22 juin 2013

Pilotes Mix [Eté 2013 - Partie 1]

MISTRESSES - ABC 

Les amours d'un groupe d'amies d'une trentaine d'années, qui se sont connues à l'université mais dont les vies ont pris peu à peu des chemins différents. Impliquées dans des histoires complexes, parfois secrètes et souvent scandaleuses, elles bravent les tempêtes ensemble...

Créé par K.J. Steinberg (Gossip Girl, The Nine). Avec Alyssa Milano (Madame est servie, Melrose Place, Charmed), Yunjin Kim (Lost), Rochelle Aytes (Forgotten), Jes Macallan, Jason George (Grey's Anatomy, Sunset Beach), Shannyn Sossamon...

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21010107_20130604124537672   On le sait désormais : lorsque le nom d'Alyssa Milano apparaît au casting d'une nouvelle série, il faut fuir. Loin. Et pourtant, on a tellement de sympathie pour elle qu'on l'aime toujours, quand même, et qu'on lui laisse une chance, au cas où. Dans Mistresses, son nouveau chef d'oeuvre, elle est censée être en quelque sorte la madame tout le monde du show. Celle à laquelle la téléspectatrice "de base" d'ABC, qui vient de se coller deux heures de Bachelorette, a le plus de chance de s'identifier. Malheureusement, on découvre très vite qu'elle est avocate, que son mari est un apollon aux faux airs de Simon Baker -sans le charme- et qu'elle est irrémédiablement attirée par un collègue, qui n'est autre que Jason George, qui restera encore et toujours le Michael de Sunset Beach. On nous l'a tellement vendu comme une bête de sexe irrésistible depuis tant d'années dans tout un tas de séries qu'il ne fait plus aucun effet à personne. Pas même à Alyssa Milano pusqu'il n'y aucune alchimie entre elle et lui. La ménagère annoncée n'en est donc pas une et si la chaîne comptait sur l'effet 50 Shades Of Grey pour faire vibrer celles qui sont derrière leur écran, c'est raté ! On ne peut que noter l'effort de proposer un contenu plus osé que la moyenne sur les networks, mais les scènes de sexe n'en restent pas moins aseptisées, pas excitantes une seconde, dignes des téléfilms érotiques des dimanche soirs de M6 à la grande époque... Toujours le même constat lorsqu'une série de ce type débarque : où est passé l'héritage de Sex & The City, nom d'une pipe !? Et je ne parle pas là de la forme, mais bien du fond.

   Deux des quatres héroïnes de Mistresses passent leur temps à se mordre les doigts d'avoir cédé à leurs pulsions, que ce soit avec un collègue ou un patient, ce qui entraîne diverses séances de flagellation et de pleurnicheries. Dommage pour Yunjin Kim, radieuse mais dans le même registre que dans Lost, avec Sun, le personnage qui l'a révélée aux Etats-Unis. La troisième est une femme qui a été trompée et qui porte donc sur ses amis un jugement biaisé. Elle gâche la fête. Quant à la quatrième, elle est célibataire et adepte des promotions canapé, elle est la Samantha Jones de la série, sans l'expérience et sans le pouvoir. Elle est plus agaçante qu'autre chose, peut-être parce que son interprète ne dégage pas grand chose, à part de la putasserie de bas étage. De plus, son intrigue lesbienne avance à pas d'escargots, comme si les scénaristes n'osaient pas. A moins qu'ils ne souhaitent soigner cette histoire plus que n'importe quelle autre ? Au bout de trois épisodes, dont un qui n'en parle pas du tout, on perd patience. On pourrait avoir de la sympathie pour ces quatre femmes, elles pourraient nous bouleverser si seulement elles ne nageaient pas toutes dans le luxe et la volupté, si leurs problèmes ne paraissaient finalement pas si dérisoires. Et puis Mistresses ne manque pas que de réalisme : elle manque aussi d'humour. Si bien qu'elle ne parvient pas non plus à être fun. C'est pourtant tout ce qu'on lui demandait au départ. Au bout du compte, on a envie de découvrir la version anglaise, si ce n'est pas déjà fait, mais certainement pas de continuer cette adaptation sans âme. 

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DEVIOUS MAIDS - LIFETIME


Quatre femmes de ménage d'origine latine travaillent pour de riches familles au coeur de luxueuses villas de Beverly Hills. Lorsque l'une de leurs amies est tuée dans des circonstances mystérieuses, elles s'interrogent sur leurs rêves et leurs espoirs déçus, sur leurs patrons, tous plus névrosés les uns que les autres, et sur leur avenir...

Créé par Marc Cherry (Desperate Housewives). Avec Ana Ortiz (Ugly Betty), Judy Reyes (Scrubs), Roselyn Sanchez (FBI:Portés Disparus), Dania Ramirez (Heroes), Susan Lucci (All My Children), Drew Van Acker (Pretty Little Liars)...

