666 Park Avenue [Pilot]
Pilot // 6 900 000 tlsp.
What About ?
Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice... (AlloCiné)
Who's Who ?
Créé par David Wilcox (Fringe, Life On Mars). Réalisé par Alex Graves (Terra Nova, Journeyman, The Nine). Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle), Erik Palladino (Urgences, Over There)...
What's More ?
L'immeuble qui sert de décor à la série n'est pas celui du 999 Park Avenue à New York mais l'Ansonia, situé dans l'Upper West Side, au 2109 de Broadway. Il a déjà été utilisé au cinéma pour JF patagerait appartement ou Hannah et ses soeurs par exemple.
La série est (très) librement basée sur le roman éponyme de Gabriella Pierce.
So What ?
Certains d'entre vous l'auront peut-être remarqué mais une nouvelle rubrique est apparue au cours de l'été sur le blog, celle des critiques des scripts de pilotes (ICI). Je l'avais inaugurée justement avec celle de 666 Park Avenue (à (re) lire ICI). J'ai donc découvert ce premier épisode en sachant tout ce qui allait s'y passer. Pour cette raison, tous les effets de surprises n'ont pas franchement fonctionné sur moi. J'ai beau avoir une mauvaise mémoire, je me souvenais à peu près de tout. Il faut dire que je l'avais aimé ce script, dévoré même, et j'avais vraiment hâte de voir s'il allait être respecté et si le passage à l'écran, en terme d'effets spéciaux notamment, allait être à la hauteur de son ambition. J'ai désormais toutes les réponses à mes questions. Enfin presque toutes. Et je tenais à vous en faire part...
666 Park Avenue n'est pas une série d'épouvante, ni vraiment une série fantastique, pas tout à fait un soap non plus, elle est... on ne sait pas très bien ce qu'elle est et c'est ce qui en fait une véritable curiosité. Mais disons que le terme "Thriller surnaturel" semble approprié. Les influences sont évidentes, L'avocat du Diable étant clairement une réfèrence. Mais le but ici n'est pas nécessairement de faire peur -ou alors si ça l'était, c'est complètement raté- mais plutôt d'installer une ambiance à la fois mystérieuse, inquiétante et mystique, classieuse aussi, qui nous hypnotisera suffisamment pour que l'on souhaite traverser les couloirs sombres du Drake semaine après semaine. Ce ne sont pas les lampes capricieuses, les ascenseurs tueurs ou les murs dévoreurs qui me donnent particulièrement envie de rester, bien qu'ils aient leur charme, mais plutôt les quelques pistes mythologiques lancées, notamment autour d'une possible "secte du dragon". Cela tend d'ailleurs à prouver que la série peut tenir sur la longueur qu'elle adopte ou non un format procedural dans les premiers temps avec un nouvel habitant en proie aux facéties du Diable à chaque nouvel épisode. Il y en a plus de 300 nous dit-on dans ce grand et luxueux immeuble...
L'ouverture de l'épisode pilote est à mon sens une belle réussite car elle parvient, en quelques secondes seulement, à créer une atmosphère tout à fait singulière tout en mettant en avant le personnage le plus envoûtant de la série, le fameux Gavin Doran, et sa femme, l'énigmatique Olivia. Terry O'Quinn est évidemment parfait dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui. Le phrase "You disappoint me John" qu'il prononce ne peut d'ailleurs qu'être un clin d'oeil au Locke de Lost, que l'acteur a brillamment incarné pendant 6 ans. Il n'a pas besoin d'en faire trois tonnes ici pour faire flipper. Il n'abuse pas des sourires pervers et des voix d'outre-tombe. Plutôt que de menacer à longueur de temps, Gavin agit. Vanessa Williams est plus en retrait, mais elle est tout aussi convaincante. On lui demande à peu près la même chose que d'habitude, en ajoutant peut-être à son jeu quelques nuances de noir plus prononcées. Par contre, dans le script, il se dégageait quelque chose de beaucoup plus touchant de son personnage, notamment quand elle évoque sa fille morte il y a quelques années. Elle était censée avoir les larmes aux yeux. Ce n'est pas le cas ici. Le botox empêche sans doute l'actrice d'exprimer ce type d'émotion, à moins qu'elle n'en soit tout simplement pas capable, chirurgie ou pas... La vraie bonne surprise de ce pilote pour moi, c'est Rachael Taylor ! Je redoutais le pire après ses performances dans Grey's Anatomy et Charlie's Angels et je l'ai trouvé bizarrement bonne ici. Pas extraordinaire, pas incroyable, mais crédible et attachante. Dave Annable m'a en revanche presque déçu. Il était un peu trop mou, pas assez charismatique. C'est sûr que face à Terry O'Quinn, il avait peu de chance d'impressionner mais on sait grâce à Brothers & Sisters qu'il est capable de beaucoup mieux. On va lui laisser le bénéfice du doute pour le moment et se contenter de blâmer son personnage, pas très énergique et un peu trop ravi de la crêche. Le troisième couple de la série, le moins solide, ralentit un peu le rythme de ce premier épisode avec des scènes répétitives et creuses. Dans le script, elles trouvaient leur intérêt dans la sensualité qui s'en dégageait, à la fois par l'aspect voyeuriste mais aussi par le coté exhibitionniste. Visiblement, c'était too much pour ABC qui voulait du sexy, mais du sexy super soft. On s'étonne d'ailleurs de voir les personnages si habillés, les garçons notamment. A l'origine, les passages shirtless étaient au nombre de 3 (oui, je les ai comptés ! Sue me !). Au final, il n'y en a pas un seul. Annable ouvre sa chemise, mais se glisse dans le bain avant qu'on ait le temps de voir quoi que ce soit, et Robert Buckley a toujours un tee-shirt sur lui. A quoi bon prendre des acteurs au physique avantageux si c'est pour ne pas s'en servir ?
