27 avril 2010

Desperate Housewives [6x 19 & 20]

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We All Deserve To Die // Epiphany

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   Cette semaine j'ai eu la chance de voir Wisteria Lane en vrai et la célèbre rue m'a paru bien plus étroite qu'à la télévision, aussi étroite que l'imagination des scénaristes de la série en fait. Mais je dois reconnaître une chose que l'on ne pourra plus jamais enlever à Desperate Housewives : elle est devenue un monument de la télévision et je n'ai pas pu m'empêcher d'être ému en traversant ses décors. Tout comme je ne peux pas m'empêcher de la regarder encore alors que je lui trouve depuis longtemps bien plus de défauts que de qualités. On va appeler ça "la magie Marc Cherry" et j'en profite pour vous dire à mon regret que ses échanges avec Steven McPherson (cf ma précédente review) ont cessé. Vous remarquerez que la polémique Nicollette Sheridan a repris de plus belle depuis. Comme quoi je n'écris pas que des conneries ! Tout ça, c'était vrai !

   J'ai fais quelque chose de très mal cette semaine : j'ai dérogé au code déontologique du sériephile en regardant le 20ème épisode avant le 19ème. J'ai honte mais c'était un cas de force majeur. Sans cela, vous n'auriez pas cette critique à lire aujourd'hui ! Alors forcément, je connaissais l'identité de l'étrangleur de Wisteria Lane avant qu'il ne me soit révélé. Pour autant, la fin du 19ème épisode a quand même fait son petit effet, preuve que la révélation n'a pas été si mal menée que ça. Il s'agit donc d'Eddie, le pote des jumeaux Scavo que l'on a dû voir en tout et pour tout 2 minutes depuis le début de la saison 6. Ma foi, je ne peux pas nier que c'est surprenant. Je ne l'avais pas du tout vu venir. Mais c'est un peu normal, non ? Comment nos soupçons pouvaient-ils se porter sur un personnage aussi insignifiant ? C'est d'ailleurs tout le thème du 20ème épisode, Epiphany, que j'ai trouvé intéressant par son coté très sombre, mais extrêmement mal écrit en reprenant en plus un schéma dont les scénaristes de la série sont visiblement devenus très friands avec un focus sur Eddie et toutes ses intéractions avec les héroïnes. Le problème de cette narration c'est qu'elle cloisonne chacune d'entre elles dans leurs intrigues et qu'elle est trop redondande et anecdotique. Mais ils ne l'ont sans doute pas compris puisqu'ils persistent... Josh Zuckerman, qui interpréte Eddie, m'a paru assez convaincant dans l'ensemble. Il joue bien les psychopathes. Il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. Par contre, Diane Farr, dans le rôle de sa mère fouettard, n'a pas été gâtée ! Déjà, tout le travail de maquillage et de coiffure était exagéré. Il n'y avait pas besoin de souligner sa folie de la sorte en la faisant à ce point ressembler à un déchet. C'était p't'être pas la peine non plus de faire de sa maison un taudis dégueulasse. Ce personnage manque cruellement de profondeur en plus. Elle est méchante et puis c'est tout. Par contre, on passe tout l'épisode à nous montrer comment Eddie est devenu un serial-killer et c'est du foutage de gueule tellement c'est facile. Quant à la morale de l'histoire ("Monsters are created by other monsters"), elle était puante de morale bienpensante. Regardez ce qui arrive si vous élevez mal vos enfants, boo-oo-ooo. Merci encore Mary-Alice (cela dit, ça m'a fait plaisir de la revoir déambuler dans Wisteria Lane un court instant) !    

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   J'ai trouvé pas mal de relier l'étrangleur à l'intrigue pourrie de Lynette et de sa belle-fille, aka la pute russe. C'était un bon moyen de s'en débarrasser et j'aime bien ce genre de tentative de décloisonnement en général. D'ailleurs, globalement, cette intrigue a eu plus d'intérêt dans son dénouenent avec une Lynette moins crispante et super émouvante à la fin lorsqu'elle va voir son fils pour lui dire combien elle l'aime et qu'elle comprend qu'il puisse la détester à ce moment-là. Mais ça ne fera pas oublier la nullité des scènes précédentes et surtout la nullité du personnage d'Irina plus-caricatural-tu-meurs. Ca m'a fait marrer quand Irina s'est mise à éclater de rire face aux avances d'Eddie en prétextant qu'il n'était pas à sa hauteur. Parce que le fils Scavo l'était peut-être avec sa grosse moustache de porno-star des années 70 ? C'est le moment de la raser, mec...

