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Des News En Séries, Le Blog

4 mai 2013

Boomerang [Pilot Script]

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BOOMERANG

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Davey Holmes (Shameless US, Pushing Daisies, In Treatment). Produit par John Wells (Urgences, New York 911, Shameless US...). Pour Warner Bros. Television, John Wells Productions & FOX. 65 pages.

Les Hamilton, tueurs de père (et mère) en fils, assassinent des gens "gênants" pour le compte d'une organisation gouvernementale secrète depuis des années. Lorsque Sam, le fils prodigue mais rebelle, retourne à la maison, tout se complique. Sa mère est aux anges, sa jeune soeur dont il a toujours été proche aussi, mais son père et surtout son frère voient d'un mauvais oeil son implication dans le business familial...

Avec Felicity Huffman (Desperate Housewives, Sports Night), Anthony LaPaglia (FBI:Portés Disparus, Empire Records), Michael Stahl-David (Cloverfield, My Generation), Patrick Heusinger, Stephanie Jacobsen (Melrose Place: Nouvelle Génération), Rosa Salazar (Parenthood), S. Epatha Merkerson (New York Police Judiciaire)...

 

   L'heure est grave. Aux dernières nouvelles, selon Deadline, Boomerang ne fait pas partie des préférences de la FOX à l'appoche des commandes aux upfronts. Et c'est un scandale ! Je n'ai pas encore lu tous les scripts de la chaîne, mais celui-ci, sans être incroyable, est extrêmement prometteur. Il parvient, avec un sujet plutôt sombre, a offrir quelque chose de franchement fun, de prenant -j'ai rarement lu un script aussi vite et avec autant de gourmandise- et d'attachant. Mais je crois avoir mis le doigt sur ce qui pourrait poser problème aux dirigeants de la FOX : c'est un peu en dehors de ce qu'ils ont l'habitude de proposer. 24, Prison Break, Touch, l'horrible The Mob Doctor, The Following et bien d'autres ont toutes un point commun : elles se prennent relativement au sérieux. Elles font passer l'action avant tout. Elles veulent plaire aux mâââles. Bones et évidemment Glee sont beaucoup plus détendues et ménagères/ados friendly. Mais elles sont encore là. Tout comme Rake, une série judiciaire légère, est sûre de faire partie de la nouvelle grille de la chaîne. En gros, Boomerang est de trop et n'a pas de case qui l'attend. Si elle venait bel et bien à ne pas être commandée, j'espère qu'une autre chaîne -câblée je suppose- pourra reprendre le projet -et avec le même casting s'il vous plaît !- comme ce fut le cas il y a quelques années avec Breakout Kings. Tiens, une série qui ne se prenait pas trop au sérieux justement ! Sur ABC ou NBC, elle aurait eu sa place aussi, mais c'est beaucoup moins probable qu'une des deux la sauve...

   Le premier atout de Boomerang, c'est sans conteste son ancrage familial. Des tueurs, on en mange par dizaine constamment et surtout en ce moment. Ceux-là le font pour l'argent et en famille. C'est leur métier et ils prétendent ne savoir faire que ça. Rien que ça, ça nous change. Si leurs cibles sont en général des gens mauvais -un dealer de drogue et un terroriste dans le pilote- ils ne se considérent pas pour autant comme des justiciers à la Dexter. Ils le vivent vraiment comme un gagne-pain. Dans la scène d'ouverture, c'est la matriarche, Margie, qui ouvre le bal. J'imagine parfaitement Felicity Huffman dans le rôle et, très franchement, on dirait qu'il a été écrit pour elle ! Il fait avant tout appel à son talent comique, qui n'est plus à prouver. C'est elle qui possède les meilleures répliques et qui apporte le plus d'excentricité à l'ensemble. Elle est par exemple capable de penser à la préparation de son repas du soir ou à l'organisation de la fête sweet sixteen de sa fille tout en zigouillant un mec. C'est une bonne mère ET une tueuse méticuleuse. Elle est hyper attachante, drôle et la télévision a besoin de Felicity Huffman. Il y a une très bonne intéraction entre Margie et son mari, Bill. Je pense notamment à une scène où ils se disputent gentiment pendant qu'elle fait son aérobic. J'ai bien ri. Les relations entre le père et ses fils sont complexes et ajoutent un peu de profondeur à une série qui en manque peut-être un peu pour le moment. Sam est clairement la star du show après Margie, et la comparaison est rude avec l'autre frère, Carl, qui passe surtout pour un capricieux et un emmerdeur. Les deux acteurs choisis sont évidemment très mignons, un autre atout non-négligeable. D'ailleurs, l'auteur insiste beaucoup sur les vêtements qu'ils portent, comme si c'était crucial dans l'histoire. Alors que non. Et puis il y a la petite dernière du clan, Gemma, qui n'est pas au courant de l'activité du reste de la famille, ce qui entraîne évidemment quelques quiproquos. La femme de Carl est sans grand intérêt pour le moment, mais à mon avis il faut se méfier d'elle...

   Ah oui, parce que je ne vous ai pas dis : Boomerang est bien partie pour ne pas uniquement fonctionner sur un schéma un épisode = une cible. Déjà, il peut y en avoir plusieurs à la fois. Et ensuite, The Company pour laquelle ils travaillent reste très mystérieuse. Il s'y passe des choses pas nettes et, dans ce premier épisode, les Hamilton sont directement impliqués sans le vouloir dans certaines dérives. Il leur faut donc plus que jamais se méfier de leur entourage, de leur voisinage et aussi de leurs interlocuteurs au sein même de l'agence. Ca rajoute évidemment un peu de piment bienvenu. On n'échappera pas à un format rigoureux dans les premiers épisodes de la saison, d'autant que le scénariste instaure ce qui pourrait devenir un rituel avec le visage de la prochaine cible qui sort d'une imprimante à la fin de l'épisode, mais la logique voudrait que les choses évoluent ensuite vers moins de rigidité.

   Boomerang a vraiment un gros potentiel, notamment sur la longueur. Ce n'est pas un high-concept, mais cela ne l'empêche pas d'être originale à sa façon. Elle possède un casting solide, elle peut plaire à tout le monde, elle est divertissante, amusante et absorbante. Après 65 pages, je n'avais qu'une envie : retrouver cette famille chaque semaine ! Et si ce n'est pas le cas des dirigeants de la FOX alors ils n'ont vraiment rien compris... 

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4 mai 2013

Once Upon A Time [2x 20]

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The Evil Queen // 7 160 000 tlsp.

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    Je crois que ça y est, l'espoir m'a abandonné. Je ne vois pas comment les deux derniers épisodes de cette saison 2 de Once Upon A Time pourraient me satisfaire. A la limite, le cliffhanger me donnera sûrement envie de revenir -parce que je suis faible- mais tout le chemin pour y arriver est semé d'embûches tantôt prévisibles tantôt ennuyeuses à souhait. J'ai très souvent regarder l'heure pendant cet épisode. J'ai filé sur Twitter de temps en temps. J'ai joué un peu à Candy Crush... Le fait est que je ne me sens plus dout investi ni par les histoires ni par les personnages. Et ça me fait vraiment mal au coeur. Je blâme en premier lieu Emma, Snow et Charming qui tournent en rond dans leur appartement à se poser mille questions, toujours les mêmes, sur Regina, s'il faut lui faire confiance ou pas au moins une dernière fois... J'en ai ma claque de ces passages. Le duo Emma/Henry façon saison 1 avait un petit quelque chose de séduisant, mais la nostalgie n'a pas duré longtemps. Et puis ça m'a un peu agacé que le nouveau mensonge de la mère à l'égard de son fils au sujet des haricots magiques n'ait pas fait sourciller le gamin. Bon sang, heureusement qu'Emma a fini par comprendre que quelque chose clochait derrière la gentillesse apparente de Tamara ! Mais bon sang bis, Tamara n'a aucun charisme en tant que méchante. La menace ne prend pas. Il en va de même pour Owen. A la limite, on a un peu de pitié pour lui, on le comprend au fond. Mais Tamara... Tsss. Qu'ils parviennent ou non à leurs fins face à Regina et Rumple, ils resteront des personnages insignifiants, de simples accessoires, des outils scénaristiques sans âme. De toutes petites crottes sur lesquelles on marche sans se retourner dans la forêt enchantée. Oui je suis en colère !

    On ne peut décidemment compter que sur Regina. Enfin façon de parler. Lana Parilla a encore fait du super bon boulot. Ca aide. Les flashbacks n'étaient pas cruciaux. Ils étaient en plus hyper linéaires et un peu ridicules dans le fond : ue personne ne reconnaisse la Reine simplement parce qu'elle a les cheveux sales m'a exaspéré ! Mais c'était en même temps intéressant. Nous aussi on se laisse prendre au piège de Regina à tous les coups. Il y a toujours un moment où on a envie de croire qu'elle est capable de devenir quelqu'un de bien, comme lorsqu'elle se mélange à la populasse et qu'on la rejette quand même. Mais elle trahit notre confiance tôt ou tard. A chaque fois. On nous rappelle habilement qu'elle est capable du pire, au cas où on l'aurait oublié. L'image du massacre de villageois était assez puissante. Elle fait évidemment écho à ce qu'elle s'apprête à faire subir aux habitants de Storybrooke. Bouh-ouh on a peur. Ou pas. Snow passe bien sûr pour une demeurée pour ne pas changer et Henry est un coup très évolué pour son âge, un coup retardé mental. Lorsque Regina vient le voir pour lui dire que c'est une héroïne parce qu'elle va tuer tout le monde afin de couler des jours paisibles avec lui dans la forêt, le gosse ne réagit pas. Non seulement c'est stupide, mais c'est en plus indigne des personnages. Et de dignité, cette saison en manque de plus en plus. 

