'est visiblement pas prête à lui pardonner. On la comprend un peu. Au final, cet épisode a réussi avec brio à faire du remplissage ! Ben oui, le but dès le départ était de faire revenir Caroline à la vie. Ils ont réussi mais il aura fallu attendre la dernière minute de l'épisode pour ce faire.

vlcsnap_16992


// Bilan // Je suis fan de ce qu'est devenue Dollhouse, ce qu'elle aurait dû être depuis le départ. Tout s'enchaîne avec beaucoup de cohérence dans ces derniers épisodes, le rythme ne faiblit pas une seule seconde et tous les masques tombent, nous réservant de grandes surprises à la clé. La perdre va être plus dur que ce que je pensais...

    

02 janvier 2010

Dollhouse [2x 09 & 2x 10]

dnes_season4_dollhouse_mini

Stop Loss // The Attic

2 13o ooo tlsp. // 2 o6o ooo tlsp.

44030376 // 44030378


vlcsnap_157412 vlcsnap_163866

   A croire que c'est à la demande de Joss Whedon que les derniers épisodes en date de Dollhouse ont été diffusés par deux. A chaque fois, ils se répondent et se complètent parfaitement. Pourtant, ce n'est qu'une envie de la FOX de s'en débarrasser au plus vite. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la réplique suivante d'Echo : "Maybe in 2010. Who knows for how long we've been off the air ?" Stop Loss était un épisode décevant qui n'a que pour seul intérêt de construire les bases de The Attic, qui est lui énorme ! Mais je vais quand même en parler un peu.

   Après avoir centré un épisode sur Sierra il y a quelques temps, les scénaristes ont eu la bonne idée d'en dédier un à Victor, ou devrais-je dire Anthony. Malheureusement, très vite, la grande histoire de la série le rattrappe et la petite sienne est mise au second plan. De toute façon, le background qu'on lui invente n'est pas très intéressant. Victor est un personnage que j'adore quand il se glisse dans la peau d'un psy barré, qu'il se retrouve par inadvertance coincé dans le corps d'une jeune fille en chaleur ou qu'il tente une imitation très réussie de Topher, mais quand il est lui même, il n'est qu'un simple soldat traumatisé. On en a vu d'autres ces dernières années et ça commence à me gonfler. De plus, il se réduit toujours à son amour pour Sierra, tout comme Sierra se réduit à son amour pour lui. Ils sont super mignons ensemble, très attachants, cela m'a fait de la peine de les voir séparés, mais c'est un peu dommage d'en revenir toujours à cela. En dehors de Victor, il est toujours agaçant de voir combien Echo fait ce qu'elle veut maintenant. Le fait qu'elle puisse accéder à n'importe quellles de ses empreintes est plus une facilité scénaristique qu'autre chose. Cela permet de faire avancer les choses considérablement et de la sortir de toutes les situations difficiles en un clin d'oeil. A coté de ça, Adelle reste un personnage profondément antipathique. Pas parce qu'elle est soudainement devenue méchante, juste parce que l'on n'a pas su nous justifier habilement tout ce revirement de situation, qui s'annule d'ailleurs à l'épisode suivant. Cela constitue à la fois un rebondissement énorme et une quasi-incohérence...

