02 août 2012

Suburgatory [Saison 1]

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Saison 1 // 7 700 000 tlsp.

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   Mon arrivée dans la banlieue huppée et acidulée de Chatswin m'avait vraiment emballé en septembre dernier (la preuve), plus encore que ma rencontre avec le couple phare de Up All Night ou celle de la cynique et de la blonde de 2 Broke Girls. Dans les trois cas, neuf mois plus tard, la déception se fait ressentir parmi ces nouvelles comédies prometteuses de la saison mais, heureusement, elle ne domine pas. J'ai passé franchement de très bons moments avec Tessa, Dallas, Dalia, Sheila et tous les autres personnages hauts-en-couleurs de Suburgatory. Mais disons que la deuxième partie de la saison n'a pas été à la hauteur de la première. La série a perdu de son piquant et de son mordant au fil du temps, allégeant la caricature quitte à devenir plus commune, et les auteurs ont fait quelques mauvais choix sur lesquels je reviendrai. Le bilan est tout de même positif au bout du compte et je suis très content que le public ait suffisamment accroché pour que la série obtienne une seconde saison. En revanche, il va falloir se remettre un peu en question et proposer d'aussi bons épisodes en saison 2 qu'au début de la saison 1, sinon le public finira par s'en détourner définitivement...

   De la même manière qu'une Grosse Pointe ou qu'une Clueless par le passé, Suburgatory joue énormément sur les clichés pour mieux les détourner, et n'hésite pas y aller fort si besoin est sans devenir cruelle pour autant. Le piège de ce type de série, dans lequel est d'ailleurs un peu tombée GCB cette année dans un registre très proche, c'est d'y aller trop fort tout le temps, ne pas laisser de respirations et finalement rapidement lasser et/ou agacer le public. Suburgatory n'a pas vraiment eu ce problème puisqu'elle s'est assagie avec le temps. Mais c'est un problème aussi. Difficile de trouver un juste milieu. De toute façon, quand on crée de toute pièce un univers aussi riche et codifié, en particulier dans une comédie, on s'expose à ce type de désagréments. Il faut faire avec et avancer, et tout miser sur l'évolution des personnages. Ce que la série a fait. Tessa, dont la complicité avec sa pote Lisa manquait un peu d'efficacité, s'est fait un autre nouvel ami : Malik. Et à trois, ils nous ont offert de bons moments. On a aussi cherché à caser Tessa, c'est bien normal. Le résultat n'a été probant qu'un seul épisode avec le premier prétendant. Je ne me souviens plus de son prénom mais ce garçon pas bête du tout mais qui aimait beaucoup trop parler de lui n'était vraiment pas fait pour elle. Il y a eu une mini-tentative avec Malik, mais les scénaristes se sont rendus compte que c'était bien plus sympa de le mettre avec Lisa, justement. Ensemble, ils ont occasionné de bons petits sourires (j'ai notamment souvenir d'une fondue... ragoûtante). Puis il y a eu Tessa et Ryan Shay, le frère de Lisa. Le couple totalement improbable tant le garçon est ridicule mais que l'on a quand même envie de voir à l'oeuvre pour le fun. Dans ces moments-là tout particulèrement, Suburgatory s'est beaucoup rapprochée de son alter-ego de MTV Awkward. En l'occurence, Matty est quand même plus intelligent que Ryan mais il y a un peu de ça quand même. La voix-off de Tessa peine à être toujours aussi efficace qu'au tout début, mais elle livre encore de temps en temps des réflexions qui valent le détour. La "rivalité" entre Tessa et Dalia a évidemment été exploitée tout au long de la saison mais les scénaristes se sont vite rendus compte que Dalia pouvait aussi être hilarante en dehors de ça. Ils s'en sont donc donnés à coeur joie et c'est probablement ses répliques à elle, totalement improbables, qui m'ont le plus fait rire. 

