Top séries [2012/2013]
La rentrée des séries ça commence vraiment aujourd'hui. Le blog n'est plus ce qu'il était et ne sera probablement plus jamais ce qu'il était, mais j'avais envie de faire quand même le point sur mes chouchous de la saison passée, avant d'en entamer une nouvelle qui s'annonce riche en nouveautés ambitieuses (surtout en dehors des networks). Mais ça, on aura peut-être l'occasion d'en reparler...
TOP DRAMAS
1. BREAKING BAD - Saison 5
"Intense, brillante, à couper le souffle"
2. HOMELAND - Saison 2
"Impressionnante, ambitieuse, imprévisible"
3. THE GOOD WIFE - Saison 4
"Intelligente, passionnante, remarquable"
4. LES REVENANTS - Saison 1
"Fascinante, remuante... française !"
5. SCANDAL - Saison 2
"Efficace, prenante, touchante"
6. GIRLS - Saison 2
"Osée, attachiante, amusante"
7. ENLIGHTENED - Saison 2
"Délicate, émouvante, lumineuse"
"Je lui dois mon épisode préféré de la saison, toutes séries confondues : le bouleversant "The Ghost is seen".
8. PARENTHOOD - Saison 4
"Bruyante, vraie, touchante"
9. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 1
"Surprenante, attachante(s)"
10. THE NEWSROOM - Saison 2
"Bavarde, riche, pertinente"
11. AMERICAN HORROR STORY - Saison 2
"Déviante, hallucinante, secouante"
12. THE KILLING US - Saison 3
"Poignante"
13. GREY'S ANATOMY - Saison 9
"Survivante consistante, efficace et émouvante"
14. RECTIFY - Saison 1
"Contemplative et bouleversante"
15. FRINGE - Saison 5
"Décevante, dispensable, mais émouvante"
TOP COMEDIES
16. PARKS AND RECREATION (Saison 5)
17. HAPPY ENDINGS (Saison 3)
18. 2 BROKE GIRLS (Saison 2)
19. THE NEIGHBORS (Saison 1)
20. PLEASE LIKE ME (Saison 1)
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Elles ont manqué le classement de peu... : Bates Motel (Saison 1), Dallas (Saison 2), Underemployed (Saison 1), The Walking Dead (Saison 3), Nashville (Saison 1).
Elles se sont bien défendues mais... : Private Practice (Saison 5), True Blood (Saison 6), Smash (Saison 2), The Following (Saison 1), Once Upon A Time (Saison 2), Suburgatory (Saison 2), Hot In Cleveland (Saison 4), Don't Trust The B**** (Saison 2), Go On (Saison 1), The New Normal (Saison 1).
Pas encore assez solides : The Americans (Saison 1), The Bridge US (Saison 1), Devious Maids (Saison 1), Under The Dome (Saison 1), The Carrie Diaries (Saison 1), Revolution (Saison 1), The Mindy Project (Saison 1).
Plus assez solides : Dexter (Saison 8), Glee (Saison 4), The Vampire Diaries (Saison 4), Teen Wolf (Saison 3), Revenge (Saison 2), Misfits (Saison 4), Skins (Saison 7), Awkward (Saison 3), 30 Rock (Saison 6), How I Met Your Mother (Saison 8).
En retard dans mon visionnage : Shameless US, Person Of Interest, Real Humans, Modern Family, Cougar Town, Raising Hope.
Pas encore vues : Top Of The Lake, The Fall, Broadchurch, Orphan Black.
Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque (toujours) : Big Love.
Tueurs En Séries [Adieu "The Office"]
Au sommaire : Netflix bientôt en France ? - A Cannes en compagnie de Michael Cera ("Arrested Development") et Danny Huston ("Magic City") - Des nouvelles dans "American Horror Story", "Sons of Anarchy" et "Wayward Pines" - On répond à vos questions : "Doctor Who", "Falling Skies" - Notre hommage à "The Office" - Un mash-up Mad Men/Daft Punk !
Tueurs En Séries [Simon Baker, "Grimm"...]
Au sommaire : - "Bates Motel" et "Vikings" renouvelées, la date de la saison 4 d'"Arrested Development" - TF1 arrête "Julie Lescaut" - Simon Baker nous parle de la quête du "Mentalist" - Premier départ dans "Girls" - Katey Sagal et Sarah Michelle Gellar nous font plaisir - On répond à vos questions : "American Horror Story", "Covert Affairs" - Pleins feux sur la saison 2 de "Grimm" en compagnie de David Giuntoli - Une websérie comique avec le Omar de "The Wire"
Bates Motel [Pilot]
First You Dream, Then You Die (Pilot) // 3 040 000 tlsp.
What About ?