   Le second épisode commence là où le précédent s'est arrêté : Echo et tous ses amis sont envoyés dans The Attic, cet endroit dont on a souvent entendu parler mais qui restait un mystère. En général, quand on nous fait miroiter quelque chose d'énorme, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. On en attend trop. Curieusement, je n'ai pas ressenti la moindre déception en découvrant ce qu'était vraiment ce lieu. J'étais à mille lieux d'imaginer ce croisement entre Matrix et Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Le concept était super casse-gueule mais il a été parfaitement expliqué et pas une seconde de l'épisode n'était ennuyeuse ou à jeter : prenant du début à la fin ! Je serais même presque tenté de dire qu'aucun personnage n'a été énervant et/ou inutile. Pourtant, à bien y réfléchir, Boyd n'a pas fait grand chose. Mais c'est le seul ! Nous avons donc d'un coté Echo, Sierra et Victor, rejoints par le zombie Dominic, qui doivent faire face à leur pire peur. Et de l'autre, Topher et son assistante qui doivent trouver un moyen de redonner vie à Ballard. Missions réussies dans les deux cas, non sans mal. La première va permettre, si j'ai bien tout compris, d'éviter les événements d'Epitaph One (mais je crois que je n'ai pas tout compris !), et la deuxième nous laisse avec une interrogation : qu'a du sacrifier de Ballard Topher pour qu'il "ressuscite" ? C'est devenu une doll, ok, mais il y a vraisemblablement autre chose. Il ne peut pas avoir perdu son intelligence en tous cas. Elle n'a jamais existé. Quant à Adelle, après ses déboires alcooliques, elle reprend du poil de la bête et compte bien faire tomber Ranssom de l'intérieur avec sa petite armée fraîchement formée. Parfaitement excitant !   

vlcsnap_85759 vlcsnap_78282


// Bilan // Que ça fait du bien de sentir que les scénaristes de Dollhouse se lâchent complètement maintenant que la pression de l'audience n'existe plus (a-t-elle jamais existé ?) ! Chaque épisode nous offre sa tonne de rebondissements, avec plus ou moins d'efficacité, et le deuxième de cette salve était tout simplement le meilleur de la série, au-dessus même d'Epitaph One. Un régal qui nous ferait presque regretter la fin imminente de la série. Qui l'eut cru ?


// Bonus // Coup de coeur pour le titre qui illustre la fin de The Attic : il s'agit de "No, I Don't Remember" d'Anna Ternheim.


23 décembre 2009

Dollhouse [2x 04]

dnes_season4_dollhouse_mini

Belonging / 2 o9o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_37649 vlcsnap_24420

   Ah, enfin un vrai bon épisode de Dollhouse ! Le premier de cette saison et peut-être un des meilleurs de la série. La recette de son succès n'a rien de mystérieux : peu d'Echo et des intrigues chorales qui forment autre chose qu'une mission du jour. Elle est pourtant simple ! Pourquoi ne pas l'appliquer à chaque épisode ? Le personnage le plus mis en avant et à partir duquel toutes les intrigues secondaires découlent n'est autre que Sierra, ma petite chouchoute, en partie grâce au jeu de Dichen Lachman, très juste. On découvre un pan de son passé et les circonstances de son recrutement à la dollhouse que l'on nous avait fait miroiter en saison 1. Il a bel et bien été contraint et forcé pour faire plaisir à un client très influent qui était tombé amoureux de Sierra, alors nommée Priya, sans que les sentiments soient réciproques. Il a alors abusé d'elle, jusqu' à la rendre folle à lier et il a trouvé en la dollhouse un moyen de la faire sienne sans qu'elle ne soit plus réticente. J'aime assez cette histoire, d'autant qu'elle prend rapidement un tournant très glauque. La scène où Sierra tue Nolan de ses mains était très violente, très choquante et surprenante de la part d'un personnage si doux la plupart du temps. Le petit stratagème a été organisé par Topher car le monsieur est lui aussi amoureux de Sierra, il a en tous cas un sérieux penchant pour elle et s'il voulait la voir rester, il n'avait pas d'autres moyens que de se débarrasser de Nolan, le tout avec la complicité de dernière miniute de Boyd. En l'espace d'un épisode, Topher et Boyd ont pris une putain d'épaisseur et un capital sympathie impressionnants. J'espère maintenant que tout ne sera pas effacé dès le prochain épisode. Ce ne sont pas des dolls, eux.

