22 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 11]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

The End Is The Beginning Is The End // 8 800 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2013_01_21_00h51m40s201 vlcsnap_2013_01_21_00h54m31s120

  Quoi ? Un saut dans le temps d'un mois ? Je déteste ce procédé de manière générale, sauf quand il est vraiment justifié, et, ici, j'ai particulièrement détesté. Cela m'a disons... frustré et mis dans de mauvaises dispositions ! Heureusement, les scénaristes se sont rattrapés par la suite. Ce qui me dérange le plus en fin de compte, c'est que l'on n'ait pas pu faire nos adieux à Adele, un personnage que j'ai toujours adoré, surtout grâce à son interprète, l'excellente Loretta Devine. Nous n'étions pas là lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. Nous n'avons pas pu assister à son enterrement. C'est un peu brutal. Mais la mort est ainsi faite me direz-vous. Un mois plus tard, Richard reste dans son coin à déprimer. Il ne veut pas entendre parler de Catherine et est rongé par la culpabilité. Cela se comprend tout à fait. Mais c'était tellement prévisible que l'émotion a dû mal à passer. On se demande bien d'ailleurs comment il peut évoluer maintenant. En admettant qu'il finisse par succomber aux charmes de la mère de Jackson en se disant bien entendu que c'est ce qu'Adele aurait voulu -qu'il soit heureux- on va raconter quoi sur lui ensuite ? Je milite depuis deux ans pour qu'il prenne sa retraite et je n'ai pas changé d'avis. Il a fait son temps au Seattle Grace. Il faut le garder dans les parages, car il reste important dans la vie de Meredith, mais en tant que régulier, il n'a plus rien à apporter. Et en même temps, j'imagine assez bien que le final de la série se déroule dans le contexte de son départ. Sinon, le saut dans le temps permet de retrouver Bailey comme si elle n'était jamais partie en lune de miel. Son anecdote sur ses problèmes intimes lors du voyage m'a bien fait marrer. Et je crois qu'il ne fallait de toute façon pas attendre grand chose de plus. On va voir maintenant si son mariage va tenir le coup, sachant que si ce n'est pas le cas, elle risque de renoncer à toute vie amoureuse ! 

   Pendant ce fameux mois qu'il nous manque, les relations entre certains internes et leurs supérieurs hiérarchiques se sont approfondies : Stephanie est toujours en admiration devant Jackson, mais cela a l'air réciproque. Je suis désolé, mais je les trouve vraiment mignons tous les deux et je n'ai pas tellement envie qu'April vienne faire sa chieuse. Pourtant, elle m'a fait un peu de peine. Quand on y repense, leur séparation s'est simplement jouée sur une maladresse de sa part... Quant à Alex et Jo, ils sont devenus super potes. Ils ne couchent pas encore ensemble, histoire de faire durer un suspense qui n'existe pas vraiment. Je suis agacé. On est en train de pourrir la prometteuse Jo ! Pendant ce temps-là, Cristina et Owen couchent, couchent er recouchent et ils font bien d'en profiter car, bientôt, le chief n'aura plus du tout la tête à ça. Et c'est là que la molesse de l'épisode est presque acceptable : nos médecins vivent une journée normale en ignorant que la suivante, et les autres, auront un goût beaucoup plus amer ! Non non, pas de grande catastrophe à l'horizon. "Juste" la possible fermeture de l'hôpital.

   En l'état, c'est un excellent cliffhanger. J'aime que l'affaire judiciaire prenne cette ampleur, même si je regrette un peu que l'on ne nous propose pas (encore) un épisode à la Law & Order, à la Cour. Ce serait sympa. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que l'issue est courue d'avance à moins d'une grosse surprise. Tout l'argent que Meredith, Derek, Cristina et Arizona ont reçu va permettre de sauver le Seattle Grace-Mercy West. Evidemment. Callie, la seule qui est vraiment heureuse de cette future rentrée d'argent, ferait bien de calmer son enthousiasme dès maintenant. Pas sûr qu'elle touche un centime de la somme ! Mais à part ça, les réactions des uns et des autres étaient vraiment intéressantes, très réalistes. Et l'annonce de la grossesse de Meredith lors du dîner était super mignonne. Ellen Pompeo en presque devenue belle pendant un moment. Pour terminer, je n'ai pas des masses de choses à dire sur les cas médicaux du jour, si ce n'est qu'ils étaient légers et tout à fait regardables. C'était bien de parler un peu de Mark à travers le patient de Jackson. Eh oui, sa mort n'a pas affecté que ses collègues. Bref. Je n'ai plus qu'une chose à dire : Heather est vraiment la nouvelle interne la plus "awesome". Quand est-ce qu'on creuse un peu son personnage ?

