29 mars 2013

[Interview] Dana Delany : les confessions d'une ex-"Desperate Housewives"

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Interviewer Dana Delany, c'est encore mieux la deuxième fois ! A l'occasion de l'arrivée de Body Of Proof sur M6, j'ai eu la chance de la retrouver, cette fois pour un questionnaire davantage tourné sur l'ensemble de sa carrière, qui est plus riche qu'on ne le croit. Car si elle est surtout connue chez nous grâce à Desperate Housewives, elle a fait pas mal d'autres choses avant. Dans cet entretien, elle évoque donc avec enthousiasme China Beach, la sitcom Sweet Surrender, Castle (et surtout Nathan Fillion), Desperate et Body Of Proof bien sûr, Superman (elle a assuré la voix de Loïs Lane pendant de nombreuses années), mais aussi Sex & The City car elle a failli incarner Carrie Bradshaw ! Bref, elle est géniale, sincère, drôle... On l'aime.

 


09 mars 2013

Tueurs En Séries [Dana Delany défend "Body Of Proof et balance sur "Desperate"]

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Au sommaire : - C'est la fête des renouvellements ! - "Drop Dead Diva" ressuscite - "Zero Hour" et "90210" tirent leur révérence, bientôt la fin de "Dexter" - Un teaser de la saison 6 de "Mad Men" - Duchovny appelle les fans de "X-Files" à se mobiliser - Steven Spielberg veut son "Napoléon" - On répond à vos questions : "Sons of Anarchy", "Doctor Who", "Castle" - Zoom sur "Body of Proof" avec Dana Delany - "Homeland" : les autres vidéos tournées par Brody... 

 

15 mai 2012

Desperate Housewives [8x 22 & 8x 23 - Series Finale]

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Give Me The Blame // Finishing The Hat (Series Finale)

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   Je me souviens parfaitement de la première saison de Desperate Housewives. Comme si c'était hier. 2003... Huit ans pourtant. Déjà. Je me rappelle que je la regardais avec ma colocataire de fac, chaque semaine, religieusement. C'était notre rendez-vous à nous. On se tapait souvent des fous rires devant et on écrasait quelques larmes parfois. C'est une des premières séries que j'ai suivi sur internet -illégalement bien sûr- en direct des Etats-Unis. Quelle excitation c'était ! Quelle mine d'or pour les sériephiles ! C'était comme trouver un trésor mais sans bouger de son canapé, juste en téléchargeant un logiciel et en attendant patiemment, voire très patiemment, que les épisodes se chargent. C'était bien avant Hadopi. Voyez comme les temps changent ! C'est la première série que j'ai regardé sans sous-titres aussi et, mine de rien, elle m'a fait drôlement progresser en anglais et très vite. Je leur dois au moins ça, aux ménagères d'ABC.

   A l'époque, le superbe générique de la série passait en entier. Une tradition qui s'est malheureusement perdue par la suite, pour toutes les séries des grands networks du moins. Je pensais qu'on aurait l'occasion de le revoir une dernière fois lors de ce Series Finale. Mais non. Le premier faux pas d'une liste conséquente car, il ne fallait pas se leurrer, Desperate ne pouvait pas s'achever sur un "grand" épisode, hilarant, surprenant, bouleversant... Non, Desperate, dans la dernière ligne droite, est restée fidèle à ce qu'elle est devenue au fil des ans : routinière, consensuelle, terriblement paresseuse, prisonnière de ses personnages... mais efficace. Son format, son style, ses répliques et sa légèreté l'ont toujours sauvée, même dans les pires moments. C'est pour ça que je n'ai jamais pu me résoudre à la quitter avant l'heure, et c'est pour tous ses défauts que je la laisse s'en aller aujourd'hui avec joie. Voilà une série qui a bien vécu, trop même, mais peu importe. Je vais tenter, à ma manière, de la célébrer une dernière fois. 

