21 mars 2012

Breaking In 2.0.

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The Contra Club // 3 600 000 tlsp.

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What's About Now ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité. Mais rien n'est plus tout à fait pareil depuis qu'une nouvelle employée extravangante a intégré l'équipe...

Who's Who Again ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In AmericaUne Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The ForgottenAu Nom de La RoseMy Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October RoadDr. House), Bret Harrison (ReaperV), Megan Mullally (Will & Grace), Alphonso McAuley...

So What ?

   Breaking In est probablement l'une des séries du moment dont on parle le moins. Elle avait commencé l'année dernière dans une certaine indifférence, y compris la mienne (j'avais mis plusieurs semaines à voir le pilote et quelques semaines supplémentaires pour en écrire une review très succincte). Après avoir été annulée par la FOX -sans que cela ne déclenche une vague de contestations- puis sauvée par la chaîne -sans que cela ne remplisse de joie qui que ce soit- la voilà enfin de retour pour une saison 2 remaniée. Je vais être honnête avec vous : je n'ai pas rattrapé les six épisodes de la saison 1 que j'ai manqués. Peut-être que la petite comédie a évolué dans le bon sens au fur et à mesure. Après tout, la base n'était pas mauvaise. Elle était juste moyenne, avec quelques zones de progression évidentes. Je vais donc me contenter de comparer le pilote avec ce pilote 2.0. 

   Histoire de ne pas perdre les éventuels nouveaux téléspectateurs de Breaking In -qui n'existent pas en réalité- ce premier épisode de la saison replace efficacement le contexte, le concept même et les personnages principaux. Nécessaire. Puis les auteurs s'amusent à moquer le parcours de la série en quelques répliques lorsque le big boss, Oz, rencontre... "Mr. Fox". Amusant. Mais tout décolle à partir du moment où Megan Mullally, LA Megan Mullally que je vénère, entre en scène dans un rôle à peu près équivalent à tous ceux qu'elle a joué précédemment, que ce soit pendant 8 ans dans Will & Grace ou en guest dans tout un tas de séries (Parks And Recreation, Happy Endings... pour ne citer que ses plus récents exploits). La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne vient pas juste redynamiser la série pour la rendre plus drôle -ce dont elle avait indéniablement besoin, c'est vrai- mais aussi pour bouleverser un peu l'ordre établi. Il se trouve qu'elle ne joue pas une simple nouvelle recrue farfelue mais une femme influente -et farfelue bien  entendu- qui envisage de racheter la société mais qui préfère d'abord assurer l'investissement en l'infiltrant incognito. Enfin au départ. Elle est vite découverte et il se trouve qu'Oz est dans le coup. Bref, la suite peut être sympa partant de ce principe, surtout qu'Oz va avoir quelqu'un de plus puissant face à lui et il avait besoin de descendre de son piédestal pour gagner, espérons-le, en humour. Dans mon souvenir, Christian Slater était beaucoup moins convaincant que cela, cela dit. Le reste de la bande est assez fidèle à lui-même il me semble : Melanie est relativement insipide mais Odette Annable ne sera pas présente dans les 13 épisodes de la saison 2 à cause de -ou plutôt grâce à- ses engagements dans Dr. House; Cameron ne m'inspire pas grand chose; Cash a quelques bonnes répliques qui se perdent dans la masse; et Dutch a disparu. Je me rappelle que c'est le seul personnage à qui je trouvais du potentiel dans le pilote. Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais son absence est regrettable à mon sens. L'assistante de Veronica pourrait être amusante elle aussi, si on lui donne l'occasion de s'exprimer. 

   Breaking In m'a presque donné envie, avec ce nouvel épisode, de lui donner une seconde chance. Mais en faisant appel à Megan Mullally, il ne pouvait en être autrement ! La série évolue clairement dans le bon sens mais son statut de cause perdue rend l'entreprise bien vaine...

How ?

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07 août 2011

Love Bites [1x 02 > 1x 08]

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Saison 1 // 2 120 000 tlsp.

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   Après avoir été agréablement surpris par le pilote de Love Bites (Lire ma critique), qui se  croquait avec plaisir, je me suis laissé tenter par les 7 épisodes suivants, dans la même veine. Je ressors de ce visionnage avec trois certitudes : 1/ NBC a fait n'importe quoi avec elle et ne lui a jamais laissée sa chance, qu'elle méritait pourtant, surtout quand on voit la tronche des autres nouveautés de la chaîne cette année 2/ C'est un concept qui avait davantage sa place sur le câble que sur un grand network : parler d'amour au 21ème siècle, c'est aussi parler de sexe sans tabou, ce que Love Bites n'a pas pu faire 3/ Becki Newton est une comédienne unique qui mérite de retrouver vite chaussure à son pied !