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   Après avoir visionné le pilote de Devious Maids je me suis sérieusement demandé pourquoi ABC ne lui avait pas donné sa chance (rappelons que le pilote a été tourné pour elle à la base). N'était-ce pas le produit parfait pour reprendre la case sinistrée post-Ugly Betty du jeudi 20h ? Elle aurait certainement été plus à sa place que Last Resort et Zero Hour en tout état de cause ! Et elle aurait également davantage mérité d'être retenue que Mistresses ! En gros, j'aurais fait l'inverse à la place des dirigeants de la chaîne : j'aurais envoyé Mistresses chez Lifetime en duo avec l'affreuse The Client List et j'aurais gardé Devious Maids, que ce soit dans l'année ou pour l'été. Cela étant dit, le nouveau soap de Marc Cherry est loin d'être indispensable. Si Desperate Housewives n'avait jamais existé, il aurait pu paraître presque innovant. Mais Desperate Housewives a bien existé, trop existé même, et reprendre la même formule avec moins de conviction et de panache donne sans surprise quelque chose qui a un gros air de déjà vu, à peine sauvé par son très beau casting et ses quelques éclairs de génie. 

   Tout commence par un mystère et une piscine ensanglantée, qui ne sont pas sans rappeler Melrose Place et The L Word, entre autres. On nage dans la même ambiance friquée. Savoir qui a tué la femme de ménage et pourquoi nous désintéresse très rapidement et cela ne devrait pas s'arranger dans les épisodes suivants. Mais ce qui sauvera peut-être cette intrigue fil rouge c'est qu'elle n'aura pas à se déployer sur 24 épisodes mais sur moitié moins. Marc Cherry nous a prouvé 7 fois qu'il n'en était pas capable après tout... De manière générale, ce ne sont pas les héroïnes qui nous donnent envie de rester, car elles sont franchement transparentes. Elles n'ont pas l'humour de Gaby, ni la perversité de Bree, et encore moins l'énergie de Lynette et la... drôlerie ? folie ? de Susan. On s'attache surtout à Marisol, parce que c'est le personnage le plus développé pour le moment et qu'on a de la sympathie pour Ana Ortiz. Non, la force de Devious Maids réside plutôt du côté des employeurs ! On retrouve grâce à eux la "patte Cherry", la caricature, le cynisme, le vernis qui craque... On les connaît ses coups de griffe, ils ne nous surprennent plus, mais ils s'attaquent là directement à Hollywood, ses acteurs et ses actrices à l'égo surdimensionné (coucou Nicolette Sheridan ?) et ses millionnaires névrosés. Eux ils nous font marrer. Susan Lucci en fait des caisses, par exemple, mais elle le fait bien. Et on croise ainsi plein de têtes familières que l'on prend plaisir à retrouver (Grant Show, Brett Cullen, Tom Irwin, Mariana Klaveno, Valerie Mahaffey...). Mention spéciale à Melinda Page Hamilton, ancienne nonne cinglée, rivale de Gaby, dans la saison 2 de Desperate Housewives, qui excelle ici en maître d'hôtel autoritaire. On rit de bon coeur et on s'imagine finalement assez bien passer quelques semaines en compagnie de ces gens qui vivent dans un autre monde. Devious Maids n'a capturé qu'un tiers de la magie de son aînée à ses débuts, mais cet été, on devrait pouvoir s'en contenter au bord de la piscine, entre deux séances de bronzage. 

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THE FOSTERS - ABC FAMILY

Un couple de lesbiennes -l'une est policière, l'autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adoptés, une fille et un garçon. Leur équilibre familial est bousculé lorsqu'elles accueillent une adolescente rebelle au sein de leur foyer...

Créé par Brad Bedeweg & Peter Paige (Queer As Folk). Produit par Jennifer Lopez. Avec Teri Polo (Mon Beau-Père et Moi, A La Maison Blanche), Sherri Saum (Sunset Beach, Rescue Me), Jake T. Austin (Les Sorciers de Waverly Place), David Lambert (Aaron Stone)...

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o_THE_FOSTERS_POSTER_570   Secret Life Of The American Teenager touchant à sa fin, ABC Family avait besoin de continuer à transmettre ses valeurs positives à travers une nouvelle série et c'est The Fosters qu'elle a choisi. Cette fois, elle a pris un écrin aux allures un peu plus modernes puisqu'à la tête de cette nouvelle famille en quête de perfection on retrouve un couple de femmes. Il convient de se réjouir de cette audace, d'autant que l'une est blanche, l'autre noire et qu'elles élèvent, entre autres, des jumeaux hispaniques ! Grâce à Modern Family ou The New Normal, les téléspectateurs ont pu s'habituer à voir des couples d'hommes mais les lesbiennes n'avaient pas encore trouvé leurs équivalents. C'est chose faite. Teri Polo et Sherri Saum forment un duo convaincant au milieu de cet intéressant melting-pot qui fait plaisir à voir. Et je crois qu'une fois que l'on a dit ça, on a expliqué pourquoi on était si indulgent avec The Fosters. Car, pour être honnête, la série n'a pas grand chose à envier à 7 à la maison. Je ne parle pas des sermonts religieux, car il n'y en a pas -en tout cas dans les deux premiers épisodes- mais de cette manière si polissée de traiter de sujets aussi sérieux que la drogue ou la maltraitance. C'est bien gentil. Bien propre. Plein de bons sentiments. Mais c'est charmant aussi. On a envie de se laisser porter car on sent de la sincérité, une envie de bien faire tout en faisant passer un message de tolérance. The Fosters, c'est un refuge télévisuel où les téléspectateurs peuvent sentir un peu de chaleur humaine. Et Dieu sait qu'on en avait besoin !

