25 mars 2013

Glee [4x 17]

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Guilty Pleasures // 5 910 000 tlsp.

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    Alors comme ça, connaître les chansons des Spice Girls par coeur et trouver que c'est quand même de la bonne musique avec de jolies paroles, c'est honteux ? Très bien. Je prends note. Seriously guys : Viva Forever, Too Much, Stop, 2 Become 1... Je les aime tant ces morceaux ! Leur répertoire aurait mérité un épisode à lui tout seul. Je ne déconne pas. En tout cas, la prestation des filles du Glee Club sur Wannabe était super, de même que les petites chamailleries pour décider qui jouerait qui. Surtout que les choix finaux étaient très amusants. Et puis les costumes... géniaux ! Vous voyez, je déteste le terme "Guilty Pleasures" pour une raison bien précise : rien de ce que nous aimons ne doit être coupable, rien ! Ca vaut pour la musique, comme pour les séries, et tout le reste. J'aurais préféré que cet épisode mette davantage en lumière cette idée, plutôt que de dire "Allez, cette semaine -mais juste cette semaine, vu que Mr Schue a la grippe- on a honte de rien et on chante de la merde !". Cela dit, c'est pas la première fois qu'ils en chantent, hein... Mais je cesse dès à présent d'être BORING, car la vérité elle est toute simple : j'ai adoré cet épisode, minus la partie à New York un peu rabat-joie, qui n'a fait que mettre en oeuvre l'inévitable -la séparation Rachel/Brody- et massacrer Creep de Radiohead, façon cheesy. Ah et aussi me rappeler combien je vis mal de ne pas pouvoir passer mes soirées et mes week-ends devant la chaîne TV Land ! Moi aussi je veux regarder Arabesque, Une nounou d'enfer, Roseanne, Les Craquantes et Drôle de vie pendant des heures... 

   D'abord, merci Brittany pour ce nouvel épisode de Fondue For Two avec Kitty en special-guest, qui s'en est prise plein la tronche sans perdre son sang froid. D'ailleurs, je me demande comment se fait-ce que les producteurs de Glee n'ont pas eu la merveilleuse idée de faire des webisodes autout de cette émission artisanale déjà culte pour nous faire patienter pendant les -nombreuses- pauses de la série ?! Passons. Cette semaine, ce cher Sam n'était pas bête. On ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Normalement, il n'aurait pas dû comprendre le message caché de Blaine dans sa prestation d'Against All Odds (Take A Look At Me Now), très réussie d'ailleurs. Mais là, allez savoir comment, il a compris et il a même décidé de crever l'abcès tout de suite. C'était une jolie scène, douce-amère. Mais maintenant que Tina n'a pas réussi à convertir Blaine à l'hétérosexualité et que Blaine n'a pas réussi à convertir Sam à l'homosexualité, merci de nous donner un peu d'espoir avec une conversion magistralement accomplie ! Avouons en tout cas que c'était à peu près la seule tentative narrative de l'épisode du côté de McKinley, le reste n'était que du fun, du fun et encore du fun. Enfin on a quand même eu droit à un débat houleux sur Chris Brown, un débat que nous avons tous déjà eu dans le privé, non ? Les auteurs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, en traitant clairement le monsieur de "psychopath". Merci. Moi aussi il y a quelques chansons du chanteur qui me caressent les oreilles avec bonheur, mais j'ai choisi de n'être que la victime innocente d'un passage télé ou radio, d'un clip, mais rien d'autre. Hors de question d'acheter un de ses CD et hors de question de télécharger -légalement ou illégalement- un de ses morceaux ! C'est un principe. Et je suis content que la plupart des membres du Glee Club l'applique. Dans la réalité, Chris Brown marche toujours bien, malheureusement... L'ironie après la prestation -très sympa- de Jake sur une chanson de... Bobby Brown était très bien vue. On notera quand même que les scénaristes choisissent leur camp : au final, Jake ne chante pas de Chris Brown. Et je crois bien qu'ils ne l'ont jamais fait par le passé... Je laisse les experts vérifier ! Voilà. Il y a eu plein d'autres moments cools, comme le Copacabana de Sam, joyeux et entraînant, et le passage ABBA pour terminer sur Mamma Mia

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// Bilan // Cet épisode de Glee, c'était franchement l'éclat' ! Que la pleasure soit guilty ou non, l'essentiel c'était de participer et de s'amuser.