   Wisteria Lane est victime de deux mals ces temps-ci : d'abord une chasse aux couples homosexuels qui avait commencé avec le départ de Katherine et Robin et qui se poursuit avec la rupture de Bob et Lee, vous savez les deux figurants qui s'envoient une vanne ou deux par saison et qui servaient de caution à la grande ouverture d'esprit dont fait preuve la série. Tout ça amené à travers une storyline toute moisie où Gaby se la joue mère Thérésa trash en voulant être leur mère porteuse. Ca sort de nulle part, ça n'a aucun intérêt et c'est même presque illogique puisque Gaby est censée détester être enceinte. L'autre mal qui a atteint le quartier est la multiplication des psychopathes. C'est vrai qu'il y a eu toute une période où la série en manquait sérieusement mais là, c'est un peu too much ! Le fameux Patrick d'Angie est arrivé à Wisteria Lane mais pour faire durer le suspense, il ne s'attaque pas tout de suite à elle. Non, sa cible sera d'abord son fils, Danny, et je ne sais pas quoi penser des scènes qu'ont dû partager John Barrowman et Beau Mirchoff. Le premier était plutôt bon mais l'ensemble m'a semblé bizarre, presque malsain même puisqu'on avait plus l'impression que Patrick voulait se faire Danny qu'autre chose. Remarque, quand on cherche bien, ça aurait pu être sympa ! Encore Marc Cherry qui fantasme à mon avis... Qu'il s'achète des pornos merde ! L'autre psychopathe du coin, c'est le nouveau "fils" de Bree, Sam, qui tente par tous mes moyens d'évincer Andrew. Sauf que son plan ne se passe pas comme prévu et j'étais le premier surpris ! J'aime bien cette intrigue. Même Orson y a trouvé une place en passant pour le grand sage qui a tout compris. Pas mal du tout ! Enfin, est-ce bien nécessaire de parler de Susan et Mike ? On nous ressert exactement la même intrigue usée et nullissime de la dernière fois et on brode sur du vide. Mike se retrouve même à monologuer, laissant James Denton dans la plus grande détresse. Honteux (s'il avait du talent aussi...) ! 

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// Bilan // La recette est toujours la même dans Desperate Housewives. Le résultat aussi. Pour faire une comparaison foireuse, il y a quelques années je ne pouvais pas me passer de "Savane" de Papy Brossard. J'en mangeais tous les jours, j'en redemendais jusqu'à l'écoeurement puis je m'en suis lassé. Pour autant, je n'ai jamais complètement arrêté d'en manger. C'est pareil avec cette série. Je n'en veux plus mais en souvenir du bon vieux temps, je me prends une petite part de temps en temps. Bref, je ne sais vraiment plus quoi raconter sur DH, ça devient grave !


08 décembre 2009

Californication [3x 11]

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Comings & Goings //

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   L'épisode précédent était correct avec son atmosphère intimiste, bon enfant, qui renouait avec les bases de la série. Celui-ci, c'est un peu tout le contraire. C'est vouloir faire dans le décalé alors qu'on n'a pas la matière (et le talent) pour. C'est vouloir mettre un point final à une intrigue fil-rouge qui n'aura été que déception sur déception. C'est vouloir relever la tête fièrement alors que l'on devrait partir se cacher la queue entre les jambes. Toutes les femmes que Hank a butiné cette saison, de l'attardée Jill, à la cinglée Felicia en passant par l'encéphalogramme plat de Jackie, n'ont rien apporté de bon, si ce n'est des quiproquos plus pathétiques les uns que les autres. Alors les retrouver une dernière fois autour d'une bonne tablée par un après-midi ensoleillé ne me disait rien de bon et je ne m'y suis pas trompé. Cela n'avait aucune espèce d'intérêt. Hank a marmonné des conneries pendant qu'elles déblatéraient sur des lieux communs. Puis l'écrivain Richard Bates est revenu, j'avoue que je l'avais complètement oublié celui-là. Coïncidence : il a été le prof de Karen quand elle était à l'université. Et il l'a sauté. Et il en avait une grosse. Toutes les informations à retenir sont là. Hank est jaloux. So what ? Pour que la fête soit complète, le Dean Koons est également de la partie et alors là on nage en plein délire, le faux-décalé dont je parlais tout à l'heure. Il arrive en uniforme, prêt à se battre en duel avec Hank. On ne comprends pas où l'on veut en venir, personne d'ailleurs. Ni les protagonistes ni les scénaristes eux-même, qui transforment cela en bagarre générale, histoire de. Voilà, je ne sais que dire. Je suis affligé.

