06 mai 2014

Weird Loners [Pilot Script]

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WEIRD LONERS

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Michael J. Weithorn (Sacrée famille, Un Gars du Queen, The Goldbergs). Produit par Jake Kasdan (Bad Teacher, Freaks & Geeks, New Girl, Ben & Kate). 6 épisodes commandés. Pour FOX & 20th Century FOX Television. 37 pages.

Caryn, Sotch, Zara et Eric ne le savent pas encore, mais ils vont devenir les meilleurs amis du monde. Un lien improbable mais très fort va se créer entre eux lorsque le destin, par d'heureux hasards, va décider de les réunir. Ces phobiques de l'engagement, incapables de mener une vie sociale équilibrée, vont alors découvrir qu'ils sont bien plus épanouis quand ils sont ensemble. Le moment est venu de se serrer les coudes et de vivre enfin vraiment...

Avec Becki Newton (Ugly Betty, How I Met Your Mother), Zachary Knighton (FlashForward, Happy Endings, Parenthood), Nate Torrence (Studio 60, Mr Sunshine, Hello Ladies, Super Fun Night), Meera Rohit Kumbhani...

 

   J'ai ri, mais vraiment ri, au moins trois fois en lisant ce script. C'est rare (particulièrement cette saison). J'ai lu une première fois les lignes en question, qui m'ont fait sourire, et en y repensant deux lignes plus loin, j'ai ri. J'espère que devant le véritable pilote je ne rirais pas en décalé. Ce serait dommage. Pourtant, je n'irai pas jusqu'à dire que Weird Loners est un gros coup de coeur. Je blâme pour cela le fait que c'est l'énième comédie sur une bande de potes plus ou moins losers, qui risque d'avoir du mal à se distinguer des autres passé le premier épisode. La structure de celui-ci fait qu'on se laisse prendre au jeu avec beaucoup de plaisir. Ce qui m'inquiète, c'est l'après. Ce sera quoi un épisode "classique" de Weird Loners ? Je n'en sais rien, donc je suis méfiant. Et c'est peut-être aussi ce qu'ont ressenti les dirigeants de la FOX, emballés par le script mais soucieux pour la suite. Ce qui donne une commande bâtarde de six épisodes. Si par hasard les autres n'étaient pas réussis, elle aura vite fait d'en faire son nouveau Goodwin Games (décalée à l'été malgré un très bon pilote) ou son Us And Them (un pilote suffisamment bon pour commander la série, mais des épisodes suivants apparemment trop mauvais pour ne serait-ce que tenter le coup... du coup les 7 tournés ne seront jamais diffusés !). Et ce serait moche pour Becki Newton, maudite depuis Love Bites

   Je note d'abord deux choses importantes : 1/ les personnages du script sont un peu plus âgés que les acteurs et actrices qui ont été choisis, ce qui change mine de rien un tout petit peu le concept de départ : s'intéresser à des personnages ayant tout juste atteint la quarantaine qui se retrouvent seuls du jour au lendemain et qui se réunissent pour vaincre l'adversité ! FOX n'a pas pu s'empêcher de rajeunir les héros afin de coller davantage au public recherché. 2/ Weird Loners a clairement été écrit dans l'idée de le vendre à une chaîne câblée (FX ?) : les "fuck" et les grossieretés sont nombreuses et impossibles à garder pour FOX -et parfois, elles sont essentielles à la drôlerie de la chose- et certaines situations à caractère sexuelle très explicites ne passeront pas non plus. Bref, la version édulcorée par le network sera sans doute un peu moins bonne que ce qui était prévu à l'origine. Et c'est un mal qui vaut très souvent pour les autres chaînes. On s'étonne souvent de la nullité de certaines séries, on se demande comment elles ont pu être commandées... une partie de la réponse est là : elles ont été nazifiées par le network

   Le post-générique du pilote nous présente chacun des 4 héros un à un, dans leurs environnement naturel. Caryn d'abord, le personnage central, le ciment de la future bande, qui largue un homme qu'elle a rencontré quelques jours plus tôt sur une croisière pour célibataires car, une fois de plus, elle a le sentiment que ce n'est pas le bon. Dans sa tête, le bon, c'est Ryan Gosling. C'est son idéal et elle ne veut personne qui ne s'en approche pas au moins un peu. Et comme elle n'est elle-même pas Scarlet Johansonn, c'est compliqué... Les dialogues au téléphone avec sa mère juive, désemparée de n'avoir toujours pas marié sa fille, sont très drôles. Puis il y a Sotch, qui se fait virer du resto où il travaille parce qu'il a... couché avec la femme du patron ! Il ne peut pas s'en empêcher. Il les fait toutes craquer avec son charme ravageur mais il commence à en avoir un peu marre de ne pas réussir à se poser... plus de deux jours avec la même fille ! Ensuite, nous avons Zara, une artiste torturée mais très libre d'esprit, qui n'a aucune intention de se ranger. Elle est un peu bitch et jette les hommes comme des kleenex. Bisexuelle, elle a en plus l'embarras du choix. Et comme elle est absolument magnifique... bah Ryan Gosling elle l'a eu dans son lit... et elle l'a trompé avec un autre ! Caryn est ahurie d'apprendre une telle chose. Enfin, voici Eric, censé être le plus jeune du groupe, qui n'a pas de vie sociale depuis que sa mère est morte et qu'il s'occupe H-24 de son vieux père. Mais ce dernier meurt alors qu'ils regardent un match de foot. Une nouvelle vie s'ouvre tout à coup à lui.

   Eric est le cousin de Sotch. Et Caryn est la voisine d'Eric. Et Eric rencontre au hasard de ses déambulations dans New York Zara. Et il la présente à Caryn, qui vient tout juste de virer sa junkie de coloc'. Donc Zara prend sa place. Et voilà, notre bande est réunie à la fin du pilote. Si tout cet enchaînement se déroule sous nos yeux avec une certaine prévisibilité, tous les rebondissements sont vraiment amusants et nous permettent de ne jamais décrocher, bien au contraire. Ils nous font rire et on s'attache à eux sans même s'en rendre compte. A la fin, on a vraiment très envie de les retrouver au plus vite. Et ça, c'est magique ! Quand un pilote a réussi ça, alors c'est l'essentiel. 

   Weird Loners a le potentiel de devenir une comédie de potes très drôle et attachante, et elle déjà très en phase avec son temps. Mais quand on voit ce qu'était et ce qu'est devenu New Girl sur FOX, on ne peut que calmer ses ardeurs... et attendre de voir ! 

   

Posté par LullabyBoy à 12:24 - - Permalien [#]
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23 mai 2013

The Goodwin Games [Pilot]

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Pilot // 1 610 000 tlsp.