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// Bilan // Je ne regarde plus Once Upon A Time avec des yeux émerveillés mais le couteau au poignet, prêt à bondir. On ne rêve plus, on ne s'amuse plus devant la série. On s'emmerde et on se moque. Comment a-t-on pu en arriver là si vite ?

3 mai 2013

Tueurs En Séries [Soderbergh et Baumbach nous parlent de HBO...]

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Au sommaire : - "Futurama", c'est (encore) fini - Le plein de renouvellements - Le spin-off de "Vampire Diaries" commandé - Un ancien de "The Wire" rejoint "The Walking Dead" - Des adaptations en séries pour "Scream" et "L.A. Confidential" - On répond à vos questions : "Dexter", "Kenny Powers" - La bande-annonce de la nouvelle dramédie de HBO, "Family Tree" - Confrontations d'expériences avec HBO en compagnie de Steven Soderbergh et Noah Baumbach - "Arrested Development" revient, un extrait du court-métrage de Michael Cera. 

 



2 mai 2013

The List [Pilot Script]

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THE LIST

Drama // 42 minutes

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Créé par Paul Zbyszewski (Lost, Hawaii 5-0). Produit et réalisé par Ruben Fleischer (Bienvenue à Zombieland, Gangster Squad). Pour 20th Century FOX Television. 62 pages.

L'US Marshal Dan Soto, dévoré par de multiples troubles obsessionnels qui lui ont coûté son mariage et qui ont failli le faire renvoyer, travaille pour la Protection Fédérale des Témoins. Lorsque plusieurs membres qui n'ont apparemment aucun lien entre eux se font tuer, il est obligé de se rendre à l'évidence : la liste pourtant top-secrète de leurs véritables identités et leurs nouveaux lieux de vie est entre les mains d'une organisation criminelle qu'il faut à tout prix stopper avant que le système ne s'écroule...

Avec Michael Peña (The Shield, La défense Lincoln), Richard T. Jones (Amy, Hawaii 5-0, Terminator; les chroniques de Sarah Connor), Jessica Szohr (Gossip Girl, Piranha 3D), Gary Cole (Desperate Housewives, The Good Wife, A la Maison Blanche), Tamsin Egerton (Camelot), Hilarie Burton (Les Frères Scott, White Collar)...

 

   Le relatif succès de The Following ne pouvait pas laisser la FOX indifférente. Il fallait qu'elle développe au moins un projet dans la même veine, qui puisse être compatible avec la série de Kevin Williamson et qui soit capable de séduire un aussi large public. Elle a choisi de faire confiance à The List pour accomplir cette lourde tâche et à la lecture du script, je me dis qu'elle ne s'est pas trompée. En revanche, elle ne peut pas compter sur Kevin Bacon et James Purefoy cette fois. C'est peut-être ce qui la perdra...

   Il n'y a pas tant de similitudes que cela entre le pitch des deux séries mais elles fonctionnent un peu de la même manière, si ce n'est que l'ennemi avance masqué dans The List. Du moins jusque dans les dernières minutes du pilote. On ne sait pas quel est son but précis, mais on peut parler d'une nouvelle forme de terrorisme d'une certaine manière...  Il possède lui aussi quelques disciples, dont un homme d'affaires puissant et une jeune blondinette super bad ass et super sexy nommée Delilah, qui dirige en général les opérations tout en se prélassant sur une plage, une margharita à la main, ou dans une suite luxueuse, peu vêtue. Elle est assez fascinante. Elle m'a fait penser à la tueuse de Believe, d'ailleurs. C'est un rôle exigeant. Pour preuve, l'actrice qui devait l'interpréter au départ -Charity Wakefield (Mockingbird Lane)- a été remerciée en cours de route par Tamsin Egerton. Hilarie Burton, quant à elle -je sais qu'il y a des fans dans la salle- écope d'un rôle moins intéressant a priori : celui de l'ex-femme du héros. On la voit peu mais elle fait l'objet d'un cliffhanger qui devrait lui permettre de prendre de l'ampleur par la suite. Et pour terminer sur les rôles féminins, je ne sais pas ce qui a pris à la production d'aller chercher Jessica Szohr pour incarner l'un des deux agents du FBI ! Elle est trop jeune et trop... mauvaise pour être crédible ! Je ne peux pas croire qu'ils n'aient pas réussi à trouver mieux. Je suis à peu près sûr que si la série n'est pas retenue, ce sera en partie à cause du manque de charisme de son casting. A part Gary Cole qui sera sûrement très bon, comme toujours...

    Venons-en au héros, appelé Dan Shaker dans le script mais transformé en Dan Soto lorsque qu'un acteur latino a été casté pour l'incarner. Ce qui est d'ailleurs une belle initiative si ce n'est que, du coup, la FOX mettrait d'office en concurrence The List et Gang Related, un autre pilote dont la star est hispanique ! Quand on y réfléchit, ça en dit long sur la représentation actuelle des minorités sur les networks : il y a encore beaucoup de boulot ! Mais passons. Je dois dire que je me suis attaché à ce US Marshal. Ses obsessions le rendent fragile et permettent à la fois d'expliquer son côté borderline mais aussi la force et l'obstination dont il fait preuve pour protéger ses "témoins", qui ne sont par ailleurs pas que des oies blanches contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. Alors en gros, ses obsessions, c'est de se passer en boucle la même chanson dans sa voiture pendant des heures et des heures -ce qui fait que ce pilote est très musical et varié dans la sélection des morceaux- ou de repeindre les murs de son appartemment tous les mois ou encore de boire des litres de boissons énergisantes tous les jours (le sol de sa voiture est jonché de canettes vides). Un autre genre d'alcoolisme. Il porte même par superstition -parce qu'il y a ça aussi- le même t-shirt chaque jour. Bref, il est pas net et c'est à la fois touchant, amusant et inquiétant. Je ne connais pas du tout Michael Peña, son interprète, mais il ne m'inspire malheureusement pas beaucoup. Il faudrait que je m'enlève Kevin Bacon de la tête peut-être... Ce premier épisode est truffé de scènes d'action qui devraient être à couper le souffle si le réalisateur se débrouille bien, dont une dans le noir particulièrement saisissante sur le papier. C'est violent, parfois même très violent. On se dirige clairement vers une série feuilletonnante, comme peut l'être The Following. Elle manque de subtilité pour que l'on puisse la considérer comme une série digne du câble, mais elle a toutes les cartes en main pour devenir hautement divertissante.

   The List est dans la plus pure tradition de la FOX, à ranger du côté de 24, Prison Break ou The Following, ce genre de dramas feuilletonnants bien burnés que l'on ne retrouve pas vraiment sur les autres chaînes. Si elle avait été encore plus couillue, elle aurait presque eu sa place sur FX. Je ne me lamenterais pas si la série n'est pas commandée, mais je trouverais dommage de ne pas lui laisser une chance de faire ses preuves. 

2 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 21]

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Sleeping Monster // 8 240 000 tlsp.

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    Le concept du Sleeping Monster, très bien expliqué par Bailey en voix-off, est probablement ce que je retiendrais de cet épisode moyen, pas à la hauteur des enjeux exposés à l'épisode précédent. Ils trouvent une résolution bien trop rapide à mon goût, qui entraîne certes des répercussions psychologiques sur quelques personnages, mais qui oublie de donner de l'envergure à cette fin de saison. Comme un virus qui s'insinue lentement sous votre peau jusqu'au au plus profond de votre chair, certains sentiments vous envahissent et finissent par vous paralyser. C'est ce qu'expérimente Miranda Bailey tout au long de ces 42 minutes et certainement au-delà. Au fur et à mesure qu'elle doit revenir avec précision sur les opérations qui ont coûté la vie à deux de ses patients, qu'elle doit justifier le moindre de ses gestes, le doute s'installe dans son esprit alors qu'elle est pourtant une chirurgienne irréprochable et que c'est probablement la seule chose dont elle est consciente et fière. Quand il s'agit de son physique, de ses amours et de son rôle de mère, elle est bien moins sûre d'elle et ça on le sait depuis longtemps. Comme d'habitude, la composition de Chandra Wilson est impeccable. Les prix qu'elle a remportés pour ce rôle sont loin maintenant, mais il est toujours bon de lui offrir régulièrement le matériel dramatique qu'elle mérite. Elle a tenu l'épisode à bout de bras et je me demande, maintenant, ce que l'avenir lui réserve. N'y aurait-il pas de la démission dans l'air ? Ce que je regrette, c'est que l'affaire n'ait pas pris d'ampleur. Tout portait à le croire, du père de famille -marié à une Katherine Heigl de 60 ans- qui s'était rendu compte du petit manége de la "CDC" à la jeune patiente future journaliste -sosie de Jennie Garth pré-Beverly Hills- qui a passé Callie et Arizona sur le grill. On ne peut pas vraiment parler de montée en pression à ce niveau-là, mais je m'attendais quand même à ce que ça débouche sur quelque chose de grave. Et je suppose que le communiqué de presse censé être envoyé à la fin n'y changera rien. Les faits seront oublié au prochain épisode. Il n'en restera plus que les conséquences. Et encore. Sur Bailey uniquement...