11 février 2013

Glee [4x 13]

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Diva // 6 060 000 tlsp.

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   Mon indulgence envers Glee ces derniers temps me terrifie un peu. Mais je me dois d'être honnête avec vous : j'ai encore trouvé cet épisode pas mal. Et ce même si pour chaque intrigue que j'ai apprécié, j'y ai trouvé aussi beaucoup de facilités et de faiblesses. Prenons par exemple... Tina ! Pour compenser trois années et demi d'ignorance, les scénaristes se servent d'elle en ce moment plus qu'ils ne l'avaient jamais fait. Ce n'est pas toujours heureux, mais ils essayent. L'avantage, c'est que le personnage n'a jamais vraiment eu de personnalité. Ils peuvent donc la modeler à leur guise. Je suis content qu'elle ait réussi à trouver son "inner-diva", mais avouons que pour se faire, sa bataille pour conquérir le coeur de Blaine est toujours aussi ridicule. Il a fallu qu'elle aille jusqu'à lui poser LA question, jusqu'à ce qu'elle lui fasse THE aveu, alors qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté sur sa sexualité. N'empêche que le moment où elle a failli le violer dans son lit, pour finalement préférér lui passer de la pommade sur la poitrine, m'a beaucoup touché. Enfin surtout ses larmes. Elle a souffert la pauvre Tina, même si elle ne peut que s'en prendre à elle-même. Et ces choses-là, de toute façon, ça ne se contrôle pas... Son Hung Up était tout à fait approprié et très réussi. Qui aurait cru que le body rose irait à ravir à Tina ? Le thème de l'épisode étant "les divas", on aurait pu s'imaginer une présence accrue de Kitty et Unique, parmi les nouveaux élèves. Finalement pas du tout. Elles ont à peine fait de la figuration. C'est une ancienne qui est montée sur le devant de la scène pour un énième retour à Lima. J'ai nommé l'excellente Santana ! 

    Ryan Murphy et ses auteurs savent très bien les reproches que l'on va leur faire, en particulier ceux autour des retours incessants des anciens, souvent mal justifiés. Alors comme à leur habitude, ils en font de l'humour, ici grâce à des répliques très drôles de Sue. C'est un peu facile à la longue de balayer d'un revers de main les critiques sans chercher à les écouter, mais c'est une posture qui a toujours été la leur et dont il faut donc s'accomoder. Dans le cas présent, ce n'était pas trop difficile car Santana a beaucoup apporté à l'épisode et sa venue n'était pas gratuite. On voulait d'abord nous signifier qu'elle était toujours amoureuse de Brittany. Elle l'a fait en chanson en se battant virtuellement avec Sam, le nouveau petit ami de la jeune femme. Ce Make No Mistake était réussi, même si Naya Rivera a largement noyé Chord Overstreet dans ses vocalises. Les quelques scènes de Santana et Brittany étaient mignonnes. Et puis j'ai adoré le Girl On Fire de la fin, amenant tout droit notre Santana vers New York ! Le montage était super. Même son arrivée chez Kurt et Rachel m'a plu. C'était très diva style. Conquis je suis. Je le suis carrément moins par les regrettables attitudes de Rachel, qui ne mérite vraiment pas l'amitié de Kurt parfois, ni de qui que ce soit d'autre. Comme les auteurs avaient décidé de créer une altercation entre les deux pour cet épisode diva, ils ont bricolé en deux secondes leur prétexte. Rien n'en est ressorti de bien. Pas même la chanson. Je n'ai rien contre ce Bring Him Home tout droit sorti des Misérables, mais ça fait longtemps que les grandes envolées lyriques sur des classiques de Broadway ne me touchent plus dans Glee. On en a trop eu, surtout avec Rachel et Kurt. 

