07 août 2012

Happy Endings [Saison 2]

vlcsnap_2012_07_26_01h23m07s165

Saison 2 // 6 180 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2012_06_29_02h03m30s137 vlcsnap_2012_04_15_17h25m38s181

   J'ai toujours un peu de mal à écrire mes critiques de comédies et c'est précisément pour cette raison, au cas où vous vous poseriez la question, que je n'ai plus rien dit sur Modern Family, par exemple, depuis belle lurette, et que l'analyse qui suit sera relativement courte. J'apprécie vraiment la série et je suis toujours content de voir un épisode mais elle ne me manque pas particulièrement quand elle est en pause, ou que je prends du retard sur la diffusion. Les personnages n'évoluant que très peu voire pas du tout dans certains cas, il n'y a pas tellement de nouveaux commentaires à faire d'une saison à l'autre. Souvent, les épisodes se suivent et se ressemblent, mais certains sont plus marquants que d'autres. C'est un peu la même chose avec Happy Endings, que j'ai dévoré en marathon tout récemment. 

   Après une première saison courte mais prometteuse et un sauvetage in extremis, Happy Endings est revenue avec une deuxième salve d'épisodes tout aussi convaincante, si ce n'est plus. On sent toutefois qu'une vraie réflexion a été menée au sujet des personnages et de l'importance qui leur était accordée en terme de temps d'antenne. Clairement, Penny et Max avaient tendance à voler la vedette aux autres, un peu à la manière d'un Jack et d'une Karen dans Will & Grace, un degré de folie en moins. De la même façon que Cougar Town et de plus en plus de comédies modernes, Happy Endings repose presque essentiellement sur l'alchimie entre les membres principaux de son casting, et sur leur talent respectif aussi bien évidemment. S'ils n'étaient pas à ce point au diapason, alors qu'en plus le rythme des répliques est soutenu, la plupart des blagues tomberaient à l'eau et la série serait déjà morte depuis longtemps, comme tant d'autres du genre. Elle a depuis le départ ce truc en plus que les autres n'avaient pas et elle a su le faire fructifier en saison 2.

vlcsnap_2012_04_15_17h23m48s101 vlcsnap_2012_07_26_01h25m24s253

   Bizarrement, ce ne sont plus Max et Penny qui me font le plus rire. Les rôles se sont inversés. Je n'étais pas fan du couple Jane/Brad à la base, surtout à cause de monsieur, mais j'ai trouvé leurs intrigues cette année beaucoup plus réussies bien que redondantes, avec la gentille réconciliation à chaque fin d'épisode qui devient lourdingue. Le jeu de Damon Wayans Jr. est toujours aussi atypique, et je suis sûr que s'il était resté dans New Girl, il aurait vraiment apporté quelque chose et l'aurait rendue meilleure, tout comme il a donné beaucoup de sa personne dans Happy Endings et ça a payé au final. Les mimiques d'Eliza Coupe sont toujours aussi irrésistibles et, malgré les points communs de son personnage avec la Monica de Friends, elle arrive largement à exister sans donner l'impression qu'on la connait déjà par coeur et qu'elle ne saura jamais nous surprendre. Mais la vraie surprise, c'est... Alex ! Plutôt transparente en saison 1, elle s'est révélée en saison 2, sa stupidité devenant un ressort comique tout ce qu'il y a de plus classique mais néanmoins terriblement efficace. Elle en est même devenue attachante, la petite ! Finalement, Elisha Cuthbert se débrouille bien en comédie et ça, c'est une grande nouvelle ! Parce que coté drama, c'est vraiment pas ça... Entre les très amusants et inspirés Jane, Brad et Alex et le duo Max/Penny de la mort qui tue mais qui gonfle un peu quand il y a surenchère et hystérie, on retrouve ce bon vieux Dave, le "Ted Mosby" de Happy Endings, maladroit, bonne poire et drôle uniquement par intermittence. On aime son obsession pour les t-shirts en col en V, on adore ses super sandwichs personnalisés, mais on aime un peu moins ses aventures amoureuses rocambolesques et cette tentative de le caser avec Penny, assez peu séduisante.

   Happy Endings n'avait pas besoin d'invités prestigieux pour plaire mais elle s'est quand même octroyée les services de Megan Mullally dans le rôle de la mère de Penny - je l'adore mais à force de faire le tour de toutes les comédies existantes, ses apparitions perdent de leur saveur- ainsi que de Brian Austin Green dans le final, voué à revenir pour notre plus grand plaisir en saison 3; puis Colin Hanks aussi, dans l'improbable rôle... de son propre rôle; ou encore James Wolk, transformé en Grant, le parfait petit ami de Max que l'on aurait presque aimé voir intégrer la distribution définitivement tant il était devenu attachant en l'espace de seulement deux petits épisodes. Il a pourtant fallu s'en séparer et c'était presque aussi douloureux pour nous que pour Max et ses amis ! C'est davantage à travers différents contextes que la série a réussi à créer l'événement : je pense aux épisodes dédiés à Halloween (ces costumes... mon Dieu !), à Nöel ou encore à la St Valentin, qui étaient particulièrement bien écrits. De temps en temps, Happy Endings  tente de lorgner vers des structures originales "à la How I Met Your Mother" mais en général avec moins de succès que sa grande soeur. Sinon, on retiendra l'épisode où Brad ressort déboussolé de chez son dentiste et se met à comparer ses compagnons aux héros de Friends, un clin d'oeil très appréciable. D'ailleurs, la série joue plus que jamais la carte des réfèrences à la culture populaire, et quand on n'est pas américain, on est parfois un peu largué malheureusement (je n'ose imaginer la tronche de la future VF). Le quiproquo entre Jane et Brad autour des etrennes de leur femme de ménage était particulièrement croustillant et cruel. La fête d'anniversaire catastrophe de Penny était assez géniale aussi. Bref, je ne me souviens pas de tout mais je peux dire qu'ils m'ont fait beaucoup rire les héros de Happy Endings

vlcsnap_2012_04_15_17h23m31s191 vlcsnap_2012_05_05_19h53m06s8


// Bilan // Ce serait une grossière erreur que de sous-estimer Happy Endings : si vous ne la regardez pas encore, il serait temps de lui laisser une chance. Vous pourriez en tomber amoureux ! On n'a rien fait de mieux en "comédies d'amies" depuis Friends et les premières saisons d'How I Met Your Mother.