Après la mort mystérieuse de son mari, Norma Bates décide de refaire sa vie loin de l'Arizona, dans la petite ville de White Pine Bay dans l'Oregon, et emmène avec elle son fils Norman, âgé de 17 ans. Elle rachète là-bas un vieux motel abandonné depuis de nombreuses années, ainsi que le manoir qui trône majestueusement quelques mètres plus loin. La mère et le fils partagent depuis toujours une relation complexe, presque incestueuse. Des événements tragiques vont les pousser à se rapprocher encore davantage. Ils partagent désormais ensemble un lourd secret...
Who's Who ?
Drama créé et produit par Anthony Ciprinano (12 And Holding, Terre Neuve), Kerry Ehrin (Friday Night Lights) et Carlton Cuse (Lost). D'après le roman et les personnages de Robert Bloch. Avec Vera Farmiga (Les Infiltrés, In The Air, Esther), Freddie Highmore (Arthur et les Minimoys), Nestor Carbonell (Lost, Ringer, Susan!), Mike Vogel (Pan Am, Miami Medical), Max Thieriot (Jumper, Chloë), Keegan Connor Tracy (Once Upon A Time), Olivia Cooke, Nicola Peltz...
What's More ?
Officiellement, Bates Motel est présentée comme un prequel au film Psychose de Hitchcock, bien que l'action se situe à notre époque et non dans les années 50.
La série n'est pas tournée aux Etats-Unis mais au Canada, dans la ville d'Aldergrove, à l'Est de Vancouver.
So What ?
Bates Motel devrait ravir les détracteurs -nombreux et vocaux- d'American Horror Story, car j'ai le sentiment qu'elle en est un peu l'antithèse. Lorsqu'on enlève toutes les boursouflures, les effets de style et les bêtes de foire de la première saison du freak show de Ryan Murphy, que reste-t-il ? Les lambeaux d'une famille déchirée, soumise à d'atroces souffrances, qui finit par se dissoudre dans l'éternité pour trouver enfin le repos. Un voyage au bout de l'enfer, terriblement humain. Bates Motel ne souffre, en tout cas dans ce pilote, d'aucunes de ces digressions "grotestico-fascinantes" qui ont tant fait parler et qui ont détourné l'attention du propos véritable de la série, avec la complicité perverse de son créateur qui aime par dessus tout déstabiliser et choquer. Les auteurs de ce qui est présenté pour des raisons marketing essentiellement comme le prequel de Psychose ont fait le choix de la sobriété. Et on les en remercie. Ainsi, l'oeuvre d'origine est dépoussiérée tout en évitant les salissements, les écorchures. Bien sûr, cette sagesse, il va falloir réussir à la garder le temps que la série durera. Et ce sera difficile. Peut-être devrait-on dès à présent se distancer de Psychose, comme les scénaristes le font brillamment, et laisser cette autre histoire vivre, grandir.
Comme seule une série du câble peut se le permettre -malheureusement- ce premier épisode prend le temps d'installer une ambiance particulière, à la fois inquiétante et familière, presque chaleureuse grâce à l'amour qui se dégage des deux protagonistes principaux, Norma et Norman. Le message est clair : il s'agit avant tout de raconter l'histoire forte et singulière d'une intimité quasi-incestueuse entre une mère et son fils. Il est donc inutile, dans un premier temps, de s'attacher à décrire les personnages secondaires, qui ne font que passer. Ils existent, mais ils nous importent peu pour le moment. On sait simplement qu'ils auront un rôle à jouer le moment venu et c'est là l'essentiel. Vera Fermiga incarne à la perfection cette femme énigmatique, dont on attend beaucoup des prochains coups de sang. J'ai adoré le fait qu'elle vive dans un univers rétro, comme si le monde d'aujourd'hui la dépassait complètement et qu'elle préférait se réfugier dans ses souvenirs (ses robes à fleurs d'antan, ses vieux disques, sa voiture mythique) pour oublier la cruauté du temps présent. C'est en plus une belle manière de justifier que la série évolue dans une ambiance 50s, donc comme dans le film, bien qu'elle se déroule en réalité à notre époque. Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'une Felicity Huffman ou qu'une Gillian Anderson auraient habité le personnage avant autant de force et peut-être même plus que Farmiga, mais c'est une pensée inutile, je le concède, et qui me passera sans doute très vite. Elle a cet avantage d'être moins connue, pas vraiment idenitifiable pour un rôle précis, donc à nos yeux, elle se glisse facilement dans la peau de l'héroîne. Norma Bates, maintenant, c'est elle. Freddie Highmore m'a aussi fait très bonne impression, si ce n'est qu'il fait plus jeune que son âge. Je lui donnerai plus 14 ans que 17. En même temps, l'acteur en a 20... Contrairement à sa mère, Norman ne vit pas tout à fait dans le passé, mais pas tout à fait dans le présent non plus par sa faute. Il a un iPod, par exemple. Il n'est pas un adolescent comme les autres, mais pas (encore) parce qu'il a l'air d'un psychopathe. Ce n'est pas du tout le cas. Juste parce qu'il est timide, gauche, innocent, d'un calme Olympien. C'est d'ailleurs intéressant de constater que pour une fois dans une fiction, ces traits de caractère semblent attirer certaines jeunes filles. Deux en l'occurence, très différentes l'une de l'autre en plus. Bref, ce Norman est touchant. On a envie de le cajoler, mais on sait qu'un jour ou l'autre, il risquerait de nous planter un coûteau dans le dos, littéralement.
