Once Upon A Time [1x 10]
7:15 A.M. // 9 330 000 tlsp.
En commençant cet épisode, j'étais gai comme un pinson, persuadé que j'aurais droit à 40 minutes consacrées au Slutty Chaperon Rouge. C'est ce que le générique puis l'ouverture laissaient penser en tous cas. Depuis le pilote, c'est un personnage qui m'intrigue beaucoup à Storybrooke tant on sent qu'elle est bien plus qu'une simple serveuse bien roulée, légérement vulgaire sur les bords. Finalement, tout ce que l'épisode nous aura apporté la concernant, c'est de la découvrir avec sa jolie tenue rouge à Fairytale Land et apprendre qu'elle est une bonne amie de Blanche Neige (à qui elle doit une dette...) ! J'imagine les supers soirées alcoolisées que devaient se faire Cendrillon, White Snow et le Petit Chaperon avant que la Reine Mère péte un plomb : ça devait être super fun. Maintenant, ça l'est beaucoup moins mais c'est toujours très plaisant de suivre les aventures de Ginnifer Goodwin au pays des fées, d'autant que cette fois, ça y est, les 7 nains -qui étaient encore huit avant son arrivée- la recueillent. C'était émouvant de les voir marcher tous ensemble dans les bois. On se demande toutefois pourquoi ils sont si grands, pour des nains... Je sais que l'actrice n'est pas bien grande mais quand même... La scène entre Blanche Neige et le prince était à nouveau très réussie et émouvante. J'étais drôlement triste qu'elle soit obligée de mentir pour le protéger...
A Storybrooke, Mary Margaret et David connaissent une fin beaucoup plus heureuse puisqu'ils échangent leur premier baiser, sous le regard de Regina, toujours là quand il faut où il faut ! Que va-t-il advenir de leur relation ? Je doute que les scénaristes -et la mairesse- les laissent roucouler en paix. Et puis on ne sait pas très bien ce dont Abigail est capable. Si dans notre monde, elle fait plus pitié qu'autre chose tant elle est ignorante, on sait qu'à Fairytale elle était beaucoup moins sympathique à première vue. La peine pourrait bien la transformer en femme hargneuse et Regina aura ainsi une alliée de poids. Et nous on gagnerait par la même occasion un personnage un peu plus intéressant. Abigail n'est qu'un accessoire mal utilisé pour le moment. Je m'étonne moi-même d'être aussi emballé par le couple phare de la série en tous cas. Les scénaristes et les acteurs ont été suffisamment malins pour trouver un juste milieu qui empêche le cheesy. Par contre, le coup de la tempête et surtout de la colombe, ils auraient pu éviter. C'était ridicule, surtout quand Mary Margaret a glissé dans le ravin. On a eu droit à un effet spécial vraiment pas réussi pour l'occasion et ce n'était malheureusement pas le seul qui craignait dans l'épisode. C'est bizarre, je trouve les effets de moins en moins réussis plus la saison avance...
Mais qui est donc cet "étrange étranger" (pour reprendre une chanson de De Palmas qui passe beaucoup à la radio en ce moment et qui est assez atroce dans son genre) ? Il écrit. Il écrit quoi ? Oh ça, on ne le sait pas. Mais on pourrait très bien s'imaginer qu'il est l'auteur du livre que possède Henry. S'il ne veut pas dire son nom, c'est sans doute parce qu'il nous est familier. Charles Perrault ? L'un des frères Grimm ? L'idée me semble séduisante. En tous cas, Regina ne semblait pas au courant de sa venue et elle ne semble même pas le connaître. C'est rassurant, elle ne peut pas absolument tout contrôler. La production a fait une bonne affaire en tous cas : Once Upon A Time manquait d'un brun ténébreux depuis la mort du shérif Graham. Ce monsieur change un peu des princes lisses qui peuplent la série.
// Bilan // Aimer Once Upon A Time à l'heure actuelle, c'est accepter qu'elle ne soit pas parfaite et qu'elle n'ait pas encore tout à fait trouver sa formule magique qui fait son effet à tous les coups. Peut-être que si Merlin l'enchanteur ramenait sa fraise... En attendant, on se plait quand même bien à Storybrooke !
Once Upon A Time [1x 06]
The Shepherd // 9 660 000 tlsp.
