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Des News En Séries, Le Blog

18 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 1- Enlightened

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What About ?

Auto-destructrice de nature, Amy a décidé de changer suite à une révélation d'ordre spirituel. Elle va donc s'efforcer à faire de sa maison un endroit chaleureux et accueillant tout en voyant la vie du bon coté...

Why not ?

Le pitch d'Enlightened est énigmatique. "Une révélation d'ordre spirituel" ? Mais encore ? Mais ce n'est pas pour ce coté mystérieux que j'ai hissé la série à la première place de la comédie que j'attends le plus de la saison. Il faut d'ailleurs rectifier : si le format est celui de la comédie (26 minutes), il s'agit bien d'une dramédie façon Showtime, à la Tara et la Weeds. Pour le moment, les tentatives d'HBO dans ce domaine (Hung, Bored To Death) n'ont pas été entièrement concluantes. Enlightened sera peut-être celle qui changera la donne. Quand on y pense, ça a l'air de ressembler pas mal à The Big C au final. Sans le cancer. Et vu la qualité de The Big C, tant mieux ! Mais la comparaison sera inévitable et il va donc falloir être au moins à la hauteur. Si Laura Dern n'est pas Laura Linney, elle se défend bien. C'est une actrice que j'affectionne et je suis content qu'elle se tourne vers les séries. Ce ne sera pas du Lynch, certes, mais ce serait dommage de la cantonner à cet univers-là. Autour d'elle : sa mère, Diane Ladd (suffisamment cocasse pour être relevé), Mos Def, Luke Wilson... Pas mal du tout ! Quant au créateur de la série, Mike White, il a un CV qui me plaît assez bien qu'atypique pour HBO. Il a écrit une poignée d'épisodes de Dawson, parmi les meilleurs (le premier épisode d'Halloween, le fameux épisode du jour de colle hommage au Breakfast Club...), il a également travaillé sur Pasadena (oui bon), Cracking-Up (pas vu) et Freaks & Geeks (quand même !). Il a aussi fait l'acteur dans un épisode de Pushing Daisies. Bref, pas mal.    

// Bonus // Les toutes premières images de la série !


Récapitulatif du Top :
1- Enlightened
2- Mike & Molly
3- Outsourced
4- Better With You / Happy Endings
5- Mr. Sunshine / Episodes
6- Running Wilde
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18 septembre 2010

Aéroport. Aérogare. Mais pour tout l'or m'en aller.

On quitte L.A. (pour mieux y revenir), le temps d'une virée à San Francisco. Inoubliable.

Tout petit je suis.

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La célèbre Lombard Street... J'en ai encore mal aux jambes !

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Le Cable Car, bien-sûr...

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Les rues de San Francisco...

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Alcatraz, sinistre et effrayante

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Prison Break ?

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Et puis le campus de l'université Stanford... Gigantesque. Telle une petite ville. Et magnifique !

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Sa bibliothèque...

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Son stade

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Et puis lui, parce qu'il était vraiment trop mignon !

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Suite et fin à venir avec Newport Beach, Melrose Place (le vrai), Santa Barbara, Venice Beach...

18 septembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 17 Septembre 2010]

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Au programme cette semaine : Wentworth Miller de Prison Break en guest, le casting très très séries de Scream 4, Zoom sur le Festival TV de La Rochelle...

17 septembre 2010

Parenthood [2x 01]

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I Hear You, I See You (Season Premiere) // 7 6oo ooo tlsp.

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   Même si pendant l'été, les Walker m'ont beaucoup plus manqué que les Braverman, je suis content de retrouver ces derniers. Ils nous avaient quitté sur un joli petit épisode sans cliffhanger, ou presque. Ils nous reviennent avec la même simplicité. Ce n'est pas forcément ce que je préfère -les gros cliffhangers c'est quand même le pied- mais ça a son charme. La saison 2 démarre donc tranquillement, sans bouleversements majeurs et c'est sans doute mieux comme ça. Le nouveau leitmotiv de Zeek, c'est "I Hear You, I See You". Le fruit d'une thérapie de couple qui semble fonctionner, du moins en apparence. Je doute que ce soit si simple que ça. En attendant, Zeek est beaucoup plus supportable et il réussit même à être drôle avec cette histoire de fuite qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite de mettre enfin en avant Joel, le grand discret de la saison 1. Il commence à en avoir marre de jouer l'homme parfait qui reste sagement à la maison pendant que sa femme travaille. Il fallait bien que ça arrive tôt ou tard. Un deuxième bébé ? Si le gosse est aussi amusant que sa soeur, je veux ! Enfin d'ici à ce qu'il puisse parler, la série sera finie depuis bien longtemps... Les dialoguistes ont réussi à rendre originales la scène classique de l'enfant qui demande à ses parents comment on fait les bébés. L'option choisie par Julia est la franchise. Elle va vite se rendre compte de son erreur ! Très marrant.

   La star du show, c'est Lauren Graham et les producteurs ne s'en cachent plus. C'est elle qui ouvre et cloture l'épisode. Et c'est elle qui m'a le plus touché. Si le jeu de l'actrice y est pour beaucoup, il faut reconnaître que le personnage de Sarah ne peut qu'inspirer la sympathie. Le passage où elle demande à Joel de lui fabriquer un bureau était drôlement émouvant. Ce n'était pourtant pas grand chose. La voilà propulsée stagiaire dans l'entreprise de son frère, vous savez, l'autre star du show, un dénommé Peter Krause. Pourquoi pas ? A ma grande surprise, j'ai plutôt apprécié la prestation de William Baldwin, le petit nouveau de la bande qui va certainement séduire Sarah on ne sait comment. Et ce n'était pas gagné. Je ne suis pas fan de l'acteur. Quoiqu'il arrive, il passe après Jason Ritter, et je vois mal comment ce Gordon Flint pourrait être plus intéressant et attachant. Il me laisse une impression bizarre quand même, il cadre mal au style de la série. C'est un personnage de soap on dirait. Pas de série familiale "réaliste".