Si la psychologie des héros est le fil conducteur du pilote de Bates Motel, avec ce sentiment que le trouble s'insinue de plus en plus clairement dans leurs rapports, il ne se passe pas rien. Bien au contraire. Les événements s'enchaînent tranquillement mais sûrement : de la scène d'ouverture troublante, qui pose question, aux différents obstacles que les Bates trouvent sur leur chemin. Le moins subtile dans son portrait, c'est l'héritier du manoir. C'est le campagnard typique qui, en plus d'être idiot, ne trouve rien de mieux à faire que de violer Norma ! Mais si c'est too much sur le principe, c'est quand même intéressant. On aurait par exemple pu s'imaginer que Norman allait arriver à temps pour éviter l'irréparable. Eh bien non. Il débarque après pénétration ! Et ce n'est pas un détail. C'est un message fort lancé par les auteurs. Ici, on ne rigole pas. Ici, on repoussera certaines limites. L'obstacle représenté par les flics du village est un peu plus classique, surtout dans son déroulement. Ca fonctionne, mais on sait très bien qu'ils ne vont rien découvrir. Pas si tôt. Quoiqu'après tout, en étant un peu tordu, on peut se dire que le shérif a vu le corps dans la baignoire mais n'a rien dit pour mieux observer les agissements des Bates...
Bates Motel est un thriller intimiste prometteur, qui se démarque des shows de serial killers tant à la mode en ce moment grâce à la sobriété de son écriture, la subtilité de ses interprétes et l'héritage de son passé, lequel ne semble finalement pas si lourd à porter.
How ?
Tueurs En Séries [Au coeur de "Banshee"...]
Au sommaire : - "The Americans" renouvelée - Un possible spin-off pour "Once Upon a Time" - Des retours dans "How I Met Your Mother" - Kathy Bates face à Jessica Lange dans "American Horror Story" - Pleins feux sur la détonante "Banshee" - Et les premières images des zombies Anglais d'"In the Flesh" !
American Horror Story [2x 12 & 2x 13]
Continuum // Madness Ends (Season Finale)
2 300 000 tlsp. // 2 290 000 tlsp.
"If You Look In The Face Of Evil, Evil's Going To Look Right Back At You" C'est assurément LA phrase que l'on retiendra de cette deuxième saison d'American Horror Story absolument formidable. Elle aura mis en lumière, entre deux délires scénaristiques, les parcours de deux femmes abusées par la vie, dont l'une aura fini par totalement sombrer malgré des éclairs miraculeux de lucidité et dont l'autre sera sortie plus forte mais plus ambitieuse et impitoyable que jamais. Je n'irai pas jusqu'à dire que tous les autres personnages étaient accessoires, mais disons que si l'on devait résumer la saison, ce serait à Sister Jude et à Lana Winters que reviendrait, logiquement, toute la gloire. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce sont précisement les deux personnages sur lesquels s'achève le dernier épisode et si tout y est raconté du point de vue de la journaliste, qui revient au cours d'une interview pour un magazine de télévision sur son parcours depuis sa sortie de Briarcliff, de son combat pour dénoncer les conditions de vie inhumaines dans les asiles psychiatriques jusqu'à sa grossesse indésirée, ses mensonges, son mea culpa et sa libération, en tuant son fils. Celui qu'elle n'a jamais aimé, qu'elle n'aurait jamais pu aimer de toute façon, et dont la disparation l'éloigne définitivement des démons de son passé, de Bloody Face, de l'enfer. C'est une manière tout à fait adaptée de conclure le chapitre Asylum. Ces deux derniers épisodes étaient bons, ils m'ont touché, mais ils n'étaient pas remarquables, ni inouabliables. C'est là leur seul crime. Ah oui, avec celui de ne pas avoir expliqué ce que les petits bonhommes verts venaient faire là-dedans !