   Ma mission du jour est très simple : vous donnez envie, si vous n'avez pas encore tenté, d'accorder une chance à Love Bites en cette période estivale propice aux nouvelles expériences. De toute façon, l'engagement n'est que de courte durée ! Un soir, deux, voire trois tout au plus devraient suffire. Quand on est lancé...

   Le concept très particulier de la série a longtemps été flou avant la diffusion, il l'a même été au début, mais il s'est révélé assez efficace sur la longueur. Il y a un certain charme à découvrir les réseaux sociaux à la fois du personnage de Becki Newton (mais l'actrice n'apparaît pas dans deux épisodes... les moins bons) et de celui de Greg Grunberg, l'une à New York, l'autre à Los Angeles, et plus précisément dans le quartier de Venice Beach avec ses berges et ses canaux. Il aurait été encore plus abouti les relier l'un à l'autre mais c'était peut-être prévu pour plus tard. On fait donc la rencontre au fil des épisodes des voisins gays de Judd et Colleen, du meilleur ami de Judd, de sa soeur, de sa nièce; la soeur et le beau frère d'Annie, dont elle porte le bébé, d'un de ses prétendants... et ce sont ces scènes-là, qui touchent directement les personnages principaux, qui sont les plus réussies. Cela prouve donc quelque part que le concept a ses limites. Certains segments sont plus faibles que d'autres : je pense instinctivement à l'histoire de l'astronaute trompé par sa femme qui était originale mais ratée; a contrario, j'ai bien aimé le couple formé par Michelle Trachtenberg et Bret Harrison, ils étaient vraiment mignons et "normaux". Preuve que l'on pouvait s'attacher à certains personnages sans les avoir vus longtemps. Je me souviens aussi du segment avec le pote de Judd et Laura Prepon dans le rôle d'une femme atteinte d'un cancer du sein. C'était vraiment touchant. Il y a eu quelques tentatives sympathiques de bousculer l'ordre établie en s'intéressant à des ados ou à des personnages plus âgés. En huit épisodes, pas mal de thèmes ont donc été balayés de manière plus ou moins superficielle. J'ai souvent adhéré même si les dialogues n'étaient pas toujours à la hauteur. Puis il se dégageait une cohérence d'ensemble presque inattendue à chaque fin d'épisode.

   Les guests, pour les sériphiles c'était assez génial je dois dire. Jugez plutôt : Lindsay Price, Frances Conroy, Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Michelle Trachtenberg, Christopher Gorham, Cheryl Hines, Jeffrey Tambor, Bret Harrison, Beau Bridges, Kurtwood Smith, Laura Prepon, Donald Faison, Jessica St Clair, Guillermo Diaz, Matt Long, Eddie McClinktock, Adam Baldwin, Vanessa Marano., Jaime Pressly.. Oui, mesdames, messieurs. Tout ce petit monde là s'est donné rendez-vous. Imaginez la liste si la série avait eu une saison complète ! 

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// Bilan //  Love Bites est une expérimentation beaucoup moins bancale que prévue, qui a su trouver un ton juste assez rapidement, qui n'est pas tombée dans la mièvrerie mais qui aurait pu oser plus et qui a réussi à trouver un équilibre entre humour, émotion, overzetop et réalisme. Elle ne méritait pas d'être traitée par NBC comme elle l'a été, mais avait-elle seulement une chance de marcher ?

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19 mai 2011

Breaking In [Pilot]

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Pilot //9 82o ooo tlsp.

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What About ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens, qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité.

Who's Who ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In America, Une Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The Forgotten, Au Nom de La Rose, My Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October Road), Michael Rosenbaum (Smallville), Bret Harrison (Reaper, V), Alphonso McAuley, Trevor Moore...

So What ?

J'ai vu le pilote de Breaking In il y a de ça plusieurs semaines maintenant et je n'ai pas pu me résoudre à en écrire une review depuis. Pour tout dire, le souvenir que j'en garde est flou: une intrigue de base qui se met très rapidement en place, des personnages brièvement présentés et pas très attrayants, un rythme effrené... mais je ne me rappelle pas avoir ri une seule fois. Pour moi, Breaking In est un bel objet, très bien réalisé, doté d'un scénario original, mais ce n'est en aucun cas une bonne comédie. A vrai dire, j'aurais bien imaginé la série dans un format de 42 minutes avec des cas plus approfondis. Là, ça aurait pu valoir le coup. Un bon divertissement en somme, un peu à la manière de Chuck lors de ses débuts, avec des éléments feuilletonnants. En épisodes de 22 minutes, je ne vois vraiment pas ce que la série peut offrir et même quel est son intérêt. Je ne comprends pas non plus pourquoi la FOX a choisi de la proposer après American Idol alors que leurs deux publics ne me semblent pas franchement compatibles. Les prestations des acteurs sont correctes. Christian Slater n'est pas mauvais, mais il ne m'inspire pas. Bret Harrison ? C'est le troisième rôle dans lequel je le vois, et j'ai l'impression que c'est toujours le même. Odette Yustman ? Trop terne à mon goût. La seule bonne surprise, c'est Michael Rosenbaum qui n'est pour moi que "le chauve moche de Smallville". Ici, non seulement il n'est pas chauve mais en plus, il n'est pas moche ! Et drôle ? Pas encore. Rien n'est drôle dans ce pilote de toute façon. Mais son personnage à lui, Dutch, au moins, il a du potentiel. Dire qu'il a failli ne pas devenir régulier... Vous l'aurez compris, Breaking In c'est pas mon truc. C'est sympa mais je dis "Out" !