   Retour à Lima pour parler quand même un peu du rapprochement le plus improbable de la saison : Emma et Finn ! Tout l'épisode laissait penser qu'il s'achéverait sur un baiser volé. C'était hyper prévisible. Mais l'idée était tellement folle que je me suis laissé embarqué, impatient de voir ce que ça allait donner. Emma s'est inventée diva pour les besoins du scénario, ce qui n'était pas très crédible, surtout si l'on doit considérer ses TOC comme des caprices... Un peu bancal tout ça, mais payant. Sa crise de nerfs finale était réussie. Jayma Mays a assuré. Quant au baiser... eh bien il est passé tout seul en fin de compte. Ils ont réussi à le rendre logique. En revanche, je sens que ça va vite se transformer en pétard mouillé. Le mariage du prochain épisode ne m'emballait pas une seule seconde. J'aurais au moins un petit élément sur lequel m'accrocher. Mais est-ce que ça peut vraiment donner quelque chose de bien ? J'en doute... Concernant les deux prestations dont je n'ai pas encore parlé : Nutbush City Limits ne m'a laissé aucun souvenir; le Diva ne m'a pas déplu mais pas fan des arrangements; et Don't Stop Me Now, une reprise d'une chanson méconnue de Queen par Darren Criss, m'a vraiment plu. 

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// Bilan // Si l'on fait abstraction des nombreux détails qui clochent et qui font, une fois de plus, que l'écriture de Glee est tout sauf soignée, cet épisode spécial divas a relativement bien réussi son coup. Je ne me suis pas ennuyé, j'ai été ému parfois et j'ai tapé du pied et chanté. 

05 février 2013

Glee [4x 12]

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Naked // 5 580 000 tlsp.

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   Sacré Ryan Murphy ! Tous les prétextes sont bons avec lui pour foutre des mecs à poil. Il n'y est pas allé de main morte cette fois-ci -et là, une terrible image me vient à l'esprit... Bref- puisque les membres masculins du Glee Club sont invités à poser nu -ou presque- pour un calendrier afin de récolter des fonds qui leur permettront de se payer le bus qui les conduira aux Regionals. Car oui, c'est officiel : ils sont de retour dans la compétition ! C'est un peu dommage de ne pas avoir tenté une saison sans enjeux équivalents aux précédentes, mais la série est déjà tellement brouillonne... Il lui faut un minimum de structure. On reprend donc la même et on recommence. Pour l'heure, le but premier de Naked est de multiplier les scènes shirtless, l'occasion de se rendre compte que les soi-disants pariahs de la chorale sont quand même tous super bien fichus... Sauf un : Artie ! Alors forcément, on nous ressort le discours habituel sur la beauté intérieure et tout le tralala. Et, surtout, on en remet une couche bien grasse avec Sam -dont c'est décidément l'année !- qui ne complexe évidemment pas sur son corps mais sur sa bêtise. Blaine, éperdument amoureux, se charge de lui remonter le moral avec une vidéo niaise visant à rappeler combien l'ancien strip-teaseur -ne l'oublions pas- à contribuer à la réussite du Glee Club. Tout ce que j'espérais, c'est que Blaine finisse par l'embrasser après toutes ces scènes les rapprochant naturellement. Cela aurait gâché tout ce qui a été entrepris pendant l'épisode, mais c'est justement ce qui l'aurait rendu un peu plus palpitant à mes yeux. Les larmes de Sam ne m'ont pas particulièrement touché. Les scénaristes ont poussé le délire beaucoup trop loin autour de lui pour qu'il dégage encore une impression "humaine". Pour moi, ce n'est plus qu'un débile profond aux abdos d'acier, quoiqu'en disent ses camarades. Ryder et Jake ont également eu leur lot de scènes de nudité, tandis que leur bromance s'enracinait un peu plus. Etant donné que Jake et Marley se sont enfin avoués leurs sentiments en parallèle, dans des passages niais mais mignonnets, la manoeuvre parait évidente pour la suite : d'ici quelques épisodes, Ryder va bafouer son amitié avec Jake et tenter de conquérir le coeur de Marley. Oulala le big drama à venir. 