25 février 2011

Desperate Housewives [7x 15]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Farewell Letter// 1o 58o ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_54942 vlcsnap_44898

    Comme vous le savez, il se dégage toujours d’un épisode de Desperate Housewives un thème commun à toutes les sous-intrigues, de façon plus ou moins tirée par les cheveux selon les cas. Cette semaine, après avoir bien réfléchi, il me semble que les enfants, et l’enfance de manière plus générale, se sont insérés dans les histoires de chacune des héroïnes… sauf celle de Susan, bien trop occupée à se servir de sa dialyse pour améliorer son quotidien. M.J. a quand même été présent le temps d’une scène, sans doute la plus drôle du lot d’ailleurs mais tellement prévisible… On notera qu’il n’y avait encore rien d’inédit à toutes ces pitreries puisqu’il y a deux ans, Gaby, elle aussi, profitait de la cécité de Carlos pour obtenir des places de parking. Bref, il ne fallait pas compter sur la Mayer pour se tordre de rire cette semaine. Elle est en revanche la seule, à ce jour, à posséder une intrigue au long cours. Toutes les autres se sont terminées soit à l’épisode précédent, soit lors de cet épisode-ci.

 

   C’est en particulier le cas de Bree, que l’on aime à la folie, mais qui ne ressemble plus à rien. Et je ne parle pas de son visage figé mais bien de son histoire avec Keith, qui s’achève dans cet épisode de manière navrante et attendue. Depuis qu’il a découvert qu’il avait un fils –cela fait trois jours pour être précis- il n’imagine plus sa vie sans lui et veut le suivre jusqu’en Floride. Keith n’aura aucune interaction avec la mère au cours de l’épisode, mais ce n’était pas forcément utile j’en conviens. Ca n’aide quand même pas à crédibiliser toute cette histoire qui avance soudainement à la vitesse de la lumière. Le « sacrifice » de Bree n’est pas émouvant pour deux sous et les adieux laissent profondément indifférents. Je l’aimais bien pourtant Keith… au début. Leur relation avait du potentiel mais elle a été gâchée avec des intrigues qui n’étaient pas dignes de Bree. Je me demande bien ce qui l’attend lors des prochains épisodes. Le retour du fils caché de Rex, histoire de terminer cette histoire qui n’a jamais bénéficié de véritable conclusion ?

 

   Gabrielle, en compagnie de Carlos, trouve le courage de se replonger dans ses souvenirs d’enfance en se rendant dans le village du Texas où elle a grandi. Un village qui se résume à une pauvre rue et un bar, je précise. Le but était de se recueillir sur la tombe de son père, qui l’a abusé, et en quelques sortes, boucler la boucle pour être enfin en paix. Oui, Gaby est une femme torturée maintenant. Finalement, on ne la verra pas au cimetière. Je vois ça comme un joli cadeau de la part des scénaristes qui savaient pertinemment qu’Eva Longoria allait encore tout faire foirer avec son jeu limité. A la place, on retrouve très rapidement la Gaby que l’on connaît, un peu diva et un peu pestouille, qui nous fait encore décrocher quelques sourires à l’occasion. L’intervention de la nonne rousse (et certainement perverse – comme toutes les nonnes et toutes les rousses) n’était pas indispensable mais il y avait un semblant d’audace dans le fond… Tiens, ça m’a d’ailleurs rappelé la nonne blonde (donc sage, innocente et conne) de la saison 2. La belle époque ! C’était frais, c’était drôle. On comprend en tous cas pourquoi Gaby lui en voulait tant. Elle a toujours eu un problème avec les religieuses, qu’elles soient blondes ou rousses, perverses ou connes. Ou les deux à la fois. Bref. Tout ça pour dire que Princess Valerie me manque atrocement…

 

   En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Lynette et Tom décident de virer Preston et Porter de chez eux, estimant qu’il leur faut enfin voler de leurs propres ailes. Le lendemain, ils s’en vont déjà mais -et j’avoue que ça m’a amusé sur le coup- c’est Mrs McClucksey et son mari pas drôle qui les hébergent ! Le point de départ était marrant, la suite un peu moins. C’est-à-dire qu’on avait juste envie de prendre l’un des jumeaux pour taper sur l’autre. Ils étaient tellement agaçants, mon Dieu ! Et puis, ça n’a pas grand-chose à voir, mais, après une étude approfondie, je peux vous affirmer que l’un des deux est gay ! Oui oui. Je m’ennuyais un peu donc je me suis concentré sur ses gestes et ils l’ont trahi. Ne me demandez pas celui dont il s’agit. Le moins moche (donc le moins roux). La ligue des roux de France (et du monde entier ?) vont me tomber dessus en commentaires, je le sens…

 

   Pour terminer, je suis extrêmement déçu par la tournure que prend l’intrigue fil rouge de Paul depuis l’émeute. On sent une fois de plus que les scénaristes ne savent plus quoi dire à mi-parcours. C’est comme ça chaque année de toute façon, je ne sais même pas pourquoi je m’en étonne encore… Toujours est-il que le semblant de potentiel entrevu la semaine dernière n’était qu’une illusion. Mike ne sert à rien. Paul est fidèle à lui-même et Zach… Zach… eh bien l’acteur n’a pas profité de ces quatre derniers pour prendre des cours de théâtre et puis, tout de même, il est roux (c’était juste histoire de poursuivre le running gag, ça va !). C’est regrettable ma foi. Pour l’anecdote, je me suis assoupi vers la fin, lorsque Beth est forcée à faire ses valises par Paul et, en me réveillant en sursaut, j’étais anéanti à l’idée d’avoir raté le cliffhanger. Oui, anéanti, vous aviez bien lu. En revenant en arrière, je me suis heureusement rendu compte qu’il n’y en avait tout simplement pas ! Petite remarque au passage, ça aurait été sympa que Mary Alice commente les actes de sa famille plutôt que de nous sortir sa morale à la con.