   N'y aurait-il pas un peu beaucoup de relâchement à la dollhouse ? On sent que pour les besoins du scénario, il a fallu lâcher du lest, quitte à ne pas toujours être cohérent avec la saison 1. Il faut dire que construire des intrigues autour de légumes n'était pas évident. Maintenant, on laisse Sierra et Victor vivre leur amour au grand jour et c'est beau. Ils sont super mignons tous les deux et la naïveté de leur état les rend encore plus touchants. De la niaiserie assumée en clair et qui fait plaisir à voir. Boyd aussi se lâche et va même jusqu'à dormir avec Echo ! Il découvre qu'elle lit des livres et une fois la surprise passée, il s'en accomode très bien et n'en touche mot à personne, pas même à Adelle. Surtout pas à Adelle ? Elle aussi prend un peu d'épaisseur mais elle en avait déjà. On découvre l'homme qui est au-dessus d'elle, interprété par le toujours-impeccable Keith Carradine, qui ne manque pas de lui rappeler ses incartades avec Victor et visibliment d'autres. D'autres incatardes tout court ou d'autres incartades avec d'autres dolls d'ailleurs ? La question est posée. Le conflit intérieur qui l'habite et tous ses mensonges qu'elle se fait à elle-même sont passionnants à contempler. Comble du bonheur dans cet épisode : l'absence totale de Ballard !      

vlcsnap_35649 vlcsnap_25650


// Bilan // Cet épisode de Dollhouse, c'est un peu comme si soudainement les scénaristes avaient tout compris de leurs erreurs ! Il y a tout ce qu'il faut et c'est un plaisir à suivre. Cependant, je ne me fais pas d'illusions : on risque de retomber dans la routine dès le prochain épisode !

19 décembre 2009

Dollhouse [2x 02]

dnes_season4_dollhouse_mini

Instinct // 2 1oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_77325

   Plus d'un mois et demi après avoir regardé le Season Premiere, je me relance enfin dans Dollhouse. Même si le visionnage de la série ne m'est plus désagréable, je traîne toujours des pieds. Aucune excitation à l'idée de découvrir un nouvel épisode. Et ce n'est pas celui-ci qui va relancer la machine. Je ne me suis pas ennuyé, le format 42 minutes sied d'ailleurs beaucoup mieux à la série, mais je n'ai pas été plus emballé que ça. Le fait est que Joss Wedhon et son équipe, comme je le craignais, n'ont pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo ! Cet épisode lui est presque exclusivement consacré une fois de plus. Eliza Dushku trouve d'ailleurs le moyen de faire sa chaudasse alors qu'elle nourrit au sein un bébé. Ca m'a halluciné ! Elle est toujours dans la séduction, avec sa petite bouche gourmande demandeuse et ses regards sous forme d'appels au viol. A coté de ça, elle peut être convaincante quand il s'agit de jouer l'hystérie. Etrange actrice. La mission du jour m'a quelque peu dérouté : je m'attendais à un rebondissement mais il n'est jamais venu. On nous joue la carte du suspense quant aux raisons qui ont poussé le client à faire appel à la dollhouse mais le problème, c'est que l'on a tout deviné dès les premières minutes de l'épisode ! Il ne reste donc pas grand chose à se mettre sous la dent à part le nouveau dysfonctionnement d'Echo qui la pousse à transcender sa mission. On aurait pu éviter le passage façon film d'horreur/thriller bas de gamme où Echo menace le client un couteau à la main, pendant que l'orage gronde. C'était limite ridicule et pas plus stressant que ça. Tout cela nous dirige finalement vers un constat : Echo garde en mémoire ce qu'elle a vécu dans ses précédentes missions, en tous cas une partie. Et on nous l'avait déjà dis dans le précédent épisode. So ? Je passerais sur l'inutilité de Ballard.