D'autres modifications ont eu lieu entre la dernière version du script et le pilote : par exemple, lors de la scène où le fantôme se jette du haut de l'immeuble, sa chute est censée être accompagnée d'images en arrière-plan sur l'intérieur des appartements avec les personnages qui vaquent à leurs occupations. C'était sans doute trop ambitieux, pas évident à retranscrire à l'écran et possiblement trop onéreux. Cela dit, on sent que la série n'est pas produite par ABC Studios, comme Once Upon A Time ou Revenge qui la précédent, mais par Warner Bros. Les moyens ont été mis et l'utilisation de fonds verts dégueu limitée. Ce n'est pas cheap, c'est même plutôt très soigné. La toute fin de l'épisode, le cliffhanger en fait, était plus impressionnante sur le papier et, pour le coup, je ne vois vraiment pas ce qui peut expliquer ce changement de dernière minute. La jeune voisine n'avait pas une vision de Jane en train de courir, apeurée, mais de Jane en larmes et en sang, attachée et baîllonnée à une chaise. L'effet était autrement plus réussi, même si dans le fond, l'idée est la même.
Le pilote de 666 Park Avenue manque certainement de finesse et n'annonce pas la meilleure nouveauté de la rentrée, mais il parvient à installer une ambiance singulière et des personnages prometteurs dans un contexte fantastique auquel les networks accordent en général peu de place. Divertissant, efficace et visuellement maîtrisé, il augure au pire un guilty-pleasure tout à fait recommandable, au mieux une bonne série de genre. Alors, sans vouloir me faire l'avocat du Diable, je vous conseille vivement de jeter un oeil dans le judas... à vos risques et périls !
What Chance ?
Je ne comprends pas pourquoi les américains n'ont pas été plus nombreux à découvrir le pilote. 6,9 millions, c'est un score vraiment très faible, et il y a fort à parier que la série avoisinera rapidement les 5 millions. Un mystère de plus en cette rentrée...
How ?
666 Park Avenue [Pilot Script]
Vous aviez élu 666 Park Avenue votre "nouveau drama le plus attendu de la saison 2012/2013" lors de la dernière session du Coming Next, c'est donc tout naturellement avec elle que j'ai choisi de lancer une nouvelle rubrique sur le blog qui, je l'espère, vous plaira. Il ne s'agit pas ici de faire une critique du pilote de la série -que je n'ai pas plus vu que vous- mais une critique du script du pilote de la série ! En gros, l'étape qui précéde le tournage du pilote. Ces cinquantaine de pages -en moyenne- décisives qui décident de l'avenir d'un projet. Je m'attacherai à traiter à la fois des scripts des nouveautés mais aussi de ceux des pilotes qui n'ont pas été retenus. Histoire de juger de ce qu'on a vraiment raté, au-delà d'un pitch et d'un casting. Dans les prochains jours/prochaines semaines, je vous parlerai donc notamment de Devious Maids, d'Elementary, de Gotham ou encore de The Smart One. En espérant que cela vous intéresse et vous plaise...
Ecrit par David Wilcox (Fringe) pour ABC et Warner Bros. Television. 63 pages.
Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice...
Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle)...
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Selon moi
La chance du débutant ? Le script de 666 Park Avenue est le tout premier que je lis religieusement (après avoir feuilleté celui de Teen Wolf pour passer le temps pendant un long trajet en avion) et j'ai le sentiment d'être très bien tombé ! Mais je n'avais à ce moment-là aucun point de comparaison alors ce qui suit est à lire en prenant quelques pincettes. Je ne pouvais en tout cas pas espérer plus sympathique et passionnante lecture. Je n'ai pas décroché une seule seconde, j'ai même dévoré ces soixantes pages en moins d'une heure. Ce script a quelque chose d'envoûtant d'une certaine manière, et c'est très à propos vu le thème de la série. Dès la scène d'ouverture, l'ambiance à la fois chic, sombre, inquiétante et violente est posée. L'auteur a su rendre palpable la tension qui existe entre les différents protagonistes, lesquels sont nombreux mais pas trop. On parle quand même d'une résidence de 13 étages, il y a donc matière à sortir de l'ombre de nouveaux voisins régulièrement. Le potentiel est énorme pour nous tenir en haleine bien au-delà de 13 épisodes.