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What About ?

Deux frères et une soeur se retrouvent après la mort de leur père. Mais pour hériter de sa fortune, ils doivent suivre les règles étranges fixées par cet homme excentrique et facétieux et composer avec un quatrième concurrent sorti de nulle part...

Who's Who ?

Créé par Carter Bays, Craig Thomas & Chris Harris (How I Met Your Mother). Avec Becki Newton (Ugly Betty, Love Bites), Scott Foley (The Unit, Felicity, Grey's Anatomy, Scandal), T.J. Miller (Carpoolers)Melissa Tang, Kat Foster ('Til Death, Weeds) et la participation de Beau Bridges.

What Else ?

Dans la première version du pilote, c'est Jake Lacy (The Office, Better With You) qui incarnait le plus jeune frère de la famille Goodwin. Mais la FOX ayant été impressionnée par la prestation de T.J. Miller dans un autre de ses pilotes, Little Brother, qui lui n'a pas été commandé, elle a décidé de confier le rôle à ce dernier. 

So What ?

    Bon. Je ne vais pas y aller par quatres chemins : qu'est-ce qui est passé par la tête de Kevin Reilly, le président de la FOX, et ses équipes lorsqu'ils ont décidé que 1/ Ben & Kate méritait davantage sa place dans la grille de rentrée que The Goodwin Games et 2/ Après l'échec de Ben & Kate, The Goodwin Games ne méritait pas qu'on lui donne sa chance mais au contraire, que l'on réduise son nombre d'épisodes de 13 à 7 et qu'on la diffuse au mois de Mai, une fois la saison terminée, entre deux rediffusions de Raising Hope et New Girl. Tout cela me questionnait déjà avant de voir le pilote, vu que le trailer m'avait donné envie, que le casting me plaisait et que les créateurs avaient commis une bonne série auparavant, mais je me disais dans mon fort intérieur que le résultat n'était peut-être pas si fameux que ça, qu'ils l'avaient commandé un peu par dépit sans trop y croire et qu'il n'y avait pas de quoi en faire une maladie après tout ! Mais, après avoir vu le pilote, je ne peux que vous faire part de mon incompréhension la plus totale. Pouquoi ? POURquoi ? POURQUOI ?

   Le pilote de The Goodwin Games n'est pas un chef d'oeuvre. On ne peut pas dire que l'on se marre constamment, ni que la réalisation est virtuose, mais il a ce petit je-ne-sais-quoi qui manque souvent à beaucoup de comédies lorsqu'elles débutent : une alchimie parfaite entre les interprètes, qui semble naturelle, et qui nous donne le sentiment que l'on serait prêt à suivre les aventures de ces trois-là un bon bout de temps. Malgré leurs personnalités stéréotypées, ils sont attendrissants individuellement et ensemble, et tout de suite ! Beckie Newton est plus sweet que jamais, dans un rôle qui lui permet de ne pas en faire des caisses pour une fois; Scott Foley est toujours aussi charmant et parvient à rendre ce frère bourru diablement attachant (le personnage fait énormément penser au Dr Castellano de The Mindy Project, incarné par l'excellent Chris Messina); et T.J. Miller réussit l'exploit de ne pas être irritant alors que tout portait à croire qu'il serait LA tâche de la distribution qui gâcherait tout, un peu comme Josh Gad dans 1600 Penn. Il ne faut pas oublier ce cher Beau Bridges, au top de sa forme dans ce rôle de père sur-mesure. Bref, c'est un sans faute sur des points ô combien décisifs. Mais The Goodwin Games, c'est aussi et surtout un concept fort, inédit, original ! Peu de comédies peuvent en dire autant... à part How I Met Your Mother justement. Un concept n'est pas nécessairement un gage de qualité, mais c'est revigorant ! Ca nous change des bandes de potes qui cherchent l'amour ou des enfants qui emmènagent chez leurs parents et inversement. Alors bien sûr, est-ce que le show aurait pu tenir ainsi 9 saisons ? Probablement pas. A la limite, ça peut expliquer le choix d'un lancement en mi-saison afin de ne pas aller au-delà des 13 épisodes dans un premier temps. Mais ça n'explique en revanche pas le massacre qui a suivi. Peut-être que les épisodes suivants sont médiocres. C'est la seule explication restante plausible et acceptable. 

   The Goodwin Games c'est un fort potentiel tué dans l'oeuf. C'est une comédie attachante, feel good, pas tordante mais souriante, prometteuse, fragile parfois. Le traitement qui lui a été réservé, c'est le scandale de la saison passée. C'est de la pure injustice. Les Goodwin sont des martyres. On les vengera en ne regardant pas leurs successeurs : Dads, Brooklyn 99, Surviving Jack, Enlisted... mais on fera une exception pour Us And Them quand même, parce qu'ils ont l'air de venir de la même famille.

How ?



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05 octobre 2012

How I Met Your Mother [8x 02]

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The Pre-Nup // 8 170 000 tlsp.

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   Cet épisode d'How I Met Your Mother m'a fait beaucoup rire, je dois dire. Pour une fois, Bob Odenkirk a été utilisé à bon escient. Ses précédentes apparitions m'avaient beaucoup déçu et n'étaient pas à la hauteur du grand Saul Goodman qu'il interprète dans Breaking Bad. C'est un peu bête et injuste de raisonner comme ça mais les deux personnages semblent si proches tout en évoluant dans deux univers totalement différents que l'on attend que l'un soit aussi drôle et fou que l'autre. Et on sait ce dont l'acteur est capable en plus. Marshall et Lilly, comme d'habitude, n'ont pas servi à grand chose mais ils ont quand même occasionné quelques rires grâce à l'art ancestral du jeté de bébé perpétué depuis des générations par les Eriksen. Et puis Robin, dans l'une de ses crises d'égo farfelues, a été gross et tordante. Son petit ami est inintéressant au possible par contre -et Michael Trucco confirme au passage qu'il a le charisme d'une huître- mais la Scherbatsky n'a besoin de personne pour faire le show !

