Glee [4x 22]
All Or Nothing (Season Finale) // 5 920 000 tlsp.
Dites, quelqu'un chez la FOX a oublié de prévenir Ryan Murphy et son équipe qu'il n'y avait pas 23 épisodes à la saison 4 de Glee mais 22 ? Non parce que ce final passerait presque pour un épisode lambda, avec ou sans les Regionals d'ailleurs. Les scénaristes ont surtout misé sur des personnages qui nous importent peu ou plus, il faut dire. Ca n'aide pas pour se sentir impliqué dans ce qui se passe. C'est ainsi que Mr Shue et Emma se marient enfin. Ca nous aurait fait plaisir à une époque, ça nous aurait même ému, mais aujourd'hui on s'en contrefout qu'ils soient ensemble ou séparés, concubins ou mariés, pourvu qu'ils nous fichent la paix ! L'échange des voeux ne m'a pas touché une seule seconde. Les discours étaient hyper bateau et le gros rire de Shue, ridicule. Puis je suis déçu, il n'a même pas fait le poirier pour l'occasion ! Je ne rélèverai pas le fait qu'ils n'ont absolument aucune vie sociale en dehors de Glee Club, ni parents ni amis. Ce qui les rend profondément antipathiques, soyons francs. Dans le genre "ça a duré trop longtemps pour que l'on s'y intéresse encore" : la storyline de Ryder et, évidemment, Unique. On avait compris depuis bien longtemps qu'il ne pouvait s'agir que de lui/elle, et la tentative de nous faire croire que c'était Marley a eu au moins le mérite de nous divertir dix secondes. La réaction de Ryder aurait dû être plus violente pour marquer un peu les esprits. Là, on n'arrive pas à avoir de peine pour Unique, parce que les auteurs ne lui accordent que le temps de la révélation pour s'exprimer, et on ne ressent rien non plus vis à vis de Ryder puisque l'on ne partage pas sa surprise.
Miser à ce point sur Brittany dans le final, c'est quand même sacrément gonflé ! Je suis nostalgique de l'époque où elle n'était qu'une boîte à répliques tordantes. Dans un sens, heureusement qu'elle a évolué depuis tout ce temps en tant que personnage, mais quand on part sur une telle caricature de l'idiote, on ne peut pas espérer nous faire avaler qu'elle est en fait un génie ! Ce n'est pas une question d'avoir ou non du seconde degré -car je vous assure que j'en ai- c'est juste qu'il faut savoir s'arrêter à un moment donné. Le délire a trop duré et il a pris de trop grandes proportions. Belle tentative de rattrapper le coup avec une scène de départ poignante, mais ça ne me fera pas oublier combien Brittany a écopé de mauvaises 'intrigues' tout au long de cette saison 4. Et puis j'adore "Fondue For Two" mais ça y est, ça ne fonctionne plus. Je suppose que l'on reverra Heather Morris en saison 5 d'une façon ou d'une autre -une fois qu'elle aura accouché- mais au moins on a eu droit à une vraie sortie ! C'était juste pas le bon moment pour le faire. Sinon, le cliffhanger sur la demande en mariage de Blaine est d'une nullité sans nom ! Il passe pour un demeuré le pauvre garçon alors que Kurt a bien fait comprendre qu'ils n'étaient même pas tout à fait ensemble. Il est question de le transformer lui aussi en débile, comme Sam cette année ? Pitié. Toute l'histoire avec le couple de lesbiennes était franchement ennuyeux, d'autant que leur "amitié' va beaucoup trop vite. Cela fait 30 ans que les deux femmes sont ensemble et elles font leur demande en mariage devant deux jeunots qu'elles connaissent depuis seulement deux heures ! N'importe quoi...
New York n'était pas à l'honneur cette semaine, en dehors de l'audition finale de Rachel sur une obscure chanson de Céline Dion parfaitement exécutée, il est vrai. J'aurais aimé que le cliffhanger tourne plutôt autour de ça, quitte à ce qu'on lui dise qu'elle est prise, ce qui n'est pas tout à fait un ciffhanger en soit du coup mais qui donne quand même envie de revenir. Se dirige-t-on vers une saison 5 ressemblant fortement à Smash du côté de la Grosse Pomme ? J'en ai bien l'impression. Et ça ne me dérangerait pas à la limite. C'est toujours plus intéressant que les interminables galères pour percer. Rachel va se rendre compte que Broadway, ce n'est pas Disneyland. Elle va avoir une super rivale, un dur metteur en scène, elle va rencontrer quelques guest-stars et dans deux ans, ce sera une star. Et elle restera bien sûr fidèle à Finn, sorti de cure de désintox' d'ici là. Oups, je fais un amalgame avec Cory Monteith. On parle des Regionals ou ce n'est pas nécessaire ? Sympas les prestations des New Directions hein. Surtout que pour une fois, tout le monde (ou presque) a pu chanter. Mais celles de Hoosierdaddies étaient bien meilleures, plus modernes et plus puissantes. Y'avait pas photo ! Difficile de savoir maintenant comment va se découper la saison 5. Va-t-on avoir droit aux Nationals au beau milieu de la saison ou vont-ils étendre le truc jusqu'au prochain final ? Oh, peu m'importe de toute façon. Qui regarde encore Glee pour les compétitions ? Cela dit, je préfère ne pas entrer dans ce genre de débat car, à vrai dire, je ne sais pas bien pourquoi je regarde encore Glee !