    vlcsnap_57378


 // Bilan // Je crois qu'on s'est tout dit. Un épisode de plus à ajouter à la longue liste des ratés de Desperate Housewives. Ca sent mauvais, et pas juste parce qu'il ne mettait en scène que des roux (je sais, c'est facile, c'est méchant, c'est gratuit, c'est bas, et je suis un odieux personnage).  

20 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 13]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

I'm Still Here // 10 25o ooo tlsp.

60872290


vlcsnap_211761 vlcsnap_210731

   Au royaume de l'anecdotique, cet épisode est roi ! Quasiment toutes les intrigues commencent de manière peu prometteuse, se développent de façon prévisible et se terminent dans l'indifférence. Je ne peux que commencer par la storyline de Gabrielle, la plus drôle à ses dépens. Hormis la scène avec Mrs McCluskey, qui était vraiment amusante, tout est à jeter. De la prestation d'Eva Longoria, qui n'y croit pas plus que nous, à l'idée même d'utiliser Princess Valerie pour exprimer la folie dans laquelle le personnage bascule. C'était ridicule il y a deux semaines, ça l'est encore plus aujourd'hui. Ca n'aurait jamais dû durer. Les scénaristes auraient dû trouver autre chose, se creuser un peu la tête. Le braquage correspond probablement à ce que la série a fait de pire en 7 ans. L'enchaînement des événements est invraisemblable et la crise de larmes finale ne m'a pas ému une seule seconde. On aurait dit une parodie complètement ratée de la scène de la saison 2 où Gabrielle "perd" son bébé. Entre ça et son divorce, Eva Longoria doit avoir envie de se tirer une balle. Qui s'occupe de charger le pistolet de Mary-Alice ? Et en parlant de lui, il avait un rôle à jouer dans cet épisode puisque c'est grâce à lui que Paul comprend que c'est son propre fils qui a essayé de le tuer. C'est l'unique avancée de cet épisode. On ne nous épargne pas les sous-entendus faciles dans les dialogues entre Beth et Paul, alors qu'il ne pense qu'à la tuer. Et ce serait bien qu'il mette son projet à exécution d'ailleurs. Que l'on ne nous fasse pas miroiter un bon rebondissement pour rien. Paul finira-t-il la saison en prison ?

   Et Susan, finira-t-elle la saison morte, dépourvue de rein ? Ca n'a aucune chance d'arriver, à moins que Teri Hatcher ne resigne pas pour une saison supplémentaire. Mais ce serait débile de sa part. Pourquoi prendre un ou deux ans d'avance sur sa future traversée du désert ? Je n'ai pas tellement aimé son intrigue du jour, où elle était juste agaçante, même pas drôle, face à un mec carrément antipathique. Mais je reconnais que la dernière scène était touchante bien qu'attendue. Renee a également voulu sortir la carte de l'émotion. On lui a inventé une envie passée d'enfant. Or, on nous la présente depuis le début comme une femme qui déteste les gamins ! Y'a un truc qui cloche et le rapprochement avec Bob & Lee qui viennent d'adopter n'a aucun intérêt, surtout si, comme je le crains, on ne revient plus dessus par la suite. Au final, je ne retiens que la seconde où Renee arrête un enfant en vélo d'un simple geste de la main. Très Wilhelmina.

   Chez Bree, on prépare doucement la sortie de Keith, qui finira bien par rejoindre sa nouvelle famille sortie de nulle part. Dès l'instant où la jeune femme cogne à la porte de Bree on comprend ce qui va se passer. On ne se trompe pas et c'est comme ça jusqu'au bout. Je ne m'attendais pas à ce que Bree dise la vérité à Keith donc le twist me semble facile. Reste à savoir combien de temps le mensonge va durer... et ce que les scénaristes vont trouver pour nous faire patienter ! Dommage que le couple se retrouve coincé dans cette nouvelle histoire ridicule. Il y avait du potentiel qui n'aura pas été exploité comme il se doit. On attend toujours des nouvelles du fils de Rex à ce propos. Je me demande d'ailleurs de quoi Bree vit depuis. Dernière storyline sans grand intérêt : le mariage de la mère de Lynette avec un vieux bonhomme vulgaire incarné par le cultissime Larry Hagman, le J.R. de Dallas. Il est excellent dans ce rôle qui n'est pas si éloigné de ce qu'il a l'air d'être dans la vie. Les dialogues sont bons, c'est le comportement de Lynette qui finit par poser problème. Son coté donneuse de leçon n'est plus supportable.

   

vlcsnap_221370 vlcsnap_214087


// Bilan // L'accumulation des dernières mauvaises idées en date des scénaristes rend cette saison 7 de Desperate navrante alors qu'elle n'avait pas si mal commencé que ça. L'intrigue de Gabrielle est inacceptable !

60960069

05 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 11]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

Assassins // 12 1oo ooo tlsp.

