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Des News En Séries, Le Blog
16 octobre 2010

Outsourced [Pilot]

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What About ?

Le manager d'une entreprise est envoyé en Inde afin de former les employés du service après-vente qui vient d'être délocalisé là-bas...

Who's Who ?

Créée par Robert Borden (Drew Carey Show, Brian Benben Show...). Avec Ben Rappaport dans le rôle de Todd Dempsy, Rebecca Hazlewood dans le rôle de Asha, Pippa Black dans le rôle de Tonya, Parvesh Sheena dans le rôle de Gupta, Sasha Dhawan dans le rôle de Manmeet...

So What ?

  De toutes les comédies de bureau de NBC, Outsourced est sans doute la moins austère à première vue. Parce que ça se passe en Inde et qu'il y a de la couleur partout ? Oui, ça y contribue. Mais aussi parce que l'ambiance y est beaucoup plus détendue et on ne cherche pas à créer de réalisme, juste à nous faire croire qu'on est bien là-bas. Et ça marche ! Je sais que beaucoup de gens ont trouvé cette sitcom raciste. Je ne comprends pas pourquoi et je ne préfère pas entrer dans un débat sans fin mais si se moquer des hindous relève du racisme alors toutes les sitcoms sont racistes puisqu'il s'agit souvent de se moquer, que ce soit de son voisin qui est un gros tout nu, de son mari qui est un gros con, de son fils qui légèrement déficiant et peu importe leur couleur de peau... Et tout ou presque fonctionne sur le cliché ! C'est comme ça. Tiens ça me fait penser à Glee. Chaque personnage est un cliché poussé à outrance. Et là, ça fait rire tout le monde ! Il y a quelque chose qui cloche chez les gens, vraiment. En plus, on ne se moque pas que des étrangers ici, les américains en prennent aussi pour leur grade ! On joue justement sur les différences culturelles mais sans juger. Il faut regarder cela avec second degré et rire de bon coeur parce qu'il y a vraiment plein de choses très drôles dans cet épisode pilote (Manmeet-Manmeat, la danse sur les Pussycat Dolls, les objets farfelus...) et on instaure déjà quelques gimmicks sympathiques comme l'employé qui se barre à chaque fois qu'il se sent offensé, la muette à qui l'on demande de parler (pas beau de se moquer des handicapés boooo)... Je trouve qu'il se dégage vraiment quelque chose de chaleureux et de réjouissant d'Outsourced. J'ai envie de voir les épisodes suivants, en attendant le retour de Parks And Recreation qui est d'un autre niveau, plus fine dans la caricature mais peut-être moins fun aussi...

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2 octobre 2010

My Generation [Pilot]

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What About ?

Dix années peuvent-elles faire la différence ? En 2000, un documentaire suivait le quotidien d'un groupe de jeunes du lycée de Greenbelt, à Austin. Dix ans plus tard, découvrons ce qu'ils sont devenus... L'écart entre les espoirs des futurs diplômés et la vie réelle peuvent être énormes, certains n'ayant pas suivi le chemin escompté. Ce retour vers leur passé pourrait faire ressurgir des regrets. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour retenter sa chance et réviser ses priorités...

Who's Who ?

Créée par Noah Hawley (producteur de Bones). Avec Michael Stahl-David (Cloverfield, The Black Donnellys) dans le rôle de Steven Foster, Jaime King (The Class, Kitchen Confidential) dans le rôle de Jackie Fox, Mechad Brooks (True Blood, Desperate Housewives) dans le rôle de Rolly Marks, Kelli Garner dans le rôle de Dawn Barbuso, Keir O'Donnell (Sons Of Anarchy) dans le rôle de Kenneth Finley, Julian Morris (24, Pretty Little Liars, Urgences) dans le rôle de Anders Holt, Daniella Alonso (Friday Night Lights, Les Frères Scott) dans le rôle de Brenda Serrano et Anne Son dans le rôle de Caroline Sung.

So What ?

  A l'heure où j'écris cette review, My Generation vient d'être annulée par ABC après la diffusion de seulement deux épisodes et des audiences extrêmement basses. Triste ? Oui, un peu, mais pas autant que pour Lone Star. Le point commun de ces deux séries c'est qu'elles ont fait le pari de l'originalité. Lone Star surtout sur le fond, My Generation surtout sur la forme. Sur les grands networks, clairement, ça ne paye pas malgré quelques bonnes surprises de temps en temps comme Modern Family l'an passé. Le succès de la sitcom n'est sans doute pas étranger à la naissance de My Generation dans le sens où elle utilise elle aussi l'aspect documentaire pour se différencier du simple drama sur une bande de trentenaires, là où Modern Family tentait d'échapper à la sitcom familiale classique. On ne parlera pas de "mockumentary" ici puisqu'il ne s'agit pas de faire rire (encore que le passage The Bachelor m'a bien fait marrer) mais de montrer combien les destins de ces personnages ont dévié de la voie qui leur était toute tracée, et combien la vie est imprévisible.

D'un point de vue purement esthétique, bien que les allers et retours entre le passé et le présent soient clairement présentés, je trouve que My Generation manque un peu de "grâce". Ils auraient pu soigner davantage la représentation de la chronologie. Et ce n'est pas un détail étant donné qu'on y a droit toutes les cinq minutes ! Par contre, ils s'en sortent très bien pour nous faire croire que l'on est devant un documentaire : interviews face caméra, voix-off, images d'archive, perchiste dans le champ, regards fuyants... Je suis vraiment rentré dedans et je me suis attaché à certains personnages. On joue beaucoup sur la nostalgie, forcément, et la série s'adresse à tous ceux qui ont vécu leur jeunesse dans les années 2000. J'en fais partie, donc les chansons de Britney Spears en fond sonore, ça me parle et pas qu'un peu (oui, j'ai tous ses albums et même quelques singles !). Les personnages sont tous très caricaturaux mais c'est complètement assumé et c'est un point de départ intéressant puisqu'ils sont tout l'inverse 10 ans plus tard. C'est quand même un peu dommage qu'aucun ou presque n'ait "réussi", comme on dit. C'est même un peu déprimant. Et puis chapeau aux scénaristes pour avoir réussi à intégrer des éléments plus sérieux de l'actualité de l'époque dans le récit, comme le 11 Septembre évidemment ou des fraudes financières qui ont poussé au suicide. Ca ne fait que renforcer le réalisme de la série. J'ai eu un plus de mal avec l'engagement en tant que soldat de l'un des personnages mais ça vient sûrement de mon point de vue Européen.

My Generation était vouée à l'échec et son concept limitait naturellement son existence (sans en tous cas tomber dans le drama classique) mais c'est une jolie tentative. J'aurai aimé pouvoir suivre cette poignée de personnages attachants un peu plus longtemps...      

29 septembre 2010

Better With You [Pilot]

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Pilot // 7 86o ooo tlsp.

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What About ?

Deux sœurs sont chacune à un stade différent de leur vie sentimentale. La première est heureuse, épanouie grâce à une relation de longue durée. L'autre vient de tomber enceinte, précipitant son mariage avec son petit-ami...

Who's Who ?