// Bilan // Si la saison 4 de Glee a bien mieux commencé que la 3ème, elle se termine à peu près aussi mal, avec en point d'orgue un final non-événementiel, qui ne donne pas tellement envie de revenir même si, bien entendu, on reviendra. Parce que comme Desperate Housewives en son temps, il y a une efficacité et une magie qui ne disparaîtront jamais totalement. J'ai pris beaucoup plus de plaisir à suivre cette 4ème année, en partie parce que j'ai choisi de prendre la série pour ce qu'elle était et non ce que je voulais qu'elle soit. Il y a quand même eu des épisodes très faibles que rien n'a pu sauver. Et puis il y a eu cette fausse fusillade qui a gravement nuit à la crédibilité des scénaristes (même s'ils n'en avaient plus depuis longtemps). La transition entre les deux générations s'est mieux passée que prévu, en revanche. Les petits nouveaux sont un peu plus que de pâles copies des anciens. Mais ils ont encore du boulot pour leur arriver à la cheville ! Allez, encore deux saisons... Deux saisons quoi !
Glee [4x 17]
Guilty Pleasures // 5 910 000 tlsp.
Alors comme ça, connaître les chansons des Spice Girls par coeur et trouver que c'est quand même de la bonne musique avec de jolies paroles, c'est honteux ? Très bien. Je prends note. Seriously guys : Viva Forever, Too Much, Stop, 2 Become 1... Je les aime tant ces morceaux ! Leur répertoire aurait mérité un épisode à lui tout seul. Je ne déconne pas. En tout cas, la prestation des filles du Glee Club sur Wannabe était super, de même que les petites chamailleries pour décider qui jouerait qui. Surtout que les choix finaux étaient très amusants. Et puis les costumes... géniaux ! Vous voyez, je déteste le terme "Guilty Pleasures" pour une raison bien précise : rien de ce que nous aimons ne doit être coupable, rien ! Ca vaut pour la musique, comme pour les séries, et tout le reste. J'aurais préféré que cet épisode mette davantage en lumière cette idée, plutôt que de dire "Allez, cette semaine -mais juste cette semaine, vu que Mr Schue a la grippe- on a honte de rien et on chante de la merde !". Cela dit, c'est pas la première fois qu'ils en chantent, hein... Mais je cesse dès à présent d'être BORING, car la vérité elle est toute simple : j'ai adoré cet épisode, minus la partie à New York un peu rabat-joie, qui n'a fait que mettre en oeuvre l'inévitable -la séparation Rachel/Brody- et massacrer Creep de Radiohead, façon cheesy. Ah et aussi me rappeler combien je vis mal de ne pas pouvoir passer mes soirées et mes week-ends devant la chaîne TV Land ! Moi aussi je veux regarder Arabesque, Une nounou d'enfer, Roseanne, Les Craquantes et Drôle de vie pendant des heures...