   Dax Shepard s'est coupé les cheveux ! Hourra ! Il est quand même plus agréable à regarder comme ça, même si les cheveux courts ce serait bien mieux. Cela dit, après y avoir réfléchi tout l'été, j'ai compris pourquoi il ne les coupait pas court : parce qu'on le confondrait (encore plus) avec Zach Braff dont il est le sosie. Le départ de Jasmine et Jabbar en fin de saison dernière ne m'inspirait pas tellement et je sens au loin l'intrigue boulet pointer le bout de son nez. A moins qu'ils ne reviennent vivre en Californie rapidement. Le Skype-Sex c'était marrant. Le reste, c'était ni émouvant ni drôle. D'un coté, Crosby faisait de la peine et de l'autre, Jasmine était anormalement agaçante. Elle avait un comportement étrange, qui ne lui ressemble pas tellement de ce que l'on sait d'elle. Toujours est-il que les scénaristes ne la jouent pas fine en lançant une intrigue amoureuse entre Crosby et Gaby, la divine "infirmière" de Max. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser et quelle team choisir... Dernière intrigue sympatoche : les incompréhensions et les disputes entre Kristina et Haddie. Classique de chez classique mais efficace, avec ce qu'il faut de tendresse sur la fin. Un dernier mot pour dire qu'Apple a visiblement financé cet épisode. C'était presque génant ce placement de produit une scène sur deux ! Ca ne correspond pas tellement à l'esprit de la série en fait.   

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// Bilan // Parenthood revient avec un Season Premiere dense mais simple, qui résume parfaitement ce qu'est la série et qui plante suffisamment bien la situation pour ne pas perdre d'éventuels nouveaux téléspectateurs. Je ne peux pas dire que j'en sors avec un enthousiaste fou mais je suis content.

17 septembre 2010

Terriers [Pilot]

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Pilot // 1 61o ooo tlsp.

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What About ?

Hank, un ancien flic et ancien alcoolique, récemment divorcé, exerce désormais le métier de détective free-lance avec son partenaire Britt, un ami, éternel adolescent, dont le couple est en danger. Leurs méthodes sont pour le moins inhabituelles et parfois même illégales...

So What ?

FX file un mauvais coton. Terriers en est la preuve. Cette chaîne du câble destinée avant tout aux hommes a enfanté par le passé Nip/Tuck et Sons Of Anarchy. Sans compter quelques buddy comédies comme Philadephia, The League ou Louie plus récemment, que je vous conseille vivement. Avec Justified en début d'année, on sentait déjà que le vent commençait à tourner. Malgré toutes les qualités de cette série portée par Timothy Olyphant, l'ambition n'est pas son fort. La mécanique procédurale lourde a pris le pas sur le feuilletonnant. Et ce n'est pas ce que l'on attend d'une série du câble, encore moins d'une série de FX plus particulièrement. Terriers pousse le vice encore un peu plus loin avec un aspect procédural encore plus prononcé. Et ça, je n'aime pas du tout. Encore, ce serait vraiment bien fait...

... mais ce n'est pas le cas ! En premier lieu, je n'ai pas de reproches à faire aux interprétes principaux. Donal Logue (Parents à tout prix, Life) n'est pas mauvais dans le rôle du héros. Son jeu est naturel et décontracté. Quant à Michael-Raymond James (vu dans la saison 1 de True Blood), ma foi, il dégage un certain charme. L'alchimie entre les acteurs n'est pas encore évidente mais rien d'alarmant. Par contre, le duo de personnages n'est pas réussi. Je m'attendais à ce que l'humour soit omni-présent, quitte à être potache, et il est finalement très souvent absent. Au-delà de ça, je risque d'avoir du mal à les trouver attachants. Ils ne sont pas intéressants en fait, malgré leurs failles. Ni drôles, ni émouvants... ils sont presque trop communs et surtout trop mous. Je passe sur les personnages féminins qui gravitent autour d'eux. Elles manquent de charisme. Elles sont accessoires. Peut-être qu'elles prendront plus d'importance plus tard. C'est à souhaiter en tous cas. Concernant les enquêtes de la semaine, les scénaristes auraient pu frapper plus fort pour un pilote. Entre le vol du chien, cocasse mais qui tombe vite à plat, et cette disparition mal présentée, mal justifiée et mal menée, je me suis franchement ennuyé une bonne partie du temps. Par contre, j'ai apprécié la visite de San Diego ! La série étant entièrement tournée en décors naturels, on en prend plein les yeux. Et on ne se contente pas de nous montrer l'aspect luxueux de certains quartiers de la ville. On s'attarde aussi sur les coins paumés, crasseux, qui correspondent d'ailleurs davantage aux personnages qui ne respirent pas le fric et la classe, et c'est pas plus mal. C'est quand même léger comme atout. L'ambiance générale est mal définie. C'est beaucoup plus dramatique que comique, et en même temps quand c'est dramatique, ça ne l'est pas tant que ça, et quand c'est comique, ça ne l'est quasiment pas. Bref, en gros : c'est brouillon !

Moi qui ne suis pas du tout branché cop-shows, si je devais n'en regarder qu'un, ce serait peut-être celui-là. Les personnages sortent des sentiers battus et l'atmosphère est plus chaleureuse que dans les classiques du genre. Il y a un coté old school aussi pas déplaisant. Ca ne manque pas d'âme. Maintenant, le pilote reste tout de même faiblard pour une entrée en matière. Et comme, jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas à me forcer : je ne regarderai pas la suite. Sorry Guys.