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TWISTED - ABC FAMILY

Danny Ryder retourne dans sa ville natale après avoir passé 5 ans en prison pour le meurtre de sa tante lorsqu'il avait 11 ans. Reconnaissant sa culpabilité, il refuse toutefois catégoriquement d'expliquer ce qui l'a poussé à agir ainsi, déclenchant une tempête médiatique. Rejeté par ses pairs, il reprendra contact avec ses anciens meilleurs amis, Jo et Lacey, ayant encore du mal à avancer dans leurs vies après le meurtre. De plus, lorsqu'un étudiant est assassiné, tout le monde soupçonne Danny...

Créé par Adam Milch (Greek). Avec Avan Jogia (Victorious), Maddie Hasson (The Finder), Kylie Bunbury, Denise Richards (Sexcrimes, Starship Troopers), Grey Damon (The Secret Circle, Friday Night Lights)...

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Avan_Jogia_Twisted_Poster   A côté de The Fosters, Twisted passerait presque pour Dexter ! Mais ne nous y trompons pas, sous ses allures de thriller, cette autre nouveauté d'ABC Family n'est finalement qu'une série pour ados de plus, avec ce petit twist d'originalité qui lui permet de sortir du lot... pour le moment ! Je vois effectivement mal comment le show pourrait tenir sur la longueur si le héros se révèle, comme on s'en doute tous, non pas un meurtrier mais un petit garçon devenu un homme qui protége avec une conviction incroyable un secret familial sans doute pas très original. Pretty Little Liars, l'autre série d'ABC Family à être passé du côté obscur de la force, possèdait dès le départ une histoire avec plus d'ampleur et de potentiel, ce qui l'a amené là où elle en est aujourd'hui : 4 saisons et un spin-off à venir, Ravenswood

  S'il n'y avait pas ce personnage principal ambigü et charismatique, brillamment incarné par Avan Jogia -dont le physique loin des stéréotypes étonnerait presque- on s'ennuierait ferme. Parents comme enfants n'inspirent pas grand chose et leurs interprètes ne brillent pas franchement. Les deux anciennes meilleures amies devenues rivales manquent de caractère. Et je ne parle même pas des gens transparents qui les entourent. Non, il faut toujours en revenir à Danny pour se sentir un tant soit peu touché et concerné par ce qui se passe. Mais au-delà du héros lui-même, qui intrigue, c'est l'effet qu'il fait sur les autres qui intéresse. Il suscite crainte et dégoût mais il attire aussi. Le goût du danger, l'attrait du mystère. Il pourrait être un vampire, ou un loup-garou, ce serait la même chose. Mais justement, dans cet univers télévisuel peuplé de monstres, c'est refraîchissant d'avoir affaire à un humain de chair et de sang. Ensuite, il est vrai que le discours sur la différence et sur l'acceptation est inéxorablement le même et qu'on le connait par coeur. Twisted mériterait d'être plus fun et mieux fournie dans sa galerie de personnages secondaires afin de pouvoir jouer dans la même cour que Vampire Diaries ou Teen Wolf


04 août 2012

Devious Maids [Pilot Script]

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Ecrit par Marc Cherry (Desperate Housewives) pour ABC et ABC Studios. 58 pages.

Quatre femmes de ménage d'origine latine travaillent pour de riches familles au coeur de luxueuses villas de Beverly Hills. Lorsque l'une de leurs amies est tuée dans des circonstances mystérieuses, elles s'interrogent sur leurs rêves et leurs espoirs déçus, sur leurs patrons, tous plus névrosés les uns que les autres, et sur leur avenir...

Avec Ana Ortiz (Ugly Betty), Judy Reyes (Scrubs), Roselyn Sanchez (FBI : portés disparus), Dania Ramirez (Heroes), Susan Lucci (La Force du destin), Grant Show(Melrose Place), Rebecca WisockyDrew Van Acker (Pretty Little Liars), Mariana Klaveno (True Blood), Brett CullenTom Irwin (Angela 15 ans)... 

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Selon UglyFrenchBoy

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Nul doute, le triomphe au box-office de The Help a eu son incidence sur le projet Devious Maids. La nouvelle fiction de Marc Cherry peut ainsi être réduite, du moins par son pilote, à un mélange entre le film de Tate Taylor et Desperate Housewives, le tout teinté d’un aspect telenovela à peine dissimulé. Il faut dire, la série est une adaptation de « Ellas son la Alegría del Hogar », une production mexicaine. Et cela se ressent énormément, dans ses défauts notamment...

Quand Marc Cherry assure que ce projet est « sur le point d’être » ce qu’il a pu faire de mieux dans sa carrière, on ne peut que louer les qualités de commercial de l’individu, ou s’interroger sur sa santé mentale. Mentir honteusement à ce point pour vendre un projet, cela va au-delà même de la bêtise. Dans le long-métrage avec Viola Davis et Emma Stone, il était question d’un rapport maître/serviteur où les archétypes permettaient de trouver  un parfait équilibre entre mélodrame et comédie, tout en abordant le combat pour les droits civiques. Devious Maids est très loin de ce résultat. Il place son récit dans l’époque actuelle et les enjeux sont forcément différents. Mais le pilote n’est ni franchement drôle, ni émouvant sur le papier. Et la future série de Lifetime ne lance aucun débat, même si la question de l’immigration est évoquée, forcément de manière superficielle et peu subtile. Jugez plutôt : une des bonniches tente de faire amener son jeune fils, resté dans son pays d’origine, sur le sol Américain coûte que coûte, tandis qu’une autre des héroïnes a échappé, dans son passé, à la patrouille des frontières...  à la nage !