D'abord, merci Brittany pour ce nouvel épisode de Fondue For Two avec Kitty en special-guest, qui s'en est prise plein la tronche sans perdre son sang froid. D'ailleurs, je me demande comment se fait-ce que les producteurs de Glee n'ont pas eu la merveilleuse idée de faire des webisodes autout de cette émission artisanale déjà culte pour nous faire patienter pendant les -nombreuses- pauses de la série ?! Passons. Cette semaine, ce cher Sam n'était pas bête. On ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Normalement, il n'aurait pas dû comprendre le message caché de Blaine dans sa prestation d'Against All Odds (Take A Look At Me Now), très réussie d'ailleurs. Mais là, allez savoir comment, il a compris et il a même décidé de crever l'abcès tout de suite. C'était une jolie scène, douce-amère. Mais maintenant que Tina n'a pas réussi à convertir Blaine à l'hétérosexualité et que Blaine n'a pas réussi à convertir Sam à l'homosexualité, merci de nous donner un peu d'espoir avec une conversion magistralement accomplie ! Avouons en tout cas que c'était à peu près la seule tentative narrative de l'épisode du côté de McKinley, le reste n'était que du fun, du fun et encore du fun. Enfin on a quand même eu droit à un débat houleux sur Chris Brown, un débat que nous avons tous déjà eu dans le privé, non ? Les auteurs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, en traitant clairement le monsieur de "psychopath". Merci. Moi aussi il y a quelques chansons du chanteur qui me caressent les oreilles avec bonheur, mais j'ai choisi de n'être que la victime innocente d'un passage télé ou radio, d'un clip, mais rien d'autre. Hors de question d'acheter un de ses CD et hors de question de télécharger -légalement ou illégalement- un de ses morceaux ! C'est un principe. Et je suis content que la plupart des membres du Glee Club l'applique. Dans la réalité, Chris Brown marche toujours bien, malheureusement... L'ironie après la prestation -très sympa- de Jake sur une chanson de... Bobby Brown était très bien vue. On notera quand même que les scénaristes choisissent leur camp : au final, Jake ne chante pas de Chris Brown. Et je crois bien qu'ils ne l'ont jamais fait par le passé... Je laisse les experts vérifier ! Voilà. Il y a eu plein d'autres moments cools, comme le Copacabana de Sam, joyeux et entraînant, et le passage ABBA pour terminer sur Mamma Mia.
// Bilan // Cet épisode de Glee, c'était franchement l'éclat' ! Que la pleasure soit guilty ou non, l'essentiel c'était de participer et de s'amuser.
Glee [4x 15]
Girls (And Boys) On Film // 6 720 000 tlsp.
81ème épisode de Glee et 500ème performance (Rachel et Blaine ayant probablement assuré totalement ou partiellement 300 d'entre elles) sur l'excellent Shout. Oui, quatre saisons plus tard, les comptes sont impressionnants. De quoi relativiser un peu sur le manque d'originalité de certaines prestations parfois. Dans Girls (And Boys) On Film, la série rend hommage à quelques chansons mythiques du cinéma, en reprenant les mises en scène emblématiques qui les accompagnaient. C'est clairement l'aspect musical de l'épisode qui le rend si sympathique et divertissant car les intrigues ne suivent pas vraiment.
"You're All The World To Me" ouvre très mollement l'épisode -c'est vraiment le genre de morceau qui m'ennuie profondément- mais la prouesse technique est impressionnante. En plus, c'est toujours un plaisir d'entendre Jayma Mays pousser la chansonnette. Je n'étais vraiment pas excité à l'idée de regarder un épisode en grande partie consacré au couple Schue/Emma, mais leurs scènes se sont avérées moins chiantes que prévu. Je reste cependant toujours persuadé que les auteurs brassent du vent les concernant et auraient mieux fait de les marier une bonne fois pour toutes. Quel intétêt pour nous de partir sur un reboot de la saison 1, au début de leur relation ? Vont-ils au moins chercher à faire différent ou va-t-on se coltiner la même chose, avec des clins d'oeil aux premiers épisodes histoire de donner l'impression d'une boucle qui se forme, d'une pertinence factice ? Et, surtout, Emma va-t-elle nous refaire le coup du dépucelage impossible ? A moins que l'aveu de Finn ne vienne tout bouleverser... mais j'en doute. Il l'a d'ailleurs fait de manière totalement typique chez lui : sans réfléchir, sans penser aux répercussions, juste pour se libérer d'un poids. La tête de Matthew Morrison à ce moment-là m'a fait marrer. Il en fait vraiment des caisses, il est mauvais comme un cochon. Le mot "SOAP" est inscrit sur son front. Du coup, le passage n'a pas eu la force qu'il méritait. Sinon, "In Your Eyes" devant la demeure enneigée de Princess Emma, était correcte.
"Come What May", extraite de Moulin Rouge!, est une chanson que j'adore. Voilà, c'est dit. Darren Criss et Chris Colfer n'ont eu aucun mal à lui faire honneur. C'était une prestation un peu gratuite, mais j'ai plutôt aimé que cela aboutisse à la fin de l'épisode sur une prise de conscience de Kurt : qu'Adam soit son "rebound guy" ou non -chose qu'il ne peut pas savoir à l'avance- il n'a plus d'autre choix que d'avancer, s'engager sur une autre voie... Ils se retrouveront sans doute Kurt et Blaine, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas comme ça. On verra... Et puis cet Adam a l'air d'être un chic type, non ? Son accent anglais hyper prononcé m'énerve déjà, mais à part ça, je lui laisse le bénéfice du doute. Comme prévu, Santana apporte beaucoup pour le moment aux intrigues à New York. Elle fait office de catalyseur, avec tout l'humour et la bitcherie qu'on lui connaît. J'ai adoré ses répliques ("Doctor Who" comme surnom ppur Adam, "Plastic Man" pour Brody), son goût pour l'inspection générale des placards et des poubelles de ses nouveaux colocataires... Bref, Santana quoi. Toutefois, elle se trompe sur un truc : Brody ne vend pas de la drogue, il est trop propre sur lui pour ça ! Il est gigolo. Ca parait évident ! Pas très maligne cette tentative de rebondissement pour le prochain épisode, les gars ! Concernant la grossesse de Rachel, on est toujours dans l'expectative. Que va-t-elle faire ? Je ne vais pas pour redire tout ce que je pense de la meilleure solution mais la plus improbable aussi dans Glee : l'a-vor-te-ment !