44030374_p


vlcsnap_46828 vlcsnap_55709

   J’aurais pu débuter ma review en traitant les scénaristes de cet épisode d’Assassins, en référence à son titre, mais c’eut été trop facile. A ce niveau-là de toute façon, les assassins ce ne sont pas eux mais nous. J’ai des pulsions meurtrières quand je vois ce qu’ils font de cette saison qui n’avait pas si mal débuté que ça. Regardez Renee : elle avait du potentiel, sans être originale dans l’univers de la série. La voilà embourbée dans une intrigue nullissime qui ne veut pas prendre fin malgré l’aveu. Quel avenir pour elle maintenant que Lynette est au courant de sa bêtise vieille de vingt-ans avec Tom ? Je suppose qu’elle lui pardonnera. Ou alors elle partira sans n’avoir servi à rien. Puis Vanessa Williams est bien marrante mais dès qu’on lui demande de pleurer, c’est du niveau d’Eva Longoria. Est-il bien nécessaire de commenter le comportement de Lynette face à Tom ? On l’a connue tellement plus inspirée quand il s’agit de se venger ! Là, quand même, elle se contente de lui servir une tasse de chocolat brûlante quoi… Vivement le prochain épisode, qu’elle lui tire la langue ou qu’elle mette du poil à gratter dans sa chemise. On va bien se… poiler. Mais concentrons-nous sur l’essentiel : qu’est-ce que c’est que ce maquillage Felicity Huffman ? Qu’est-ce que c’est que ce brushing Vanessa Williams ?

   « Tiens, et si on faisait revenir le boulet de service ? » s’est exclamé Marc Cherry dans la writer’s room. Qu’à cela ne tienne ! Revoilà Orson et son deux-roues, prêt à pourrir le peu d’intérêt qui restait au couple Bree/Keith. A tous les épisodes, ils sortent encore plus amoureux d’un terrible obstacle et Bree montre combien elle a changé, combien elle est devenue une femme libre dans sa tête… C’est d’un ennui ! La palme revient à la scène de dîner la moins inspirée de la série depuis qu’elle existe : les deux rivaux se jettent des petits pois au visage. Tordant… Et si on parlait de Susan ? Non ? Alors pour la forme, je me contenterai de souligner que des rides apparaissent enfin sur le visage de Teri Hatcher, peu maquillée pour l’occasion. Ne comptez pas sur moi pour parler de sa maladie suite à l’émeute ou de son effondrement dans le couloir de l’hôpital. C’était ridicule et pas émouvant une seule seconde. Une fois de plus, je ne vois pas où les scénaristes veulent en venir avec la Mayer.

   Cet épisode, qui ne regorge décidemment que de bonnes idées, marque le retour de Mike ! Cela se fait de manière plutôt surprenante puisqu’on l’associe à Felicia Tillman quelques instants, sous-entendant que ce serait lui le tireur-fou. Point du tout. Mike est un gentil. Mike ne ferait jamais ça. Mais Mike va encore se faire accuser à tort, forcément… Réchauffé ? Nooooon ! De manière plus générale, rien n’est à sauver cette fois-ci du coté de Paul Young. D’abord, il n’est pas mort. Et c’est une vraie déception, même si je m’y attendais. Ensuite, tout ce qui a été construit (certes, pas grand-chose) à l’épisode précédent est retombé comme un soufflé. On n’évoque même plus l’émeute. Il y avait pourtant matière à créer du bon drama… Honnêtement, je ne vois pas bien qui aurait pu faire le coup si on élimine d’office Beth. Et on ne cherche pas tellement à piquer notre curiosité outre-mesure. Terminer l’épisode sur la révélation du lien de parenté entre Felicia et Beth est une idée bien merdique en partant du principe que le téléspectateur le sait déjà depuis un bout de temps. Ou alors les scénaristes pensaient qu’on allait vraiment s’inquiéter du sort de Beth alors que franchement…

   Un dernier paragraphe en l’honneur de la storyline d’Eva Longoria ne serait pas suffisant pour exprimer combien la scène de la poupée Grace était… non le mot n’existe pas. C’était au-delà du ridicule. La folie dans le regard de Gaby a ce moment-là était-elle voulue ou l’actrice avait-elle simplement de la haine pour les scénaristes qui s’est vue à l’écran ? Le seul passage que je sauve, c’est le coup de colère de Carlos, carrément justifié. Et Ricardo Chavira a assuré ! Pas de pitié pour Gaby. Elle est vraiment trop conne sur ce coup-là, vraiment trop…

vlcsnap_43912 vlcsnap_838873


// Bilan // Si mes souvenirs sont bons, on nous avait vendu  cet épisode avant la trêve hivernale comme un hommage à Dallas sur le thème «Who shot Paul?» et non J.R. Euh… J’espère avoir simplement rêvé ! Assassins est une honte, un immondice. Je ne porte plus Desperate dans mon cœur depuis longtemps mais je refuse qu’on m’accuse de descendre la série pour le plaisir, au moins au sujet de cet épisode. Il a tout pour déplaire.

07 décembre 2010

Desperate Housewives [7x 09]

dnes_season4_dh_lynette_min

Pleasant Little Kingdom // 11 2oo ooo tlsp.

44030375_p


vlcsnap_76749 vlcsnap_87473

   C'est les bras ballants et leur coeur lourd que je vous écris ces quelques mots : les années ont beau passé, je ne me fais pas à la médiocrité dont peut faire preuve Desperate Housewives parfois. Souvent. Mélancolie, nostalgie, je me souviens qu'un jour c'était bien. Qu'un jour Gaby m'a fait rire. Qu'un jour, rien qu'une seule fois, j'ai trouvé juste Eva Longoria dans une scène d'émotion. Que Marcia Cross pouvait encore sourire au début. Que Teri Hatcher... non, laissez tomber. Teri Hatcher est restée Teri Hatcher, pour le pire et le meilleur. Cet épisode, c'est le grand vide. Les scénaristes se jettent et se ramassent. On parle beaucoup des employés d'Orange qui se suicident, mais parle-t-on des scénaristes de Marc Cherry qui se suppriment les uns après les autres, remplacés par pires qu'eux ?