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   Le premier épisode -car ce "final de deux heures" n'est finalement que les deux derniers épisodes mis bout à bout- se propose de résoudre l'affaire du meurtre d'Alejandro, ou devrais-je dire, se propose de s'en débarrasser. Comme tout mystère de la saison qui se respecte, il aura été traité avec plus ou moins de pertinence selon les épisodes. Le retour d'Orson, dont il n'est nullement fait mention ici, a permis quelques rebondissements bienvenus en cours de route mais, dans l'ensemble, à force de vouloir forcer le trait de la comédie et pas assez celui du dramatique, à force de vouloir creuser le thème de la culpabilité -ou l'absence totale de culpabilité concernant Gaby- sans en brasser d'autres, c'est une impression de superficialité qui a dominé du début à la fin. Et le dénouement devant le juge et les jurés n'arrange rien ! J'avais prédis il y a quelques épisodes (lors du 18) que Karen, à l'article de la mort, allait fièrement porter le chapeau et ainsi sauver ses amis ("A moins que Karen n'abatte sa carte "petite confession avant mon dernier souffle" ?"). C'était la solution de facilité qui permettait d'offrir à tout le monde un "happy end". Je ne sais pas ce que le fait d'avoir anticipé cette idée veut dire sur moi ? Que je ne connais que trop bien les entourloupes prévisibles des auteurs de Desperate ou que j'aurais fait un bon scénariste de la série ? Je préférerais m'en tenir à la première solution, la seconde est un peu vexante dans le fond. 

   Tout dans le traitement du procès de Bree aura été peu inspiré, ridicule par moment, et aucune intensité particulière n'aura été ressentie malgré les enjeux (d'ailleurs, ses enfants n'ont même pas daigner y assister, ils devaient se douter comme nous qu'elle ne risquait rien !). Les auteurs sont passés à coté de quelque chose. Ce n'est certainement pas de cette dernière intrigue dont on se souviendra en repensant à la série. Dommage. Elle avait tant de potentiel lorsqu'elle nous a été dévoilée dans le dernier épisode de la saison 7 ! Ils auraient pu faire quelque chose de tellement plus fort et marquant... Il faut dire que tout a été parasité sur la fin par l'avocat de Bree, amusant, certes, très bien incarné par Scott Bakula, aussi, aidé par une belle alchimie avec Marcia Cross, mais impossible d'ignorer l'impression qu'il a été intégré au récit au dernier moment pour permettre à Bree de finir la série avec quelqu'un de bien et pas un psychopathe cette fois. Je pense que j'aurais préféré qu'elle termine seule, histoire d'atténuer un peu l'effet "tout est bien qui finit bien pour tout le monde" (et j'aurais adoré la suivre en politique, pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ?!). On a connu la série à ses débuts beaucoup plus douce-amère. Il manquait clairement à cette fin un événement tragique. La mort de Mrs McCluskey était évidemment poignante et elle a offert de très beaux moments, de bien belles scènes, illustrant parfaitement le lien unique entre ces voisines devenues les meilleures amies du monde au fil des années, mais était-ce suffisant ? Le montage parallèle entre la naissance du bébé de Julie et son doux basculement vers l'au-delà était extrêmement convenu. C'est ça finalement qui est le plus difficile à avaler : le début de Desperate était fascinant, osé, alors que la fin est déconcertante de facilité. 

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   On peut dire sans mal que l'on doit le meilleur de ce final à Lynette et Tom, le couple phare de la série, les inséparables, les indestructibles. Ils formeront d'ailleurs éternellement l'un des plus beaux couples de la télévision.  Je ne suis pas fan des "Happy end" comme vous l'aurez peut-être compris mais, les concernant, c'était simplement impossible de ne pas le leur offrir. Le dialogue entre Tom et Roy était très facile, sur le thème "dire aux gens qu'on les aime tant qu'il est encore temps", mais émouvant et tellement vrai... La dernière scène du premier épisode, au beau milieu de Wisteria Lane, avec le coeur "gros comme ça", qui aurait pu sortir d'une mauvaise comédie romantique était pourtant parfaite et a permis d'alléger notre petit coeur à nous qui commençait à se faire lourd. Etait-il nécessaire de la ternir quelques instants à l'épisode suivant ? Sans doute, pour rappeler que la vie ne s'arrête pas après la fin du film. Que les difficultés restent, à mesure que la vie passe. C'était la moindre des choses. Les Scavo représentent le couple simple, normal, auquel tout le monde peut s'identifier. Ce n'est pas le couple Hollywoodien fantasmé. C'est pour ça qu'on le aime tant. A l'inverse, Carlos et Gaby correspondent à un certain cliché qui nous a fait longtemps rire, beaucoup moins depuis plusieurs saisons tant tout était redevenu redondant, des disputes aux réconciliations, des aveux de faiblesse aux promesses d'amélioration jamais tenues, mais leur fin à eux, sans surprise, leur va bien. Si ce n'est que Carlos a visiblement vite abandonné l'idée de se rapprocher du petit peuple en se prélassant avec sa femme dans sa grande villa, mais qui a cru de toute façon que sa lubie du moment allait s'inscire dans la durée ? Et puis c'est Gaby qui a toujours commandé, de toute façon... 

