Glee [4x 17]
Guilty Pleasures // 5 910 000 tlsp.
Alors comme ça, connaître les chansons des Spice Girls par coeur et trouver que c'est quand même de la bonne musique avec de jolies paroles, c'est honteux ? Très bien. Je prends note. Seriously guys : Viva Forever, Too Much, Stop, 2 Become 1... Je les aime tant ces morceaux ! Leur répertoire aurait mérité un épisode à lui tout seul. Je ne déconne pas. En tout cas, la prestation des filles du Glee Club sur Wannabe était super, de même que les petites chamailleries pour décider qui jouerait qui. Surtout que les choix finaux étaient très amusants. Et puis les costumes... géniaux ! Vous voyez, je déteste le terme "Guilty Pleasures" pour une raison bien précise : rien de ce que nous aimons ne doit être coupable, rien ! Ca vaut pour la musique, comme pour les séries, et tout le reste. J'aurais préféré que cet épisode mette davantage en lumière cette idée, plutôt que de dire "Allez, cette semaine -mais juste cette semaine, vu que Mr Schue a la grippe- on a honte de rien et on chante de la merde !". Cela dit, c'est pas la première fois qu'ils en chantent, hein... Mais je cesse dès à présent d'être BORING, car la vérité elle est toute simple : j'ai adoré cet épisode, minus la partie à New York un peu rabat-joie, qui n'a fait que mettre en oeuvre l'inévitable -la séparation Rachel/Brody- et massacrer Creep de Radiohead, façon cheesy. Ah et aussi me rappeler combien je vis mal de ne pas pouvoir passer mes soirées et mes week-ends devant la chaîne TV Land ! Moi aussi je veux regarder Arabesque, Une nounou d'enfer, Roseanne, Les Craquantes et Drôle de vie pendant des heures...
D'abord, merci Brittany pour ce nouvel épisode de Fondue For Two avec Kitty en special-guest, qui s'en est prise plein la tronche sans perdre son sang froid. D'ailleurs, je me demande comment se fait-ce que les producteurs de Glee n'ont pas eu la merveilleuse idée de faire des webisodes autout de cette émission artisanale déjà culte pour nous faire patienter pendant les -nombreuses- pauses de la série ?! Passons. Cette semaine, ce cher Sam n'était pas bête. On ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Normalement, il n'aurait pas dû comprendre le message caché de Blaine dans sa prestation d'Against All Odds (Take A Look At Me Now), très réussie d'ailleurs. Mais là, allez savoir comment, il a compris et il a même décidé de crever l'abcès tout de suite. C'était une jolie scène, douce-amère. Mais maintenant que Tina n'a pas réussi à convertir Blaine à l'hétérosexualité et que Blaine n'a pas réussi à convertir Sam à l'homosexualité, merci de nous donner un peu d'espoir avec une conversion magistralement accomplie ! Avouons en tout cas que c'était à peu près la seule tentative narrative de l'épisode du côté de McKinley, le reste n'était que du fun, du fun et encore du fun. Enfin on a quand même eu droit à un débat houleux sur Chris Brown, un débat que nous avons tous déjà eu dans le privé, non ? Les auteurs n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, en traitant clairement le monsieur de "psychopath". Merci. Moi aussi il y a quelques chansons du chanteur qui me caressent les oreilles avec bonheur, mais j'ai choisi de n'être que la victime innocente d'un passage télé ou radio, d'un clip, mais rien d'autre. Hors de question d'acheter un de ses CD et hors de question de télécharger -légalement ou illégalement- un de ses morceaux ! C'est un principe. Et je suis content que la plupart des membres du Glee Club l'applique. Dans la réalité, Chris Brown marche toujours bien, malheureusement... L'ironie après la prestation -très sympa- de Jake sur une chanson de... Bobby Brown était très bien vue. On notera quand même que les scénaristes choisissent leur camp : au final, Jake ne chante pas de Chris Brown. Et je crois bien qu'ils ne l'ont jamais fait par le passé... Je laisse les experts vérifier ! Voilà. Il y a eu plein d'autres moments cools, comme le Copacabana de Sam, joyeux et entraînant, et le passage ABBA pour terminer sur Mamma Mia.
// Bilan // Cet épisode de Glee, c'était franchement l'éclat' ! Que la pleasure soit guilty ou non, l'essentiel c'était de participer et de s'amuser.
Glee [4x 16]
Feud // 5 370 000 tlsp.
