Last Resort [Pilot]
Captain (Pilot) // Diffusé le 27 septembre
What ?
Après avoir refusé d'obéir à un ordre de tir de missiles nucléaires jugé suspicieux, l'équipage d'un sous-marin américain fuit jusqu'à un point reculé de la planète. Apatrides et traqués, les marins décident de fonder eux-mêmes leur patrie sur une petite île déjà peuplée ! Le plus petit pays du monde à posséder l'arme nucléaire...
Who's Who ?
Drama créé par Shawn Ryan (The Shield, The Unit, Chicago Code) & Karl Gajdusek (Dead Like Me). Réalisé par Martin Campbell (Le Masque de Zorro, Casino Royale, Green Lantern). Avec Scott Speedman (Felicity), Daniel Lissing (Crownies), Andre Braugher (Men of a Certain Age), Robert Patrick (X-Files), Autumn Reeser (Newport Beach, No Ordinary Family), Daisy Betts (Persons Unknown), Dichen Lachman (Dollhouse), Jessy Schram (Falling Skies, Once Upon A Time), Camille de Pazzis (La Vie devant nous, Pigalle, la nuit)...
What's More ?
La série est tournée à Hawaii, comme actuellement Hawaii Five-O et précemment Lost, The River, Off The Map...
So What ?
Pour des raisons que j'ignore, étant donné que je déteste tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l'armée et à la guerre dans la fiction -et oserais-je ajouter "comme dans la vie" en bonne Miss France que je suis ?- Last Resort m'a tapé dans l'oeil depuis l'annonce du projet l'année dernière. Shawn Ryan, pourtant, ne fait pas partie de ma short-list de scénaristes et producteurs que je suivrais jusqu'au bout du monde puisque ses séries ne m'ont jamais tellement intéressé. Je ne remets toutefois pas en cause ni leur qualité ni son talent. La théorie que j'avais pour expliquer cette soudaine attirance et qui s'est vérifiée en regardant avec attention ce pilote, c'est que l'univers au coeur duquel Last Resort propose de nous plonger est vaste et inexploré, donc naturellement intrigant. Dès la lecture du pitch, on sent que l'on a affaire à quelque chose de tout à fait singulier, qui n'appartient à aucun genre en particulier. Ce n'est pas exactement la première fois qu'une série se déroule dans un sous-marin cela dit, certains se souviendront peut-être de Seaquest, police des mers dans les années 90 ou encore de Voyage au fond des mers trois décennies plus tôt, et je vous épargne les quelques mini-séries comme The Deep qui s'y sont aventurées. Mais Last Resort n'a rien à voir avec tout ça : elle s'annonce bien plus riche et ambitieuse.
Les premières minutes, décisives dans un pilote puisque le téléspectateur est susceptible de partir aussi vite qu'il est arrivé, m'ont laissé une impression mitigée : je n'ai pas compris la moitié de ce que les personnages racontaient dans leur jargon militaire impénétrable, et je ne parle même pas de cette froideur mécanique légendaire qui me donne envie de fuir dans la seconde. Mais, après tout, les termes médicaux qui foisonnaient dans Urgences ne me dérangeaient pas. Je suppose que c'est une question d'habitude. Il y a aussi des codes à apprivoiser. Bref, cette immersion dans l'inconnue, quelque peu claustrophobique puisqu'il faut attendre un bon moment avant de sortir du sous-marin, est totale et excitante. Les événements se déroulent à une vitesse folle, ce qui laisse assez peu de temps et pour s'ennuyer et pour se questionner sur la crédibilité de l'escalade tragique qui est en train de s'opérer sous nos yeux. L'action nous porte de la première à la dernière minute du pilote avec une efficacité redoutable. La réalisation, énergique mais classique, parvient à retranscrire le sentiment d'urgence et de détresse des héros avec fluidité. Comprendre leurs décisions n'est pas une tâche aisée tant on ne sait encore rien d'eux. Leurs motivations elles-mêmes sont encore floues. Mais ce qui transpire du tandem principal, plutôt convaincant d'ailleurs grâce à Andre Braugher et Scott Speedman, largement au-dessus du lot, ce n'est pas seulement de la solidarité, pas seulement de l'amitié, c'est un sens de l'honneur exemplaire, une forme de patriotisme plus complexe que ce que l'on a l'habitude de voir dans les films et séries qui mettent en scène des militaires, puisqu'ils se retrouvent à se retourner contre leur propre pays alors qu'il vient de les trahir. Leur rêve américain s'écroule. Il leur faut tout à coup penser au-delà de leur petit confort, au-delà de leur famille, pour suivre leur instinct en croyant encore aux notions de liberté et de justice. Last Resort touche là à des thématiques fortes qui la rangent définitivement du côté du divertissement intelligent. Il faudra toutefois veiller à ce qu'elle ne devienne pas une propagande grandeur nature telle The Unit en son temps. Il n'y a rien de pire que ça.