Sous le soleil de la Californie, les domestiques essuient donc des humiliations avec des personnages peu enclins à sympathiser avec le personnel, souvent féminins, façon Gabrielle Solis. Forcément, les riches sont des assistés  ou des parents indignes, voire les deux. Quant aux servantes, elles ont elles-mêmes un regard condescendant sur leurs employeurs : « I just feel sorry for these folks. Most of them are really unhappy. But they got so much money, they can’t see how miserable they are. » Au milieu de tout ça, le pilote pose une base avec un meurtre présenté dès la scène d’ouverture et un cliffhangher déjà vu dans Desperate Housewives. L’intérêt est assez faible pour ce qui semble être le fil rouge de la première saison. Dans l’importante collection de clichés, on n’échappe bien évidemment pas au fantasme de la soubrette. Le personnage de Valentina, sans doute destiné à toucher un public jeune, s’annonce particulièrement agaçant et sans intérêt. Reste celui de Marisol, interprété par Ana Ortiz, qui est, sans conteste, l’un des rares points positifs de ce pilote...  

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Selon moi

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J'ai de la peine pour Marc Cherry. Honnêtement, je ne tiens pas à m'acharner sur lui -je l'ai assez fait ces dernières années-  mais je suis persuadé que créé par quelqu'un d'autre, ce même script n'aurait pas trouvé preneur, ni chez ABC ni ailleurs. Le précédent projet de Mr Desperate Housewives, bien qu'il n'ait pas abouti, donnait l'impression du peu que l'on en savait qu'il s'agissait de quelque chose d'original, de différent. Et c'est peut-être d'ailleurs ce qui lui a coûté la vie au final. Dans le cas de Devious Maids, non seulement l'idée est creuse et déjà vue mais, en plus, la mise en place n'est même pas efficace !

   Je ne m'attendais pas à une grande subtilité, et il n'y en a effectivement pas une once, mais je pensais en revanche que les répliques seraient amusantes et mordantes, comme c'était le cas dans le pilote de Desperate Housewives et globalement tout au long de son existence. Mais non : Cherry ne s'est vraiment pas foulé et refourgue des kilomètres de phrases toute faites, sans âme, sans énergie, sans rien du tout. Si les femmes au foyer pouvaient par moment paraitre effectivement désespérées au début de la série culte, à aucun moment je n'ai eu l'impression que ces femmes de ménage étaient déviantes. La plus jeune d'entre elles, peut-être, parce qu'elle tente de provoquer le jeune homme plein aux as pour qui elle travaille, mais on sent bien que c'est plus de la maladresse qu'autre chose; et très éventuellement la nouvelle venue dans la bande, Marisol, parce qu'elle cache un "terrible" secret, mais c'est tout. On n'a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent franchement. Je crois que même les meilleures actrices du monde ne parviendraient pas à rendre ce script plus vivant. J'ai donc hâte de voir ce que les heureuses élues ont réussi à produire avec un tel matériau de base... Cela dit, est-ce que ça peut-être pire que Jennifer Love Hewitt et sa Client List ? Pas sûr.

04 avril 2010

Ugly Betty [4x 18]

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London Calling // 4 o1o ooo tlsp.

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   Cette semaine, Betty part à en voyage à Londres pour la fashion week ! Pour le changement de décor et d'ambiance on repassera ! L'équipe est restée à Los Angeles et ça se voit sacrément. Entre les incrustations foireuses et les rues londoniennes en carton-pâte plus clichée tu meurs, on est servi. Ils ont quand même réussi à rendre ça sympathique, notamment à travers des montages/collages des filles devant les grands monuments de la ville. C'est évidemment l'occasion de retrouver Ashley Jensen qui a pu se sauver du tournage d'Accidentally On Purpose pour tourner quelques scènes. Christina n'a pas changé et son amitié avec Betty reste intacte. La seule différence aujourd'hui, c'est qu'elle a du succès en tant que styliste et ça va inspirer Amanda qui croit avoir le talent nécessaire pour en faire autant. Mais aux dernières nouvelles, elle n'est pas très douée. Ca risque d'être amusant (et un peu triste) pour les deux prochains épisodes. Quoiqu'a priori, ce sera happy-end pour tout le monde... On prépare d'ailleurs celui de Betty sans subtilité aucune puisqu'elle croise Gio à Londres (bien pratique même s'il n'a rien à foutre là) et qu'il la pousse à recontacter Henry. Le secret aura été bien gardé sur le retour de Christopher Gorham d'ailleurs même si c'était une évidence ! Dans la saga "Betty est une sacrée conne", je crois qu'elle obtient cette semaine la palme du pire en refusant un putain de job qui lui aurait ouvert toutes les portes des grands défilés. Et cela sous prétexte que son vrai rêve au fond, ce n'est pas d'écrire sur la mode mais sur d'autres choses (on se demande quoi d'ailleurs : les appareils dentaires ? l'art de la niaiserie ? God tout-puissant ?) Enfin bref, ridicule. A chaque fois que le personnage est sur le point d'avancer, il recule. Comment veux-tu, comment veux-tu... ?