"Unchained Melody". Ghost. Souvenirs émus. On était avec Marley et Jake dans le gros gros cliché de la comédie romantique, mais c'était volontaire et c'était bien fichu et bien chanté. Marley qui sort de son corps, en quelque sorte, et qui prend du recul sur ce moment, et qui l'imagine différemment, dans les bras d'un autre, c'était une belle idée de mise en scène. Le rendu était du coup un peu moins niais. Contrairement à la scène Finn/Will, le moment de l'aveu était plus fort, plus déchirant. Mais bon, rien de très original non plus et surtout rien d'inattendu. Heureusement, ce n'est pas Kitty qui a craché le morceau, on le sentait venir ce coup-là quand Marley -quelle conne quand même !- lui a avoué. A part ça, à McKinley, les mash-up de la semaine étaient plutôt sympas, même si j'en ai franchement ras le bol de la division garçons/filles à laquelle on a le droit constamment ! J'ai une nette préférence pour le "Old Time Rock'n'Roll / Danger Zone", très entrainant et fun; là où j'avais l'impression d'avoir déjà entendu mille fois le "Diamonds Are A Girl's Best Friend / Material Girl".
// Bilan // Un épisode de Glee appréciable, pauvre en originalité et en finesse du côté des intrigues, mais mené parfaitement du côté de la mise en scène et des prestations scéniques et vocales.
Glee [4x 14]
I Do // 5 130 000 tlsp.
Crazy Glee continue. Cette semaine encore, des couples improbables se forment, d'autres se font et se défont, avec en toile de fond le mariage de Will et Emma, qui n'aura finalement pas lieu. C'est fou comme tout le monde n'en avait rien à faire, des personnages aux scénaristes. Une fois qu'Emma disparait de l'église, on ne la revoit plus et on en parle quasiment plus. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que ce couple n'intéresse plus personne depuis bien longtemps. Mais alors pourquoi ne pas les avoir marié une bonne fois pour toutes ? Pourquoi faire traîner en longueur l'inévitable ? Pourquoi avoir inventé ce baiser entre Emma et Finn pour ne rien en faire, du moins pour le moment ? Tout ça me dépasse un peu. C'était la complication de trop. L'épisode n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu fonctionner exactement de la même manière si le mariage s'était déroulé comme prévu. Ce que je retiens de l'avant-cérémonie, c'est surtout les répliques de Sue -en robe de mariée- qui étaient hilarantes. Et ne me lancez pas sur Will, qui ne m'avait pas DU TOUT manqué ! Le montage sur la chanson Getting Married Today était parfait (Jayma Mays a sacrément assuré), sauf quand Matthew Morrison jouait au ténor de supérette. Amber Riley m'a impressionné avec sa voix d'enfant de choeur ultra aigüe. Bref, le plus intéressant, c'était quand même l'after, avec free booze !
Pour une fois, le retour des anciens et le mélange avec les nouveaux paraissaient tout à fait naturels, l'événement du jour réunissant logiquement tout le monde à Lima. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé les scènes entre Finn et Rachel, surtout celle avec les pétales de fleur et les "She Loves Me. She Loves Me Not". C'était niais, mais inspiré. Et on sentait la pression monter au fur et à mesure. C'était vraiment très réussi. Un petit côté Dawson et Joey, avec tout le discours sur l'évidence, sur l'inéluctable finalité de leur histoire ? Oui, je crois. Je suis beaucoup moins fan de la conclusion de l'épisode, entre Brody qui est en fait un gigolo -ce qui ne m'étonne pas du tout vu son comportement depuis le début- et qui va donc briser le coeur de Rachel, et cette grossesse imprévue qui est l'histoire la plus éculée des séries pour ados -après le triangle amoureux- et que Glee nous a déjà servi par le passé avec Quinn, en plus ! Bien sûr, tout l'intérêt de la chose va être de savoir qui est le père... Du moins, c'est l'intérêt que les auteurs y voient. Moi, d'ores et déjà, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle va le garder ce bébé (ou nous faire une fausse couche bien pratique). Cela ne collerait absolument pas avec ses ambitions et son histoire avec sa propre mère biologique si elle n'avortait pas. Mais on est dans Glee, pas dans Parenthood. Et sur la FOX, s'il vous plait. Les chances sont maigres pour qu'elle en arrive là. Allez, peut-être que le test s'est planté ! En tout cas, moralement, le message est encore très limite : tiens, petite traînée, tu as couché avec deux hommes différents en l'espace de très peu de temps, alors voilà ta punition !" Sinon, le duo Rachel/Finn sur We've Got Tonite était sympathique.