   Heureusement, Marcy et Charly offrent quelques scènes nettement plus amusantes même si elles sont quasiment uniquement à base de cul, comme la série l'exige. Le moment de signer les papiers de divorce est venu mais avant cela, il leur faut honorer la seule pièce de leur villa où ils n'ont pas niquer : la salle de bains. Charly prend donc joyeusement Marcy sur le lavabo et évidemment, ça pète, l'eau coule à flots et ces deux-là se rendent compte (une fois de plus) qu'ils s'aiment à la folie mais qu'ils ratent tout ce qu'ils entreprennent ensemble. Marcy pense que se séparer est la meilleure solution, Charly n'est pas de cet avis. Leur point commun, c'est qu'ils sont malheureux comme tout à l'idée de divorcer et l'émotion ne peut que nous envahir avec eux.

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      // Bilan // Si Marcy et Charly n'étaient pas là, que vaudrait Californication ? Cet épisode-là en tous cas ne vaudrait rien du tout. Il clôt les intrigues "université" de Hank sans inspiration aucune. D'ailleurs, cette idée de le faire devenir prof était très bonne et elle a à peine été exploitée. Un beau gâchis, une fois de plus. 

18 novembre 2009

Californication [3x 08]

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The Apartment // 83o ooo tlsp.

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   Si ça continue, la saison 3 de Californication va être encore plus médiocre que les précédentes et je ne croyais pas ça possible ! Il faudrait peut-être que Showtime réagisse ? C'est pas comme si la série faisait un carton non plus donc... Le pire pour cet épisode, c'est que tout était réuni pour qu'il soit réussi voire mémorable ! Toutes les dernières conneries en date de Hank auraient dû lui exploser à la gueule mais les scénaristes ont choisi de faire monter la pression pendant 20 minutes pour tout relâcher en deux secondes et on a le sentiment de s'être fait bien baiser. Après tout, n'est-ce pas le sujet central de la série ?

   Hank profite de l'absence de sa fille, encore chez sa grande amie Chelsea, pour recevoir sa copine strip-teaseuse, Jackie, et deux de ses légères collègues. Après une nuit bien agitée et bien arrosée, il se réveille au petit matin avec une des filles inconscientes et ses amantes du moment se succèdent dans son appartement : Jill et Felicia ! La première est prête à laisser tomber sa vision idéalisée de l'amour pour lui tandis que l'autre a décidé de quitter son mari ! Sans compter que Jackie lui annoncé un peu plus tôt que sur ses bons conseils, elle allait arrêter ses shows pour se consacrer à l'écriture ! Mais bon Dieu que peuvent-elles toutes lui trouver ??? Il ne fait strictement rien et elles tombent comme des mouches ! C'est énervant et surréaliste. Je sais bien que certains téléspectateurs le considérent comme un demi-Dieu mais ça me dépasse complètement. Bref. Ce vaudeville aurait pu tourner au pugilat et devenir un grand moment de la série mais non. Rick Springfield aurait pu se battre avec Hank, c'est tout ce qu'il cherchait. Mais non. Le Dean Koons aussi aurait pu lui sauter à la gorge. Mais non. Il reste calme et serein. Lorsque les filles découvrent que Hank couchent avec chacune d'entre elles, à part quelques soupires de désapprobation, elles ne disent pas grand chose. Enfin, l'arrivée de Becca et Chelsea auraient pu finir de mettre le feu aux poudres. Mais non. Au contraire, le ton s'adoucit, tout le monde se casse et on nous offre une scène finalement assez innatendue où Becca ne se dispute pas avec son père mais lui fait la morale, avant qu'ils ne se rapprochent. C'était une jolie scène mais elle n'empêche pas la déception d'être immense.