   Il était aussi question de nudité à New York : d'abord parce que Brody, désormais colocataire de Kurt et Rachel, aime se balader nu dans l'appartement. C'était tout à fait gratuit, ridicule et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui touche au personnage depuis qu'il est arrivé. Si son histoire avec Rachel avait au départ un certain charme, je me rends compte aujourd'hui que c'était uniquement parce qu'il n'était pas Finn et que ça faisait du bien de voir la jeune femme avec quelqu'un d'autre. Maintenant, j'ai juste envie de les voir se séparer. L'intrigue de Rachel ne m'a pas déplu dans l'idée, mais j'ai trouvé l'exécution paresseuse. C'était pourtant bien parti avec la mise en scène inspirée du début d'épisode sur Torn (une chanson dont je suis un grand fan et que Lea Michele n'a pas dénaturé), qui confrontait l'ancienne Rachel à la nouvelle. Dire sans arrêt qu'elle a évolué, c'est bien. Mais quand est-ce qu'on la verra vraiment agir comme une grande fille ? Pour moi, son look a changé mais pas tellement sa personnalité. Elle est toujours aussi agaçante quand elle s'y met. Et toujours aussi adorable parfois... Rachel Berry quoi. Sans surprise, au bout du compte, elle ne tourne pas sa scène seins nus. Grâce à qui ? Grâce à Santana et Quinn qui ont été expressement dêpéchées sur place par Kurt pour lui venir en aide. C'était bien évidemment n'importe quoi. Eh oui, pas évident d'intégrer les anciens quand on les a éparpillés un peu partout. Les auteurs s'en rendent bien compte, entre Santana qui semble se diriger pour de bon vers New York -why not?- et les retours successifs de Finn et Puck à Lima. Du côté des prestations, je retiens essentiellement le Torn suscité; le Let Me Love You de Jacob Artist, qui a quand même un joli brin de voix; le Love Song de Lea Michele, Naya Rivera et Dianna Agron, essentiellement parce que j'aime bien cette chanson de Sara Bareilles, mais elle n'avait objectivement rien à faire là; et le Hot In Herre collégial ne m'a pas déplu. En revanche, A Thousand Years était plate de chez plate; et This Is The New Year sortait de nulle part. Il fallait juste terminer l'épisode sur une chanson de groupe, pour nous rappeler encore et toujours combien ils sont soudés, et c'est tombé sur elle. Sans doute parce qu'on était encore fin janvier et qu'il n'était pas trop tard pour souhaiter encore bonne année aux téléspectateurs ! Je ne vois pas d'autres explications. 

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// Bilan // Un épisode bancal, sauvé par sa légéreté et le sens de l'autodérision de son auteur. 

28 janvier 2013

Glee [4x 11]

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Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.

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   "I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie ! 

   "Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre.  Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !

   "I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".

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// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !

28 novembre 2012

Glee [4x 07]

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Dynamic Duets // 4 620 000 tlsp.