   Peu de véritables retours dans ce final, mais notons quand même l'inutilité de Katherine, présente dans deux ou trois scènes seulement. On a beaucoup de mal à reconnaître la femme que l'on avait vu partir à Paris, heureuse. Elle n'est plus lesbienne et donc plus avec Robin. Mais elle a réussi en affaires ! On ne peut pas tout avoir, n'est-ce pas ? Surtout quand on est un personnage secondaire arrivé en cours de route. J'ai l'impression que les auteurs ont renié la dernière intrigue amoureuse de Katherine, qui n'était pourtant pas mauvaise et qui avait eu le mérite de nous surprendre un peu. Regrettable. Elle se contente de faire sa bitch via deux-trois répliques, comme si elle avait soudainement fusionné avec la grande absente Edie (et on sait pourquoi...). Non, ce n'était pas Katherine. De son coté, Renee prenait presque presque trop de place avec la préparation de son mariage à la noix, dont on se contrefiche. Eva Longoria et Vanessa Williams ont ainsi pu cabotiner une dernière fois tandis que Susan était étrangement rare, comme si Marc Cherry avait voulu punir Teri Hatcher pour son comportement tout au long de la série (vous connaissez ces histoires, je ne vais pas vous faire un résumé...). D'ailleurs, heureusement que Mike a été tué quelques temps plus tôt, un quatrième happy end amoureux aurait vraiment été de trop ! Elle n'y perd pas au change, en plus. C'est la dernière housewife que l'on voit juste avant Mary Alice après tout. C'est elle que les fantômes du passé entourent (remarquez qu'il manque Felicia, ce qui tend à confirmer qu'elle n'est pas morte dans son accident de voiture). Jolie dernière scène d'ailleurs, les dix dernières minutes sont assez réussies. Dommage que tout ce qui précéde soit sans saveur, hormis quelques scènes dont le toast de Lynette au mariage. A mi-chemin du final, on a même l'impression d'être devant un épisode classique. C'est fâcheux quand même.

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    Les clins d'oeil au pilote (la jardinière des Solis, les rôles qui s'inversent, Lynette à qui l'on offre enfin le droit d'être mère ET épouse ET femme d'affaires...) sont assez peu nombreux, mais suffisent à amener un vent de nostalgie. L'apparition Hitcockienne (mais tout de même moins discrète) de Marc Cherry fait sourire. De même que le cycle éternel du mystère, puisqu'un nouveau est introduit via une nouvelle voisine comme d'habitude (dommage qu'ils n'aient pas choisi une actrice plus connue, enfin connue tout court, histoire de marquer le coup) et les auteurs n'auront pas besoin de se casser la tête -ou pas- pour le résoudre celui-là. Si c'est ça la fameuse idée que le créateur avait depuis le début de la série pour la terminer, c'est quand même pas révolutionnaire. On l'aurait tous eu, non ? En tout cas, à Wisteria Lane, la vie continue, avec ou sans nos héroïnes. C'est d'ailleurs presque triste de se dire que leurs chemins ne se croiseront plus si souvent, ce n'est pas forcément la morale de l'histoire que l'on attendait. Mais ainsi va la vie. La série a perdu de sa splendeur avec les années, refusant l'évolution de son format et surtout de ses personnages, refusant on ne sait pourquoi d'embrasser à nouveau une noirceur qui était pourtant à la base de son identité et qui la rendait si spéciale, mais elle restera l'une des séries les plus marquantes des années 2000, servie par des actrices formidables. C'est incontestable. La perdre, comme Lost, c'est dire adieu à un âge d'or des séries. Dans un ou deux ans ce sera au tour de Grey's Anatomy, dont on attend une fin plus riche, et puis après ? 