   Chez Alex Karev, c'est le sentiment amoureux qui l'envahit et c'est quelque chose auquel il n'est toujours pas habitué car il a tout simplement rarement aimé. Et quand il a osé, il a toujours été déçu. J'appelle ça le karma, mais c'est un autre débat... Cette histoire n'avance pas assez rapidement. On l'étire trop en longueur. On sait bien que son rival va vite disparaître de toute manière. D'abord parce que son interprète Charles Michael Davis sera l'un des Originals de la CW, ensuite parce que c'est typiquement le genre de personnage qui ne reste pas longtemps, comme la dernière petite amie d'Alex, les prétendants de Bailey et tous ces autres que l'on a oublié. Il n'y aura peut-être pas beaucoup de happy end quand la saison s'achèvera, mais j'en prédis un pour le couple Alex/Jo. Par ailleurs, je constate que la jeune femme ne tient pas du tout ses promesses. Depuis qu'elle en est réduite à être un intérêt amoureux, il ne lui arrive plus rien d'autre. Pendant ce temps-là, Leah fait son trou et elle ressemble de plus en plus à Meredith. Je ne vois qu'une solution pour la rendre intéressante : qu'elle se révèle être une psychopathe schizophrène qui idolâtre l'héroïne au point de vouloir la tuer -et lui voler son bébé- pour prendre sa place ! Allez je déconne... Quoique ! On a bien eu un truc du genre dans Private Practice après tout...

    April, c'est les remords qui la ronge et comme toujours dans ces cas-là, elle s'épanche auprès de Jackson. Qui n'en a rien à faire obviously ! Vous comprenez, depuis qu'il gère l'hôpital, il a autre chose à faire que d'écouter ses jérémiades. Ou alors il en a juste marre... un peu comme nous quoi ! Le retour et les excuses (?!) de Matthew le gentil ambulancier viennent heureusement mettre un terme à notre douleur... temporairement j'imagine. La April va se marier pour les mauvaises raisons dans peu de temps. On le sait, on le sent. Dernière "contaminée" de la semaine : Cristina. Elle a compris qu'elle était en train de perdre Owen peu à peu. Son désir d'enfant a été ravivé comme jamais par son petit patient et cette fois, même s'il n'a encore rien exprimé à ce sujet, il n'en démordra. Et elle, on lui fait confiance pour ne pas céder. Si elle imagine déjà la fin de leur histoire, c'est parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne changera pas d'avis. Sa décision est irrévocable. Enfin j'espère que je ne suis pas en train de m'en convaincre tout seul. Rassurez-moi ! En tout cas, ça c'est émouvant. Assister consciemment à la fin de son histoire d'amour, c'est affreux. La dernière scène partagée par Cristina et Alex était mignonne. Et ça nous changeait de celle, devenue traditionnelle, de Meredith et Derek dans le lit conjugal qui s'aiment si fort. Parce que l'amour c'est beau. Les enfants c'est le bonheur. Et les maisons en fond vert, ça coûte pas cher. 

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// Bilan // Grey's Anatomy se refuse encore à donner de l'ampleur à ses intrigues et préfère rester en surface. Shonda Rhimes a beau annoncer un final surprenant et explosif, il n'y a aucun signe avant-coureur de cela à ce stade. 

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1 mai 2013

Tueurs En Séries [Spéciale Table Ronde Séries Mania]

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La Table Ronde AlloCine organisée en ouverture du Festival Séries Mania 2013. Le sujet : "Les séries américaines sont-elles toujours aussi créatives ?"

Intervenants :

  • Anne-Sophie Dobetzky (Journaliste et Réalisatrice de documentaires)
  • Pierre Langlais (Journaliste pour Télérama et Le Mouv' et animateur de l'émission "Le Mag Séries" sur Serieclub)
  • Dominique Montay (Responsable éditorial Séries du Daily Mars)
  • Alexandre Letren (Rédacteur en chef Season 1 et animateur sur On Air TV Radio)
  • Léo Soesanto (Journaliste aux Inrocks)

  

1 mai 2013

Coming Next [Round 8: CBS / Dramas]

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 Alors que CBS a renouvelé la plupart de ses séries historiques (Esprits Criminels attend toujours le feu vert tandis que Les Experts: Manhattan devraient être sacrifiés), les nouveautés lancées cette saison n'ont pas brillé, que ce soit Elementary, qui aura déçu jusqu'au bout, ne profitant même pas de sa diffusion exceptionnelle post-Superbowl, ou Vegas, Made In Jersey (un tout petit tour et puis s'en va) et Golden Boy. Il faut dire que pour la première fois depuis de nombreuses années, la chaîne n'a pas fait preuve d'une bonne stratégie de programmation, autant du côté des dramas que des comédies d'ailleurs. Résultat : elle a perdu de l'audience sur à peu près toutes les cases, à l'exception de celle de Person Of Interest. Il est temps de trouver de nouveaux hits sur lesquels elle pourra compter sur le long terme...

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. BACKSTROM

Créé par Hart Hanson (Bones). D'après les romans de Leif G.W. Persson

 Everett Backstrom, le chef de la brigade des homicides de Portland, est agressif et irascible. Il ne vit que pour son boulot, quitte à se ruiner la santé, et n'a pas de vie personnelle. Il dit toujours ce qu'il pense sans se soucier de ses interlocuteurs, ce qui lui vaut évidemment d'avoir une sale réputation au sein de son équipe d'excentriques mais intelligents flics...

Avec Rainn Wilson (The Office, Six Feet Under), Dennis Haysbert (24, The Unit), Kristoffer Polaha (Life Unexpected, North Shore, Ringer), Mamie Gummer (The Good Wife, Emily Owens, Off The Map), Camryn Manheim (The Practice, Harry's Law, Ghost Whisperer), Béatrice Rosen (Au bout du conte), Page Kennedy (Desperate Housewives, Weeds), Thomas Dekker (Terminator: les chroniques de Sarah Connor, Heroes, Kaboom, Secret Circle)...

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2. RECKLESS

Créé par Dana Stevens (La Cité des anges, What about Brian). Par les producteurs de Ghost Whisperer. Réalisé par Catherine Hardwicke (Thirteen, Twilight, Le Chaperon Rouge).

 A Charleston, en Caroline du Sud, une magnifique avocate originaire du Nord et un collègue qui vient de la région opposée ont de grandes difficultés à cacher leur attirance mutuelle alors qu'un scandale sexuel éclate au sein du commissariat de la ville...

Avec Cam Gigandet (Newport Beach, Twilight, Never Back Down), Anna Wood (Deception), Michael Gladis (Mad Men), Georgina Haig (Fringe), Shawn Hatosy (SouthLAnd), Adam Rodriguez (Les Experts: Miami, Magic Mike), Gregory Harrison (Les Frères Scott, Ringer), Collins Pennie (Revenge, HawthORne), Kim Wayans...

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3. NCIS: RED

Créé par Shane Brennan (NCIS : Los Angeles). Spin-off de NCIS : Los Angeles.

 Une équipe mobile composée d'agents habilités à intervenir sur la totalité du territoire américain résolvent des crimes particulièrement graves...

Avec John Corbett (Sex & The City, Bienvenue en Alaska, United States Of Tara), Kim Raver (24, Lipstick Jungle, Grey's Anatomy, Revolution), Miguel Ferrer (Preuve à l'appui, Desperate Housewives), Scott Grimes (Urgences, Band Of Brothers), Kenneth Mitchell (Jericho), Gillian Alexy (Damages), Edwin Hodge (Cougar Town, Boston Public)...

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4. THE ORDAINED

Créé par Lisa Takeuchi Cullen. Réalisé par R.J. Culter (Nashville).

Le fils d'une longue dynastie de politiciens quitte la prêtrise pour devenir avocat dans le but d'éviter l'assassinat de sa sœur, une politicienne dans la lumière...

Avec Charlie Cox (Boardwalk Empire), Hope Davis (Mildred Pierce, The Newsroom, In Treatment), Sam Neill (Jurassic Park, La leçon de piano, Alcatraz), Audra McDonald (Private Practice), Jorge García (Lost, Alcatraz, Once Upon A Time), Nestor Serrano (24, 90210), Emmanuelle Chriqui (Entourage)...

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5. HOSTAGES

Ecrit et réalisé par Jeffrey Nachmanoff (Le jour d'après). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts). Adapté de la série isaëlienne Bnei Aruba.

Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique.  Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et leurs ravisseurs lui promettent de les exécuter si elle ne suit pas leurs instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

Avec Toni Collette (Muriel, United States Of Tara), Dylan McDermott (The Practice, American Horror Story), Tate Donovan (Newport Beach, Damages), Billy Brown (Dexter, The Following), Rhys Coiro (Entourage), Quinn Shephard, James Naughton (Gossip Girl)...

Lire la crtiique du script

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6. SECOND SIGHT

Créé par Michael et Gerald Cuesta (Dexter, Homeland). Adapté de la série anglaise du même nom.

Un policier est soudainement atteint d'un virus qui lui cause des hallucinations. Il découvre à sa grande surprise que cet état lui permet de voir au-delà de la simple perception et lui est d'une aide précieuse pour traquer les criminels.

Avec Jason Lee (Earl, Memphis Beat), Jill Scott (The N1 Ladies' Detective Agency, Fringe), Erik Jensen, Kim Dickens (Deadwood, Treme), Christina Cole (Hex), Derek Luke (HawhtORne, Trauma), Madison Moellers...

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7. THE SURGEON GENERAL

Créé par Samuel Baum (Lie To Me). 

 Le Dr John Sherman -le plus puissant médecin des Etats-Unis, le "Chirurgien Général" aux plus de 315 millions de patients- se bat au quotidien avec son équipe pour protéger la santé des Américains face au pouvoir politique et aux grandes entreprises...