Créée par Shana Goldberg-Meehan (Friends, Joey). Avec Jennifer Finnigan (Close To Home, Committed) dans le rôle de Maddie, Joanna Garcia (Privileged, Gossip Girl) dans le rôle de Mia, Josh Cooke (Committed, Big Day) dans le rôle de Ben, Jake Lacy dans le rôle de Casey, Kurt Fuller dans le rôle de Joel et Debra Jo Rupp (70's Show) dans le rôle de Vicky.

So What ?

Better With You est la nouvelle comédie à intégrer le carré du mercredi soir d'ABC. Coincée entre The Middle et Modern Family, je ne trouve pas qu'elle soit vraiment à sa place puisqu'elle n'est pas si familiale que ça et surtout, et ça saute aux yeux, il s'agit d'une sitcom multi-caméras comme au bon vieux temps. Ca passe encore sur CBS parce qu'il n'y a que ça mais quand sur ABC les single-camera ont pris le pouvoir (avec un certain succès en plus), on se demande un peu ce qu'elle vient faire là. C'est certainement plus pour des raisons économiques qu'autre chose. C'est bien dommage, parce qu'il y avait matière à faire un Modern Family-bis plus concentré sur le couple que sur la famille. Cela dit, c'est mieux que Hank et Romantically Challenged, largement même. Quoi c'était pas difficile ?

S'il n'y avait pas cette satanée course à la blague, toujours plus difficile à accepter lors d'un pilote, j'aurai pu rire beaucoup plus. Mais non, il faut en sortir une bonne toute les trois secondes, quitte à en mettre des mauvaises au milieu pour combler. Plein de passages m'ont donc fait sourire mais pas rire. Le casting a le mérite d'être enthousiaste. Ils ont l'air heureux d'être là, ensemble. Il se dégage une bonne alchimie de groupe, ce qui n'est d'ailleurs pas surprenant pour le couple Maddie/Ben puisque Jennifer Finnigan et Josh Cooke formaient déjà un couple dans la sitcom sympathique Committed il y a quelques années. Les parents ont un peu de mal à s'intégrer à l'ensemble et je ne suis pas certain que ça s'arrange au fil du temps mais ils sont excellents, sans doute les plus drôles du lot. Celui qui se distingue, c'est Jake Lacy (dont c'est le premier rôle), qui pourrait être terriblement mauvais mais qui a quelque chose. Je n'ai pas encore su définir quoi... Un timing comique, tout bêtement ? Son rôle d'idiot lui va comme un gant en tous cas. Joanna Garcia n'est pas mauvaise mais elle est tellement calibrée CW... Ce n'est pas une nature comique quoi. Ce n'est pas Christina Applegate ! Ce n'est pas Jenna Elfman ! Jennifer Finnigan n'est pas non plus à se tordre de rire mais je l'aime bien. Elle est quand même plus à sa place dans un gentil drama. Debra Jo Rupp est excellente, bien évidemment. L'ensemble manque de piquant, de folie, mais la base est plutôt séduisante. A suivre de près !

28 septembre 2010

$#*! My Dad Says [Pilot]

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What About ?

Les relations conflictuelles entre un fils, qui vient de se faire virer de son boulot, et son père, un vieux bougre adepte des formules particulièrement salées. Ils n'ont jamais vécu ensemble mais ils vont pourtant devoir apprendre à se supporter...

Who's Who ?

Créée par Justin Alpert. Produite par David Kohan et Max Mutchnick (Will & Grace, Good Morning Miami). Avec William Shatner (Star Trek, Hooker, Boston Legal) dans le rôle de Ed Goodson, Jonathan Sadowki (American Dreams) dans le rôle de Henry Goodson, Will Sasso dans le rôle de Vince et Nicole Sullivan (Rita Rocks) dans le rôle de Bonnie.

So What ?

Seriously ? Mais comment peut-on partir d'un truc aussi actuel qu'un compte Twitter pour déboucher sur une sitcom aussi ringarde ? Ca dépasse l'entendement et, en même temps, ça n'a rien de surprenant. Je n'ai jamais cru en ce projet car il était bancal dès sa création. Les fameuses citations du vrai père du compte Twitter sont savoureuses parce qu'elles sont complètement barrées, souvent graveuleuses et hyper vulgaires ! C'était tout simplement impossible à retranscire en l'état dans une sitcom d'un grand network, qui plus est un network aussi conservateur que CBS. Les dialogues ne sont du coup pas du tout à la hauteur et ce cher William Shatner, aussi talentueux soit-il, ne peut rien y faire. Du haut de ses 79 ans, y'a pas à dire : il se donne à fond ! Respect. Mais bon, une fois que toutes les blagues possibles sur les homos ont été faites, il ne restait plus grande vitalité aux dialoguistes. Les scénaristes ? Je ne suis même pas certain qu'il y en ait. Tout est basé sur les conversations du héros et de son père. Il n'y a rien d'autre, à part deux personnages secondaires totalement insipides. Franchement, à moins que Betty White ne vienne interpréter le rôle de la mère, je ne vois pas ce qui pourrait sauver cette sitcom naze, absolument pas drôle. Je ne reviendrais pas, c'est sûr et certain. Décidémment, entre $#*! My Dad Says et Mike & Molly, CBS a complètement raté le coche en cette rentrée. Ca reste dans la lignée de ce qu'ils faisaient déjà en même temps...

27 septembre 2010

Running Wilde [Pilot]

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Pilot // 5 6oo ooo tlsp.

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What About ?

Steve Wilde est riche, sans aucun sens moral et désespèrement solitaire. Emmy Kadubic est écolo, elle vit au beau milieu de la jungle amazonienne avec sa fille, pas du tout heureuse de son nouveau mode de vie. Amoureux l'un de l'autre lorsqu'ils étaient jeunes, aujourd'hui ils sont on ne peut plus opposés. Mais le destin va les faire se retrouver pour le meilleur et pour le pire...

Who's Who ?

Créée par Will Arnett et Mitchell Hurwitz (Arrested Development, Les Craquantes). Avec Will Arnett (Arrested Development, 30 Rock) dans le rôle de Steve Wilde, Keri Russell (Felicity) dans le rôle de Emmy Kubadic, Robert Michael Morris dans le rôle de Mr. Lunt, Mel Rodriguez dans le rôle de Migo Salazar, Stefania Owen dans le rôle de Puddle Kubadic et David Cross dans le rôle de Andy.

So What ?