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   Si Sheila (et son mari de temps à autres) s'est également très bien débrouillée, prenant de plus en plus d'importance à ma grande joie, je suis plus mitigé sur Dallas. Elle m'avait vraiment fait très forte impression dans le pilote et dans les quelques épisodes suivants puis je ne sais pas bien ce qui s'est passé, mais elle m'a moins emballé par la suite. Notamment à partir du moment où elle a eu son magasin. Je trouvais que la plupart des blagues tombaient alors à plat et le seul intérêt était de la voir se rapprocher de Tessa et devenir peu à peu sa mère de substitution, comme on s'y attendait depuis le début. Il faut dire aussi que dès lors qu'elle a officiellement divorcé, Dallas a gravement été réduite à son rôle de prétendante pour George. L'alchimie entre les personnages -et les acteurs- est indéniable et il fallait bien jouer là-dessus mais ça a déjà commencé à tourner en rond dès la première saison. On a vu ça tellement de fois... c'est dur de faire original, même à Chatswin ! En fin de saison, l'arrivée momentanée d'Eden, jouée par Alicia Silverstone, a quelque peu cassé cette dynamique pour nous offrir autre chose qui n'était pas meilleur. J'ai du mal avec le personnage d'Eden. Elle ne m'inspire guère. Les délires des Werner autour de sa grossesse étaient même un peu lourds. Et j'ai aussi beaucoup de difficultés à accrocher avec Noah. Il est lourd. Alan Tudyk en fait des tonnes. Il lui est arrivé de m'amuser mais c'est rare. A l'inverse, j'ai mis du temps à m'attacher à George, que je trouvais au début un peu trop mou et pas fun, mais j'ai vraiment de la sympathie pour lui désormais. Et puis Jeremy Sisto est chou. Je trouve sa relation avec sa fille vraiment intéressante, assez inédite et plutôt réaliste même, ce qui n'était pas évident à créer dans une telle configuration où RIEN n'est réaliste justement ! Suburgatory n'est pas vraiment le genre de comédie qui procure beaucoup d'émotion puisque pas grand chose n'est pris au sérieux, mais j'ai été surpris d'être touché à plusieurs reprises et tout particulièrement dans le Season Finale, à la fois par rapport à Lisa, qui découvre qu'elle est bien la fille de ses parents (oui... je sais... c'est curieux dit comme ça), mais surtout grâce à Tessa, qui ose enfin s'avouer que sa mère lui manque. La saison ne se finit par sur son retour, comme je l'avais pensé dès le pilote, mais par celui de sa grand-mère, un bon moyen de faire durer le suspense et peut-être d'apporter un peu de sang neuf si elle restait dans les parages. Mais le jour où la mère arrivera, il ne faudra pas se tromper d'actrice... Décidemment, entre How I Met Your Mother, Revenge et maintenant Surburgarory, les mamans font bien des mystères et causent de sacrés casse-têtes aux producteurs...

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// Bilan // L'enfer, ce n'est pas Suburgatory. C'est les autres. La petite comédie d'ABC a beau avoir perdu un peu de sa superbe au cours de sa saison inaugurale, elle n'en reste pas moins divertissante, inventive et colorée. On la voudrait parfois un peu plus méchante, un peu moins "familiale" mais on l'aime comme elle est, avec ses nombreuses qualités et ses quelques défauts. 

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01 octobre 2011

Suburgatory [Pilot]

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Pilot // 9 800 000 tlsp.

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What About ?

 Les péripéties de Tessa, une adolescente rebelle, qui déménage, à son grand malheur, avec son père de New York à une banlieue huppée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...

Who's Who ?

Créée par Emily Kapnek (Men In Trees, Hung). Avec Jane Levy (Shameless US), Allie Grant (Weeds), Jeremy Sisto (Six Feet UnderKidnapped), Alan Tudyk (DollhouseFirefly), Cheryl Hines (Larry et son nombril), Ana Gasteyer (Saturday Night Live)...

So What ?