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    // Bilan // Tant de potentiel gâché... La série aurait pu enfin offrir un bon épisode cette saison mais il a fallu qu'il se transforme en pétard mouillé ! 

21 octobre 2009

Californication [3x 04]

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Zoso // 77o ooo tlsp.

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   Hank Moody a le blues. Hank Moody... broie du noir ! Mwarf mwarf mwarf. C'était facile. Tiens, comme toutes les blagues de la série. Il n'y a rien de plus facile que de faire des blagues de cul, non ? De sortir une petite ou grosse allusion sexuelle de derrière les fagots faute de mieux. C'est la spécialité de Californication et cet épisode n'y échappe pas, comme tous les autres. Jusqu'ici, le personnage de Kathleen Turner, Sue Collini, me faisait beaucoup rire mais je commence à me lasser. On sait d'avance ce qu'elle va dire, à peu de choses près. Il faudrait la faire évoluer vers quelque de moins gras à un moment donné. J'aimerais qu'il en soit de même pour Charly d'ailleurs. Il inspire toujours la sympathie mais on lorgne aussi de plus en plus vers la pitié. Il lui arrive vraiment toutes les merdes possibles, c'est un putain de looser. Dès qu'il y a un truc bien crade, c'est pour lui ! On ne s'étonnera donc pas que ses chiottes soient bouchées cette semaine par un tampon usagé de Marcy... le jour de la visite de potentiels acheteurs de la maison ! Je le reconnais, j'ai beaucoup ri. Pas tellement pour l'idée en elle-même, qui est improbable et qui n'a pu être accouchée que d'un cerveau malade, mais pour les dialogues et pour Pamela Adlon. Elle sort des énormités avec un tel naturel, c'est fascinant. Charly et Marcy finissent par remettre le couvert. Pour un jour ou pour toujours ? Ils sont plus drôles quand ils sont ensemble en tous cas.

   Je ne sais pas comment notre homme à femmes réussit à gérer trois relations en même temps, ça relève de l'exploit. Il faut dire que ses prétendentes sont assez connes. Autant quand c'est une petite minette qu'il a ramassé bourrée dans un bar, je m'en fous, autant quand ce sont des professeurs d'université, ça me dérange davantage. Toutes les femmes sans exception tombent dans ses filets et il n'a même pas à bouger le petit doigt la plupart du temps. Même quand elles sont censées être intelligentes et cultivées. Pas que ça ait vraiment un rapport au fond mais c'est navrant et décourageant. En cela, la dernière scène est complètement ridicule. L'image de la femme dans cette série n'est vraiment pas reluisante. Celle de l'homme non plus me direz-vous. Mais ce sont toujours eux qui gagnent à la fin alors... On avance toujours très doucement concernant Becca, donc c'est chiant à crever. Et... ah bah, c'est tout. Il n'y a rien d'autre. Oh, je pourrais parler de Jackie, l'étudiante-strip-teaseuse de Hank mais elle n'est là que pour montrer ses seins. Que dire à part qu'elle en a de beaux ? 


// Bilan // Californication est aux séries américaines, ce que Jean-Marie Bigard est à l'humour : l'alliance de la vulgarité sans bornes et de la paresse intellectuelle.

14 octobre 2009

Californication [3x 03]

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Verities & Balderdash // 74o ooo tlsp.

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   "Sometimes, a burp can smell worst than a fart" ("Parfois, un rot peut sentir plus mauvais qu'un pet") : voilà donc la phrase la plus philosophique de cet épisode. Chez les Moody, on est poètes de père en fille. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas Hank qui est à l'origine de cette douceur mais Becca ! Non vraiment, Becca ce n'est plus ce que c'était. Elle parle même pipe avec sa nouvelle meilleure amie ! Etonnant d'ailleurs qu'elles évoquent le sujet pour la première fois seulement maintenant. Les filles (comme les garçons) de cet âge ne parlent que de cul. La vision du sexe selon Becca est touchante. Elle voit encore ça comme une enfant et, avec un père comme le sien, ça relève de l'exploit. Brave petite. Tout ceci ne devrait pas durer avec une amie dépravée comme Chelsea. On se demande quand même ce qu'elles fichent ensemble. Elles n'ont rien en commun, sauf peut-être des parents instables.