Comme je le craignais suite au visionnage des bandes-annonces, Running Wilde est une sitcom sympa. Mais juste sympa. J'aime beaucoup Will Arnett mais tout repose sur ses épaules et je crois que c'est trop lourd pour lui. Il est fait pour des rôles secondaires haut-en-couleurs, c'est un sidekick parfait, mais dans un rôle principal il risque de devenir vite lourd. Il ne l'est pas dans ce pilote mais on en en est quand même pas loin. Faut dire que son personnage est plus détestable que drôle tout compte fait. Face à lui, Keri Russell se débrouille bien. Je suis content de la revoir et dans le registre de la comédie, elle n'est apparemment pas mauvaise. Après, on en revient toujours au même problème : le héros prend tellement de place que son personnage à elle ne peut que paraître fade à coté. Elle a du répondant mais est-ce que ce sera suffisant ? Les personnages secondaires ne sont pas extraordinaires, hormis celui incarné par David Cross qui sera récurrent, et puis la petite fille aussi. C'est une bonne idée de la faire narrer le pilote (et peut-être les suivants). Elle apporte un soupçon de naïveté bienvenue. L'aspect romantique du show ne me dérange pas mais je ne vois pas bien ce que ça peut donner. Ah et j'ai toujours rêvé d'habiter dans une cabane dans un arbre, alors forcément ce passage m'a beaucoup plu ! Sur le coup, ça avait un tout petit petit coté Pushing Daisies bien charmant. On ne rit finalement pas beaucoup, d'autant que la blague du cheval est ré-utilisée plusieurs fois alors que ça ne pouvait être drôle qu'une fois. Et puis même si c'est une comédie et qu'il ne faut pas trop en demander de ce point de vue-là, l'enchaînement des événements n'est tellement pas crédible que ça en devient exaspèrant.   

Running Wilde aurait fait un petit film romantique sympathique. Sauf qu'on nous aurait forcément collé la diva Heigl ou éventuellement Jennifer Aniston (que j'adore mais bon) à la place de Keri Russell et je ne sais quel acteur au physique avantageux au lieu de Will Arnett. On gagne donc au change ! Mais comment la sitcom pourra tenir sur la longueur ? Il va falloir faire rire plus que ça les gars...

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25 septembre 2010

Hawaii Five-O [Pilot]

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What About ?

Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaii.

Who's Who ?

Adaptée de la série originale créée par Leonard Freeman par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek). Avec Alex O'Loughlin (Moonlight, Three Rivers) dans le rôle de Steve McGarrett, Scott Caan (Ocean's Eleven, Into The Blue, Entourage) dans le rôle de Danny Williams, Daniel Dae Kim (Lost) dans le rôle de Chin Ho Kelly et Grace Park (Battlestar Galactica) dans le rôle de Kona Kalakaua.

So What ?

Tout comme ce pilote de Hawaii Five-O, je vais tenter d'être clair, rapide et efficace. Il n'y a pas grand chose dans ce bas-monde que je déteste plus que les séries policières froides et classiques type Les Experts, Esprits Criminels & Co. Je ne juge même pas de leur qualité, je les trouve simplement trop nombreuses, trop sérieuses, trop faciles et trop répétitives. Bon ok, c'est quand même un jugement de valeur quelque part. En attendant, Hawaii Five-O, grâce à ses décors paradisiaques et son humour, se distingue de toutes celles-là et propose quelque chose de vraiment divertissant, pas du tout anxyogène et foncièrement sympathique. Les 44 minutes, bien rythmées, sont passées vite, sans que je m'ennuie, et la présentation des personnages est plutôt convaincante. Il ne faut pas chercher de la complexité et de la profondeur, mais ça on s'y attendait. Je me trompe peut-être j'ai l'impression que les scènes hors-enquêtes seront plus nombreuses que dans NCIS & Co. Toujours bon à prendre pour casser la routine.

La première scène du pilote est très réussie (même si voir des tanks dans les décors de Lost fait un peu mal au coeur) et a le mérite de lancer le fil-rouge de la série. Steve McGarrett va chercher à venger la mort de son père dont il est plus ou moins responsable. C'est hyper classique et ça ne veut pas mieux que le tueur de la femme du Mentalist ou je ne sais quoi, on en conviendra tous. Le big bad est d'ailleurs incarné par James Marsters, qui en fait des caisses mais c'est ce qu'on lui demande. Il n'a de toute façon pas la crème de l'Actor's Studio face à lui. Les prestations de Alex O'Loughlin et Scott Caan sont décentes. Ce qu'on leur demande de toute façon, c'est d'être beaux, drôles si possible, et de savoir courir vite. Pas bien compliqué. On regrettera cependant que O'Loughlin n'enlève son tee-shirt qu'un quart de secondes et, dans un autre style, que la géniale Jean Smart n'hérite que d'un rôle important dans l'idée (gouverneur d'Hawaii quand même) mais décevant dans les faits. Elle ne peut aucunement exercer son talent. Quant à Daniel Dae Kim, il fait du Jin. A part ça, les scènes de course-poursuite sont sympas, la réalisation est digne d'un bon film d'action et le sens de la dérision des personnages (surtout celui de Scott Caan) émerge toujours au bon moment. L'esprit "buddy series" règne. Ah et le générique est quand même super cool !

Si je devais me forcer à regarder une série policière de CBS, ce serait celle-là sans hésitation. Heureusement, ce n'est pas le cas. Je laisse volontiers Hawaii Five-O aux amateurs. En revanche, un vendredi soir pluvieux lorsque je suis chez mes parents, je me laisserais peut-être tenter. Ca fera plaisir à ma mère et tout le monde sera content !      

24 septembre 2010

Lone Star [Pilot]

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Who's Who ?

Créée par Kyle Killen, dont c'est la première série. Pilote réalisé par Marc Webb (500 Jours Ensemble). Avec James 'Jimmy" Wolk dans le rôle de Robert Allen, Adrianne Palicki (Friday Night Lights) dans le rôle de Cat Thatcher, Eloise Mumford (Crash) dans le rôle de Lindsay, Jon Voight dans le rôle de Clint Thatcher, David Keith (The Class) dans le rôle de John Allen, Mark Deklin dans le rôle de Trammell Tatcher, Bryce Johnson (Popular) dans le rôle de Drew Thatcher...

So What ?

Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou pleurer après le visionnage de ce pilote parfait. Ce sera un peu des deux, certainement. Il ne faisait aucun doute depuis l'annonce du projet que la FOX allait droit dans le mur avec une telle série. Elle a eu le courage d'aller jusqu'au bout, elle a obtenu le soutien des critiques américains, elle lui a offert une case difficile mais prestigieuse (face à Dancing With The Stars, les sitcoms de CBS et The Event, mais après Dr. House), mais le public est roi et le public n'a pas voulu de Lone Star. Le public n'a pas le coeur assez grand. Et le public n'est pas prêt. Des séries audacieuses, qui prennent des risques, des séries dites "du câble", ça n'est pas pour tout de suite sur les grands networks. Il faut du fast-food, il faut du calibré, il faut du facile. Il faut Les Experts à pétaouchnoque et les Desperate Connasses. Pardon d'être aussi amer mais ça me fait un peu de peine tout ça. C'est trop injuste.