   Au même moment à New York, Daniel essaye de faire ami-ami avec son demi-frère mais le pauvre garçon replonge dans l'alcoolisme grâce à/à cause de Wilhelmina ! Son plan n'était pas aussi machiavélique qu'annoncé mais il est assez "osé". Cela dit, les scénaristes ne s'emmerdent pas et rendent Tyler encore plus idiot qu'il n'était à la base. Il mange donc dans la main de sa nouvelle grande copine et ça facilite sacrément les choses. Il faut bien avancer vu le peu de temps qu'il reste, c'est pratique !  A part ça, Mark se souvient qu'il a un boyfriend, Trevor, et mange non pas une mais deux parts de pizza ! Vous avez bien entendu ! C'était très con mais ça m'a fait sourire. Pour terminer, Justin essaye tant bien que mal de fricoter avec Austin mais son futur beau-père et son boulet de grand-père l'en empêchent. On sait parfaitement où l'on veut nous amener mais ça fonctionne bien. Justin ne devrait pas terminer la série sans avoir fait son coming-out. C'est cool. Rien à dire sur Hilda : elle était unsupportable à remettre sans arrêt sur le tapis le fait qu'elle était une future mariée. On s'en tape complètement et je crains déjà le pire pour le final qui aura logiquement lieu lors du mariage... 

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// Bilan // J'en suis arrivé à un stade où je regarde Ugly Betty en mode neuneu pour faire mieux passer la pilule. Du coup, cet épisode, comme les précédents, a son charme... Mais si je repasse en mode expert qui se la péte deux secondes : c'est de la merde en barre.

28 mars 2010

Ugly Betty [4x 17]

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Million Dollar Smile // 4 56o ooo tlsp.

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   Pas de doublette : cet épisode n'est pas aussi bon que le précédent. Il était sympa quand même et on sent enfin que la fin de la série est proche puisqu'après 4 ans de laideur infinie, Betty devient belle. Enfin... Dans ses rêves surtout. J'étais super content de voir pour la première fois la vraie America Ferrera, toute pétillante et toute jolie. C'est juste dommage que ce ne soit pas dans la réalité. Ca viendra peut-être plus tard, et c'est à espérer. Betty ne peut pas finir vieille fille et toujours moche. Où serait le message d'espoir qui nous pend au nez ? Je dois dire quand même que j'ai trouvé le procédé qui consistait à faire comprendre à Betty que sa vie aurait été complètement différente si elle avait été belle très crasseux. C'est tellement facile et manichéen, et puis tellement pas réaliste aussi. Enfin voilà, ça m'a un peu gêné même si la série ne nous a jamais habitués à la subtilité de toute façon. D'un point de vue purement coupable, ce rêve était divertissant, amusant parfois (notamment grâce à Katy Najimy en dentiste-ange gardien, et à Ana Ortiz en gros dindon) et je le répéte : America Ferrera était si jolie et c'était tellement surprenant -même si on sait bien qu'elle n'est pas aussi laide que Betty dans la vie- que je suis resté scotché !   

   Le reste des intrigues était quand même assez faible, notamment pour Justin qui n'a pas eu le droit à grand chose après l'épisode précédent qui lui avait donné beaucoup. J'aurais au moins aimé que l'on assiste à la conversation finale avec son "petit-ami". Peut-être dans le prochain épisode ? Concernant Amanda prise entre deux feux, les deux frères ennemis Tyler Vs Daniel, il n'y a pas grand chose à dire à part que c'est du déjà vu. Ca a même tendance à gâcher un peu le talent de Becki Newton, dans le sens où il ne lui reste plus longtemps pour nous faire marrer. Ce n'est pas le moment d'essayer de nous émouvoir. On ne veut pas garder cette image-là d'Amanda. Marc n'avait quasiment rien à faire dans cet épisode. Pas très grave. Et puis le grand plan final de Wilhelmina n'a pas avancé d'un pouce et c'est bien dommage. Je ne m'attends pas à quoi que ce soit de révolutionnaire mais s'il faut attendre le final pour avoir quelque chose de consistant, merci bien...    

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// Bilan // Un épisode qui sonne très creux et qui prouve que la série n'a vraiment plus grand chose à dire d'intéressant, si tant est qu'elle en ait eu un jour. Il compte néanmoins quelques bons moments et il permet de voir, peut-être pour l'unique fois, la vraie America Ferrera sans pancho hideux, grosse lunettes, cheveux gras et appareil dentaire. Et elle est vraiment très jolie !

20 mars 2010

Ugly Betty [4x 16]

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All The World's A Stage // 3 33o ooo tlsp.

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   Le monde tourne à l'envers cette semaine. Des épisodes moyens de Lost et de Brothers & Sisters, des épisodes très divertissants de Melrose Place et de Life Unexpected, et voilà que même Ugly Betty obtient ses trois étoiles. Ca fait un moment que je ne les lui avais pas décernées il me semble. Je ne sais pas si c'est l'approche de la fin de la série qui me rend si indulgent ou si le niveau remonte réellement mais je ne vais pas bouder mon plaisir, ce serait trop bête ! Si ça continue, elle va me manquer. Un comble alors que je souhaite sa mort depuis deux ans ! En fait, on sent que les scénaristes tentent de caser deux-trois intrigues qui leur tenaient à coeur avant que la série ne s'arrête. Celle de Justin et de son homosexualité par exemple. Ils auraient pu le faire plus tôt mais ils le font et c'est déjà pas si mal. Et ils le font bien en plus ! C'était assez émouvant ce baiser dans ce décor trèèèèèès gay. Pas très réaliste parce que ça ne se passe jamais comme ça dans la vie, surtout pas un premier baiser, mais il faut bien faire rêver un peu. Ca devrait être intéressant aussi la semaine prochaine avec la suite des événements. En espérant un happy-end pour cette storyline d'ailleurs. Ca devait leur tenir à coeur aussi d'offrir à Wilhelmina la possibilité de faire un dernier grand coup d'éclat. Elle veut tout Meade rien que pour elle. Une vieille ambition qui remonte à la surface, rien de tel pour faire retrouver à la série son efficacité originelle. J'espère qu'ils ne foireront pas ça et je me demande qui va gagner à la fin... Claire ou Willy ? Cette fois, je veux que la méchante gagne à la fin (même si j'adore Claire).