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// Bilan // Ce n'est pas tant le contenu de ce tout dernier épisode de Desperate Housewives qui m'a touché et ému, car malheureusement le miracle n'a pas eu lieu, mais la simple idée de perdre l'habitude de découvrir un nouvel épisode chaque lundi, un rituel auquel je m'étais habitué depuis 8 ans. Même quand les épisodes n'étaient pas bons, j'avais envie de voir le suivant. Et ça vaut aussi pour les saisons d'ailleurs. Preuve que la série a su garder une partie de son efficacité initiale jusqu'au bout. Il n'y en a pas beaucoup des comme ça. Vraiment pas beaucoup. "One Of A Kind". Et il est temps pour moi de faire la paix avec Marc Cherry. Je lui souhaite bon vent dans ses nouveaux projets, en espérant qu'il ne cherche pas à clôner à l'infini les Wives mais qu'il invente autre chose. Au revoir, ladies. Et merci pour tout (même toi, Teri Hatcher !).

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Toujours la grande classe, Marc Cherry.


// Bonus // Quelques scènes qui sont, pour moi, les plus marquantes de la série et que je n'oublierai pas de sitôt...


Lorsque Susan court après Mike au beau milieu de Wisteria Lane, en robe de mariée...

Lorsque Lynette est coincée dans le supermarché avec cette folle furieuse de Nora et qu'elle se fait tirer dessus !

Lorsque Bree abandonne son fils au bord de la route...


Lorsque Lynette et Tom se séparent, un dialogue mémorable...

Lorsque les housewives rendent un dernier hommage à Edie et les derniers mots prononcés par cette derrière, qui restent gravés dans mon esprit...

05 août 2011

[Desperate Housewives] Wisteria Lane ferme ses portes

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Hallelujah !

   Je n'ai pas pour habitude de traiter des news sur le blog (malgré son titre... je vous raconterai un jour son origine d'ailleurs...) mais celle qui vient de tomber est bien trop énorme pour ne pas vous en toucher deux mots. Desperate Housewives s'arrêtera en 2012. La rumeur courait, j'avais l'intime conviction qu'ABC prendrait cette (bonne) décision mais on ne peut jamais être sûr de rien. Je pensais qu'ils attendraient de voir les audiences des premiers épisodes de la saison 8 avant de prendre une décision ferme et définitive. Peu importe maintenant : c'est ainsi et c'est un grand soulagement pour moi et j'espère pour tous les fans de la série.

   Pourquoi ? Parce que très très peu de séries en danger ont eu la chance de connaître leur sort avec 9 mois d'avance (et là je repense avec émotion à la famille Walker...). Lost l'a eu, avec encore plus d'avance d'ailleurs. Je n'ai pas d'autres exemples en tête mais cela a bien dû arriver. Les scénaristes, sans Marc Cherry dans les pattes en plus, n'auront donc aucune excuse s'ils rataient la dernière saison. D'autant que le cliffhanger de fin de la saison 7, je le répéte, était excellent et ne pouvait qu'introduire le dernier souffle des ménagères désespérées. Je soupçonne de toute façon le créateur de connaître la fin de la série depuis le début et j'espère qu'il ne changera pas d'avis. Les premières idées sont les meilleures. J'imagine que Mary Alice a encore quelques secrets bien enfouis à nous révéler... Cela permettra aussi de faire revenir quelques personnages qui ont marqué la série et je pense en particulier à Katherine. Ce serait dommage que Dana Delany ne fassent pas un petit coucou à ses anciennes camarades, de préfèrence en compagnie de Julie Benz. J'aimerais beaucoup revoir le pédophile Artz aussi, mais je ne me fais pas d'illusions. Une trève entre Cherry et Nicollette Sheridan pour une dernière apparition fantômatique ? Ce serait sympa. Susan Mayer se tirera-t-elle une balle dans la dernière scène du Series Finale ? Je prierai pour cela jusqu'en Mai 2012. Malgré tout le mal que j'ai pu dire sur la série ces dernières années, ici et ailleurs, je lui souhaite une belle mort car elle est et restera culte pour longtemps !