       A l'image de son charismatique héros, le pilote de Lone Star a un charme fou. Il m'a fait l'effet d'un coup de foudre. Pas seulement parce qu'il est beau et magistralement réalisé, tout en finesse et en sobriété, mais aussi et surtout parce qu'il vous embarque sans perdre une seule seconde sur un territoire presque inexploré. Je me souviens qu'à l'origine, on parlait du personnage principal comme d'un polygame. Or, Big Love l'a déjà fait et aucune autre série ne le refera plus jamais aussi bien. Robert n'est pas un polygame. Il mène une double vie, il est amoureux de deux femmes. Mais est-ce la même chose ? Si la nuance est fragile, elle existe pourtant bel et bien. Il n'est pas question de narcissisme de sa part, ni de machisme et encore moins de conviction religieuse. Il a souffert d'un manque d'amour immense en étant enfant et il a besoin en grandissant de le combler. C'est ainsi que je le comprends. Je ne cherche pas à le défendre. La description de son quotidien singulier n'est d'ailleurs pas complaisante. Elle est simplement trépidante car remplie d'enjeux. Chaque scène a sa raison d'être, chaque rencontre est pleine de potentiel. Chaque personnage, même secondaire, bénéficie d'un portrait bref mais léché. Chaque acteur est inspiré, des vieux loups (Jon Voight, David Keith) aux jeunes premiers (Jimmy Volk bien-sûr, époustouflant, et Bryce Johnson), en passant par les débutantes (Eloise Mumford est craquante, malgré sa pas si vague ressemblance avec la Diva Heigl). La bande-son est irréprochable (un Heartbeats ne se refuse jamais) et ma foi, j'ai été plus d'une fois touché. Mon Dieu. Ce pilote est vraiment parfait ! Et dire que bientôt Andie McDowell foulera ces Terres...     

Lone Star entre dans la légende. La série préférée de la rentrée par la critique américaine est aussi celle qui a fait le pire démarrage. Dans quelques années, quand ses acteurs auront du succès dans d'autres séries ou au cinéma, on sera quelques-uns à se souvenir de là où ils ont commencé : entre Midland et Houston, entre ciel et désert, entre drama indie et soap corsé, entre doux rêve et dure réalité. Et on aura un peu de peine parce que des rendez-vous manqués comme celui-là, c'est à désespérer de la télé... 

23 septembre 2010

Mike & Molly [Pilot]

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What About ?

Mike et Molly sont en couple et se battent contre leurs problèmes de poids. Une fois par semaine, ils se rendent aux gros-mangeurs anonymes, où ils se sont rencontrés. Si Mike ressent le besoin de perdre du poids, encouragé par son meilleur pote, Molly se sent bien dans sa peau et prend son poids... à la légère. Seul ombre au tableau : elle vit avec sa soeur, une bombe sexy mince qui ne lui facilite pas la vie...

Who's Who ?

Créée par Mark Roberts (Mon Oncle Charlie). Produite par Chuck Lorre (Mon Oncle Charlie, The Big Bang Theory, Dharma & Greg). Avec Billy Gardell (Oui, Chérie, Heist, Earl) dans le rôle de Mike Biggs, Melissa McCarthy (Gilmore Girls, Samantha Who?) dans le rôle de Molly Flynn, Swoozie Kurtz (Pushing Daisies) dans le rôle de Joyce Flynn, Reno Wilson dans le rôle de Carl McMillan et Katy Mixon dans le rôle de Victoria Flynn; 

So What ? 

   Je préviens les amateurs : cet article sera blagues sur les gros-free. Je viens de m'en bâfrer pendant 20 minutes. Alors "ça va Senna ça va" (ça fait deux mois que je cherche à caser une réfèrence à Secret Story 4 : c'est fait). En 2007, le producteur Chuck Lorre nous gratifiait de sa première comédie romantique. Vous vous souvenez sûrement de Dharma & Greg, avec l'excellente Jenna Elfman. C'était sympa comme tout. Entre temps, il a pondu deux succès : Mon Oncle Charlie (une daube) et The Big Bang Theory (qui ne me fait pas rire mais je sais combien elle est aimée). Mike & Molly, sa nouvelle création, est presque un retour aux sources sauf que 13 ans ont passé et que la télévision a changé, sauf dans sa tête. D'un autre coté, ses sitcoms sont les plus regardées. Il aurait tort de ne pas creuser le sillon. Alors je ne sais pas si j'aurais apprécié Mike & Molly il y a 13 ans mais je sais qu'aujourd'hui, alors que je suis plus exigeant, c'est diet ! Euh... Niet.

  Je crois que le générique de la série, si on peut appeler ça comme ça, résume assez bien la situation : Mike & Molly ne cherchera ni à faire dans l'originalité, ni à faire dans la subtilité. L'action se passe à Chicago ? Hop. La skyline de la ville et un logo feront l'affaire en guise de générique. Les héros sont gros ? Eh bien le bonhomme s'appellera... Biggs ! Accessoirement, on axera chacune des blagues sur leur poids. Pourquoi ? Parce que ça fait rire l'Américain moyen. Il ne faut pas chercher à comprendre. Les dialogues s'enchaînent à la vitesse de l'éclair, les acteurs n'ont pas le temps de respirer. De temps en temps, une ligne se détache du lot et procure un petit sourire gêné. Le reste du temps, c'est l'embarras qui domine. J'avais un peu de peine pour le casting. J'ai de la sympathie pour eux mais ils méritaient une meilleure aventure, surtout Melissa McCarthy en fait qui tire le pilote vers le haut. Mais juste un peu. En fait, je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'existence même de cette sitcom ? Elle est promise à un avenir terrible quoi qu'il arrive : soit elle poursuit sur cette voie graisseuse, à la recherche de la meilleure vanne de "gros", soit elle arrête ça et devient une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus commune. Par moment, Mike et Molly m'ont fait penser à des versions "laisser-aller" de Lily et Marshall de How I Met. Et ce n'est pas un compliment tant ces deux-là sont devenus chiants. Les personnages secondaires n'ont pas tellement de potentiel. Ils sont méga-lourds.

   En bref, Mike & Molly ressemble à une série créée à la va-vite à la demande de CBS qui avait besoin d'un troisième hit qui ne coûte pas cher et qui rapporte gros. Sauf qu'ils ont oublié en cours de route d'écrire quelque chose de consistant. Pour une sitcom sur les gros, ça fait mauvais genre. Je n'ai pas ri et je ne reviendrai pas.  

21 septembre 2010

Boardwalk Empire [Pilot]

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What About ?

La chronique sombre et violente du développement d'Atlantic City dans les années 20, lors de l'émergence des premiers casinos dans un climat de Prohibition, qui donnera naissance à la Pégre. Nucky Thompson, le trésorier du parti Républicain -qui dirige la ville- est en réalité celui qui tire toutes les ficelles et qui joue sur plus d'un tableau à la fois pour arriver à ses fins. Argent sale et corruption sont au rendez-vous, en passant par Chicago et New York...

Who's Who ?

Créée par Martin Scorsese et Terence Winter (Les Soprano). Pilote réalisé par Martin Scorsese. Avec Steve Buscemi (Fargo, Reservoir Dogs, Armageddon, The Big Lebowski, Les Soprano, 30 Rock) dans le rôle de Nucky Thompson, Michael Pitt (Dawson, Le Village, Funny Games, The Dreamers, Last Days) dans le rôle de Jimmy Darmody, Michael Shannon (8 Mile, Vanilla Sky, World Trade Center) dans le rôle de Van Alden, Stephen Graham (Public Enemies, Gangs Of New York, Snatch)  dans le rôle d'Al Capone, Kelly MacDonald (Neverland, No Country For Old Men, Dans la brume électrique) dans le rôle de Margaret, Anna Katarina (The Game, Star Trek, Batman Returns) dans le rôle de Isabelle Jeunet...

So What ?