Contrairement à certains pilotes qui donnent le sentiment, une fois qu'ils sont terminés, de ne pas du tout savoir où la suite va nous amener, celui de 666 Park Avenue ressemble davantage à une mise en bouche particulièrement savoureuse, qui donne très envie de connaître la suite des événements et l'avenir de certains personnages. Honnêtement, ils n'ont pas tous à ce stade un potentiel de fou mais les quatre protagonistes principaux s'en sortent à merveille, surtout celui de Gavin, qui sera incarné par le charismatique Terry O'Quinn. C'est lui qui assure les passages les plus forts et les plus creepy de l'épisode. Le rôle qu'a obtenu Vanessa Williams, celui de son énigmatique femme, semble avoir été écrit pour elle et devrait permettre à l'actrice, une fois n'est pas coutume, de proposer un peu plus que ses poses et ses moues habituelles. A plusieurs reprises, elle doit avoir les yeux très humides. Wilhelmina Slater et Renee Perry sont rarement tombées si bas, ou alors ce n'était que des larmes de crocodile. Je suppose que lire un script en sachant quels seront les acteurs est un avantage certain. C'est pour ça que je sais d'ores et déjà que Rachael Taylor et, dans une moindre mesure, Dave Annable vont avoir du mal à être convaincants dans leurs rôles respectifs. Mais une bonne surprise n'est pas à exclure.
Ma plus grosse inquiétude pour tout dire ne vient pas de la distribution, mais des effets spéciaux. Lorsqu'il était scénariste sur Fringe, David Wilcox savait que ce qu'il écrivait serait retranscrit à l'écran avec talent, sans nécessairement faire péter le budget. Est-ce que l'équipe de 666 sera à la hauteur ? Rien n'est moins sûr. Et c'est un élément crucial car si les scènes "chocs" sont ratées, et il y en a pas mal dans ce pilote, alors c'est toute la réussite de la série qui est compromise... A la vue des premières images, le résultat ne parait pas honteux mais pas hyper impressionnant non plus. Ce qui est sûr, c'est que la série est tout à fait à sa place après Once Upon A Time et Revenge : elle est plus adulte, plus sexy mais elle semble tout aussi efficace et pourrait même devenir encore plus addictive si les effets de suspense sont aussi nombreux par la suite et ne versent pas dans la surenchère et le ridicule. En terme de guilty-pleasure, 666 Park Avenue devrait nous gâter ! Une alternative plus mainstream et plus soap à l'American Horror Story de Ryan Murphy en somme.
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Selon UglyFrenchBoy
À en juger ce script, il semble désormais officiel que la série 666 Park Avenue n’a guère de lien avec le livre homonyme dont elle est pourtant l’adaptation, en dehors des noms des personnages. Il est surtout question ici de reprendre les conventions des films de « maison hantée », sans forcément les détourner. Le portier est là, le propriétaire énigmatique aussi, sans oublier le sous-sol. On n’évite pas non plus le désormais fameux « What happened to the previous manager? ».
Les amateurs du genre n’y verront donc aucune révolution, mais l’écriture est maîtrisée. Comme tout bon premier épisode test qui se respecte, on n’oublie pas des règles marketing essentielles, dont un membre du casting shirtless avant la fin du deuxième acte. L’aspect fantastique ne devrait pas rebuter la fameuse ménagère tant celui-ci affiche, sur le papier, une certaine facilité d’accès. En d’autres termes : c’est efficace. Quant à la distribution, si on a du mal à imaginer Rachael Taylor en architecte, Terry O'Quinn et Vanessa Williams ont des rôles sur mesure.
L’enjeu principal reste cependant l’aspect visuel, notamment au niveau des effets spéciaux puisque ces derniers devraient être souvent sollicités. Alex Graves assure ici du service en tant que réalisateur. Celui à qui l’on doit l’efficace pilote de Fringe s’entoure à cette occasion d’un « special effects supervisor » ayant récemment travaillé sur The Dark Knight Rises. Un gage de qualité ? Sans spoiler sur l’intrigue, la scène de la « chute » est attendue au tournant...
Brothers & Sisters [5x 22]
Walker Down The Aisle (Series Finale) // 7 18o ooo tlsp.
