Glee [4x 12]
Naked // 5 580 000 tlsp.
Sacré Ryan Murphy ! Tous les prétextes sont bons avec lui pour foutre des mecs à poil. Il n'y est pas allé de main morte cette fois-ci -et là, une terrible image me vient à l'esprit... Bref- puisque les membres masculins du Glee Club sont invités à poser nu -ou presque- pour un calendrier afin de récolter des fonds qui leur permettront de se payer le bus qui les conduira aux Regionals. Car oui, c'est officiel : ils sont de retour dans la compétition ! C'est un peu dommage de ne pas avoir tenté une saison sans enjeux équivalents aux précédentes, mais la série est déjà tellement brouillonne... Il lui faut un minimum de structure. On reprend donc la même et on recommence. Pour l'heure, le but premier de Naked est de multiplier les scènes shirtless, l'occasion de se rendre compte que les soi-disants pariahs de la chorale sont quand même tous super bien fichus... Sauf un : Artie ! Alors forcément, on nous ressort le discours habituel sur la beauté intérieure et tout le tralala. Et, surtout, on en remet une couche bien grasse avec Sam -dont c'est décidément l'année !- qui ne complexe évidemment pas sur son corps mais sur sa bêtise. Blaine, éperdument amoureux, se charge de lui remonter le moral avec une vidéo niaise visant à rappeler combien l'ancien strip-teaseur -ne l'oublions pas- à contribuer à la réussite du Glee Club. Tout ce que j'espérais, c'est que Blaine finisse par l'embrasser après toutes ces scènes les rapprochant naturellement. Cela aurait gâché tout ce qui a été entrepris pendant l'épisode, mais c'est justement ce qui l'aurait rendu un peu plus palpitant à mes yeux. Les larmes de Sam ne m'ont pas particulièrement touché. Les scénaristes ont poussé le délire beaucoup trop loin autour de lui pour qu'il dégage encore une impression "humaine". Pour moi, ce n'est plus qu'un débile profond aux abdos d'acier, quoiqu'en disent ses camarades. Ryder et Jake ont également eu leur lot de scènes de nudité, tandis que leur bromance s'enracinait un peu plus. Etant donné que Jake et Marley se sont enfin avoués leurs sentiments en parallèle, dans des passages niais mais mignonnets, la manoeuvre parait évidente pour la suite : d'ici quelques épisodes, Ryder va bafouer son amitié avec Jake et tenter de conquérir le coeur de Marley. Oulala le big drama à venir.
Il était aussi question de nudité à New York : d'abord parce que Brody, désormais colocataire de Kurt et Rachel, aime se balader nu dans l'appartement. C'était tout à fait gratuit, ridicule et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui touche au personnage depuis qu'il est arrivé. Si son histoire avec Rachel avait au départ un certain charme, je me rends compte aujourd'hui que c'était uniquement parce qu'il n'était pas Finn et que ça faisait du bien de voir la jeune femme avec quelqu'un d'autre. Maintenant, j'ai juste envie de les voir se séparer. L'intrigue de Rachel ne m'a pas déplu dans l'idée, mais j'ai trouvé l'exécution paresseuse. C'était pourtant bien parti avec la mise en scène inspirée du début d'épisode sur Torn (une chanson dont je suis un grand fan et que Lea Michele n'a pas dénaturé), qui confrontait l'ancienne Rachel à la nouvelle. Dire sans arrêt qu'elle a évolué, c'est bien. Mais quand est-ce qu'on la verra vraiment agir comme une grande fille ? Pour moi, son look a changé mais pas tellement sa personnalité. Elle est toujours aussi agaçante quand elle s'y met. Et toujours aussi adorable parfois... Rachel Berry quoi. Sans surprise, au bout du compte, elle ne tourne pas sa scène seins nus. Grâce à qui ? Grâce à Santana et Quinn qui ont été expressement dêpéchées sur place par Kurt pour lui venir en aide. C'était bien évidemment n'importe quoi. Eh oui, pas évident d'intégrer les anciens quand on les a éparpillés un peu partout. Les auteurs s'en rendent bien compte, entre Santana qui semble se diriger pour de bon vers New York -why not?- et les retours successifs de Finn et Puck à Lima. Du côté des prestations, je retiens essentiellement le Torn suscité; le Let Me Love You de Jacob Artist, qui a quand même un joli brin de voix; le Love Song de Lea Michele, Naya Rivera et Dianna Agron, essentiellement parce que j'aime bien cette chanson de Sara Bareilles, mais elle n'avait objectivement rien à faire là; et le Hot In Herre collégial ne m'a pas déplu. En revanche, A Thousand Years était plate de chez plate; et This Is The New Year sortait de nulle part. Il fallait juste terminer l'épisode sur une chanson de groupe, pour nous rappeler encore et toujours combien ils sont soudés, et c'est tombé sur elle. Sans doute parce qu'on était encore fin janvier et qu'il n'était pas trop tard pour souhaiter encore bonne année aux téléspectateurs ! Je ne vois pas d'autres explications.