Les scénaristes de Glee ont encore cherché à me draguer outrageusement en utilisant deux chansons que j'écoute énormément depuis quelques semaines : How To Be A Heartbreaker de Marina And The Diamonds et Closer de Tegan & Sara. Alors forcément, j'ai apprécié l'ouverture et la fermeture de ce Feud, bien que je déteste plus que tout cette nouvelle habitude de caser un morceau collégial à chaque fin d'épisode. On ne peut même pas dire que ce choix était pertinent puisque quand on écoute avec attention les paroles, on comprend bien que ce Closer est plus sensuel voir sexuel qu'amical ! Mais passons. Globalement, j'ai apprécié toutes les prestations que l'on nous a offertes, même si je commence à en avoir ras la casquette de tout ces mash-up ! Pour la nostalgie, le I Want It That Way/Bye Bye de Finn et Will était fort sympathique, avec la reprise de la chorégraphie des pantins chère aux N'Sync. Et puis les deux personnages/acteurs ont le charisme de membres de boys band (c'est d'ailleurs de là que vient Matthew Morrison) donc c'était on ne peut plus adéquat ! Comme prévu, la guéguerre entre les deux amis n'a mené à rien de bien impressionnant, même si Mr Schue a dit quelques horreurs tout à fait délectables sur Finn. Il aura fallu que Marley -Marley quoi !- vienne parler à Finn pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire pour être légitime en tant que professeur : obtenir un diplôme. Mais qu'il est bête !
Finn était définitivement au coeur de cet épisode puisqu'il est appelé à la rescousse à New York par Santana afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de "Plastic Man". Après investigation, la jeune femme a compris quelle était la nature exacte de ses activités noctures. Ne chercher évidemment pas un quelconque discours sur la prostitution et sur le fait que des jeunes soient obligés de se lancer dans ce business pour payer leurs études. On est dans Glee. Mais attendez-vous plutôt à une belle leçon de morale au sujet de Rachel ! J'ai beau adoré Santana, j'ai trouvé qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin cette semaine. Enfin je parle en réalité des scénaristes, qui se servent de la peur d'être enceinte de Rachel pour lui faire comprendre que ses petites "sexcapades" doivent s'arrêter tout de suite si elle veut être heureuse et avoir une belle carrière. Comme si ses quelques parties de jambes en l'air allaient la précipiter dans la dépression ou dans la rue. N'importe quoi ! Et tout ça dans la bouche de Santana en plus, c'est ridicule ! Le retour de Finn dans sa vie bien plus tôt que prévu ne me laisse rien présager de bon... Sinon, la chanson de Paula Abdul interprétée par Naya Rivera m'a bien fait kiffer. Je ne la connaissais pas du tout.
A McKinley, je n'ai pas du tout compris pourquoi Ryder, tout à coup, s'en prenait de la sorte à Unique alors que cela fait des mois qu'ils se cotoient. Ah oui : parce que le thème de l'épisode, c'était la querelle. Il fallait donc en inventer une ou deux pour combler. Celle-ci était mielleuse, sans intérêt. Même Kitty s'est mise à dire des gentillesses (pour sa seule apparition de l'épisode). En plus, leur mash-up n'était pas formidable. Pas grand chose à dire sur Jake et Marley en parallèle. Ils se sont très vite réconciliés et tant mieux. Je n'aurais pas supporté un épisode de lamentations et de flagellations. Le meilleur de l'épisode nous a été délivré par... Sue Sylvester ! Et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de temps d'antenne. Sa parodie de Nicki Minaj était plus vraie que nature. Extravagante et hilarante, à l'image de la chanteuse ainsi que du personnage. Très bon délire. Et puis la perspective d'un "Blaine Undercover" chez les Cheerios me réjouit. Quant à cette mystérieuse femme qui converse avec Ryder... ma seule théorie est que c'est en fait Marley qui se cache derrière la photo d'une jolie blonde. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre du personnage, mais ce serait quand même plus fun que si c'était une fille que l'on ne connait pas du tout. Ca pourrait aussi être Kitty. Mais quel intérêt ?
// Bilan // Comme souvent, je suis mal à l'aise face à certains messages que Glee cherche à faire passer, en l'occurence au sujet de Sainte Rachel Berry, mais du côté des prestations et du fun, on en a encore eu pour notre argent. Et puis, mine de rien, les intrigues ont avancé doucement !
Glee [4x 11]
Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.
"I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie !
"Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre. Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !
"I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".
// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !
Glee [4x 07]
Dynamic Duets // 4 620 000 tlsp.