    "A Box full of rubbers landed me in a town full of plastic". Cette phrase de Tessa en début d'épisode donne parfaitement le ton de cette nouvelle comédie d'ABC douée d'une efficacité absolument re-dou-table ! J'ai rarement vu un pilote de comédie aussi bon aussi vite. Je crois qu'après deux minutes, j'étais déjà convaincu. Les 20 suivantes n'ont fait que confirmer ma bonne impression. Je tiens d'abord à dire que oui, le thème de la série -la vie dans les banlieues aisées américaines- n'est pas nouveau et a même alimenté bon nombre de séries ces dernières années, Desperate Housewives en étant un peu la chef de file, Weeds aussi pour l'aspect plus trash. Le personnage principal lui-même n'est pas original si tant est que l'on ait vu les films Juno, Mean Girls, Easy A (je vous les recommande chaudement au passage) ou encore l'excellente dernière née de MTV, Awkward, qui a la chance de pouvoir se permettre d'aller encore un peu plus loin étant diffusée sur le câble. Mais on ne peut pas dire non plus que la télévision regorge actuellement de ce type de personnages, intelligents et cyniques, donc il reste de la place pour Tessa ! Jane Levy, qui l'incarne, est d'ailleurs une jolie révélation. Bref, ce que je voulais signifier dans ce premier paragraphe, c'est que Suburgatory n'est pas révolutionnaire ni dans l'idée ni dans l'esprit mais cela ne l'empêche pas d'être brillante !

   Visuellement, Michael Fresco, le réalisateur, a fait de l'excellent boulot, comme précédemment avec les pilotes de deux autres comédies qui valent plus que le coup d'oeil : Better Off Ted et Raising Hope. La caméra est perpétuellement en mouvement, ce qui accentue un rythme déjà bien soutenu grâce à l'écriture. Les couleurs sont vives, ce qui participe à l'impression de surréalisme qui traverse l'épisode. Les acteurs sont dirigés à la perfection, ce qui fait que chacune des prestations, même les plus insignifiantes, provoquent le sourire et plus souvent même le rire. Cheryl Hines est vraiment géniale dans son rôle de Dallas et il fallait faire preuve de pas mal de second degré pour accepter de l'endosser. Même si les tenues qu'on lui a collé et le maquillage outrancier participent pas mal à la caricature, la femme qu'elle est en dessous est physiquement très proche du personnage. En gros, il ne reste plus grand chose de naturel sur/dans son corps. Alan Tudyk, que je n'aime pas beaucoup à la base, a obtenu un très bon rôle lui aussi. Je suis un peu moins fan de la prestation de Jeremy Sisto mais il a le cul entre deux chaises pour le moment : il permet surtout de faire un contraste avec cette galerie de gens fous, qui n'ont plus vraiment les pieds sur Terre, et doit donc rester dans la retenue constamment. Cela évoluera certainement. La relation entre le père et la fille est touchante, mais disons qu'elle est maintenant établie et que l'important n'est plus vraiment là. La relation entre Tessa et Dallas, qui pourrait devenir sa mère de substitution -en attendant que l'autre revienne en fin de saison ?- est encore plus intéressante puisqu'elle occasionne de nombreux rires mais aussi un petit quelque chose de super mignon. 

   Suburgatory est une comédie satirique extrêmement bien écrite, inventive et ingénieuse, des portraits caricaturaux mais hilarants des personnages aux monologues de la voix-off. Je suis emballé par ce brillant pilote et je crois pouvoir d'ores et déjà dire qu'il s'agit, en cette rentrée, du meilleur pilote de comédie !

PS: Je bois aussi quasi-quotidiennement du Redbull Light. Est-ce que ça fait de moi une bitch ? Non ! Car je ne bois pas avec une paille.

What Chance ?

 Coincée entre un The Middle qui s'en sort bien et un Modern Family qui excelle, Suburgatory a toutes ses chances d'obtenir une commande de saison complète assez rapidement. Je pense même qu'elle sera renouvelée pour une saison 2. Mais n'allons pas trop vite en besogne. Il arrive au public d'être cruel parfois...

