Desperate Housewives [8x 09]
Putting It Together // 8 200 000 tlsp.
Après cet épisode de Desperate Housewives, une chose est sûre : la fin de la série ne mettra pas en scène le suicide de Bree, comme pour boucler la boucle après celui de Mary Alice en ouverture. C'était une option plus qu'envisageable, la plus évidente même. Au fond, je crois qu'elle m'aurait plu. Mais je me connais, je l'aurais détesté aussi parce que je l'aurais jugé trop prévisible. Le mystère reste donc entier... Je suis toujours assez fan de l'idée du suicide collectif cela dit ! En revanche, la méga explosion qui fait sauter tout Wisteria Lane, maquillée en accident alors que toute la bande est en fait partie vivre sous le soleil des tropiques, je rappelle tout de suite à Marc Cherry et ses auteurs que ça a déjà été fait dans Melrose Place hein ! Non mais je préfère prévenir... Maintenant, tout le monde ou presque est au courant pour le meurtre. L'affaire prend une ampleur incroyable. Nos quatre héroïnes, évidemment, et leurs maris (ou ex-maris) respectifs savent, ainsi que Ben, le petit nouveau qui paraitrait presque trop gentil pour être complètement honnête. Il n'y a que Renee et McCluskey -qui partagent une scène assez drôle dans cet épisode d'ailleurs- qui sont loin de se douter de quoi que ce soit. Combien de temps avant qu'elles soient mises au parfum (involontairement sans doute) ?
Comme on pouvait s'y attendre, à plus d'un douzaine d'épisodes de la conclusion, le personnage de Chuck ne pouvait pas rester vivant bien plus longtemps avec tout ce qu'il avait deviné. On a quand même toujours du mal à comprendre comment il a pu s'acharner à ce point sur Bree pour finalement une simple rupture accompagnée d'une humiliation somme toute pas si terrible. On va mettre ça sur le compte de la psychose propre aux habitants de Fairview. Ses confrontations en début d'épisode avec Lynette, Susan et Gaby étaient plutôt amusantes, bien qu'absolument pas surprenantes. Elles ont toutes réagi comme on pouvait s'y attendre : l'une n'a pas sourcillé, l'autre a flippé à mort et la dernière a joué la carte de l'humour, en vain. Ce n'est pas maintenant qu'on les changera ! Bree n'a pas eu droit à l'interro surprise mais elle s'est offerte une soirée bien alcoolisée en échange, ainsi qu'une belle gueule de bois. J'espère que les scénaristes ne feront pas toute une histoire de sa rechute et qu'elle sera réglée rapidement. Ce serait une perte de temps. Mais c'est peut-être par ce biais qu'ils ont l'intention de réunir Bree et ses amies. Si elle ne leur cache pas sa détresse ou si elle se ridiculise bien comme il faut devant elles, elles ne pourront pas rester insensibles et ne rien faire.
Le grand avantage de cette saison, c'est qu'elle est moins prévisible dans l'ensemble que les précédentes. A ce stade, difficile d'imaginer ce qui va se passer. Le désavantage, c'est qu'il faut évidemment combler un maximum pour délayer la sauce. Et ça, ça ne date pas d'aujourd'hui. Entre deux scènes très émouvantes ou embarrassantes -mais dans le bon sens du terme- avec Bree -une pensée émue pour le beau face à face final entre elle et Mary Alice- on doit se coltiner les idioties de Susan. Elle s'est mise en tête l'idée de partir pour New York, sans vraiment prendre la peine d'en discuter avec son mari. Pour une fois, Mike réagit mais tout cela frise le ridicule. Heureusement, Leslie Jordan sauve les passages dans lesquels il apparait. Gaby ne se débrouille pas bien mieux en gigotant dans tous les sens pour prévenir Carlos du danger. On a connu le petit bout de femme plus drôle et inspirée. Lynette casse l'ambiance, comme d'habitude, et provoque sans le vouloir, sans doute, la rupture entre Tom et Jane. Le secret qu'ils partagent désormais ne manquera pas de les rapprocher... Dans la grande tradition de la série, pour la millième fois, un personnage se fait renverser, en l'occurence Chuck. Est-il mort ? Si l'on en juge par les intrigues similaires passées, non, pas tout à fait. Il sera encore vivant au moins un épisode histoire d'user de la menace qu'il représente jusqu'au bout du bout. Mais est-ce vraiment Carlos qui lui a roulé dessus ? Tout porte à le croire mais ce serait presque trop facile... Si Orson pouvait encore conduire, j'aurais juré que c'était lui ! Mais sinon, je mise sur Ben...
// Bilan // L'étau se resserre autour des héroïnes de Desperate Housewives. Cet épisode, plus sombre qu'à l'accoutumée, sied parfaitement à Bree, depuis toujours la meilleure d'entre elles. Si le remplissage pour les autres n'était pas aussi pauvre, la série aurait pu signer l'une de ses plus poignantes heures.
Desperate Housewives [8x 08]
Suspicion Song // 9 290 000 tlsp.
Souvent, Desperate Housewives a bien mal porté son nom. Nos héroïnes ont connu plus d'une galère au cours des sept saisons précédentes, dont certaines particulièrement graves, mais elles ont toujours su garder un certain entrain, de l'optimisme... un goût de vivre. En cette dernière année et plus paticulièrement depuis quelques épisodes, la titre de la série retrouve ses lettres de noblesse. Elles sont bel et bien desespérées les copines de Wisteria Lane, toutes à des degrés différents. C'est dans ces moments-là, plus que dans ceux où elles nous divertissent, que l'on se rend compte à quel point elles risquent de nous manquer...