Pourtant, dans Madness Ends, ce que j'ai préféré, c'est la mise en scène de la spirale vertueuse dans laquelle Jude se glisse lorsque Kit la récupère à Briarcliff et la ramène chez lui. Sans l'intervention des enfants divins, elle n'aurait sans doute jamais trouvé la paix. Mais qu'avaient ces gamins de si spécial ? Peut-être rien. Ou peut-être simplement l'amour que quelqu'un comme Johnny n'a jamais eu, celui d'une mère, de deux même, et d'un père. Leur innocence l'a guérie, elle qui n'en avait plus le moindre soupçon après son calvaire. J'ai trouvé ça superbe, et j'en ai même pleuré. Au fond, peu importe que les aliens soient venus tout compliquer. C'est la symbolique qui compte. C'est le moment de redire que Jessica Lange est une très grande actrice. A mon sens, elle a même été encore meilleure en saison 2 qu'en saison 1 car elle a pu déployer une palette encore plus large d'émotions, dont la folie évidemment, mais des tas d'autres aussi. Elle a été grandiose. Sarah Paulson nous a elle aussi gâté. Sa prestation en sosie de Catherine Deneuve dans le final était particulièrement poignante. Et Joseph Fiennes a très bien joué le mort dans la baignoire. Très très bien même. Sa meilleure composition depuis bien longtemps ! On parle moins d'Evan Peters en général, parce qu'il n'est pas nommé dans les cérémonies de récompense et qu'il est plus jeune, mais il mérite aussi que la qualité de son jeu soit soulignée. Il a encore été fordmidable cette année et dans un registre très différent. Et puisqu'on en est à faire des compliments à la distribution, permettez-moi de féliciter Frances Conroy, fascinante en ange de la mort, mais aussi en terrible et vulgaire compagne de cellule de Jude. J'aurais aimé entrer plus dans les détails des intrigues, mais je me rends compte qu'ils m'importent finalement assez peu. Les scénaristes ont réussi à rejoindre progressivement le passé et le présent avec brio. J'ai trouvé les procédés narratifs très maîtrisés et pertinents, que ce soit dans Continuum ou Madness Ends. La réalisation, comme toujours, était à tomber. Et "Dominique" nous a dignement raccompagné vers la sortie.
// Bilan // American Horror Story ne déçoit pas avec sa saison 2. C'est même tout le contraire : plus consistante, moins fouillie et toujours aussi bien interprétée, elle n'a rien à envier à sa prédécesseuse, qui était pourtant bonne aussi. L'hôpital psychiatrique est un lieu qui méritait d'être exploré à la télévsion et il l'a été ici "Ryan Murphy Style", avec tout ce que cela suppose de qualités comme de défauts. Bref, ce serait une folie de passer à côté, ne serait-ce que pour l'expérience.
Tueurs En Séries ["Fringe" s'en est allée]
Au sommaire : Fin de "Fringe" : pourquoi Olivia, Peter et Walter vont nous manquer - Disparition de Robert F. Chew (The Wire) et Conrad Bain (Arnold & Willy) - "Drop Dead Diva" et "Alphas" annulées - Tom Hanks et Steven Spielberg continuent leur exploration de la 2de Guerre Mondiale - Un nouveau western pour Kevin Costner ? - On répond à vos questions : American Horror Story, Alban Lenoir nous parle de la saison 3 d'Hero Corp - Au revoir "Private Practice"...
American Horror Story [2x 10 & 2x 11]
The Name Game // Spilt Milk
2 210 000 tlsp. // 2 510 000 tlsp.
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Après une période un peu creuse où les intrigues des différents protagonistes tournaient en rond, soulignant le problème habituel du huis clos quand il doit durer sur la longueur -les allers-retours sont obligatoires mais lassants- Asylum se lance dans sa dernière ligne droite avec panache et facétie, en offrant presque deux mini-season finale dans l'esprit ! Dans The Name Game, les auteurs se débarrassent de deux figures importantes de la saison et de l'institution d'une très belle manière, surprenante et significative. Alors que Monsignor Timothy n'est pas mort malgré sa crucifiction, il cherche la rédemption en essayant de sauver l'âme de Sister Mary Eunice, en vain. Elle lui inflige alors des sévices perverses, pouvant s'apparenter à un viol même si l'homme y prend un plaisir coupable; et c'est probablement le pire traitement qu'elle pouvait lui réserver vu ses convictions et la promesse qu'il a faite à Dieu. Il doit alors se résoudre à l'unique solution qui pourra libérer la jeune femme : la tuer. Elle sera morte mais enfin libre. Sa chute était superbe, de même que le baiser que l'ange de la mort lui a déposé sur les lèvres. Elle aurait pu définitivement disparaitre de la sorte, mais c'était sans compter Arden, éperdument amoureux d'elle, qui a choisi de partir avec elle, de brûler avec elle. Ma foi, pour un Nazi de son espèce, c'est un départ on ne peut plus approprié. On ne peut pas faire romantisme plus macabre. On regrettera simplement que ce montre ait pu choisir sa mort. Le suicide est presque un cadeau que la vie lui fait. Pour Timothy, peut-on réellement parler de rédemption désormais ? Je ne le crois pas. Il a malgré tout commis un terrible pêché...