vlcsnap_2013_01_21_00h54m54s93 vlcsnap_2013_01_21_00h52m33s219


// Bilan // Un épisode "de transition", qui se laisse facilement regarder mais qui ne provoque ni un très grand enthousiasme ni une belle vague d'émotion. La suite s'annonce plus sombre...


30 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 04]

vlcsnap_2012_09_30_13h53m55s60

I Saw Here Standing There // 8 760 000 tlsp.

44030377 


 vlcsnap_2012_10_30_08h25m06s12 vlcsnap_2012_10_30_08h23m58s98

   Même au cours d'un épisode qui joue à fond la carte de la comédie -quitte à transformer notre Bailey adorée en comédienne de stand-up (on attend presque les applaudissements de la foule en délire)- Grey's Anatomy parvient à faire évoluer ses personnages. Dans une atmopshère plus proche des premières saisons, on assiste donc à un cas médical hors-norme, et c'est vraiment le cas de le dire, qui permet de faire revenir Catherine Avery au Seattle Grace. C'est toujours un plaisir et on espère sincèrement qu'elle prendra une place plus importante encore au cours de la saison. J'aime l'idée qu'elle revienne de temps en temps bousculer l'ordre établi mais de manière à ce que son histoire avec Richard prenne davantage de poids et gagne en crédibilité, il serait préférable d'inscrire sa présence sur la longueur. On a par exemple hâte qu'elle se retrouve face à Adele, ce qui devrait finir par arriver. Mais les scénaristes semblent vouloir garder cette intrigue au chaud pour plus tard. La relation du "couple", si tant que l'on puisse en parler en ces termes, inhabituelle pour des gens de cet âge mais qui semble malgré tout saine et robuste, contraste avec les hésitations et le flou artistique autour de Jackson et April. J'aurais vraiment aimé que l'on explore davantage la foi de la jeune femme, qui n'a été traitée jusqu'ici que de manière comique hormis une ou deux scènes la saison dernière. Je sais que c'est le genre de sujet casse gueule qui ennuie 90% du temps, mais je sentais Grey's Anatomy capable de le faire bien. Ce qui me chagrine le plus en fait, c'est que je sens la suite venir à des kilomètres : les tourtereaux vont nous faire un mariage express, histoire de permettre à April d'être le plus en accord possible avec ses croyances, même si c'est de la triche puisqu'elle a couché avant le mariage. Mais je serai ravi de me tromper... En tout cas, la scène entre Catherine et April était excellente, de même que celle entre Richard et Jackson. 

   Nous n'en sommes qu'au 4ème épisode de la saison, il est donc parfaitement logique que les conséquences du crash sur les personnages restent fortes. J'ai toutefois beaucoup de mal à prendre du plaisir à suivre les aventures de Derek reconverti en professeur. C'est la bonne occasion de mettre en avant l'un des nouveaux internes, qu'il semble vouloir prendre sous son aile, mais à part ça... Le couple Derek/Meredith, je persiste et signe, a toujours sa place dans la série pour le principe et pour la beauté du geste mais, dans les faits, il n'a plus grand chose à apporter. Notre héroïne est associée en partie à une autre interne, celle dont je ne connais pas le prénom mais qui est incarnée par la sympathique Tina Majorino. Le duo fonctionne mieux que celui suscité et j'ai bon espoir que le nouveau personnage se fasse une place confortable au Seattle Grace dans la poignée de saisons qu'il reste à la série. Jo est plus en retrait cette semaine et c'est tant mieux. C'était le moment de s'attarder sur les autres avant qu'ils ne soient officiellement déclarés figurants ! Mais le sang le plus neuf dans cet épisode ne vient pas des nouveaux internes. Il faut aller du coté de la clinique de Cristina pour cela et, paradoxalement, il est surtout apporté par ce bon vieux chirurgien aux méthodes archaïques qui a beaucoup à apprendre de sa collègue et vice versa. J'aime vraiment beaucoup cette intrigue, à la fois amusante, touchante et sous haute tension lorsqu'un patient est impliqué. Etait-ce nécessaire d'inventer une aventure entre Cristina et son chief ? Non. Mais ça ne fait pas de mal non plus alors... Kevin McKidd étant à la réalisation de cet épisode, son personnage est assez peu présent à l'écran mais l'acteur a tenu à lui offrir quelques scènes introspectives pas inintéressantes. De là à terminer là-dessus, je ne suis pas sûr.