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16 septembre 2010

The Big C [1x 04]

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Playing The Cancer Car // 87o ooo tlsp.

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   The Big C est en passe de devenir la meilleure nouveauté de l'année 2010 à mes yeux. Réussir à faire quelque chose d'aussi fun et léger avec un sujet si grave et si triste, ça relève déjà de l'exploit. Beaucoup se sont cassées les dents avant elle. Mais le faire en plus avec autant de subilité dans l'écriture et dans le jeu, c'est juste brillant ! Showtime avait mis la barre haute avec United States Of Tara mais là, elle dépasse toutes les espérances. Ce quatrième épisode était peut-être le plus réussi de tous, le plus enthousiasmant. Ce que j'adore d'abord, c'est l'imprévisibilité totale dont fait preuve Cathy, et donc plus généralement la série. Ses heures passées aux cotés de son médecin, que je commence d'ailleurs à vraiment apprécier, étaient amusantes et pas seulement. C'était aussi très émouvant par moment. Je pense à ce plan dans la piscine, où le temps s'arrête pour Cathy comme elle en a toujours rêvé. Où le cancer disparaît aussi, ou plutôt se noie. C'est en tous cas ainsi que j'interpréte la présence du homard au fond de l'eau. Mais on peut le voir de d'autres manières, et c'est ce qui est intéressant. Un peu comme toutes ces oeuvres littéraires que l'on peut disséquer de mille façons.

   Même derrière l'achat impulsif de ce cabriolet rouge se cache une grande profondeur. On représente souvent dans la fiction la crise de la quarantaine ainsi, par l'achat d'une belle voiture. Mais ici, c'est plus que ça. C'est plus que la liberté. C'est une sorte de délivrance, même éphémère. Je ne sais pas, je trouve ça super beau. Ca me touche beaucoup. Le homard que l'on libère de son aquarium, c'était moins subtile mais c'était plus drôle. Tout comme ce chantage à l'argent. La scène d'ouverture m'a d'ailleurs frappé : effectivement, à quoi bon conserver tout cet argent dans les banques ? Et si l'on meurt demain, quand est-ce qu'on en profite ? C'est une autre philosophie de la vie. Plus épicurienne, déraisonnable. Mais qui a un charme fou. C'est aussi pour ça que The Big C excelle : elle parle à tout le monde, que l'on soit atteint ou non d'un cancer.

   Si le duo Cathy/Dr. Todd a fonctionné à merveille, nous laissant sur l'espoir qu'un jour prochain ils forment un couple (et le regard de Laura Linney lorsqu'il s'en va ne trompe pas sur ses doutes), les autres personnages s'en sortent plutôt bien à l'exception de Paul. Sa crise à lui, forcée, ne me touche pas du tout. Heureusement que sa groupie était marrante. Je comprends le besoin de développer le personnage un minimum alors patience, ça débouchera peut-être sur quelque chose de bien. En revanche, le frère est toujours au top ! Il me fait un peu penser à Andy de Weeds, le trip écolo en plus. Adam est assez discret dans cet épisode mais je regrette un peu qu'il soit aussi con. Ca entraîne des situations comiques, ici avec Marlene, mais je crains qu'il atteigne ses limites à un moment donné. Et je ne suis pas certain que l'acteur soit capable d'aller dans un registre plus grave. Mais tôt ou tard, il faudra bien... Un dernier mot sur Marlene justement : le plan où elle nourrit ses poissons était magnifique ! Vous n'avez pas eu l'impression qu'elle avait rajeuni de 15 ans l'espace d'un instant ? C'est peut-être moi qui divague mais j'ai eu cette impression là et c'était joli.

   Mais la pluie...   

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// Bilan // Vous qui lisez cette review de The Big C sans regarder la série : vous devriez avoir honte ! Vous ratez quelque chose de grand.

16 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 2- Lone Star

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What About ?

Robert Allen est un ambitieux et brillant businessman qui a fait fortune dans l'industrie du Pétrole. Il a réussi à se construire en parallèle deux vies amoureuses à deux coins opposés du Texas. Il jongle avec deux identités et... deux femmes ! "Bob" vit à Houston avec Cat, sa femme, la fille d'un riche magnat du pétrole. A 400 kilomètres de là, dans la petite ville de Midland, il est "Robert" et vit avec sa douce et naïve petite-amie Lindsay pendant qu'il escroque les investisseurs locaux. Mais son beau-frère commence à avoir quelques suspicions sur ses faits et gestes. Son secret est en danger...

Why Not ?

Sur le podium des séries de la rentrée que j'attends le plus, Lone Star arrive en seconde place pour tout un tas de raison mais d'abord et avant tout parce qu'elle ressemble à première vue à un beau film indépendant américain du genre que j'affectionne tout particulièrement. Je me trompe peut-être mais le fait que ce soit le réalisateur de (500) Jours Ensemble, Marc Webb, qui réalise le pilote va dans ce sens. Au-delà de ça, en grand fan de Big Love que je suis, le mot "polygamie" fait tout de suite tilt dans ma tête. Pas que j'approuve cette pratique mais je trouve que c'est propice à des histoires différentes, peu communes. Peut-être pas sur la longueur mais au moins au début. Cela dit, je pense que le terme "double vie" convient ici plus que "polygamie". Peu importe, la double vie aussi offre une singularité à la série sur le papier qui me plaît. Et puis j'ai envie d'ajouter que c'est, en cette rentrée, la série qui se rapproche le plus d'un soap. Je suis en manque de soap ! Dallas, le pétrole, tout ça c'est déjà vu mais 15 ans après, il y a sans doute quelque chose à faire (de plus intéressant qu'un remake - pourtant en préparation pour TNT).