// Bilan // Un épisode bancal, sauvé par sa légéreté et le sens de l'autodérision de son auteur.
Glee [4x 11]
Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.
"I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie !
"Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre. Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !
"I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".
// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !
Glee [4x 08]
Thanksgiving // 5 390 000 tlsp.
A l'occasion de son épisode spécial Thanksgiving, les héros de Glee ne se goinfrent pas, attablés, comme le veut la fête traditionnelle américaine. Et surtout pas Marley, qui nous fait une syncope sur scène en guise de cliffhanger. Non, ils ont les sectionals à préparer et tenez-vous bien, ceux-ci ont carrément lieu dans l'épisode et déborderont sûrement sur le prochain ! Il n'y a plus de temps à perdre visiblement. C'est à la fois déconcertant et agréablement surprenant. Pourquoi faire traîner en longueur un événement qui n'en est de toute façon plus un ? Et puis les scénaristes ne s'en cachent qu'à moitié : c'est le prétexte idéal pour faire revenir les anciens, encore une fois, et ainsi créer des duos de coaching. Malheureusement, il y a tant de choses à caser en 42 minutes que l'idée est vite abandonnée. On ne verra pas du tout Puck travailler avec son frère, par exemple. Mais pour le coup, on ne s'en plaint pas. On les a déjà vus à l'oeuvre plus tôt dans la saison et ce n'était pas mémorable. J'attendais beaucoup de la paire Unique/Mercedes, mais les scénaristes n'ont pas daigné leur offrir la moindre scène ensemble. Il y a une raison bien précise à cela : toute l'attention était portée sur Quinn Fabray, que l'on n'avait pas encore revue depuis la saison dernière. Dianna Agron était rayonnante, telle que l'on aurait aimé la voir plus souvent dans les saisons 2 et 3. On ne saura pas grand chose sur ce qui s'est passé pour le personnage depuis son départ, mais j'ai comme l'impression que ce qu'elle raconte n'est pas vrai du tout. Je la crois très seule et toujours aussi torturée. On verra plus tard si mes soupçons étaient fondés. En attendant, face à son clône, Kitty -dont on explique habilement et avec humour les ressemblances avec son aînée, qui est en fait son modèle ultime- elle s'éclate, mais ce n'est rien à coté des amabilités échangées avec Santana, absolument jubilatoires ! Le trio Quinn/Santana/Brittany sur Come See About Me était fort agréable à l'oreille. Par contre, nous faire croire que les trois chanteuses se connaissent si bien qu'elles sont capables d'être synchros sans avoir répété, c'est vraiment se foutre de nous et des petits nouveaux du Glee Club ! Heureusement, on est habitué à ce genre d'arrangements avec le réel. C'est juste moi qui ai du mal à m'en accommoder, parfois.