Avec Jason Isaacs (Awake, Harry Potter, Jackson Brodie), Kathryn Morris (Cold Case), Sean Astin (Les Goonies, Le Seigneur des Anneaux), Katherine McNamaraMike Colter (The Good Wife, Ringer, The Following), Beth Riesgraf (Leverage), Anna Deveare Smith (Nurse Jackie), Paul McCrane (Urgences, Harry's Law), Miguel Sandoval (Entourage, Medium)...

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8. BEVERLY HILLS COP

Créé et produit par Shawn Ryan (The ShieldTerriers, The Chicago Code, Last Resort). Basé sur la saga Le Flic de Beverly Hills. Réalisé par Barry Sonnenfeld (La Famille Adams, Wild Wild West, Men In Black, Pushing Daisies).

La suite de la saga, centrée sur les exploits du fils d'Axel Foley, Aaron. Flic infiltré dans un gang de Detroit depuis plusieurs mois, le jeune homme est obligé d'en suivre les membres à Los Angeles. Lorsqu'ils sont tous assassinés sous ses yeux, il rejoint le commissariat de Beverly Hills pour mener l'enquête. Il est alors aidé par son célèbre père...

Avec Brandon T. Jackson (Tonnerre Sous les Tropiques, Percy Jackson, Fast & Furious 4), Christine Lahti (Chicago Hope, Jack & Booby, Hawaii 5-0), David Denman (The Office, Drop Dead Diva), Kevin PollakSheila Vand (Cult) et les participations d'Eddie Murphy et Judge Reinhold.

Lire la critique du script

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9. THE ADVOCATES

Créé par Bruno Heller (Mentalist). Réalisé par David Nutter (X-Files, Urgences, Game Of Thrones, Mentalist).

 Une avocate et un ancien malfrat font équipe pour aider les plus démunis et les cas les plus indéfendables, quitte à flirter avec les limites de la loi...

Avec Ben McKenzie (Newport Beach, SouthLAnd), Mandy Moore (Le temps d'un automne, Grey's Anatomy), CCH Pounder (The Shield, Avatar, Warehouse 13) , Esai Morales (La Bamba, Caprica), Brit Morgan (True Blood)...

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10. ANATOMY OF VIOLENCE

Créé par Howard Gordon, Alex Gansa et Alexander Cary (l'équipe derrière Homeland).

Une jeune détective fait équipe avec un mystérieux psychiatre spécialisé dans les sociopathes, avec lequel elle partage un passé commun conflictuel...

Avec Skeet Ulrich (Scream, Jericho, Los Angeles Police Judiciaire), Amber Tamblyn (Le Monde de Joan, Dr House), David Harewood (Homeland)..

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11. INTELLIGENCE

Créé par Michael Seitzman . Adapté du roman Dissident de John Dixon.

Une unité spéciale de l'armée américaine est créée autour d'un agent qui possède un don très particulier puisque, grâce à une puce intégrée dans son cerveau, il peut accéder à l'ensemble du spectre électromagnétique...

Avec Josh Holloway (Lost, Mission: Impossible - Protocole Fantôme), Marg Helgenberger (Les Experts, China Beach), Michael Rady (Greek, Melrose Place Nouvelle Génération, Mentalist), Meghan Ory (Once Upon A Time), John Billingsley (True Blood, The Nine), P.J. Byrne, James Martinez...

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A vos votes ! Commentaires appréciés.  

 

30 avril 2013

Beverly Hills Cop [Pilot Script]

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BEVERLY HILLS COP

Drama // 42 minutes

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Créé et produit par Shawn Ryan (The Shield, Terriers, The Chicago Code, Last Resort). Basé sur la saga Le Flic de Beverly Hills. Réalisé par Barry Sonnenfeld (La Famille Adams, Wild Wild West, Men In Black, Pushing Daisies). Pour Sony Pictures Television, Paramount Pictures & CBS. 60 pages.

La suite de la saga, centrée sur les exploits du fils d'Axel Foley, Aaron. Flic infiltré dans un gang de Detroit depuis plusieurs mois, le jeune homme est obligé d'en suivre les membres à Los Angeles. Lorsqu'ils sont tous assassinés sous ses yeux, il rejoint le commissariat de Beverly Hills pour mener l'enquête. Il est alors aidé par son célèbre père...

Avec Brandon T. Jackson (Tonnerre Sous les Tropiques, Percy Jackson, Fast & Furious 4), Christine Lahti (Chicago Hope, Jack & Booby, Hawaii 5-0), David Denman (The Office, Drop Dead Diva), Kevin Pollak, Sheila Vand (Cult) et les participations d'Eddie Murphy et Judge Reinhold.

 

   Je ne vous cache pas que 1/ La saga Le Flic de Beverly Hills n'est pas ma tasse de thé. 2. J'ai dû m'y reprendre à trois fois pour aller au bout de ce script car je m'endormais systématiquement dessus (mais ce n'était pas uniquement à cause de sa qualité). 3/ On s'en fiche au fond de ce que je vais dire puisque, de toute façon, CBS va commander ce pilote en série à n'en pas douter. Quitte à prendre la place d'un projet plus méritant et plus original évidemment. Mais honnêtement, en ayant l'esprit le plus ouvert du monde, je ne trouve pas que Beverly Hills Cop soit si efficace que ça dans son genre. Je m'attendais à quelque chose de plus drôle et de plus vif. C'est très rythmé, les scènes d'action s'enchaînent et les amateurs y trouveront leur compte. Mais ce n'est pas aussi divertissant que prévu. Les répliques amusantes ne fusent pas tant que ça. Ou alors je n'en ai pas toujours saisi l'humour, ce qui est fort possible. Pour la subtilité, évidemment, on repassera. Ca parle de Jay-Z et Beyoncé à un moment donné. Là, c'était à mon niveau. J'ai souri. Le reste... 

   Pardonnez mon cynisme, mais Beverly Hills Cop, c'est quand même l'occasion unique d'avoir un héros black sur CBS ! Le miracle a eu lieu. Et je dirais même deux puisqu'Eddie Murphy n'est pas un simple guest dans ce pilote. Il est très présent, notamment dans le deuxième, le quatrième et le dernier acte. Sauf qu'aux dernières nouvelles, il n'est pas question qu'il apparaisse à chaque épisode. Le personnage est censé avoir sa petite vie tranquille à Detroit. Je me demande bien pourquoi l'acteur n'a d'ailleurs pas accepté d'être régulier. Ce n'est pas comme si sa carrière était à son apogée. Il ne fait plus rien. Ce qui fonctionne dans ce pilote, c'est le duo père/fils : les vannes qu'ils s'envoient, le respect mutuel qu'ils ont l'un pour l'autre et qui parvient occasionnellement à créer un semblant d'émotion ainsi que l'effacité de leur alliance au cours de l'enquête de ce premier épisode. L'un apporte son énergie et sa naïveté, tandis que l'autre joue sur son expertise tout en refusant d'être trop sérieux et trop raisonnable. Bref, dès le deuxième épisode, si Axel n'est plus là, Aaron va avoir un peu de mal à tenir la barraque à lui tout seul, aussi doué soit Brandon T. Jackson. C'est-à-dire que l'on fait une fausse promesse au téléspectateur et ça, en général, ça ne pardonne pas. Et si Beverly Hills Cops faisait un four ? On a presque du mal à l'imaginer, et pourtant... Cette hypothèse n'est pas à écarter. On ne peut pas vraiment dire qu'Aaron puisse reposer sur une équipe attrayante. Ils n'ont pas assez de place dans ce pilote pour exister. Ils se contentent de faire le job. La jolie créature de l'équipe entame évidemment un jeu de séduction avec le héros. Pourquoi se casser la tête à chercher des dynamiques originales ? La scène d'ouverture est assez sombre, mais le reste est beaucoup plus clinquant étant donné le lieu de l'action. Le contraste sera sans doute saisissant. Mais là encore, on est presque dans la fausse promesse. Le teaser n'est pas du tout à l'image de la suite. Ah et puis j'en veux à Christine Lahti d'avoir accepté ce rôle de chef de la police lisse et ennuyeux. Vous vous souvenez de Lauren Holly dans les premières saisons de NCIS ? J'ai eu l'impression que c'était le même rôle, le même personnage. A la fin de l'épisode, Billy Rosewood débarque à son tour. Il est devenu le Maire de Beverly Hills. Cette apparition n'aboutit sur rien, même pas une réplique drôle. C'est un non-événement. 

   Bien que je sois dans l'obligation d'admettre que Beverly Hills Cops n'est pas du tout mon genre de série, si j'avais trouvé ce script efficace, je n'aurais pas hésité à le dire. Mais ce n'est pas le cas. Ou alors je suis passé complètement à côté de ce qu'il avait de véritablement fun. On est dans du CBS typique, plus dans l'esprit de NCIS: Los Angeles ou de Hawaii 5-0 que des Experts ou des Esprits Criminels, certes. Ca veut déconner, mais pas trop. Et dans de jolis décors, avec des belles filles et des grosses voitures. Ca n'apporte rien en clair. Shawn Ryan, le scénariste, nous a habitué à bien mieux..

29 avril 2013

The Vampire Diaries [4x 20]

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The Originals (Backdoor Pilot) // 2 240 000 tlsp.