Coté casting, on retrouvera tout de même Jon Voight et Andie McDowell : des pointures. Les autres acteurs sentent bon le sang neuf. Ils m'inspirent, à commencer par Jimmy Volk qui incarne le héros. Vu le très peu d'expérience qu'il a (trois petits films, un téléfilm et des pilotes qui n'ont pas abouti), je me dis qu'il doit être sacrément bon pour qu'on lui fasse autant confiance. Puis il est super mignon... Adrianne Palicki et surtout Eloise Mumford m'attirent pour des raisons que j'ignore (la classe qu'elles dégagent peut-être ?) et puis j'aime bien Bryce Johnson mais juste parce qu'il a joué dans Popular et qu'il n'a pas fait grand chose d'intéressant depuis, ce qui est un peu injuste.

Au final, le gros problème que risque de rencontrer la série, c'est qu'elle ne soit pas assez grand public, trop connotée "câble", pour fonctionner. Et la FOX a beau y croire, ses jours sont déjà comptés à moins d'un beau miracle !

// Bonus // Un teaser, très esthétique. A ne pas rater !    

15 septembre 2010

Nikita [Pilot]

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Pilot // 3 57o ooo tlsp.

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What About ?

Ex-criminelle devenue agent secret au sein d'une organisation mystérieuse, Nikita se retourne contre ses employeurs, quand ceux-ci font assassiner l’homme qu’elle aime. Un drame qui lui ouvre les yeux, lui faisant réaliser que la Division transforme des jeunes désorientés en machine à tuer pour servir d’obscurs desseins. Alors que Nikita se promet de détruire la Division, Michael, l'agent qui l'a créée, responsable depuis de nouvelles recrues, est chargé de la "ramener" !

So What ?

Tiens. Ce que je viens de voir était vraiment le pilote d'une série de la CW ? Ca n'en a pourtant ni le goût (l'acidulé) ni l'odeur (la merde). Honnêtement, ABC, USA ou la FOX auraient pu nous pondre la même chose. Elles l'ont fait d'ailleurs, mais il y a plusieurs années. Toutes les surprises sont bonnes à prendre en tous cas en cette rentrée et celle que nous réserve Nikita est plutôt bonne dans l'ensemble. Ne comptez pas sur moi pour suivre avec assiduité cette série et vous en écrire des reviews semaine après semaine, mais si le coeur m'en dit, je visionnerais peut-être les épisodes suivants plus tard dans l'année ou l'été prochain.

Dans le genre "pilote efficace et rythmé qui présente correctement les personnages, qui plante habilement le décor et qui pose franchement la situation", Nikita se défend bien. Le contrat est rempli. Seul les options "originalité et subtilité" lui font défaut. Il ne faut pas trop en demander non plus. En réalité, les créateurs de la série ont réussi à faire un mélange digeste de la série originale La Femme Nikita avec Alias et Dollhouse. On retrouve des éléments de toutes ces séries d'espionnage au féminin. On notera d'ailleurs le clin d'oeil en scène d'ouverture au film original : le Nikita de Luc Besson. Bien-sûr, c'est beaucoup moins violent. Mais c'est cool d'y avoir pensé. C'est aussi une façon d'assumer l'héritage là où d'autres l'auraient royalement ignoré. Si je résume : l'histoire de base, on l'a prise à La Femme Nikita. Le coup du petit-ami mort que l'on souhaite venger, ça vient d'Alias (une pensée pour Covert Affairs qui a repris l'idée à sa sauce cet été sauf que le petit-ami n'est pas mort : il a disparu). Et puis la voix-off en début et fin d'épisode et le thème de la manipulation viennent tout droit de Dollhouse, qui n'avait elle-même pas inventé grand chose à part l'ennui et la déception. Le gros avantage, c'est que Maggie Q est beaucoup plus charmante et talentueuse que Eliza Dushku, qui certes n'avait pas mise la barre très haute. Les scènes en maillot de bain ou en soutif sont là pour appâter le chalan, d'autant que le public testostéroné bien burné concerné n'a pas ses habitudes sur la chaîne. On ne leur en voudra pas de mettre toutes les chances de leur coté.

Le reste du casting est passable. Disons que Shane West (Once & Again, Urgences) n'a jamais été très inspiré mais ce rôle-là en particulier ne lui va pas particulièrement bien. Lyndsy Fonseca doit encore faire ses preuves mais elle s'en sort pas si mal pour une fille qui a commencé comme boulet dans Desperate Housewives. Son rôle a le mérite d'attiser la curiosité, de donner plus d'envergure à l'ensemble. Melinda Clarke (Newport Beach) est au rendez-vous et c'est appréciable de la retrouver, surtout que pour une fois on ne mise pas que sur sa plastique de cougar. J'ai pas tellement d'avis sur les autres. Xander Berkeley (24) notamment, qui ne me fait ni chaud ni froid. Question budget, on sent bien que J.J. Abrams n'est pas derrière mais le résultat est très correct. La série manque d'une unité visuelle propre mais elle copie bien. Les scènes d'action sont assez réussies mais bon, c'est pas du tout mon truc. Je suis facilement impressionnable du coup. Et puis on sent qu'il y a un plan derrière tout ça, une petite ambition. Quelque chose qui donnerait presque envie de s'accrocher en somme même s'il y a plus primordial que Nikita. En résumé : plus dispensable et déjà-vu tu meurs. Pour les amateurs du genre, ce sera sans doute un divertissement fréquentable. Pour la CW, c'est sans doute, si ça continue de "marcher" (à son niveau donc), une ouverture vers une évolution de sa cible et peut-être une montée en gamme, toute relative...      

What Else ?

Bah un trailer pardi !

15 septembre 2010

Weeds [6x 04]

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Bliss // 96o ooo tlsp.