Pendant ce temps, la venue de Thredson à Briarcliff ressemblait à un retour en arrière. J'ai beau apprécier le personnage, pour toute l'horreur qu'il dégage, j'avais le sentiment qu'il était arrivé au bout de ce qu'il pouvait faire et dire. Par conséquent, ses scènes avec Lana et Kit était un peu ennuyeuses. Spilt Milk m'a donné raison. Cet épisode magnifiquement réalisé -et je pèse mes mots- l'a achevé comme il se devait : des mains de Lana. Elle a tiré, il a explosé. Le face à face était intense. Mais le bébé qu'elle porte en elle est toujours là, bien vivant, et il lui rappelera à jamais l'enfer qu'elle a vécu, quoiqu'elle fasse. Le fait qu'elle renonce à s'en débarrasser, à une période où l'avortement était secret, encore plus mal jugé qu'aujourd'hui, m'a quelque peu déçu et c'était en même temps logique puisque l'on sait que ce fils a grandi et est devenu le nouveau Bloody Face. Mais je ne sais pas. Je m'attendais à un twist qui n'est pas venu. Et puis honnêtement, sa décsion est très mal justifiée. Les flashs qui lui viennent en tête aurait tout aussi bien pu la motiver à poursuivre l'intervention afin de ne plus avoir de lien avec le meurtrier. "No More Death". Mouais. La fin de l'épisode est troublante : on nous laisse sur l'image d'une Lana en souffrance mais aimante. Cet enfant, malgré lui, va-t-il la rendre folle ? J'ai le sentiment qu'elle ne trouvera plus jamais la paix. Une petite partie de moi a encore l'impression qu'à force de montages parallèles et autres stratagèmes de réalisation, on nous pousse à croire que Lana est bien la mère de Johnny alors qu'en fait pas du tout...
Et si c'était l'enfant de Kit et Grace ? C'est une théorie que j'ai déjà émise dans ma review précédente et dont je ne parviens pas à me débarrasser. J'ai sans doute tout faux, mais je n'arrive pas à comprendre où les scénaristes veulent en venir avec le couple. Je n'arrive plus vraiment à les trouver mignons d'ailleurs. Leur quasi-bonheur ne sied vraiment pas à l'endroit, ni à la série. On sait qu'il est toujours de courte durée, et le retour d'Alma pourrait bien en être la preuve, mais il y a quelque chose qui me dérange. Peu-être que je compare inconsciemment cette relation à celle qu'Evan Peters a porté à l'écran dans la première saison avec Taissa Farmiga. Bizarrement, elle semblait plus réelle. Bizarrement parce qu'il jouait un fantôme. Et qu'elle l'est devenue aussi. Ici, Kit est bien vivant, jusqu'à preuve du contraire. Mais Grace ? Où en est-elle ? C'est l'un des questions auxquelles les derniers épisodes vont devoir répondre et c'est clairement sur celle-là que les auteurs n'ont pas intérêt à se rater. Malheureusement, après avoir introduit des aliens, je vois mal comment ils pourraient réussir à nous satisfaire... C'est peut-être le délire de trop, qui n'aurait eu son charme que s'il s'était avéré imaginaire ! Un peu comme, dans un tout autre style, la fameuse scène chantée, dansée et parfaitement exécutée par Jessica Lange sur le morceau The Name Game, qui a donné son titre à l'épisode. Vous voyez, c'est un peu comme si Les Revenants s'étaient mis à délirer sur La Danse d'Hélène ! Blague à part, c'était un super moment, qui restera forcément l'un des plus marquants de la saison (mais parmi beaucoup d'autres). Ryan Murphy n'a pas pu s'en empêcher !
Spilt Milk, c'est tout de même le départ définitif de Lana de Briarcliff -au cours d'une superbe séquence sur le thème de Candyman- mais le sentiment d'accomplissement n'est pas total. Ni les médias ni la police n'ont l'air de réellement vouloir s'intéresser à l"institution et ses prisonniers. L'histoire de Lana fascine, et à travers elle celle de Bloody Face, mais personne ne semble vouloir l'aider pour autant. Et c'est à mon avis une des raisons qui fera qu'elle ne s'en sortira jamais : elle n'aura jamais été entendue. Et elle n'aura jamais réussi à sauver Jude. Comme on pouvait s'y attendre, l'axe final de la saison sera centré sur ce personnage, le seul auquel on tient qui est encore enfermé là-bas, dans les pires conditions qui soient d'ailleurs et aux yeux du monde, elle est morte, elle n'existe plus. Je suis très curieux de voir comment va se dénouer cette intrigue. Quel rôle va jouer le Monsignor, qui a finalement gagné en importance maintenant que tous les autres ont disparu, et qui n'a pas l'air de vouloir retourner dans le droit chemin. Je suis toujours peu convaincu par la prestation de Joseph Fiennes, mais il va falloir faire avec...
// Bilan // La saison 2 d'American Horror Story est toujours aussi fascinante, même dans la dernière ligne droite alors que plusieurs intrigues se clôturent et que quelques personnages disparaissent. L'heure du jugement dernier approche... Et Pepper est aussi excitée que nous à cette idée !