   Wilhelmina était extrêmement drôle dans cet épisode bien qu'alitée. Les scènes à l'hôpital étaient tordantes, ainsi que celle où elle participe à la conférence de rédaction par écrans interposés. Puis les vannes qu'elle a envoyées à Marc étaient priceless ! Pas hyper présente, Amanda m'a bien fait rire aussi. Quand elle reconnaît Betty dans le couloir notamment. C'est con mais c'est dans ces petits moments-là que la série me fait le plus rire. Plus finalement que dans les grandes extravagances. Et puis il y a notre Betty internationale, pas agaçante du tout cette fois, dont l'évolution est stupéfiante ! Pas seulement physiquement. Elle se laisse beaucoup moins faire, ose frapper un mec et le jeter comme une grosse merde. C'était très enthousiasmant. Sa complicité avec Daniel aussi. Tout ça est sans doutre trop rapide et aurait été plus intéressant sur la longueur mais ils ne pouvaient pas laisser Betty mourir conne quand même...      

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// Bilan // Betty qui m'enthousiasme, c'est inespéré. Je me retrouve à avoir hâte de découvrir les derniers épisodes. C'est dire !


13 mars 2010

Ugly Betty [4x 15]

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Fire And Nice // 4 o1o ooo tlsp.

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   Plus que jamais proche de son dénouement, Ugly Betty reprend du poil de la bête et c'est assez étonnant. Les scénaristes auraient bien pu se dire que ça ne servait plus à rien de se casser la tête mais ils ont l'air de tenir à leur série. Cela étant dit, ça manque toujours de grosses intrigues et on se dirige vers une fin très convenue pas à la hauteur de ce qu'était la série à ses débuts. La fin de cet épisode laisse imaginer que le final se déroulera, entre autres, pendant le mariage de Hilda et Bobby. On ne peut pas faire tellement plus bateau. En attendant, la rencontre au sommet entre les Suarez et les parents de Bobby était assez réussie bien que super poussive. Au bout d'un moment, les blagues sur leur réputation de gansters tournaient à vide. En parallèle, l'enquête sur le responsable de l'incendie de la casa Suarez a repris, les masques tombent (Justin a fumé : mon dieu, affaire d'état !), et on finit quand même par apprendre la vérité : c'est la faute de Betty qui avait laissé un fer à lisser allumé dans le salon d'Hilda ! Petit twist pas prévisible donc. Ca passe bien. Betty pleure sur son sort évidemment mais qui a encore de la peine pour elle franchement ?

   Parce que c'est la grande mode, Lady Gaga est au centre de toutes les conversations dans cet épisode et on nous promet même une rencontre avec Justin ! Malheureusement, aux dernières nouvelles, aucune apparition de la chanteuse n'est prévue dans la série. Tant pis. J'ai beaucoup ri lors du lancement de vidéo du clip de Bad Romance façon Justin ! Dommage que l'on ne nous en ait pas montré un peu plus. C'était ridicule mais tordant. Le pompier (gras comme un loukoum) qui drague Betty m'a bien fait rire aussi. Méga lourd mais attachant. Le repas avec Wilhelmina et son new beau était très drôle aussi. Bref, il y avait pas mal de choses amusantes dans cet épisode, hormis toute l'intrigue de Daniel/Claire/Tyler sans intérêt, déjà vue, et qui se déroule exactement comme prévu. L'incursion d'Amanda était la bienvenue pour détendre l'atmosphère. Heureusement qu'elle est là. C'est le personnage qui me manquera le plus (et le seul sans doute) quand la série sera terminée. Pour finir, l'homosexualité de Justin est à nouveau évoquée à demi-mots mais il faudra visiblement attendre encore un peu avant la révélation. C'est vraiment le gros éléphant dans la pièce...

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// Bilan // Avec cet épisode (et le précédent), je n'ai plus eu l'impression de me forcer à continuer Ugly Betty parce que la fin est proche et que ce serait con de s'arrêter maintenant. J'ai juste passé un bon moment et c'est déjà pas mal vu ce que la série est devenue au fil du temps. 

13 février 2010

Ugly Betty [4x 14]

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Smokin' Hot // 4 68o ooo tlsp.