   Il aura fallu attendre 7 ans pour apprendre que Tom en avait une grosse. Vous m'avez bien lu : 7 ans ! On comprend désormais sans mal pourquoi le couple Scavo a su rester soudé malgré les épreuves. Lynette ne pouvait tout simplement pas renoncer à un tel jouet. Cela explique également pourquoi Renee souffre le martyre depuis qu'elle s'est rendue compte qu'elle aimait toujours Tom, bien des années après leurs enfantillages. Ca ne s'oublie pas, un truc comme ça. Trève de plaisanterie : si l'intrigue partait bien, promettant un peu de légéreté et de fun, elle s'est transformée sur la fin en dégueuli immonde avec tout plein de grumeaux dedans. Bon Ok, j'exagère un chouilla. Vanessa Williams est aussi crédible en femme bourrée qu'en bonne soeur. Cette scène où elle révèle sans le vouloir son petit secret à Susan était... comment dire... trop méga LOL. Du genre du LOL qui craint. Quand est-ce qu'on libère Felicity Huffman de cette mascarade et qu'on lui offre une bonne petite dramédie sur Showtime ?

   Qu'y a-t-il de plus navrant dans la storyline de Bree : son boyfriend de plus en décevant au fil des épisodes ? Le père de son boyfriend, ringard et inintéressant depuis son arrivée ? Ou sa vieille pote incarnée par Cynthia -Libby- Watros de Lost qui est vulgaire et pas drôle ? Pourquoi faire un choix ? Tout était à chier. Pardonnez ma propre vulgarité. Dans un sens, c'est toujours plus divertissant que les frasques de Gaby, tiraillée entre le démon qui la démange et l'ange qui la raisonne ? Jusqu'au bout, l'histoire des enfants échangés était pénible et honteuse à sa manière. On sent bien l'envie d'en faire quelque chose de bouleversant mais on sent surtout l'incapacité à y arriver par l'absence de talent conjoint des acteurs et des scénaristes. Cela dit, il y a encore pire : la grosse méga vengeance de Paul Young qui se met en place et qui prend peu à peu sous nos yeux des airs de mauvaise blague. Monsieur souhaite installer une maison de ré-insertion pour délinquants fraîchement libérés au beau milieu de Wisteria Lane. Quel plan de merde, et super puant dans le propos en plus... Je me doute bien que son plan ne s'arrête pas là sinon c'est juste à pleurer de nullité mais je ne vois pas bien comment le fil-rouge pourrait retrouver de l'éclat dans ces conditions. Le sourire de Paul à la fin était ridicule au possible. Si le personnage commence à devenir une caricature de ce qu'il était, on n'est pas sorti de l'auberge !   

vlcsnap_86618 vlcsnap_88769


// Bilan // J'ai essayé d'être méchant mais j'ai même pas réussi : à ce niveau-là, mes réserves en tristesse et en colère sont épuisées. Desperate Housewives ne m'inspire plus que de l'indifférence, jusqu'a la prochaine bonne idée...

44069764

18 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 08]

dnes_season4_dh_bree_miniba

Sorry Grateful // 11 92o ooo tlsp.

44030374_p


vlcsnap_69047 vlcsnap_57371

   Je l'attendais comme le messie cet épisode de Desperate ! Ce début de saison 7 était trop correct pour être honnête. Ca ne pouvait que cacher quelque chose et nous y sommes : les scénaristes n'avaient trouver que de bonnes amorces d'intrigues, pas de bonnes intrigues. Les amorces étant terminées, on va maintenant devoir se coltiner les mauvaises idées visant à passer le temps en attendant d'en trouver de meilleures... ou pas. A l'occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving, les housewives organisent des dîners divers et variés mais leur point commun à tous c'est qu'ils sont sans intérêt...

   Le premier dîner a lieu chez Bree et, dans sa grande bonté, ce qui devait être un tête à tête avec Keith se transforme en foire d'empoigne entre les parents de celui-ci, au bord du divorce, et McCluskey et son bonhomme qui font office de plantes vertes (bien flétries). Ce genre de repas, on en a eu des tonnes dans la série, souvent réussis il faut bien le dire et particulièrement quand Bree était impliquée. Ce n'était pas drôle cette fois puisque tout était prévisible de bout en bout et les dialogues n'étaient pas suffisamment bons pour faire passer la pilule. Je me suis franchement ennuyé (et endormi) et ça m'embête d'autant plus que j'aimais bien Keith et Bree ensemble jusqu'ici. C'était rafraîchissant. La demande en mariage plus que prématurée est certainement responsable de ma déception. Pourquoi verser à ce point dans la facilité ? Il fallait vraiment ne rien avoir d'autre à raconter. Et rappelons qu'ils étaient au bord de la rupture dans les deux épisodes précédents !

   Le second dîner, chez Renee, n'en était pas vraiment un. Le personnage m'amuse plutôt pas mal dans l'ensemble mais j'ai trouvé sa méchanceté envers les enfants particulièrement exagérée dans cet épisode au point que ce n'était même plus drôle, juste pathétique. Et Dieu sait que je n'aime pas beaucoup les enfants moi non plus ! Mais là n'est pas l'important. Non, l'important c'est qu'on nous remet sur le tapis sa relation passée avec Tom et elle a l'air bien décidée à le récupérer contrairement à ce qu'elle prétend. L'idée m'amusait mais je me rends compte que ça ne colle pas dans l'exécution. Renee et Tom n'ont pas vraiment d'alchimie et on sait pertinement que cette intrigue n'ira pas bien loin. Au pire, Lynette l'apprendra et fera la gueule deux minutes. Et après ? On a beau dire, Renee pourra faire tous les efforts du monde, elle ne sera jamais à la hauteur d'Edie. En parallèle, Miss Delfino, dont l'intrigue chantage est terminée, retrouve une storyline bien bien nulle comme elle seule a le secret. Quoiqu'en réfléchissant, le niveau général baissant, elle n'a plus l'air si ridicule que ça la Teri Hatcher ! Enfin pas plus que les autres. Elle doit être contente ! La Susan baby-sitter m'emmerde au plus haut point et ses pitreries sont sans saveur. L'attitude de Lynette vis à vis de son bébé n'est pas des plus reluisantes. On a l'habitude de ses combines de mère qui sait gérer une grande fraterie mais ça devient ridicule de forcer le trait à ce point. Puis c'est tellement old tout ça...