Bree est entrée dans une spirale infernale depuis qu'elle a pris les choses en main pour dissimuler les traces du grand secret. Elle a menti à ses amies, plusieurs fois, et voilà qu'elles se retournent désormais contre elle. Gaby lui reste cependant fidèle et glisse même au détour d'une conversation une émouvante confession : elle la considère comme son "roc". Est-ce une bonne idée de la faire replonger dans l'alcool ? Dans l'absolu, j'aurais bien répondu que oui. Mais Carlos étant lui-même en plein dedans, l'effet de déjà vu est décuplé. C'est autrement plus intéressant quand ça touche notre Bree mais quand même... Et puis l'an passé, Andrew aussi nous avait fait le coup lui aussi. Les scénaristes manquent vraiment d'inspiration. C'est ça qui est le plus désespérant en fin de compte. En parallèle, l'intrigue fil-rouge avance encore légèrement grâce au détective Chuck, devenu bon gré mal gré un "bon" méchant. Il s'amuse beaucoup avec Bree, il joue à lui faire peur, il parvient réellement à la déstabiliser. Sa démonstration dans la galerie d'art face à une assistance médusée et une Susan paniquée était réussie. Ce qu'il faudrait pour que les auteurs ne décoivent pas, c'est que les filles lui réservent le même sort qu'à Alejandro. Bree en est capable. Mais les autres, certainement pas. C'est la seule perspective vraiment réjouissante... Maintenant, je pense qu'ils vont s'arranger pour que Chuck périsse d'une manière ou d'une autre sans que les filles soient responsables et ce sera réglé. C'est la méthode Cherry. Testée mais pas approuvée depuis des années !
L'arc de Susan et ses oeuvres d'art est donc interminable mais elle a été pimentée cette fois par la présence de l'acteur Leslie Jordan, que j'A-DO-RE. Il joue systématiquement le même rôle, que ce soit dans Will & Grace ou Hidden Palms, mais c'est comme ça qu'il m'éclate ! Ses joutes verbales avec Teri Hatcher me donnaient envie d'applaudir et de sautiller sur mon lit. Chose que j'ai plus ou moins fait d'ailleurs, en y ajoutant quelques gloussements. Il faudrait tout de même remercier Miguel Ferrer pour sa venue, lui envoyer son petit chèque et lui faire promettre de ne jamais revenir. Je crois qu'on l'a assez vu ! Remarque, c'est peut-être lui le cinglé qui fait du chantage aux filles. C'est l'une des pistes les moins probables mais ne l'écartons pas, on ne sait jamais ! C'est peut-être le fils caché d'Alejandro. Je sais pas... Chez les Solis, Eva Longoria profite de la moindre occasion qui se présente à elle pour cabotiner à fond. Ses scènes au bureau de Carlos n'étaient pas extraordinairement drôles et l'intrigue était ultra-prévisible de a à z. On aurait pu aisément s'en passer. Avec Bree, Lynette est celle qui sombre le plus actuellement. La nouvelle claque qu'elle vient de se prendre va-t-elle la faire réagir et lui permettre de passer à autre chose ? Ce serait le moment de lui offrir des intrigues différentes en attendant la reformation du couple. Les auteurs ont parfaitement su gérer ce divorce jusqu'à maintenant mais il ne faudrait pas non plus que ce soit la seule et unique intrigue de Lynette cette année ! En attendant, le regard de Felicity Huffman lors de son dernier face à face avec Tom était... wouah... déchirant. Elle a beau être la femme la plus agaçante du coin, j'ai eu très envie de la serrer dans mes bras pour la réconforter. Pas vous ?
// Bilan // Si Desperate Housewives ne parvient pas à maintenir la tension initiée lors de l'épisode précédent, elle réussit néanmoins à garder une certaine consistance, celle dont elle manque tant habituellement. La satisfaction est donc loin d'être totale mais le plaisir est bien présent.
Desperate Housewives [8x 05]
The Art Of Making Art // 9 220 000 tlsp.
Si la dernière saison de Desperate Housewives s'annonçait logiquement comme un événement, on s'en éloigne de plus en plus ! A qui la faute ? Je ne parle pas seulement des audiences, qui ne sont que le résultat mérité de saisons décevantes les unes après les autres, mais surtout de ce que l'on nous propose. ABC est responsable de ne pas avoir assez promu la série cette année, préférant miser sur ses nouveautés et donc sur l'avenir (peut-on vraiment l'en blâmer ?), mais c'est bel et bien à l'équipe de scénaristes que revient la plus grande faute : rien dans les trois derniers épisodes ne correspond à ce que l'on est en droit d'attendre d'une dernière saison. Les intrigues bouche-trou s'enchaînent et le fil-rouge n'est évoqué qu'en fin d'épisode, le temps d'un cliffhanger qui fait son effet mais qui n'aboutit -pour l'heure- sur rien. En effet, pas de Chuck dans cet épisode et il y a des chances pour que Ben ne soit même pas présent dans le prochain pour faire suite à sa "terrible" menace. Je n'ai rien contre l'idée mais please, ne faites pas de lui le grand méchant de la saison ! C'est vraiment trop facile à chaque fois de créer un nouveau voisin psychopathe... Oh on ne pourra pas dire que la série se trahie cette année en tous cas !
Le recyclage d'intrigues continue en toute impunité : Carlos plonge dans l'alcoolisme tandis que Gaby est bien trop occupée à se faire masser et dépenser son argent pour s'en rendre compte. Je déplore une fois de plus l'incapacité du personnage à évoluer, ou plutôt sa capacité à revenir en arrière après toute évolution. Quant au mal qui ronge Carlos : déjà fait et plutôt correctement en plus. Bree va-t-elle devenir le sponsor de Carlos aux alcooliques anonymes ? Cela nous fera peut-être une intéraction intéressante le temps d'un épisode... La suite de l'intrigue de Gaby autour du conseil des parents d'élèves était beaucoup moins drôle que la semaine dernière. On l'aime parce qu'elle est insouciante, inconsciente, prétentieuse, bitchy et souvent tordante mais elle dépasse les bornes parfois et c'était le cas ici : c'était trop, c'était embarrassant, ce n'était pas drôle. Les nouvelles péripéties de Susan dans son cours de dessin l'étaient davantage même si ses rires face au modèle nu en début d'épisode étaient plus ridicules qu'autre chose. Quand elle commence à se mettre à poil à tout bout de champ, on rigole d'avantage. Oui, dis comme ça, c'est un peu triste. C'était quand même drôle de la voir faire sa pudique au départ alors qu'elle faisait le ménage en petite tenue il y a même pas une saison de ça. Miguel Ferrer, qui joue son prof, est très inexpressif. A moins qu'il ne s'ennuie juste profondément. Et on le comprend !