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   Tiens, pas mauvais cet épisode. Que se passe-t-il ? Il y avait un peu de tout : du rire, de l'émotion sur la fin et globalement, aucun personnage ne m'a agacé. Bon bien-sûr, Ignacio et son lustre, c'était à chier. Mais je n'attends plus rien de sa part depuis longtemps. Si seulement il avait pu mourir asphyxié dans l'incendie de la casa Suarez ! A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout au petit twist de la fin au sujet de cet incendie. Pour moi, il était clair qu'Amanda en était la responsable. Ca fait tellement longtemps que les scénaristes ne se cassent plus la tête à chercher des idées tordues que ça ne m'est même pas venu à l'esprit qu'il pouvait y avoir une once de mystère. Finalement, on ne sait pas si c'est Justin qui a allumé le feu en oubliant d'éteindre une cigarette qu'il venait de fumer (boooo, le rebelle), ou si c'est Amanda qui a fait preuve de machiavélisme pour prouver qu'elle pouvait être une bonne styliste (son plan serait alors super tiré par les cheveux quand même), ou bien encore si c'est Bobby qui a enfin décidé à nous montrer son coté bad boy, depuis le temps qu'on nous le promet. Quoiqu'il arrive, c'était pour la bonne cause. Donc tout va bien !

   Utiliser Daniel en ressort comique, c'est en général la dernière chose à faire tant Eric Mabius est mauvais et son personnage inintéressant. Pourtant, son régime express et ses défilés au beau milieu de Mode m'ont amusé. Mais pas autant que Helen, encore plus marrante que dans l'épisode précédent ! Ca manquait les personnages comme ça, hyper extravagants et ravagés. Pourvu qu'elle reste jusqu'à la fin de la saison. La partie fashion week avec le trio Betty/Mark/Wilhelmina n'était pas désagréable à suivre malgré les grosses ficelles et les guéguerres stériles habituelles. On tente de nous faire passer des traits de caractère de certains personnages comme nouveaux alors qu'ils les ont toujours eu. Que Wilhelmina profite des bonnes idées de ses seconds pout tirer la couverture sur elle, c'est un truc qui a été rabâché maintes et maintes fois et dont elle a déjà dû s'excuser auprès de Mark en plus. Ca tourne sérieusement en rond, y'a pas à dire ! Pour terminer, j'ai beaucoup aimé la dernière scène que Judith Light partage avec son "nouveau" fils ! Cette actrice est vraiment extraordinaire et elle réussit à faire ressortir une vraie belle émotion au milieu de tout ce bordel. La suite de l'intrigue ne m'inspire guère en revanche. Daniel ne va pas saquer Tyler, puis il va apprendre que c'est son frère et ça finira tôt ou tard sur une jolie photo de famille avec peut-être un retour de Rebecca Romijn en prime.    

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// Bilan // A l'échelle d'Ugly Betty saisons 3 et 4, on peut dire que cet épisode est au-dessus du lot. Quelques moments de rire et d'émotion suffisent. Pourquoi demander plus sachant très bien que c'est impossible ?

06 février 2010

Ugly Betty [4x 13]

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Chica And The Man // 4 o3o ooo tlsp.

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   Ca y est, ABC a pris sa décision : Ugly Betty, c'est fini ! Elle a même raccourci la saison 4 qui passe de 22 épisodes prévus initialement à 20. Et en l'annonçant suffisamment tôt, la série pourra avoir une vraie fin. Je crois que c'est un grand soulagement pour tout le monde, même pour les fans. Personnellement, je suis ravi de ne plus avoir que 7 reviews à écrire. Je commence à ne plus savoir quoi raconter tant les défauts sont inlassablement les mêmes. Le pire c'est que souvent, les idées de départ sont bonnes puis elles sont gâchées par un traitement moralisateur insupportable. Par exemple, c'était assez génial ce double de Wilhelmina façon drag-queen nommé Whilheldiva Hater ! Et pour l'anecdote, c'est le propre frère de Vanessa Williams, Chris Williams, qui l'incarnait ! Il y a donc eu quelques passages assez cocasses et puis tout s'est écroulé vers la fin avec le désormais habituel repentir de Wilhelmina. Elle est devenue tellement gentille et si compréhensive. Un atroce carnage. L'intrigue d'Amanda souffre à peu près du même problème, à la différence près que c'est un personnage qui a toujours eu un bon fond. Ce n'est donc pas particulièrement étonnant qu'elle culpabilise de devoir renvoyer sa pote Helen qu'elle avait "sauvé" en lui offrant son poste vaquant de standartiste à Mode. Oui, elle aussi a été promue mais ça ne se traduit par aucun changement notable à l'écran. La même chose pour Marc et Betty. Bref, Kristen Johnston me fait beaucoup rire en règle général donc ça m'a fait plaisir de la revoir. Ca aurait pu être plus drôle et plus trash quand même. La future cohabitation Helen/Marc/Amanda ne m'excite pas particulièrement puisque ça ne sera sans doute pas vraiment exploité. On connaît la chanson maintenant...

   La grosse intrigue qui fout tout l'épisode en l'air, c'est celle de Betty et de Daniel. C'était affligeant, une fois de plus. Daniel agit comme un gros connard, soit, pour une fois Betty ne se laisse pas faire, cool, puis retour de la grand morale à deux balles avec excuses, discours neuneus et tout le tralala. A chaque fois que Betty évolue dans le bon sens, on lui fait comprendre qu'il faut qu'elle se calme. Résultat : elle ne change jamais et reste la gentille petite fifille à son papa et à son patron. Les quelques incursions des Suarez dans l'histoire étaient très anecdotiques, voire inutiles.

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// Bilan // Chronique d'une mort annoncée et méritée.