Il se passe tellement de choses au cours de ces 42 minutes que le focus sur chacun des personnages principaux est inévitablement léger. Ils n'ont pour le moment aucune épaisseur particulière en dehors de ceux suscités, mais ils existent et la plupart d'entre eux possède du potentiel. Ils forment en plus un groupe relativement soudé, avec ce qu'il faut de failles et de traitres. La scène de « La Bamba » est un moment très sympathique d'ailleurs, un peu plus léger donc bienvenu. La seule représentante féminine de l'équipage qui soit vraiment mise en avant va avoir la lourde responsabilité de ne pas être qu'un intérêt amoureux. Plusieurs passages en dehors du sous-marin viennent apporter une touche de mystère et plus d'envergure encore à l'histoire. Je pense surtout à ce qui se passe à Washington, en compagnie de la ravissante Autumn Reeser. Sur l'île, notamment avec la française Sophie, il n'y a pour l'instant pas grand-chose à se mettre sous la dent, d'autant que les premiers pas de Camille de Pazzis dans une production américaine laissent à désirer. Le moment où elle se met à pleurer frôle le ridicule. Dans le même genre, les flashbacks de Sam sur ses derniers instants avec sa femme semblent avoir été ajoutés pour remplir le quota « ménagères » de la série. On s'en serait bien passé.
Les quelques défauts de ce premier épisode de Last Resort n'ont pas réussi à entamer mon enthousiasme et à me gâcher le plaisir, ce qui tend à prouver l'efficacité de l'ensemble. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ce à quoi la série aurait pu ressembler si elle s'était retrouvée sur une chaîne câblée type Showtime, avec moins de contraintes grand public, peut-être des moyens encore plus conséquents et des saisons réduites à 13 épisodes, mais ce que l'on nous offre là est déjà de haute volée. Il se peut que Last Resort soit la meilleure nouvelle série de network de la saison ! Elle a réussi sa première mission. Bien d'autres l'attendent encore...
What Chance ?
La stratégie d'ABC qui consiste à proposer Last Resort avant Grey's Anatomy reste bien mystérieuse mais, à n'en pas douter, des études marketing ont été réalisées avant de prendre cette décision. Elle doit donc répondre à une logique. Reste à déterminer laquelle. La seule piste que j'ai : la contre-programmation. Face à X-Factor, les comédies de CBS et NBC et Vampire Diaries, un drama musclé est une alternative intéressante. Une case à 22h aurait cependant été plus adaptée, à mon avis. Au bout du compte, il est extrêmement difficile de prédire les futures scores de la série. Mais là où beaucoup voit un flop se profiler, j'avoue être légèrement plus optimiste...
How ?
Persons Unknown [1x 12 & 1x 13]
And Then There Was One // Shadows In The Cave (Series Finale)
1 58o ooo tlsp.
Lors de ma précédente review, je disais que, malgré mes déceptions, il me restait encore un espoir que les deux derniers épisodes de Persons Unknown soient bons. J'ai écris cela sans trop y croire. J'étais très loin de m'imaginer qu'ils seraient aussi prenants et passionnants. Je ne dirais pas qu'ils sont bons parce qu'il y a tout un tas d'approximations qui passent mal et un manque évident de réponses malgré les promesses et de NBC et des producteurs ("All Will Be Answered At The End Of The Summer") mais wouah, ils se sont bien rattrapés comparé aux précédents épisodes. En fait, je crois que la série a commencé à devenir mauvaise et ennuyeuse à partir du moment où les héros n'ont plus cherché à s'enfuir. On est entré dans une phase où il ne se passait plus grand chose pour personne, où les scénaristes étaient incapables d'approfondir les personnages et où on devait se taper l'enquête, souvent ratée, de Renbe et Kat. Il y a eu quelques bons moments mais c'était du vent. Et la fin de la série le confirme d'ailleurs. Qu'a-t-on vraiment appris à travers eux ? Très peu de choses. L'essentiel vient de Joe, des Night Manager sucessifs et de des passages au sein même du bureau de "Madame Director" (qui a gagné en charisme dans ces deux derniers opus). Je crois que la série aurait très bien pu exister sans Kat et Renbe et sous forme d'une mini-série de six, sept ou huit épisodes. Un condensé du meilleur de ce que l'on nous a offert sans tout le brodage barbant.