     Troisième dîner chez les Solis. Alors là vraiment... Pardonnez-moi mais c'était à chier. Mais à chier de chez à chier vous voyez ! Gaby a invité les parents mexicains de sa fille pour un repas aux couleurs locales mais tout tourne très vite au désastre. Il se trouve qu'en fait ce sont des clandestins ! Au moins, voilà un thème qui n'avait encore jamais été traité dans la série. Mais au sein de l'intrigue bébés échangés, ça passe beaucoup moins bien puisque l'unique but des scénaristes est de faire passer à Gaby le plus de temps possible avec sa fille biologique à laquelle elle est déjà très attachée. Les parents de la gamine sont ridicules et on sent venir la suite à des kilomètres. J'espère qu'Eva Longoria a pris conscience qu'elle allait devoir jouer la mère éplorée dans quelques épisodes. Donc elle doit commencer à s'entraîner. L'école des Feux de l'amour ne suffit pas pour être crédible. Remarque, il lui suffira de penser à Tony Parker, à sa maîtresse, à la centaine de textos coquins qu'elle a découvert, aux enfants qu'ils n'auront jamais ensemble... Ok, je deviens super bitchy là. Scusez. 

     Chez Paul Youg, on fête Thanksgiving au lit et en prison, mais pas de dîner à l'horizon. Même si j'aime assez l'intrigue fil-rouge de la saison, elle montre déjà ses premiers signes de faiblesse. Enfin déjà... Les années passées, il a fallu attendre beaucoup moins de temps pour que les limites soient atteintes ! On peut s'estimer heureux cette année quelque part. Les multiples allers et venues de Beth en prison sont redondantes. Elles perdent un peu plus de force à chaque fois et le coup de sang final de Felicia sentait le réchauffé bien que Harriet Sansom joue toujours cette cinglée à la perfection. Je crains que Felicia ne passe rapidement à la trappe pour se concentrer davantage sur le plan "machiavélique" de Paul. Il va falloir tenir encore une douzaine d'épisodes. J'espère que les scénaristes ont de bonnes idées derrière la tête. J'ai presque envie de leur faire confiance sur ce coup-là. Paul a vraiment l'air de les inspirer...   

vlcsnap_89588 vlcsnap_76875


// Bilan // Etant donné qu'aucune intrigue ne m'a convaincu dans cet épisode, décerner à ce dernier zéro étoile me paraissait approprié. Pourtant, je le regrette presque déjà. Il y a eu tellement d'épisodes bien pires par le passé... Disons que c'est le plus mauvais de la saison 7 à ce jour.

44069764

10 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 06 & 7x 07]

dnes_season4_dh_lynette_min

Excited And Scared // A Humiliating Business

11 1oo ooo tlsp. // 12 72o ooo tlsp.

44030377 // 44030375_p


vlcsnap_86285 vlcsnap_91650

   D'aussi loin que je me souvienne, rarement une intrigue n'avait réussi à me toucher autant dans Desperate Housewives que celle de la mère de Tom, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il faut dire que c'est rare qu'une histoire lourde soit traitée sur un ton sérieux dans la série. Ils auraient pu s'en servir pour amuser la galerie mais ils ont plutôt fait le choix de l'émotion et c'était très réussi, très poignant. Doug Savant a ainsi prouvé qu'il était aussi capable de nous émouvoir. Je n'ai jamais eu de doute en ce qui concerne Felicity Huffman, qui l'a maintes fois prouvé. Et chapeau bas à Loïs Smith, épatante ! La fin était bouleversante et pour une fois, j'ai écouté le monologue de Mary-Alice avec intérêt. Oh elle n'a rien dit de particulièrement fort mais ses quelques mots avaient une résonance particulière. D'une autre manière, sur la fin en tous cas, l'intrigue de Bree et de son Clyde avait aussi quelque chose de touchant. On prend plaisir à retrouver ce personnage que l'on a tant aimé face à des plaisirs simples et face à une certaine vérité. Sa vie n'avait plus rien de tangible depuis quelques temps. Elle ne perd pas pour autant de son mordant. L'essentiel est donc là. Il est en revanche beaucoup plus difficile d'être ému par l'intrigue de Gaby et de ses filles tant elle est ridicule depuis le départ, dans l'idée même. Et Gaby a beau être un personnage tordant, qui nous a encore sorti de sacrées répliques dans cet épisode, elle n'en est pas moins stupide quand elle s'y met. Le traitement qu'elle réserve à sa "vraie" fille par rapport à sa "fausse" fille relève de la bêtise pure et simple. Heureusement que Juanita était là, plus espiègle que jamais, pour détendre l'atmosphère et nous faire passer malgré tout un bon moment. Son association à Paul Young est ce qu'il pouvait arriver de mieux à Susan en ce début de saison 7. J'ai bien aimé ses coups de colère et de folie, même s'ils n'avaient rien de surprenant venant de sa part, et j'ai surtout aimé le vice de Paul. C'est bien vu de contrebalancer cela avec sa nouvelle vie de couple, quelque peu chaotique, et pour cause : sa femme est cinglée ! J'adore Beth en fait. Elle est à la hauteur de Paul. Par contre, les scénaristes ne l'ont pas joué fine une fois de plus. Dès lors que Beth parle à sa mère, on comprend qu'il s'agit de Felicia... Et je n'ai rien dit là-dessus car c'est anecdotique mais utiliser Halloween seulement en toile de fond était une bonne idée. Surtout pour la courte scène où Lee découvre que Renee a eu la même idée de déguisement que lui ! Priceless.