C’est la larme à l’œil et le cœur lourd que j’écris ma toute dernière critique de Brothers & Sisters. Les Walker ont fait partie de ma vie pendant cinq ans. Les perdre est forcément douloureux. Je sais qu’ils n’existent pas. Je sais que ce n’est « qu’une série », mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir profondément triste. Je regarde des tonnes de séries, j’en apprécie la majorité, mais très peu prennent une aussi grande place dans mon cœur, au bout du compte. Brothers & Sisters fait partie de celles qui me marqueront à jamais et que je prendrais plaisir à revoir, encore et encore. Passer une heure avec les Walker, c’est oublier ses problèmes, c’est sourire, c’est rire aux éclats parfois même, et c’est verser des litres de larmes. On me demande souvent pourquoi je préfère les séries aux films. Je pourrais désormais répondre « Brothers & Sisters ». Tout simplement. Et puis Lost aussi, mais ça, c’est une autre histoire. On ne s’attache pas aux héros d’un film comme on s’attache aux héros d’une série…
Ce dernier épisode, jusqu’au bout, aurait pu n’être que le final de la saison 5. Il a été pensé et écrit comme tel. Il conclut correctement la plupart des intrigues mais il ouvre aussi quelques pistes pour l’éventuelle suite, qui n’existera finalement jamais. On ne saura jamais, par exemple, si Kitty ira au terme de sa grossesse surprise. Cette idée est assez mauvaise dans le fond, mais elle aurait pu se développer d’une très belle manière. On ne saura jamais non plus jusqu’où serait allée la relation entre Justin et Tyler. Et on n’aura jamais pu revoir Rebecca (et Holly). Deux personnages qui auraient mérité une meilleure sortie. On aurait aimé les voir rire et danser sur la piste, avec tous les autres. On ne rencontrera jamais non plus les trois autres enfants de Brody. La première avait l’air d’en tenir une bonne couche. Elle nous aurait certainement bien fait rire. J’aurais aimé voir les interactions entre eux et Nora et Sarah… En revanche, on a bien revu Tommy, évidemment de retour (avec une nouvelle coupe de cheveux affreuse mais sans son odieuse femme) pour le mariage de sa sœur. Il n’a fait qu’acte de présence mais c’est à l’image de ce qu’a toujours été le personnage : un fantôme. On aura vu Saul heureux, enfin, après cinq saisons. La demande en mariage était peut-être de trop, mais qu’importe… On aura vu Kevin et Scotty fonder leur propre famille malgré les préjugés et les difficultés. Une première à la télévision, qui, j’espère, ne restera pas sans suite. On aura aussi assisté à la réconciliation entre Brody et Sarah. Elle était cousue de fil blanc, ce qui n’est pas si étonnant pour un mariage, mais elle était belle et elle m’a vraiment touché. Par la même occasion, on aura vu Nora retrouver le bonheur dans le bras de l’homme de sa vie. La série a commencé sur la mort de William. Il a pourtant toujours été présent d’une manière ou d’une autre. Elle se termine par sa désintégration scénaristique. Oh et puis la nouvelle génération Walker est prometteuse, avec une merveilleuse Paige en chef de troupe. Terminer la série sur du Lady Gaga n’est pas du meilleur goût, la série nous avait habitué à mieux, mais quelque part, les paroles de Born This Way trouvent un écho pour cette famille de dingues si attachants. Ils sont nés comme ça et pour rien au monde on ne voudrait les voir changer !
// Bilan // « It’s Never Too Late To Be What You Might Have Been ». Ces quelques mots prononcés par Nora en guise de conclusion de Brothers & Sisters ne me quitteront sans doute pas de si tôt. Si je sais que Calista Flockhart ne gagnera jamais l’Emmy Award de la meilleure actrice, encore moins pour cette saison que pour les précédentes, moi, je le lui décerne le DNES Award de la meilleure actrice que ce modeste blog a eu l’occasion d’admirer. Et Sally Field… mon Dieu… Sally Field. Que je l’aime… Je pleure les Walker mais vive les Walker ! L’image d’eux qui restera gravée en moi est celle de la fin de la saison 1, quand ils se jettent tous dans l’eau de la piscine.
Brothers & Sisters [5x 21]
For Better Or Worse // 5 7oo ooo tlsp.
Ca y est, je commence à réaliser que l'on va peut-être perdre nos Walker à tout jamais. Même s'ils ont perdu leur mordant, je les aime toujours autant et ils vont me manquer... Se dirige-t-on vers un happy-end collectif ? Les scénaristes semblent effectivement presser de rendre chacun de nos personnages heureux. Je ne vais pas les blâmer, c'est une des rares séries que je ne veux pas voir finir dans les larmes (de tristesse) et les drames. Mais ça va sans doute un peu trop vite alors que les choses ont tant traîné ou stagné en milieu de saison. Kevin et Scotty voulaient un enfant : ils en ont deux ! Michelle a disparu de la circulation et personne ne s'en inquiète vraiment. Le but du jeu est simplement de faire accepter à Olivia cette arrivée dans la famille. Et c'est bien ce qui finit par arriver, sans trop de difficultés. Ce n'est jamais aussi simple dans la vie malheureusement. Je suis néanmoins content de les voir heureux. C'est une belle image de la famille et de l'évolution des mentalités qui est là véhiculée. A défaut de retrouver sa Rebecca, Justin va peut-être quand même re-goûter au bonheur. Et là, les scénaristes ont fait du très bon boulot en ressortant un personnage de la saison 1 que l'on avait un peu tous oublié : Tyler ! Tiens, même son prénom m'était sorti de l'esprit. Je me souviens que je l'aimais bien et qu'il y avait une bonne alchimie entre l'actrice et Dave Annable. 5 ans plus tard, c'est toujours vrai. J'ai bien aimé leurs scènes et ma foi, s'il faut s'en contenter, je m'en contenterais.