   On recense encore une autre nouvelle tête dans la série à travers la storyline d'Arizona. Le moment est venu pour elle de porter une prothèse, Ethan Embry débarque donc dans le rôle de l'expert en la matière. Je ne connais pas bien cet acteur mais il m'a fait bonne impression ici. Il sera bientôt dans Once Upon A Time également. Il n'est pas voué à rester longtemps dans Grey's mais on sera ravi d'en profiter le temps que cela durera. Il faut reconnaitre qu'il a le beau rôle : il est celui qui parvient, grâce à sa position, à redonner le sourire à Arizona même si cela ne dure quelques secondes. Que c'était intense pourtant ! Et il a permis de débloquer en elle quelque chose. Alex, avouons-le, n'a pas démérité non plus au cours de la rapide scène où il a échangé avec elle. Notre petit rayon de soleil reprend donc des couleurs et offre à Callie un instant de chaleur, une trêve. Joli moment !

 

 vlcsnap_2012_10_30_08h26m29s68 vlcsnap_2012_10_30_08h26m59s116


// Bilan // Un petit épisode de Grey's Anatomy tourné essentiellement vers la comédie après un début de saison particulièrement dramatique est tout à fait appréciable. 

19 mars 2012

Grey's Anatomy [8x 17]

 dnes_season4_ga_meredith_mi

One Step Too Far // 9 620 000 tlsp.

 44030376_bis


 vlcsnap_2012_03_18_23h46m10s139 vlcsnap_2012_03_19_00h02m25s163

   Une série prend toujours de gros risques quand elle entraîne certains de ses personnages principaux sur des voies où l'on aurait préféré ne jamais les retrouver. Grey's Anatomy ne fait pas partie de celles où l'on a envie d'en "adorer détester" un. C'est plutôt réservé aux guilty pleasures et elle n'en est pas un. On se retrouve par contre à devoir détester "pour de vrai" un des héros parfois. Et ce n'est pas facile à accepter. Je m'étais fait une raison pour Derek. J'aime le couple qu'il forme avec Meredith mais je n'aime pas ce qu'il représente individuellement. Plus le temps a passé et plus son charme a fané. Je n'y ai jamais été sensible pour tout dire mais je me rends bien compte de la différence entre hier et aujourd'hui malgré tout. Il avait toutes les bonnes raisons d'être en colère contre Lexie et Meredith cette semaine. Elles ont sérieusement merdé. Mais rien n'y fait, c'est à lui qu'on en veut quand même ! D'un point de vue scénaristique, l'objectif est simple et clair : Meredith avait déjà compris qu'il valait mieux qu'elle laisse tomber la neuro pour éviter les disputes professionnelles avec son mari qui ont forcément des répercussions sur leur vie affective, mais pas Derek. Maintenant, il devrait avoir appris sa leçon. Le plus moche dans tout ça -hormis l'état de cette pauvre patiente bien entendu- c'est la descente aux enfers de Lexie, à qui il n'arrive rien de bien depuis un bon bout de temps ! Les auteurs ont parfaitement le droit de la maltraiter mais j'aimerais qu'ils le fassent... mieux. 