How ?

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24 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Comédies] 1- Suburgatory

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 What ?

Les péripéties d'une adolescente rebelle, Tessa, qui déménage, à son grand malheur, avec son père d'une grande ville à une banlieue paumée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...

Who ?

Créée par Emily Kapnek (Men In Trees). Avec Jane Levy (Shameless US), Allie Grant (Weeds), Jeremy Sisto (Six Feet Under, Kidnapped), Alan Tudyk (Dollhouse, Firefly), Cheryl Hines (Larry et son nombril)...

Where ?

ABC.

When ?

Le mecredi à 20h30 en sandwich entre The Middle et Modern Family.

Why ?

Parce que le trailer m'a fait vraiment beaucoup rire. Parce que la série a l'air loufoque. Parce qu'elle sera diffusée dans une case idéale qui lui assure un quasi-succès, étant donnée qu'elle semble parfaitement compatible avec ses comparses (contrairement à un Better With You). Parce que je suis fanatique d'Allie Grant depuis Weeds (où elle manque). Parce que le personnage de Cheryl Hines a l'air tordant. Parce que la part-belle semble être accordée aux enfants/adolescents et que c'est en soit, une originalité.

Why Not ?

Je n'en vois aucune, si ce n'est que je ne suis vraiment pas fan d'Alan Tudyk mais c'est négociable...

How ?

What About You ?

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31 décembre 2009

Dollhouse [2x 08]

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A Love Supreme // 2 13o ooo tlsp.

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   Le précédent épisode laissait présager le meilleur pour celui-ci mais il en a été autrement. Sans crier gare, on nous ressort le fameux Alpha ! Pour la surprise, c'est réussi. Je ne l'avais pas oublié mais je ne pensais pas le revoir maintenant. Ce qui aurait été génial, c'est qu'il amène avec lui une intrigue solide et intéressante. Sa jalousie psychiatrique envers Ballard parce qu'il a passé l'été avec Echo et qu'elle est, selon lui, tombée amoureuse, ne suffisait pas à justifier son retour à mon sens. En plus, les scénaristes ont voulu faire compliqué avec quelque chose de finalement très simple. Tous ces détours à propos des "clients" habitués d'Echo n'avaient pas grand intérêt, si ce n'est celui de retarder l'échéance : à savoir le retour d'Alpha au sein de la dollhouse. No comment sur la manière dont il entre (les chiottes, littéralement, gros foutage de gueule) et incompréhension totale : pourquoi ne tue-t-il pas tous ceux qui se mettent au travers de son chemin ? Il aurait pu facilement buter Adelle. Ok, scénaristiquement parlant, ça aurait été du gâchis, mais j'ai du mal à croire à sa grande méchanceté alors qu'il ne fait pas grand chose concrêtement. Alan Tudyk était plutôt convaincant, chose qui n'est pas bien difficile face à Eliza Dushku et surtout Tahmoh Penikett, mais il a un peu trop voulu imiter le Joker façon Dark Knight façon Heath Ledger. Son costume aidant, c'est vrai.

   Ce qui m'a franchement troué, c'est que tous les protagonistes soient aussi passifs face à Alpha. Ils sont persuadés qu'il est indestructible alors ils ne font rien. Boyd, à part traîner en arrière-plan, ne bouge pas le petit doigt. Topher, il est bien marrant, mais il pense beaucoup trop tard à sa fameuse invention. Pas du tout crédible. Il aurait logiquement dû y penser tout de suite. Et puis Ballard se démène comme il peut et c'est lui qui prend cher au final puisqu'Alpha réussi à effacer sa mémoire, ce qui n'est guère réjouissant pour la suite d'ailleurs, et dévoile au grand jour, enfin surtout à Adelle, les petits plans qu'il avait avec Boyd et Echo. Doit-on considérer que cette intrigue prometteuse est out ? J'ose espérer que non, à moins que l'on nous trouve mieux. Je m'attends de toute façon à un troisième retour d'Alpha d'ici à la fin de la série et n'oublions pas non plus le Dr Saunders. Malgré les engagements d'Amy Acker sur Happy Town (dont ABC tarde d'ailleurs à annoncer le lancement), elle a bien dû trouver un peu de temps pour revenir à la dollhouse ! Pour terminer, une fois encore : mention spéciale à Enver Gjokaj, excellent en psy ! Le peu qu'on l'a vu, Dichen Lachman était géniale aussi. 