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06 janvier 2011

V [2x 01]

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Red Rain (Season Premiere) // 6 6oo ooo tlsp.

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   Commencer une saison 2 sur une scène "à la FlashForward" (sans les moyens qui vont avec) qui se révèle être petit à petit un cauchemar d'Erica, c'est couillu tant c'est idiot. Quand on a offert une première saison aussi moyenne, voire mauvaise, on évite d'énerver le public de manière aussi frontale. Un des principaux reproches qui a été fait à la série, c'est son manque d'action, ses lenteurs inutiles et les menaces d'Anna qu'elle peinait à mettre à exécution. Il a fallu attendre le 13ème épisode pour qu'elle se lance enfin et ce Season Premiere donne l'impression que les scénaristes ne savaient pas très bien ce qu'ils allaient faire de son "red sky". L'explication offerte est claire mais peu convaincante, et la résolution est plus que rapide. Quant aux effets-spéciaux, ils sont toujours aussi brouillons ! Et il ne suffit pas de caler un filtre rouge pour faire illusion. Cette série manque vraiment de moyens. Elle ne peut même pas se rattraper sur sa qualité visuelle...

   Dans le vaisseau d'Anna, rien n'a changé. La reine passe son temps à lancer des regards mystérieux et inquiétants devant ses baies vitrées. Elle fait tout un tas de promesses à ses disciples et par sa voix, les scénaristes nous en font à nous. J'espère qu'ils les honoreront cette fois. Ils ne nous ont en tous cas jamais promis de rendre les personnages intéressants et attachants. Ils n'ont donc pas menti. Erica, dont on soupçonnait enfin de l'ambition dans le Season Finale, repart en mode automatique. Ses acolytes sont toujours aussi vides, que ce soit le Père qui ne sert à rien ou le Hobbes qui... ne sert à rien non plus. Chad ? Il va dans la mauvaise direction, celle de la Résistance. C'est beaucoup moins alléchant scénaristiquement parlant. Chez Ryan, il est difficile de déceler une quelconque émotion. Morris Chestnut n'est pas bon hors scènes d'action et on offre de toute façon pas l'occasion au personnage de s'appesantir. Reste Tyler, du coté des humains, qui ne fait pas le poids face au charisme de sa dulcinée et qui reste agaçant par sa seule présence dans une scène.   

   Je dois reconnaître quelques améliorations bienvenues cela dit. D'abord, cette tentative timide d'apporter de l'humour dans les dialogues. Cela passe essentiellement par le nouveau personnage incarné par l'ancien Reaper Bret Harrison. Sa prestation est loin d'être mémorable mais son arrivée dans l'équipe est une bonne chose s'il est utilisé à bon escient. Ensuite, on sent que les producteurs ne lâchent pas le morceau et qu'ils ont envie de croire que la série peut encore marcher. Ils se font des illusions mais c'est bien tenté. A ce titre, l'arrivée de Jane Badler, l'ancienne Diana devenue mère d'Anna, fait son petit effet même si on en parle depuis un moment dans les médias et que la surprise était donc impossible. La scène est kitsch au possible mais digne de l'originale ! De la même manière, ils osent enfin nous montrer les lézards, que ce soit sous forme de squelette ou bien vivants, la peau verte et suintante. Là encore, le travail visuel est très approximatif mais c'est l'intention qui compte, non ? Je ne sais pas pourquoi je suis aussi indulgent...    

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// Bilan // Dans la mesure où les vrais bons épisodes de V n'existent pas (encore ?) et les épisodes corrects se comptent sur les doigts d'une main, on peut considérer que ce Season Premiere correspond à peu près au 3ème ou au 4ème doigt. On a eu droit à bien pire, mais rarement à mieux. Rien de très prometteur pour la saison 2 en somme mais rien d'abobinablement rédhibitoire non plus...