Ian Brennan, le scénariste et réalisateur de cet épisode spécial "super héros" diffusé le soir de Thanksgiving aux Etats-unis, s'est fait plaisir et a réussi à nous en donner par la même occasion. Comme d'habitude, la subtilité n'était pas au rendez-vous, mais j'ai bien ri, j'ai chanté, j'ai tapé du pied aussi, alors j'estime que c'est déjà pas mal ! On a même eu droit au retour de Puck en prime, en train de galérer sur Hollywood Boulevard. C'était court, mais très révélateur de sa situation. Il ne perd pas espoir, mais il a quand même une vie de merde. Une bonne manière de contrebalancer avec les autres personnages de la première génération, qui s'en sortent tous globalement bien de ce que l'on en sait, ce qui n'est pas très réaliste quand on choisit une voie artistique comme la leur. Même Finn, désormais, est sauvé. Le Glee Club a redonné un sens à sa vie et il se sent investi d'une mission qu'il compte mener à bien. On ne croit pas tellement à sa soudaine intelligence, mais ce n'est pas bien grave puisque ses qualités de coeur sont celles qui sont les plus mises en avant ici. Son exercice pour que Ryder et Jake enterrent la hâche de guerre s'est en tout cas révélé pertinent. Une bonne occasion de les approfondir et de les rendre plus attachants, même s'ils ne parviennent toujours pas à effacer de nos esprits leurs aînés, qui ont vécu plus ou moins les mêmes tourments. Ce que j'ai préféré, c'est le traitement de la dyslexie, un sujet délicat à aborder, qui l'est d'ailleurs rarement dans la fiction. On sait maintenant ce qui différencie Ryder de Sam : l'un est dyslexique, l'autre pas (en tout cas pas officiellement). Ah oui, et Sam est blond. Chacun en concluera ce qu'il veut !
Si l'épisode ne cherche pas vraiment à nous expliquer pourquoi, tout à coup, tous les personnages se mettent à porter des collants, des capes et des slips moulants -avouons que ce n'est tout de même pas commun- il réussit à détourner avec humour les codes du genre des films de super héros, en multipliant évidemment les références. Les choix de chanson sont adéquats. J'adore Holding Out For A Hero de Bonnie Tyler, et la chorégraphie de Marley et Kitty sur le morceau était époustouflante ! Je suis moins fan de leur intrigue commune, tant elle est glauque, mais elle est au moins suprenante. Elles méritent toutes les deux de grosses claques : Marley parce qu'il faut vraiment être idiote pour ne pas se rendre compte, dans une telle tenue, qu'elle est maigre comme un clou -ses os pointent dans sa combinaison !- et Kitty parce que son plan diabolique est plus dégueulasse que drôle. Dans un sens, je comprends qu'arrivé à la 4ème saison, les auteurs aient ressenti le besoin de crééer une peste de la pire espèce. Les précédentes se sont montrées trop souvent décevantes, Sue en tête. Je ne parle même pas de Quinn... Espérons que Kitty le reste jusqu'au bout et que ses méchancetés montent crescendo. Enfin une vraie ordure pour le simple plaisir de l'être ! Remarque, il y a Sebastian aussi, qui est pas mal dans son genre. Mais il apparait et disparait, on ne peut pas miser sur lui sur le long terme. Comme par hasard, il est de retour lorsque Blaine est à nouveau célibataire. Combien de temps avant que le jeune homme tombe entre ses griffes ? Le comeback des Warblers arrive à point nommé à l'approche des sectionals. Je ne suis pas particulièrement content de les retrouver, mais on sait que l'on peut toujours compter sur eux au niveau des prestations. Dark Side était effectivement très sympa et très à propos. Le nouveau chef de la bande ne m'inspire guère. Je ne le vois que comme un Blaine bis pour le moment. Il fait aussi penser à Jesse St James. Un mélange de talent et d'arrogance auquel Glee nous a trop habitués. A noter sinon que Blaine et Sam se rapprochent. Pas question de relation amoureuse éventuelle bien sûr, mais juste d'une amitié. Visiblement, Sam n'est bon qu'à ça : on l'associe à un personnage, puis à un autre, mais il n'existe jamais vraiment par lui-même. Leur reprise de Heroes de David Bowie n'était pas exceptionnelle. Ils ont eux les yeux plus que le ventre. Et puis bon, au bout d'un moment, trop de Blaine tue le Blaine. C'était la chanson de trop pour le petit chanteur posé sur ressorts. Le final sur Some Nights était enthousiasmant, justement parce que c'était l'occasion d'entendre un peu tout le monde (Tina notamment...) et parce que la prestation mettait bien en valeur la complicité grandissante entre les membres du Glee Club.