"And Then There Was One" est un épisode bluffant qui m'a totalement embarqué. Je dirais même que je me suis complètement fait avoir, croyant vraiment qu'ils s'étaient tous tués les uns après les autres. Je trouvais ça précipité et pas toujours crédible mais finalement assez logique. Il y a, encore maintenant, un passage flou dont je n'ai pas bien saisi le déroulement : qu'est-il arrivé à Blackham quand il a disparu en premier ? C'est quand même ce qui a déclenché tout le reste. Un peu brouillon. Excellent idée que de se débarrasser de Liam Ulrich, le personnage qui est reponsable de la médiocrité des épisodes précédents, et lui faire exploser la tête correspond exactement à ce qu'il méritait ! J'ai aimé la violence et la soudaineté de l'événement. Bon et puis le cliffhanger est extrêmement réussi, je ne l'ai pas vu venir. Je m'étais imaginé totalement autre chose. Les retours sur images pour expliquer la manipulation n'étaient pas des plus convaincants, puisqu'on a fait des personnages d'excellents acteurs (que les acteurs de la série eux-même ne sont pas), mais ça avait le mérite de mettre en perspective un thème important qui n'avait pas encore été exploré : la manipulation de l'image. Par contre, deux choses m'ont gâché (un tout petit peu) le plaisir : pourquoi Kat et Renbe qui viennent enfin de trouver les coupables de la conspiration se mettent à gueuler comme des putois au beau milieu de l'hôpital ? D'une idiotie infinie ! Et pourquoi est-ce que ces survivants qui viennent de faire preuve de pure génie font la bêtise d'étouffer le chauffeur ? N'y avait-il pas un moyen plus efficace de le faire s'arrêter ? L'accident était inévitable et se transforme en facilité scénaristique pour la suite...
A vrai dire, la facilité scénaristique ne s'arrête pas là puisque, par un tour de passe-passe qui ne sera jamais expliqué, tous nos personnages se retrouvent séparés dès le début du final. Janet est à San Francisco, Graham en pleine séance de torture, Erika et Moira au Maroc (??) et Blackham et Charlie pas bien loin du Village. Soit les scénaristes ont un gros faible en géographie, soit on se fout de notre gueule ! Mais passons. Ca n'empêche pas ce final d'être aussi prenant que l'épisode précédent et aussi passionnant. On nous a livré quelques réponses qui prouvent que tout est assez bien fichu, sur le rôle de la mère de Janet notamment (précédent candidate du programme ?), mais on ne nous dit toujours pas pourquoi ce programme existe, à quelle fin véritable ? A part que ça fait plus de 25 ans que ça dure... Il y en tous cas un espèce de réseau dont on ne ressort jamais. Les enfants des premier candidats sont à leur tour testés. Autant dire que dans 25 ans, ce sera au tour de la fille de Janet ! Pas mal de zones d'ombre subsistent. Les scénaristes lancent même quelques pierres pour une éventuelle saison 2 comme ce dialogue entre Charlie et Blackham qui ne peut pas être innocent où Blackham donne le prénom de la femme de Charlie alors que ce dernier ne le lui a jamais donné. Et puis bien-sûr, le gros cliffhanger de fin de saison, qui se transforme en frustrant cliffhanger de fin de série. Il m'a beaucoup fait penser à la fin de Surface dans l'esprit. L'histoire recommence tout simplement sauf qu'il y a d'un coté Joe et Renbe qui retournent dans le village d'origine, avec Tori pour nouveau Night Manager (elle n'était donc pas morte ?) et un nouveau groupe autour d'eux, et de l'autre tous les autres, Janet en tête de file, mais qui sont carrément sur un bateau ! "Welcome To Level 2". Comme dans un jeu vidéo. Super exaltant ! Et je suppose que la saison 2 aurait suivi ces deux intrigues en parallèle, en plus de celle de Kat à l'extérieur qui n'a pas eu les honneurs d'entrer dans le Village.
// Bilan // Je ne pensais absolument pas dire ça il y a encore une semaine mais je suis triste que Persons Unknown s'arrête. La saison 1 est loin d'être parfaite avec un gros ventre mou et beaucoup de choses inutiles mais les deux derniers épisodes relancent totalement l'intérêt et promettaient une saison 2 exceptionnelle ! L'unique série ambitieuse de l'été s'achève et se solde par un échec cuisant. NBC n'a pas joué le jeu et ne lui a pas donné les moyens de réussir mais, de toute façon, cette série aurait bien plus eu sa place sur une chaîne du câble, comme SyFy, qui aurait dû l'abriter au départ.