Alors comme ça, Regina se souvient de tout ? C'est ce que la "Previously On" de Once Upon A Time annonce clairement cette semaine alors qu'il semblait pourtant qu'elle en savait un peu plus que les autres mais pas nécessairement tout. Un peu comme si elle était guidée par une force plus forte qu'elle, comme si elle était possédée par la démoniaque Evil Queen. D'autant qu'elle n'a pas toujours agi en conséquence, en apparence du moins. Le problème avec les "Previously", c'est qu'il ne sont pas toujours du fait de la production mais souvent du fait de la chaîne. Je ne pense pas que ce soit le cas ici mais méfions-nous quand même... Une chose est certaine : Rumplestiltskin est peut-être au final bien plus puissant et mauvais que l'Evil Queen ! On se rend compte petit à petit qu'il est lié à tous les personnages, et qu'il a passé un acte avec nombe d'entre eux. Qui est-il vraiment ? Son alter-ego à Storybrooke, Mr. Gold, semble être là aussi celui qui tire toutes les ficelles et qui fait de chacun des personnages une marionnette, même Regina. Mais jusqu'à quel point ? Sa boutique doit en tous cas renfermer bien des secrets et elle est peut-être le point de passage entre les deux mondes...
Après s'être concentré sur des personnages secondaires -Cendrillon et Jiminy Crickett- avec plus ou moins de succès, les scénaristes ont eu la bonne idée de s'intéresser au Prince Charming cette fois. Dès le départ, son histoire nous importe donc davantage et tant pis si l'on n'avance pas tant que ça au final. Les flashbacks sont là pour nous éclairer sur la vie de David avant qu'il ne rencontre Snow White/Robin Hood au détour d'un vol en forêt, et expliquer par la même occasion sa relation avec Abigail, qui se révèle être la fille du Roi Midas. Sa version à Storybrooke, Kathryn, semble drôlement différente, ce qui me fait penser que, peut-être, cette femme n'est pas aussi gentille et bien intentionnée qu'elle le laisse croire... Un futur rebondissement probable. Celui que l'on n'avait pas vu venir, c'est que David n'est pas le "vrai" Prince mais son frère jumeau. A la mort de celui-ci, il a pris sa place auprès du Roi George, incarné par Alan Dale, le vieux riche et méchant de TOUTES les séries (Newport Beach, Ugly Betty et bien sûr Lost). J'ai trouvé les effets spéciaux avec le dragon plutôt réussis -pour de la télévision, il est important de le préciser à chaque fois- et l'équipe technique s'en sort plutôt astucieusement pour que la bête soit impressionnante sans qu'on la voit vraiment. Du bon boulot. Les fonds verts sont toujours très présents et peu convaincants mais ils se rattrappent sur les tournages en extérieur, je pense notamment à la jolie petite prairie où David vivait avec sa maman. L'histoire de Prince Charming était donc très agréable à suivre avec un dénouement qui ne surprendra personne : il n'allait pas être réuni avec Blanche Neige dans le présent au bout de seulement six épisodes ! Au passage, Josh Dallas a su démontrer qu'il avait un peu plus de charisme que prévu.
Au-delà de ça, les autres personnages ont tendance à faire du surplace, en particulier Emma qui peine à trouver sa place pour le moment à Storybrooke. Cette fois, ce n'est pas sa relation avec Henry qui est mise en avant mais ses sentiments confus pour le shérif Graham. Elle découvre la vérité sur ses petites escapades nocturnes chez Regina. Pour le moment, on s'en fout un peu je dois dire... L'attention que le Dr. Whale porte à Mary Margaret est plus intéressante et surtout plus prometteuse pour la suite des événements. Il est clairement en mission pour Regina, mais que va-t-il faire et comment la Maire l'a-t-elle convaincue de rejoindre son "combat" ? Et puis qui est-il dans le monde des contes de fée ? Pour le moment, son nom ne peut nous indiquer qu'une seule piste : la baleine de Pinocchio. Mais honnêtement, je ne vois pas le lien là et surtout pas l'intérêt ! C'est une vraie question qui se pose mine de rien : tous les habitants de Storybrooke viennent-ils des contes ou y'a-t-il des gens dits "normaux" ?
// Bilan // Once Upon A Time réussit à nouveau à nous émerveiller sans que la grande histoire de la série n'avance pour autant. Je crois qu'il va falloir s'y habituer : les créateurs venant de l'école de Lost, ils savent parfaitement comment tirer profit des multiples personnages en gardant de nombreuses munitions pour la suite et en ménageant le suspense aussi longtemps que possible.