Des armes à feux, des tâches de sang, des chattes touffues, des nains boxeurs... Boardwalk Empire, c'est un peu tout ça et plus encore. Après des mois de préparation, LA série la plus attendue de l'année (pas par moi, pas par les américains, mais par le petit monde de la Télévision) est enfin arrivée sur HBO à grands coups de bandes-annonces tonitruantes, d'affiches alléchantes et de critiques dithyrambiques. C'est LA série qu'il faut aimer. Le cas échéant, vous n'êtes qu'un con inculte. Un peu comme une certaine Mad Men quoi. Alors je suis bien obligé de reconnaître mille qualités à ce pilote et il ne fait aucun doute que la suite sera aussi réussie. Mais entre nous soit dit, je me suis un peu ennuyé pendant ces 1h15 et si on ne m'avait pas jeté autant d'argent à la figure, je crois que je me serais endormi, repu après mon dîner consistant.

   Première surprise : on nous colle un générique dès le premier épisode ! En général, on attend le deuxième. Première déception en même temps. Il est beau, je ne vais pas dire le contraire, mais il n'est pas très recherché finalement pour une série de ce standing. Je m'attendais à mieux. Deuxième surprise : on nous fait le coup du flash-forward pour revenir ensuite sur les jours qui ont précédé "l'événement", qui n'est rien qu'une vulgaire embuscade à première vue. Je déteste ce procédé et, là encore, je m'attendais à mieux de la part de l'équipe de scénaristes. Je viens donc de blasphémer par deux fois. Laissez-moi me rattraper en vous disant combien la prestation de Steve Buscemi est brillante ! Voilà un acteur qui donne une profondeur incroyable à un personnage qui n'en manquait déjà pas sur le papier. Il est charismatique, effrayant et sympathique à la fois. Il n'a rien du héros habituel. Il n'est pas "bon". Il est complexe et nul doute que le suivre dans ses coups bas sera passionnant. Face à lui, Michael Pitt, que j'adore depuis... toujours, ne démérite pas. Loin de là. Il n'est pas aussi impressionnant bien-sûr mais il a une présence et une prestance dignes des plus grands. Certains le voient comme le Leonardo DiCaprio du pauvre. La comparaison n'est pas idiote mais donner l'impression qu'il n'en est qu'une pâle copie est injuste. Quant à son personnage, il a quelque chose de fascinant et de brutal qui ne manque pas d'intriguer. Si l'on doit ne retenir qu'une chose de Boardwalk Empire c'est sans conteste ses personnages.

Le pilote de la série aurait coûté 20 millions de dollars, ce qui double les records de Lost et de Fringe. Ca se voit à l'écran. Les décors sont nombreux et majustueux, sans doute fidèles à ce qu'était Atlantic City à cette époque; les costumes sont authentiques, parfois sublimes; les figurants sont partout, ce qui donne une impression d'effervescence constante; et la réalisation de Mr. Scorsese est impeccable, dans la plus pure tradition de ses oeuvres passées. On se croirait effectivement au cinéma, sauf que le miracle va se répéter au minimum 12 fois, et très certainement beaucoup plus de fois encore. L'Histoire de la série est suffisamment riche pour tenir sur la longueur. Les thèmes évoqués dans ce pilote et certainement appronfondis par la suite sont extrêmement nombreux : le traumatisme de la guerre, la corruption politique, la prostitution, le crime organisé... un des personnages secondaires n'est autre qu'un certain Al Capone d'ailleurs... Il y a une matière incroyable qui procure une sensation étourdissante. Cette pièce sera majeure ou ne sera pas ! Finalement, je n'ai strictement rien à reprocher à Boardwalk Empire. C'est juste pas mon truc. Comme The Pacific par exemple. Ca ne me touche pas. Ca ne m'emporte pas. Mais je résisterai cette fois et tenterai de suivre toute la saison un, histoire de me donner bonne conscience et de m'assurer que je ne passe pas à coté de quelque chose qui pourrait me plaire en insistant un peu...      

What Else ?

Au cas où vous l'auriez ratée, une bande-annonce de la série.

20 septembre 2010

Outlaw [Pilot]

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Pilot // 1o 9oo ooo tlsp.

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What About ?

Juge de la Cour Suprême, Cyrus Garza a toujours été très pointilleux sur le respect de la loi, jusqu’à ce qu’il réalise que le système auquel il croyait était imparfait. Playboy et joueur, Garza quitte sa fonction privilégiée pour se mettre à son compte. Il défend désormais les opprimés et met à profit ses connaissances du système judiciaire pour prendre en charge d’importantes affaires. Une tâche d’autant plus ardue qu’il s’est fait tout au long de sa carrière pas mal d’ennemis parmi les plus puissants de ce monde…

Who's Who ?

Créée par John Eisendrath (producteur exécutif sur Beverly Hills, Felicity, Alias, My Own Worst Enemy). Avec Jimmy Smits (New York Police Blues, A la maison Blanche, Dexter, Cane) dans le rôle de Cyrus Garza, David Ramsey (Dexter) dans le rôle de Al Druzinsky, Carly Pope (Popular, Dirt, 24) dans le rôle de Lucinda Pearl, Jesse Bradford (A la Maison Blanche) dans le rôle de Eddie Franks et Ellen Woglom (Californication, Crash) dans le rôle de Mereta Stockman.

So What ?

Outlaw est tout ce que The Good Wife n'est pas. Je ne peux pas mieux résumer la situation. C'est certainement injuste de comparer un pilote à une saison entière, mais là où je n'avais pas été totalement convaincu par The Good Wife lors du premier épisode, je lui reconnaissais de nombreuses qualités et un certain potentiel. Je croyais simplement à tort qu'elle n'était pas faite pour moi. Dans le cas d'Outlaw, je ne lui trouve aucun potentiel, aucune finesse et elle n'est définitivement pas faite pour moi, pas plus que pour tous les autres amoureux des séries judiciaires.

Parlons d'abord de Jimmy Smits, ce héros. J'ai toujours eu un problème avec lui et c'est carrément physique. Sa tête me dérange. En plus, il a gâché la saison 3 de Dexter et c'est impardonnable. Cela dit, je suis capable de reconnaître que c'est un bon acteur et dans ce pilote, même s'il en fait trop, il ne se ridiculise pas. En revanche, son personnage, Cyrus Garza, est tout ce qu'il y a de plus antipathique. Je soupçonne les scénaristes d'avoir voulu lui donner des airs de Dr. House, sans y parvenir ou sans oser aller jusqu'au bout. Il n'est donc ni impressionnant, ni amusant, ni inquiétant. Il n'est pas. Il n'existe pas. Il n'y a d'ailleurs rien de réaliste en lui. Le contexte de son départ de la Cour Suprême est absurde, baclé, facile. Les menaces auxquelles il s'expose sont désincarnées et exagérées. Je suis sans doute naïf mais je ne pense pas qu'un tel choix puisse faire l'objet de tant de controverse dans la réalité. De toute façon, dans la vraie vie, ça n'arriverait même pas tout cette histoire ! Un juge de la Cour Suprême ne redeviendrait pas simple avocat. Et on en vient logiquement à un autre gros problème de la série, sans doute le pire : les bons sentiments qui traversent tout le pilote. L'affaire du jour en elle-même est cousue de fil blanc et se termine exactement comme on s'y attendait. Et puis les phrases toutes faites qui émaillent les dialogues sont à gerber. La résolution de l'affaire est totalement ridicule (une sombre affaire de lunettes oubliées sur le lieu du crime). Tout ce qui a un tant soit peu d'intérêt réside dans les personnages secondaires et leurs intéractions. Ils n'ont rien de particulièrement intéressants individuellement mais ensemble, il se passe quelque chose. Petite préfèrence pour Lucinda, qui rappelle vaguement une certaine Kalinda... sans la classe.