La seule prestation qui m'a vraiment emballé dans cet épisode, mais vraiment vraiment, c'est le Wistle des Warblers. Et pourtant, je ne suis pas fan du nouveau chef de bande. La prestation suivante, celle de Sebastian, était très mauvaise en comparaison, et à peine correcte en réalité. Le problème, c'est qu'aussi talentueux puisse être l'acteur -et ce n'est pas une affirmation, juste une hypothèse- il respire la prétention et me donne seulement envie de jurer devant ma télé, pas de taper du pied. Le Gangnam Style était un passage obligé pour Glee puisque c'est LA chanson du moment -et je n'en reviens toujours pas- mais j'aurais préféré qu'on nous la case à une autre occasion que pour les Sectionals. Quel gâchis ! On notera qu'il fallait une chanson en coréen pour que Tina puisse se retrouver enfin sur le devant de la scène... No comment. Sinon, le titre d'ouverture, qui était un mash-up si j'ai bien compris, était sympa et bien choisi puisqu'il y était question de "Home". Et de la maison, Kurt et Rachel sont loin. Cette semaine, leurs aventures à New York manquaient de piquant, c'est certain, mais elles sonnaient juste. Le dialogue téléphonique entre Kurt et Blaine était touchant, tout comme la complicité entre le jeune homme et sa patronne. Le clin d'oeil à Sex & The City m'a réchauffé le coeur, comme si Carrie était passée, tel un fantôme, devant mon écran avant de s'évanouir dans la jungle New Yorkaise et d'atterrir, après un trip sous acide, dans un appartement rempli de bêtes étranges pour chanter Let's Have A Kiki des Scissor Sisters, mélangé à Turkey Lurkey Time, dans une vaporeuse robe à fleurs. Sinon, j'ai percé le mystère Blake Jenner : c'est le sosie de Steven R. McQueen (de The Vampire Diaries), mais avec la coupe -à l'ancienne- de Justin Bieber. Bizarrement, ça me le rend plus sympathique.
// Bilan // Glee bourre ses épisodes comme les Américains fourrent leurs dindes de Thanksgiving : avec entrain, gloutonnerie et sans se soucier du lendemain... jusqu'à l'écoeurement. Dans le fond, j'ai passé un agréable moment devant cet épisode mais, comme beaucoup d'autres, il était fouilli et pas très intéressant.
Glee [4x 07]
Dynamic Duets // 4 620 000 tlsp.
Ian Brennan, le scénariste et réalisateur de cet épisode spécial "super héros" diffusé le soir de Thanksgiving aux Etats-unis, s'est fait plaisir et a réussi à nous en donner par la même occasion. Comme d'habitude, la subtilité n'était pas au rendez-vous, mais j'ai bien ri, j'ai chanté, j'ai tapé du pied aussi, alors j'estime que c'est déjà pas mal ! On a même eu droit au retour de Puck en prime, en train de galérer sur Hollywood Boulevard. C'était court, mais très révélateur de sa situation. Il ne perd pas espoir, mais il a quand même une vie de merde. Une bonne manière de contrebalancer avec les autres personnages de la première génération, qui s'en sortent tous globalement bien de ce que l'on en sait, ce qui n'est pas très réaliste quand on choisit une voie artistique comme la leur. Même Finn, désormais, est sauvé. Le Glee Club a redonné un sens à sa vie et il se sent investi d'une mission qu'il compte mener à bien. On ne croit pas tellement à sa soudaine intelligence, mais ce n'est pas bien grave puisque ses qualités de coeur sont celles qui sont les plus mises en avant ici. Son exercice pour que Ryder et Jake enterrent la hâche de guerre s'est en tout cas révélé pertinent. Une bonne occasion de les approfondir et de les rendre plus attachants, même s'ils ne parviennent toujours pas à effacer de nos esprits leurs aînés, qui ont vécu plus ou moins les mêmes tourments. Ce que j'ai préféré, c'est le traitement de la dyslexie, un sujet délicat à aborder, qui l'est d'ailleurs rarement dans la fiction. On sait maintenant ce qui différencie Ryder de Sam : l'un est dyslexique, l'autre pas (en tout cas pas officiellement). Ah oui, et Sam est blond. Chacun en concluera ce qu'il veut !