   Toutes mes pensées vont en ce jour à Marc Cherry, ce génie ! (ou pas) Vous pouvez déposer vos condoléances en commentaires.

05 avril 2011

Body Of Proof [Pilot]

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What About ?

Megan Hunt est une brillante neuro-chirurgienne de Philadelphie reconvertie en médecin légiste, suite aux répercussions d'un accident de voiture qui a failli lui coûter la vie. Dotée d'un tempérament volcanique, elle n'a pas son pareil pour faire parler les corps des victimes. Tous ces indices associés à un flair certain lui permettent d'avoir un temps d'avance sur la police et de résoudre des affaires de meurtre...

Who's Who ?

Créée par Chris Murphey. Avec Dana Delany (China Beach, Pasadena, Kidnapped, Desperate Housewives), Jeri Ryan (Shark, Newport Beach, Boston Public, Star Trek: Voyager), Nicholas Bishop, John Carroll Lynch (Fargo, Carnivàle, Juste Cause), Windell Middlebrooks, Geoffrey Arend...

So What ?

 Je vais commencer cette critique en ouvrant une grande parenthèse : mais qu'est-ce qu'ont foutu Steven McPherson et les membres de son équipe ces dernières années avec ABC ? C'est eux qui ont déniché, la même année, les hits que l'on connaît tous (Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Lost) et, plus tard, quelques perles comme Brothers & Sisters ou Modern Family. Mais depuis deux ans, c'est un cataclysme. Non seulement les projets choisis ne sont pas bons dans l'ensemble, mais, en plus, ils sont programmés n'importe comment avec des grilles qui laissent franchement à désirer. J'espère que son successeur, Paul Lee, sera à la hauteur et réussira à recréer la magie de 2004... En attendant, je ne comprends pas pourquoi Body Of Proof n'a pas été programmée dès la rentrée sur ABC. Combien de nouveautés étaient bien plus mauvaises et sans avenir ? Au hasard, il y a déjà My Generation et The Whole Truth ! Le score du pilote de la série tend à prouver qu'elle était attendue et qu'elle méritait d'être mise en avant plus tôt. Je lui prédis un avenir à la Castle. Avec Dancing With The Stars en lead-in, ABC ne cherche-t-elle justement pas à nous refaire le coup de la série policière sympathique qui finit par convaincre le public à force d'acharnement ?

En tous cas, le pilote de Body Of Proof m'a fait à peu près le même effet que celui de Castle. Je me suis tout simplement dit que c'était un des rares cop shows que je pourrais tolérer à l'occasion ! Je n'aime pas ça, mais quand les héros ne se prennent pas trop au sérieux, que l'humour tient une place importante et que les dynamiques fonctionnent bien, ça passe. Dans les faits, je n'ai pas regardé le moindre épisode de Castle depuis le premier mais j'ai quand même de la sympathie pour elle. Un peu comme une personne cool que l'on rencontre à une soirée, à qui l'on prend le numéro de téléphone mais que l'on ne rappelle jamais. Cela dit, si je rencontrais Megan Hunt, je crois que je la rappelerais. Ce petit bout de femme a réussi à m'émouvoir en très peu de temps. J'ai parfaitement conscience que tout est réuni pour que l'on soit touché par son histoire et qu'il n'y a rien de subtil et de novateur dans tout ça, mais Dana Delany est tellement convaincante, tant dans les scènes dramatiques que comiques, que je me suis laissé emporté avec plaisir dans sa première enquête. Alors bien sûr, un médecin légiste qui résout des affaires criminelles avec une facilité déconcertante et au nez et à la barbe de personnes dont c'est le métier, ça peut énerver, ça peut même paraître ridicule et ça peut surtout lasser à la longue. Toujours est-il que je l'ai trouvée captivante dans ses théories, ses intuitions et ses convictions. Les personnages secondaires sont quasiment tous séduisants à leur façon. Nicholas Bishop, sosie de Simon Baker, et Dana Delany forment un duo attachant, et je suis à peu près sûr que leur histoire a le potentiel de tenir autant en haleine les téléspectateurs que celle de Castle et Beckett. Non parce qu'on se doute bien qu'il va vite y avoir anguille sous roche. Nous ne sommes plus dupes. Combien de séries policières nous ont fait le coup avant ? Oui, à peu près toutes. Et puis c'est la première fois, je crois, que j'apprécie à peu près un personnage incarné par Jeri Ryan.