Outlaw a réussi son lancement sur NBC, grâce à un lead-in de choix (la finale d'America's Got Talent). Elle devra ensuite faire ses preuves le vendredi soir dans une case sinistrée. Autant dire qu'elle a très peu de chances de survivre, surtout que les critiques américaines ont été extrêmement féroces à son égard et à juste titre. Je ne donne pas cher de sa peau et je crois que personne ne la regrettera de toute façon...

What Else ?

Une bande-annonce qui donnerait presque envie en s'axant sur l'aspect "fun" de la série, qui se résume en ces quelques scènes en réalité.

17 septembre 2010

Terriers [Pilot]

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Pilot // 1 61o ooo tlsp.

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What About ?

Hank, un ancien flic et ancien alcoolique, récemment divorcé, exerce désormais le métier de détective free-lance avec son partenaire Britt, un ami, éternel adolescent, dont le couple est en danger. Leurs méthodes sont pour le moins inhabituelles et parfois même illégales...

So What ?

FX file un mauvais coton. Terriers en est la preuve. Cette chaîne du câble destinée avant tout aux hommes a enfanté par le passé Nip/Tuck et Sons Of Anarchy. Sans compter quelques buddy comédies comme Philadephia, The League ou Louie plus récemment, que je vous conseille vivement. Avec Justified en début d'année, on sentait déjà que le vent commençait à tourner. Malgré toutes les qualités de cette série portée par Timothy Olyphant, l'ambition n'est pas son fort. La mécanique procédurale lourde a pris le pas sur le feuilletonnant. Et ce n'est pas ce que l'on attend d'une série du câble, encore moins d'une série de FX plus particulièrement. Terriers pousse le vice encore un peu plus loin avec un aspect procédural encore plus prononcé. Et ça, je n'aime pas du tout. Encore, ce serait vraiment bien fait...

... mais ce n'est pas le cas ! En premier lieu, je n'ai pas de reproches à faire aux interprétes principaux. Donal Logue (Parents à tout prix, Life) n'est pas mauvais dans le rôle du héros. Son jeu est naturel et décontracté. Quant à Michael-Raymond James (vu dans la saison 1 de True Blood), ma foi, il dégage un certain charme. L'alchimie entre les acteurs n'est pas encore évidente mais rien d'alarmant. Par contre, le duo de personnages n'est pas réussi. Je m'attendais à ce que l'humour soit omni-présent, quitte à être potache, et il est finalement très souvent absent. Au-delà de ça, je risque d'avoir du mal à les trouver attachants. Ils ne sont pas intéressants en fait, malgré leurs failles. Ni drôles, ni émouvants... ils sont presque trop communs et surtout trop mous. Je passe sur les personnages féminins qui gravitent autour d'eux. Elles manquent de charisme. Elles sont accessoires. Peut-être qu'elles prendront plus d'importance plus tard. C'est à souhaiter en tous cas. Concernant les enquêtes de la semaine, les scénaristes auraient pu frapper plus fort pour un pilote. Entre le vol du chien, cocasse mais qui tombe vite à plat, et cette disparition mal présentée, mal justifiée et mal menée, je me suis franchement ennuyé une bonne partie du temps. Par contre, j'ai apprécié la visite de San Diego ! La série étant entièrement tournée en décors naturels, on en prend plein les yeux. Et on ne se contente pas de nous montrer l'aspect luxueux de certains quartiers de la ville. On s'attarde aussi sur les coins paumés, crasseux, qui correspondent d'ailleurs davantage aux personnages qui ne respirent pas le fric et la classe, et c'est pas plus mal. C'est quand même léger comme atout. L'ambiance générale est mal définie. C'est beaucoup plus dramatique que comique, et en même temps quand c'est dramatique, ça ne l'est pas tant que ça, et quand c'est comique, ça ne l'est quasiment pas. Bref, en gros : c'est brouillon !

Moi qui ne suis pas du tout branché cop-shows, si je devais n'en regarder qu'un, ce serait peut-être celui-là. Les personnages sortent des sentiers battus et l'atmosphère est plus chaleureuse que dans les classiques du genre. Il y a un coté old school aussi pas déplaisant. Ca ne manque pas d'âme. Maintenant, le pilote reste tout de même faiblard pour une entrée en matière. Et comme, jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas à me forcer : je ne regarderai pas la suite. Sorry Guys.

15 septembre 2010

Nikita [Pilot]

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Pilot // 3 57o ooo tlsp.

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What About ?

Ex-criminelle devenue agent secret au sein d'une organisation mystérieuse, Nikita se retourne contre ses employeurs, quand ceux-ci font assassiner l’homme qu’elle aime. Un drame qui lui ouvre les yeux, lui faisant réaliser que la Division transforme des jeunes désorientés en machine à tuer pour servir d’obscurs desseins. Alors que Nikita se promet de détruire la Division, Michael, l'agent qui l'a créée, responsable depuis de nouvelles recrues, est chargé de la "ramener" !

So What ?

Tiens. Ce que je viens de voir était vraiment le pilote d'une série de la CW ? Ca n'en a pourtant ni le goût (l'acidulé) ni l'odeur (la merde). Honnêtement, ABC, USA ou la FOX auraient pu nous pondre la même chose. Elles l'ont fait d'ailleurs, mais il y a plusieurs années. Toutes les surprises sont bonnes à prendre en tous cas en cette rentrée et celle que nous réserve Nikita est plutôt bonne dans l'ensemble. Ne comptez pas sur moi pour suivre avec assiduité cette série et vous en écrire des reviews semaine après semaine, mais si le coeur m'en dit, je visionnerais peut-être les épisodes suivants plus tard dans l'année ou l'été prochain.

Dans le genre "pilote efficace et rythmé qui présente correctement les personnages, qui plante habilement le décor et qui pose franchement la situation", Nikita se défend bien. Le contrat est rempli. Seul les options "originalité et subtilité" lui font défaut. Il ne faut pas trop en demander non plus. En réalité, les créateurs de la série ont réussi à faire un mélange digeste de la série originale La Femme Nikita avec Alias et Dollhouse. On retrouve des éléments de toutes ces séries d'espionnage au féminin. On notera d'ailleurs le clin d'oeil en scène d'ouverture au film original : le Nikita de Luc Besson. Bien-sûr, c'est beaucoup moins violent. Mais c'est cool d'y avoir pensé. C'est aussi une façon d'assumer l'héritage là où d'autres l'auraient royalement ignoré. Si je résume : l'histoire de base, on l'a prise à La Femme Nikita. Le coup du petit-ami mort que l'on souhaite venger, ça vient d'Alias (une pensée pour Covert Affairs qui a repris l'idée à sa sauce cet été sauf que le petit-ami n'est pas mort : il a disparu). Et puis la voix-off en début et fin d'épisode et le thème de la manipulation viennent tout droit de Dollhouse, qui n'avait elle-même pas inventé grand chose à part l'ennui et la déception. Le gros avantage, c'est que Maggie Q est beaucoup plus charmante et talentueuse que Eliza Dushku, qui certes n'avait pas mise la barre très haute. Les scènes en maillot de bain ou en soutif sont là pour appâter le chalan, d'autant que le public testostéroné bien burné concerné n'a pas ses habitudes sur la chaîne. On ne leur en voudra pas de mettre toutes les chances de leur coté.