Once Upon A Time [1x 03]
Snow Falls // 11 450 000 tlsp.
Si cela était encore nécessaire, ce troisième épisode de Once Upon A Time confirme trois choses : 1/ La série féérique emprunte beaucoup à Lost, dans la structure narrative surtout, et on ne peut que l'en féliciter 2/ Elle s'adresse à tout le monde, petits et grands, mais elle prend particulièrement soin de son public sériephile en faisant appel à des acteurs connus dans notre petit monde, que l'on prend plaisir à retrouver (ici David Anders -Alias, Heroes, Vampire Diaries...- et Anastasia Griffith -Damages, Trauma...-) 3/ Elle est la meilleure nouveauté de la rentrée sur un network, pas simplement parce qu'elle est bien écrite mais aussi parce qu'elle apporte vraiment quelque chose de différent au paysage audiovisuel actuel, souvent trop sérieux coté drama. Alors, si Snow Falls n'est pas tout à fait à la hauteur des deux précédents épisodes, le plaisir reste intact.
Après avoir défendu le petit Henry la semaine dernière, je dois bien avouer qu'il m'a légèrement agacé cette semaine. Sa manie de s'inscruster dans toutes les scènes devient lourde, d'autant que son utilisation est toujours la même : guider Miss Swan, sa mère biologique, ainsi que les autres personnages qui l'entourent, sur le bon chemin, celui de son conte. Mais sa présence reste toutefois essentielle puisqu'il est le seul, pour le moment, à faire véritablement le lien entre le monde réel et le monde féérique, et il se débrouille plutôt bien, à force d'insistance, pour convaincre qu'il ne s'agit pas simplement d'un délire d'enfant. Et puis il serait impensable qu'une telle série ne possède pas un gamin dans ses personnages principaux ! Cette fois-ci, Emma s'est montrée relativement passive mais elle était sans doutre trop occupée à mater le shérif, qui lui a clairement tapé dans l'oeil. Combien d'épisodes avant le baiser magique ?
Si l'épisode précédent avait mis à l'honneur la méchante Reine, celui-ci nous offre 42 minutes d'aventures aux cotés de Blanche Neige, transformée pour l'occasion en Robin des Bois quand elle n'est pas à la recherche de son bien-aimé dans le présent. Il revient par flashbacks sur la rencontre entre le Prince Charmant et sa belle, à l'époque où elle errait dans les bois, vivant de larcins en larcins et, visiblement, sans les 7 nains. Cette jeune fille-là, espiègle et amusante, est l'opposée de la sage et douce Mary Margaret Blanchard, ce qui offre la possibilité à Ginnifer Goodwin de composer une partition riche en émotions. J'ai nettement préféré les scènes de l'autre monde, qui étaient plus surprenantes, plus rythmées et plus effrayantes parfois aussi (je pense évidemment aux vilaines bêtes gardiennes du pont). Les scènaristes s'amusent évidemment avec les codes de la romance made in Disney en évoquant par le biais de certains personnages la non-existence du coup de foudre ou du baiser salvateur. Dans toute cette histoire, l'absence de Regina, l'Evil Queen, se fait cruellement ressentir mais le médecin du coin fait tout le travail pour elle, avec beaucoup moins de talent quand même et en mettant moins le coeur à l'ouvrage. Et puis le Prince Charming manque encore de charisme mais il y a du mieux. L'alchimie entre Josh Dallas et Ginnifer Goodwin n'est pas une évidence mais elle prend forme...
// Bilan // Un amoureux comme moi de Ginnifer Goodwin ne pouvait que prendre du plaisir à regarder ce bel épisode de Once Upon A Time qui repose entièrement sur ses frêles épaules. Toutefois, il est inégal, passionnant davantage quand il tourne les pages du livre du petit Henry que lorsqu'il vire au soap classique à Storybrooke en compagnie du convoité, de l'amoureuse, de la jalouse et de l'entremetteuse.
Trauma [Pilot]
Pilot // 6 68o ooo tlsp.
What About ?