Bree et Renee se préparent-elles à nous faire un remake de leur bataille pour Keith avec Ben ? Cela y ressemble fortement en tous cas. Ce sera a priori toujours plus sympa à regarder que cette actroce histoire de soupe populaire faisant passer Bree pour une profonde idiote. Sérieusement ? Elle vaut mieux que ça... La petite morale à la fin ne m'a pas du tout plu soi dit en passant. Les Anges du Bonheur c'est pas ici ! Du coté de Lynette, grosse déception : j'attendais avec impatience qu'elle se tourne vers d'autres hommes, qu'on la voit enfin dans une autre configuration même si c'est voué à ne pas durer mais les scénaristes ont préféré s'engager sur la route la plus facile et la plus prévisible. Elle ne se sent pas prête et coupe finalement court à ses galipettes, avec un homme qui ne paraissait de toute façon pas très intéressant. J'aurais préféré qu'elle aille jusqu'au bout puis qu'elle regrette. J'aurais trouvé ça un peu plus osé... D'autant qu'à coté d'elle, Tom passe maintenant pour un monstre ! C'est quand même elle la bouffeuse de couilles à la base. Je veux dire par là -je sens que je ne suis pas clair- qu'elle est en grande partie responsable de l'échec de leur mariage à cause de son attitude castratrice. Ne la faisons pas non plus passer pour une sainte maintenant et évitons les clichés hommes/femmes sur la période post-divorce !
// Bilan // Susan mise à part, les héroïnes de Desperate parviennent souvent à sauver des intrigues moyennes ou mauvaises grâce au talent des actrices et/ou grâce à la force de frappe des personnages, mais, dans cet épisode, ce sont les personnages qui ne sont pas à la hauteur des intrigues -pourtant moyennes ou mauvaises- et pas dignes de ce qu'ils sont habituellement. C'est triste et ça intervient à un moment où la série n'a vraiment pas besoin de ça ! Rendez-nous nos héroïnes !
Desperate Housewives [7x 21]
Then I Really Got Scared // 9 7oo ooo tlsp.
Mais pourquoi le papa cuisto de Betty Suarez épie Gabrielle Solis ? (épie hein, pas épile, ce qui n'aurait aucun sens). Je n'ai pas beaucoup aimé l'intrigue de l'ex-mannequin cette semaine, dont je ne comprenais pas l'intérêt pendant les trois quarts de l'épisode. On sait que ce n'est pas l'exemple de ce que l'on appelle "une bonne mère", mais de là à montrer à sa fille de 8 ans des films d'horreur... Un début laborieux donc, ridicule et divertissant à la fois (la marque de fabrique de la série depuis quelques années), mais une finalité qui peut s'avérer intéressante si toutefois l'homme qui se cache derrière un chapeau noir n'est pas juste là pour créer artificiellement une intrigue forte pour le final. Autrement dit, j'espère que ce n'est pas un homme lambda un peu (beaucoup) dérangé qui compte séquestrer Gaby. A-t-il un rapport avec son passé ? S'agit-il de son fameux beau-père qu'elle croyait mort ? Ca ne m'étonnerait pas, d'autant qu'il a été évoqué en milieu de saison. On se demandait un peu pourquoi. Ce serait l'occasion d'explorer à fond le sujet. J'avoue avoir frissonné au moment de sa première apparition devant la tente. Un peu moins à la deuxième. J'aurais quand même bien aimé, dans un monde idéal, que ce soit le grand retour de Art, le pédophile de Wisteria Lane qui aurait décidé de s'en prendre à Juanita ! Ah ah.
Vous savez à quoi m'a fait penser l'intrigue de Lynette et Tom ? A du Modern Family, mais en moins drôle. Phil et Claire Dunphy sont beaucoup plus fun et ils n'ont pas encore eu le temps de nous lasser. Ca aide. Une fois de plus, c'est une constante d'épisode en épisode, Lynette a eu un comportement détestable qui a mené, logiquement, à la même conclusion que dans les épisodes précédents sauf que la pression monte crescendo. Cette fois, à travers Penny, le mot "divorce" est prononcé. Le couple Scavo ira-t-il jusque là ? Je ne pense pas. Les dernières scènes étaient émouvantes en tous cas, et même assez réalistes je crois. De quoi ont-ils besoin pour retrouver leur complicité ? De bonnes et longues vacances ? De tuer leurs enfants ? De couper une bonne fois pour toutes les couilles de Tom pour les greffer au vagin de Lynette ?
Ca ne m'avait pas frappé la semaine dernière mais cette fois, ce fut comme une évidence : Chuck, le nouvel "ami" de Bree, ne jouerait-il pas exactement dans la même cour que Karl Mayer, le regretté ? C'est l'impression que j'ai, renforcée par la dynamique du duo qui est assez similaire à celle de Bree et Karl. De quel droit Bree s'offusque du divorce non-prononcé de Chuck alors qu'elle a fait la même chose, si mes souvenirs sont bons, avec Karl losqu'elle était encore avec Orson ? On mettra ça sur le compte du "Faites ce que je dis, pas ce que je fais !". Je m'attends à ce que le monsieur cache un secret, bien plus sombre que d'être encore marié, qui pourrait être le fil-rouge de la saison 8. A moins qu'il ne soit qu'un détective sur l'enquête ? Puisque l'on sait qu'il sera de retour, c'est tout à fait envisageable. Là, comme ça, je me dis que ce n'est pas la pire chose qui pourrait arriver à la série en ces temps difficiles...
Ah, dans le genre, la mort de Susan serait aussi une excellente chose mais là, c'est juste impossible. Un doux rêve que je caresse depuis des années... Est-ce qu'elle va tilter que Felicia est dans le coup ?? Et à Paul, ça ne lui a pas effleuré l'esprit non plus ? C'est dingue quand même ! J'adore Felicia mais cela reste une caricature de la cinglée, avec son gant, son étrange coupe de cheveux et son regard flippant. Comment ne pas se méfier d'elle ? En même temps, elle n'a eu que des intéractions avec Susan, Paul et McCluskey. Je suis à peu près sûr que cette dernière aura un rôle à jouer dans le dénouement de la semaine prochaine. Un aveu peut-être, ou quelque chose d'un peu plus étonnant, qui sait ?
// Bilan // C'est dans cet épisode, prélude au final, que la pression devait monter d'un cran pour nous rendre impatients. Le suis-je ? Pas le moins du monde. Mais intrinsèquement, ce pré-final est d'un niveau correct.
Desperate Housewives [6x 21]
A Little Night Music // 12 12o ooo tlsp.