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    Ian Brennan, le scénariste et réalisateur de cet épisode spécial "super héros" diffusé le soir de Thanksgiving aux Etats-unis, s'est fait plaisir et a réussi à nous en donner par la même occasion. Comme d'habitude, la subtilité n'était pas au rendez-vous, mais j'ai bien ri, j'ai chanté, j'ai tapé du pied aussi, alors j'estime que c'est déjà pas mal ! On a même eu droit au retour de Puck en prime, en train de galérer sur Hollywood Boulevard. C'était court, mais très révélateur de sa situation. Il ne perd pas espoir, mais il a quand même une vie de merde. Une bonne manière de contrebalancer avec les autres personnages de la première génération, qui s'en sortent tous globalement bien de ce que l'on en sait, ce qui n'est pas très réaliste quand on choisit une voie artistique comme la leur. Même Finn, désormais, est sauvé. Le Glee Club a redonné un sens à sa vie et il se sent investi d'une mission qu'il compte mener à bien. On ne croit pas tellement à sa soudaine intelligence, mais ce n'est pas bien grave puisque ses qualités de coeur sont celles qui sont les plus mises en avant ici. Son exercice pour que Ryder et Jake enterrent la hâche de guerre s'est en tout cas révélé pertinent. Une bonne occasion de les approfondir et de les rendre plus attachants, même s'ils ne parviennent toujours pas à effacer de nos esprits leurs aînés, qui ont vécu plus ou moins les mêmes tourments. Ce que j'ai préféré, c'est le traitement de la dyslexie, un sujet délicat à aborder, qui l'est d'ailleurs rarement dans la fiction. On sait maintenant ce qui différencie Ryder de Sam : l'un est dyslexique, l'autre pas (en tout cas pas officiellement). Ah oui, et Sam est blond. Chacun en concluera ce qu'il veut !

   Si l'épisode ne cherche pas vraiment à nous expliquer pourquoi, tout à coup, tous les personnages se mettent à porter des collants, des capes et des slips moulants -avouons que ce n'est tout de même pas commun- il réussit à détourner avec humour les codes du genre des films de super héros, en multipliant évidemment les références. Les choix de chanson sont adéquats. J'adore Holding Out For A Hero de Bonnie Tyler, et la chorégraphie de Marley et Kitty sur le morceau était époustouflante ! Je suis moins fan de leur intrigue commune, tant elle est glauque, mais elle est au moins suprenante. Elles méritent toutes les deux de grosses claques : Marley parce qu'il faut vraiment être idiote pour ne pas se rendre compte, dans une telle tenue, qu'elle est maigre comme un clou -ses os pointent dans sa combinaison !- et Kitty parce que son plan diabolique est plus dégueulasse que drôle. Dans un sens, je comprends qu'arrivé à la 4ème saison, les auteurs aient ressenti le besoin de crééer une peste de la pire espèce. Les précédentes se sont montrées trop souvent décevantes, Sue en tête. Je ne parle même pas de Quinn... Espérons que Kitty le reste jusqu'au bout et que ses méchancetés montent crescendo. Enfin une vraie ordure pour le simple plaisir de l'être ! Remarque, il y a Sebastian aussi, qui est pas mal dans son genre. Mais il apparait et disparait, on ne peut pas miser sur lui sur le long terme. Comme par hasard, il est de retour lorsque Blaine est à nouveau célibataire. Combien de temps avant que le jeune homme tombe entre ses griffes ? Le comeback des Warblers arrive à point nommé à l'approche des sectionals. Je ne suis pas particulièrement content de les retrouver, mais on sait que l'on peut toujours compter sur eux au niveau des prestations. Dark Side était effectivement très sympa et très à propos. Le nouveau chef de la bande ne m'inspire guère. Je ne le vois que comme un Blaine bis pour le moment. Il fait aussi penser à Jesse St James. Un mélange de talent et d'arrogance auquel Glee nous a trop habitués. A noter sinon que Blaine et Sam se rapprochent. Pas question de relation amoureuse éventuelle bien sûr, mais juste d'une amitié. Visiblement, Sam n'est bon qu'à ça : on l'associe à un personnage, puis à un autre, mais il n'existe jamais vraiment par lui-même. Leur reprise de Heroes de David Bowie n'était pas exceptionnelle. Ils ont eux les yeux plus que le ventre. Et puis bon, au bout d'un moment, trop de Blaine tue le Blaine. C'était la chanson de trop pour le petit chanteur posé sur ressorts. Le final sur Some Nights était enthousiasmant, justement parce que c'était l'occasion d'entendre un peu tout le monde (Tina notamment...) et parce que la prestation mettait bien en valeur la complicité grandissante entre les membres du Glee Club

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// Bilan // Cet épisode est la preuve qu'avec un peu d'imagination, en partant sur un concept fort mais casse-gueule, Glee peut encore surprendre agréablement. L'absence de Rachel et Kurt ne s'est même pas faire ressentir, c'est un exploit ! Les nouveaux personnages gagnent une fois encore en profondeur. Malheureusement, rien n'y fait : on ne parvient pas à s'attacher véritablement à eux. Ils ne se distinguent toujours pas assez de leurs prédécesseurs...