En cas d'urgence, ces médecins de l'extrêmes sont aux premières loges. Par hélicoptère, bateau ou voiture, ils sont les premiers à arriver sur le terrain pour administrer les premiers secours. Des hauteurs de la Pyramide Transamerica aux profondeurs de la baie de San Francisco, les urgentistes doivent faire face aux conditions les plus extrêmes pour sauver des vies. (AlloCiné)
Who's Who ?
En raison d'un casting pourrave, je vais être bref. Il y a Anastasia Griffith (Damages) et Kevin Rankin (Friday Night Lights). Aimee Garcia ? Derek Luke ? Jamey Sheridan ? Taylor Kinney ? On ne les connaît pas, ils ne sont pas bons et ce n'est même pas de leur faute : ce qu'on leur donne à jouer est sans intérêt.
So What ?
Qui connaît la série allemande Medicopter dans l'assistance ? On est tous déjà tombé dessus sur TF1 ou sur une chaîne de la TNT. Eh bien Trauma, c'est la même chose mais avec les moyens des américains. En clair, niveau effets spéciaux, on ne se fout pas de notre gueule ! Une grosse explosion par-ci, une deuxième grosse explosion par-là. C'est vrai, c'est impressionnant. Le carambolage, pourtant plus classique, fait également son petit effet. On est admiratif devant la réalisation nerveuse et inspirée de Jeffrey Reiner. On bouffe des yeux les magnifiques vues panoramiques de San Francisco avec sa baie tout là-bas dans le fond. Non vraiment, visuellement, Trauma tient la route. Malheureusement, elle n'a que ça pour elle.
Au-delà du fait que le casting n'est pas attirant pour deux sous, les personnages sont d'un vide intersidéral, ça fait peur. Celle que l'on pourrait considérer comme l'héroïne est tout sauf attachante. Elle se la joue grosse dure, féministe et elle trouve le moyen d'être super jolie et toute maquillée pendant les interventions. Pour la vraisemblance, on repassera. Ses confrères sont tout aussi inintéressants qu'elle, à commencer par le bad ass qui fait son grand comeback après une longue absence et que tout le monde redoute. On fait monter la pression, on a presque hâte de le rencontrer et puis... prout. En fait, c'est juste un trouduc'. Il déambule dans les couloirs avec un grand sourire aux lèvres, des lunettes de soleil pour faire style (mais style quoi ?) et il parle aux gens comme à des grosses merdes (qu'ils sont). A part ces trois personnages-là, on a une masse compacte et uniforme de visages. Aucun ne se démarque, aucun ne nous donne envie d'en découvrir plus sur lui. Au niveau des dialogues, c'est l'encéphalogramme plat. On passe d'un cliché à un autre avec une incroyable d'aisance. On s'ennuie à mourir sur la fin et on jure que l'on ne regardera plus jamais !
En bref, Trauma est une série d'action faite pour les téléspectateurs à qui voir des images impressionnantes et des effets spéciaux de qualité suffit. Si vous cherchez de la profondeur, vous frapper à la mauvaise porte. Si vous cherchez de l'émotion, c'est idem. Mais le budget de la série étant limité, il se pourrait bien que même l'aspect grand spectacle s'atténue dans les épisodes suivants. Il risque donc de ne rien rester du tout.
// Bonus // Un trailer qui se suffit à lui-même.
Damages [2x 11]
London, Of Course // 62o oo tlsp.
A deux épisodes de la fin de la saison 2, les scénaristes de Damages se réveillent. J'exagère, déjà la semaine dernière, ils étaient en forme. Beaucoup de choses me dérangent encore mais on ne s'ennuie plus et ça commence à doucement s'éclaircir. Une grande partie de l'épisode était consacrée à la rivalité entre Patty et Ellen et c'est une bonne chose d'y revenir car ça n'a pas été souvent le cas cette saison. D'abord, dans le fameux flashforward, on découvre que Ellen a bel et bien tiré sur Patty, ce qui est, dans un sens, un soulagement. Mais pas complêtement non plus car ça veut dire que la saison tient sur un événement finalement sans grand intérêt puisque Ellen n'a certainement pas tué Patty, juste blessé. Je voulais voir Ellen devenir une vraie meurtrière. Cependant, il reste certainement beaucoup d'éléments à découvrir sur ce flash et ça ne peut pas être aussi simple. On ne sait d'ailleurs toujours pas pourquoi Tom a été viré par Patty. Vont-ils pouvoir répondre à toutes les questions en deux épisodes ? J'ai bien peur qu'il faille attendre la saison 3 pour tout savoir. Pour en revenir au flash, j'ai trouvé un peu maigre de le terminer sur l'arrestation d'Ellen. C'est pas non plus LE cliff' que l'on est en droit d'attendre à ce niveau de la saison. Les scènes que partagent Glenn Close et Rose Byrne sont excellentes, malgré un certain manque de subtilité. Je pense surtout à Ellen qui vient dans le bureau de Patty pour lui parler mariage pile au moment où elle sait qu'elle va recevoir les photos montrant son mari avec une autre femme. C'était tellement peu subtile d'ailleurs que Patty a compris que c'est Ellen qui les avaient envoyées.