Signe du grand paradoxe "Gleeien" habituel, tout le monde couche avec tout le monde dans cet épisode, et le montage avec les chambres d'hôtel était d'ailleurs très bien trouvé. L'idée la plus curieuse ? La partie de jambes en l'air Santana/Quinn ! Non mais franchement ? Je veux bien croire que nous vivions dans une époque où les gens sont plus ouverts et curieux dans leur sexualité -et vraiment, tant mieux !- mais dans le microcosme du lycée de McKinley, ça fait pas un peu beaucoup ? J'espère que ce ne sera que l'histoire d'une nuit un peu folle. Il faut que ce ne soit que ça ! Après avoir été tout et n'importe quoi, faire de Quinn une lesbienne serait vraiment toucher le fond du manque d'idée. Autant remercier Dianna Agron et la laisser faire des miracles -ou pas- ailleurs. C'est une de celles qui a à mon avis le plus de chance de réussir dans ce métier... Puis elle est tellement belle ! Pendant ce temps, Blaine et Kurt ont remis le couvert et je dois dire qu'on ne nous les avait jamais montrés aussi sexués ! C'était rafraichissant. Par contre, l'attitude de Kurt m'a un peu surpris. Est-il vraiment du genre à faire ça à son ex, le reprendre puis le jeter ? Leur duo sur I Just Can't Get Enough était pas mal, mais la chanson a tendance à me taper sur le système. Et Chris Colfer aussi. La rencontre entre Betty et Artie m'a beaucoup plu. C'était drôle et punchy. Osé aussi. C'est pas tous les jours que l'on nous montre deux handicapés dans le même lit, qui se font des blagues sur le sexe qu'ils viennent de faire en plus ! Et puis il y a eu toute la partie Jake/Marley/Ryder, qui était d'une pauvreté abyssale en terme de subtilité. C'était atroce de voir, à chaque fois, Ryder terminer ses scènes avec la mine triste, comme si on avait pas compris la première fois. Jake s'est révélé assez minable, ce qui m'embête un peu parce que je l'aimais bien. Ryder m'a laissé finalement assez indifférent. J'ai eu du mal à le trouver attendrissant tant c'était forcé. Et Marley est encore passée pour une girouette. Elle vaut mieux que ça, mais elle se laisse pourtant toujours faire. Le morceau You're All I Need To Get By ne m'a pas plu. Comme le veut la tradition, l'épisode s'est terminé sur une chanson collégiale. Excellente idée que de miser sur Ellie Goulding et son Anything Could Happen pas très connu auprès du grand public. Mais j'ai quand même de plus en plus de mal avec ces scènes finales...
// Bilan // Plus que potable, cet épisode était franchement cool. La mise en scène était inspirée. Mais parmi les bémols : des prestations musicales assez plates et encore des intrigues très bancales.
Glee [4x 11]
Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.
"I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie !
"Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre. Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !
"I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".
// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !
Glee [4x 10]
Glee, Actually // 5 260 000 tlsp.
Il parait que Love, Actually est LE grand film romantique des années 2000. Je ne l'ai pas vu. En revanche, j'ai eu la bonne idée de regarder ses copies pas terribles Valentine's Day et New Year's Eve. Et, clairement, ce Glee, Actually est bien plus proche de ces dernières que de leur modèle. Il est même pire que ça. Comme le veut la tradition de ces films chorales, l'épisode se décline en cinq vignettes censées se rejoindre au final pour former un tout. Les scénaristes ont vraisemblablement oublié de soigner cette partie cruciale puisque l'on doit se contenter d'un montage en chanson maladroit, qui ne signifie rien, ne conclut rien et qui n'est même pas réussi musicalement. Ai-je précisé qu'il était plus dégoulinant de bons sentiments que toute une saison de 7 à la maison ? Okay, j'exagère. Mais le ratage était de toute façon prévisible : après celui de l'épisode de noël de l'année dernière, catastrophique tout en partant d'une bonne idée, et celui de l'année d'avant, qui transformait Sue en grinch et qui était vraiment too much, il ne fallait pas s'attendre à mieux...