Si l'épisode ne cherche pas vraiment à nous expliquer pourquoi, tout à coup, tous les personnages se mettent à porter des collants, des capes et des slips moulants -avouons que ce n'est tout de même pas commun- il réussit à détourner avec humour les codes du genre des films de super héros, en multipliant évidemment les références. Les choix de chanson sont adéquats. J'adore Holding Out For A Hero de Bonnie Tyler, et la chorégraphie de Marley et Kitty sur le morceau était époustouflante ! Je suis moins fan de leur intrigue commune, tant elle est glauque, mais elle est au moins suprenante. Elles méritent toutes les deux de grosses claques : Marley parce qu'il faut vraiment être idiote pour ne pas se rendre compte, dans une telle tenue, qu'elle est maigre comme un clou -ses os pointent dans sa combinaison !- et Kitty parce que son plan diabolique est plus dégueulasse que drôle. Dans un sens, je comprends qu'arrivé à la 4ème saison, les auteurs aient ressenti le besoin de crééer une peste de la pire espèce. Les précédentes se sont montrées trop souvent décevantes, Sue en tête. Je ne parle même pas de Quinn... Espérons que Kitty le reste jusqu'au bout et que ses méchancetés montent crescendo. Enfin une vraie ordure pour le simple plaisir de l'être ! Remarque, il y a Sebastian aussi, qui est pas mal dans son genre. Mais il apparait et disparait, on ne peut pas miser sur lui sur le long terme. Comme par hasard, il est de retour lorsque Blaine est à nouveau célibataire. Combien de temps avant que le jeune homme tombe entre ses griffes ? Le comeback des Warblers arrive à point nommé à l'approche des sectionals. Je ne suis pas particulièrement content de les retrouver, mais on sait que l'on peut toujours compter sur eux au niveau des prestations. Dark Side était effectivement très sympa et très à propos. Le nouveau chef de la bande ne m'inspire guère. Je ne le vois que comme un Blaine bis pour le moment. Il fait aussi penser à Jesse St James. Un mélange de talent et d'arrogance auquel Glee nous a trop habitués. A noter sinon que Blaine et Sam se rapprochent. Pas question de relation amoureuse éventuelle bien sûr, mais juste d'une amitié. Visiblement, Sam n'est bon qu'à ça : on l'associe à un personnage, puis à un autre, mais il n'existe jamais vraiment par lui-même. Leur reprise de Heroes de David Bowie n'était pas exceptionnelle. Ils ont eux les yeux plus que le ventre. Et puis bon, au bout d'un moment, trop de Blaine tue le Blaine. C'était la chanson de trop pour le petit chanteur posé sur ressorts. Le final sur Some Nights était enthousiasmant, justement parce que c'était l'occasion d'entendre un peu tout le monde (Tina notamment...) et parce que la prestation mettait bien en valeur la complicité grandissante entre les membres du Glee Club.
// Bilan // Cet épisode est la preuve qu'avec un peu d'imagination, en partant sur un concept fort mais casse-gueule, Glee peut encore surprendre agréablement. L'absence de Rachel et Kurt ne s'est même pas faire ressentir, c'est un exploit ! Les nouveaux personnages gagnent une fois encore en profondeur. Malheureusement, rien n'y fait : on ne parvient pas à s'attacher véritablement à eux. Ils ne se distinguent toujours pas assez de leurs prédécesseurs...
Glee [4x 05]
The Role You Were Born To Play // 5 680 000 tlsp.