L'autre grande intrigue de l'épisode est centrée sur Claire Maddox, que j'aime vraiment beaucoup je le répéte, et sur sa tentative de coup d'état au sein de UNR. Elle veut faire tomber Kendrick et prendre sa place. Et elle s'y prend plutôt bien. C'était assez fascinant de la voir faire. Seulement Kendrick est bien trop fort, il ne s'est pas fait berner. Elle se retrouve du coup sans boulot et avec pas mal de monde contre elle. Elle se tourne naturellement vers Patty et comme cette dernière le dit, l'affaire peut maintenant devenir "ugly" ! C'est dommage qu'il ait fallu attendre autant de temps pour sentir Patty si déterminée. On aura à peine le temps de la voir briller que la saison sera déjà fini. Ne mettons pas la charue avant les boeufs ceci dit, les deux prochains épisodes peuvent tout à fait être décevants. D'autant qu'il va certainement falloir compter sur Wes et ce personnage m'inspire de moins en moins. Messer en revanche, il m'intrigue beaucoup. Et j'espère que Frobisher aura un rôle à jouer aussi dans le dénouement, si dénouement il y a.
// Bilan // Même si ça arrive un peu tard, ça fait plaisir de voir Damages se réveiller et de nouveau passionner.
Damages [2x 1o]
Uh Oh, Out Come The Skeletons // 7oo ooo tlsp.
Enfin un vrai bon épisode de Damages ! A quatre épisodes de la fin de la saison, les scénaristes consentent enfin à faire avancer l'intrigue et à dévoiler le vrai visage de quelques personnages ambigüs. Mais ils n'oublient pas non plus de soigner la psychologie de certains d'entre eux en leur offrant une profondeur nécessaire qui nous fait nous attacher à eux. Le cas de Claire Maddox est le plus éloquent. Elle a toujours eu quelque chose de fascinant mais elle était trop froide pour qu'on la saisisse. En nous faisant découvrir ses liens compliqués avec son père et sa relation avec Kendrick, presque devenu un père de substitution pour elle, à qui elle doit beaucoup, si ce n'est tout, on comprend mieux son comportement et ses agissements. Elle a été aveuglée par Kendrick et n'a jamais compris qu'il était mauvais et menteur. Maintenant elle sait et une alliance avec Patty semble se profiler. Je les imagine même travailler ensemble ! Je n'aimerai pas que Marcia Gay Harden disparaisse à la fin de la saison pour tout vous dire.
Quelque chose que j'ai beaucoup apprécié dans cet épisode et que la série avait perdue depuis longtemps, c'est le don de se jouer de nous, téléspectateurs, en nous menant sur des fausses pistes et en créant des effets de surprise tonitruants. Lorsque l'on découvre par exemple qu'un des agents du FBI ment à son partenaire, c'est une belle surprise ! Je me souviens m'être fait la réflexion il y a longtemps que ses coups de fil avec sa femme voulaient forcément dire quelque chose et effectivement, ce n'était jamais elle au bout du fil. Il s'agissait en fait du méchant monsieur noir qui semble être le lien entre tous les protagonistes de l'affaire UNR. Qui est-il vraiment ? Dans le même genre mais en moins important, on veut nous faire croire que Ellen va coucher avec ce mec qu'elle a dragué mais surprise, c'est Katie qui rentre avec elle ! C'est le genre de truc qui vous prend par surprise, vous avez à peine le temps de vous dire qu'ils sont en train de se foutre de nous que ça y est, vous en avez déjà la confirmation ! Toujours dans le même style, on nous présente une jeune femme à la chevelure flaboyante et colorée, on se dit que c'est elle la petite-amie de Michael qu'il ne veut pas pas présenter à ses parents mais non, ce n'est pas elle ! La copine de Michael est surprenante quand même : elle a 40 ans (rappelons que lui en a 18 !). Le face à face entre les deux femmes au restaurant était excellent, tout comme celui qui vient plus tard dans la galerie d'art.