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// Bilan // Après une salve d'épisodes denses, Dollhouse fait une pause Alpha bien mal venue et bien mal gérée.

22 novembre 2009

V [1x 03]

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A Bright New Day // 9 32o ooo tlsp.

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   Après un pilote trop rapide et un second épisode trop lent, V semble avoir trouvé un juste milieu qui me convient bien. Je ne me suis pas ennuyé pendant cet épisode et je me suis même surpris à me prendre au jeu. Il faut dire que les intrigues se complexifient petit à petit pour offrir quelque chose de plus consistant. Le fait que certains visiteurs soient infiltrés sur Terre depuis des années était une bonne idée du remake, le fait que certains soient devenus des traîtres aussi, mais j'aime également l'idée que des visiteurs à bord même du vaisseau mère soient des traîtres, comme par exemple ce médecin, Joshua. Notons également que, comme prévu, d'autres agents au sein du FBI sont en réalité des visiteurs. On ne sait pas encore qui mais il n'y a pas 36 solutions puisque peu de visages ressortent jusqu'ici. La paranoïa, qui faisait tant défaut au pilote, n'est donc plus qu'un lointain souvenir. Elle s'installe véritablement, d'autant que la technologie des visiteurs est effrayante d'ingéniosité ! Le coup des caméras intégrées aux vestes, je ne l'avais pas vu venir. La scène où Erica le découvre était l'occasion pour le département effets-spéciaux de la série de montrer ce dont ils sont capables. Ma foi, c'est pas mal. En revanche, le vaisseau fait de moins en moins réel. Trop de font vert tue le fond vert. Toutes ces couleurs froides finissent par être repoussantes.

Erica s'affirme peu à peu dans son rôle d'héroïne et je commence à ressentir une certaine sympathie pour elle. Et puis de la pitié aussi parce qu'avoir un fils aussi bête, c'est vraiment triste. Le Tyler me sort par les trous de nez mais j'ai aimé que sa relation avec Lisa passe à la vitesse supérieure. Je ne m'attendais pas à ce qu'il la ramène chez lui si vite, et qu'elle accepte d'ailleurs. Laura Vandervoot est absolument magnifique mais son manque d'expression, qui est peut-être un choix délibéré, me gène un peu. Le fait qu'elle soit la fille d'Anna n'a pas tellement d'intérêt mais ça fait son petit effet et ça renforce l'opposition entre Erica et Anna. Vivement que Tyler l'engrosse ! L'intrigue autour du sniper était bien menée, même si' l'on sentait de loin que c'était un coup monté d'Anna, laquelle commence d'ailleurs à m'énerver à rester plantée devant ses fenêtres, le regard pensif et conquérant. Il serait peut-être temps que l'on parte à la découverte du vaisseau plus en profondeur et qu'elle se bouge. Les visas qu'elle a obtenu pour elle et quelques uns des visiteurs devraient le permettre dans les prochains épisodes. A part ça, la résistance se forme tout doucement. Erica et Jack sont rejoints par Ryan. Je me demande ce qu'il va advenir de Chad au final. Sera-t-il du coté de la résistance ou du coté des visiteurs ? Je préférerai que les scénaristes optent pour cette seconde solution histoire d'équilibrer un peu les choses. Ceci dit, c'est pas gagné. Il est encore très méfiant, bien plus que la journaliste de la série originale qui se faisait embrigader assez rapidement.