Les clichés ont la vie dure et nous, pauvres français, sommes considérés outre-Atlantique comme des dragueurs invétérés... efféminés. Je ne sais pas où l'équipe chargée du casting est allée trouver les acteurs qui jouaient les cousins de Luc mais ils étaient homos, ça c'est certain. Alors forcément, les voir draguer des femmes comme des animaux en rut, ce n'était pas très crédible. Cela dit, c'était des vrais français. Pas des canadiens québecois. On peut s'estimer heureux ! J'aurais adoré voir Sarah et Kitty mettre le bordel à l'enterrement de vie de garçon de Luc, mais ça s'est passé autrement. On a moins ri que prévu, mais j'ai bien failli pleurer. Le petit discours de Kitty à sa soeur était magnifique. Il n'a pas porté ses fruits mais c'était bien tenté. Tous les Walker sont têtus de nature, mais Sarah est certainement la pire ! Finira-t-elle par accepter Brody ? J'aurai tendance à dire que oui. L'image de Brody qui l'accompagne jusqu'à l'autel m'a hanté tout l'épisode. Au pire, ce sera Saul de toute façon. Ce serait une belle image aussi. Les flashbacks sur la jeunesse de Nora, William et Brody étaient nécessaires pour clarifier une bonne fois pour toutes ce qui s'était vraiment passé il y a une quarantaine d'années avec le trio infernal. Le constat est sans appel : William Walker est une ordure de la pire espèce et Nora Walker n'aurait jamais dû se marier avec lui, jamais. Ca ne l'aurait pas empêché d'avoir de beaux enfants. Sarah en est la preuve vivante aujourd'hui. Même si toute cette histoire est trop compliquée pour être réaliste, elle aboutit à une belle conclusion pour Nora et Brody. J'aime cette idée de destin inéluctable qui nous rattrappe. Des mauvais choix que l'on regrette et que l'on peut encore réparer bien des années après... Bon et puis Kitty est là et c'est une bonne raison d'apprécier cet épisode. Elle sert de soutien à sa soeur mais elle n'a pas d'intrigue à elle. Cela laisse supposer qu'elle aura un grand rôle à jouer dans le final, et peut-être une nouvelle à annoncer...
// Bilan // Malgré ce que j'ai pu dire dans mes précédentes reviews, je ne suis pas prêt à laisser partir les Walker. C'est ce que je retiens de cet épisode et c'est ce qui va rendre le visionnage du prochain, peut-être le tout dernier, pénible et douloureux.
Brothers & Sisters [5x 20]
Father Unknown // 6 55o ooo tlsp.
Pour analyser cet épisode qui est la suite logique du précédent, je vais faire quelque chose que je n’ai jamais fait encore je crois : citer quelques phrases de ma précédente critique et les remettre en perspective face aux nouveaux rebondissements. « Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout (…) » Ouf ! Il est bien son père. La série n’est pas totalement détruite. Les scénaristes savent encore à peu près ce qu’ils font, même s’ils ne le font plus aussi efficacement. Je n’ai pas été séduit par la totalité du cheminement, censé être drôle mais un peu trop poussif par moment (Justin et Nora agissaient comme des déficients mentaux), et je reste moyennement convaincu par ce choix de ne pas nous montrer LE moment de l’annonce à Sarah, qui se fait derrière une fenêtre, couvert par une jolie chanson. En revanche, le fait que Sarah le prenne bien, pour le moment du moins, c’est surprenant donc plutôt intéressant. Sally Field était encore géniale. Il faut que Brody revienne maintenant et Kitty aussi. She misses all the fun !
« Après avoir failli perdre Olivia, Kevin et Scotty découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. » Michelle a donc bel et bien menti : elle a eu un petit garçon, qu’elle a prénommé Daniel, et Kevin et Scotty en sont les pères (enfin un seul biologiquement). Je n’aime pas cette idée, ni ce qu’elle risque d’engendrer mais au cours de cet épisode, ça a été plutôt bien géré. Ca m’a ému, et j’ai été ravi de constater que Luke MacFarlane pouvait geuler encore plus fort que Matthew Rhys (qui a d’ailleurs réalisé cet épisode) ! Tout cela serait arrivé si Olivia n’avait pas existé, ça serait mieux passé. Mais là, c’est trop, vraiment trop. La bonne surprise de cet épisode, c’est le duo Saul/Luc, même si l’intrigue du contrat prénuptial est vue et revue, et la présence bienveillante de Justin, devenu, presque contre son gré, le confident de tout le monde.
// Bilan // « Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci. » C’est toujours vrai, à ceci près que j’ai davantage eu l’impression d’être devant la série et les personnages que j’ai aimé au cours de cet épisode. Il n’était pas parfait, mais il avait ce je-ne-sais-quoi si Walkerien.
Brothers & Sisters [5x 19]
Wouldn't It Be Nice // 6 32o ooo tlsp.