Nous en savons un tout petit peu plus sur Wes maintenant : c'était un policier apparemment et il suit Ellen depuis plus longtemps qu'on ne le croyait. Je ne sais pas pourquoi on insiste tant sur le fait qu'il doive tuer Ellen puisque l'on sait très bien qu'il ne le fera pas. Peut-être que c'est sur lui que tire Ellen dans le fameux flash-forward ? Non parce qu'on a beau vouloir nous faire croire qu'elle tire sur Patty, on n'est pas dupe. On nous en montre encore un peu plus cette fois mais au fond, c'est toujours aussi flou. Ellen tire bien des coups de feux, Patty sort de la chambre d'hôtel totalement choquée, du sang sur les mains. Est-ce le sien ? Est-ce celui d'un autre, la personne sur laquelle Ellen a tiré par exemple ? Pourquoi Patty s'effondre-t-elle dans l'ascenseur ? Impossible de ne pas penser à la toute première scène de la série lorsqu'Ellen sort de l'ascenseur en sang ! D'ailleurs, m'est avis que dans le prochain épisode, on aura droit à une scène équivalente avec Patty. Bien joué !
// Bilan // Enfin un épisode fort satisfaisant car prenant et plein de petites et grandes révélations ! On sent que le final se rapproche...
Damages [2x o9]
You Got Your Prom Date Pregnant // 97o ooo tlsp.
38 minutes ! C'est le temps qu'a duré cet épisode. Eh bien malgré cela, j'ai trouvé le temps terrrrriblement long. Je crois que si ce n'était pas Damages, j'aurai laissé tombé depuis longtemps. Les acteurs ont beau être formidables, quand une intrigue est si peu passionnante et qu'elle n'avance pas d'un iota, on se fait chier, ni plus ni moins. Et je le dis sans honte, au risque de passer pour un idiot, mais je ne comprends rien de rien à l'affaire UNR, ce qui fait que je passe à coté de toutes les scènes qui y sont liées. Il s'est certainement dit tout un tas de choses importantes au cours du dîner organisé par Patty et Phil mais je n'ai rien compris. Si vous aussi vous êtes dans mon cas, n'hésitez pas à vous manifester dans les commentaires, ça me rassurera un peu. Et, au contraire, si quelqu'un a tout compris, qu'il se dévoue pour nous expliquer les tenants et les aboutissants de cette histoire ! Je vous en suis d'ores et déjà reconnaissant chers lecteurs.
Il y a quand même des choses que j'ai comprises, notamment les soupçons d'Ellen sur les mecs du FBI. Tout à coup on commence à se monter la tête avec tout plein de théories improvisées et puis finalement, ils sont bien du FBI. Ils ont juste un patron qui magouille avec on ne sait qui. On connaît tellement d'ennemis à Patty qu'il est difficile de dire de qui il s'agit précisemment. De son coté, Messer fait du chantage à Wes (qu'a pu faire Wes de si horrible ?) et lui demande même de se débarrasser d'Ellen ! Ca tombe mal, il vient juste de l'honorer. Depuis le temps qu'il attendait ça le bougre. Séduire Katie était donc une bonne stratégie. Et puis comme elle est super naïve et très bavarde, il trouve même le moyen de lui soutirer quelques informations. Sinon, Tom va être interdit d'entrer dans les bureaux Hewes & Associates dans deux mois, selon le nouveau flash forward. Pourquoi ? Un rapport avec sa procureur de soeur ? Ca tombe bien d'ailleurs qu'elle soit procureur. C'est lui qui donne en tous cas l'arme à Ellen... Allez savoir ce qu'ils trafiquent tous les deux.
// Bilan // Je commence à sérieusement perdre patience. Malgré toutes les qualités de Damages, cette saison 2 n'est vraiment pas du tout à la hauteur de la première. Ca se traîne encore et encore, c'est terrible. A part ça, il reste 4 épisodes ...
Damages [2x o7]
New York Sucks // 86o ooo tlsp.