Body Of Proof ne fait preuve d'aucune originalité si l'on se réfère aux dernières séries policières à succès telles que Bones ou Castle, ou encore à la médicale Dr. House par certains aspects, mais elle est efficace, portée par une Dana Delany toujours convaincante, dans tous les registres, qu'elle envoie valser ses collègues, qu'elle découvre un indice, qu'elle interroge un suspect, qu'elle craque dans sa voiture, face à sa fille ou seule chez elle... Elle a ce supplément d'âme que je cherche tant, toujours, et qui me donnerait presque envie de me lancer pour de vrai dans une série policière. Vais-je sauter le pas ? 

 

Posté par LullabyBoy à 18:48 - - Permalien [#]
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25 février 2011

Tueurs En Séries [Episode du 25 Février 2011]

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Au programme cette semaine : Les Experts achèvent Justin Bieber, Les Beaux Mecs s'installent sur France 2, nous les avons rencontrés sur le tournage, les stars des futures séries de la saison prochaine parmi lesquelles Kiefer Sutherland et James Van Der Beek, un extrait du pilote de Body of proof avec Dana Delany, des nouvelles du film The Shield, Mortal Kombat...

16 février 2011

Desperate Housewives [7x 14]

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   Oh mon Dieu, il l’a fait ! Marc Cherry a joué dans sa propre série ! Quoi, ce n’était pas lui la lesbienne dégarnie ? Enfin le transsexuel barbichu ? Enfin bref, le dénommé Monroe –ça ne s’invente pas- qui s’est invité dans l’intrigue ô combien ennuyeuse de Miss Mayer ? J’ai bien cru. La ressemblance était frappante ! Ca m’a beaucoup amusé en tous cas, même si ce n’était pas intentionnel de la part des scénaristes. Entre la rencontre qu’a faite Susan la dernière fois pendant sa dialyse et celle de cet épisode, on peut dire que l’on tourne allégrement en rond en attendant qu’un donneur miracle vienne solutionner le problème médical. Je me demande bien qui cela va être. Trois saisons en arrière, on nous aurait certainement sorti Edie du placard. Aujourd’hui, je ne vois pas de candidat potentiel. Tiens, ce serait marrant de faire revenir Dana Delany pour ça. Il me semble qu’elle et Susan s’étaient quittées en bon terme. Maintenant que le tournage de Body Of Proof est terminé, c’est parfaitement possible… Je dis ça, mais ça va sans doute être un inconnu, ou un personnage dont ils ne sauront pas quoi faire à ce moment-là (Renee, déjà réduite à faire de la figuration ?) ou Julie, parce que cette dernière s’imposera de gré ou de force face à sa mère. Certes, ça ne lui ressemble pas mais qui sait…

   A peu près tous les personnages se retrouvent dans des impasses scénaristiques, synonymes de renouveau pour les prochains épisodes. Enfin le renouveau dans Desperate, c’est en général de simples resucées. Susan a déjà été malade, Gabrielle a déjà été fragile psychologiquement… et Lynette s’est déjà faite avoir plus d’une fois par sa mère ! J’adore le personnage de Stella. Il m’amuse beaucoup. Sans doute la mère la plus drôle et attachante de la série (parmi celles encore vivantes). Et je dois dire que j’ai été conquis par le stratagème dans lequel elle a embarqué les Scavo cette semaine. La scène de la mort de Frank était géniale ! Celles qui ont suivi aussi. Je pense surtout à Lynette qui s’amuse à faire peur à Tom ou Stella qui fait du chantage à sa fille. Ce n’était pas exceptionnel mais hautement sympathique, ça oui. Quel sera la prochaine storyline de Lynette ? Je n’en ai aucune idée. L’infidélité de Tom semble déjà faire partie du passé, et tant mieux c’était naze. Mais on peut dire avec du recul que ça a été traité n’importe comment et ça n’a même pas eu d’impact dans la relation qu’entretiennent Lynette et Renee. Comme c’est étonnant…

