Hannibal [Pilot]
Apéritif (Pilot) // 4 360 000 tlsp.
What About ?
La relation étrange entre le célèbre psychiatre Hannibal Lecter et son patient, un jeune profiler du FBI nommé Will Graham, torturé par sa fascination dévorante pour les serial killers...
Who's Who ?
Créé par Bryan Fuller (Dead Like Me, Wonderfalls, Pushing Daisies). Réalisé par David Slade (Awake, Twilight 3, 30 Jours de Nuit). D'après l'oeuvre de Thomas Harris. Avec Mads Mikkeslsen (Casino Royale, La Chasse, Royal Affair), Hugh Dancy (The Big C, Adam, Oh My God!, Le Roi Arthur), Laurence Fisbhurne (Matrix, Apocalypse Now, Les Experts), Caroline Dhavernas (Wonderfalls, Off The Map), Hetienne Park, Scott Thompson...
So What ?
J'avais peur que The Following, Bates Motel et Hannibal se neutralisent à cause de leurs thèmes proches et de leurs arrivées successives à l'antenne. Ce n'est pas le cas car elles sont toutes les trois très différentes et offrent des sensations diversifiées, pour ne pas dire opposées. Les frissons sont dans tous les cas garantis. A l'efficacité implacable et l'improbabilité savoureuse de The Following se superpose la folie silencieuse, rampante et fascinante de Bates Motel. Hannibal est plus classique dans son approche, avec un format procedural plus prononcé, mais elle parvient dans le pilote, et j'espère par la suite, à s'en détacher pour offrir beaucoup, beaucoup plus que cela.
Ce qui saute aux yeux, outre les giclées de sang stylisées à outrance qui m'ont fait malheureusement penser à celles de Spartacus, c'est le goût immodéré de Bryan Fuller pour les atmosphères singulières. Il a troqué sa palette de couleurs criades abondamment utilisée dans Pushing Daisies ou Wonderfalls pour une pâleur hivernale, glaçante, surmontée d'un ciel gris et lourd, percé par instant par un timide rayon de soleil. Il prouve ainsi que la sobriété peut aussi faire partie de son univers, mais une sobriété travaillée, pensée, nourrie. Les séquences les plus chaleureuses sont paradoxalement celles où les actes les plus horribles sont commis... ou celles où Hannibal Lecter se délecte de ses mets infâmes. C'est en réalité assez logique. La vie jaillit une dernière fois avant que la mort ne prenne sa place. Dans la tête du héros, Will Graham -car ne nous y trompons pas, la série s'appelle Hannibal uniquement pour des raisons marketing évidentes- c'est un capharnaüm où les émotions s'entassent comme des objets dans un grenier, jusqu'à ce que la pièce ne déborde. Son don d'empathie est tel qu'il peut ressentir la douleur vécue par le corps qui gît à ses pieds jusqu'à la nausée. Le principe de ces scènes où il revit le meurtre est astucieux et parfaitement mis en scène par le réalisateur David Slade, qui avait déjà fait des merveilles sur le pilote d'Awake. D'ailleurs, ce premier épisode de Hannibal m'a procuré à peu près les mêmes sensations, dans le positif comme dans le négatif. L'ensemble impressionne de virtuosité mais a tendance à laisser, parfois, un peu froid. Et ce malgré tout le mal que se donnent les acteurs. Je dois dire que je n'avais jamais autant aimé Hugh Dancy que pendant ces 42 minutes. Et pourtant, je vous assure que je l'aime. Il m'en a tiré des larmes dans The Big C... Il est ici impeccable. Il retranscrit sans aucune fausse note le trouble de son personnage, de ses doutes à ses débordements. Fishburne est égal à lui-même. Ce n'est pas un acteur dont le jeu me parle, mais il fait le job. Quant aux autres, on les voit trop peu pour se faire un véritable avis. Mais je suis heureux de retrouver Caroline Dhavernas, qui plus est dans un rôle différent de ceux qu'elle a tenu avant.
Venons-en à Hannibal, donc. On est à la base tous là pour lui. Le scénariste l'a bien compris et nous fait patienter longuement avant sa première apparition, laquelle est très classieuse d'ailleurs, mais décevante quelque part puisque trop facile. Il festoie. On s'attendait un peu à ça (ou alors ce sont les photos promotionnelles qui nous ont conditionné, je ne sais pas...). Mads Mikkelsen semblait le choix parfait sur le papier et il l'est aussi à l'écran (si ce n'est que je comprends rien quand il parle en anglais). Je n'ai pas regretté un seul instant Anthony Hopkins. Je n'ai pas eu la sensation que quelque chose clochait, que ce n'était pas le "vrai" Lecter devant moi. Sa prestation toute en subtilité et en sourire discret installe une connivence entre le téléspectateur et le personnage. Nous savons tous qui il est. Il sait que nous savons. Et il a bien l'intention de ne pas nous dévoiler ses plans d'emblée. Il joue avec nos nerfs, avant de jouer avec ceux de Will et de l'ensemble de la police du coin. Il fait ses coups en douce. C'est une approche bien plus intéressante à ce stade jusqu'à l'inéluctable révélation qui aura lieu dans un, deux, six, douze, vingt ou cinquante épisodes. J'ai peur de ce que va devenir la série dans les épisodes suivants. J'ai peur que les enquêtes prennent le pas sur le reste. J'aurais tendance à faire confiance à Bryan Fuller, mais j'ai quand même peur de m'ennuyer, comme devant Awake justement.