   Ted évoque en début d'épisode le "Summer Of Love" que l'on a raté et auquel on aurait pourtant beaucoup aimé assister -ou que l'on daigne au moins nous en faire un résumé- puis il passe directement au "Fall Of Break-ups". C'est une erreur stratégique : autant on sait comment et pourquoi Quinn s'est bien intégrée à la bande, autant on ignore totalement comment Victoria et Nick ont fait. On nous les impose dans les scènes de groupe comme rarement les auteurs ont osé faire. Encore, ils auraient pris une part active dans l'action... mais non, ils se retrouvent à faire de la figuration en arrière-plan et c'est un peu humiliant ! Nous, par conséquent, on ne peut pas du tout s'attacher à eux faute de matière suffisante. Etant donné que l'on sait déjà dans les grandes lignes ce qui va se passer dans le futur grâce aux flashforwards, notre implication dans les affaires courantes est drôlement compliquée. Quinn, Victoria et Nick ne peuvent plus être vues que comme des obstacles. Dans le cas de Ted et Victoria, c'est pire que tout : c'est l'ex de celle-ci, Klaus, qui assure toute la partie comique avec un sacré panache. Mais eux... eux ils restent assis sur leur canapé ou dans leur lit à attendre que ça passe. Boring... 

   Dès les premières secondes de The Pre-Nup, on apprend qu'un couple va se séparer à la fin. Je ne suis pas contre jouer sur le suspense, mais dans un cas comme celui-là où le résultat est si évident, est-ce bien nécessaire ? Comme on s'y attend donc, c'est le couple Quinn/Barney qui rend les armes. Une rupture trop prématurée, dans le sens où le duo fonctionnait vraiment bien et qu'il pouvait encore nous divertir un moment selon moi. Alors que si Victoria ou Nick partent demain, on ne verra pas la différence. Ou au pire, on s'en réjouira ! La vérité, c'est que Becki Newton n'était plus libre ensuite à cause du début du tournage de la première saison de The Goodwin Games, nouvelle série des créateurs de How I Met pour la Fox et attendue à la mi-saison. Alors même si l'histoire du contrat prénuptial était amusante et nous a permis de retrouver un Barney en grande forme, ses conséquences sonnaient faux. La rupture s'est faite sans véritable émotion et c'est bien triste quand on pense que Quinn est depuis le début de la série le seul personnage récurrent à avoir réussi son intégration. Et les tentatives n'ont pas manqué !

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// Bilan // D'un point de vue purement comique, cet épisode était une jolie réussite. Mais, à cause de sa construction, il n'a fait que mettre encore plus avant les défauts de ce début de saison et les limites désormais atteintes par le concept de la série. Il n'y a plus aucun suspense... 

26 septembre 2012

How I Met Your Mother [8x 01]

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Farhampton (Season Premiere) // 8 660 000 tlsp.

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   Les auteurs de How I Met Your Mother ne s'en cachent plus : cette 8ème saison risque bien d'être la dernière de la sitcom et ils ont écrit ce Season Premiere comme si c'était le dernier. En cas de renouvellement pour une 9ème saison -ce qui arrivera bel et bien à mon avis- ils trouveront un moyen de continuer l'aventure, quitte à ce que la quête de la "mother" cède sa place à une autre et tant pis si le titre n'est plus d'actualité ! Des tas de possibilités s'offrent à eux :

- "What happened after I met Your Mother", ou la vie après la rencontre, jusqu'à la naissance des enfants. L'idée la plus simple et sans doute la moins intéressante.

- "How I Met Your Father", qui serait un pari risqué puisque un spin-off dévoilant tout le parcours de la mère avant de rencontrer Ted. Ca réglerait le problème des renégociations salariales, remarque. Mais bon courage pour faire adhérer le public à une nouvelle bande... C'est une mission (quasi) impossible. 

- "How I Lost Your Mother", qui raconterait comment Ted et la mère en sont venus à se séparer. Ce serait triste. Mais pas autant que mon intuition depuis plusieurs mois : celle que la mère est en fait morte !

- "Oh, by the way kids, I left some stuff out !", ou une compilation de tout ce que Ted a oublié de raconter à ses enfants, mélangeant différentes époques. Ce serait tout à fait dans l'esprit de la série.

   En attendant, on peut dire que l'on n'avait jamais été aussi proche de LA révélation. Et de voir enfin le bout du tunnel permet de sentir de nouveau impliqué par cette histoire qui ne nous intéressait plus tellement depuis longtemps, tant on savait son dénouement lointain. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'intrigue improbable de Ted et Victoria s'est dénouée grâce aux sages paroles de Klaus (sur un super morceau intitulé The Funeral et signé Band Of Horses). Enfin, techniquement, l'affaire n'est pas encore tout à fait réglée mais ça ne saurait tarder. Victoria n'est pas la bonne pour Ted non plus et il le sait très bien. La partie Ted/Victoria était en tout cas la plus divertissante de l'épisode alors pourtant qu'elle partait très mal. L'obsession de Ted pour que la jeune femme laisse un mot à son fiancé quitté était touchante et ses pitreries pour l'aider à réparer son acte peu courtois étaient amusantes. L'intervention d'Andrea la Géante, la soeur de Klaus, était un plus sympathique. 

   Je suis malheureusement un peu moins convaincu par le triangle amoureux Robin/Barney/Quinn. La dernière est sur un siège éjectable, on le sait tous. On ne sait pas comment ça va arriver précisément mais ça va arriver, et dans pas longtemps parce que Becki Newton ne va bientôt plus être disponible ! Ca gâche du coup le plaisir alors que le duo avec Barney fonctionne très bien et que le personnage a totalement trouvé sa place au sein du groupe. Ce qui n'est pas le cas du mec de Robin, joué par Michael Trucco. Et lui, je sais pas pourquoi, je sens qu'on va se le coltiner un moment ! Ah lalala... Pauvre Quinn. Le monologue de Barney de 52 secondes sur le passif Ted/Robin/Barney (c'est un vrai soap en fait cette série !) était un excellent moment, parfaitement exécuté par Neil Patrick Harris, même si je les soupçonne d'avoir un peu triché sur le montage... Concernant Marshall et Lily, on ne peut être que déçu par leur utilisation dans ce Season Premiere. Le running gag de la fatigue des jeunes parents, déjà pas très original en soi, s'est très vite épuisé. Et puis les visions du couple étaient paresseuses. Les auteurs auraient pu faire preuve de plus d'imagination en ne nous mettant pas systématiquement le coup de l'aquarium et des poissons. J'ai quand même ri de bon coeur. J'ai confiance pour la suite de la saison les concernant : ce sont les seuls dont on ne sait pas trop ce vers quoi ils se dirigent. Ce sera sans doute rien de spécial mais il y a moyen de nous surprendre au moins. Ce sera plus dur pour les autres...

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// Bilan // How I Met Your Mother démarre sa 8ème et peut-être dernière saison sur un épisode pas hilarant ni super émouvant mais correct. On sent que la fin est proche et c'est ça qui nous touche le plus finalement...

29 février 2012

How I Met Your Mother [7x 13 > 7x 18]

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Tailgate // 10 140 000 tlsp.