La vignette la plus ridicule ? Celle de Brittany et Sam. Elle nous demande d'abord de croire en ce couple sorti de nulle part il y a quelques épisodes, ce qui était perdu d'avance -depuis plusieurs épisodes- mais elle cherche aussi à nous faire avaler qu'ils s'aiment à tel point qu'ils ressentent le besoin... de se marier ! Même si c'est pour de faux et qu'il n'y a que les imbéciles qui sont vraiment heureux, il n'y avait rien de mignon ou de touchant là-dedans. Juste une vaste blague alignant les répliques stupides, et au risque de me répéter, rendant ce benêt de Sam complètement abruti. Même la Coach Beist n'a pas réussi à rendre ces passages plus supportables. Ce qui en ressort, c'est que les auteurs auraient dû proposer un épisode spécial "fin du monde" à la place de l'habituel christmas episode. En plus, ils auraient pu caser encore une fois une chanson de Britney Spears ('Til The World Ends bien entendu) : Un grand délire autour de ce thème aurait été plus original. Et puis c'était l'occasion ou jamais quoi... Mais bon, du coup, ils peuvent sortir un 3ème volume de "Glee chante Noël" et je suppose que ça compte plus que toute considération artistique...
La vignette la plus inutile ? La première, celle d'Artie. Je ne sais pas si les scénaristes considérent qu'il s'agit d'une tradition d'offrir chaque année une scène à Kevin McHale où il n'est pas en chaise roulante, peut-être même que c'est une clause de son contrat (!), mais c'est en tout cas bien lassant pour nous. Alors ouvrir l'épisode là-dessus, le tout en noir et blanc sur une chanson pas du tout excitante (Feliz Navidad) bien qu'entraînante, c'est s'assurer de faire fuir une bonne partie de curieux. Je me mets à la place du téléspectateur lambda : j'aurais vite zappé sur une autre chaîne ! Bref, c'était de toute façon très étrange de transformer tout à coup Artie en ciment du Glee Club. Et ça l'était d'autant plus que ça mélangeait les nouveaux et les anciens sans grand sens. A la limite, ça faisait vaguement écho au twist du précédent épisode. C'est bien tout le semblant de cohérence que je lui accorderai.
La vignette la plus sirupeuse ? Attention, nous avons deux intrigues ex-aequo : Bad Sue qui se transforme en Santa Sue, parce que c'est comme ça chaque année; et les Puckerman qui... qui quoi au juste ? Qui partent à Los Angeles le temps de chanter une chanson -sans intérêt- puis qui reviennent à Lima pour réconcilier leurs mères respectives et pour prouver que la famille, c'est super important. C'est vrai, mais il y a des manières plus subtiles de faire passer le message... Sans compter que les deux personnages de maman n'existent pas du tout. Elles sont au mieux des caricatures. Mais pour tout dire, le lien qui unit Puck et Jake n'est pas plus tangible qu'elles. Sinon, vous aussi vous avez remarqué que Jacob Artist, sans être un grand acteur, était bien meilleur que Mark Salling et que ça se voyait vraiment ? Marley et sa maman sont toujours sur le même mode et cet épisode n'a pas apporté grand chose à leur relation déjà solide et... tangible, mais c'est toujours émouvant de les voir se faire des câlins.
La vignette la plus réussie ? Sans aucun doute, la venue de Burt à New York ! Et ce n'était pourtant si fameux que ça, mais en comparaison du reste... La seule intrigue que les auteurs de Glee savent traiter sans fausse note depuis le début, c'est celle du père et de son fils. Cela fait un petit moment que l'on est dans la redite quand ils sont réunis et cet épisode n'échappe pas à la règle, en remplaçant la crise cardiaque par le cancer de la prostate. J'ai comme l'impression qu'on nous prépare pour de bon le grand moment dramatique de la série, celui qui rendra la mort de la soeur trisomique de Sue comme une bonne grosse tranche de rigolade. A mon avis, Burt va mourir au cours de la saison et cela va être déchirant. C'est de cette manière que j'interprète son envie de revoir Blaine et son fils ensemble. Il a le sentiment de pouvoir passer la main au jeune homme en cas de pépin, qu'il prendra bien soin de son fils, et mieux que n'importe qui d'autre. On aurait tendance à penser qu'il a raison, d'ailleurs. Ces deux-là sont faits pour être ensemble. N'en déplaise aux fans de Rachel et Finn : s'il ne devait rester que deux âmes soeurs dans la série, ce serait eux. Leur White Christmas sur la glace était assez mal filmé -j'imagine que les conditions de tournage n'étaient pas évidentes- mais très chou. On garde.