Persons Unknown [1x 11]
Seven Sacrifices // Available Online only
Cette semaine, pour la première fois depuis quelques épisodes, je ne me suis pas ennuyé devant Persons Unknown. Le problème, c'est que ce n'est pas parce que c'était passionnant. C'est parce que c'était hyper agaçant de tous les cotés. Plus on approche de la révélation, plus ça sent le coup foireux. D'ailleurs, il n'y a plus tellement grand chose à apprendre. On sait désormais qu'il existe au moins 27 villages tel que celui que l'on connaît. Je précise que je n'avais rien compris la semaine dernière tellement je m'étais ennuyé. Ensuite, selon l'aveu d'Ulrich, l'expérience consiste à prouver que la personnalité d'un être humain est conditionnée par ce qui l'entoure et que cela peut donc être changé et manipulé, ou disons "programmé. Euh... Je cherche où est la surprise et l'originalité de la chose. J'espérais être surpris, soufflé. On est très loin du compte ! On va donc faire avec. De toute façon, l'idée maintenant est d'exterminer la fine équipe puisque le Programme n'a pas réussi à faire des kidnappés de bons soldats. C'est le seul enjeu qui reste. Parce qu'on se doute bien que l'expérience se poursuivra dans d'autres villages avec d'autres protagonistes pendant encore longtemps...
Toutes les scènes avec "la méchante" ne prennent pas. C'est cliché et raté. J'étais en revanche surpris de retrouver le premier Night Manager qui a finalement été sauvé des flammes. Il a juste perdu un oeil, ce qui lui donne une certaine contenance. Ca n'a pas grand intérêt en même temps. Un peu comme la relation qui s'est nouée entre Ulrich et Janet. Le petit jeu de cette dernière est très clair. Elle a compris qu'Ulrich était fou d'elle et s'en sert pour apprendre la vérité et trouver un moyen de s'en sortir. Elle fait bien, mais c'est énervant à regarder. Mais pas autant que sa haine envers Joe, presque inexplicable tant elle est passée d'un comportement à son extrême vis à vis de lui. De toute façon, ce qui est particulièrement agaçant à regarder, c'est ce grand jeu de faux semblants. Tout le monde se ment, personne n'a confiance en personne. Je comprends bien le message des scénaristes et sa supposée profondeur mais je n'y vois aucun intérêt, encore une fois. Dans tout ça, les aventures de Kat et Renbe qui sont de retour à San Francisco paraissent presque prenantes. C'est assez classique dans le thème de la conspiration, ça me fait pas mal penser à Prison Break. Donc ça se laisse suivre. Je passe sur les approximations et les raccourcis. Très agaçants eux aussi.
// Bilan // NBC a choisi de ne pas diffuser cet épisode, pourtant important en termes de révélation, pour passer directement et plus vite au Series Finale. D'un point de vue qualitatif, il est effectivement dispensable. Je ne vois pas comment je pourrais apprécier les deux derniers épisodes mais j'ai encore un tout petit peu d'espoir...
Persons Unknown [1x 10]
Identity // 1 34o ooo tlsp.
Difficile de rester scotché devant une série qui ne semble plus rien avoir à offrir depuis plusieurs épisodes déjà. NBC ne facilite pas la tâche en intégrant à trois reprises de grosses pub pour The Event, une de ses nouveautés sur lesquelles elle mise le plus, qui prennent 1/3 de l'écran. La parfaite distraction pour décrocher et s'imaginer ce à quoi The Event ressemblera, pendant que trois cons n'essayent même plus de sortir de leur village mystérieux. Pour être tout à fait honnête, j'ai hâte que Persons Unkwnown se termine et que l'on connaisse le fin mot de l'histoire. Je ne le sens pas. Et je m'ennuie de plus en plus. Je n'en veux pas aux scénaristes d'avoir laissé honteusement Renbe et Kat dans leur coin, ils essayent de repousser le moment à plus tard comme ils peuvent. Le problème, c'est que dans un endroit comme celui-ci, truffé de caméras, ils auraient dû être repérés depuis longtemps. A la limite, si c'était intentionnel, ça passerait. Mais je ne crois vraiment pas que ce soit le cas. Ils poursuivent donc leur enquête à l'intérieur même du village sans que personne ne s'en rende compte. Et comme si ça ne suffisait pas, le guignol Italien a réussi à entrer dans le village aussi ! Y'a un truc qui cloche quand même... Et puis alors ce cliff' ridicule sur le nouveau night manager qui est fou amoureux de Janet ! De qui se moque-t-on ? Ce personnage, somme toute assez prometteur, va donc se résumer à cela ? Et puis, qu'est-ce qu'ils trouvent tous à Janet ? Je ne comprends pas ! Autant Kate dans Lost, je pouvais comprendre. Mais Janet ? Elle n'est pas si jolie et elle passe son temps à pleurnicher. Et puis alors si le but des scénaristes est de nous faire vouloir à tous prix le retour du couple Janet/Joe, c'est complètement raté. Je ne les veux plus ensemble. Mais à la limite, ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, ça m'est égal. Tant que ça se termine ! J'ai l'impression de regarder la saison 3 de Prison Break, c'est dire...