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46 Minutes // 10 080 000 tlsp.

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The Burning Beekeeper // 9 980 000 tlsp.

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The Drunk Train // 9 010 000 tlsp.

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No Pressure // 9 810 000 tlsp.

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Karma // 9 070 000 tlsp.

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   C'est lorsque je me remets à théoriser sur l'identité de la fameuse "mother" que je me rends compte, plus que jamais, que la comédie a retrouvé de son mordant et de son attrait. L'épisode sur la stérilité de Robin me reste encore en mémoire. Il m'a vraiment chamboulé et désormais, pour moi, la machine est totalement relancée. C'est pourquoi des épisodes comme le 13 et le 14, franchement moyens, passent assez bien au milieu de pièces très réussies. D'ailleurs, 46 minutes était très touchant. Malheureusement, il n'était que ça. Je crois que tout a été dit sur le deuil de Marshall envers son père. Mais revenons-en d'abord à une idée dont je voulais vous faire part, qui m'est venue comme ça d'un coup et je compte bien évidemment sur vous pour me prouver par a+b que je me trompe, que ce n'est pas possible pour telle ou telle raison... Allez-y, n'hésitez pas ! Peut-être même que c'est une théorie populaire, dont j'ignorais l'existence. A vous de me dire... Je pense donc que la mère est MORTE. Pourquoi ? Parce que c'est en fait très curieux, quand on y réfléchit, que Ted raconte la longue histoire de leur rencontre sans qu'elle soit présente. Cela dit, c'est un peu radical, je le reconnais. Elle peut tout aussi bien être plongée dans un profond coma ou elle peut avoir quitté le domicile conjugal après avoir demandé le divorce. Tout est possible. Mais son absence ne peut pas rester sans explication. Il y a quelques saisons, on n'imaginait pas forcément que la série serait capable de nous transporter d'une émotion à l'autre avec autant d'aisance et d'efficacité, donc c'est une théorie, franchement déprimante, que l'on osait même pas imaginer. Ca ne collait tout simplement pas. Mais aujourd'hui, alors qu'How I Met s'est transformée en dramédie, ça me semble beaucoup plus plausible. Moi, en tout cas, ça me plairait énormément. Seul petit bémol : les enfants n'ont pas l'air particulièrement traumatisés. Si leur mère était morte, ils feraient peut-être une autre tête... Ce serait en tout cas le meilleur moyen pour marquer définitivement les esprits ! Réponse dans deux ou trois ans...

   En attendant, les rebondissements vont encore être nombreux et, rien que dans cette poignée d'épisodes, les scénaristes s'en sont donnés à coeur joie ! Ils se sont d'abord débarrassés de Kevin, le petit ami de Robin incarné par Kal Penn. Sa sortie, muette, était plutôt classe et surtout très émouvante, dans le prolongement logique de Symphony of Illumination. On ne le regrettera pas franchement. Il était sympathique mais sa relation avec la jeune femme a toujours sonné un peu faux. Ils ressemblaient bien plus à des amis qu'à des amants, et ça devenait problèmatique malgré l'aspect fun de leur duo. C'est à ce moment-là que Becki Newton, dans le rôle de la strip-teaseuse Quinn, a fait sa première apparition afin de compliquer le retour tant attendu du couple Robin/Barney. Ted s'y est mis aussi, une idée qui m'a paru saugrenue au départ mais qui a finalement été très bien justifiée. Une fois de plus, l'émotion était au rendez-vous. Que vaut Quinn alors ? Elle ne devrait pas avoir de mal à éclipser les dernières guest-stars féminines en date. Elle est drôle, en grande partie grâce au charme de Becki Newton, intacte depuis Ugly Betty -alors quand en plus on l'aime bien à la base et qu'on est ravi de la retrouver... c'est parfait- et son tandem avec Barney ne pouvait pas être meilleur ! Il a enfin trouvé une femme à la hauteur de sa folie. Mais Quinn n'est pas claire. Elle semble cacher quelque chose mais quoi ? J'ai bien l'impression qu'au bout du compte, elle va lui mettre la raclée de sa vie et venger ainsi toutes les femmes qu'il a fait souffrir. Mais si leur histoire pouvait être un peu plus que ça, ce serait encore mieux...

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   Au-delà de l'aspect feuilletonnant de la série extrêmement bien utilisé ces temps-ci, les auteurs font aussi preuve d'une belle imagination pour les intrigues secondaires. La vie de Marshall et Lily dans les suburbs les a drôlement inspirés. Le thriller commenté par Robin façon journal intime ET documentaire animalier était franchement tordant. Je me demande si ce n'est pas Suburgatory qui leur a donné cette idée, le ton étant assez proche. Je suis moins fan du retour "à la case départ" du couple au final, mais c'était super bien justifié. Le jeu des chaises musicales dans l'appartement de Ted n'en finit plus (et celui de Friends, à coté, parait bien pâle). L'épisode The Burning Beekeeper partait quant à lui d'une excellente idée, pas classique dans la forme même pour du How I Met alors forcément terriblement originale comparé aux autres sitcoms. Il a tenu ses promesses, avec une utilisation à peu près digne pour une fois du talent de Martin Short. C'était stressant, bordélique, un peu décevant au moment de la résolution mais très bien pensé. Du très bon boulot. La storyline de la sextape de Marshall et Lilly, le saint graal pour Barney en d'autres termes, était à se pisser dessus. Le principe du "drunk train" était pas mal non plus mais j'ai un peu moins adhéré. Et je crois que c'est tout. Et c'est déjà pas mal pour une seule et même série !

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// Bilan // How I Met Your Mother se porte très bien, merci. J'invite à nouveau tous ceux qui ont abandonné la série il y a queques temps à lui redonner une chance, ce serait dommage de passer à coté de quelques très bons épisodes.


07 août 2011

Love Bites [1x 02 > 1x 08]

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Saison 1 // 2 120 000 tlsp.

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   Après avoir été agréablement surpris par le pilote de Love Bites (Lire ma critique), qui se  croquait avec plaisir, je me suis laissé tenter par les 7 épisodes suivants, dans la même veine. Je ressors de ce visionnage avec trois certitudes : 1/ NBC a fait n'importe quoi avec elle et ne lui a jamais laissée sa chance, qu'elle méritait pourtant, surtout quand on voit la tronche des autres nouveautés de la chaîne cette année 2/ C'est un concept qui avait davantage sa place sur le câble que sur un grand network : parler d'amour au 21ème siècle, c'est aussi parler de sexe sans tabou, ce que Love Bites n'a pas pu faire 3/ Becki Newton est une comédienne unique qui mérite de retrouver vite chaussure à son pied !