   Dieu soit loué, Gabrielle n’a pas passé son épisode à la recherche de sa satanée poupée. J’avais peur de ça. Vu le niveau de ridicule déjà atteint, cela me semblait être la suite logique et je crois que ça ne m’aurait même pas choqué. Les scénaristes ont finalement choisi de l’envoyer en thérapie, passant d’abord par l’étape immature habituelle, qui peine à faire décrocher un sourire tant c’est vu et revu. Si je trouve intelligent de revenir sur les blessures d’enfance du personnage, déjà évoquées dans les débuts de la série, je crains en revanche que le lien avec ses dernières folies soit beaucoup trop lointain. Dire que son attachement à Grace et à Princess Valerie (c’est aussi honteux à écrire qu’à voir) s’explique par ses rapports conflictuels et violents avec son beau-père est très tiré par les cheveux, pour ne pas dire stupide. Ce n’est même plus de la psychologie de comptoir à ce niveau… Tout ce qui m’a plus, c’est la bienveillance de Carlos. Elle est bien plus touchante que les larmes de crocodiles d’Eva Longoria.

   La présence de Marcia Cross dans cet épisode a été réduite à son minimum et vu la qualité de ce qu’on lui a écrit, c’est préférable. Les diverses coïncidences qui poussent Bree à dire la vérité sur son fils à Keith n’étaient pas inspirées du tout, à la limite du grotesque, mais j’ai bien aimé le moment de l’aveu. Il suffit d’une vraie bonne actrice pour faire la différence. On connaît en outre le goût de la série pour la nuance et je dois dire que le cas de Zach, à coup de flashbacks, a été traité avec toute la nuance nécessaire : le pauvre petit garçon riche est devenu très très pauvre en se droguant et il a dû déménager dans un quartier hyper craignos. Tellement craignos d’ailleurs qu’il n’ose pas sortir de chez lui, nous la jouant Walking Dead. C’est vrai, il donnait l’impression qu’une horde de zombies l’attendaient sur le pas de sa porte ! Sur le fond, l’intrigue n’était pas tellement plus convaincante mais on est désormais fixé : c’est bien Zach qui a tiré sur son père. L’association Mike/Paul, aussi saugrenue soit-elle, pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant avec un peu de chance. Reste à savoir comment Beth va être intégrée dans tout ça, et Felicia aussi. Elle ne peut pas avoir donné son dernier mot…

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// Bilan // Il se dégageait une bonne énergie de cet épisode relativement mal écrit. Ça s'applaudit (un peu) !

03 décembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 3 Décembre 2010]

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Au programme cette semaine : les filles prennent le pouvoir dans l'actualité (Eva Longoria, Fran Drescher, Kathryn Morris, Dana Delany, Eliza Dushku...), Marc Singer débarque dans V, des images de Game Of Thrones, le casting de Terra Nova au complet, le trailer cinématographique de Fringe, sur le tournage de la série La Chanson Du Dimanche, le bêtisier de la saison 2 de Sons Of Anarchy...

25 septembre 2010

[Interview] Dana Delany nous dit tout sur...

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Sympathique, pas langue de bois (j'adore sa façon de parler de Marc Cherry): Dana Delany est un petit bout de femme que j'adore. Dans cette interview réalisée lors du 50ème Festival de Monte-Carlo, elle nous dit tout sur son départ de Desperate Housewives, sa venue dans Castle et sa nouvelle série, Body Of Proof.

18 juin 2010

Tueurs Hors-Séries [Spécial Monte-Carlo]

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Au programme : Emission spéciale consacrée aux stars du Festival de Monte-Carlo qui reprennent des répliques cultes de séries. Retrouvez Julie Benz, Dana Delany, Elizabeth Mitchell, Ice-T, Jeremy Sisto, Ian Somerhalder, Lucy Lawless, Tristan Wilds, Jessica Szohr...