   Doit-on détester Owen pour ce qu'il a avoué avoir fait ? Oui. Oui. Oui. Il multiplie les erreurs depuis qu'il est devenu chief (même si ça n'a rien à voir a priori) et celle-là, plus que toutes les autres, a quelque chose d'impardonnable, surtout au sein d'un couple déjà à ce point fragilisé. On pourrait bien lui trouver des circonstances atténuantes, c'est vrai. La détresse, la haine, le désarroi. On pourrait, mais on ne peut pas. On ne peut que se ranger du coté de Cristina et ce depuis le début de leurs frictions transformées en failles puis en gouffre. Leur histoire ne peut plus repartir. En théorie, la prochaine phrase de Cristina sera "Avec qui ?" Car oui, dans ces cas-là, c'est ce que l'on veut savoir. Même si on ne connait pas cette personne. Ce n'est donc pas l'infirmière Emily (qui a parlé dans cet épisode, houra !). Qui d'autre ? Une fille rencontrée au hasard, que l'on a jamais vu et que l'on ne verra peut-être jamais ? Ou bien une de nos héroïnes ? Et là, si on commence à faire des hypothèses, on se rend vite compte que le champ est réduit. Eliminons d'office Bailey, Meredith, Lexie et Arizona. Malgré un rapprochement récent et douteux avec Callie, je pense que l'on peut tuer l'idée dans l'oeuf. Il nous reste donc : April et Teddy. Cela fait quelques temps que la première n'a rien apporté -j'entends les médisants au loin dire qu'elle n'a jamais rien apporté et je ne vous soutiendrais pas !- et ce serait extrêmement complexe de le justifier s'il s'agissait de la seconde. Pourtant, je crois bien que c'est l'option la plus probable. Deux âmes perdues qui se sont aimées par le passé... la ligne si fine entre l'amour et la haine... peut-être que dans un grand moment de faiblesse commun, ils se sont laissés aller. Ce serait absolument terrible mais je vois très bien Grey's Anatomy oser. On est manque d'intrigue coup de poing en ce moment en plus... Avant d'arriver à cette conclusion choquante, on a eu droit à des scènes correctes mais pas formidables entre Cristina et Emily. Le parallèle avec le cas médical manquait vraiment de subtilité. 

   J'attendais avec impatience le retour probable de Catherine, la mère de Jackson, après sa venue tonitruante au Seattle Grace plus tôt dans la saison. Ce n'était pas aussi fun et tendre que la première fois, mais Debbie Allen a quand même réussi à être géniale et elle me donnerait presque envie de lancer une pétition pour qu'elle rejoigne la série à plein temps la saison prochaine. Tiens, elle ferait une très bonne chief ! Non ? Un autre personnage a été introduit pour l'occasion mais je suis moins sûr d'avoir envie de la revoir même si elle m'a fait plutôt bonne impression. Asha est jolie, sympathique et elle a réussi à décoincer Avery. Elle envisage de poursuivre son apprentissage dans cet hôpital... Les graines sont plantées. On verra si elles germent. Ca ne ferait pas de mal à Jackson en tout cas ! Catherine est le genre de personnage qui est capable d'avoir une bonne alchimie avec à peu près tout le monde, en partie grâce à son humour et son énergie, et son duo avec Richard était particulièrement réussi. Le thème de l'épisode était le flirt et c'est le leur qui avait le plus de sens. Heureusement, il n'a pas abouti. C'eut été vraiment moche pour cette pauvre Adele. Le flirt entre Alex et Morgan ne m'inspire rien de positif. Callie n'en veut pas. Arizona n'en veut pas. Nous n'en voulons pas non plus ! Laissez cette femme repartir et offrez un rôle de plante verte à Karev !

vlcsnap_2012_03_19_00h20m19s149 vlcsnap_2012_03_19_00h16m13s249


// Bilan // En principe, à ce stade de la saison, Grey's Anatomy connait un petit creux -comme beaucoup d'antres- juste avant que les enjeux de fin de saison ne se mettent en place. En partant de là, on peut dire que cet épisode est correct. 

18 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 05]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Love, Loss & Legacy // 9 970 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_10_17_01h56m44s44 vlcsnap_2011_10_17_01h57m11s55