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// Bilan // Pour le moment, je suis satisfait de l'évolution de la série, même si l'on n'en est qu'au 3ème épisode et que tout peut encore basculer. Il reste un épisode seulement pour convaincre le public (qui ne l'est visiblement pas) avant l'hibernation des visiteurs...

12 novembre 2009

V [1x 02]

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There Is No Normal Anymore // 10 7oo ooo tlsp.

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   Après un épisode pilote mené à tambours battant où tout allait beaucoup trop vite, V se repose sur ses lauriers. Dire que je me suis ennuyé devant cet épisode n'est pas assez fort. Je me suis fais chier comme un rat mort ! Voilà, c'est dit. L'épisode reprend exactement là où le précédent s'était arrêté : sur les toits de New York avec une Erica et un Jack secoués par leur première rencontre avec les Aliens. Et ils le resteront pendant 42 minutes, apprenant petit à petit que l'un est agent du FBI et l'autre prêtre. Pour nous qui le savons déjà, ce n'est pas palpitant. Erica doit faire face à ses collègues qui ne comprennent évidemment pas la disparition de l'agent Dale Maddox. Elle ne peut pas dire la vérité puisque n'importe qui peut être un visiteur. Dale était à ses cotés depuis 7 ans et pourtant... La paranoïa qui s'installe peu à peu est à la fois la force et la faiblesse de ce remake. C'est une force car comme les personnages, nous nous méfions et de fait, on se sent plus impliqués dans l'histoire. Mais c'est une faiblesse car Erica et Jack ne peuvent rien faire pour le moment. Ils sont condamnés à cacher leurs faits et gestes pour ne pas éveiller l'attention. L'organisation de la résistance s'annonce donc un peu plus compliquée que prévue et comme c'est actuellement le seul arc narratif général, je sens qu'il va falloir attendre une éventuelle saison 2 pour que l'on voit la résistance en action. Erica va d'abord devoir se chercher des alliés. Le cliffhanger sur la "renaissance" de Dale n'est pas très surprenant. Dans le genre "on ne s'y attend pas du tout", la collègue d'Erica au FBI qui interroge Jack a l'air louche. J'espère qu'elle ne va pas se révéler être un alien aussi. Ce serait trop facile !

   Du coté des personnages secondaires, car Erica est clairement présentée ici comme l'héroïne, il ne se passe pas grand chose non plus. Chad Decker poursuit ses petites entrevues avec Anna et pose ses conditions. Quand on a vu la série originale, pour le coup, on sait parfaitement ce vers quoi on se dirige. Même quand on n'a pas vu la série originale d'ailleurs je pense, tant c'est amené avec zéro subtilité. Chad va rapidement devenir le porte-parole des visiteurs et Anna saura certainement le convaincre grâce à ses multiples atouts. Morena Baccarin est vraiment bien dans le rôle de la nouvelle Diana et le fait que ce ne soit pas un copier-coller, même physiquement, est appréciable. La courte scène avec les serpents en guise de torture était pas mal. C'est le seul moment où les V font vraiment flipper parce que globalement, ce que l'on veut bien nous montrer d'eux est trop sage, trop lisse. Concernant le fils d'Erica, le mot "boulet" semble être écrit sur son front. Il me donne envie de zapper dès qu'il apparaît. N'y avait-il pas un moyen de le rendre moins cliché ? J'ai hâte qu'il engrosse Lisa, qu'on se marre un peu ! Ah, ça n'est pas prévu ? Bon, tant pis. La jeune idiote de la première version qui justement se fait engrosser par un alien me manque. La petite vieille aussi, elle était marrante. Ah oui, à ce propos : pas une seule note d'humour dans cet épisode. Autre intrigue, celle de Ryan. Son cas est intéressant puisque c'est un alien infiltré mais traître. Malheureusement, il est pour le moment réduit à son histoire d'amour avec une Terrienne et sa rencontre avec un autre traître n'apporte rien.