   Ma mission du jour est très simple : vous donnez envie, si vous n'avez pas encore tenté, d'accorder une chance à Love Bites en cette période estivale propice aux nouvelles expériences. De toute façon, l'engagement n'est que de courte durée ! Un soir, deux, voire trois tout au plus devraient suffire. Quand on est lancé...

   Le concept très particulier de la série a longtemps été flou avant la diffusion, il l'a même été au début, mais il s'est révélé assez efficace sur la longueur. Il y a un certain charme à découvrir les réseaux sociaux à la fois du personnage de Becki Newton (mais l'actrice n'apparaît pas dans deux épisodes... les moins bons) et de celui de Greg Grunberg, l'une à New York, l'autre à Los Angeles, et plus précisément dans le quartier de Venice Beach avec ses berges et ses canaux. Il aurait été encore plus abouti les relier l'un à l'autre mais c'était peut-être prévu pour plus tard. On fait donc la rencontre au fil des épisodes des voisins gays de Judd et Colleen, du meilleur ami de Judd, de sa soeur, de sa nièce; la soeur et le beau frère d'Annie, dont elle porte le bébé, d'un de ses prétendants... et ce sont ces scènes-là, qui touchent directement les personnages principaux, qui sont les plus réussies. Cela prouve donc quelque part que le concept a ses limites. Certains segments sont plus faibles que d'autres : je pense instinctivement à l'histoire de l'astronaute trompé par sa femme qui était originale mais ratée; a contrario, j'ai bien aimé le couple formé par Michelle Trachtenberg et Bret Harrison, ils étaient vraiment mignons et "normaux". Preuve que l'on pouvait s'attacher à certains personnages sans les avoir vus longtemps. Je me souviens aussi du segment avec le pote de Judd et Laura Prepon dans le rôle d'une femme atteinte d'un cancer du sein. C'était vraiment touchant. Il y a eu quelques tentatives sympathiques de bousculer l'ordre établie en s'intéressant à des ados ou à des personnages plus âgés. En huit épisodes, pas mal de thèmes ont donc été balayés de manière plus ou moins superficielle. J'ai souvent adhéré même si les dialogues n'étaient pas toujours à la hauteur. Puis il se dégageait une cohérence d'ensemble presque inattendue à chaque fin d'épisode.

   Les guests, pour les sériphiles c'était assez génial je dois dire. Jugez plutôt : Lindsay Price, Frances Conroy, Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Michelle Trachtenberg, Christopher Gorham, Cheryl Hines, Jeffrey Tambor, Bret Harrison, Beau Bridges, Kurtwood Smith, Laura Prepon, Donald Faison, Jessica St Clair, Guillermo Diaz, Matt Long, Eddie McClinktock, Adam Baldwin, Vanessa Marano., Jaime Pressly.. Oui, mesdames, messieurs. Tout ce petit monde là s'est donné rendez-vous. Imaginez la liste si la série avait eu une saison complète ! 

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// Bilan //  Love Bites est une expérimentation beaucoup moins bancale que prévue, qui a su trouver un ton juste assez rapidement, qui n'est pas tombée dans la mièvrerie mais qui aurait pu oser plus et qui a réussi à trouver un équilibre entre humour, émotion, overzetop et réalisme. Elle ne méritait pas d'être traitée par NBC comme elle l'a été, mais avait-elle seulement une chance de marcher ?

Posté par LullabyBoy à 00:32 - - Permalien [#]
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04 juin 2011

Love Bites [Pilot]

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Firsts (Series Premiere) // 2 64o ooo tlsp.

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What About ?

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Who's Who ?

 Créée par Cindy Chupack (Sex & The City, Men In Trees). Avec Becki Newton (Ugly Betty) et Greg Grunberg (Felicity, Heroes), et les participations de Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Lindsay Price, Pamela Adlon, Kyle Howard, David Giuntoli...

 So What ?

 Love Bites est un OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié), au destin bouleversé. D'abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC dans la case post-sitcoms du jeudi à 22h, elle a été repoussée une première fois en raison de la grossesse de Becki Newton, l'actrice étant censée incarner une vierge. Alors prévue en mi-saison, toujours dans la même case, la série doit faire face à deux nouveaux rebondissements : la créatrice et productrice doit quitter ses fonctions pour des raisons personnelles et Jordana Spiro, la co-star, est bloquée sur My Boys, la sitcom qui l'a révélée et dont l'annulation n'est toujours pas décidée (elle sera annulée quelques semaines plus tard). Toute l'histoire doit alors être repensée. L'héroïne devient enceinte et mère-porteuse de sa propre soeur et... c'est tout. NBC, sentant le carnage arriver, réduit sa commande d'épisodes passant de 13 à 9 et repousse à nouveau la diffusion à une date indéterminée. J'ai longtemps cru que la série ne serait jamais diffusée, la chaîne ayant un passif en la matière (The Single Tables et Day One notamment). Elle décide finalement de la proposer pendant l'été dans la même case que prévue à l'origine, sauf que Love Bites se retrouve non pas avec des inédits en lead-in mais avec des rediffusions. Le signal est clair : on diffuse la série parce qu'on l'a payée mais on fait tout pour qu'elle ne puisse pas obtenir de saison 2. De toute façon, toute l'équipe créatrive et le casting sont déjà passés à autre chose... A vrai dire, elle aurait à mon avis dû être pensée, dès le départ, comme une série d'été. Elle est donc à sa place, finalement.

 Si je n'ai pas donné de synopsis à la série au début de cet article, c'est parce qu'elle n'en a pas vraiment. On peut parler d'anthologie, comme cela se faisait beaucoup il y a 30-40 ans à la télévision américaine, mais ce serait faux. On en est pas loin, certes, mais elle ne répond pas à la définition exacte du genre : "série dont chaque épisode constitue une histoire complète. Il n'y a pas de personnages récurrents et la trame des histoires suit un thème bien spécifique. Seul le narrateur ou la voix du narrateur sont des éléments itératifs de la construction d'une anthologie." Ici, il n'y a pas de narrateur mais bien une héroïne, qui intervient plus ou moins dans les histoires, mais plus que moins quand même; il n'y a pas une vignette par épisode mais trois; et chaque épisode suit bien un thème spécifique mais, dans ce pilote, c'est celui des premières fois et c'est franchement tiré par les cheveux tout en étant... original. On évoque une fausse première fois, un premier vrai orgasme et la presque réalisation d'un "premier" fantasme. Je suis ressorti de cette première collection charmé mais pas totalement convaincu.