   Et voilà comment faire retomber mon enthousiasme soudain pour Desperate : un épisode navrant de bout en bout et franchement ennuyeux sur la longueur. Outre le fait que le mystère fil-rouge de la saison montre ses premiers signes de faiblesse via des rebondissements téléphonés, prévisibles, et peu crédibles -je pense surtout à Beth qui passe de vierge effarouchée à catin psychopathe- le reste des intrigues vogue entre le pas bon et le vraiment pas bon. Lynette et Renee se lancent dans une entreprise de déco ! L'idée du siècle assurément qui les occupera deux ou trois épisodes avant qu'elles ne s'engueulent comme des chiffonnières pour un bout de moquette. N'oublions pas que Renee a vécu un petit quelque chose avec Tom et que ça ressortira forcément prochainement... Caler cette chère Susan au beau milieu de cette mauvaise idée n'était justement pas la plus mauvaise idée qui soit, il y avait un semblant d'émotion dans ce quiproquo bien malheureux. Mais je ne supporte pas la Susan qui se prétend pauvre à qui veut l'entendre. Et je ne supporte pas non plus la Gaby "meilleure-amie des gays" qui est plus pathétique qu'autre chose quand elle s'inquiète pour son hunky Carlos (c'est vrai que la barbe change tout) ou quand elle s'improvise marieuse. Pour une fois que Bob et Lee ne servent pas de pot de fleur, j'aurais aimé qu'on leur offre quelque chose d'un peu plus consistant et de moins caricatural bien-sûr, mais ça c'était peine perdue. Quelques répliques étaient bonnes cela dit. Heureusement. Du coté de chez Bree, on nous remake plus ou moins l'épisode précédent mais de manière moins habile. L'angle de la ménopause avait son charme mais le développement avec les parents de Keith était too much et pas si amusant que prévu. Notons simplement que les jours du couple Bree/Keith sont déjà comptés. J'espère que les scénaristes auront la décence de ne pas les faire rompre aussi vite. Quoique s'ils estiment ne plus rien à avoir dire, mieux vaut qu'ils s'arrêtent oui. Ils ont peut-être retenu la leçon Orson ! Bon, le seul truc qui m'a fait vraiment plaisir, c'est de croiser autour d'une scène sans intérêt Erika Eleniak ! Oui, elle est toujours vivante la petit blonde des premières saisons de Alerte à Malibu ! Bon, elle a pas super bien vieilli par contre. Ca fait plaisit quand même !   

vlcsnap_79632 vlcsnap_142476


// Bilan // Ces deux épisodes de Desperate Housewives représentent la thèse et l'antithèse. Le pire et le meilleur. La motivation et la paresse. Le talent et la lassitude...

31 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 05]

dnes_season4_dh_susan_minib

Let Me Entertain You // 12 16o ooo tlsp.

44030376


vlcsnap_322071 vlcsnap_310787

   Je dois bien reconnaître que pour certains personnages, ce début de saison 7 de Desperate Housewives est une grande bouffée d'air frais. Je pense surtout à Bree qui se fait désormais copieusement honorer sur la table de la cuisine et dans les escaliers. Il fut un temps où même dans un lit, ça l'a dégoûté. Il y a un petit coté Sex & The City dans cette intrigue qui me plait bien. Le coup hilarant du concombre, Samantha nous l'aurait fait sur HBO ! Puis je suis très agréablement surpris par Brian Austin Green. Pas qu'il soit bon, mais bandant ça oui. Je ne l'avais jamais envisagé sous cet angle le chétif David de Beverly Hills. Et puis Marcia Cross a vraiment l'air de s'amuser. On est à mille lieux des tourments d'Orson de la saison dernière où tout le monde s'ennuyait, même le cadreur qui piquait du nez. Le fait que des sentiments commencent à naître entre Bree et son peintre n'est sans doute pas une bonne chose pour la suite des événements mais une cougar a le droit d'avoir des sentiments, non ?

   Après nous avoir fait beaucoup rire (la seule chose qu'elle sait faire quand elle est en forme), Susan nous offre du frisson. Mais du tout petit frisson qui fait à peine hérisser les poils. Paul l'a choisie comme première victime de sa machination diabolique. Tout y est : la musique effrayante, le monologue plein de promesse de Mary-Alice... Back to Season 1 ! Le problème, c'est qu'on connaît tout ça par coeur et on sait parfaitement que la déception est la prochaine étape. Coté émotion, Teri Hatcher ne sait toujours pas y faire. Felicity Huffman réussit à être plus émouvante alors qu'elle ne fait que compatir, c'est dire ! Mais ça me permet de soulever un point important : les relations entre les héroïnes, grâce à de multiples croisements, nourissent davantage les intrigues que les saisons passées. On teste par exemple la nouvelle housewife avec tout le monde et ça s'est révélé assez payant jusqu'ici. Le duo Renee/Gaby est moins convaincant que les duos Renee/Lynette - Renee/Bree mais il est divertissant pour sûr ! Maintenant, je me demande quel était l'intérêt d'utiliser encore ce système narratif de "one week earlier" pour ne finalement pas aller plus loin que la scène initiale, qui n'est qu'un catfight hyper classique en plus !