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// Bilan // C'est l'ennui qui domine ce second épisode de V. On fait du surplace dans toutes les intrigues et les personnages ne sont toujours pas attachants, pas même l'héroïne. Ce n'est pourtant pas la faute d'Elizabeth Mitchell, qui fait de son mieux.   

      

07 septembre 2009

Dollhouse [1x 11]

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Briar Rose // 3 1oo ooo tlsp.

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   Je suis bien embêté. J'ai à la fois adoré et détesté cet épisode. Il oscillait sans arrêt entre le ridicule et la grande classe. Prenez le parallèle avec la Belle Au Bois Dormant. Ce n'était pas une mauvaise idée, ça aurait pu être poétique mais ça n'a pas fonctionné. Peut-être parce que la Belle n'avait pas le regard aguicheur d'Eliza Dushku ? Mais plus vraisemblablement parce que c'est mal écrit. Et venant de la part de Whedon et de son équipe, c'est triste. Je l'ai souvent dis et je le répéte : Whedon ne mérite pas qu'on le mette sur un tel piédestal. Il a fait de très bonnes choses mais pour moi ni Buffy ni Angel ne sont des chefs d'oeuvre. Quant à Firefly, je n'ai pas vu. Ca a l'air très (trop ?) original en tous cas. Pour en revenir à cet épisode de Dollhouse, tout ce qui a trait à la jeune fille dont s'occupe Echo est d'un ennui mortel et plombe tout le début. Ce n'est même pas émouvant. Quant à la dernière image, lorsque Echo et Alpha montent dans l'ascenseur, j'avais juste envie de me cacher. Entre la musique et les poses ridicules des deux acteurs, tout ce qui a été bâti au cours de l'épisode autour de la Belle et de son prince charmant a été réduit à néant.

   Ce qui m'a énormément gâché l'épisode aussi, c'est Ballard. Comme d'habitude j'ai envie de dire. Il est d'une bêtise... Et pourtant, j'ai cru qu'il allait se ressaisir. Son stratagème avec Mellie pour enfin localiser la dollhouse était ingénieux (il aurait pu y penser avant, certes) mais la facilité avec laquelle il entre dans le bâtiment m'a sidéré. Même les scénaristes de Prison Break se creusaient plus la tête ! Et puis je ne comprends toujours pas la fascination de Ballard pour Echo alors qu'il ne l'a vu que deux minutes dans une pauvre vidéo. Comme je ne comprends pas la fascination de l'ensemble des personnages pour Echo, la fascination de Whedon pour -les fesses et les seins de- Dushku, et puis ce passage où Ballard laisse Mellie/November comme une grosse merde pour lui préférer Echo. En plus, il est complètement con de vouloir sortir Echo alors qu'elle est dans son état de légume. Il comptait en faire quoi après ? Non mais quel crétin...

   Heureusement, il y a eu de bonnes choses aussi, à commencer par le choix d'Alan Tudyk dans le rôle d'Alpha. J'ai senti venir assez rapidement quelle était la véritable identité du personnage mais c'était globalement bien amené. Et puis quand il était encore gentil, il m'a fait beaucoup rire. Il avait un coté très irritant en même temps, à la Topher (est-ce vraiment un hasard ?). "Small World. I was in high school with Jenna Elfman !" / "Everybody farts"... Lorsqu'il devient méchant, c'est un peu plus difficile à croire, d'autant que je ne m'imaginais pas Alpha comme ça. Bon et puis ses propos au sujet du Dr Saunders étaient intéressants. Serait-elle une doll elle aussi ? Elle m'en a tout l'air ! Je regrette que Sierra ait été si peu présente et je regrette que Victor soit la seule doll mâle que l'on connaisse. L'acteur a fini par me convaincre avec le temps ceci dit.

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// Bilan // J'ignore comment les scénaristes se débrouillent mais avec un potentiel fort, ils réussissent à tout gâcher à cause d'approximations et de remplissage, plus une légère tendance à tomber dans le ridicule. Dollhouse aurait pu être une excellente série...