Hannibal offre à la "série de serial killer" si tendance en ce moment une autre dimension, plus complexe, plus riche psychologiquement, plus perverse aussi et certainement plus chargée en hémoglobine. Pour le moment, elle est une beauté froide, qui s'apprivoise et se dompte. La monstruosité qui se lie dans le regard de Lecter est comme une promesse qu'il faudra tenir, au risque de nous perdre.
What Chance ?
Comme si NBC n'avait pas voulu que Hannibal marche, elle a choisi de la diffuser dans une case morte, après les comédies flopesques du jeudi, à 22h. Elle aurait pourtant pu utiliser la plateforme de The Voice, au moins pour le lancement mais elle a préféré privilégier une télé-réalité de dating (qui a fait un flop aussi)... L'autre solution aurait été de la proposer en duo avec Grimm le vendredi soir (puisqu'elle n'a pas voulu le faire avec Mockingbird Lane, pourtant si compatible). Les exigences d'audience auraient été moindres. Alors impossible de savoir quel destin attend la série sur la chaîne (quel sera son seuil de tolérance), mais il paraît sombre. Quand on propose une série très "câblée" dans l'esprit, il faut s'attendre à des audiences de chaînes du câble...
How ?
Off The Map [1x 02]
Smile. Don't Kill Anyone. // 5 79o ooo tlsp.
Ce deuxième épisode d’Off The Map n’est pas très différent du premier, que j’avais aimé, sauf qu’il est davantage centré sur les cas médicaux et qu’il brouille légèrement les pistes sur les personnages que l’on croyait bien connaître. Je prendrais pour exemple Mina, qui est à mon sens celle que l’on a le plus de mal à cerner. Je m’excuse d’avance pour les comparaisons mais je ne peux pas m’empêcher de prendre Grey’s Anatomy comme point de repère. Dans le pilote, j’avais l’impression d’une Izzie Bis, moins jolie et moins diva. Dans cet épisode, elle était plus proche de Cristina, hautaine et désagréable. Moi qui avais imaginé qu’elle serait l’atout comique de la série, je suis tout d’un coup saisi d’un gros doute, et un peu déçu j’avoue. Ce personnage mériterait un portrait plus approfondi. On l’a d’ailleurs peu vue dans cet épisode. Et puis sa compagne de galère, Ryan, lui a volé la vedette. Une histoire de charisme peut-être, Rachelle Lefevre en a pas mal. Et elle est mille fois plus jolie, mais c’est une autre histoire. Je suis sûr que Mamie Gummer vaut mieux que ça ! Quant à Tommy, il m’a paru moins amusant que dans le pilote, beaucoup trop proche d’Alex Karev dans sa multiplication de conquêtes et son ton désinvolte. J’avais eu un coup de cœur pour lui et là encore je doute. Son intrigue était en tous cas intéressante et mettait parfaitement en avant les différences entre la médecine occidentale et la médecine non conventionnelle, à base d’esprits et de croyances locales. Ce qui est encore plus appréciable, c’est qu’il n’y a pas réellement de moral au final et plutôt un arrangement à l’amiable. Content de revoir Cheech Marin sur l’île de Lost sinon (vous savez, il jouait le père de Hurley).
Le personnage de Lily n’est pas encore totalement attachant mais c’est en bonne voie. On ne sait juste pas si l’on doit la considérer comme l’héroïne. Elle est en tous cas mieux mise en avant que les autres puisqu’elle part sur le terrain pour la deuxième semaine consécutive. Cette fois, un photographe est prisonnier d’un anaconda qui, paradoxalement, le maintient en vie. C’est sûr que ce n’est pas le genre d’intrigues que l’on retrouverait au Seattle Grace. Off The Map marque clairement sa différence, sans tomber dans le cheap. Je n’arrive toujours pas à savoir si le serpent que l’on voit est réel ou une image numérique. Donc soit je suis aveugle et con, soit c’est plutôt pas mal fait ! Les choses avancent doucement mais sûrement entre Lily et Ben, qui vont clairement former LE couple phare de la série si on lui laisse le temps de s’installer. Les quelques scènes « hors médical » sont celles qui me plaisent le plus, d’autant que le réalisateur profite particulièrement bien des magnifiques décors. La douche dans la cascade, le petit bar en bord de mer… Tout ça me plaît beaucoup. Le gros point noir à l’heure actuelle, et pardon pour le jeu de mot maladroit, c’est Otis et accessoirement sa copine Zee. Ils sont transparents, indéfinis. Il va falloir s’attaquer à eux.