   Tandis que Karen se bat contre la pluie New Yorkaise (cliché quand tu nous tiens !), et qu'elle ne nous manque pas une seule seconde, Hank drague tout ce qui bouge, comme d'habitude, et nous sort son baratin habituel sur les femmes. Il y a deux-trois réflexions intéressantes dans le lot mais elles sont noyées dans des poncifs usés jusqu'à la corde. Il se tape Jill dans un moment de faiblesse. Je suis très déçu par ce personnage. Je pensais qu'elle allait donner du fil à retordre à Hank, qu'elle allait le repousser longuement, le remettre un peu à sa place mais pas du tout : elle craque à la première occasion. Ok, elle était triste parce que son pompier n'était pas venu la voir mais quand même. Pauvre fille. Hank plaît également à Jackie, c'était sous-jacent depuis le début mais c'est maintenant explicité. Ma foi, notre héros a l'embarras du choix. Tout va donc pour le mieux. Quant à Charlie, que dire ? Il se tape sa patronne. Là encore, j'espère qu'il résiste un peu plus longtemps mais au moins, c'est fait. Elle me fait toujours autant rire la Kathleen Turner dans le rôle de Sue. Elle n'a que le mot "wet" à la bouche, et pas ailleurs ! Sa vulgarité est jouissive. Sinon, on nous sort une grosse paire de loches en tout début d'épisode, sans doute pour apâter les téléspectateurs. C'est Hank qui laisse aller ses pensées, c'est donc gratuit. Le cul pour le cul.


// Bilan // Les scénaristes de Californication sont incapables d'exploiter correctement les prémices relativement prometteurs de la saison. Au lieu de ça, ils nous refont toujours le même coup des dialogues imbuvables et des scènes de cul lourdingues.

         

06 octobre 2009

Californication [3x 02]

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The Land Of Rape And Honey //

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   Après un Season Premiere de bonne facture, Californication ne tombe pas dans ses travers mais offre tout de même un épisode un peu ennuyeux et franchement pointless. J'ai l'impression que les scénaristes retardent l'échéance dans deux intrigues centrales. Le fait que Hank soit devenu professeur à l'université ne peut signifier qu'une seule chose : il va se taper une ou plusieurs de ses étudiantes. Ses regards se posent déjà dans les décolletés des unes et des autres mais il n'a pas encore sauté le pas. Ce n'est qu'une question de temps et j'aimerai autant que ça se fasse rapidement, que l'on passe à autre chose. L'histoire avec son élève gay, passionné par la littérature vampirique, n'a pas amené grand chose d'intéressant, à part une scène où Charlie raconte à Hank son "expèrience" avec un garçon. Le point positif, c'est que l'on découvre Ed Westwick, le soi-disant méchant Chuck de Gossip Girl, sous un autre jour. On ne peut pas dire que son jeu différe énormément, il joue beaucoup de son regard ici aussi, mais il a su apporter une gay-titude sans trop en faire. Je ne sais pas si l'on sera amené à le revoir mais je ne vois pas bien comment cette intrigue pourrait prendre de l'épaisseur. Personnellement, le Hank fumeur de joint ne me fait pas tellement rire et je ne comprends même pas comment le doyen peur laisser passer ça... Certes, sa femme mouille sa culotte pour Hank et le défend donc comme elle peut mais bon.

   La crise d'adolescence de Becca se fait plus pesante avec une dispute classique en fin d'épisode où le père et sa fille se traitent mutuellement de petites merdes. On sait d'ores et déjà qu'il faudra attendre le retour de Karen pour que les choses se calment. Autant qu'elle revienne tout de suite ! Dans le genre hyper prévisible, il ne fait aucun doute que Charlie finira par reconquérir Marcie. En voulant la violer pour répondre ainsi à un fantasme de sa femme, il s'y prend clairement très mal. Mais ça a le mérite d'être amusant. Comme d'hab', il faut que tout, absolument tout, tourne autour du cul mais on commence à avoir l'habitude. Je crois qu'il faut l'accepter sinon ça ne sert à rien de continuer à regarder la série...


       // Bilan // Bien que tout soit extrêmement prévisible, il faut reconnaître que l'on passe un bon moment aux cotés de Hank et sa petite bande. J'aimerai que cela dure mais je sens déjà l'agacement poindre...