Mince alors. Je suis très partagé quant à cet épisode. Il lance enfin des intrigues qui devraient durer plus d'un épisode, ce qui n'est pas du luxe, mais elles ne semblent pas très solides et même un peu ridicules. Et puis Kitty n'est encore pas là... L'affaire Brody semblait bouclée. Je les voyais déjà se marier avec Nora et sillonner la route 66 en camping-car. Au lieu de ça, monsieur a encore pris la fuite après lui avoir quand même demandé de vivre avec lui et l'avoir honoré. Je savais que ce personnage n'était pas du genre à faire dans la dentelle, ça faisait même partie de son charme, mais là, c'est juste pas classe du tout. Finalement, Sarah pourrait bien être sa fille. Eh bien je vais vous dire une chose : si on apprend au final que ce n'est pas le cas, on pourra dire que ces rebondissements n'ont servi à rien à part détruire la série. Quelque part, l'idée que Brody puisse être le père de Sarah me séduit. Parce que je l'aime bien, malgré tout, et parce que ça rééquilibre un peu les choses entre les méfaits de William dont on nous rabache les oreilles depuis le début de la série, et ceux de Nora, moins graves, certes. Elle a fait une bêtise un fois et elle risque de le payer au prix fort ! Inutile de dire que Sally Field et Beau Bridges étaient géniaux et qu'ils ont permis à cette intrigue moyenne de passer beaucoup mieux. Justin s'est trouvé une utilité à cette occasion.
L'autre grande storyline de l'épisode implique Kevin et Scotty que les scénaristes n'ont décidément pas envie de laisser tranquilles deux minutes. Après avoir failli perdre Olivia, ils découvrent avec stupeur qu'ils ont peut-être eu un enfant... avec Michelle ! Oui, tout le monde l'avait oubliée. Il faut dire qu'elle avait été gentiment zappée au cours du bond dans le temps du début de la saison. On apprenait alors qu'elle avait fait une fausse couche. C'était visiblement faux et j'ai hâte d'entendre ses explications ! Bon courage aux scénaristes pour justifier cela. La pauvre petite Olivia n'est pas au bout de ses peines non plus. Si la fin de la saison pour les trois personnages consiste en une bataille juridique pour récupérer le bébé, je crains le pire. La troisième et dernière intrigue de l'épisode est consacrée à Sarah et Luc qui se disputent encore pour des broutilles. C'est évidemment plus terre-à-terre que les paternités dissimulées et les bébés cachés, c'est donc automatiquement plus ennuyeux. Deux moments agréables cependant : Luc qui balance des insultes en français -je cite : "Elle peut pas toucher à son cul, bordel"- et le mignonnet ami ricoré du petit-déjeuner qui sentait bon la simplicité retrouvée.
// Bilan // Brothers & Sisters a perdu son équilibre, elle vacille toujours un peu plus à chaque nouvelle mauvaise idée. Les acteurs ne se laissent pas abattre pour autant, Dieu merci.
Brothers & Sisters [5x 17 & 5x 18]
Olivia's Choice // Never Say Never
6 48o ooo tlsp.
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Olivia's Choice. Ah oui, cet épisode, en fait, c'était du bon 7 à la maison. Ou du très moyen Brothers & Sisters. L'intrigue de Kevin, Scotty et Olivia était dégoulinante de bons sentiments et prévisible au possible. Je me suis laissé porté et la fin m'a ému, mais c'est bien parce que je suis attaché aux personnages. Cette menace sur l'adoption d'Olivia qui tombe du ciel m'a quelque peu... agacé. Ce frère, perdu mais de retour pile au mauvais moment, était bien trop caricatural et mal joué pour que l'on puisse ne serait-ce qu'essayer d'écouter ses arguments. Qui a sincèrement cru qu'il pourrait "récupérer" sa soeur ? A moins de tomber sur un juge homophobe, je ne vois pas. Les scénaristes nous ont heureusement évité ce drame, qui aurait été ridicule. Le parallèle entre Olivia et le chien perdu puis retrouvé était simplement ignoble et vraiment digne des Camden. Nora, par ses quelques interventions, a tant bien que mal tenté de relever le niveau mais c'était déjà trop tard. Du coté de Kitty, on n'a pas été particulièrement plus gâté, mais comme j'aime beaucoup Seth et que je regrettais déjà le couple qu'il formait avec notre star, je suis heureux de les retrouver. Mais pourquoi a-t-il fallu couvrir de ridicule Calista Flockhart ? En fait, je suis partagé. J'ai aimé le complot inventé par Kitty et Sarah, rien que pour le plaisir de les retrouver complices, j'ai apprécié de voir Calista sous son meilleur jour physiquement mais je suis déçu par ce que les scénaristes nous ont pondu. C'était à peine drôle et ça ne ressemblait tout simplement au personnage que l'on connaît. Il suffit de repenser à son histoire avec Robert... On en est très loin et ça me perturbe beaucoup. Les petites contrariétés dans le couple Sarah/Luc ne sont pas développées et c'est mieux comme ça: ils m'ennuient toujours autant.