// Bilan // Cet épisode est la preuve qu'avec un peu d'imagination, en partant sur un concept fort mais casse-gueule, Glee peut encore surprendre agréablement. L'absence de Rachel et Kurt ne s'est même pas faire ressentir, c'est un exploit ! Les nouveaux personnages gagnent une fois encore en profondeur. Malheureusement, rien n'y fait : on ne parvient pas à s'attacher véritablement à eux. Ils ne se distinguent toujours pas assez de leurs prédécesseurs...
Glee [3x 15]
Big Brother // 6 670 000 tlsp.
7 semaines de pause pour Glee et la série ne m'a pas manqué une seule seconde. Je n'avais pas particulièrement hâte de découvrir cet épisode car je sentais que la déception était au bout du chemin. Et elle l'a été, effectivement. J'avais émis le souhait que Quinn meurt dans son accident de voiture, histoire d'offrir un point culminant à la saison, quelque chose qui marque la série, et de permettre une porte de sortie au personnage qui n'a plus rien à apporter, comme beaucoup d'autres cela dit. Les auteurs n'ont pas osé, bien entendu. Peut-être aussi qu'ils n'ont jamais même évoqué la possibilité qu'elle puisse périr, je n'en sais rien après tout. C'est vraiment dommage parce que la storyline que l'on nous refourgue à la place n'est vraiment pas excitante : la voilà en fauteuil roulant, dans la même position qu'Artie. Leur duo n'est pas inintéressant mais je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières et la scène dans "le parc à fauteuils" m'a saoulé. J'ai bien aimé leur interprétation de "I'm Still Standing" en revanche. C'est à peu près tout ce que j'en retiendrai. Va-t-elle finir ses jours handicapée ? J'aurais tendance à dire que non. Le but des auteurs semble simplement être de la faire redescendre sur Terre, de compléter ainsi sa rédemption (comme si c'était une criminelle...). Elle se relèvera. En parallèle, on n'a pas trop insisté sur la culpabilité -stupide- de Rachel vis à vis de ce qui est arrivé, et ça fait du bien de ne pas toujours sombrer dans la prévisibilité.
Quinn aurait pu être la star de l'épisode, mais c'est Matt Bomer, le guest du jour, qui lui a largement volé la vedette. Les directeurs de casting ont été très inspirés de lui confier le rôle du frère de Blaine, Cooper Anderson. Je suis à peu près sûr qu'avec n'importe quel autre acteur, on se serait profondément ennuyé. Lui, il a ce truc qui fait qu'il pourrait jouer n'importe quoi, on passerait quand même un bon moment. Il y a une simplicité chez lui (et une beauté... et une perfection...) qui le rend instantanément attachant. Cooper avait donc beau être d'une stupidité confondante, on ne pouvait pas vraiment le détester. Sa relation avec Blaine était toutefois très caricaturale et la conclusion sans surprise aucune. Si le but était de rendre Blaine moins agaçant, c'est raté pour moi. On retiendra, là encore, une prestation : celle sur Somebody That I Used To Know, pas forcément très pertinente dans le contexte mais fort agréable pour les oreilles. Car oui, Matthew Bomer sait aussi chanter. Comment fait-il pour ne pas être énervant ?
Entre les master class ridicules (et pas si drôles) d'Anderson et les interventions de Sue au sein de la chorale, on se demande bien ce à quoi Mr Shue peut encore servir ! Je me demande bien si cette sous-exposition arrange ou pas l'acteur, Matthew Morrison. Je n'ai pas l'impression qu'il est très investi dans son rôle. Mais bon, quand même. La série s'est un peu ouverte sur lui, quoi... L'intrigue de la grossesse de Sue reste à l'heure actuelle trop improbable pour moi pour que je fasse confiance aux scénaristes les yeux fermés. Mais, petit à petit, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Rendre son bébé malade, c'est jouer encore et toujours sur le même thème la concernant dès qu'elle doit devenir sympathique et émouvante aux yeux du public, mais ça marche, quoiqu'on en dise. Sa petite scène avec Becky était vraiment touchante. Sinon, le face à face avec Coach Roz m'a encore bien fait marrer. Et je ne parlerai pas de la mini-histoire de Puck et Finn parce qu'elle était vraiment nulle.
// Bilan // Sans la venue de Matt Bomer, cet épisode de Glee n'aurait certainement pas eu le moindre intérêt. Le pire est à craindre pour les prochains, car il ne sera pas là et aucun personnage régulier ne provoque encore un véritable enthousiasme...