American Horror Story [2x 07, 2x 08 & 2x 09]
Dark Cousin // Unholy Night // The Coat Hanger
2 270 000 tlsp. // 2 360 000 tlsp. // 2 210 000 tlsp.
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Après avoir proposé six premiers épisodes extrêmement riches, délicieusement pervers et confus, la saison 2 d’American Horror Story a quelque peu dérivé de sa trajectoire dans les trois épisodes suivants pour nous offrir des intrigues plus à la marge, moins consistantes et dont les répercussions ont été moindres sur les patients de Briarcliff et leurs bourreaux. Ce qui ne veut pas dire que l’on s’est ennuyé. Dans Dark Cousin, ce qui est assez décevant, c’est que tous les personnages qui ont quitté l’institut de gré ou de force reviennent finalement à leur point de départ, comme si le destin avait décidé de ne pas les lâcher jusqu’à ce qu’ils rendent définitivement les armes, vidés de tout espoir et de toute force, et même de la force du désespoir. La tentation d’en finir avec la vie, présentée comme un choix, est ainsi sublimée par l’ange de la mort, tout de noir vêtu, incarné par l’éblouissante et rassurante Frances Conroy. Lorsqu’elle déploie ses ailes, que la poésie s’invite dans la série, c’est absolument grandiose. J’ai particulièrement aimé sa douce confrontation avec Sister Jude, après que cette dernière ait envisagé de se trancher les veines dans les toilettes d’un diner chaleureux. Elle était bouleversante. Lana part quant à elle plusieurs fois à la rencontre de la dame sombre, lorsqu’elle se fait violer par Thredson notamment, mais elle refuse toujours de l’embrasser malgré l’épuisement. Les auteurs en ont-ils trop fait en l’assommant à nouveau lorsqu’elle pensait s’en être enfin sortie, échappée des griffes de Bloody Face ? Certainement, mais l’on en attendait pas moins de leur part. Le cas échéant on aurait forcément été déçu et, accessoirement, le personnage n’aurait plus eu sa place dans la série. Or, il est devenu indispensable. C’est celui auquel on est le plus attaché. La seule qui choisit la mort plutôt que la vie, c’est Grace, dans un sale état après son hystérectomie. On a évidemment de la peine pour elle, et pour Kit qui se retrouve du coup seul face aux monstres, mais elle repose peut-être enfin en paix… Pendant ce temps, le Diable refuse de quitter le corps de Mary Eunice, mais la jeune Sœur refait surface l’espace de quelques secondes, juste le temps de crier de tout son corps pour qu’on la sauve. Encore une fois, l’émotion prend le dessus.
Unholy Night part d’une contrainte très simple –comment fêter noël dans une série à mille lieux des réjouissances familiales ?- pour déboucher sur un épisode presque trop évident, trop facile, sur un père noël évidemment meurtrier. Le very bad Sanda est interprété par l’excellent et charismatique Ian McShane, qui habite son personnage avec sa conviction habituelle, sans jamais trop en faire malgré un script qui ne fait clairement pas dans la dentelle. Il impose naturellement par sa présence un climat inquiétant, et c’est là la plus grande réussite de ces festivités sanglantes. La plupart des personnages font du coup du surplace, même si l’intrigue de Lana prend un nouveau virage intéressant et que Mary Eunice s’éclate comme une petite folle maintenant qu’elle règne sans partage sur l’hôpital. Elle a largement pris l’ascendant sur Arden, de toute façon trop occupé à voir des petits hommes verts. Car oui, après avoir été suffisamment discrets pour qu’on les oublie, ils sont de retour et on ne comprend toujours pas où l’on veut en venir à ce sujet. Je mise beaucoup là-dessus pour secouer les derniers épisodes, même s’il ne faut surtout pas que ce délire fasse de l’ombre aux autres.