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    On ne va pas se raconter des histoires : il n'était pas formidable ce backdoor pilot de The Originals. Il était exactement dans le même esprit que les derniers épisodes de The Vampire Diaries que Julie Plec et son équipe nous ont servis : il manquait de rythme, de surprise, d'humour et d'émotion. Tout ce qui fait un bon épisode en somme. Si bien qu'au bout du compte, je me demande si cette série mérite d'exister. Elle n'a pas un aussi gros potentiel que prévu. Non seulement elle risque de ne pas être réussie, mais en plus elle va très certainement appauvrir l'originale. La CW a peut-être plus à y perdre qu'à y gagner. Elle va pêcher par gourmandise, je le sens. De toute façon, elle est désormais officiellement commandée. Il faudra faire avec... ou sans. Je n'ai pas encore décidé si j'allais la suivre ou non à la rentrée. Et vous ? Je crois qu'en fait, ce spin-off intervient un an trop tard. Il aurait fallu le lancer à la fin de la saison 3, quand Klaus était un personnage encore puissant, impressionnant, et que Mystic Falls n'était pas tout à fait devenu un champ de ruines. 

   Histoire de justifier le salaire des acteurs principaux et de ne pas trop perturber le public, Elena, Damon et Stefan apparaissent en début et en fin d'épisode (contairement à Caroline, qui avait encore un problème de téléphone, son principal problème dans la vie). Un procédé factice, qui n'apporte absolument rien. Le cliffhanger avec Silas de l'épisode précédent suffisait. Il aurait fallu nous laisser là-dessus. En revanche, l'apparition de Katherine est la bienvenue. Malheureusement, ses adieux avec Elijah ont été baclés. C'est dommage, les auteurs avaient réussi à créer un lien intéressant entre ces deux-là. Nina Dobrev trouvera peut-être le temps de passer par The Originals l'année prochaine... Rebekah, quant à elle, a refusé de suivre ses frères à la Nouvelle Orléans, et on la comprend aisément, mais du coup, que va-t-il advenir du personnage ? Va-t-elle rester à Mystic Falls ou va-t-elle être amenée de force dans le royaume de Klaus ? Claire Holt va-t-elle naviguer quelques temps entre les deux shows, sans être régulière ni dans l'un ni dans l'autre ? C'est peut-être la moins mauvaise solution. Ils ont tous les deux besoin d'elle, étant donné que c'est le dernier personnage pour lequel on ressent encore une sincère empathie (et j'exagère à peine). Sur le long terme, nénamoins, il faudra qu'elle choisisse son camp ! 

   Comme de nombreux spin-off (Angel et Private Practice en tête), si The Originals s'annonce plus adulte que son ainée, elle ne jouit en revanche pas d'une ambiance très différente. Je regrette qu'aucun effort particulier n'ait été fait pour distinguer les deux séries. A moins que ce soit un choix parfaitement assumé du network et de la production. Du coup, seuls les décors de la Nouvelle Orléans -ou une partie de l'épisode a bel et bien été tournée- permettent d'apporter un peu de fraîcheur. Je retiens surtout la scène où Klaus verse sa larmichette sur le morceau Terrible Love, face à un peintre de rue et des musiciens locaux, tout droit sortis de Treme. C'est le seul passage où j'ai ressenti un petit quelque chose qui n'était ni de l'ennui ni de l'inquiétude, ni de la suspision. Les balbutiements des sentiments de Klaus à l'égard de cette sympathique Camille m'ont ému. Mais point trop n'en faut. Ca ne s'annonce pas non plus comme la romance du siècle. Il ne faut certainement pas compter sur Klaus/Hayley non plus, un couple créé à la vite dans Vampire Diaries à l'approche du backdoor pilot. Après coup, je trouve que c'est bien joué quand même grâce à LA surprise, l'unique : le bébé hybride que porte la jeune femme ! Ca fait irrémédiablement penser à Twilight, mais ça colle parfaitement aux désirs de Klaus, ceux d'appartir enfin à une vraie famille et ne plus jamais être seul. Et comme il le dit si bien au cours d'une réplique marquante : "Tout roi a besoin d'un héritier". Si ça ne vire pas au Connor/Angel, je suis preneur.

    Sans surprise, les meilleures intéractions sont celles de Klaus avec Ellijah, mais j'espérais quand même que "l'autre frère" sorte davantage de l'ombre à l'occasion de cette introduction au spin-off. Dans la suite, heureusement, ce souci devrait être logiquement réparé. Klaus ne pourra pas faire le show à lui tout seul. Dans le fond, j'ai toujours un peu de mal à voir en quoi leur relation varie de celle de Damon et Stefan, mais l'efficacité est là quand même et c'est le principal. Concernant l'autre duo, moins fraternel, composé de Klaus et son ancien protégé Marcel, je ne suis pas convaincu. Ca avait bien commencé dans les premières scènes, je trouvais même ce monsieur tout à fait charmant, puis il m'a rapidement agacé. Trop de faux sourires. Pas assez de charisme. Il ne fait pas vraiment peur Marcel. On a dû mal à prendre ses menaces au sérieux. Sa petite bande est un peu ridicule, même si celle de Klaus n'a jamais été bien consistante non plus. Juste une masse de visages qui ne se distinguent pas et qui finissent par disparaitre dans l'indifférence. Les enjeux sont un peu trop faibles à mon goût entre les deux protagonistes. Il va falloir complexifier tout ça intelligemment. Sinon, on risque de tourner très vite en rond. Je vous parlerais bien de la partie sorcière, avec notamment les personnages de Sophie et Davina (rien à voir avec les cours d'aérobic), mais comme dans Vampire Diaries c'est la partie la plus faible. Elle ne semble mener nulle part. On regretterait presque Secret Circle...

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// Bilan // Un backdoor pilot raté que cette incursion sur les terres de Klaus. J'aurais presque préféré un spin-off sur les jeunes années de la famille Michaelson il y a une centaine d'années. Si les "anciens" personnages ne perdent pas en intérêt, les nouveaux ont du mal à montrer du potentiel et toute la future série semble reposer sur des bases fragiles. Je n'ai pas particulièrement enve de repasser par la Nouvelle Orléans à la rentrée...

28 avril 2013

Bates Motel [1x 06]

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The Truth // 2 930 000 tlsp.

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Par Ronan.


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   Disons le tout de suite : cet épisode était excellent. Il avait même l'allure d'un season finale. Et le résumer sans le déflorer va être délicat. En tout cas, il portait très bien son titre : il nous promettait la vérité et nous l'avons eue sur de nombreux points. Même sur des éléments pour lesquels nous n'imaginions pas avoir une réponse si rapidement. C'est d'ailleurs une des grandes forces de la série : en plus de jouer sur les faux semblants, de rajouter pirouettes sur pirouettes, de nous proposer de multiples twists, elle a cette qualité rare de nous surprendre, de mettre des grands coups d'accélérateurs sur certaines storylines de manière inattendue. A la fin de ce sixième épisode, nous pourrions quasiment nous dire "mais quels sujets les scénaristes vont-il traiter maintenant ?" tant il semble que certaines histoires sont plus ou moins bouclées. Heureusement, il y a encore de la matière. Ou peut-être même que certaines vérités crument annoncées durant cet épisode n'en sont pas...

   A moi maintenant de vous dire toute la vérité sur les différents protagonistes. Norma, comme à son habitude, oscille entre calme, volupté et colère noire. Elle a cette capacité déstabilisante de passer d'une émotion à une autre en un claquement de doigts. C'est ce qui la rend insaisissable et qui nous laisse toujours dans le doute sur ses intentions. En est-elle vraiment arrivée là pour protéger Norman d'un mal qu'elle n'identifie pas ? Est-elle tout simplement bien dingue elle aussi ? Je me pose la question depuis le début et il m'est impossible de distinguer le vrai du faux... Il n'en reste pas moins qu'elle livre à Dylan la vérité à propos de la mort du père de Norman . Mais est-ce LA vérité ou SA vérité ? Elle serait bien capable de mentir pour mieux manipuler ses deux fils. En parlant de Dylan, son personnage s'affine de plus en plus. Mi homme mi enfant, mi ange mi démon, mi humain mi salopard. Et il est celui pour lequel les prochains épisodes promettent de véritables ennuis. Il n'a pas gagné du galon dans son "métier" pour se la couler douce !! Concernant Emma, elle fait figuration mais on sent qu'elle s'amuse à vivre des aventures mouvementées (il suffit de voir son regard presque amusé quand Norman et Norma se disputent). Cette jeune fille veut du rocambolesque pour respirer et elle devrait en avoir !

   Et, pour terminer, voici la vérité sur l'ambiance de cet épisode. De grands moments de stress, de tensions, soulignés par une musique bien foutue. De grandes confrontations dont on n'imagine pas l'issue, que ce soit durant la discussion entre Dylan et son boss ou entre la famille Bates et Shelby. D'autres moments plus cradingues : quand il y a des morts, c'est pas fait avec le dos de la cuillère. A ce sujet, celui qui s'écroule sur le perron du motel Bates est bien amoché et c'est toujours sympa de voir que la série ose un traitement un peu sale de ses histoires. Idem pour les quelques scènes assez violentes qui émaillent l'épisode. Ici, pas de hors caméra. On fonce tête baissée dans une image brute : pas la peine de laisser le public s'imaginer l'horreur, il est déjà assez occupé à tenter de démêler le vrai du faux dans les cerveaux délabrés des personnages. Ce qui est visuel est ouvertement montré, ce qui est mental est laissé à l'appréciation de chacun. Nous sommes loin de Psychose mais ce n'est pas grave (à moins d'être un puriste de l'oeuvre de sir Alfred) car Bates Motel gagne une identité scénaristique et visuelle qui fait mouche.

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// Bilan //
 Cet épisode palpitant, franchement réussi, nous laisse sur le fessier ! Son seul inconvénient est qu'il place la barre très haute alors qu'il reste pourtant 4 épisodes avant la fin de cette première saison. Nous pouvons donc nous demander ce qui nous attend pour être maintenu en haleine, surpris encore et encore. Mais si la suite est de la qualité de ce 6ème épisode, nous allons nous régaler !