Le reste du casting est passable. Disons que Shane West (Once & Again, Urgences) n'a jamais été très inspiré mais ce rôle-là en particulier ne lui va pas particulièrement bien. Lyndsy Fonseca doit encore faire ses preuves mais elle s'en sort pas si mal pour une fille qui a commencé comme boulet dans Desperate Housewives. Son rôle a le mérite d'attiser la curiosité, de donner plus d'envergure à l'ensemble. Melinda Clarke (Newport Beach) est au rendez-vous et c'est appréciable de la retrouver, surtout que pour une fois on ne mise pas que sur sa plastique de cougar. J'ai pas tellement d'avis sur les autres. Xander Berkeley (24) notamment, qui ne me fait ni chaud ni froid. Question budget, on sent bien que J.J. Abrams n'est pas derrière mais le résultat est très correct. La série manque d'une unité visuelle propre mais elle copie bien. Les scènes d'action sont assez réussies mais bon, c'est pas du tout mon truc. Je suis facilement impressionnable du coup. Et puis on sent qu'il y a un plan derrière tout ça, une petite ambition. Quelque chose qui donnerait presque envie de s'accrocher en somme même s'il y a plus primordial que Nikita. En résumé : plus dispensable et déjà-vu tu meurs. Pour les amateurs du genre, ce sera sans doute un divertissement fréquentable. Pour la CW, c'est sans doute, si ça continue de "marcher" (à son niveau donc), une ouverture vers une évolution de sa cible et peut-être une montée en gamme, toute relative...      

What Else ?

Bah un trailer pardi !

14 septembre 2010

Hellcats [Pilot]

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A World Full Of Strangers (Series Premiere) // 3 o2o ooo tlsp.

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What About ?

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux...

So What ?

Non mais au secours quoi ! Je ne vais pas faire une tartine sur le pilote de Hellcats car il n'en vaut vraiment pas la peine, comme la plupart des autres séries de la CW à vrai dire. Laissez-moi juste le temps de vous expliquer pourquoi il est si mauvais. Avant toute chose, si la série a vu le jour, c'est clairement grâce au succès de Glee. Elle veut s'inscrire dans la même mouvance tout en oubliant que ce qui a le fait succès de Glee, du moins au début, ce sont ses personnages extravagants et son ton décalé, parfois osé. Ici, il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas juste classique, sans originalité et sans surprise, c'est carrément super ringard ! J'imagine que les pom-pom girls ne sont pas passées de mode aux Etats-Unis, et elles ne le seront sans doute jamais, mais toute la vague de teen movies de ce style, c'était il y a 10 ans ! Alors bien-sûr, il y a eu High School Musical entre temps qui a été un succès planètaire malgré sa "médiocrité efficace". Sans compter tous les navets type "Sexy Dance", qui trouvent un public (d'adolescentes un peu co-connes de 12 ans et demi). Et puis il faut avouer que toutes les séries de Disney Channel ne sont pas plus réussies mais pourtant fonctionnent. Et si l'on se base sur le score du pilote (mais la chute est à venir), la CW n'a pas fait un si mauvais calcul. Le truc, c'est que la série aurait pu être bien écrite malgré son thème hyper léger. Elle aurait pu être fun. Elle aurait même pu être attachante. Tout ça n'est pas incompatible.

Au lieu de ça, on nous sert des scènes ridicules : l'héroïne qui danse sur son vélo, dans la rue, puis dans son salon; ou qui improvise trois saltos sur la pelouse du campus après avoir appris qu'elle était admise chez les Hellcats; ou qui plus généralement accompagne chacun de ses mouvements par un rictus peu gracieux sur son visage. Elle est rebelle alors elle use de second degré avec son meilleur-ami supra ring' lui aussi, qui semble tout droit sorti des années 80, et dont elle est sans doute secrétement amoureuse, à moins que l'idiote ne s'en soit pas encore rendue compte. Enfin vous voyez le genre. C'est ça pendant 40 minutes. Un défilé de clichés, servi avec des ralentis ridicules pour faire durer le massacre. On ne nous épargne même pas la scène du peignoir volé. Un classique de chez classique. A ce moment-là, j'ai eu sacrément honte pour toute l'équipe de la série. De la bitch ? Rassurez-vous, il y en a. Mais de la soft façon Gossip Girl et 90210 bien-sûr. L'action se situe à Memphis ? Oui et alors ? Les gens n'ont pas d'accent et les décors naturels sont passe-partout. Les acteurs et les actrices ? Malgré mon affection pour Sharon Leal et Gail O'Grady, je suis dans l'obligation de constater que ça pèche même à ce niveau-là. La star du show n'a pas de charisme dès lors qu'elle arrête de danser, ses nouvelles "copines" ne sont pas meilleures et la galerie de personnages masculins, plus que légère, n'offre même pas un plaisir des yeux. Leurs corps ne sont pas dégueulasses mais leurs têtes... ils sont vilains quoi ! Si même sur ça, la CW se rate, mais où va le monde ? Je vous le demande. Pour ma part, Hellcats, c'est plié. Je ne me suis pas fait chier pendant le visionnage du pilote mais strictement RIEN ne m'a donné envie de revenir en deuxième semaine. Pire, ça m'a presque rendu impatient de retrouver Glee ! Je préfère perdre mon temps à faire quelques abdos et quelques pompes sur ma moquette. Ce sera plus utile et moins atroce.      

What Else ?

Une bande-annonce bien-sûr. De 30 secondes. Et je vous assure que c'est bien suffisant. L'essentiel y est résumé. Pas la peine de regarder le pilote.

27 août 2010

Melissa & Joey [Pilot & 1x 02]

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Pilot & Moving On // 2 2oo ooo tlsp.

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What About ?

Ancienne rebelle d'une famille de politiciens, Mel finit contre tout attente par embrasser, elle aussi, la voie de la politique. Sa vie change du tout au tout lorsqu'à la suite d'un scandale, sa soeur atterrit en prison tandis que son beau-frère prend la fuite. Mel doit alors prendre en charge sa nièce Lennox et son neveu Ryder. Parce qu'elle ne peut s'occuper d'eux à temps complet, elle engage Joe, un demandeur d'emploi qui va devenir la "nounou" de la famille...

Who's Who ?

Créée par Bob Young (Dinosaurs, Mes Deux Papas, Drôle de Vie) et David Kendall (iCarly, Quoi de neuf docteur ?).