The Coat Hanger nous renvoie brutalement au présent et relie merveilleusement les événements des années 60 à ceux survenus plus récemment dans les ruines de Briarcliff. Première bonne surprise : Dylan McDermott est de retour. Il arbore un nouveau look de bad boy qui lui va à ravir. J’ai toujours considéré qu’il était le point faible du casting de la première saison, mais son nouveau rôle pourrait enfin lui permettre de se lâcher un peu sans être nécessairement à poil pour ce faire. Pas que l’on se plaigne quand il enlève le haut et le bas, hein, mais il mérite son heure de gloire. On sait depuis The Practice qu’il peut être brillant avec le bon matériel. Deuxième surprise : le nouveau Bloody Face n’est autre que le fils de l’ancien, le Dr. Thredson ! L’idée est bonne, d’autant qu’il serait aussi celui de Lana, ayant été conçu pendant le viol. Vu l’état psychologique dans lequel il est maintenant, je suppose que sa maman n’a pas survécu longtemps après sa naissance. Je me demande même si elle ne va pas finir vraiment folle à lier. Ce ne serait pas étonnant… Mais attention à ne pas écarter une possibilité : peut-être que le quarantenaire croit que son père était Kit ! Peut-être qu’il est le bébé alien de Grace… Troisième surprise : le père noël n’est pas mort ! Tout compte fait, le personnage n’était pas une simple distraction temporaire. Ma foi, cela me console un peu de la disparition totale de Shelley. Certes, elle avait atteint une sorte de stade maximal dans la déchéance, mais je pensais que les scénaristes avaient quand même des projets pour elle. J’ai eu cette même croyance quant au Monsignor Timothy, mais il s’est avéré être le personnage le plus insipide et décevant de la saison ! Son coup de sang face à Arden n’était qu’un leurre : celui qui se voyait Pape n’avait pas de couilles. J’ai beau avoir beaucoup aimé les circonstances de sa mort et l’imagerie du Christ sur sa croix, je reste sur ma faim… Remarque, est-ce que Joseph Fiennes méritait mieux ? Qautrième et dernière surprise : c’en est fini de « Dominique » : Sister Jude ne supportait plus Sœur Sourire et l’a réduite en miettes ! Une symbole fort pour montrer qu’en passant de l’autre côté de la barrière, elle a compris l’enfer qu’elle faisait vivre à ses patients. Son rapprochement avec Lana était aussi sympathique que le duo X-Filien Arden/Kit. Les ennemis d’hier sont les alliés d’aujourd’hui. Face au Diable et aux petits bonhommes verts, on doit bien se serrer les coudes, nous autres pauvres mortels.
// Bilan // Certaines séries douteuses sont constamment sur un fil, prêtes à basculer d’un épisode à l’autre dans le grand n’importe quoi. Tôt ou tard, elles finissent toujours par toucher le fond. Depuis sa conception, American Horror Story n’a pas ce problème là : elle assume son goût des extrêmes, le too much fait partie intégrante de son ADN et elle n’a jamais peur de rien, ni de choquer, ni d’agacer, ni de surprendre. Dès lors, on l’aime pour ce qu’elle est, pas pour ce que l’on aimerait qu’elle soit. Et quand on aime, les défauts on ne les voit pas, ou on les accepte. Ces trois épisodes en avaient, mais je les ai acceptés, quand je les ai repérés.
American Horror Story [2x 05 & 2x 06]
I Am Anne Frank (Part 2) // The Origin Of Monstrosity
2 870 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.
Ces deux nouveaux épisodes d'American Horror Story marquent assurément un tournant dans cette saison 2 car, en plus de littéralement nous scotcher, comme les précédents, ils nous offrent les premières grandes réponses à nos questions et lèvent le voile sur le passé de plusieurs de nos héros. Dans un premier temps, il faut boucler l'histoire d'Anne Frank et nous ne boudons pas notre plaisir en découvrant qu'elle s'est imaginée cette vie d'ancienne martyre des camps de concentration pour mieux fuir celle de femme au foyer désespérée qui la rendait profondément malheureuse. Chacun a sa propre vision de l'enfer après tout ! Mais la comparaison est osée. Les petites vidéos flashbacks pour retracer son histoire façon films des années 50 étaient du plus bel effet, tout comme l'ensemble de la réalisation du premier et du deuxième épisode. Devenir mère, c'est ce qui a définitivement fait plonger Charlotte -c'est son vrai prénom- dans les abysses de la folie. Mais ce qu'il faut retenir, et c'est franchement dérangeant, c'est que c'est une lobotomie qui l'a sauvée. On pourrait s'offusquer et se dire qu'il n'y a rien de crédible là-dedans, mais le fait est que pour traiter la schizophrénie, par exemple, des études ont montré que cette méthode pour le moins barbare fonctionnait en partie pour 5 patients sur 18 ! Le résultat n'est pas assez probant pour préférer cela aux traitements médicamenteux et la plupart des pays du monde ont d'ailleurs interdit cette pratique depuis de nombreuses années. Il fallait que le thème de la lobotomie soit abordé cette saison, c'était un passage obligé, et les auteurs l'ont fait avec beaucoup d'imagination -déterrer Anne Frank, quand même !- et de pertinence. Franka Potente a habité ce rôle complexe avec conviction.