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   Après trois bons épisodes, pas étonnant que le quatrième ne soit pas à la hauteur. C'est Weeds. Une des séries les plus inconstantes qui soit d'un épisode à l'autre. Le retour de Doug était annonciateur d'une baisse de niveau et ça n'a pas raté. Ca fait longtemps qu'il ne me fait plus rire et j'ai prié très fort pour qu'il se fasse enfin zigouiller par Ignacio et Cesar. Je savais bien que c'était peine perdue. Leur virée aurait pu être amusante. J'aime bien les deux Mexicains. Mais toutes les blagues sont tombées à plat, même celle sur Betty White ! A la limite, la dernière scène est la plus réussie -celle où ils tirent sur le clochard- mais ça reste bof bof. J'ose espérer que les scénaristes n'ont pas prévu de faire traîner les retrouvailles avec les Botwin trop longtemps. Sinon, on est mal partis.

   Tous les personnages étaient chacun dans leur coin, avec leur(s) guest-star(s) à eux. Ca fait donc beaucoup trop de nouveaux personnages d'un coup. Personne n'est utilisé comme il le devrait et je pense surtout à Linda Hamilton qui n'a vraiment pas grand chose à dire et à faire au final. Je ne peux même pas dire si j'aime son personnage ou non. Il ne peut que laisser indifférent tant il manque de développement. Mary-Louise Parker prend toute la place, ce qui est un peu normal dans le fond. C'est elle l'héroïne après tout. Ses pérégrinations dans cet épisode n'étaient pas passionnantes. Le cliffhanger, ma foi, se sent venir mais a le mérite d'exister. Hâte de voir comment Nancy et Andy vont s'en sortir. Parce qu'ils vont s'en sortir et certainement de manière cocasse, comme d'hab'. Justin Kirk tient drôlement bien tête à Peter Stormare mais là encore, ce n'est pas totalement satisfaisant. Un peu paresseux en fait. Un peu facile. No comment sur le confit de canard qui a une drôle de tête chez les américains. Ca devient de drôles de boulettes. Shane fréquente quant à lui Jessica St Clair et sa nouvelle bande de copines. J'aime bien l'actrice (même si elle enchaîne les daubes) mais elle n'a pas eu grand chose à faire elle non plus. Tout juste une grimace ou deux, un truc qu'elle maîtrise bien, c'est vrai. Et puis Silas... ben il a enlevé son t-shirt bien-sûr. Et le bas aussi. Mais le réalisateur a voulu la jouer pudique. Dommage. On a connu Weeds plus olé-olé. Son idée de fréquenter l'université pour se divertir me plaît bien. Ca peut offrir quelques bons trucs à l'occasion.   

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// Bilan // Qu'un épisode de Weeds ne raconte rien, c'est habituel et pas nécessairement problématique, mais si c'est fait sans humour, sans efficacité et sans dialogues léchés, je ne vois plus tellement l'intérêt. N'empêche que Weeds cette année, c'est mieux. Et c'est déjà bien. 


14 septembre 2010

Hellcats [Pilot]

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A World Full Of Strangers (Series Premiere) // 3 o2o ooo tlsp.

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What About ?

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux...

So What ?

Non mais au secours quoi ! Je ne vais pas faire une tartine sur le pilote de Hellcats car il n'en vaut vraiment pas la peine, comme la plupart des autres séries de la CW à vrai dire. Laissez-moi juste le temps de vous expliquer pourquoi il est si mauvais. Avant toute chose, si la série a vu le jour, c'est clairement grâce au succès de Glee. Elle veut s'inscrire dans la même mouvance tout en oubliant que ce qui a le fait succès de Glee, du moins au début, ce sont ses personnages extravagants et son ton décalé, parfois osé. Ici, il n'y a rien de tout ça. Ce n'est pas juste classique, sans originalité et sans surprise, c'est carrément super ringard ! J'imagine que les pom-pom girls ne sont pas passées de mode aux Etats-Unis, et elles ne le seront sans doute jamais, mais toute la vague de teen movies de ce style, c'était il y a 10 ans ! Alors bien-sûr, il y a eu High School Musical entre temps qui a été un succès planètaire malgré sa "médiocrité efficace". Sans compter tous les navets type "Sexy Dance", qui trouvent un public (d'adolescentes un peu co-connes de 12 ans et demi). Et puis il faut avouer que toutes les séries de Disney Channel ne sont pas plus réussies mais pourtant fonctionnent. Et si l'on se base sur le score du pilote (mais la chute est à venir), la CW n'a pas fait un si mauvais calcul. Le truc, c'est que la série aurait pu être bien écrite malgré son thème hyper léger. Elle aurait pu être fun. Elle aurait même pu être attachante. Tout ça n'est pas incompatible.