03 octobre 2012

Glee [4x 03]

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Makeover // 5 790 000 tlsp.

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   Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à  sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.

   Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.

   Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !

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// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...

01 mai 2012

Glee [3x 17]

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Dance With Somebody // 6 900 000 tlsp.

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   Comme à chaque fois avec ses épisodes hommage, Glee propose un gloubi-boulga de prestations plus ou moins réussies et de semblants d'intrigues plus ou moins bien écrites. Il y a à boire et à manger... et à danser ! Sans conteste, les reprises des titres de Whitney Houston sont bonnes dans l'ensemble et représentent assez bien la carrière de la chanteuse disparue. L'ouverture sur How Will I Know a cappella est mon passage préféré. C'était classe et beau. Dance With Somebody a été remise au goût du jour, façon club, ce qui ne m'a pas choqué outre mesure. Il fallait bien en passer par là. Le résultat m'a paru plutôt convaincant dans son genre. Je suis d'ailleurs étonné que le titre n'ait pas déjà été repris dans ce style par d'autres artistes. Ca marcherait sans doute très fort ! On verra si ça donne des idées... Le It's alright but it's OK par Darren Criss, qui reprenait l'imagerie du clip, m'a plutôt plu aussi. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils pensent à cette chanson en fait, et ça m'a fait plaisir. C'est cette Whitney là que je préfère, mais c'est une question de génération sans doute. Le Have I Nothing repris par Chris Colfer était joli sur les couplets mais les refrains étaient vraiment trop aigüs à mon goût. Le My Love Is Your Love final, malgré son aspect guimauve, était assurément un beau moment. Le Whitney Tribute était donc très sympathique (mais les chansons que je n'ai pas citées m'ont moins plu, voire pas du tout). 

   Passons à l'inventaire des bouts d'intrigues développés ! La querelle entre Kurt et Blaine était un peu brouillonne et caricaturale. Je pense surtout à cette scène où Kurt est hilare en lisant les textos de son prétendant pendant que Blaine est dépité à coté. C'était ridicule et mal joué. Mais la scène de dispute était réussie, de même que celle de la réconciliation. Rien de transcendant, hein. Mais correct quoi. La meilleure scène de l'épisode, on la doit à Kurt (encore) mais surtout à son père. On en a eu des dizaines comme ça et c'était un peu facile de la part des scénaristes de miser encore dessus mais bon, ça fait toujours son petit effet. Du coté de Will et Emma, l'ennui est toujours très présent malgré le propos qui était plutôt pertinent. Will donne tout à ces gamins et l'idée de les voir partir l'effraie. Un peu comme pour les parents des uns et des autres. Il a d'ailleurs été un père de substitution pour certains. Je suis moins fan de tout ce qui concerne le mariage, avancé, how convenient, au mois de Mai... donc pour le final ! Et pas fan non plus de Matthew Morrison qui joue l'émotion, mais c'est pas nouveau. La romance entre Quinn et Jesus, que l'on avait senti poindre, est maintenant sur les rails. Le fait que Quinn ait eu tant de prétendants différents depuis le début de la série fait que l'on ne ressent pas grand chose face à cette nouvelle histoire, d'autant que Joe n'est pas particulièrement intéressant comme personnage. Sa petite discussion avec Sam m'a fait marrer. Son érection inopinée aussi. Mais depuis quand c'est un pote qui te rééduque les jambes quand tu es handicapé ? Le handicap de Quinn est traité comme si elle s'était foulée la cheville... Bref, je crois que j'ai fait le tour de ce que cet épisode nous a offert. 