Le seul passage un tant soit peu intéressant, c'est la remise de cadeau. Ca permet d'en apprendre un tout petit peu plus sur les personnages de départ et nous rappeler qu'ils furent attachants pendant environ cinq épisodes. Je ne crois toujours pas à la relation Graham/Moira mais ils sont mignons et émouvants quand ils se racontent leurs histoires. C'est juste le fait qu'ils se tiennent la main qui cloche, et qu'ils se prennent dans leurs bras intensément. Erika se fait bien discrète, c'est dommage. Et Bill et Charlie sont toujours aussi peu présents mais c'est déjà trop ! Quant aux dialogues, notamment ceux avec le très pédant Ulrich, je ne les supporte plus. C'était marrant au début. Plus maintenant.
// Bilan // Le charme de Persons Unknown n'opère plus du tout sur moi. Il y a toujours de bonnes idées, de bonnes amorces d'intrigues mais elles sont toujours mal exploitées et la plupart des personnages sont devenus au mieux antipathiques au pire transparents.
Persons Unknown [1x 09]
Static // 1 3oo ooo tlsp.
Si cet épisode est meilleur que le précédent, sans difficulté, il n'en est pas moins décevant. Bien malgré moi, je crois que j'ai lâché l'affaire. Persons Unknown ne me fascine plus. Quelque chose s'est rompu mais je ne sais pas quoi. Ca vient peut-être du fait que l'on voit de plus en plus tout ce qui se passe derrière le décor du Village et de moins en moins nos héros, dont il n'y a visiblement plus rien à tirer. Cette femme qui semble à la tête de l'organisation (on imagine qu'il y a encore plus important dans la hièrarchie) est une pâle-copie d'une certaine Nina Sharp, que les fans de Fringe connaissent bien. Elle serait rousse, le copiage serait avoué. Le problème, c'est que l'actrice n'est pas très charismatique. Et ce n'est pas en renversant le pauvre café apporté par son assistance qu'elle va réussir à nous glacer le sang... Un autre visage important de la machination apparaît et l'on devrait le cotoyer davantage au moins dans le prochain épisode puisqu'il va prendre la place du Night Manager habituel, tué par Joe. Lui aussi manque un peu de charisme mais je demande à voir... En revanche, Jason Wiles m'a impressionné pour la première fois de la série. Ses pétages de plomb à répétition étaient assez réussis. Et la transformation physique de l'acteur est assez bluffante aussi. Je pense surtout à la scène où il est sur le point de lâcher la main de Janet, alors suspendue dans le vide. A ce moment précis, il était excellent ! Ca a donné de l'intensité à des scènes qui en manquaient grandement.
Les points faibles ne varient pas : au risque de me répéter, le périple de Renbe et Kat m'a profondément ennuyé. Le summum étant le moment où ils se déclarent leur flamme dans la forêt. J'ai beau avoir un coeur de ménagère, ça m'a semblé bien ridicule. Leur arrivée près du Village n'est pas étonnante. On la sent venir de loin, mais elle a le mérite de relancer l'intérêt. Il reste quatre épisodes pour nous prouver que tout ce chemin parcouru n'était pas inutile.
// Bilan // J'ai perdu la foi en Persons Unknown mais j'irai bien entendu jusqu'au bout. Ca reste agréable à regarder...
Persons Unknown [1x 08]
Saved // 1 6oo ooo tlsp.
Persons Unknown tenait jusqu'ici ses petites promesses. Est-ce que cet épisode va tout changer et la faire basculer dans la médiocrité ? Je ne pense pas. Il est vraiment à part. Un délire de scénaristes qui ont cru bien faire mais qui se sont gravement plantés. L'Organisation a donc bien kidnappé Joe (on ne saura pas exactement comment - certains diront que ça n'a pas d'importance, j'aurai bien aimé avoir une explication quand même) dans le but de lui faire retrouver la raison. Il est apparemment LE maillon fort de toute cette expérience, ils ne pouvaient pas se passer de lui. Un voyage dans son subconscient, entre rêves, fantasmes et flashbacks vont l'aider à prendre la bonne décision. De toute façon, c'était soit poursuivre son travail avec l'Organisation soit mourir. Le choix est vite fait, non ? Ben alors c'était pas la peine d'en faire tout un foin ! Je me suis franchement ennuyé pendant toutes ces scènes qui faisaient mal aux yeux et mal à la tête. Trop d'effets tue l'effet. Au passage, on a pu revoir Tori. Bof. Et on a appris qu'avant toute cette histoire, Joe était Père. Ca ne colle pas à l'idée que je m'étais fait du personnage, et puis c'est aussi crédible que sa perruque affreuse...