Glee a disparu des écrans pendant quelques semaines, comme chaque année à cette période, et, encore une fois, je peux dire qu'elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Et pourtant, le précédent épisode était excellent, l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur, à ce jour. Le problème de ce 5ème épisode, c'est qu'il se déroule sans Rachel, sans Kurt et sans New York. Et c'est de loin la meilleure partie de la série aujourd'hui, la seule qui me donne envie de continuer. Alors forcément... Le retour en grâce de Finn me laisse perplexe. Je n'ai jamais caché l'agacement que me procurait ce personnage. Ici, il a passé 70% du temps à se plaindre de sa pauvre vie et de son absence de future. Je n'arrive pas à ressentir une quelconque pitié pour lui en fait. Il est vraiment trop bête. En faire un mentor pour le nouveau personnage, Ryder, n'est absolument pas pertinent et certainement pas convaincant non plus. Alors le faire carrément diriger le Glee Club en l'absence de Mr Shue ! Je me réjouis du départ de ce dernier, d'autant que son histoire avec Emma devenait insupportable à suivre tant elle tournait en rond, mais je ne suis pas impatient du tout de voir Finn à l'oeuvre. Encore plus s'il se retrouve avec Sue dans les pattes ! Les auteurs ne savent toujours pas quoi faire du personnage et lui font faire un nouveau pas en arrière après les derniers pas en avant. Toute sa tirade sur cette pauvre Unique n'était même pas drôle. Elle a quand même eu quelques répliques excellentes. Cela dit, j'ai beau détester le personnage de Kitty, elle lui a carrément volé la vedette de ce point de vue là ! Des punchlines osées et énergiques, très Sue Sylvester de la grande époque.
Pour revenir quelques instants sur le nouveau incarné par Blake Jenner, je suis très partagé. Il est censé être un mini-Finn mais il a d'ores et déjà plus de charisme que lui et il n'a pas l'air complêtement abruti. En fait, il me fait davantage penser à Sam (Chord Overstreet), qui n'était pas particulièrement bête à l'origine mais qui l'est devenu au fur et à mesure et encore plus au contact de Brittany dernièrement. Bref, je n'ai pas tellement d'avis sur Ryder pour le moment, mais je ne pense pas qu'il apportera grand chose à McKinley. Il est en plus directement envoyé dans le triangle amoureux de la saison, maintenant rectangle, aux cotés de Jake, Marley et Kitty. Il est tellement sans saveur, tellement classique sur le fond comme sur la forme, tellement cliché de la série pour ados... Non vraiment, il n'y a rien à en tirer. Sinon, Mike Chang et Mercedes sont revenus... pour rien ! Les scénaristes n'avaient apparemment pas de meilleures idées donc on les a improvisés juges des auditions pour la comédie musicale Grease (un choix très ennuyeux en plus). Ce qu'ils deviennent sinon ? On s'en fout ! Ils n'ont même pas essayé de faire quelque chose de consistant autour de Mike et Tina. Une scène leur a suffit. Je ne suis pas dingue de ce couple, mais bon quand même... Ah et Beist était de retour aussi ! Et ça, c'était cool. C'était peu être trop facile et trop évident, mais j'aurais bien aimé qu'on l'associe à Unique.
Même si Blaine était peu présent dans cet épisode, on a trouvé le temps de lui offrir un solo, sur Hopelessly Devoted To You et c'était une jolie prestation mais rien d'inoubliable. Aucune autre ne l'était d'ailleurs, mais j'ai bien aimé le Blow Me (One Last Kiss) de Unique et Marley. Il était plein d'énergie, tout en force. Pas mal. Juke Box Hero m'a plus ennuyé qu'autre chose et c'était vraiment too much pour la première prestation de Ryder, censé être sur la réserve. Déjà que tout le monde à McKinley semble savoir chanter et danser... Born To Hand Jive était sympa, mais je n'ai aucune affinité avec la chanson. Même problème pour Everybody Talks, mais Jacob Artist et Becca Tobin étaient plutôt bons scéniquement parlant.
// Bilan // Le Glee de cet épisode était peu inspiré et même ringard. Rendez-nous Rachel, Kurt et New York et abandonnez définitivement McKinley !