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// Bilan // Cela arrive de moins en moins souvent mais on peut dire que cet épisode de Glee a été sauvé par ses chansons. Le reste était vraiment très moyen mais pas médiocre. Donc c'est safisfaisant dans un sens...

 

26 avril 2012

Glee [3x 16]

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Saturday Night Glee-ver // 6 230 000 tlsp.

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   "Disco Sucks!" No : "'Glee' Sucks!". Rappelez-vous, au lancement de la saison 3, Ryan Murphy avait crié haut et fort que les épisodes spéciaux à répétition et les guest-stars, c'était fini ! La semaine dernière, on avait pourtant une guest-star (Matt Bomer) et cette semaine, on a un épisode spécial consacré aux tubes de Saturday Night Fever. Il semblerait que, tout compte fait, Glee a absolument besoin de créer l'événement d'une manière ou d'une autre. Il semblerait aussi que ça ne marche plus. Honnêtement, cet épisode était moins mauvais que les précédents mais pour une raison très simple : il n'était quasiment basé que sur les performances et il avait pour thème central l'avenir des petits chanteurs une fois le lycée terminé. Cela a très vite tourné en eau de boudin avec le classique et plus du tout efficace "Il faut croire en toi et suivre tes rêves". Il aurait pourtant été bon de rappeler que 90% des gens qui espérent faire carrière un jour échouent. Histoire de remettre un peu les choses en place et ne pas trop faire rêver inutilement les plus jeunes téléspectateurs de la série, forcément influençables. A force de vouloir prêcher la bonne parole, les scénaristes n'ont plus du tout les pieds sur Terre. Le réalisme, même léger, dont la série pouvait faire preuve parfois a complètement disparu. Ce n'est plus que du discours prémaché à la chaîne. 

    Je n'ai rien contre le disco personnellement, même si ce n'est certainement pas ce que j'écoute tous les jours. Une chanson de temps en temps, pourquoi pas ? Mais alors dix à la suite... C'est un supplice ! Comme en plus, elles étaient loin d'être toutes bonnes... Je ne remets pas trop en cause les prestations des acteurs, qui s'en sont sortis convenablement, voire bien pour certains, même Finn/Cory Monteith. Mais la mise en scène était vraiment sans saveur. C'est exactement ce qu'on attendait d'une spéciale années 70. Pas d'éclat, pas de surprise. De l'ennui donc. Un gros sentiment de déjà vu. De la facilité à tous les étages. Et même pas de tentative de réorchestration un peu originale. Rien. J'ai envie de retenir la prestation du jeune travesti, qui sort de nulle part (enfin du Glee Project quoi). J'ignore s'il est prévu que son personnage soit creusé mais ça, pour le coup, c'est original ! Je ne me souviens pas d'une seule série qui ait donné la parole à un transgenre un peu sérieusement en dehors des cop shows ou des séries judiciaires qui en font de temps en temps des victimes (plus pour casser la routine que par envie particulière de faire passer un message). A part ça, Santana a relevé un peu le niveau avec ses répliques et son duo toujours efficace avec Brittany. Sue était plutôt en bonne forme et son association avec le Glee Club est jusqu'ici une bonne idée. Pas de fautueils roulants cette semaine par contre, ça ne devait pas faire assez disco !

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// Bilan // Cet épisode, pas si mauvais, me permet de réaliser avec force que Glee ne m'intéresse plus du tout et qu'il n'y a sans doute plus rien à faire pour changer ça. Mais comme je suis maso, je vais poursuivre jusqu'à la fin de cette saison. J'attends avec impatience de découvrir "l'idée de génie" de Ryan Murphy (selon les dires de certains acteurs) pour relancer l'intérêt de la série en saison 4 ! 

 

22 février 2012

Glee [3x 13]

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Heart // 6 990 000 tlsp.

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   Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...

   ... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.

   On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.

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// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.

15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.