 On reconnaît d'abord clairement le talent de Cindy Chupack pour traiter des relations amoureuses de façon moderne et rythmée. Cependant, les trois histoires ne se valent pas et la deuxième est franchement moins réussie que les autres. Elle bascule même dans le ridicule à une ou une deux reprises. Mais elle est aussi celle qui met le plus en exergue un des gros problèmes de Love Bites : ce n'est pas une série de network mais une série du câble. Là, elle aurait le loisir d'aller jusqu'au bout des choses, sans se contenter de suggérer. Je pense surtout au godemichet dont on parle, que l'on entend même vibrer mais que l'on ne voit jamais. Et, plus généralement, à chaque fois que la série tentera de parler de sexe, elle ne pourra rien montrer. Imaginer Sex & The City sans les parties de jambes en l'air endiablées de Samantha ! L'histoire qui m'a le plus plu est sans aucun doute celle de la vraie-fausse Jennifer Love Hewitt. C'était un peu trop long à se mettre en place mais franchement amusant. Autres bons points : tous ces acteurs connus ou moins connus que l'on prend plaisir à redécouvrir; une bande-son très actuelle; un (vrai) générique bien sympathique; et des allers-retours aux quatre coins des Etats-Unis, ici entre New York, Los Angeles et San Francisco. J'espère que les prochains épisodes s'aventureront aussi dans des plus petites villes. Outre le concept bancal, le plus gros point négatif est la présence plus que limitée de la délicieuse Becki Newton. Franchement, pour si peu, elle aurait pu tourner alors qu'elle était enceinte et la production n'aurait eu aucun retard ! Entre autres points négatifs, je dirais que le concept même de l'anthologie ne permet pas réellement de s'attacher aux personnages, il faut alors que l'histoire soit vraiment forte ou drôle pour nous tenir en haleine, et ce n'est pas toujours le cas dans ce premier épisode.

Love Bites n'est pas la catastrophe annoncée, elle est même assez sympathique dans la forme et légère comme une brise d'été dans le fond. Je prendrais plaisir à suivre les prochains épisodes, avant qu'elle ne disparaisse aussi vite qu'elle est arrivée !

10 avril 2011

Coming Next 2011 [2ème Round: CBS]

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Toujours installée sur son trône, la reine des chaînes américaines ne semble pas prête à lâcher sa couronne. Et pourtant, tout doucement, elle commence à vaciller. Les hits de CBS sont toujours nombreux mais ils sont moins éclatants, à l'exception de NCIS et de son spin-off dans la cité des anges, et bien-sûr le brillant Mentalist. Le trio d'Experts a du plomb dans l'aile, ce qui n'a rien d'étonnant après tant d'années. Le jeudi soir, Les Experts, premiers du nom, poursuivent leur bonhomme de chemin mais séduisent moins que leur lead-out (Mentalist). Le dimanche, les fans d'Horatio et de ses lunettes fondent comme neige au soleil, et le vendredi, Sela Ward a réussi sa greffe au coeur des scientifiques de Manhattan. Les trois séries ont certainement encore 1, 2 ou 3 années à vivre, le temps de préparer la relève. La chaîne a fondé de grands espoirs en Hawaii Five-O mais, sans être un flop, le remake n'est pas à la hauteur des attentes. Acclamée par la critique, The Good Wife décline tout doucement et séduit un public très (trop) âgé. Même problème pour la nouveauté Blue Bloods, qui a tout de même réussi à dynamiser les vendredis. Il arrive aux Esprits Criminels de flancher de temps à autres mais, la plupart du temps, ils gardent la tête haute. Leurs confrères du spin-off, Suspect Behavior, ont en revanche du souci à se faire. L'annulation leur pend au nez. Le même sort sera sans doute reservé à The Defenders et Chaos. La Medium, elle, a déjà trépassé. Depuis le feuilleton haletant Charlie Sheen et la suppression temporaire de Mon Oncle Charlie, qui a fait couler beaucoup d'encre, le carré sitcoms du lundi de CBS souffre un peu de l'absence de sa pièce maîtresse. Mike & Molly s'est brillamment installée tandis que How I Met Your Mother se débrouille toujours bien et même mieux qu'à ses débuts. Mad Love a eu moins de chance et la chaîne n'a rien fait pour l'aider non plus. The Big Bang Theory, déplacée au jeudi à la surprise générale, continue de réaliser de jolies performances mais elle n'a pas été capable d'être un bon lead-in. Shit My Dad Says file droit vers l'annulation et Rules Of Engagement ne fait guère mieux mais survit toujours, saison après saison. L'objectif de la chaîne est donc de diversifier son offre la saison prochaine, très peu de pilotes de séries entièrement policières ont d'ailleurs été commandés, et de trouver les bonnes sitcoms...

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1. RINGER

Une jeune femme troublée, Bridget, tente de fuir la mafia en prenant l’identité de sa riche sœur jumelle, Siobhan. Mais elle va très vite découvrir que celle-ci a également des problèmes et est recherchée...

Drama créé par Eric C. Charmelo et Nicole Snyder (Supernatural). Avec Sarah Michelle Gellar (Buffy), Nestor Carbonell (Lost, Susan!), Tara Summers (Boston Justice, Damages), Ioan Gruffudd (Les 4 Fantastiques), Kristoffer Polaha (Life Unexpected)...

 

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2. THE DOCTOR

Les aventures d'Emily, une femme médecin, qui renoue des liens avec ses enfants lorsqu'elle décide de rejoindre le cabinet familial à la mort de son mari. Elle possède un tiers du cabinet, tout comme son fils David et Jason, un sympathique pédiatre, ami de la famille, qui a toujours nourri des sentiments pour elle...

Drama créé par Rina Mimoun (Everwood, Dawson, Privileged). Avec Christine Lahti (Chicago Hope), Scott Foley (Felicity, The Unit, Grey's Anatomy), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Sex & The City, Desperate Housewives), Eva Amurri (Californication), Michael Boatman (Spin City)... 

 

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3. VINCE UNCENSORED

Un homme qui, après avoir vécu une expérience traumatisante, décide de devenir plus honnête dans sa vie, dans son travail et surtout avec sa famille. Cela va forcément engendrer quelques problèmes...

Comédie créée par Phoef Sutton et produite par Conan O'Brien. Avec Michael Chicklis (The Shield, No Ordinary Family), Elizabeth Perkins (Weeds)...

 

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4. PERSON OF INTEREST

Un agent paramilitaire de la CIA, présumé mort, est recruté par un millionnaire reclu pour travailler sur un projet top-secret...

Drama créé par Jonathan Nolan (Le Prestige, The Dark Knight) et produit par J.J. Abrams. Avec Jim Caviezel (The Prisoner), Michael Emerson (Lost)...