Je fais entièrement confiance aux scénaristes de Damages : ils savent où ils vont. Mais alors pourquoi cette saison est-elle si fouillie et si peu prenante tout compte fait ? Les vrais bons épisodes se font rares et vu que l'on est à plus de la moitié de la saison maintenant ... Cet épisode était surtout centré sur Uncle Pete, l'occasion d'en découvrir un peu plus sur lui. Depuis le départ, c'est le seul personnage en qui j'ai confiance. Et c'est aussi la seule personne en qui Patty a vraiment confiance. Et elle fait bien car Pete nous prouve qu'il est capable de tout pour préserver les secrets de sa patronne (et nièce apparemment), même de mourir. Les agents du FBI pensaient que leur odieux chantage sur Pete allait leur permettre d'en savoir enfin plus sur Patty mais c'est raté. Ca aura coûté la vie de deux personnes en plus ! La femme de Pete passe aussi l'arme à gauche. Quel va être la réaction de Patty ? Elle va forcément comprendre que ces morts sont reliés à elle d'une manière ou d'une autre.
Pendant que Kendrick passe sa journée avec ses petits enfants au zoo (passionnant s'il en est), ses magouilles continuent mais on y comprend encore pas grand chose. Un nouveau personnage fait son entrée dans ce joyeux bordel, un addict aux drogues et aux putes, mais qui est-il vraiment pour Kendrick ? Mystère. Il fait tout pour le protéger en tous cas. Claire Maddox apparaît peu et c'est bien dommage. En revanche, Wes est de retour et son association avec le Détective Messer se poursuit. Puisqu'il n'arrive pas à mettre Ellen dans son lit, il lui est conseillé de tenter le coup avec Katie Connor. Est-ce juste pour éveiller la jalousie d'Ellen ? Là aussi, on ne comprend pas bien quel est le but de Wes même si c'est évidemment lié à Frobisher. Ce dernier n'est d'ailleurs plus en bons termes avec Messer. So what ? Le changement radical chez Frobisher est très suspect et peu crédible. Son trip feng-shuï est-il à prendre au sérieux ?
// Bilan // Encore un épisode qui ne fait rien avancer du tout mais qui a le mérite de mettre en lumière le mystérieux et loyal Uncle Pete. Et parce que c'est devenu une habitude : Ellen et Patty ne sont plus les stars du show. Ce sont les personnages secondaires qui ménent la danse ...
Damages [2x o6]
A Pretty Girl In A Leotard // 94o ooo tlsp.
Patty Hewes a trouvé une adversaire à sa hauteur en la personne de Claire Maddox. Les deux femmes semblent très différentes et Maddox n'a pas l'assurance de Hewes mais elle a du chien ! Je suis littéralement fan de Marcia Gay Harden et de sa prestation, particulièrement dans cet épisode où elle est vraiment mise en avant. Elle rompt avec Daniel Purcell -et on le voit à peine d'ailleurs, ça fait du bien-, on apprend qu'elle a certainement eu une liaison par le passé avec son patron, Walter Kendrick, et puis elle se tape un jeune serveur dans une chambre d'hôtel. Elle a de l'appétit la garce ! Marcia Gay Harden a réussi à rendre le personnage très classe, malgré une certaine vulgarité dans les regards et dans les poses. En gros, je suis déjà fan de cette femme et j'espère qu'elle va continuer à jouer un rôle important dans l'intrigue. Après plusieurs épisodes franchement décevant, j'ai le sentiment que la saison a enfin commencé. Patty reprend le pouvoir et échafaude un plan machiavélique pour faire tomber Kendrick. Et la bougresse a fait très fort : son plaignant n'est autre que ... Arthur Frobisher ! Ennemis jurés en saison 1, ils vont devoir travailler ensemble. Ca paraît un peu gros mais il est difficile d'en juger pour l'heure puisque l'on ne connaît pas encore les motivations de Frobisher. Patty cache soigneusement à Ellen cette alliance inatendue.
