06 décembre 2011

Ringer [1x 09 & 1x 10]

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Par UglyFrenchBoy 

Shut Up And Eat Your Bologna // That's What You Get For Trying To Kill Me

1 830 000 tlsp. // 1 600 000 tlsp.

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   Il y a quelques semaines, un commentaire de ce blog décrivait Ringer comme un « méli-mélo d'intrigues à tiroirs ». On ne peut être plus d’accord avec cette description. Malgré tout, la volonté de bien faire des producteurs,  le schéma narratif un peu moins fluide que les autres productions à l’antenne et la présence de Sarah Michelle Gellar continuent de susciter notre curiosité. Les deux derniers épisodes diffusés sur The CW sont fidèles à l’esprit de la série : certaines semaines, on y reste juste pour voir comment les choses évoluent, pour la promesse que Ringer laisse espérer. Et parfois, peut-être moins souvent, on arrive à apprécier un épisode pour ce qu’il est.  Mon bilan, à ce stade, c’est qu’il se dégage une atmosphère assez sombre. Jamais l’hommage au film noir tant évoqué ne se fait à ce point ressentir que lors du 10e épisode, qui marque aussi la pause hivernale. La dernière scène fait office d’une conclusion idéale : le sort de deux personnages est scellé, plusieurs questions ont des réponses et la série laisse une porte grande ouverte avec le retour de Siobhan sur le sol américain.  D’aucuns diront qu’il s’agit d’un effet cheap (split screen) et un jeu caricatural. J’y ai retrouvé une référence évidente. Le film noir ou « neo-noir » est pessimiste par essence. Le fatalisme inhérent  à ces productions est parfaitement présent dans ce dernier épisode. Le précédent était peut-être plus « classique », mais pas totalement inintéressant…

   Shut up and eat your bologna comprend de nombreux flashbacks. Le procédé peut être ennuyeux, mais il arrive qu’il serve correctement le récit. Il est agréable de voir qu’au 9e épisode de la série, une scène du pilote est expliquée.  La fuite de Bridget est désormais justifiée : elle n’a pas quitté la Wyoming uniquement par peur de la menace Macawi, mais aussi parce que Jimmy, employé par Charlie, l’a encouragée. La fugitive n’a pas vraiment assommé un flic, du moins pas volontairement (merci pour cette courte réminiscence de Buffy), ni dérobé son arme. L’héroïne est donc un peu plus irréprochable, un bon comme un mauvais élément. Reste à savoir comment Jimmy s’est auto-ligoté à la douche de la chambre du motel…  Pour revenir à Bridget, elle déçoit quand il s’agit d’en découvrir plus sur son double. Après avoir posé les bonnes questions à l’avocat de sa sœur, la tâche est beaucoup moins aisée face à sa psychologue. L’échange entre les deux femmes est embarrassant. C’est avec un vrai manque de subtilité, et cette fois une utilisation inutile du flashback, que Bridget prend conscience qu’elle aime vraiment Andrew.  En revanche, on en apprend un peu plus sur la note dérobée dans le dossier de Siobhan, ou du moins celui de Cora Farrell.  Cette dernière se fait prescrire des antidépresseurs pour la paranoïa (depuis quand cette profession a le droit de prescrire des médicaments ?) et craint pour sa sécurité. Serait-ce pour cette raison qu’elle a fait venir Bridget à New York en premier lieu ?

   Shut up and eat your bologna marque également l’apparition tant attendue… des jumeaux de Gemma et Henry ! Même si on ne voit pas vraiment leur visage, les deux petits bambins sont roux, comme la fausse couleur capillaire de leur mère. Cette dernière est également vivante. Une doublure de Tara Summers est d’abord embauchée, idéal pour une raison budgétaire et pour éviter de gâcher la surprise avec le nom de l’actrice affiché à l’écran. On se doutait bien que le personnage n’était pas mort à ce stade : à aucun moment dans les échanges  entre Charlie et Siobhan, le mot « meurtre » n’a été prononcé, sans compter le titre évocateur de l’épisode suivant.

   Dans une série qui enchaîne les incohérences, je considère la façon dont Malcolm suspecte Charlie comme ingénieuse. La présence d’un produit pour l’haleine à base d’alcool dans la salle de bain d’un sponsor aurait pu être une négligence de plus, comme la coupe de champagne dans les mains de Bridget lors de sa fête d’anniversaire (épisode 4) l’a été, mais c'est le point de départ des doutes de l’invité pour son hôte. Il faudra attendre That's what you get for trying to kill me (le titre en question), soit deux semaines si on suit la diffusion américaine,  pour que les hostilités soient officiellement déclarées entre Charlie et le duo Malcolm / Bridget. Et tandis que cette intrigue avance à grands pas, ce qui se passe du côté du Wyoming reste toujours aussi peu captivant. Les faiblesses du début de la série n’étaient peut-être pas uniquement dues au personnage incarné par Mike Colter. Tout est décevant  du côté de l'État le moins peuplé des États-Unis, principalement la trop courte apparition de la méconnaissable Amber Benson, sans la moindre interaction avec Buffy Sarah Michelle Gellar. Même pour payer le loyer, l’actrice aurait pu se contenter de mieux/plus.