// Bilan // Comme chaque année, l'épisode de noël de Glee n'est pas un cadeau...
Glee [4x 09]
Swan Song // 5 430 000 tlsp.
Qui a dit que Glee n'était plus capable de nous surprendre ? Ah oui, ça devait être moi. Je le reconnais : Glee m'a étonné cette semaine en partant dans une direction totalement inattendue. Je pensais que l'évanouissement de Marley sur scène ferait pschiiiiit et que les petits chanteurs remonteraient très vite sur scène avec ou sans elle. Il n'en a rien été. Ils ont été purement et simplement disqualifiés -étrange régle quand même- et n'ont pour ainsi dire plus aucun but cette saison. Les regionals et les nationals auront lieu sans eux, et sans nous... à moins d'un rebondissement malvenu dans le futur, comme une épidémie de gastros chez les Warblers, ou un truc dans le genre, plus glamour peut-être. C'est osé ! A McKinley, tout l'épisode a donc tourné autour du vrai sens du Glee Club, qui est celui du partage de l'amour de la musique, ce que l'absence d'un concours ne doit pas changer. De façon assez maligne, c'est Rachel, depuis son New York, qui le rappelle à Finn et le remotive. Cela donne lieu à une prestation finale sur Don't Dream It's Over tout à fait niaise dans l'esprit, mais bien agréable à entendre. Et ce sera à peu près la seule. Vous savez ce qui m'a vraiment dérangé dans tout ça : ce n'est pas l'intrigue, ni les dialogues, ni même les personnages, mais les absents. Quinn ? Envolée ! Mercedes, Puck : idem. Santana et Mr Shue apparaissent rapidement en début d'épisode puis se volatilisent. La logique aurait pourtant voulu que les anciens aient un rôle important à jouer dans cet épisode. Mais le pire, au fond, c'est que l'état de Marley ne semble inquiéter personne au-delà de la scène d'introduction. Hormis une remarque de Santana, Kitty s'en tire comme une chef ! J'imagine bien que le sujet sera traité plus tard, au prochain épisode peut-être, mais c'est là que ça devait être fait. Il fallait que le cliffhanger ait une conséquence directe sur ces deux personnages. En faire des accessoires un épisode sur deux ne va pas les rendre plus intéressantes... Et pour mettre quoi à la place, en plus ? La naissance d'une histoire d'amour entre Brittany et Sam ? Bon sang mais qui a eu cette idée ? On le sentait venir depuis le début de la saison, mais j'osais espérer que les auteurs abandonneraient l'idée, voyant que ça n'excitait absolument aucun téléspectateur. Mais non. Leurs scènes étaient ridicules, parce que les personnages sont ridicules (ou le sont devenus plutôt). Sam n'était pas aussi bête avant. Il ne méritait pas un tel traitement. Et Brittany ne doit pas être un personnage, mais juste un gimmick, une machine à répliques drôles. Le choix de Somethin' Stupid pour leur duo était ironiquement amusant. Mais la prestation sans intérêt. Sue a encore fait des siennes. Et ce n'était pas drôle. Pas la peine de s'attarder là-dessus. Je retiens quand même le court passage où le pianiste du Glee Club s'insurge ! Pour le coup, ça c'était drôle et plein de second degré.
A NYADA, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis un peu ennuyé. Le All That Jazz m'a paru sympathique, réussi même, mais il fallait apparemment y voir une Rachel peu à l'aise dans la danse. Ah bon ? Certes, la prestation de Kate Hudson était peut-être meilleure, mais Lea Michele n'avait pas à rougir de la sienne. En même temps, elle n'a peut-être pas réussi à jouer à la fille pas douée. Ce n'est pas une danseuse née, mais elle se débrouille très bien. Vouloir nous faire croire le contraire est un peu malhonnête. Elle m'a en tout cas plus embarqué sur ce morceau-là que sur ceux qu'elle a chantés face à Thibodeaux. Non pas qu'elle était mauvaise. Evidemment pas. Mais son concours de vocalise ne m'impressionne plus. Encore moins sur des titres comme ceux-là, dont les mélodies ne sont pas familières et ne m'accrochent pas. C'était d'ailleurs le même problème avec la chanson de Kurt, mais en pire. Quant à la petite chanson de noël, on ne sait pas trop ce qu'elle venait faire là. Encore une fois, plusieurs choses m'ont dérangé : l'absence de Cassandra lors de la soirée, assez incompréhensible vu le point de départ de l'intrigue; le fait que Kurt puisse entrer si facilement à NYADA, surtout que tout ce qui a été construit avec Isabella semble avoir été inutile maintenant. J'aurais bien aimé le voir évoluer dans le milieu de la mode plus longtemps. Cela aurait permis de diversifier les histoires se déroulant à New York... Il ne lui reste plus qu'à rencontrer son Brody à lui en gros.