Avec Melissa Joan Hart (Sabrina l'apprentie sorcière) dans le rôle de Melissa, Joey Lawrence (Petite Fleur) dans le rôle de Joey, Nick Robinson dans le rôle de Ryder, Tracey Fairaway dans le rôle de Lennox et Elizabeth Ho dans le rôle de Rhonda.   

So What ?

Après l'échec récent de 10 Things I Hate About You, ABC Family tente à nouveau de lancer une sitcom de son cru. Pour se faire, elle a fait appel à des habitués du genre : des scénaristes qui ont officié dans de nombreuses sitcoms des années 80 voire 90 à destination des adolescents et deux stars de l'époque. Ca me fait un peu penser à la stratégie de la CW avec Life Unexpected mais dans le domaine du drama pour ados. Sauf que c'est moins réussi. Beaucoup moins. Le genre de la sitcom a beaucoup évolué et pas plus tard que la saison passée, on a eu droit à quelques beaux bijous. Melissa & Joey, à coté, avec ses rires enregistrés, ses décors en carton pâte et ses acteurs approximatifs, c'est juste pas possible. C'est ultra ringard. Le public de la chaîne, qui est abreuvé à longueur de journées de rediffusions de Sabrina justement, ou Parents à tout prix ou Ma Famille d'abord, doit forcément y trouver son compte mais on est en 2010 les gars, quoi... Là où Hot In Cleveland avait une excuse (la nostalgie, Betty White), Melissa & Joey n'en a pas !

       Pour la petite histoire, j'ai regardé les 10 premières minutes du pilote avec désarroi, avant de visionner les 10 minutes suivantes en accéléré. Et puis j'ai trouvé que ce n'était pas correct alors je me suis infligé le second épisode afin de pouvoir vous exposer exactement les raisons qui font que cette série n'est pas drôle et ne m'a pas décroché un seul petit sourire. D'abord parce que le duo formé par Melissa Joan Hart et Joey Lawrence ne fonctionne pas. Il n'y pas d'alchimie et surtout, ils sont mauvais. Il n'y a d'ailleurs pas de hasard : si on leur a fait garder leur prénom dans la série, c'est parce qu'il était médiocres au point de ne pas comprendre qu'on les appelle par un autre prénom que le leur. J'exagère. Et puis Melissa n'est pas si mauvaise. Son hystérie est juste insupportable dans le pilote mais elle se calme dans le second. Quant au fait qu'elle soit politicienne... hum hum. Elle n'est pas crédible mais de toute façon, elle aurait pu être meneuse de revue ou dame-pipi, le résultat aurait été le même. L'éventuelle insolence dûe à son métier est inexistante. On n'est pas dans Parks And Recreation. Et son neveu et sa nièce, dont la mère est quand même en prison, ne sont pas plus pertubés que ça. Ils sont juste inintéressants et un peu idiots sur les bords. Bon et puis Joey Lawrence, c'est une catastrophe. Ne le connaissant pas, j'avais vraiment l'impression que c'était genre un candidat d'une émission de télé-réalité à qui l'on avait offert un rôle dans la série. Même pas. Il en a fait d'autres avant. Les scénaristes auraient pu au moins utiliser sa plastique qui a l'air irréprochable (bien qu'il soit un peu petit) mais même pas. A quoi sert-il alors bon sang ? Définitivement à rien. Tiens, il est sortie avec Katherine Heigl... Une raison de plus de le détester tiens !

Melissa & Joey est un mix de Madame est servie et Charles s'en charge qui se veut moderne mais qui ne l'est pas l'ombre d'une seconde malgré un schéma "familial" original. Ca passera peut-être auprès d'un public peu exigeant, sur un malentendu, mais c'est certainement l'une des séries les plus dispensables et les moins drôles de l'année !

// Bande-Annonce //

14 août 2010

Rubicon [Pilot & 1x 02]

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Gone In The Teeth (Pilot) // The First Day Of School

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What About ?

Will Travers, un homme hanté par la disparition de sa femme et de son fils lors de l'attaque du World Trade Center, est un brillant analyste pour une agence gouvernementale à New York. Lorsque son patron, qui est aussi son beau-père, meurt dans la collision de deux trains, Will découvre que tout cela n'a rien d'accidentel. Une conspiration, qui pourrait être mondiale, est en marche et il en est malgré lui l'un des pions...

Who's Who ?

Will Travers est incarné par le charismatique James Badge Dale, un habitué des seconds rôles (24, Rescue Me, The Black Donnellys), qui méritait bien qu'on lui fasse confiance, surtout après sa prestation récente dans The Pacific. So I Heard. Il partage l'affiche avec l'inexpressive Jessica Collins (The Nine), l'amusant Dallas Roberts (The L Word), l'amusant mais plus inquiétant Christopher Evan Welch et l'inquiétant tout court Arliss Howard. A noter également la présence imposante de Miranda Richardson (Harry Potter). Rubicon met donc en scène des acteurs peu connus mais qui gagnent à le devenir...

So What ?

  AMC a encore frappé. Après Mad Men (que je regarderai un jour, c'est promis) et l'excellentissime Breaking Bad -on va passer sous silence l'épisode The Prisoner qui n'a pas convaincu tout le monde, loin s'en faut, mais moi oui- la chaîne câblée américaine destinée aux CSP+++ impose son style avec Rubicon. Si les années 60 enfumées et les déserts arides sont loin, la lenteur est leur dénominateur commun. Will et chacun des protagonistes de ce casse-tête pour téléspectateurs avisés traînent le poids de leurs solitudes dans un New York entre ombre et lumière. La mélancolie rampe entre les couloirs froids et les rues sombres. Chaque regard a son importance, chaque silence en dit long. La musique, sublime et rétro, digne des vieux films noirs, souligne majestueusement une ambiance pesante et paranoïaque, presque étouffante. L'art de Will, celui de trouver dans le moindre détail de l'existence et du quotidien un sens caché, un secret, est fascinant tout en laissant perplexe. Et si cette série était trop intelligente pour nous ? Le pilote, nébuleux, a l'élégance de ne pas nous prendre par la main, de nous laisser le choix de suivre ou non Will dans sa quête de vérité, à nos risques et périls. Je mentirais en disant qu'au long de ces deux premiers épisodes, je ne me suis pas ennuyé. Il faut clairement s'accrocher, se laisser porter sans s'effacer, s'impliquer. Puis tenter de rassembler les pièces de ce puzzle qui s'annonce gigantesque à notre rythme et à celui de Will, aussi lent soit-il. Pour l'heure, les pièces sont peu nombreuses et floues. Le suicide qui ouvre l'épisode est à garder à l'esprit à chaque instant. Il est sans doute essentiel. Cette narration à indices et probables fausses pistes me fait penser à un Damages plus ampoulée et moins chaleureux. Je ne dirai pas un mot de plus sur Rubicon. Inutile de palabrer, c'est une série d'envergure qui prendra tout son sens lors de sa conclusion et qui requiert notre plus grande dévotion en attendant. Ca me fait penser à une série culte qui s'est arrêtée récemment mais j'ai perdu son nom... Vous voyez ce que je veux dire ?

// Bonus // Un trailer :

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