Le temps consacré au Village et ses prisonniers est fortement réduit et il ne s'y passe absolument rien de passionnant. Ils s'emmerdent. Nous avec eux. Moira et Graham trouvent le moyen de s'embrasser. Ca ne colle pas du tout. Ce n'est pas comme cela que je voyais leur relation évoluer. D'ailleurs, elle n'avait pas besoin d'évoluer. Erika s'est faite très discréte, trop. Et Bill a été encore bien gonflant malgré une tentative déspespérée de le rendre touchant. Reste l'enquête de Renbe et Kat en Amérique du Sud, assez prévisible dans l'ensemble et ennuyeuse, elle aussi.
// Bilan // J'ai beau chercher, il n'y a rien à sauver de cet épisode ! Heureusement, il semble très singulier. Le prochain devrait retourner aux basiques.
Persons Unknown [1x 07]
Smoke And Steel // 2 1oo ooo tlsp.
L'avantage avec Persons Unknown, c'est qu'elle est constante. Les problèmes de départ sont toujours les mêmes et les qualités aussi. L'épisode précédent ayant fait exception, les aventures de nos deux journalistes au pays de la pizza retrouvent l'ennui qui les caractérisent. Ca se ballade à peu près tranquillement à Rome et ça cherche un moyen de repartir à la maison. On les aide, puis un nouvel obstacle les en empêche, mais on les aide à nouveau in extremis. Ils repartent, mais pas vraiment seuls. A part la fameuse photo de Janet (avec Joe et Tori), ils repartent bredouille, sans avoir appris grand chose de nouveau. Par conséquent, c'est pareil pour nous et c'est frustrant. Tout ça pour ça ? Ca va que c'était à peu près divertissant hein...
C'est encore et toujours beaucoup plus passionnant du coté du village où sont enfermés nos héros. Joe passe à la casserole, si l'on peut dire, et va souffrir autant que faire se peut. Il va être transformé pendant un temps en animal, y'a pas vraiment d'autres mots, mais la torture ne lui fera pas lâcher grand chose, sans doute parce qu'il ne sait pas autant de choses qu'on voulait nous le faire croire. Il sait que cette "expérience" est bonne dans le fond, malgré les apparences, mais il est incapable de le justifier clairement. Même si Bill y va vraiment trop fort et que son comportement de brute exaspère, on le comprend un tout petit peu. Enfermés avec un être qui n'en est pas vraiment un, ils perdent tous plus ou moins la tête, à commencer par Janet qui est complètement chamboulée par les dernières révélations. Elle est amoureuse de Joe et elle le déteste. Quand elle commence à lui refaire confiance, il disparaît ! Et alors là, je trouve le cliffhanger super existant ! D'un coté, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'incroyable. On sait bien que des passages secrets se cachent partout (c'est ce qui est génial) et qu'il lui a suffit, par exemple, de pousser le miroir pour disparaître de l'autre-coté mais ça fait son petit effet et on se demande surtout pourquoi disparaître. Pourquoi maintenant ? Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. On ne l'a pas pris de force... Sinon, le passage où Tom brûle vif était pas mal non plus. C'était quand même assez choquant sur le coup et totalement inattendu. Les autres personnages sont plus en retrait mais on apprend la vraie histoire de Graham entre deux scènes d'action. Rien de trascendant ni même de vraiment émouvant, mais c'est une bonne chose de faite.
// Bilan // La première moitié de Persons Unknown est désormais dépassée et on sent que le moment des révélations est proche. Maintenant que l'on connaît bien nos personnages, il est temps de nous expliquer pourquoi eux et pour quoi faire. Mon enthousiasme pour la série ne faiblit pas. Les scénaristes l'entretiennent à merveille.
Persons Unknown [1x 06]
The Truth // 1 69o ooo tlsp.