    J'exige que Catherine Avery, mère de Jackson, devienne si ce n'est un personnage régulier en tous cas un personnage récurrent de Grey's Anatomy ! Il n'est jamais aisé, au bout de huit saisons, de parvenir à créer de nouveaux personnages de passage forts. Les deux prétendants de Bailey, Ben et Eli, en sont d'ailleurs de bien mauvais exemples, ou encore le Dr Stark, actuellement porté disparu. On pourrait la définir comme une version d'Ellis Grey souriante et optimiste. On a même du mal à comprendre par moment pourquoi son fils semble tant lui en vouloir. Elle n'a pas l'air bien méchante. Exigeante, elle l'a sans doute été. Dure également. Mais quand on voit là où Jackson en est aujourd'hui, on ne peut que lui donner raison. Elle a cru en lui et elle a eu raison. Envahissante ? C'est certainement là que réside le plus gros problème entre le fils et sa mère. Aucun femme ne trouve grâce à ses yeux. Aucune ne peut être à la hauteur. Est-ce que Lexie le sera ? Il faudra attendre pour le savoir puisqu'elle est partie en voyage. Jamais personne ne part en vacances dans Grey's Anatomy ! C'est pourtant connu ça... On peut quand même s'estimer heureux d'avoir croisé Chyler Leigh l'espace de quelques secondes ! Puis c'était marrant d'entendre parler d'elle sans arrêt au cours de l'épisode mais de ne jamais la voir. Catherine Avery n'a pas simplement illuminé l'épisode de sa présence, elle a aussi permis de faire avancer plusieurs intrigues, sans compter évidemment l'aprofondissement tant attendu du personnage de Jackson qu'elle ne pouvait qu'apporter. C'est malin de ne pas l'avoir limitée à ça.

   Elle va donc remettre sur le devant de la scène le triangle amoureux Jackson/Lexie/Mark, ce que l'on ne réclamait pas à corps et à cris pour être franc mais si l'histoire pouvait enfin être réglée une bonne fois pour toute... Et puis son passé avec April a permis de relancer la question de la virginité de la jeune médecin. Il serait effectivement temps qu'elle voit le loup et autrement que sur une table d'opération. Le grand cas médical du jour -une transplantation de pénis !- sonnait d'ailleurs très Grey's Anatomy des débuts. C'était agréable: drôle forcément un peu, émouvant aussi mais sans virer dans le pathos, et super tendu (sans mauvais jeu de mot). Une jolie réussite ! On peut remercier Catherine Avery, dont les intéractions avec les autres personnages semblaient parfaitement naturelles, pas forcées, que ce soit avec Mark, Richard, April... Bref, vous l'aurez compris : enthousiaste je suis !

   Il s'est tout de même passé deux-trois choses en dehors de Mme Avery et notamment le retour de Zola au Seattle Grace mais pas forcément de la manière que l'on avait imaginé. En fait si : c'était une évidence que les soucis de santé du bébé allaient revenir sur le tapis rapidement et le timing était ici parfait ! Dans l'adversité, Meredith et Derek se rapprochent encore un peu plus et partagent à nouveau une intimité même si la souffrance domine les deux amoureux. Je suppose que Zola ne va plus tarder à retrouver son chaleureux foyer maintenant. Espérons que les retrouvailles soient à la hauteur de la séparation ! En en parlant de séparation, rien ne va plus pour Miranda qui jette son "toy boy" Eli non pas parce que Ben est revenu dans sa vie mais parce qu'elle ne se sent pas en phase avec elle-même. Moi, ce que je crois c'est que Bailey ne s'est jamais remise de son divorce avec Tucker et fuit désormais l'engagement quelque soit l'opportunité amoureuse qui se présente. Elle en a eu deux et elle les a faites foirer. Les garçons en question ne sont pas à blâmer, ils ont fait de leur mieux. Eli est resté classe jusqu'au bout, ce qui nous fait d'autant plus le regretter surtout qu'il n'a jamais véritablement été exploité scénaristiquement parlant. Les scénaristes semblent être du coté de Ben, qui va vraisemblablement construire un futur avec Miranda, qu'elle le veuille ou non. Pour l'instant elle ne le veut pas, ou se refuse de le vouloir, mais elle ne résistera certainement pas bien longtemps. Ces histoires ne sont pas forcément passionnantes ni bouleversantes mais elles vont à ravir à Chandra Wilson. Sinon, Henry et Teddy ont emmenagé ensemble mais les auteurs n'ont pas vraiment pris la peine de s'étendre sur le sujet et c'est regrettable. Les scènes se déroulant en dehors des murs de l'hôpital sont souvent excellentes, j'aurais bien aimé que l'on participe à la fête...

vlcsnap_2011_10_17_01h54m52s202 vlcsnap_2011_10_17_01h57m30s247


// Bilan // Energique et bien écrit, Love, Loss & Legacy s'inscrit dans la tradition Grey's Anatomyenne avec ce qu'elle peut avoir de plus entrainant et d'efficace.