Dans The Origins Of Monstrosity, la nouvelle patiente du jour, qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une puisque Sister Jude refuse de l'accueillir entre ses murs à cause de son jeune âge -c'est une enfant- vient contrebalancer efficacement le portrait qui nous est fait de plusieurs des personnages en insistant sur ce qui les a conduits à devenir si mauvais. Ils ont tous de "bonnes" excuses. Pas la petite Jenny. Elle est née diabolique et elle le restera. Sa petite scène avec Sister Mary Eunice, dont la mission en ce bas monde reste d'ailleurs très floue, était très réussie, à la fois dérangée et émouvante. La Diablesse explique que ce sont les moqueries constantes, les humiliations, qui l'ont poussée vers Dieu. Mais elle s'est rendue compte que ce Dieu n'existait pas puis Satan s'est emparé d'elle. Apparemment, il aurait d'ailleurs de plus grandes ambitions dans la vie que de diriger un hôpital psychatrique. Voilà qui est rassurant et intrigant. Une nouvelle ère s'ouvre selon ses dires. Une excellent manière de donner de l'ampleur à tout ce qui se déroule dans cet endroit. Et s'il s'agissait du début de l'Apocalypse, rien que ça ? Les flash forwards viennent toutefois nous rappeler brutalement et sauvagement qu'il y a eu une vie après Sister Mary Eunice et Briarcliff. Peut-être que le Diable a quitté à un moment donné le corps de la Soeur perverse pour habiter celui du déjà très monstrueux tueur en séries, lequel a survécu jusqu'à aujourd'hui... Cela resterait étonnant compte tenu de l'âge qu'il serait censé avoir.
En attendant d'en savoir plus sur ce qui relie ce passé effrayant à un présent pas plus glorieux, certainement dans les dernières heures de la saison, l'identité de Bloody Face nous est révélée aux deux tiers de I Am Anne Frank, plutôt qu'en guise de cliffhanger. Et c'est assez malin à vrai dire. A partir du moment où le Dr. Thredson parvient réellement à faire sortir Lana de Briarcliff, on se doute bien qu'il s'agit de lui. Dès lors, le but est de nous dévoiler petit à petit son vrai visage en nous plongeant dans une angoisse encore plus grande que celle de Lana car, contrairement à nous, elle ne se doute pas encore de ce qui va lui arriver ! A partir du moment où elle entre dans l'appartement de son "sauveur", la pression monte d'un cran et le stress ne nous quitte plus. Zachary Quinto reprend alors les traits de Sylar (Heroes) en y ajoutant une dose de sadisme qui lui va, il faut bien le dire, à ravir. Le coup de la trappe dans son atelier des horreurs, c'était complètement dingue ! Dans The Origins Of Monstrosity, comme le titre l'indique, on nous raconte comment il en est arrivé là et l'explication principale, la seule d'ailleurs -l'abandon de sa mère- se révèle un peu décevante tant elle est classique. Heureusement, Quinto et Sarah Paulson sont parfaits et donnent du poids à chaque scène, chaque mot. Les scénaristes se rattrapent en se concentrant plus particulièrement sur le besoin viscéral de Thredson de sentir la chaleur si rassurante d'une mère au contact de sa peau. Cela débouche sur la vision éprouvante d'une Lana qui se fait têter les seins par son assaillant à la recherche d'un lait maternel qui n'existe pas. Fascinant, n'est-ce pas ?
Si Kit et Grace sont un peu en retraits dans ces épisodes, c'est pour laisser une place plus grande au Monseigneur Timothy, dont on regrettait jusqu'ici la timidité. De la part de Joseph Fiennes, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. Son jeu est ici assez inégal. Quand il doit se mettre en colère, on n'y croit pas tellement. L'acteur ne sait pas faire. Quand il doit chuchoter et montrer sa vulnérabilité, ses faiblesses, c'est déjà plus probant. En tout cas, le personnage n'est pas aussi mauvais que le laissait présager les épisodes précédents. Il a péché par innocence, il n'a pas saisi la démesure de l'oeuvre d'Arden, ni la monstruosité de l'homme, mais il n'a jamais rien voulu de tout ça. Il est bon au fond. Il fait partie des victimes du Nazi, sauf que lui n'a pas encore été réduit en un bout de chair difforme, sanguinolent et purulent... contrairement à Shelley, dont on guette chacune des apparitions avec un certain plaisir malsain. Je comprends vraiment que Chloë Sevigny ait accepté le rôle. On connait son goût pour les personnages extrêmes. Après avoir interprété une mormone manipulatrice et une transsexuelle tueuse à gage, la perspective d'incarner cette "chose" devait être on ne peut plus réjouissante ! J'espère toutefois que l'on n'en restera pas là et que, d'une manière ou d'une autre, le personnage survivra. On en a encore beaucoup appris sur Arden, et je pense qu'il n'y a pour le coup plus grand chose à dire. Ses expériences prennent tout leur sens, si je puis dire. Il sous-entend que Timothy conserve un secret. J'ai hâte de le découvrir et je ne vois vraiment pas ce que ça peut être. A ce stade, tout semble avoir été fait ! Remarque, c'est peut-être un extra-terreste !
// Bilan // Après les questions, American Horror Story se lance dans les réponses. Cette transition délicate est globalement réussie à travers ces deux épisodes. Alors que plusieurs personnages se retrouvent désormais en dehors de Briarcliff, c'est une nouvelle phase de la saison 2 qui commence, un nouveau chapitre qui s'ouvre, plein de possibles, mais dont on ne peut imaginer une issue heureuse.