      

22 janvier 2010

Ugly Betty [4x 12]

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Blackout! // 4 53o ooo tlsp.

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   J’ai trouvé cette nouvelle aventure de Betty et tous ses amis profondément ennuyeuse. Même dans les pires moments, en général, il reste un petit quelque chose de divertissant mais là vraiment, c’était mortel. Il n’y a qu’une seule intrigue qui a réussi à me maintenir éveillé : celle de la guerre entre Wilhelmina et Daniel, dont l’objet n’est autre que Mark ! Ils le veulent tous les deux rien que pour eux et ils vont finir par trouver un compromis relativement intéressant puisque Mark est promu. Il le méritait bien, il essuyait échec sur échec depuis quelques temps. Je crains malheureusement que ça ne change pas grand-chose à la situation. C’est un peu comme Betty qui n’est plus l’assistante de Mark mais qui passe 90% de son temps dans son bureau ! Les évolutions des personnages sont très artificielles. Un peu comme Betty qui retrouve sa liberté maintenant que Matt est parti mais qui n’a rien de mieux qu’à faire que de se goinfrer devant la télé ou de créer un mini-cataclysme même pas drôle dans son immeuble. Cette histoire avec ses voisins était tellement forcée et tellement inintéressante dans le fond… Même cette pauvre Amanda n’a pas réussie à relever le niveau malgré sa présence soutenue. La scène du karaoké était particulièrement atroce car elle était courue d’avance, c’était un supplice pour nous aussi d’écouter Betty chanter et ça n’était tout simplement pas amusant, le but de la manœuvre pourtant.

    Ca fait bien longtemps que les Suarez n’apportent plus rien de bon à la série et les scénaristes l’ont sans doute compris puisque depuis le début de la saison 4, ils sont moins présents. On promettait de vraies intrigues à Justin, il n’en a pas vraiment. Ignacio est là mais il emmerde tout le monde avec ses leçons de morale (même s’il a rarement tort) et la sœur de Betty poursuit ses histoires d’amour compliquées qui finissent toujours de la même façon. Sa grossesse, qui n’était de toute façon pas très excitante, se solde par une mort in utero. Ce n'était pas tellement émouvant pour des raisons que j'ignore. A part ça, on nous introduit une possible histoire d'amour (de sexe ?) entre Wilhelmina et Daniel. Je ne suis ni pour ni contre. La dynamique peut-être sympa mais on touche le fond...

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// Bilan // Je l'avoue, j'ai ronflé (et c'est honteux parce que j'étais dans le train) !

15 janvier 2010

Ugly Betty [4x 11]

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Back In Her Place // 4 5oo ooo tlsp.

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   Raaaa, quel dommage ! Ugly Betty redevenait bien plaisante depuis quelques temps mais cet épisode vient rompre cette douce remontée. Ce qui manque à la série, clairement, ce sont des intrigues au long cours. Les storylines se suivent, se ressemblent et changent à chaque épisode. J'ai vraiment l'impression que les scénaristes ne savent plus quoi raconter. Betty et Matt viennent à peine de se remettre ensemble qu'ils rompent à nouveau ! Pas que ça me déplaise en soi puisque je n'aime pas du tout Matt mais c'est usant. L'émotion était quand même présente au moment fatidique. Dommage que ce départ soit enrobé dans du bon sentiment dégoulinant. Matt se découvre tout à coup une envie d'aider l'Afrique et part là-bas pour une mission humanitaire. Cela sonnait tellement faux, forcé, comme s'il fallait absolument trouver un moyen de le faire partir et que c'est la première idée qui leur est venu, pas très inspirée. De la même façon, l'idée d'article qu'a eu Betty, qui s'est tranformée en blog, était bien trouvée et en même temps complètement hors de propos. C'est quand même triste que Betty n'ait toujours pas compris que Mode était le magazine de la superficialité par excellence et qu'un tel article n'y avait pas sa place. Son idéalisme confine à la bêtise et c'est plus mignon du tout à force.

   Il y a eu rupture pour Wilhelmina également. Ses virées en prison pour batifoller avec Connor ne pouvaient plus durer. Elle a demandé le pauvre homme en mariage, il a accepté puis a fait en sorte de disparaître à nouveau. Je me demande bien quel était l'intérêt de le faire revenir tant il n'a eu aucune utilité à part rendre la garce des garces plus amoureuse, et donc niaise (car ce sont des synonymes dans Ugly Betty), que jamais. C'était une évolution logique du personnage mais en voyant ça, je crois que j'aurai préféré qu'elle n'évolue jamais ! Heureusement, ses petites "blagues" à l'encontre de Betty étaient amusantes. Le duo Marc/Daniel fonctionne toujours aussi bien; les répliques d'Amanda me plaisent toujours autant; et le couple nouvellement formé Hilda/Bobby est déjà frappé du syndrôme Betty consistant à rendre tout ce qui semble avoir du potentiel partiellement mauvais. Oh, Bobby sera un bon père ! Comme on est contents de le savoir. Et puis on sait très bien qu'il va se barrer avant que ce bébé naisse pour une raison x ou y.   

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// Bilan // La fin de cet épisode quasiment médiocre laisse entendre qu'une nouvelle Betty est arrivée. Indépendante, ambitieuse, peut-être même plus jolie... Je demande à voir. Ce ne serait pas la première fois que l'on nous promet du changement et que l'on se retrouve avec quelque chose de pire qu'avant !