La vérité ? C'est ce que le titre de cet épisode nous promettait. Nous téléspectateurs n'avons rien appris de nouveau. Les captifs, en revanche, savent désormais tous que Joe n'est pas tout blanc. Et pas de mauvais jeu de mots avec son état de santé et son teint livide. C'est un peu grâce à Erica, la nouvelle venue, qui n'a pas lâché le morceau et qui se montre particulièrement perspicace, dépassant du coup Moira dans le rôle de la fille aux intuitions infaillibles, que la vérité a éclaté. Mais c'est avant tout la faute de Joe lui-même qui n'a pas su tenir sa langue malgré les avertissements de son petit camarade qui travaille de l'autre-coté du village, dans les coulisses. Celui-ci nous confirme au passage que cette petite expérience est faite dans un but que l'on pourrait qualifier de pacifiste. Pour le "Greater Good" comme on dit en anglais ! Ca ne peut que donner envie d'en savoir plus car à ce stade de la série, on ne voit absolument pas en quoi ce qui arrive aux prisonniers peut avoir une utilité et une bonne utilité en plus. Tout ce qui s'est passé dans le village était prenant malgré les apparitions intempestives de cet abruti de Bill qui est décidément né pour faire chier le monde. Très agréable de voir qu'il n'a plus le dessus sur personne et que tout le monde le regarde avec pitié et amusement. On peut remercier Erica pour lui avoir cloué le bec copieusement. A part ça, Janet commence légèrement à me soûler. Elle n'a rien fait de particulier pour ça mais je sais pas, je crois que je ne l'aime pas beaucoup et ça ne s'explique pas.
Pour la première fois depuis... le début de la série (?), l'enquête des journalistes était vraiment prenante et divertissante. On se croirait dans une autre série avec ces course-poursuites, ces infiltrations et ces explosions. C'est sans doute too much mais ça fonctionne bien. Je suis ravi d'apprendre, par ailleurs, qu'en Italie, tout le monde parle parfaitement l'anglais. D'ailleurs, quasiment personne ne parle l'italien. Niveau décors, on peut dire que c'est du bon boulot. Faire passer Mexico pour Rome, c'est un véritable tour de force ! Sinon, au final, on n'apprend rien de très important au cours de ce périple mais était-ce le but des scénaristes ? Clairement pas. Pas encore. Mark devient crédible et c'est déjà pas mal !
// Bilan // Un épisode très divertissant et finalement assez différent des autres. Je préfère nettement quand on s'attarde sur le village plutôt que sur l'extérieur mais si ça reste aussi efficace que dans cet épisode, je prends volontiers ! Amis américains, merci de regarder la série. Que la diffusion aille jusqu'au bout ! Je commence à avoir très peur.
Persons Unknown [1x 05]
Incoming // 3 ooo ooo tlsp.
On tient notre premier mort de l'expérience Persons Unknown ! Tori n'est plus de ce monde, on a vulgairement laissé son corps couler dans une fontaine d'Italie. J'aurais aimé que l'on assiste à son exécution, rien que pour entendre ses cris et ses larmes de détresse. Oui, c'est un peu cruel. Mais elle était tellement énervante la pauvre enfant... Cela confirme en tous cas une chose : si son père ne tire pas les ficelles, il est impliqué d'une manière ou d'une autre, et probablement contre son gré. Lui aussi est surveillé, une caméra se situe dans son bureau. La mère de Janet aussi... Peut-être que tous les proches des "candidats" le sont. Maintenant, pourquoi ? A-t-on finalement affaire à une prise d'otage mais à échelle planètaire et avec un enjeu qui n'est pas de l'argent ? La théorie de la conspiration pointe légèrement le bout de son nez et ça ne peut que donner envie de voir la suite... Ce qui donne moins envie, c'est tout ce qui se passe avec le journaliste, de son renvoi à ses relations compliquées avec sa patronne en passant par sa fille. Ca a pris beaucoup trop de place dans cet épisode à mon goût et pour un avancement proche de zéro. Impossible de s'attacher à lui, d'autant qu'il paraît de plus en plus louche. Et si tout était de sa faute ?