// Bilan // Ce second épisode confirme que Off The Map est une série très sympathique qui ne demande qu’à devenir attachante. Mais pour cela, il va falloir se préoccuper davantage des héros et un peu moins des patients. Rendez-vous en fin de saison pour une review complète !
Off The Map [Pilot]
Pilot // 7 57o ooo tlsp.
What About ?
Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Tommy, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...
Who's Who ?
Créée par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice) et Jenna Bans. Avec Caroline Dhavernas (Wonderfalls) dans le rôle de Lily, Zach Gilford (Friday Night Lights) dans le rôle de Tommy, Mamie Gummer (The Good Wife) dans le rôle de Mina, Martin Henderson dans le rôle de Ben, Valerie Cruz (Nip/Tuck) dans le rôle de Zee et Jason Winston George (Grey's Anatomy) dans le rôle de Otis.
So What ?
Si vous saviez comme j'en ai marre de lire un peu partout "Off The Map: le Grey's Anatomy de la jungle" et la critique assassine qui va avec. Oui, c'est évocateur. Oui, c'est en partie vrai. Mais non, en tant que fan inconditionnel du travail de Shonda Rhimes, je ne comprends pas pourquoi lui reprocher d'adapter ce qui a fait son succès -la dramédie médicale- à un autre univers, plus sauvage et plus dépaysant. Cela dit, c'est une habitude plus générale. On se plaint que David E. Kelley ne soit jamais meilleur que quand il fait une série judiciaire. On reproche à J.J. Abrams d'entourer toutes ses séries de mystères. D'ailleurs, quand il ne le fait pas (Undercovers) on lui reproche aussi. C'est fatigant. Jamais content. Pour en revenir à Shonda Rhimes, au-delà du fait qu'elle ne soit "que" productrice de ce projet, il faut reconnaître qu'à chaque fois qu'elle propose autre chose à ABC -comme Inside The Box ou Correspondents, reprenant le savant mélange soapesque habituel dans le monde du journalisme- on lui demande gentiment de revenir à ses classiques. C'est dans ce contexte que Off The Map est née, avec ce besoin vital d'ABC de trouver un nouveau hit. Peu de chance qu'ils aient réussi.
Pourtant, tout est fait dans ce pilote de Off The Map pour que le public se sente chez lui, en terrain connu, alors que les personnages eux, paradoxalement, découvrent une terre qui ne leur appartient pas encore. La série étant tournée à Hawaii, on croit reconnaître à chaque instant un ancien décor de Lost. Je me suis senti chez moi. La nostalgie est forcément en marche même si les deux séries n'ont rien à voir. Et puis mince, c'est juste super beau ces couchers de soleil intenses, cette jungle dense et cette mer turquoise. Je suis extrêmement sensible aux décors naturels, comme vous aviez déjà dû le constater, et de coté-là on ne peut rien reprocher à la série ! Pas même des décors en carton-pâte pour les scènes se situant dans la clinique. Certes, c'est roots chic mais il faut bien nous faire rêver un peu. Pour bien marquer la différence avec les séries médicales habituelles, on joue à fond sur l'aventure et le danger. On est très loin de la blancheur immaculée du Seattle Grace ou du confort propice à la confidence de l'Oceanside. L'intrigue de Lily et Ben, dans les airs, est une bonne mise en bouche. Prenante, sanglante et touchante, elle résume bien l'efficacité made in Shonda Rhimes. Les deux autres intrigues médicales sont plus classiques mais permettent de présenter les personnages auxquels elles sont associées de manière peu subtile mais... efficace ! Les méthodes médicales présentées sont pour le moins originales, certains diront même ridicules, mais tout est justifié et en faisant quelques recherches, on se rend compte que l'utilisation du jus de coco et la transfusion spéciale de Ben par exemple ne sont pas des extravagances. Cela a bien été utilisé pendant la Guerre. Off The Map nous aura appris quelque chose au moins !