28 avril 2013

Coming Next [Round 7 : NBC / Dramas]

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 Après une saison moins mauvaise que prévu, en grande partie grâce à deux cycles de The Voice, NBC a encore un chemin énorme à parcourir avant de retrouver des audiences décentes, qui ne soient pas dignes d'une chaîne câblée. Hormis Revolution et Chicago Fire, qui s'en sont sortie correctement côté dramas, la chaîne a dû annuler Do No Harm, Deception et probablement Hannibal bientôt. Sans compter l'échec cuisant de Smash saison 2. Ses séries les plus fortes ne sont pas non plus à des niveaux d'audiences mirobolants (Parenthood, Grimm, New York Unité Spéciale). Je ne parle pas des comédies, qui ont fait l'objet d'un précédent article. Heureusement, elle possède probablement la plus belle liste de projets en cette saison des pilotes, avec un peu de tout. Je vous laisse en juger. En choisissant les bons et en les programmant bien, NBC peut espérer relever enfin la tête... 

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. THE BLACKLIST

Créé par Jon Bokenkamp (Taking lives, destins violés).

Le criminel le plus recherché du monde se rend mystérieusement à la police et offre ses services en dénonçant tous ceux avec qui il a collaboré sur ses crimes par le passé. Sa seule contrepartie : travailler avec un agent du FBI débutant avec qui il n'a semble-t-il aucune connexion...

Avec James Spader (Boston Justice, The Office, Lincoln) , Megan Boone (Blue Bloods, Los Angeles Police Judiciaire), Ryan Eggold (Dirt, 90210), Diego Klattenhoff (Homeland, Men In Trees, Mercy), Harry Lennix (Dollhouse, 24, Matrix), Charles Baker (Breaking Bad), Annet Mahendru (The Americans), Ilfenesh Hadera....

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2. BLOODLINES

Créé par David Graziano (Felicity, Terra Nova, SouthLAnd). Produit et réalisé par Peter Berg (Friday Night Lights, Chicago Hope).

Une orpheline de 18 ans nommée Bird Benson se retrouve au cœur d'une bataille ancestrale entre deux familles rivales de tueurs et de mercenaires. Entraînée par un expert en arts-martiaux toute sa jeunesse, elle doit maintenant retrouver sa mère et accepter de la tuer pour pouvoir mener une vie normale...

Avec Skyler Samuels (The Nine Lives Of Chloe King, The Gates), Kadee Strickland (Private Practice), Jonathan Banks (Breaking Bad), Tom Everett Scott (New York Police Judiciaire, SouthLAnd), Chris Zylka (Kaboom, Secret Circle), Tzi Ma (24, Le Flic de Shanghaï)...

Lire la critique du script

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3. THE NIGHT SHIFT

Créé par Jeff Judah (90210) & Gabe Sachs (90210). Réalisé par Pierre Morel (Le Transporteur, Taken, Zero Hour).

Les nuits d'un groupe de docteurs venus de l'Armée pendant leurs gardes aux urgences de l'hôpital de San Antonio...

Avec Freddy Rodriguez (Six Feet Under, Ugly Betty), Jill Flint (Royal Pains, The Good Wife), Ken Leung (Lost), Brendan Fehr (Roswell), Brigid Brannagh (Army Wives), Jeananne Goossen (The Following, Alcatraz), Eoin Macken (Merlin)...

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4. BELIEVE

Créé par Alfonso Cuarón (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) et Mark Friedman (The Forgotten). Produit par J.J. Abrams et Bryan Burk.

Bo, à 10 ans, est dotée de pouvoirs mystérieux, mais le découvre à peine. Orpheline, elle assiste au meurtre de ses nouveaux parents adoptifs. La femme qui les a assassinés avait pour mission de récupérer la jeune fille. Traquée, elle doit désormais se cacher. Elle est protégée par un homme qui vient de s'évader de prison, aidé et recruté par une organisation secrète. Ensemble, ils parcourent les Etats-Unis...

Avec Johnny SequoyahJack McLaughlin (Crash, Savages, Sécurité Rapprochée), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Desperate Housewives), Delroy Lindo (The Chicago Code, Kidnapped), Jamie Chung (Once Upon A Time, Sucker Punch), Arian MoayedSienna Guillory (Resident Evil)...

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LullaRecommande2

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5. SECRET LIVES OF HUSBANDS & WIVES

Créé par Sascha Penn. Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts, Pirates des Caraïbes). Réalisé par Mark Pellington (Cold Case, Red Widow).

Une mère au foyer qui vit dans la communauté de Paradise Heights en Californie séduit le père de famille sur qui toutes les voisines fantasment lorsque sa femme le quitte. Soudainement, elle n'est plus la bienvenue parmi ses amies et son propre mariage est en danger. Tout se complique lorsqu'un meurtre et l'enquête qui en découle secouent tout le quartier...

Avec Martin Henderson (Men In Trees, Off The Map), Jesse L. Martin (New York Police Judiciaire, Ally McBeal, Smash), James Tupper (Men In Trees, Mercy, Revengz, Grey's Anatomy), Laura Allen (Dirt, Awake, Les 4400), Nicole Ari Parker (Boogie Nights, Soul Food), Perrey Reeves (Entourage)...

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6. THE SIXTH GUN

Ecrit par Ryan Condal. Adapté du comic-book de Cullen Bunn & Beian Hurtt. Produit par Carlton Cuse (Lost, Bates Motel). Réalisé par Jeffrey Reiner (Friday Night Lights, The Event, Awake).

Lorsque le dernier des six pistolets mythiques de l'Ouest, le plus puissant et le plus dangereux, refait surface dans les mains d'une innocente jeune fille nommée Becky Montcrief, les forces du mal se réveillent. Des vilains que tout le monde pensait morts partent à la recherche de l'objet avec la ferme intention de tuer Becky, le seul moyen de le posséder pleinement à leur tour. Seul Drake Sinclair, un combattant égoïste mais courageux, met tout en oeuvre pour s'inteposer...


Avec Laura RamseyMichiel Huisman (Treme, Nashville), James LeGros (Ally McBeal, Sleeper Cell, Mercy, Girls), W. Earl Brown (Rogue, Scream, Deadwood), Elena Satine (Magic City), Graham McTavish (Le Hobbit, 24), Pedro Pascal (The Good Wife, Lights Out, Red Widow), Chin Han (Arrow, Last Resort), Alis Hodge (Leverage)...

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LullaRecommande2

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7. IRONSIDE

Créé par Michael Caleo. Adapté de la série L'Homme de fer. Réalisé par Peter Horton (Grey's Anatomy).

 A la suite d'une fusillade, le détective Robert T. Ironside se retrouve en fauteuil roulant. Malgré son handicap, il continue de mener avec brio les enquêtes les plus délicates, aidé par son équipe d'inspecteurs triés sur le volet.

Avec Blair Underwood (Sex & The City, The Event, LAX, Dirty Sexy Money), Pablo Schreiber (Weeds, A Gifted Man), Brent Sexton (The Killing US, Life, Deadwood), Spencer Grammer (Greek), Neal Bledsoe (Smash, Ugly Betty), Kenneth Choi (Sons Of Anarchy)...

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8. HATFIELDS & MCCOYS

Créé par John Glenn (L'oeil du mal). Produit par Charlize Theron. Réalisé par Michael Mayer (Smash).

A Pittsburgh, lorsqu'un homme puissant est assassiné alors qu'il vient juste de sortir de prison après avoir été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, deux familles rivales légendaires, les Hatfield et les McCoy, se refont la guerre, malgré des années de trêve, afin de prendre le contrôle de la ville...

Avec Virginia Madsen (Candyman, Sideways, The Event), Rebecca De Mornay (Risky Business, Urgences, John From Cincinnati), James Remar (Dexter, Sex & The City, Jericho), Patrick Flueger (Scoundrels, Les 4400), Jesse Lee Soffer (The Mob Doctor), Sophia Bush (Les Frères Scott, Partners), Nick WestrateAnnie Ilonzeh (Charlie's Angels, Arrow), Li Jun Li (The Following, Damages)...

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LullaRecommande2

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9. I AM VICTOR

Ecrit par par Mark Goffman (À la Maison blanche, Studio 60 on the Sunset Strip). Produit par Katie Jacobs (Dr House). Adapté du roman de Jo Nesbø.

Victor Port est un avocat spécialisé dans le divorce qui possède un point de vue unique sur les relations amoureuses. Bien qu'il soit marié -à la fille de son patron- et père de deux enfants, il ne peut s'empêcher de séduire constamment, notamment ses clientes, et de coucher avec la plupart d'entre elles. Lorsque la nouvelle recrue de son cabinet s'avère être sa conquête de la veille, son petit manège se complique...

Avec John Stamos (La Fête à la maison, Urgences), Megan Dodds (Les Experts: Manhattan), Matthew Lillard (Scream, Scooby-Doo), Terry Kinney (Oz, Mentalist, NYC 22), Lorenza IzzoJosh Zuckerman (Desperate Housewives, 90210), Angela Sarafyan (The Good Guys), McKaley Miller (Hart Of Dixie), Kosha Patel...

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10. UNTITLED RAND RAVICH PROJECT

Créé par Rand Ravich (Life). Réalisé par Phillip Noyce (Revenge).

A Washington DC, un agent secret idéaliste se retrouve à l'épicentre d'une crise internationale le premier jour de sa prise de fonctions lorsque le fils du Président ainsi que quelques uns de ses camarades sont kidnappés. Parmi eux : sa nièce. Sa quête de vérité au plus haut niveau du pouvoir et de la corruption va le forcer à dépasser les limites qu'il s'était pourtant fixées...