Dernière ligne droite pour Desperate Housewives avant son 6ème Season Finale. Réussira-t-elle sa sortie après avoir mollement débuté sa saison (et rattrapé le coup en milieu de saison avant de replonger) ? Difficile à dire pour le moment. Le mystère des Bolen nous est en tous cas intégralement révélé par Mary-Alice en ouverture d'épisode. On avait plus ou moins deviné l'essentiel depuis un moment mais l'élément surprenant reste la place de Nick dans cette histoire. Il était en fait un flic sous couverture qui a aidé Angie à s'échapper de l'emprise de Patrick, dont elle était enceinte à ce moment-là. Le reste de l'histoire, on la connaît et elle n'est finalement pas très palpitante. Comme l'année dernière avec l'albinos, on entre maintenant dans la phase vengeance avec un Patrick à Wisteria Lane qui ne se contente plus seulement de draguer Danny, son propre fils donc, mais qui... je vous le donne en mille... fonce droit sur Nick avec sa grosse voiture ! Est-ce bien utile de dire combien je suis choqué qu'un scénariste de la série puisse encore proposer cette idée pour se débarrasser d'un personnage alors qu'elle a déjà été utilisée une dizaine de fois auparavant dans la série ? Je n'arrive jamais à savoir si c'est un manque d'imagination ou l'envie étrange d'installer une récurrence... Mais je crois que la deuxième solution n'est qu'une bonne excuse à la première ! Ca doit être pour une question de budget aussi qu'aucune autre chambre d'hôpital n'a été construite depuis la saison 1, ce qui fait que les personnages se retrouvent systématiquement dans la même. Un détail. Big Bad Patrick va pouvoir torturer Angie maintenant. Ou faire d'elle une bombe humaine ? Ce serait cool vu son passé. Et un peu plus flippant que trois bougies allumées dans une maison plongée dans l'obscurité. John Barrowman a du mal à convaincre en terroriste quand même...
L'autre psychopathe de la semaine, c'est bien-sûr Eddie et en attendant qu'il s'en prenne à Lynette, ce que l'on prépare visiblement, il se jette sur Porter Scavo de manière parfaitement ridicule pour une stupide histoire de lessive. Pouvait-il lancer un warning plus clair que ça ? "Je suis un malade, je vais tous vous tuer". Bonne pâte, Lynette l'envoie illico-presto chez un psy et lui apprend à respirer bien fort quand il sent monter la colère en lui. Elle est devenue vraiment trop gentille et vraiment trop compréhensive Lynette. C'est peut-être le fait d'être enceinte qui veut ça... Il serait temps d'accoucher d'ailleurs. Ca doit faire quoi... 12 mois qu'elle est enceinte ? Tiens, ça tombe bien, non ? Troisième et dernier psychopathe (si l'on considère Susan Mayer comme une femme saine d'esprit) : Sam ! De façon un peu laborieuse, Bree découvre que sa mère n'est pas morte. Eh oui, elle travaille tout simplement au supermarché du coin. Sam me déçoit. Je le pensais plus machiavélique et surtout plus intelligent ! Va-t-il enfin passer à l'action la semaine prochaine ? Ca va être compliqué étant donné que tout le monde se méfie de lui maintenant. J'ai bien aimé l'alchimie retrouvée entre Bree et Orson, sans oublier la présence essentielle d'Andrew.
Au milieu de ces terribles mensonges et mystères, il fallait bien un peu de comédie et, comme souvent, ce sont Gaby et Susan qui s'en chargent, et ensemble s'il vous plaît ! Un duo efficace même si Eva Longoria et Teri Hatcher en font des tonnes ! Et puisque je parle de tonne, je tenais à pointer du doigt les deux tonnes d'excroissances qui ont poussé sur le torse de Teri Hatcher ! Ses seins étaient menaçants à la fois envers le téléspectateur, qui avait quand même peur qu'ils lui pétent simultanément au visage, et envers Eva Longoria, qui a dû se sentir telle Jane Birkin face à Pamela Anderson. C'était ça l'élément le plus drôle de l'intrigue. Mais j'avoue que le reste était pas mal non plus, surtout le dîner final. Seul regret : Carlos et Mike restent bien silencieux, bien gentils. Cela dit, Mike serait gonflé de dire quoi que ce soit vu comme il peut être stupide avec ses petits soucis de virilité. Tout ça c'est bien gentil mais ça ne nous dit pas ce qui va se passer pour eux dans les derniers épisodes...
// Bilan // Sympathique épisode mais qui ne fait malheureusement pas dans la dentelle. Un peu de subtilité dans le déroulement des événements ne ferait de mal à aucun personnage. Un peu plus d'imagination aussi mais les scénaristes se sont surpassés ces derniers temps, il ne faut pas trop leur en demander non plus...
Desperate Housewives [6x 17]
Chromolume #7 // 12 o1o ooo tlsp.
Avant toute chose, si quelqu'un a compris à quoi faisait référence le titre de cet épisode, qu'il se manifeste en commentaires ! Ca me perturbe. Enfin pas autant que l'horrible/affreuse/immonde moustache rousse de Preston Scavo ! Il y a deux choses : soit c'était à but comique et c'est raté, car ce n'est pas drôle, c'est juste atroce; soit c'est l'acteur qui a fait pousser ce truc de son plein gré et il est bon à enfermer ! Dans tous les cas, il est de retour à Wisteria Lane et il n'a manqué à personne. Même sa mère aurait préféré qu'il reste en Europe. Pas seulement à cause de la moustache, surtout à cause de la Russe qu'il a ramené avec lui qui en veut après son argent. La conne. Elle aurait pu trouver mieux non niveau mec friqué, non ? Je m'attendais à ce que Lynette l'évince en un rien de temps mais elle a trouvé rivale plus maline que prévue ! Voilà qui devrait donc nous occuper deux ou trois épisodes de plus. Ce n'est pas très exaltant mais quelques répliques avaient le mérite d'être drôles. Lynette est toujours excellente quand elle est cynique : "That's why I Keep Having Kids : To Replace The Ones Who Hate Me !". Dans le même genre mais en plus nul : Mike joue encore au gros macho qui refuse que Susan l'aide financièrement à éponger ses dettes. C'est beaucoup moins drôle et le trait est tellement forcé que ça en devient ridicule. Puis y'a rien à faire, ce pauvre James Denton joue comme ses pieds. Sinon, j'ai été choqué au moment de la scène où Teri Hatcher était allongée sur le sol à ses cotés. Tout son collagène et son botox se sont cassés la gueule. C'était pas beau à voir. J'ai quand même fait pause pour rire un bon coup !