   J'étais bien content de revoir Mellie/November/Madeleine. On ne sait plus comment l'appeler. Dire qu'au départ ce n'était qu'une porteuse de plats de lasagnes... Je l'aime bien ce personnage et j'aime l'idée d'explorer l'après-Dollhouse. Que devient-on ? Survit-on ? Quels souvenirs garde-t-on ? Les réponses ne sont données qu'en surface mais j'imagine que l'on reviendra sur tout ça plus tard. La scène des retrouvailles entre Mellie et Ballard était pas mal. Il s'est passé quelque chose. Pendant que Sierra (sous-exploitée) et Victor (pas exploité du tout) font de la figuration, le sénateur Perrin, introduit à l'épisode précédent et incarné par Alexis Denisof, nous confirme ce que l'on pensait : il est en fait le nouveau Ballard et il compte bien découvrir la dollhouse, qu'il compare très justement à un réseau de prostitution de luxe d'ailleurs. Il a visiblement des raisons personnelles qui le poussent à mener cette croisade mais elles ne nous sont pas explicitées. C'est en rapport avec sa mère, si j'ai bien compris. Mais le plus intéressant, c'est que sa femme est bien étrange. Sans doute une doll. Le petit génie Topher nous gratifie, de son coté, de ses scènes habituelles moitié-marrantes moitié-irritantes. Et je ne me remets pas de la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. L'est toute pas belle. 

vlcsnap_87640


// Bilan // Malgré une intrigue principale encore faible, cet épisode de Dollhouse se laisse regarder tranquillement.

   

31 octobre 2009

Dollhouse [2x 01]

dnes_season4_dollhouse_mini

Vows (Season Premiere) // 2 6oo ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_183144

   Je me lance enfin dans la deuxième saison de Dollhouse après avoir, j'avoue, un peu traîné des pieds. Heureusement qu'il y a eu Epitaph One, qui donnait bien envie de continuer la série bien qu'il s'agisse d'un épisode à part, sans conséquences directes sur les intrigues présentes. Je ne suis pas mécontent de ce retour. On sent que la série a évolué et on est loin des intrigues médiocres du début de la première saison. La mission du jour peine à décoller mais on a connu pire. A partir du moment où le vendeur d'armes découvre la vérité sur sa femme, ça devient intéressant. Eliza Dushku s'est même permise de bien jouer le temps d'une colère sans fausses notes. Elle a dû s'entraîner tout l'été. J'ai pris mon pied lorsque le mec a fracassé la tête d'Echo contre son bureau. Qui n'a pas rêvé de pouvoir le faire ? L'attrait principal de cette intrigue résidait dans la présence de Jamie Bamber (Battlestar Galactica), toujours sexy en diable. Je suis à peu près sûr que ça m'aurait moins passionné avec n'importe quel autre acteur. En plus, pour l'occasion, il a sorti son plus bel accent. Whedon a bien compris qu'il ne pouvait compter que sur les fans fidèles de Buffy et Angel pour regarder sa série assidûment donc il a recruté Alexis Denisof pour tenir le rôle du sénateur Daniel Perrin, qui prendra certainement plus d'importance dans les prochains épisodes.

   J'ai eu la désagréable surprise de constater que Whedon n'avait toujours pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo pour que la série soit bonne. En cela, le nouveau générique est encore pire que le premier. On voit Echo dans tous ses rôles de la saison dernière (la chanteuse qui nous rappelle à quel point cet épisode avait pu être mauvais, l'aveugle, la dominatrice SM...) avec toujours cette bande-son niaiseuse. Il aurait mieux fallu rentrer dans le rang et jouer la carte de la sobriété avec simplement le titre de la série sur fond noir. Tout ça pour dire que ce n'est pas dans cet épisode que les personnages secondaires ont été bien mis en avant malgré leur potentiel mille fois plus grand que celui d'Echo. Qui n'en a pas/plus. On a tout de même eu droit à des scènes très réussies entre Whiskey et Boyd, puis Whiskey et Topher. Depuis qu'elle sait qu'elle est une active, elle se comporte comme une chienne. C'est marrant. On est loin de l'image de la lisse doctoresse balafrée. J'ai aimé la voir se poser mille questions, parler de ses peurs, refuser les avances de Boyd, penser au suicide, puis s'enfuir. J'espère qu'on la reverra rapidement même si je sais bien que la présence d'Amy Acker au générique de Happy Town devrait l'en empêcher, au moins sur le long terme. C'est elle qui aurait dû être l'héroïne de Dollhouse, si toutefois il en fallait absolument une. J'ai apprécié les nombreuses notes d'humour qui ont parsemé l'épisode, notamment Ballard qui ne reconnaît pas la voix de Topher au téléphone et qui le demande. C'est très con mais ça m'a fait rire. Je termine les "J'aime/J'aime pas" sur un truc futile : j'aime pas du tout la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. Elle perd en charisme. Cela ne tient qu'à quelques cheveux parfois... Manquerait plus que Dushku se les fasse couper tiens !