// Bilan // Pour une ou deux bonnes idées, cet épisode de Glee nous en colle le double de mauvaises. Le résultat n'est donc pas très concluant malgré les efforts mis en oeuvre pour nous surprendre. Essaye encore.
Glee [4x 06]
Glease // 5 220 000 tlsp.
Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.
Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.
// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.
Glee [4x 04]
The Break-Up // 6 070 000 tlsp.
Les "teenageries" de Glee sont parfois d'une superficialité et d'une bêtise confondantes. Tout ce qui se déroule actuellement à McKinley est d'un ennui profond et ne semble avoir été imaginé que dans le but de justifier le titre de la série et d'éviter de prendre une décision trop radicale qui aurait pu faire fuir le public, lequel a de toute façon déserté quand même. Le triangle "amoureux" Marley/Jake/Kitty n'est qu'une pâle, très pâle copie de ce qui a été fait en saison 1 avec Rachel/Finn/Quinn. Les autres personnages, nouveaux ou anciens, se complaisent dans leur transparence et, parfois, dans leur médiocrité. Mais, une fois que l'on a retiré ces quelques scènes inutiles qui tirent Glee vers le bas et l'empêche de grandir, il reste le spin-off à New York, frais et touchant, qui nous a pemis d'obtenir avec ce Break-Up l'un des meilleurs épisodes de la série depuis... si ce n'est toujours, en tout cas depuis ses débuts.
Traiter du thème de la séparation dans une série pour ados n'est jamais chose aisée car, à cet âge-là, les amours vont et viennent et les douleurs sont de courte durée, effacées par de nouvelles joies puis de nouvelles peines. Mais Rachel et Kurt ont mûri, de même que leurs partenaires, et ce qu'ils ressentent, à un moment crucial de leur vie alors qu'ils ont leur destin entre les mains, n'est pas à prendre à la légère. Ryan Murphy, qui a écrit cet épisode, a mis toutes ses tripes dans les dialogues. Il n'a pas hésité à faire parler Rachel ou Santana comme des adultes et non plus comme des enfants. Et ça fait un bien fou de voir Glee se transformer en véritable drama -même si cela ne doit durer qu'un épisode- sans chercher à dégoupiller toute tentative de sérieux par une blague plus ou moins drôle. J'ai sincèrement ressenti de la peine pour chacun des couples en danger. Le discours de Blaine sur la distance était poignant, il m'a tout particulièrement parlé, et son interprétation revisitée de Teenage Dream, les sanglots dans la voix, était boulerversante. Je regrette toutefois que sa tromperie ait été traitée de la sorte, plus comme un prétexte qu'autre chose.
Rachel aussi avait de belles choses à dire et à chanter, et Lea Michele a été largement à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Il faudrait tout de même signaler à la direction musicale que couvrir tous les refrains par sa voix n'est pas obligatoire. Le discours de Finn était émouvant. La détresse du personnage était palpable malgré le jeu toujours très approximatif de Cory Monteith. Santana s'est également illustrée dans une jolie scène pendant laquelle, ô miracle, Brittany semblait comprendre ce qu'elle lui racontait, comme si elle était un véritable être humain. Même Mr Shue et Emma ont eu droit à leur séparation ! Pour le coup, ça manquait de poids, faute de temps à leur accorder, et je n'ai pas vraiment été touché. Sans doute aussi parce que le professeur m'indiffère. La mise en scène sur Don't Speak était un peu curieuse, mais la prestation dans son ensemble était assez réussie. Mine et Give Your Heart A Break était pas mal non plus. Et puis The Scientist... C'est une chanson très chère à mon coeur et j'aurais plutôt tendance à rejeter par principe toute réinterprétation, mais je n'ai pas détesté ce que Glee en a fait. C'était indéniablement fort, parce que le titre reste puissant quoiqu'on en fasse.
// Bilan // Au fond, les séparations de chaque couple dans cet épisode de Glee se ressemblaient beaucoup et quelques variations n'ont pas réussi à cacher cet état de fait, mais on ne pourra pas reprocher à Ryan Murphy et son équipe de ne pas avoir été cohérents cett fois ! Ils nous ont offert l'un des meilleurs épisodes de la série et certainement le plus mature de tous.
Glee [4x 03]
Makeover // 5 790 000 tlsp.
Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.
Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.
Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !
// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...