Je me plaignais il y a quelques reviews de ça que l'on ne sortait quasiment jamais de Wisteria Lane et de Fairview dans Desperate et que le besoin se faisait pourtant grandement ressentir. Ca fait toujours du bien de changer d'air. Je rêve d'un épisode où toutes les Desperate partiraient en vacances ensemble quelques jours je ne sais où. Ca pourrait être une apparté sympa, sans trahir pour autant l'esprit de la série. Au lieu de ça, comme l'année dernière avec Mrs McClutskey et sa poivrote de soeur, on nous emmène à New York en compagnie de Angie et Gaby à la recherche de leurs boulets. A part les taxis jaunes et les mannequins anorexiques, on est resté en terrain connu. L'apparition d'Heidi Klum était sans intérêt, tout comme tout ce qui a concerné la carrière passée de Gaby dont on nous a parlé maintes et maintes fois au fil des saisons et qui n'a jamais rien offert de passionnant. Même les intéractions entre les personnages n'étaient pas amusantes. Trop attendues, trop faciles. En revanche, on en a appris pas mal sur le mystère des Bolen. On a eu des confirmations surtout : Angie était bien une activiste pour l'environnement dans ses jeunes années, elle était sous l'emprise d'un certain Patrick Logan, un very very bad guy, et ils ont tué quelqu'un par accident. On reste évasif sur les détails et mon petit doigt me dit qu'ils n'ont de toute façon pas d'importance. La révélation majeure, c'est que Danny est le fils de Patrick, pas de Nick. Rien de très surprenant là-dedans au final mais bon, ce mystère tient toujours à peu près la route. Je me vois mal m'en plaindre. Ca ne résolut pas l'affaire de l'étrangleur en attendant...
Après une nuit d'amour, Katherine a de gros doutes sur sa sexualité et prend conseil auprès de ses voisins gays. Normal. Cela donne une scène moyennement drôle, mais quand Bob et Lee sont dans les parages, je suis en général plus agacé qu'autre chose. Tellement clichés, ça m'insupporte. Bref, après targiversations classiques, Katherine se rend à l'évidence : elle ressent quelque chose pour Robin alors elles poursuivent leur aventure. Ca me va très bien comme ça, j'ai envie que ça devienne du solide elles deux. Je les aime bien séparément alors ensemble... On termine par l'autre rousse du quartier et là, je suis beaucoup plus mitigé. J'espérais que le nouveau petit protégé de Bree soit un psychopathe puisque la série en manquait cruellement ces temps-ci mais c'est visiblement rapé : il s'agit en fait du fils caché de... Rex ! Ouais, comme je vous le dis. Alors là, on ne peut pas dire que ce n'est pas surprenant ! L'idée est très séduisante mais pour le coup, il aurait peut-être mieux fallu attendre un peu. J'aurais adoré que Bree se le tape par exemple, avant de se rendre compte de qui il est vraiment. Trop politiquement incorrect sans doute. Au lieu de ça, on va sûrement avoir droit à une vengeance minable d'Andrew...
// Bilan // Typiquement le genre d'épisode qui aurait pu être meilleur si Susan avait été aux abonnées absentes et si les scénaristes avaient pris un peu plus de risques (du coté de Bree surtout). Mais ma foi, c'est pas mal...
Desperate Housewives [6x 14]
The Glamorous Life // 11 44o ooo tlsp.
Pour reprendre les mots de cette chère Mary-Alice, de moins en moins inspirée, "In This Never-Ending Drama We Call... Desperate Housewives (...)" on doit se contenter de peu et les blagues salaces qui ont rempli cette épisode m'ont curieusement suffits. Qu'il s'agisse du jeu de mot sur "Moby Dick", un livre qui ne parle pas forcément de ce que vous croyez, ou celle sur le toujours très ambigü "I'm Coming !", j'ai bien ri. Je soupçonne l'espiègle et coquin Marc Cherry d'avoir abusé de viagra cette semaine. Paraît même qu'il en revend sous le manteau à des prix défiants toute concurrence ! Mais trèves de plaisanteries, il y a toute une rangée de connasses et de salopes qui attendent que je leur mette la fessée (je deviens terriblement vulgaire).
Au rayon connasse, je demande Lynette ! J'ai toujours eu de la tendresse pour elle mais trop c'est trop ! Sa thérapie de couples avec Tom est un désastre d'un point de vue scénaristique. C'était à prévoir. Et elle devient tout bonnement insupportable car elle n'accepte pas la moindre critique et use systématiquement de la tactique du "c'est pas moi, c'est lui !". Le pire, c'est que plutôt que de lui mettre une bonne claque dans la gueule pour qu'elle comprenne, les scénaristes la conforte dans ses idées. Le grand méchant, c'est donc Tom. Parce que comme tous les hommes il est lâche... Et ça brode pendant dix minutes sur les pires clichés hommes/femmes. Y'a un fond de vérité, c'est certain, mais au bout de six saisons, s'ils ne trouvent plus rien d'autres à dire qu'ils se taisent ! Je reconnais toutefois que certains passages étaient amusants. Mais n'y avait-il pas mieux que d'impliquer cette pauvre psy de la sorte ? C'était tellement ridicule...
La connasse en chef, c'est Bree. C'est pour ça qu'on l'aime mais il fut un temps où ses histoires avaient de l'intérêt et l'ensemble était juste parfait. Ce temps-là est bien révolu et les scénaristes n'ont de cesse de nous le rappeler. Lorsque Mary-Alice a annoncé qu'Orson avait l'intention de mettre fin à ses jours, j'étais aux anges. J'ai été naïf de croire qu'il y arriverait. Pas à se tuer hein, juste à tenter de le faire. Même cette petite satisfaction-là on n'a pas voulu nous la donner. Ca aurait été génial qu'il tombe dans la piscine avec son fauteuil et que Bree, telle Pamela Anderson, se jette à l'eau pour le secourir. Non, ça aurait été nul aussi. Au lieu de ça, on nous ressert un discours censé être émouvant qui sonne faux de bout en bout. Marcia Cross et Kyle McLachlan ne prennent même plus la peine de bien jouer. Ils sont en mode automatique et ils n'y croient pas plus que nous. Ca se voit tellement... Alors comme ça Bree veut finir ses jours avec Orson même si elle ne l'aime plus. Elle est persuadée que ça reviendra. On l'a connue intelligente. Elle est devenue bête à manger du foin !