Tori est partie mais elle est vite remplacée par un nouvelle recrue prénommée Erica, une prisonnière condamnée à mort qui se comporte comme un animal sauvage dans la première partie de l'épisode. C'était assez impressionnant de la voir gesticuler de la sorte, avec cette force incroyable. Je dis bravo à Kandyse McClure qui a fait du bon boulot ! Je n'ai pas tellement eu l'occasion de la voir dans Battlestar Galactica puisque j'ai arrêté au bout de 7 épisodes mais elle me parassait assez fade. J'ignore ce qu'il en est par la suite. En revanche, j'ai eu la chance de la rencontrer il y a un an et elle était superbe, radieuse, très souriante. Bref, ça fait un choc de la voir dans l'extrême opposé ! Mais c'est une actrice après tout, rien de plus normal, non ? A partir du moment où elle se calme, coincée avec Janet dans le coffre-fort, elle devient émouvante, super émouvante même, en peu de répliques et en peu de temps. Un lien intéressant s'est créé entre les deux femmes. Du coté de Joe, on exploite à fond le cliffhanger du précédent épisode mais de manière un peu maladroite. Déjà, j'aurais aimé qu'on nous explique comment on le laisse entrer dans la salle de contrôle alors qu'il n'y vient clairement pas pour faire sa sieste. Ca faisait peut-être partie du plan et du test. J'imagine qu'il faut le comprendre comme ça. Au final, Joe et Tom font partie de la machine mais ils sont aussi épiés et testés comme les autres, ils sont vulnérables. C'est plus logique comme ça. Et Joe est clairement tombé amoureux de Janet, ça ne fait plus aucun doute ! Les autres étaient assez peu présents, en particulier Moira mais les quelques mots qu'elle échange à la fin de l'épisode avec Graham laisse entendre qu'elle n'a pas chômé "hors-caméra". M'étonnerait pas qu'elle ait suivi Joe. Concernant la vidéo qu'on lui a passé, je suis assez mitigé. J'aime l'idée mais je trouve que l'impact aurait été plus forte si on lui avait montré que Tori était morte. Ou alors si on avait montré à quelqu'un d'autre la réalité et à elle cette supercherie. Mais je chipotte, tout cela est bien construit et toujours aussi prenant.
// Bilan // Malgré l'arrivée d'un nouveau personnage (intéressant), les scénaristes se reposent sur leurs lauriers dans cet épisode. Résultat : c'est le moins bon depuis le début. Mais rien de scandaleux !
Persons Unknown [1x 04]
Exit One // 2 9oo ooo tlsp.
En préambule, je voudrais simplement dire que les petites audiences réalisées par la série m'attristent. Certes, c'est l'été. Certes, c'est NBC. Mais quand même ! Elle mérite mieux. Une fois de plus, ce quatrième épisode m'a conquis. Il a ses faiblesses, je vais y venir tout de suite, mais dans l'ensemble, la fascination reste intacte. Et les images (les filtres ?) sont magnifiques. Au niveau du mauvais donc, le duo Charlie/Bill fait toujours des merveilles. Voilà que le premier décide de faire chanter le second. Comme s'ils n'avaient que ça à faire ! Bon ok, ils s'ennuient comme des rats morts mais sérieusement, ce plan est tellement foireux... J'aurais préféré voir davantage Moira et Graham qui forment un duo plus intéressant. L'intrigue de Tori n'a pas été passionnante sur toute la longueur mais il y a eu de bons passages comme son numéro de charme avec le Night Manager ou ses larmes face à Bill quand elle s'offre à lui (pour faire enrager son père ?) et qu'il refuse ses avances. Tori reste un personnage particulièrement irritant, du fait de son statut de petite fille riche et capricieuse qui est persuadée que tout tourne autour de son nombril. Sa psychologie laisse à désirer et son départ, assez surprenant, est un soulagement. Mais je ne me fais pas de soucis pour elle : on la reverra sûrement d'ici à la fin de la série. Peut-être même qu'elle reviendra dès le prochain épisode ! Va-t-elle être remplacée ? Ca pourrait être mal de faire entrer du sang neuf dans le village.
La partie la plus prenante de l'épisode, on la doit au duo Janet/Joe dont l'alchimie se fait doucement ressentir. Leur petit road-trip, si on peut appeller ça comme ça, a été marqué par différents événements bien pensés comme le monster truck noir qui écrase tout sur son passage ou le nid d'abeille dans cette jolie petite cabane abandonnée où il n'aurait jamais fallu rentrer. Bien qu'on se doutait qu'ils allaient revenir à la fin à leur point de départ, surtout eux qui sont les deux personnages principaux, je n'ai pas ressenti une seule seconde d'ennuie ou de baisse de rythme. J'aime assez le fait qu'ils ne se soient pas embrassés, voire pire, ça confère à leur relation quelque chose d'inhabituel. Et puis je n'ai pas envie que les gens couchent ensemble dans cette série ! Ca ferait partie de son originalité. Cela dit, c'était le moment ou jamais. Dans le village, ils seront forcément filmés. Un petit mot pour dire que l'enquête à l'extérieure n'avance pas et m'ennuie. Et bien-sûr, concernant le cliffhanger, je dis bravo ! Ca n'est pas totalement surprenant dans le sens où on s'attend à tout dans Persons Unknown et que ce genre de rebondissement est inévitable, mais le révéler si tôt, c'est osé et prometteur. Joe est-il le seul undercover de la bande ?
// Bilan // Persons Unknown n'a pas à rougir de cet épisode. Sans certains parasites, on se serait sans doute davantage amusés, mais l'intérêt et le suspense sont toujours très présents.
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