 

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5. HAIL MARY

Une détective privée, Mary Beth, fait équipe avec le meilleur ami de son fils assassiné pour résoudre des affaires de crimes...

Drama créé par Jeff Wadlow (Never Back Down), supervisé par Ilene Chaiken (The L Word) et produit par Joel Silver (Veronica Mars). Avec Minnie Driver (The Riches), Enrique Murciano (FBI: Portés Disparus), Brandon T. Jackson, Stephen Tobolowsky...

 

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6. THE ASSISTANTS

Le quotidien de quatre assistants qui doivent gérer les excentricités d'un couple Hollywoodien. Mike Beadle, le nouvel assistant de la bande, un garçon très enthousiaste, tombe amoureux de Tina, la nounou des enfants...

Comédie créée par Tucker Cawley. Avec Heather Locklear (Melrose Place, Spin City, Hooker), David Henrie (How I Met Your Mother), Sarah Wright (Mad Love), Jason Jones, Emily Rutherfurd...

 

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7. UNTITLED SUSANNAH GRANT PROJECT

Michael, un chirurgien arrogant, voit son destin bouleversé à la mort de son ex-femme. De l'au-delà, elle lui donne des leçons de vie...

Drama créé par Susannah Grant (Erin Brockovich, In Her Shoes...) et réalisé par Jonathan Demme (Le Silence des Agneaux). Avec Patrick Wilson (Little Children, Watchmen), Jennifer Ehle (Le discours d'un roi), Julie Benz (Buffy, Dexter, No Ordinary Family), Margo Martindale (Justified, The Riches)...

 

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8. HOMEGROWN

Le quotidien d'une famille d’ouvriers du Middle West. Le patriarche doit supporter sa fille, jeune maman célibataire d’un adolescent de 12 ans qui vit dans sa cave, son épouse et sa mère récemment veuve. Tout ce beau monde, soit quatre générations, est contraint de vivre sous le même toit...

Comédie créée par Jeff et Jackie Filgo (That 70s Show). Avec Becki Newton (Ugly Betty), Gerald McRaney (Undercovers, Simon et Simon), Shane McRae...

 

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9. THE REMEMBERER

La vie de Carrie Wells, une agent du FBI qui a le don de se souvenir d'absolument tout, ce qui l'aide dans son métier mais qui la détruit dans sa vie privée...

Drama créé par John Bellucci et Ed Redlich. Avec Poppy Montgomery (FBI: Portés Disparus, Glory Days), Dylan Walsh (Nip/Tuck), Kevin Rankin, Michael Gaston, Daya Vaidaya...

 

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10. HOW TO BE A GENTLEMAN

Un garçon coincé se fait aider par ses anciens potes de lycée afin de sortir enfin de sa coquille. Pas toujours facile quand on a une mère envahissante et une soeur très attirante...

Comédie de et avec David Hornsby (It's always sunny in Philadephia). Avec aussi Mary Lynn Rajskub (24), Kevin Dillon (Entourage), Rhys Darby (Flight Of The Conchords, Good Morning England), Nancy Lenehan (Worst Week)...

 

 

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19 avril 2010

Ugly Betty [4x 20]

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Hello Goodbye (Series Finale) // 5 41o ooo tlsp.

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  Je ferais à ce dernier épisode d'Ugly Betty exactement le même reproche qu'à l'épisode précédent qui préparait le terrain : c'était pas mal mais ça manquait terriblement de folie et d'extravagance. Ce qui a fait l'idendité puis le succès de la série, c'était son esprit "soap ultime" qui reprenait les codes du genre en les détournant avec humour, mais également son goût pour l'excentricité, les tenues et les personnages hauts-en-couleurs et une réalisation inspirée pour les transitions entre chaque scène notamment. On ne retrouve pas tout ça dans cet épisode et c'est bien dommage. J'espérais que la série retrouverait pour son final tout ce qu'elle a perdu en cours de route mais c'était peine perdue. Le précédent épisode ne présagait rien de bon à ce niveau-là de toute façon. C'est évidemment l'émotion et les bons sentiments qui ont été mis en avant, comme toujours depuis la fin de la saison 2. Le problème, c'est que, pour ma part, je n'ai pas été ému ni même touché par tous les happy-ends que les scénaristes nous ont concoctés. Sans doute parce qu'ils étaient trop attendus, dépourvus de rebondissements et précipités aussi. C'est d'autant plus dommage que ABC a prévenu suffisamment en avance la production pour qu'une fin plus consistante soit élaborée. C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire mais bon, en même temps, on savait déjà au début de la saison 4 que ce serait logiquement la dernière. Ils ne sont pas naïfs à ce point j'espère !

   Ma principale déception revient à l'intrigue de Wilhelmina qui se termine avec une facilité déconcertante. Oui, elle s'est momentanément retrouvée dans le coma. C'est mieux que si elle avait été totalement épargnée. Mais elle en ressort gentille et ça c'est franchement moche. De toute façon, les scénaristes nous y avaient préparés. Elle devenait de plus en plus sympathique et de plus en plus compréhensive. La suite était presque logique. J'espérais quand même qu'un dernier événement la ferait rebasculer dans les feux de l'enfer. Même pas ! Sa méchanceté légendaire est quand même récompensée, quelque part, puisque Daniel lui laisse les clés de Mode et reprend sa liberté. On peut dire qu'elle a gagné. Même Claire Meade a décidé de lui fiche la paix. Plus j'y repense et plus je trouve ça décevant. Je ne parlerais même pas de l'énième retour de Connor, assez prévisible et pas du tout crédible, qui replonge une dernière fois Wilhelmina dans un grand dégoulinage de bons sentiments et d'amour éternel. Beurk.   