Je ne dirais pas que je suis déjà hyper attaché à Lily, Tommy, Mina et les autres, mais ils me plaisent tous à leur façon. J'aime bien les acteurs et je crois beaucoup en eux. Ils n'ont pas fait d'étincelles particulières dans cet épisode mais ils sont bons et quand ils auront la matière pour le montrer, je suis sûr qu'ils pourront nous bluffer. Après tout, est-ce que dans le pilote de Grey's Anatomy Sandra Oh était déjà extraordinaire ? Elle était juste bonne. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir en face de moi des personnages que je connaissais déjà, des copier-coller des autres séries Shondaland. On peut toujours trouver des similitudes bien entendu mais elles sont vagues. Alors oui, personne ne m'a fait éclater de rire et personne ne m'a encore fait fondre en larmes mais n'est-ce pas un peu tôt ? On en demanderait pas un peu trop ? Curieux quand on voit toutes les nouveautés que l'on a dû se coltiner cette année et qui étaient bien moins réussies que ça ! Off The Map est dans le haut du panier pour moi et j'espère qu'elle aura l'occasion d'évoluer et de plaire à un plus grand nombre. Laissons aux personnages le temps de s'installer, d'apprivoiser ce village d'Amérique du Sud, de tomber amoureux tous les uns des autres...
[Saison 2010/2011 - Drama] 6- Off The Map
What About ?
Jusqu'où est-il possible d'aller pour guérir ? Bienvenue dans "La Ciudad de Estrellas", un petit village perdu dans la jungle en Amérique du Sud, où trois médecins qui ont désespérement besoin de prendre un nouveau départ viennent vivre. La jeune et idéaliste Lily, accompagnée de ses collègues Mina et Manny, vont désormais travailler dans une clinique de fortune où ils seront confrontés à des cas médicaux des plus exotiques. Pour les former, le légendaire Dr Ben Keeton, qui fut le plus jeune diplômé en médecine à l'université de Los Angeles, et son assistant, Otis Cole, vont mettre tout en oeuvre. A l'autre bout du monde, cinq médecins qui se sont perdus en chemin vont apprendre à vivre ensemble, à reprendre confiance en eux et à redécouvrir les raisons qui les ont fait choisir ce métier...
Why Not ?
Après Grey's Anatomy et Private Practice et à défaut de pouvoir découvrir Inside The Box, drama avorté par ABC sur le monde du journalisme, Off The Map viendra compléter la trilogie médicale de la créatrice Shonda Rhimes dès la mi-saison (soit disant en lieu et place de Brothers & Sisters mais de l'eau va couler sous les ponts d'ici là...). C'est un projet qui m'enthousiasme depuis le départ parce que je suis fan des séries suscitées qui, sans être des chef d'oeuvres, sont toujours très efficaces. Shonda Rhimes n'a pas son pareil pour créer des personnages forts, très drôles, qui savent également être infiniment touchants. La liste est longue mais des Bailey, des Addison, des Arizona, des Callie, oserais-je dire des Meredith, on n'en rencontre pas dans toutes les séries. Ses personnages masculins sont souvent moins bien travaillés mais, hormis le moche de service, sont toujours des bombes qui émoustillent les téléspectatrices et certains téléspectateurs.
Effectivement, quand on regarde le casting d'Off The Map, il ne fait aucun doute que la chaleur tropicale risque de faire tomber bien des chemises et qui sait, même quelques pantalons ! Si l'on a montré la porte à l'ancien de FBI: Portés Disparus Enrique Murciano, on ne perd pas aux changes avec l'ex-Matt de Friday Night Lights, Zach Gilford, qui le remplace dans le rôle du médecin spécialisé dans la chirurgie plastique réparatrice. Le sauvage qu'une des héroïnes réussira forcément à dompter est incarné par Martin Henderson, qui n'a rien fait de particulièrement intéressant jusqu'ici mais qui devrait faire bientôt monter la température. Et il sera assisté de Jason George, ancien de Sunset Beach, qui a séduit Bailey l'année dernière et que l'on reverra donc certainement en début de saison dans Grey's Anatomy histoire de conclure leur intrigue. J'aurais d'ailleurs bien aimé que la série soit un spin-off, même léger, de celle-ci, histoire d'aller au bout du Shonda-Verse. Tant pis ! Du coté du casting féminin, pas de bombes intégrales mais deux actrices charmantes de talent : Caroline Dhavernas, la canadienne de Wonderfalls que je suis super content de retrouver, et Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep, qui sera certainement l'atout humoristique de la série si l'on garde à l'esprit sa participation la saison passée dans The Good Wife (dans laquelle elle reviendra le temps d'un épisode). Et puis, parce que c'est la mode, Valerie Cruz (Nip/Tuck, Hidden Palms) essayera de se taper un petit jeune. Oui parce que bon, on n'est pas dupe. Cette série sera médicale, certes, mais comme ses consoeurs, elle mettra surtout en scène des histoires de coeur et de cul et c'est bien là que réside l'intérêt principal, en plus du dépaysement. Alors Off The Map ne sera certainement pas très surprenante ni originale mais elle a de grandes chances de plaire et de nous divertir sans honte. Ah et elle sera tournée à Hawaii !