   Chez Lynette, on se fait rudement chier. La petite famille "réaliste" et sympathique est devenue complètement pathétique. Tom n'est plus qu'un trou du cul insupportable et Lynette, tout de même moins agaçante que dans les épisodes précédents, n'a plus beaucoup de hargne à revendre. L'arrivée de la mère de Tom, qui ne nous avait pas encore été présentée, n'apporte pas grand chose tant on est dans le Desperate Housewives le plus classique avec cette haine chronique de la belle-mère. Marc Cherry a vraiment un problème avec ça. Heureusement, on se rend compte petit à petit qu'Allison Scavo vaut mieux que toutes les autres malgré sa vision de la femme hyper rétrograde. Elle a le mérite d'être touchante et l'intrigue alzheimer qui se prépare pourrait être dans la même veine. C'est un peu trop à la mode (Sex & The City, puisqu'on en parlait tout à l'heure, l'a déjà fait, mais aussi The Big C en ce moment et autant dire que la comparaison est d'ores et déjà à l'avantage de cette dernière). Mais pourquoi pas ? Et puis ça fait plaisir de retrouver la grand-mère de Sookie et Jason Stackhouse de True Blood.   

vlcsnap_316232 vlcsnap_309678


// Bilan // Ca commence à devenir problèmatique : la saison 7 de Desperate Housewives est trop correcte pour que je puisse en dire trop de mal.

44069764

07 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 02]

dnes_season4_dh_gaby_miniba

You Must Meet My Wife // 13 23o ooo tlsp.

44030377


vlcsnap_73109 vlcsnap_70342

   Bon sang ! Ca faisait belle lurette que Desperate Housewives ne nous avait pas offert un épisode aussi... bon ! Oui oui, vous avez bien lu. Et j'irai même plus loin : j'en suis ravi ! Car contrairement à ce que certains peuvent croire, ça ne me fait jamais plaisir de voir une série s'enfoncer dans le ridicule quand elle a été bonne il fut un temps. Ce qui fonctionne le mieux dans cet épisode, ce ne sont pas les intrigues en elle-même, loin d'être originales, mais leurs dynamiques respectives qui les rendent particulièrement divertissantes dans le sens le plus noble du terme. A ce petit jeu-là, Lynette, Tom et la nouvelle, Renee, s'en sortent particulièrement bien. Tom qui déprime, Lynette qui ne l'écoute pas et qui pique une crise de jalousie, c'est du classique de chez classique. MAIS cette fameuse Renee apporte le piquant nécessaire pour que l'on ne s'ennuie pas et que l'on s'amuse même beaucoup. Les piques incessantes que s'envoient les deux meilleures amies sont du plus bel effet. Une bonne chose donc que Renee emmènage à Wisteria Lane, et plus particulièrement dans l'ancienne demeure d'Edie. Au moins, le message est maintenant clair : elle est là pour la remplacer et Dieu sait qu'elle nous manque cette bitch... Renee n'en sera probablement qu'une copie plus bronzée et plus liftée mais si ça peut combler un manque, je ne dis pas non. La petite surprise finale -Tom et Renee ont eu une relation par le passé- permet de relancer l'intérêt. Allez, on y croit !

   La femme de Paul Young -car il en a épousé une en prison- débarque à son tour à Wisteria Lane. Sa première scène est ratée. La pauvre était ridicule avec son poisson rouge. Si au moins ils l'avaient éventré... La suite est carrément plus intéressante puisque l'on se rend compte non seulement que la fille est plus dérangée qu'idiote, et surtout que Paul exerce sur elle une sorte de chantage bien malsain qui rappelle les heures de gloire du personnage et donc la regrettée saison 1. Si ce doit être le mystère de la saison, je prends volontiers. On sait pertinemment que ça ne tiendra pas la route longtemps, mais on espère juste que les scénaristes sauront nous intéresser un peu plus que trois épisodes avec ça ! A l'opposé de cette noirceur, on retrouve Miss Mayer dans ses aventures au pays où le ridicule ne tue pas. Je vais être grand prince et reconnaître que c'était drôle. Pas tout le temps mais souvent. C'est-à-dire que dès que Mike entre dans la pièce, l'ambiance est complètement plombée. Mais avant et après, pas mal. Et puis si l'on fait abstraction de son visage, il faut avouer que Teri Hatcher est encore attirante. Pendant un instant, je me suis souvenu de mes émois adolescents lorsque je regardais Lois & Clark et que j'étais amoureux d'elle.

   Bree et son homme à tout faire, ça a beau être du revu et revu dans la série, ça a du charme. J'ai bien aimé les passages où l'on voit Bree enfant puis adolescente face à des adultes qui lui apprennent que "Le sexe, c'est mal". Sans dire qu'il y a une alchimie folle entre Marcia Cross et Brian Austin Green, disons qu'on ressent bien la tension sexuelle qui les anime. Rien n'est fait dans la subtilité mais ça, on est habitué. Ils ne se sont pas encore sautés dessus mais ça ne saurait tarder. Je me demande ce que les scénaristes vont faire de ça, quelle sera la suite des événements. Bree va-t-elle cacher cette relation à ses amis ? J'aimerais bien qu'elle assume pour une fois ! En parallèle, à ma grande surprise, Gaby a déjà appris la vérité sur Juanita, qui n'est donc pas sa vraie fille. Courageusement (et c'est ironique je précise), on nous épargne la scène de l'aveu, du moins en partie. On y assiste mais on ne l'entend pas. Oh la raison est simple : Eva Longoria est mauvaise comme tout dans l'émotion et au bout de 7 ans, même si les tentatives n'ont pas été nombreuses, ils ont compris qu'il valait mieux faire profil bas. Cette intrigue reste parfaitement ridicule mais les passages drôles étaient très réussies avec de bons dialogues, notamment celui entre Gaby, Bree et Andrew (qu'on est content de revoir). J'ai presque eu l'impression qu'il se cachait là-dessous du second degré. Genre : oui, on vient de se servir une fois de plus d'un "accident de voiture" pour lancer une intrigue mais c'est fait exprès, on est conscient qu'on n'a pas d'idées nouvelles. "L'accident" était d'ailleurs particulièrement nul. La Juanita qui se retrouve 3 jours à l'hôpital pour si peu...    

vlcsnap_98242 vlcsnap_99924


// Bilan // Un épisode solide aux répliques truculentes. Je suis RAVI de dire enfin du bien de la série.

44069764