L'association de deux connasses aux faux-airs de putes, ça donne l'intrigue croisée de Gaby et Angie. En toile de fond, la relation amoureuse entre Ana et Danny est toujours d'un ennui considérable mais elle n'est qu'un prétexte à mettre le feu aux poudres entre les deux voisines et accessoirement à mettre (enfin) Beau Mirchoff torse nu. Gaby qui fait des remontrances à sa nièce, ça me fait toujours rire. Venant de sa part, franchement... Les réactions sanguines de Carlos sont risibles, au contraire de celles de Angie déjà un peu plus flippantes. Mais ça vient surtout du fait que l'on connaît mal le personnage. On ne sait pas bien de ce dont elle est capable. On nous fait miroiter un beau potentiel mais sera-t-il vraiment exploité un jour ? Je préfère ne pas évoquer le passage "écolo" de l'intrigue, d'une subtilité incroyable et j'ose espérer que la mort qu'a causé Angie n'est pas liée à un passé militant. Ce serait quand même sacrément décevant ! Patrick ? Mais qui est Patrick ? On ne devrait pas tarder à le savoir...
On termine par l'intrigue la plus nulle de la semaine : lorsque Susan Mayer rencontre une strip-teaseuse au grand coeur, que fait-elle ? Elle lui propose de devenir son assistante en classe-maternelle pardi ! Très honnêtement, si la jeune femme en question n'était pas interprétée par Julie Benz (Buffy, Dexter), il n'y aurait rien mais vraiment rien à en retirer ! Ah si quand même l'humour précoce du petit MJ bientôt plus intelligent que ses deux parents réunis ! Enfin n'oublions pas qu'à l'épisode précédent, il était bête comme ses pieds. La prestation de l'actrice n'est pas honteuse, c'est plutôt son rôle qui l'est. Elle me fait penser à tous ces personnages de la série qui restent deux-trois épisodes pour combler le vide avant de repartir à tout-jamais. Le dernier exemple qui me vient à l'esprit c'est la voleuse qui essayait d'escroquer les Solis en saison 4. Ah mais il y a eu aussi la vieille dame incarnée par Frances Conroy qui se servait des Solis (encore eux) pour combler son ennui en saison 5. Bref, vous voyez ce que je veux dire. O intérêt contre quelques bonnes répliques.
// Bilan // C'est dingue ça : même quand je n'ai pas détesté un épisode, mes commentaires donnent l'impression que si ! Malgré tout le fiel que je viens de verser, celui-ci n'était pas si mauvais. Merci aux répliques piquantes qui m'avaient drôlement manqué.
Desperate Housewives [6x 08]
The Coffee Cup // 14 72o ooo tlsp.
Les hommes de Wisteria Lane ont toujours été très passifs et se sont toujours fait mener par le bout de la bite par leurs épouses mais ça commence franchement à devenir ridicule. Je pense d'abord à Mike, sans doute le pire de tous. C'est pas que la guéguerre entre Katherine et Susan me lasse, mais un peu quand même. D'autant que c'est du recyclage cette année puisque la chose avait déjà été traitée la saison passée. Cela fait maintenant 8 épisodes que l'intrigue est développée et je crois qu'il est temps d'y mettre un terme avant que ça devienne lourd. Il faudrait que Mike fasse quelque chose. Il ne dit jamais rien, il regarde les deux pimbêches se fighter mais il n'intervient jamais ! En attendant cet élan de sagesse de la part des scènaristes, ils ont fait du boulot correct sur cet épisode. La première scène au tribunal était très amusante et Dane Delany s'en est encore donnée à coeur joie. C'est définitivement la Katherine cinglée que je préfère de toutes les versions qu'il existe du personnage. Et puis c'est un détail mais son petit chapeau léopard lui a donné un aplomb supplémentaire. Le ramassage d'ordures était très classique dans le genre mais efficace. En revanche, le piège tendu par Katherine dans lequel Susan tombe à pieds joints était tellement prévisible et tellement pas drôle... Et là encore, Mike a été d'une bêtise confondante. Inutile de souligner que c'était également le cas pour Susan, c'est une seconde nature chez elle.
Orson aussi fait preuve d'une grande idiotie mais son cas est un peu différent. D'abord parce qu'il n'était pas comme ça avant. Il était bien plus malin. Ensuite parce qu'il nous fait presque de la peine à force. Cela me fait toujours rire lorsque Bree l'accuse de chantage parce qu'on ne l'a pas souvent vu à l'oeuvre le garçon. A croire qu'elle en rajoute des tonnes et puis elle s'est mise dans le pétrin toute seule après tout ! Là où Orson me déçoit grandement c'est qu'il fasse encore confiance à Bree. Il a beau avoir des soupçons, il ne creuse pas plus que ça et charge Angie de le faire à sa place. Alors ok, ça permet de lier un peu plus Angie à Bree, mais à une autre époque, il aurait fait sa petite enquête tout seul ! Et puis comme pour l'intrigue de Susan et Katherine, ça traîne beaucoup trop en longueur. Il serait temps que la vérité éclate au grand jour et que Kyle McLachlan quitte, d'une manière ou d'une autre, le show. Je l'adore mais je préfère le voir exercer son talent ailleurs. Il mérite tellement mieux ! Bon, à coté de ça, j'admets que les intéractions entre Bree et Angie étaient plutôt bonnes et pas artificielles en plus puisque leurs deux intrigues se croisaient quelque part. Bree est celle qui trompe, Angie est celle qui a été trompée et elles apprennent chacune de l'expérience de l'autre. En revanche, la scène avec Karl au moment de l'arrivée impromptue d'Orson ressemblait beaucoup trop à des scènes de la saison 1 entre Gaby, son jardinier et Carlos. Il manquait juste la tondeuse. Qu'on ne vienne pas me dire que la série ne tourne pas en rond. Elle ne fait que ça !