vlcsnap_188775 


// Bilan // Dollhouse fait son retour (miraculeux) sur une note positive. Sans être transcendant, ce Season Premiere possède suffisamment d'atouts pour tenir éveillé. Maintenant que toutes les dolls ou presque déraillent, on se sent beaucoup plus concerné par tout ce qui se passe. J'aimerais que ça dure. 

10 octobre 2009

Dollhouse [1x 13]

dnes_season4_dollhouse_mini

Epitaph One // Unaired

44030377


vlcsnap_56525

   C'est "marrant" : le meilleur épisode de Dollhouse est aussi celui qui n'a jamais été diffusé à la télévision américaine et qui ne le sera sans doute jamais. Joss Whedon a eu envie de faire plaisir aux fans de son univers (et sans doute se faire lui-même plaisir, tout en remplissant les termes de son contrat avec la FOX) avec cet épisode bonus disponible dans le coffret DVD, qui clôt la saison 1 bien mieux que le 1x 12 à mon sens. Il donne enfin de l'épaisseur à une série qui en manquait cruellement jusqu'ici. Il la place dans une perspective bien plus vaste et bien plus ambitieuse. Et surtout, il se concentre sur des personnages autrement plus intéressants que ceux que l'on côtoie depuis 12 épisodes. Et comme on ne les reverra sans doute jamais, c'est aussi très triste. Pour résumer, l'action se situe à Los Angeles en 2019. C'est l'apocalypse, il ne reste qu'un petit groupe de survivants qui cherche à trouver refuge dans les égoûts. Mais ils vont tomber sur la dollhouse, désertée, et c'est là que les choses sérieuses commencent...

   L'atmosphère apocalyptique est sans doute le plus gros point fort de cet épisode. Elle est parfaitement rentranscrite avec relativement peu de moyens. Le huit-clos est claustrophobique et, bien que mes connaissances en Joss Wedhon soient limitées, c'est un thème récurrent dans son oeuvre. Buffy et Angel ont eu des épisodes similaires, il me semble. Du coté du casting, on ne voit que quelques instants dans des flashbacks la plupart des personnages principaux de la série, ce qui fait un bien fou. Si peu d'Eliza Dushku dans un épisode, c'est un grand bol d'air frais. Ils sont remplacés par des nouveaux interprétés, entre autres, par Felicia Day et Janina Gavankar. De bien meilleurs acteurs que Eliza Dushku et Tahmoh Penikett donc. Et puis il y a une petite fille flippante et fascinante, qui tue. Et j'ai beaucoup aimé ça. Les flashbacks n'étaient pas toujours passionnants mais ils rythmaient bien l'épisode et ils étaient souvent très intrigants. On apprend entre autres que Echo garde désormais les souvenirs de Caroline quelque soit sa personnalité, que Boyd et le Dr Saunders sont ensemble mais il l'abandonne, que Dominic est sorti de the attic, ou encore que Topher est anéanti car il a le sentiment que c'est à cause de lui que le chaos règne dans le monde entier. Et il n'a pas tort. Tout le monde maintenant peut profiter de la technologie de la dollhouse et c'est à partir de là que tout a basculé. Très intéressant, vraiment. Mais où va reprendre la saison 2 ? A partir de ces événements ou après ? Parce que mine de rien, ça tue quelque chose, ça tue le suspense. On sait ce qui va se passer dans 10 ans. Il nous manque tout un tas de détails mais le principal est là, a priori. Une fausse bonne idée ? Je crains qu'il ne faille attendre l'Epitaph Two (s'il arrive un jour) pour que toutes les réponses à nos questions nous soient données. Et en attendant, on va se faire chier...

vlcsnap_77070


// Bilan // Le meilleur épisode de Dollhouse, assurément ! Le mieux construit, le moins ennuyeux et le plus ambitieux. Il relance mon intérêt pour la série même si je sais que je serai inévitablement déçu par les prochains épisodes...