Au lieu de ça, on nous sert des scènes ridicules : l'héroïne qui danse sur son vélo, dans la rue, puis dans son salon; ou qui improvise trois saltos sur la pelouse du campus après avoir appris qu'elle était admise chez les Hellcats; ou qui plus généralement accompagne chacun de ses mouvements par un rictus peu gracieux sur son visage. Elle est rebelle alors elle use de second degré avec son meilleur-ami supra ring' lui aussi, qui semble tout droit sorti des années 80, et dont elle est sans doute secrétement amoureuse, à moins que l'idiote ne s'en soit pas encore rendue compte. Enfin vous voyez le genre. C'est ça pendant 40 minutes. Un défilé de clichés, servi avec des ralentis ridicules pour faire durer le massacre. On ne nous épargne même pas la scène du peignoir volé. Un classique de chez classique. A ce moment-là, j'ai eu sacrément honte pour toute l'équipe de la série. De la bitch ? Rassurez-vous, il y en a. Mais de la soft façon Gossip Girl et 90210 bien-sûr. L'action se situe à Memphis ? Oui et alors ? Les gens n'ont pas d'accent et les décors naturels sont passe-partout. Les acteurs et les actrices ? Malgré mon affection pour Sharon Leal et Gail O'Grady, je suis dans l'obligation de constater que ça pèche même à ce niveau-là. La star du show n'a pas de charisme dès lors qu'elle arrête de danser, ses nouvelles "copines" ne sont pas meilleures et la galerie de personnages masculins, plus que légère, n'offre même pas un plaisir des yeux. Leurs corps ne sont pas dégueulasses mais leurs têtes... ils sont vilains quoi ! Si même sur ça, la CW se rate, mais où va le monde ? Je vous le demande. Pour ma part, Hellcats, c'est plié. Je ne me suis pas fait chier pendant le visionnage du pilote mais strictement RIEN ne m'a donné envie de revenir en deuxième semaine. Pire, ça m'a presque rendu impatient de retrouver Glee ! Je préfère perdre mon temps à faire quelques abdos et quelques pompes sur ma moquette. Ce sera plus utile et moins atroce.      

What Else ?

Une bande-annonce bien-sûr. De 30 secondes. Et je vous assure que c'est bien suffisant. L'essentiel y est résumé. Pas la peine de regarder le pilote.

14 septembre 2010

Hung [2x 10]

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"Even Steven" Or "The Luckiest Kid In Detroit" (Season Finale) // 2 3oo ooo tlsp.

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   A mon grand regret, je ne me sens plus la force de défendre corps et âme Hung. Je ne peux que donner raison aux détracteurs de la série aujourd'hui : son charme a fané. La saison 2 a brassé beaucoup d'air. Là où je pensais que la saison 1 jouait simplement la carte de la lenteur pour mieux introspecter, il n'y avait qu'un grand vide artistique en réalité. Un manque d'ambition, accompagné d'un manque d'idées. C'est sans doute un peu la faute de HBO qui n'a pas souhaité mettre la main au portefeuille. N'offrir que 10 épisodes de 26 minutes, c'est ce qui s'appelle être radin. Que raconter en si peu de temps ? Comment faire évoluer les personnages tout en restant crédible ? J'ai encore envie de prendre la défense des scénaristes qui ont quelques circonstances atténuantes. Mais ils ont voulu trop en caser en trop peu de temps. Ils se sont perdus en conjecture avec des histoires secondaires peu inspirées, pas essentielles. Je pense forcément à Mike et Frances en disant cela. Je les aime bien. Ce n'est pas le problème. On leur a juste porté plus d'attention qu'ils ne méritaient. Le pire, c'est que l'on ne met pas un point final à leur intrigue dans ce Season Finale. Mike va-t-il reconquérir le coeur de sa belle vieille ? Il faudra apparemment attendre pour le savoir. Sauf qu'on s'en fout (un peu). Je ne peux pas faire autrement que d'évoquer les enfants Drecker. On leur avait promis plus de temps de parole pour cette saison 2 et ça n'était qu'un leurre. Ils restent toujours des mystères et je crois de toute façon que leur singularité ne sera jamais expliquée/exploitée. Dès lors, il aurait été presque préférable qu'ils n'existent pas. Darby était transparente. Quant à Damon, il a toujours eu droit à des scènes intéressantes coupées en pleine action. Que s'est-il passé quand il a pris la main de Tanya ? On ne le saura pas tout de suite. Dommage de nous faire languir pour si peu. Ce n'est pas très vendeur au final.

   Cela fait un petit moment que je ne suis plus en amour avec Tanya. Elle me fait toujours rire de temps à autres mais sa gaucherie et ses éternelles excuses ont eu raison de moi. Le personnage méritait mieux que ça. Là encore, son potentiel n'a pas été exploité. Il n'y a bien que sa rivalité avec Lenore qui avait un intérêt mais elle n'aurait pas dû durer aussi longtemps. Lenore, d'ailleurs, est quasi-absente de cet épisode, quasi-muettre. Ca ne lui ressemble pas et ça ne fait que renforcer ce sentiment d'un final désincarné où tout le monde est là, inconscients. Il n'y a que Jessica qui s'en sort à merveille dans cet épisode. Elle vole complètement la vedette à Ray à tel point que j'ai cru à un moment donné que c'était elle l'héroïne de la série. Et puis Anne Heche ose bien plus que Thomas Jane. Sans nous montrer clairement sa choupinette, elle nous a livré de lourds indices sur sa constitution : un peu de peau et pas de poils. J'aime beaucoup cette actrice et je crois que j'aurai préféré ne pas en voir autant. Ca la démystifie un peu. Bon c'est pas une diva intouchable non plus hein... Jessica est la seule qui a réussi à être émouvante grâce à ce grand élan de liberté qui s'est emparé d'elle. Je l'ai trouvé rayonnante. Elle s'est mise à revivre. C'était beau. Face à elle, Ray a même repris quelques couleurs. Mais pas longtemps. Néanmoins, si la saison se termine sur une scène un peu faible, elle a le mérite d'être positive et de remettre les compteurs à zéro.

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// Bilan // Un Season Finale plein de promesses. Seront-elles tenues ? Mais aussi un Season Finale plein de déceptions. Tout ça pour ça ? Hung reviendra l'été prochain pour une troisième saison et elle a tout intérêt à se remettre en question. Son beau potentiel a été réduit à néant par un manque de tout. Nous méritons bien mieux, nous qui lui sommes resté fidèles malgré tout.

13 septembre 2010

The Vampire Diaries [2x 01]

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The Return (Season Premiere) // 3 36o ooo tlsp.