   Quant à Jason Dohring, je ne vois pas où les auteurs veulent en venir. Si ce n’est  qu’à chaque scène, je n’ai de cesse de m’interroger sur l’utilité de sa présence en dehors d’un clin d’oeil pour sériephiles. La « relation » entre Juliet et son professeur n’annonce rien de bon. La référence à Bella et Edward de Twilight pour justifier la différence d’âge aurait très bien pu être remplacée par Buffy et Angel. Regrettable, même si ce n’est qu’un détail. Le vrai test pour juger l’écriture de Ringer va être de savoir si et comment les auteurs vont mener la suite de la trame narrative et réunir la relation M.Carpenter / Juliet avec le plan démoniaque de Siobhan, qui semble, pour notre plus grand plaisir, tenir les rênes coûte que coûte.

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// Bilan // Le retour de Siobhan et la future confrontation avec sa sœur laissent espérer le meilleur pour la suite. Il est appréciable de constater une atmosphère sombre et qu’en dehors des acteurs « réguliers », tout le monde est en danger. Plus Bridget parle, plus son entourage disparait. Un constat qui confère à la série une noirceur insoupçonnée, ou plutôt inespérée.  Si la deuxième partie de la saison reste fidèle à l’ambiance du dernier épisode, le pari peut être gagné.


15 mars 2009

Private Practice [2x 18]

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Finishing // 8 8oo ooo tlsp.

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   La première partie de la saison était vraiment excellente mais depuis le fameux crossover, ça se traîne gravement à l'OceanSide. J'attends que les intrigues de chacun avancent mais ça ne vient pas. Il faut dire que les cas médicaux ralentissent tout. On est dans une série médicale, je sais bien. Mais j'aimerais parfois que l'on fasse totalement l'impasse sur les patients pour se concentrer sur les médecins, puisque de toute façon ce sont eux qui nous intéressent avant tout. J'adore le "couple" que Cooper et Charlotte forment mais je commence à en avoir ma claque de leurs scènes qui sont toujours les même, qui suivent le schéma : je t'ignore/je t'engueule/je pleure dans tes bras. A force, l'émotion ne passe plus. Dieu sait quelle était intense pourtant il y a de ça quatre ou cinq épisodes ! Le plus inquiétant, c'est que ça ne risque pas de s'arranger. Il est clair et net qu'il va se passer quelque chose entre Coop' et Violet. C'est pas sain du tout ce qu'ils font. Il s'occupe d'elle comme si c'était son mari et vis à vis du bébé à venir, il agit comme un père. Le voilà qui lui parle... Son cas médical du jour était pas mal, ça rattrape un peu le reste. 

   Violet m'agace au plus haut point ! Bon sang quand est-ce qu'elle va faire ce foutu test de paternité !!! Dans le season finale ? A trop vouloir retarder l'annonce, on va finir par ne plus s'y intéresser. Ce serait dommage. Le comportement de Violet est plus qu'égoïste. Comment peut-elle proposer à Sheldon et Pete de s'impliquer dans sa grossesse alors que l'un des deux n'est pas le père ? Ca dépasse l'entendement ! Et de la part d'une psy en plus, ce n'est vraiment pas rassurant pour ses patients. Sa patiente du jour m'a d'ailleurs passablement ennuyé tant on savait dès le départ comment allait se dérouler l'intrigue. Et n'étant pas un grand fan de Buffy, ça ne m'a fait ni chaud ni froid de revoir Amber Benson (Tara). En revanche, ça m'a drôlement plu de retrouver en potentiel futur mec d'Addison ce cher Josh Hopkins (Swingtown, Vanished, Brothers & Sisters ...) L'alchimie passe bien avec Kate Walsh, c'est prometteur. Je suppose que Noah va rester dans le coin un petit moment. Si Addison a réussi à résister, ça ne va certainement pas durer longtemps. Ca peut donner quelque chose de vraiment intéressant. Sinon, dans le genre pas très intéressant mais à peu près divertissant, on a Naomi qui planifie les vacances de Sam et Sonya. Tout cela débouche sur une séparation, je me demande si les scénaristes ne vont pas encore tenter de nous les remettre ensemble, Sam et Noami...

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// Bilan // On commence à piquer du nez devant Private Practice. Les intrigues ronronnent, il est temps de faire avancer tout ça !