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   Pour ce dernier épisode, on était également en droit d'attendre du grand Marc et du grand Amanda, et de préférence ensemble. On n'y a pas vraiment eu droit, même si l'enterrement du chien d'Amanda était très marrant, ainsi que le monologue de Marc à une Wilhelmina endormie. Sans eux, la série n'aurait pas été ce qu'elle a été. Elle n'aurait pas été aussi drôle et parfois aussi irrévérancieuse. Ce sont les deux personnages qui me manqueront le plus. Une sitcom/spin-off les réunissant aurait été enthousiasmante. On leur offre évidemment des happy-endings peu émouvants malgré les efforts de Becki Newton et Michael Urie. Amanda retrouve enfin son père biologique mais ça sort un peu de nulle part, ce n'est pas à la hauteur de toute la grand éqoque Fey Sommer/Gene Simmons. Et puis Marc trouve le courage de... de quoi d'ailleurs ? De danser avec Troy. Sous-entendu qu'ils sont désormais ensemble. Là aussi, ça sort un peu de nulle part. Troy nous a été mal introduit en milieu de saison. Marc n'en voulait pas. Il en a soudainement voulu et hop ! Emballé c'est pesé ! Bof. J'aurais bien aimé un retour de Cliff plutôt. Ca aurait été sans doute été plus émouvant... Pas grand chose à dire sur les Suarez. Tout le monde est heureux, même ce pauvre Ignacio qui va maintenant habiter seul puisque ses deux grandes filles prennent leur indépendance. Il va sans doute devenir rapidement obèse si elle se fait autant à bouffer pour lui tout seul que lorsqu'ils étaient quatre. Il ne sert un peu qu'à ça Ignacio : faire à bouffer. Je suis nostalgique de la période où cette grosse femme noire le harcelait. Qu'est-ce que c'était marrant ça !

   On en vient à notre chère Betty, à qui l'on offre une jolie fin quand même puisqu'elle accepte de quitter Mode pour ce job à Londres. Il aura fallu attendre quatre ans pour qu'elle évolue enfin vraiment. Ca fait plaisir. Les scénaristes ont bien géré cette partie-là de l'épisode même si sa petite fête d'adieu n'était pas exceptionnelle. Son départ de la casa Suarez était un beau moment pour le coup, avec le reflet de l'ancienne Betty dans la vitre. Et on vient à la toute fin, sans Henry, sans Gio, sans Matt, sans gros lourdeaux donc. Mais avec... Daniel ! Il s'est découvert des sentiments pour Betty à l'épisode précédent et quitte un peu tout pour ses belles lunettes. Il la rejoint plus ou moins à Londres. On nous sort une carte rare dans Betty, celle de la sobriété et du non-dit. Sont-ils ensemble à la fin de la série ? Un peu, mais pas vraiment. C'est à chacun de s'imaginer sa popre fin, telle qu'il la souhaite. J'aime bien cette idée. C'est mieux que de nous imposer un couple Betty/Daniel avec gros baiser baveux à la fin, qui aurait semblé ridicule qui plus est car il est bien difficile de les imaginer ensemble quand même... Une histoire entre eux aurait été intéressante sur la longueur de la saison 4, ou celle d'une éventuelle saison 5. Là, c'était précipité, pas le temps d'explorer quoi que ce soit. On ne sait finalement pas ce que peut ressentir Betty à ce sujet même si on imagine qu'elle est flatée...

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// Bilan // Et c'est ainsi que s'achève la si jolie vie de Betty. J'aurais beau dire tout le mal que je peux des deux dernières saisons, et surtout de la troisième, je dois reconnaître qu'Ugly Betty m'a fait passer des moments sympas, que j'aurais voulu encore plus sympas c'est vrai. La série ne me manquera pas, certains personnages juste un peu. Goodbye Betty !


// Bonus // Deux de mes scènes préférées de la série.

Quand Marc et Amanda chantent et dansent Dreamgirls !

Quand Amanda chante Milkshake, THE SCENE de la série pour moi !

11 avril 2010

Ugly Betty [4x 19]

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The Past Presents The Future // 3 99o ooo tlsp.

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   Surprise ! Le mariage de Hilda et Bobby n'a pas eu lieu dans le final de la série mais dans l'épisode le précédent. Eh bien c'est une très bonne idée. Hilda ne volera donc pas la vedette à Betty, ce qui aurait été dommage quand même et je le craignais un peu. Cela dit, ce mariage n'avait pas grand intérêt en soi. Il s'est parfaitement déroulé, sans aucun problème. Ca change ma foi. Hilda a bien mérité qu'il lui arrive un truc cool au moins une fois dans sa vie. Mais bon, c'était un peu plat à ce niveau-là et ça a favorisé le grand dégoulinage de bons sentiments auquel on nous a souvent habitué dans la série et qui ne peut-être qu'exacerbé lors d'un tel événement ! Tout le monde il était beau tout le monde il était gentil, même Marc et Amanda. Le seul truc véritablement intéressant et émouvant, c'était le coming-out de Justin : simple, sobre, pas du tout à la Suarez quoi. Il n'y avait qu'eux pour inventer une fête de coming-out franchement ! C'était effarant de bêtise et attendrissant en même temps. Heureusement que Marc est intervenu in extremis... Globalement, je suis content du sort qu'ont réservé les scénaristes à Justin pour les derniers épisodes de la série. C'était bien fichu. Ca s'est extrêmement bien passé, et ça se passe rarement comme ça dans la vie, mais c'est un bel exemple. Et tant pis si c'est gnan-gnan. Je resterais sur un éternel regret : que Ignacio ne soit jamais mort. Il était passé à "ça" pourtant ! Je ne dis pas ça parce qu'il est agaçant mais juste parce que ça aurait été fort d'un point de vue dramatique et ça aurait peut-être fait évoluer un peu les choses. Enfin... Ce qui est fait est fait et ce qui n'est pas fait... n'est pas fait !

   Le mariage prend beaucoup de place et tant mieux car le reste est très moyen, limite chiant. J'ai adoré le combat de Wilhelmina et Claire, pas dans la boue bien-sûr mais dans la piscinette d'un endroit branché. On a vu des tas de scènes comme ça dans Ugly Betty et ailleurs mais on ne s'en lasse pas. J'ame bien quand les actrices se mouillent un peu ! Par contre, le plan de Wilhelmina tombe déjà plus ou moins à l'eau et il était nul de toute façon. Tyler péte un plomb et menace de tuer sa mère. Bon. C'était très prévisible vu comment les choses ont été amenées, c'était ridicule parce qu'on ne nous a pas présenté Tyler comme un mec à ce point perturbé, et le cliffhanger était du déjà-vu également mais il a le mérite d'exister. A mon avis, c'est Wilhelmina qui a été touchée. Pourquoi pas Claire ? Parce que ce serait trop injuste. On est dans Ugly Betty ! Les méchants mourront à la fin. Oui mais non. Ils n'iront sans doute pas jusqu'à tuer Wilhelmina... Est-ce utile de parler du retour d'Henry ? J'aimerais autant éviter. En plus, Christopher Gorham a pris un coup de vieux. En revanche, Betty prend enfin la bonne décision ! Elle devrait, si tout se passe bien, s'envoler pour Londres et évoluer comme une grande loin de New York, de sa famille étouffante et de ses ex insupportables ! Si tout se passe bien... 

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// Bilan // Un pré-final honnête mais qui aurait pu être plus amusant, plus fou...