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   Après avoir passé l'été à Bon Temps avec plus ou moins de bonheur, je suis heureux de retrouver Mystic Falls et plus généralement mes petites séries adorées puisqu'il s'agit là de ma première review de la saison 2010/2011. Il y a un an, je n'aurais jamais cru attendre avec impatience le deuxième Season Premiere de Vampire Diaries. Comme quoi, tout arrive ! J'avoue que c'est une des séries qui m'a le plus manqué ces derniers mois, en partie grâce à un dernier épisode très efficace. Ce retour est réussi. Je dirais même que je n'ai pas été déçu une seule seconde.

   Nina Pile/Nina Face. J'adore les nouvelles saisons qui reprennent exactement là où les précédentes s'étaient terminées. C'est le cas ici. Les élipses temporelles, c'est souvent faire le choix de la facilité. Le rencontre avec Katherine reprend donc exactement là où on l'avait laissée. Faire plus ample connaissance avec elle, c'est un plaisir mais pas seulement parce qu'on nous l'avait promis. Aussi et avant tout parce que c'est l'occasion de découvrir Nina Dobrev dans un autre registre. Elle s'était déjà bien améliorée dans le rôle d'Elena, quitte à devenir même vraiment convaincante, mais elle nous offre maintenant une excellente prestation en grande vilaine. Et ça ne tient pas qu'au brushing vaporeux ! Katherine est exactement comme on la fantasmait : perverse et dangereuse. Elle a la beauté du Diable. Ce moment où elle entre dans la maison des Lockwood était magistral ! Chaque face à face entre Katherine et l'un des personnages principaux était un régal. Même avec Bonnie ! Je l'adore mais c'était plaisant qu'on lui cloue le bec de la sorte. Elle a pris un peu trop confiance en elle la sorcière. Le duel verbal le plus faible est celui qui opposait Katherine à Stefan, sans doute à cause de ce dernier, toujours un peu trop mollasson. Au passage, j'ignorais que Paul Wesley avait fait une grève de la faim pendant l'été mais c'est impressionnant. Ca ne l'empêche pas d'être appétissant, certes, mais trop de veines tue les veines hein... Le meilleur duo, sans surprise, c'est Katherine Vs. Damon. La scène en elle même était géniale mais ce qu'elle implique pour la suite l'est encore plus. Il ne faudrait pas que le retour de Katherine se résume à son besoin de récupérer Stefan dont elle dit avoir toujours été amoureuse, mais c'est une première motivation intéressante ! Si on ajoute un peu de mythologie derrière tout ça, façon tombeau de la saison 1, on tient là une excellente intrigue pour la suite de la saison. L'intérêt de l'entreprise, c'est aussi la déchéance de Damon. Il commençait à devenir trop gentil. Ca n'aura pas duré longtemps et tant mieux. Juste le temps de nous émouvoir furtivement au détour du regard abattu de Ian Somerhalder. On est d'accord que jusqu'ici, le mot d'ordre de ce Season Premiere était efficacité mais pas surprise.

  Bonnes et mauvaises surprises. Bizarrement, ce sont les personnages secondaires qui m'ont le plus surpris. Non, pas Tante Machin. Elle ne sert toujours à rien. Son Alaric n'est même pas apparu d'ailleurs. Je parle surtout de Jeremy et Caroline. Le premier a trouvé le moyen de se rater deux fois. Passé la déception qu'il ne devienne pas un vampire (c'eut été sympathique), le voilà qui se fait tordre le cou par Damon. Il n'en meurt pas, bague de protection oblige (je ne peux pas m'empêcher de trouver ce subterfuge toujours aussi ridicule) mais ça fait indéniablement son effet. Impossible de savoir du coup ce qui attend Jeremy cette saison puisqu'il s'est fait voler la vedette en beauté et j'y viens, mais tant que Steven R. McQueen ne passera pas chez le coiffeur, je crois qu'il ne mérite pas plus d'attention ! Caroline prend finalement sa place de possible future vampire et j'aime autant dire qu'avec ce que l'on vient de nous faire miroiter, il y a intérêt à ce que les scénaristes aillent jusqu'au bout ! Je n'avais pas imaginé une telle configuration mais elle me séduit beaucoup. Dans l'idéal et désolé pour la comparaison, mais j'aimerais qu'elle devienne une sorte de Jessica de True Blood bis. Pas juste une hargneuse violente parce qu'on a déjà notre dose à ce niveau-là. Ou comment rendre intéressant un personnage qui sombrait dans le ridicule... La grosse déception de l'épisode vient de Tyler dont le statut de loup-garou n'est pas confirmé. On tourne autour du pot pour mieux nous faire languir mais ce n'est pas fait avec imagination. C'est plan-plan, un peu chiant même comparé à tout le reste qui est hyper prenant, et cliché avec le retour d'un membre de la famille Lockwood qui aidera certainement Tyler à prendre conscience de ce qu'il est. En tous cas, qu'il s'agisse de Tyler ou de Caroline, il y a un beau potentiel à exploiter. C'est enthousiasmant !


// Bilan // The Vampire Diaries revient en grande forme et prouve qu'elle a encore beaucoup d'histoires à raconter. Efficace et rythmé, ce Season Premiere est un quasi-sans-fautes. L'année commence bien à Mystic Falls ! Espérons qu'il en soit de même à Wisteria Lane, au Seattle Grace, à Pasadena, à McKinley...

12 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 3- The Walking Dead

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What About ?

Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe de d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre...

Why Not ?