Avec Gillian Anderson (X-Files, Hannibal), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, 666 Park Avenue), Dermot Mulroney (Zodiac, Le mariage de mon meilleur ami, New Girl, Enlightened), James Lafferty (Les Frères Scott), Michael Beach (New York 911), Max Martini (Revenge, The Unit), Halston Sage, Max Schneider, Lance Gross...

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11. WONDERLAND

Créé par Whit Anderson. Produit par Anthony E. Zuiker (Les Experts).

Clara, une jeune femme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, se retrouve en guerre contre la Reine de Cœur du Pays des merveilles...

Le tournage du pilote a été repoussé à l'été.

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A vos votes ! Commentaires appréciés.

 

27 avril 2013

Wonderland [Pilot Script]

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WONDERLAND

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Whit Anderson. Produit par Anthony E. Zuiker (Les Experts). Adapté de Lewis Carroll. Pour ABC Studios, Universal Television, Brillstein Entertainment & NBC. 56 pages.

 

   Le conte d’Alice au Pays des Merveilles est l’un des plus beaux et excentriques qui soient. C’est sans doute pour cette raison que même un réalisateur aussi talentueux que Tim Burton n’a pas su lui rendre l’hommage qu’il méritait. A partir de là, il n’est pas très étonnant de découvrir que le Wonderland de NBC ne s’en sort pas mieux. Ses tentatives de se démarquer de l’histoire originale sont louables mais discutables. La série ne suit pas Alice, mais Clara, une jeune femme qui semble avoir à peu près le même caractère qu’elle, et qui est une Cosette comme on n’en fait plus ! Elle vit dans la misère la plus totale : maison à l’abandon, plus d’électricité faute de pouvoir payer les factures, un petit frère au lycée dont elle doit s’occuper, un père mystérieusement disparu et une mère qui se bat contre la folie en hôpital psychiatrique. Pour couronner le tout, Clara travaille dans un diner sordide, avec un patron imbuvable. Bref, le premier acte du script qui montre sa vie est tout sauf joyeux et enthousiasmant. Puis la magie et les lapins blancs font leur entrée en scène. Là, le pilote démarre… mais le plaisir est de courte durée.

   Dans cette version, point de chute vertigineuse pour atteindre Wonderland mais le passage sous un pont dans un coin miteux de Detroit. Oui, autant choisir une ville bien tristounette. C’est beaucoup moins impressionnant. D’autant qu’il est question d’accident de voiture et de bouteille de bière à ce moment-là. Clara est jolie mais tout sauf glamour. Je suis curieux de voir ce que va donner le petit voyage en ascenseur qui entraîne l’héroïne et le lapin blanc –qui prend forme humaine- au cœur de la forêt enchantée. La description très fantasque fait envie. Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une production ABC Studios… Donc avec des effets-spéciaux très limités façon Once Upon A Time. Quoiqu'Universal Television semble vouloir mettre la main à la pâte aussi. Ce qu’il faut savoir sur Wonderland, et c’est là toute l’originalité de cette version : point de Reine de Cœurs ou de Reine Rouge –à ce stade en tout cas- puisque c’est Alice elle-même qui domine le Royaume ! Oui mais cette Alice, si elle a gardé son goût pour la facétie, est devenue méchante. Et ça, c’est surprenant, certes, mais pas très engageant. Je vais même vous spoiler : elle a volé le père de Clara depuis 8 ans pour en faire sa chose ! Elle lui a lavé le cerveau à coup de merveilles et elle est bien décidée à le garder près d’elle. C’est ainsi qu’une guerre naît entre Clara et Alice. L’une a quelques alliés pour l’aider, l’autre possède une armée. Ce n’est pas très équitable. Mais le rapport de force est amené à s’inverser car une rébellion se prépare à Wonderland. Alice la despote s’est mise tout son peuple à dos ! Au bout du compte, on se retrouve avec les mêmes enjeux que dans l’histoire originale mais avec un glissement des personnages. Point de Chapelier fou, de Chenille, ou tout autre personnage mythique du conte en dehors du Lapin et d’Alice pour le moment. C’est un peu frustrant. Et puis je me dois d’insister : on n’a pas envie de détester Alice ! Bien sûr qu’il y aura des explications derrière tout ça et qu’elle redeviendra bonne et aimante à la fin, mais le mal est déjà fait. Il y a une scène où elle coupe sans vergogne la tête d’un de ses assaillants. Elle veut en faire de même pour Clara à cause d’un mot de trop… Mouais. On revient dans la réalité par la suite, on fait la rencontre de la mère de l’héroïne… et tout se déroule sans que l’on s’y intéresse vraiment. Ce Wonderland n’est pas très plaisant et la réalité est juste trop déprimante !

   J’ignore si NBC va réellement tourner ce pilote après l’avoir repoussé, officiellement pour des raisons de production, mais le fait qu’ABC se lance dans un spin-off de Once Upon A Time se déroulant justement au Pays des Merveilles et qui risque fortement d’être validé me fait dire que l’on ne verra jamais le bout du nez de cette Clara. Et je crois que l’on ne rate rien. Ce Wonderland manque de fantaisie, de « merveilles ». Il est trop sombre, trop déprimant, trop facile. Il en décevrait plus d’un. Je ne suis pas contre une Alice plus dark, pourtant. Je trouverais même ça intéressant. Mais pas comme ça. Par ailleurs, je soupçonne fortement le président de NBC d’être monomaniaque et d’avoir un problème avec sa fille –s’il en a une- car entre Believe, The Sixth Gun, l’horrible Bloodlines et Wonderland, il est toujours question d’une relation père/fille compliquée ! Les deux premières nous suffiront –et raviront- amplement.

26 avril 2013

Once Upon A Time [2x 19]

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Lacey // 7 280 000 tlsp.

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   A trois épisodes du final et après une longue pause, on pouvait légitimement espérer un épisode important de Once Upon A Time, du genre qui relance l'intérêt pour nous entraîner avec excitation dans la dernière ligne droite. Ce n'est pas ce que Lacey a été. Il s'est contenté de ressasser des choses déjà sues par coeur concernant certains personnages, tout en accordant peu de temps à d'autres qui le méritait pourtant, et en introduisant de nouveaux comme s'ils n'étaient déjà pas assez nombreux à Storybrooke. Le résultat ne pouvait donc qu'être décevant, mais pas totalement imbuvable non plus.

   J'ai aimé découvrir Belle sous les traits de Lacey, une fille de petite vertue qui boit de la bière, joue aux billards et se comporte à peu près complètement à l'inverse de ce que l'était avant que l'on efface sa mémoire. En plus, pour une fois, Emilie de Ravin était convaincante, dans son élément. Même de voir Mr Gold demandait des conseils sur le romantisme à Charming m'a amusé. On pourrait se plaindre des auteurs, en arguant qu'ils vont un peu trop loin dans le délire, mais c'est fun ! Et Once Upon A Time ne l'est pas souvent, alors profitons-en ! En revanche, les flashbacks à FairyTale Land paraissaient bien inutiles, à part remettre en perspective une situation que l'on connaissait déjà très bien. Je n'ai pas aimé non plus l'introduction de Robin des Bois et de Keith, le shérif de Nottingham. Ils n'ont été que des accessoires et, au fond, cela aurait pu être n'importe quel autre personnage. On dirait que les scénaristes ont pioché au hasard dans les nombreux qu'il restait. J'espère que les deux reviendront par la suite avec véritablement quelque chose à dire. Mais la production a pris un petit risque : Tom Ellis, qui incarne Robin des Bois, est l'un des héros du pilote Gothica (dans un autre rôle mythique d'ailleurs, celui de Frankenstein). Si la série est commandée, ça va être compliqué pour l'acteur de revenir. 

   J'aurais aimé que l'on creuse davantage le dilemme qui est en train de secouer la famille d'Emma : retourner dans le monde magique ou rester à Storybrooke ? Telle est la question. A n'en pas douter, elle sera au coeur du final, ce qui explique peut-être la timidité avec laquelle elle est traitée jusqu'ici. Le problème, c'est que c'est ça qui nous intéresse vraiment et ce n'est pas là-dessus que les auteurs misent. Il y a un vrai souci de timing. Plusieurs éléments sont mis en place bien trop mécaniquement par dessus le marché, comme le champ de haricots magiques, tenu par Anton, ou les manigances que l'on a du mal à prendre au sérieux de Tamara et Owen. Regina nage au milieu de tout ça avec sa classe habituelle et sa délicieuse perfidie. Mais on doit encore patienter avant qu'elle ne passe à l'action...

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// Bilan // Où sont passés les surprises, les retournements de situation, les personnages que l'on a aimé ou aimé détester ? Once Upon A Time a-t-elle perdu à jamais ce qui faisait d'elle un divertissement hautement recommandable ? Il faut qu'elle retrouve sa voie coûte que coûte. Au boulot, m'sieurs-dames les scénaristes, au boulot ! Hé ho-Hé ho.

25 avril 2013

The Sixth Gun [Pilot Script]

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THE SIXTH GUN

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Ryan Condal. Adapté du comic-book de Cullen Bunn & Beian Hurtt. Produit par Carlton Cuse (Lost, Bates Motel). Réalisé par Jeffrey Reiner (Friday Night Lights, The Event, Awake). Pour Universal Television & NBC. 66 pages.