Never Say Never. Oh mon Dieu : Scotty a eu une demi-intrigue rien qu'à lui ! Brothers & Sisters a définitivement changé. J'attendais depuis longtemps que l'on revisite l'histoire du jeune homme et de ses parents. Je suis un peu déçu du résultat. Son père était absent et sa mère était... sa mère. On a vu tellement de personnages comme elle, hyper judgmental, que ça devient lassant. Elle n'a rien apporté de plus que la dernière fois mais sa présence s'inscrivait parfaitement dans la thématique du jour. La mort d'Ida, grand-mère de nos héros, mère de Nora et Saul, rencontrée à quelques reprises, a permis de me réconcilier, au moins pour cette fois, avec la série. Elle était une conne finie que j'aimais bien. Elle amenait toujours des scènes très drôles et je me souviens aussi que sa relation avec Nora m'avait fait couler quelques larmes. Ca n'a pas manqué cette fois encore, mais, hormis le discours difficile de Nora lors de l'enterrement, c'est surtout du coté de Saul qu'il fallait se tourner. Ron Rifkin a été absolument formidable. J'ai moins aimé le fait que l'on introduise avec si peu de subtilité cette intrigue, en début d'épisode, juste avant que l'on apprenne la mort d'Ida. C'est là qu'on sent que la série n'est plus écrite aussi soigneusement qu'avant. En temps normal, l'introduction de cette histoire aurait eu lieue au moins à l'épisode précédents, si ce n'est encore plus tôt. Tout cela manque de continuité. La seule intrigue au long cours du moment, c'est les préparatifs de mariage de Sarah et Luc, et c'est certainement la plus mauvaise de toutes. De son coté, Brody s'en va, puis Brody revient. Et maintenant, Brody va-t-il rester ? C'est bien parti pour et c'est un soulagement. Les scénaristes ont certainement convenu qu'à l'approche de la fin de la série, le moment était venu de trouver à Nora un compagnon stable. Et c'est vrai que Brody est devenu attachant en très peu de temps. Il faut que ce soit lui ! Le 30ème anniversaire de Justin passe un peu à la poubelle mais c'était voulu et c'était bien vu. On n'avait plus eu aussi consistant pour ce personnage depuis le départ de Rebecca : c'est dire dans quel état il se trouve... Et puis pas de Kitty encore une fois. Je commence à sérieusement en vouloir à Calista. C'est un peu de sa faute tout ça, je crois.
// Bilan // Les Brothers & Sisters reprennent quelques couleurs. Suffisamment en tous cas pour me réchauffer le coeur. Quoiqu'il arrive, ils vont drôlement me manquer quand ils partiront. Nora et Kitty surtout. Sally Field et Calista Flockhart...
Brothers & Sisters [5x 16]
Home Is Where The Fort Is // 7 5oo ooo tlsp.
Au menu de Brothers & Sisters cette semaine : le retour de Kitty en entré des petites intrigues mignonnes en plat de résistance, et des « croque-monsieur » et des « croque-madame »… en dessert (oui, les images de Top Chef devant moi m’inspirent). Il ne s’agissait pas d’un vrai grand épisode de la série, ça manquait de piments et d’oignons (pour pleurer), mais en comparaison de ce qu’on nous a servi ces derniers temps, y’a pas photo : on en reprendrait bien une petite part ! Il y a quand même eu un ingrédient plombant et il porte un nom : Justin. Mais pourquoi les scénaristes lui collent des histoires aussi peu intéressantes et redondantes ? Heureusement, ils ont eu la bonne idée de se concentrer sur lui et non sur son ami SDF dont on se fout royalement. Je me suis quand même ennuyé comme pas permis à ses cotés et c’est franchement triste. A la limite, je préfèrerais qu’il ne soit là que pour faire de la quasi-figuration à ce stade… en attendant l’hypothétique retour de Rebecca. On ne peut pas dire que Luc ait été particulièrement gâté non plus mais c’était chou de lui faire partager une storyline avec Paige en l’absence (physique) de Sarah. C’était un peu niais sur les bords, il faut bien le reconnaître, mais j’ai passé un agréable moment en leur compagnie. Puis je suis toujours fasciné par le jeu de cette jeune actrice (bien meilleure au passage que Gilles Marini, mais est-ce bien difficile ?).
Mignonne était aussi l’intrigue de Kevin et Scotty, désormais officiellement parents. Le truc qui m’a vachement plu, c’est ce refuge que s’est créée Olivia au milieu du salon. J’ai trouvé le symbole intéressant, et puis j’adore ce genre de cabanes qu’on construit quand on est enfant. Je me souviens avoir passé des heures avec mes ami(e)s d’enfance à fantasmer celle de nos rêves, de préférence perchée dans un arbre. Là, c’était plus urbain mais vraiment charmant. Trop beau pour être vrai, OK. Mais conquis je suis. Le gros morceau de l’épisode était consacré à notre Kitty, que Sarah et Nora ont eu la bonne idée de visiter à Washington. Le voile a enfin été levé sur le mystère de son départ. Pas d’ambitions politiques malheureusement, les scénaristes ont visiblement décidé d’abandonner cette force de la série en perdant Robert, mais des complications liées à sa transplantation suite à son cancer. C’est un peu attendu, mais l’émotion était là, comme toujours. Merci Calista. Quand les femmes Walker sont réunies, ce sont toujours de grands moments de drôlerie aussi. Les délires autour de la CIA ou de l’amant marié m’ont bien fait marrer.