Si cet épisode est si réussi, c'est certainement parce qu'en plus de faire enfin avancer avec consistance l'intrigue de la saison, il revient sur des événements et des personnages de la saison 1. Il y a d'abord Katie Connor qui se fait agresser, un prétexte comme un autre pour lui faire revoir celui qui a essayé de la tuer en saison 1. Elle demande son aide à Ellen pour découvrir l'identité de cet homme. Il pourrait les amener à Frobisher. Mais il est tué par celui qui a tué David - le "détective" frisé à lunettes qui rôde toujours près des personnages principaux. On le voit venir tout de suite, sa mort n'est pas une surprise. Cet homme est en tous cas de plus en plus intrigant, d'autant qu'il pourrait être celui sur qui Ellen va tirer dans quelques mois ! Il entre dans la fameuse chambre 1910 pendant qu'Ellen (est-on sûr que c'est Ellen d'ailleurs ?) prend sa douche. C'est bien, cette scène avance aussi car revoir quasiment exactement les même images pendant 5 épisodes commençait à devenir irritant et lassant. David revient à la mémoire d'Ellen -pas qu'elle l'ait complêtement oublié hein- lorsqu'elle doit retourner dans leur ancien appartement. Il lui avait laissé un cadeau qu'elle n'ose pas ouvrir.
// Bilan // Patty retrouve de son mordant, Ellen revient au centre de l'action, Purcell apparaît peu, Maddox prend du galon, Frobisher est à nouveau de la partie, Katie sert encore à quelque chose ... Voilà l'épisode que j'attendais depuis le début de cette saison !
Damages [2x o3]
I Know Your Pig // 8oo ooo tlsp.
Cet épisode était limite chiant, il faut bien le dire. Ceci dit, Damages étant Damages, ce qui semble moyen est bien et ce qui est bien est souvent très bien. C'est comme ça. En fait, après deux premiers épisodes où il se passait pas mal de choses, celui-ci est quasiment vide d'action. Tout est centré sur Daniel Purcell et ses multiples mensonges. Il ment à tout le monde ! Il ne dit pas la moitié, que dis-je, le quart de ce qu'il sait à Patty, ce qui ne lui plaît pas du tout, vous imaginez bien. Il ment également à sa maîtresse, Claire Maddox, puisqu'il affirme que sa femme n'était pas au courant de leur affaire alors qu'elle l'était bel et bien, semble-t-il. C'est peut-être même ce qui a provoqué une violente dispute. Tout cela reste très nébuleux car les bouts de flashback que l'on veut bien nous montrer sont sans contexte. Peut-être que la dispute que l'on nous montre n'a rien à voir avec le meurtre. Patty fait passer Purcell au détecteur de mensonge et les résultats ne sont pas concluants. Visiblement, il ne ment pas. Ces appareils ne m'ont vraiment pas l'air fiables. Un autre mystère tourne autour de la bague que portait la femme de Purcell le soir où Patty l'a rencontrée, le même soir où elle est morte. Elle la portait pendant la soirée mais plus une fois morte. Un homme qui fait peur l'a apparement revendue dans un magasin. Qui est cet homme ?
Ellen continue de fouiner dans le passé de Patty afin de la faire tomber coute que coûte. Elle découvre alors que Michael, le fils de Patty, est peut-être bien le fils de Purcell, comme on nous l'a clairement fait comprendre dans le précédent épisode. Peut-être que s'il n'y avait pas eu cette scène si appuyée, la nouvelle aurait eu plus d'impact et par conséquent nous aurait un peu réveillé de la torpeur ambiante. Michael devrait donc bien servir à quelque chose à un moment donné. Mais il en faudra plus pour faire tomber Patty, c'est certain ! Par ailleurs, Ellen reçoit un appel de Katie Connor, la soeur de David. Elle a oublié qu'elles avaient rendez-vous. Ce petit truc assez anodin était-il là simplement pour nous rappeler que la saison 1 n'est pas si loin, qu'ils ne l'ont pas oubliée, ou est-ce que Katie aura une importance quelconque au cours de la saison ? Pas de traces de Timothy Oplyphant dans cet épisode, il doit certainement lustrer sa panoplie d'armes à feu.
Un nouveau personnage est introduit, un certain Josh, journaliste lié à Purcell d'une manière ou d'une autre. Il est interprété par Matthew Davis (What About Brian) et il est là surtout pour remplir le quota de beaux gosses de la série. Josh aura certainement son importance dans quelques temps puisqu'il enquête en Virginie sur des cochons qui meurent les uns après les autres dans des fermes, après avoir bu une eau de source visiblement contaminée. Bizarrement, cette affaire environnementale ne me passione guère. Le cas sur les enfants morts me bottait plus ...
// Bilan // Un épisode mineur qui ne fait pas tellement avancer l'intrigue.