Lorsque le dernier des six pistolets mythiques de l'Ouest, le plus puissant et le plus dangereux, refait surface dans les mains d'une innocente jeune fille nommée Becky Montcrief, les forces du mal se réveillent. Des vilains que tout le monde pensait morts partent à la recherche de l'objet avec la ferme intention de tuer Becky, le seul moyen de le posséder pleinement à leur tour. Seul Drake Sinclair, un combattant égoïste mais courageux, met tout en oeuvre pour s'interposer...


Avec Laura Ramsey, Michiel Huisman (Treme, Nashville), James LeGros (Ally McBeal, Sleeper Cell, Mercy, Girls), W. Earl Brown (Rogue, Scream, Deadwood), Elena Satine (Magic City), Graham McTavish (Le Hobbit, 24), Pedro Pascal (The Good Wife, Lights Out, Red Widow), Chin Han (Arrow, Last Resort), Alis Hodge (Leverage)...

 

   Avec le script de The Hundred, la CW frappe fort, mais avec celui de The Sixth Gun, NBC va encore plus loin. Pardonnez par avance mon enthousiasme, qui vous fera miroiter une série tout à fait exceptionnelle que l'on aura peut-être jamais la chance de voir portée à l'écran ou dont le pilote ne sera pas en live à la hauteur de ce qu'il est sur le papier, mais je me dois de vous faire part de mon ressenti le plus brut. Au fil des pages, j'ai eu l'impression d'être face à un hit en puissance. Rien que ça. Je sais que c'est dangereux de dire ça, surtout que l'on parle là d'un projet développé par NBC. Mais il a le potentiel de contribuer au sursaut du network, initié par The Voice et Revolution, dans une bien moindre mesure. Il a un côté The Walking Dead, renforcé par ses origines -il s'agit aussi de l'adaptation d'un comic-book- que l'on ne peut ignorer. Et puis pardon de l'évoquer une fois de plus, mais Lost n'est pas loin non plus. Pas dans le thème, ni dans les personnages et encore moins dans le déroulement des événements, mais dans l'aura. Carlton Cuse est d'ailleurs de la partie côté production et on murmure que le pilote aurait coûté la bagatelle de 10 millions de dollars. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est que visuellement, on aura droit à quelque chose de surperbe. Le tournage s'est déroulé dans le Nouveau Mexique, au coeur de ses sublimes paysages désertiques, très cinématographiques, de quoi se consoler un peu de la disparition de Breaking Bad quii surviendra cet été. 

   Vous décrire The Sixth Gun n'est pas une mince affaire. Concernant l'histoire, je n'ai pas envie de vous en dire plus que ce qui est déjà évoqué dans le pitch ci-dessus. Ce serait vous gâcher le plaisir. Sachez simplement que le créateur ne s'embarrasse pas de faux-mystères et distille, tout au long du pilote, les principales informations qui nous permettent de comprendre l'origine de ces fameux pistolets. Ce n'est d'ailleurs pas vous spoiler que de dire qu'au terme de ce premier épisode, les enjeux sont clairement définis : une fois les différents camps formés -et il n'y en a pas que deux- nos héros se lancent dans une course-poursuite pour prendre possession des 4 pistolets qui leur manquent et, ainsi, sauver le monde ! Mais il s'agit de sauver leurs peaux avant tout. La scène d'ouverture devrait être la plus impressionnante de toutes les scènes d'ouverture non pas de l'histoire, mais au moins de ces deux ou trois dernières années. L'exécution a intérêt d'être à la hauteur car à l'écrit, c'est fascinant, perturbant même, violent. Elle se déroule dans une abbaye perdue dans le désert. Avec des moines, un prisonnier et des... ! Je laisse libre cours à votre imagination. Dans la suite de l'épisode, il n'y a jamais de temps mort. Il se passe énormément de choses, dans différents lieux (un canyon, une petite ville, une ferme quasi-abandonnée...) avec des personnages très différents et déjà complexes (dont un qui passe l'intégralité de l'épisode dans un cercueil), mais qui finissent tous par rejoindre dans un hôtel luxueux pour une fin d'anthologie ! Prenez cette réfèrence avec des pincettes, mais il y a alors comme une ambiance à la Tarantino façon Django Unchained. Je ne sais d'ailleurs pas comment NBC pourrait programmer la série avant 22h, vu le contenu extrêmement violent de certaines scènes et le potentiel érotique de quelques autres (l'hôtel luxueux que j'évoquais est rempli de prostituées et de clients que l'on est amené à croiser dans des positions plus que charnelles). Les dialogues sont soignés, avec ce qu'il faut d'humour pour détendre l'atmosphère de temps en temps. Les personnages... Ah... C'est un peu compliqué de parler d'eux sans entrer dans les détails. Ce sont des héros atypiques car ils sont à peu près tous mauvais, en dehors de l'héroïne, même si cette dernière n'a pas d'autre choix que d'embrasser sa part d'ombre et devrait être amenée à le faire de plus en plus, qu'elle le veuille ou non. Il y a deux duos de brigands, dont un est sans doute plus attachant que l'autre. Parmi eux, certains protagonistes deviendront forcément irritants par la suite. Le défi sera de nous faire adorer les détester. Il n'y a que deux personnages féminins, mais ils sont aussi forts l'une que l'autre et promettent de grands moments. Retenez bien le nom de Miss Hume. Elle ne devrait laisser personne indifférent ! 

   The Sixth Gun nous entraîne dans une exploration hors du commun, à mi-chemin entre la série western, d'aventure, fantastique et soap, qui n'est pas sans rappeler dans l'esprit la saga La Tour Sombre de Stephen King, même s'il n'est pas question ici de voyages dans le temps (du moins pas encore) et que sa mythologie, aussi riche soit-elle, parait un peu moins complexe (et ce n'est pas un mal). Je la soupçonne d'avoir cette capacité rare à rassembler un public très large, des hommes aux femmes, des jeunes aux moins jeunes. Ce projet unique en son genre doit absolument voir le jour. En revanche, il aurait dû naître sur le câble. Il faut donc espérer que NBC aura la sagesse d'en commander une première saison d'une douzaine d'épisodes, pas plus. Et si on tenait, enfin, "Le nouveau Lost" ? 

25 avril 2013

The Vampire Diaries [4x 19]

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Pictures Of You // 2 140 000 tlsp.

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   Il est vraiment temps que le backdoor pilot de The Originals soit diffusé ! Cette idée, qui donnera peut-être lieu à une bonne série, aurait sacrément affaibli The Vampire Diaries sur la deuxième partie de la saison 4, alors que la première n'était déjà pas fameuse. Et elle risque d'ailleurs d'affaiblir le show pour de bon par la suite. Mais ça, on en reparlera quand on y sera. Pour le moment, le constat est très simple : les auteurs ont dû freiner toute l'intrigue de Silas un maximum afin de préparer le pilote et tous nos héros n'ont par conséquent fait que répéter encore et encore les mêmes discours et les mêmes erreurs, épisode après épisode. Celui-ci ne déroge pas à la règle et ne fait pas franchement avancer les choses, si ce n'est à la toute fin, lorsque l'on nous promet que le visage du grand méchant va enfin nous être révélé... dans deux semaines. Il s'agit apparemment d'une "bête", mais une vraie, pas un mannequin balafré comme dans l'autre série de la CW diffusée juste après... Et on peut remercier Bonnie pour cette avancée majeure. Contrairement à d'habitude, elle n'aura pas été inutile. On peut même dire qu'elle a tenu Pictures Of You à bout de bras, même si ses quelques scènes avec Jeremy/Silas n'étaient pas aussi émouvantes qu'espéré par les scénaristes parce que 1/ C'est un couple qui ne nous a jamais passionné et 2/ Il est mort depuis un moment maintenant, on a le sentiment qu'elle arrive vraiment après la bataille. Notre deuil à nous -si tant est que l'on en ait entamé un- est achevé depuis longtemps. 

   On ne pouvait compter sur personne d'autre. Certainement pas sur Elena, exécrable en petite peste façon mini-Katherine. C'est peut-être abusé de s'en plaindre sachant que sa version pleurnicheuse ne nous plaisait pas davantage, mais c'est un entre-deux plus subtile qu'il nous faudrait, comme au début de la série, à la bonne époque. Elle était parfois irritante déjà, mais on ne s'en formalisait pas. Aujourd'hui, c'est impossible d'avoir encore de la compassion pour elle et c'est un gros problème puisqu'elle reste l'héroïne de la série, qu'on le veuille ou non. La solidarité retrouvé entre Damon et Stefan est rafraîchissante, mais le fait qu'ils se battent toujours pour cette petite conne ne peut que nous dépasser. Il serait peut-être temps que les auteurs tâchent de leur offrir de nouveaux intérêts amoureux solides, qui viendront nous distraire le temps que ça durera. En saison 5, espérons... Du côté de Caroline, on nage en plein déni. La jeune femme croyait sérieusement pouvoir passer un dernier bal de promo tranquille ? Elle est censée être un peu naïve, mais pas idiote ! Rebekah s'en sort légèrement mieux, mais le discours sur son humanité est invariablement le même et le pacte passé avec Elijah n'y change pas grand chose. Mais merci d'avoir essayé quelque chose pour casser un peu la routine... Concernant les apparitions incessantes de Silas dans les corps d'autres personnages, elles ont été poussées à leur paroxysme, si bien que l'effet s'est usé très rapidement. C'était prévisible et too much

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// Bilan // The Vampire Diaries ne rentre toujours pas dans le droit chemin, mais dévie encore et encore à l'infini sur le même thème, et nous ennuie sérieusement. Il ne reste plus qu'à espérer que l'après The Originals relancera les enjeux, mais ce n'est loin d'être une certitude. Pendant ce temps-là, le public fuit. 

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