Carlos, parlons un peu du spécimen. C'est certainement un des résidents de Fairview qui m'est le plus sympathique car il a souvent su tenir tête à son petit bout de femme. Sa relation avec Lynette était assez intéressante jusqu'ici mais voilà qu'on le fait devenir un monstre d'égoïsme en quelques secondes. Il prend très mal le fait que Lynette soit enceinte et monsieur avait même décidé avant de le savoir de l'envoyer illico presto à Miami ! Hein ? Il est au courant qu'elle a quarante gamins, un mari au chômage et qu'elle n'a certainement aucune envie de partir ? Ils sont censés être amis. Les amis ça discutent. Là, il lui impose cette promotion à l'autre bout du pays ! Sans compter que Tom est son pote... Bref, ça ne lui ressemble pas, ça ne ressemble à rien d'ailleurs. Bad bad idea. Par contre, c'est un soulagement qu'il sache enfin pour sa grossesse, ça commençait à sérieusement traîner. L'intrigue de Gaby est judicieusement reliée à celle-ci et offre quelques bons mots de drôlerie avec le pasteur. Cela ne sonne pas très neuf mais on s'en contente amplement. Une petite apparition de Juanita n'aurait fait de mal à personne.
Et puis il y a bien-sûr l'intrigue fil-rouge qui avance tout doucement, suffisamment en tous cas pour susciter un peu d'intérêt de notre part. Nick n'est pas un mari passif lui. C'est plutôt un mari volage et même un étrangleur à ses heures perdues. C'est en tous cas ce que l'on veut nous faire croire mais je continue de penser que ce serait trop simple. Ce n'est pas lui qui a agressé (tué ?) la serveuse du coffee shop. Qui alors ? J'ai envie d'écarter Danny d'office tant on n'entend plus parler de lui. Mais je reste méfiant. Et la piste Angie reste toujours la plus sérieuse. Elle a vu son mari avec la serveuse et son sang n'a fait qu'un tour ! Là aussi ça me paraît trop simple mais à l'heure actuelle on n'a aucune autre piste donc. L'appel que Nick passe à un officier de police (vraisemblablement) n'est pas très clair. Il a l'air de vouloir arrêter sa cavale mais à condition qu'on la laisse "elle" tranquille. Est-on sûr qu'il parle bien d'Angie ? Non...
// Bilan // Bien que la plupart des événements y soient prévisibles, on peut faire entrer cet épisode dans la catégorie des "passables, peut mieux faire" : quelques bons moments de comédie ont sauvé la mascarade.
Desperate Housewives [6x 05]
Everybody Ought To Have A Maid // 14 18o ooo tlsp.
Je disais dans ma précédente review qu'un bijou se cachait souvent entre deux merdes : le bijou c'était la semaine dernière, la merde c'était cette semaine ! Le mot "merde" étant un peu fort pour qualifier cet épisode, disons simplement qu'il était faible. Certaines intrigues sentaient le réchauffé tandis que d'autres sentaient carrément le moisi. A la rigueur, la meilleure était celle qui opposait à nouveau Susan et Katherine. Les regards équivoques de Katherine à l'égard de Mike étaient amusants, Dana Delany est vraiment plus à l'aise dans la comédie. Le petit clash pendant la fête organisée pour le retour de Julie est tombé à plat. C'était simplement plaisant de voir Susan se taper la honte. En revanche, toute la fin de l'épisode à partir du moment où la gourde tire accidentellement sur la psychopathe était assez jouissive. C'était burlesquement drôle. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Bree pour décharger le gun. Cela faisait longtemps que la Van de Kamp/Hodge républicaine n'avait pas mis ses talents en exergue. Plus généralement, cette intrigue a permis de réunir à plusieurs reprises la plupart des habitants de Wisteria Lane et c'est toujours préférable à des intrigues cloisonnées. La participation des Bolen dans tout ce micmac était la bienvenue, on sent que la famille commence à s'intégrer. Pour autant, le mystère les concernant n'a pas avancé d'un poil. On a juste rappelé que Bolen n'était pas leur vrai nom.
Par ordre décroissant en qualité, je dirai que c'est l'intrigue de Bree qui arrive en deuxième position. Elle n'était pas mauvaise à la base et elle a permis de retrouver le personnage des débuts de la série l'espace de quelques instants. La Bree bigote, la Bree républicaine, la Bree hautaine et la Bree nouvelle génération étaient toutes réunies. Je n'ai pas tellement aimé le parallèle tracé entre la femme brillante et bourgeoise et la pauvre femme de ménage blasée, avec cet espèce de message : "toutes les femmes traversent les mêmes épreuves, qu'elles soient riches ou pauvres". C'est très simpliste. De même, l'émotion palpable de Bree dans sa dernière scène avec cette femme était poignante. Maintenant, tout cela était beaucoup trop moralisateur à mon goût, avec l'apparition de la Bible notamment. Bree la remet au placard mais on sait très bien que c'est temporaire. Et puis vu la douleur qui se lit sur son visage, on sent bien que Marc Cherry voulait insister sur le fait que c'est trèèèèès trèèèèèèès mal ce qu'elle fait. Boooh, vilaine fille. Qu'on la pende !
Sa grossesse mise de coté, Lynette doit se coltiner une intrigue qui tourne au ralenti, qui n'est pas drôle un instant et qui est prévisible du début à la fin. On nous ressort pour la énième fois un laïus sur le couple ô combien formidable et équilibré que forment Lynette et Tom. C'est vrai, ils sont géniaux tous les deux ! Mais on le sait. On ne sait que ça ! Intégrer le petit-copain de McCkuskey n'avait pas grand intérêt, d'autant qu'avec sa vision (normale pour un homme de son âge) de la femme qui obéit à son petit mari, on avait juste envie de le battre, comme il est de coutume dans les maisons de retraite. Seul point positif dans tout cela : Tom nous a donné la clé de la réussite de son mariage. Ce n'est pas vraiment nouveau mais cela a été abordé directement pour une fois, psychologie de comptoir à la clé. Si Tom se laisse "bouffer" par Lynette, c'est pour qu'elle se sente en sécurité. Dis comme ça, ça paraît un peu bizarre mais dans la bouche de Tom, c'était convaincant.