// Bilan // Mignonnet jusqu’au bout, cet épisode est une jolie parenthèse au milieu d’une saison décevante. A moins que ce ne soit le début d’un nouveau cycle plus réussi que le précédent ? Les Walker ne peuvent pas nous quitter, temporairement ou pour toujours, sur une déception…
Brothers & Sisters [5x 14 & 5x 15]
The One That Got Away // Brody
6 27o ooo tlsp. // 6 77o ooo tlsp.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Brothers & Sisters sans Calista Flockhart, la fraterie Walker sans Kitty, ce n’est vraiment plus la même chose. Ce qui me choque le plus ? Que personne ne s’inquiète de ce qu’elle fait vraiment. Pas un mot. Pas un coup de fil. Pas un geste. Pas un indice. C’est là que je me rends compte que j’ai beau adorer cette famille, c’est Kitty que je préfère, et de loin. Elle me manque. Et son absence semble se prolonger… Du coup, les personnages qui n’ont habituellement pas le droit à beaucoup de temps d’antenne, s’en donnent à cœur joie ! On n’a jamais autant vu Saul ! Je me suis souvent plaint de sa discrétion mais il est plus présent, on s’ennuie un peu. Le seul véritable intérêt de l’intrigue ? Voir deux hommes d’une soixante d’années s’embrasser à pleine bouche. Ce n’est pas si courant à la télévision… Richard Chamberlain est super bizarre quand même. Pas tellement convaincu par son jeu. L’intrigue « critique gastronomique » n’était pas passionnante elle non plus, trop classique. J’ai l’impression que les scénaristes ont sacrément perdu la main en matière de comédie. Et comme apparemment ils ne veulent plus que faire de la comédie légère… Très malmené ces derniers temps, Justin s’embourbe toujours dans des histoires qui n’intéressent que lui. Son nouveau « protégé », un SDF, ne m’inspire absolument rien de bon. Ca l’occupera quelques épisodes, comme sa dernière conquête, et puis on passera à autre chose. Rebecca, reviens ! Au milieu de tout ça, Kevin et Scotty trouvent toujours le temps de nous offrir quelques jolies scènes pleines de tendresse.
Sans Kitty, Sarah devient un peu la star du show, mais elle n’a pas sa folie. Trop terre à terre ? Son couple avec Luc n’évolue pas et sa place à lui chez les Walker n’est pas bien définie, sans doute parce qu’il est souvent absent des grands repas familiaux et quand il est là, il n’intervient pas des masses. Les doutes sur Nora et William ont amené des scènes bien plus intéressantes, et bien plus dans l’esprit de la série. C’était un peu lourd et redondant vu le passif des protagonistes, mais agréable à suivre. Nora n’en sort pas grandie en revanche, alors qu’elle n’a rien fait de mal concrètement. C’est un peu dommage d’égratigner de la sorte le personnage. La partie moralisatrice face à Paige m’a débecté. Etait-ce bien nécessaire ? L’histoire du paquet de farine servant de faux-bébé était amusante par contre. A coté de ça, on a enfin rencontré Brody, incarné par Beau Bridges, et je le trouve excellent ce monsieur ! Il est drôle, gentil, bohème. Sur le papier, il ne correspond pas forcément à Nora mais ils pourraient former un couple détonnant. J’espère que cette fois, les scénaristes leur donneront une chance. Mais la fin de la série étant proche, cette fois j’y crois. En plus, ils semblent s’être débrouillés pour que Brody rencontre rapidement chacun des membres de la famille, et comme ils semblent tous l’apprécier… Un mot pour finir sur Tommy et Rose, qui s’en vont, pour notre plus grand soulagement. Tommy reste et restera définitivement le personnage qui n’aurait jamais dû exister. Rose n’a pas réussi à s’intégrer, et vu sa personnalité de fouineuse, ce n’est pas étonnant. Mais, au fond, elle avait du potentiel. Et j’espère retrouver l’actrice (Cara Buono) ailleurs. Elle m’est sympathique.
// Bilan // J’ai toujours pris un pied formidable à regarder Brothers & Sisters puis à commenter l’épisode juste après. Aujourd’hui, je la regarde en mode automatique, sans désir préalable, et je traîne des pieds pour la commenter. Je préférerais passer sous silence ma déception…
[Interview] Emily VanCamp - Brothers & Sisters
J'attendais beaucoup de cette interview, étant fan à la fois d'Everwood et de Brothers & Sisters. Mais Emily n'a pas été très volubile, bien qu'extrêmement mignonne et sympathique. Je n'ai pas pu en tirer grand chose. Elle passait son temps à regarder son attachée de presse, toute paniquée (alors que mes questions étaient tout sauf méchantes). Qu'importe, je suis ravi d'avoir pu la recontrer. Je précise que l'interview a eu lieu quelques semaines avant que l'on apprenne son départ de la série. Pas de question là-dessus donc. Peut-être qu'elle le savait déjà, ce qui expliquerait sa peur de faire la moindre gaffe... Sa timidité était en tous cas très touchante. Sa simplicité aussi.