Ne comptez pas sur moi pour faire semblant d'avoir lu les comic-books The Walking Dead, de tout connaître de l'oeuvre de Frank Darabont... en matière de zombies, je suis complètement vierge ! Oh, j'ai dû voir un film ou deux. Je me souviens de 30 Jours de Nuit qui m'avait d'ailleurs bien plu. Mais c'est tout. Je suis plus films d'horreur si vous voulez tout savoir. Donc si The Walking Dead m'attire, ce n'est pas pour les mêmes raisons que d'autres. D'abord, une série de zombies, ça n'existe pas. C'est vrai ! Et on ne peut qu'accueillir à bras ouverts quelque chose qui sort de l'ordinaire. On se plaint tellement que toutes les séries se ressemblent. Cela dit, c'est risqué aussi. On peut se laisser emporter et surprendre par un tel univers pendant 1h30 mais pendant six fois une heure ? Que va-t-il vraiment se passer dans cette série ? Y'a-t-il une "mythologie" ? Parce que si ce n'est qu'une course-poursuites entre humains et zombies, ça risque de vite devenir lassant. Je suis confiant. AMC ne se serait pas laissée embarquer sur un projet trop limité, sans lendemain. Quoiqu'il y a eu The Prisoner mais passons. Et puis des rumeurs font état d'une commande d'une saison d'ores et déjà. Donc il doit bien y avoir de la matière. Et puis je ne sais plus combien de comics exactement sont sortis mais un bon paquet en tous cas...

Les premiers extraits prouvent que l'image est très léchée et qu'elle se distingue de celle de Mad Men ou de Breaking Bad. Les moyens ont l'air d'être là. Les zombies ne paraissent pas ridicules. Reste quand même les acteurs en gros point d'interrogation. J'ai beau avoir une certaine tendresse pour Sarah Wayne Callies, il faut bien avouer que c'est une actrice un peu limitée. Bon après tout, on ne l'a vu que dans un grand rôle et super mal écrit (Prison Break) donc à voir. Je connais mal Andrew Lincoln mais il ne semble pas avoir l'étoffe d'un héros. J'aurais préféré Jonny Lee Miller ou Mark Pellegrino. Des rumeurs les évoquaient. Là encore, je demande à être agréablement surpris ! Bon et puis Jon Bernthal, s'il a le rôle de l'idiot habituel, il sera certainement convainquant mais forcément agaçant... Tout ça pour dire que, contrairement aux apparences, j'ai hâte de découvrir The Walking Dead, ne serait-ce parce qu'elle sera différente de toutes les autres séries et c'est déjà énorme !

// Bande-Annonce //

11 septembre 2010

C'est Sexy Le Ciel de Californie...

Voici une série de photos uniquement centrée sur la visite des Studios Universal...

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Universal City, c'est ça (entre autres)...

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Certaines de nos séries préférées sont tournées dans ces hangars.

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"Parenthood" notamment...

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L'immeuble NBC, dans la brume...

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Parmi les attractions du parc : La Simpsons Ride (qui secoue)

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Ou Jurassic Park, calme jusqu'à la chute de 20 mètres (j'ai fini trempé)...

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Et parmi les décors... Ce trompe l'oeil (ceci est une peinture)

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"Le Grinch" !

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Le Cabot Cove des "Dents de la Mer" (pas d'"Arabesque" !)

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Le Manoir de "Psychose"

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Dr. Gouine, femme catin

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Et puis bien-sûr, Wisteria Lane... Malgré tout le dégoût que peut m'inspirer la série aujourd'hui, j'ai eu ma petite larme à l'oeil, parce que c'est culte, parce que c'est mythique. Plein de camions bouchaient la vue, le tournage allait bientôt reprendre !

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Et puis ça, c'est moi. Derrière-moi, l'horizon Hollywoodien...

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A suivre...

10 septembre 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 4- Undercovers

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What About ?

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble...

Why Not ?

Archi-fan du travail de J.J. Abrams, je ne pouvais pas passer à coté d'Undercovers, sa nouvelle création pour la télévision après Fringe (et Lost, et Alias, et Felicity). C'est sans doute, sur le papier, la moins ambitieuse de toutes. La moins attrayante. C'est vrai que perso, les histoires d'espionnage, ça a tendance à me gaver même quand c'est second-degré (cf Chuck). La promesse ici est simple : un couple, des course-poursuites et du fun. Un Amour du Risque version 2010, des mots même du maître. A vrai dire, si ça n'avait pas été lui et si je n'avais pas confiance en lui, je ne me serais même pas retourné.

Visuellement, les bandes-annonces nous prouvent bien qu'on est chez J.J. et que tout sera parfaitement léché, avec les moyens du bord. Les quelques scènes qui se déroulent à Paris ont l'air particulièrement belles, mais clichées évidemment puisqu'on voit la Tour Eiffel. On devrait nous faire pas mal voyager, de quoi nous rappeler Alias, ou même Fringe de temps en temps. Le duo star me plaît déjà. Ils sont (très) beaux, leur complicité est déjà flagrante, l'alchimie semble être là. Et ils ont l'air plutôt bons, charismatiques, dans cet exercice en tous cas qui ne requiert pas non plus un jeu dévastateur. On ne voit quasiment rien des autres acteurs/personnages dans les trailers mais j'ai confiance en Gerald McRaney qui n'est pas un mauvais. Ce sera sans doute le John Noble de l'affaire ! Bon après, le point qui me dérange le plus, c'est évidemment le fait que la série ne soit pas feuilletonnante mais à intrigues bouclées. Je reste persuadé au fond de moi que c'est un leurre pour attirer un public qui a justement peur du feuilletonnant mais qu'à un moment donné, des histoires au long cours plus complexes viendront s'ajouter. On nous avait annoncé la même chose avec Fringe et on voit bien aujourd'hui que les scénaristes vont bien plus loin que l'enquête du jour. Undercovers mérite bien le même traitement à première vue... C'est tout de même dommage que la série se retrouve sur NBC. Ca réduit ses chances de survie, encore que...

// Bande-Annonce //

Le teaser des Emmys, que j'aime beaucoup.

Et un trailer plus classique.

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