Oh Gaby... Ben tu m'as grave fait chier. Voilà tout. Comment le dire autrement ? Une fois de plus, elle s'est posée des questions sur ses capacités à être une bonne mère suite à quelques déboires avec la mère d'une copine de Juanita. Il me semble que cela a déjà été abordé la saison dernière avec elle, avec Susan et il y a bien longtemps avec Lynette évidemment. C'est un peu logique que le thème revienne régulièrement puisqu'il est question de femmes d'âge mûr qui ont des enfants et qui apprennent à les élever, entre autres choses, mais je suis sûr qu'il reste encore d'autres histoires plus intéressantes à raconter, surtout avec Gaby qui regorge de potentiel. Les cabotinages d'Eva Longoria ne me font plus tellement rire mais là, je dois dire que c'était pire que tout. Je n'ai rien trouvé d'amusant à cette histoire de clown attaqué par un singe. C'était juste débile et juste super prévisible.
// Bilan // Cet épisode m'a fait le même effet que les histoires que ma grand-mère me raconte pour la énième fois : j'ai pris mon mal en patience, j'ai cherché le détail que je ne savais pas déjà, je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai souri par politesse et je suis passé à autre chose. Period !
Desperate Housewives [6x 03]
Never Judge A Lady By Her Lover // 13 42o ooo tlsp.
Il n'aura fallu attendre que trois petits épisodes avant que Desperate Housewives ne nous offre ce qu'elle fait de pire : du réchauffé et du pas drôle. La palme revient à Susan qui a largement contribué à pourrir l'ambiance comme elle sait si bien le faire. Elle est partie dans un grand délire consistant à accuser Danny, le nouveau voisin, sans preuves bien-sûr, de l'agression de sa fille. Elle a évidemment gossipé auprès de tous les voisins et les Bolen n'osaient même plus sortir de chez eux. Le thème avait déjà été abordé lors de l'accusation de pédophilie contre Artz de la part de Lynette. On nous ressort en gros la même chose sauf que Danny n'est pas coupable, une caméra de surveillance ayant finie par le disculper. Tout dans l'attitude de Susan était insupportable et les quelques tentatives pour la rendre amusante ont échoué. Le pire étant lorsqu'elle monte sur ses grands chevaux parce que Bob est l'avocat de Danny. Le parallèle dressé par Lynette entre son histoire de la saison dernière avec son fils accusé de l'incendie du restaurant et ce qui arrive aujourd'hui aux Bolen était intéressant. Mais Susan n'a rien compris et s'est entêtée. Comme d'habitude. Jusqu'à se ridiculiser, comme d'habitude. Et tenter de se faire pardonner avec son air de chien battu, comme d'habitude. Et elle a même trouvé le moyen de plaindre son pauvre mari de s'être marié avec elle. Mais ma chérie, Mike est au courant que tu es folle à lier. Et lui aussi visiblement puisqu'il en redemande systématiquement ! Pauvre homme.
Entre deux scènes ridicules made in Susan, on apprend deux-trois choses sur les Bolen. Ils sont en fuite et cela au moins depuis la naissance de Danny. Ca m'a fait un peu penser à la série The Riches d'ailleurs. Ils ne s'appellent pas vraiment "Bolen", c'est un nom d'emprunt, pas plus que Angie et Nick ne sont leurs vrais prénoms. Et ils ont tout plein de secrets à cacher ! Oui, la promesse est faire : ils n'ont pas un seul gros secret mais plusieurs. De quoi logiquement nous tenir en haleine un petit moment. J'ai bien dis logiquement. Heureusement que Drea de Matteo assure. Ca permet de compenser (un peu) les jeux pitoyables des deux hommes de sa vie.
Tiens, Jesse Metcalfe est venu faire sa visite annuelle dans la série ! J'avoue, j'exagère, l'année dernière il n'était pas venu. A chaque fois qu'on le revoit, John Rowland est un peu plus riche et un peu plus confiant. A ce tarif-là, ce crétin sera gouverneur de Californie d'ici deux ans. En attendant, il revient semer le doute dans l'esprit de Gaby, et par la même occasion dans celui de Carlos. Ce n'est que la 4ème fois qu'on nous fait le coup ! Gaby a beau se défendre de toutes ses forces : elle a toujours envie de lui plaire et ne serait pas contre un petit coup de queue à l'occasion. C'était évident à la table du restaurant et elle est sacrément gonflée de faire ensuite la morale à Carlos. Au final, elle regarde ses vieilles photos de John avec nostalgie. Sera-t-il encore là au prochain épisode ? Va-t-elle craquer ? J'en doute. Les scénaristes vont probablement se tourner vers Ana qui va forcément essayer de fricoter avec lui, ne serait-ce que pour rendre Gaby furieuse. Et elle réussira. Vivement tiens, ça n'est pas du tout prévisible...
Même la storyline de Bree et Karl est plus faible cette semaine. J'adore toujours autant ce duo mais il faut bien avouer que lorsque des sentiments commencent à faire irruption, c'est beaucoup moins fun. Heureusement, la situation est inversée : ce n'est pas Bree qui commence à tomber amoureuse de Karl mais Karl qui éprouve quelque chose pour Bree. Et il connaît parfaitement les femmes, il sait comment la faire réagir. Elle tombera dans ses filets tôt ou tard. J'adorerai les voir pendant leur week-end à Vegas mais il ne faut pas rêver. La série n'est jamais sortie de Wisteria Lane quasiment, ça ne va pas commencer maintenant... Orson est inlassablement le boulet de service désormais. On attend toujours le divorce et son départ. Connaissant un peu les méthodes de Marc Cherry maintenant, on peut s'attendre à ce qu'il le tue puisqu'il ne sert plus à rien. Les épisodes événements de Novembre approchent après tout...
Katherine ? Non, elle n'est pas là. Lynette ? Oui, elle est là mais on aurait préféré ne pas la voir. Le personnage a beau être excellent, il a de moins en moins de verve. La grossesse sans doute, les hormones, tout ça... Comme par hasard, Carlos lui propose une promotion au moment où elle allait lui dire qu'elle est enceinte. Sans intérêt. Déjà vu. Et surtout : pas drôle mais alors vraiment pas. Le dîner avec Tom bourré était d'une nullité profonde. Je sais bien qu'on est dans une série, plutôt comique qui plus est, mais ce genre de gag éculé improbable, ça n'est plus possible. Il n'y a bien que la réaction des enfants Scavo lors de l'annonce de la grossesse qui est amusante. En plus, pour la première fois depuis une éternité, Penny a ouvert le bouche. Je commençais à m'inquiéter. Je l'ai cru autiste !
// Bilan // Une mauvaise idée par personnages, c'est une bonne moyenne ! Bravo les gars !