16 septembre 2009

Dollhouse [1x 12]

dollhouse

Omega (Season Finale) // 2 8oo ooo tlsp.

dnes_v2_poll_stars2


vlcsnap_73746

   D'un ennui ce Season Finale... Il se passe pourtant pas mal de choses mais rien que du superficiel. J'attendais un minimum de réponses mais l'on doit simplement se contenter de bribes, de morceaux choisis. Si la série avait été plus solide, elle aurait pu se le permettre. Mais vu la position dans laquelle elle se trouve, il aurait fallu en donner davantage. Dire que l'épisode aurait pu être le tout dernier de Dollhouse ! Mon visionnage ne se serait pas terminé dans une frustration extrême en tous cas, car, au fond, je m'en fous un peu de ce qui peut arriver à Echo et sa bande, enfin surtout à Echo.

   Plus que n'importe quel autre épisode, le Season Finale met bien en évidence la faiblesse gigantesque de la série : être centrée sur le personnage d'Echo et pas sur un ensemble de dolls. D'ailleurs, on voit à peine Sierra et Victor, qui sont pourtant mille fois plus intéressants que Echo. Et je ne parle même pas des acteurs qui ne peuvent qu'être meilleurs que cette pauvre Eliza Dushku. Mellie est légèrement plus présente mais peut-être tout simplement parce qu'on ne la verra plus jamais. Elle est loin Madame Lasagnes quand même ! J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi Ballard la laisse partir elle, et pas Echo. C'est ce qu'il devait faire logiquement mais comme à l'épisode précédent il l'avait abandonné comme une merde, je ne m'attendais pas à ça. Vive la psychologie des personnages, Joss. Evidemment, Mellie n'étant pas l'héroïne, c'était plus facile comme ça. On notera tout de même un des rares points positifs de cet épisode : il donne un rôle important à Ballard et il s'en sort bien mieux que d'habitude ! Espérons qu'il en soit de même lors de la saison 2. De nombreux autres personnages sont effacés dans cet épisode, DeWitt et Boyd aussi.

   La "surprise" vient davantage du Dr Claire Saunders puisqu'elle révèle son vrai visage. Même si j'ai toujours eu un doute sur sa réelle identité, je me disais que c'était trop facile et que finalement trop peu d'indices allaient dans ce sens. Je me suis trompé. Dès les premières secondes de l'épisode, on la sent différente. C'est très soudain et trop facile à mon goût. Mais heureusement qu'il y a cette révélation sinon l'épisode aurait été bien vide. J'ai été globalement déçu par le personage d'Alpha et par le flashback décousu du fameux incident qui a frappé la dollhouse. Tout se résume une fois de plus à Echo. C'est elle qui, sans le vouloir, l'a rendu fou. Il faudra vraiment nous expliquer un jour pourquoi seuls les téléspectateurs ne sont pas fascinés par Echo. Car tous les personnages sont à fond. C'est incompréhensible et épuisant. Quelques nouveaux mystères planent, comme la véritable nature de la relation entre Whiskey et Topher, mais, là encore, ce rapprochement est trop soudain donc pas crédible. Il aurait fallu mieux amener les choses, à moins que cela se soit décidé au moment de l'écriture de l'épisode...

vlcsnap_84091


// Bilan // A aucun moment je ne me suis senti concerné par ce Season Finale, maigre en révélations, bourré d'actions inutiles et finalement sans ambition aucune. Il ne donne pas envie de voir la suite mais je la regarderai par curiosité. Reste l'épisode bonus dont j'ai lu beaucoup de bien et que j'espère également apprécier, histoire de terminer cette première saison sur une bonne note.