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Des News En Séries, Le Blog

18 octobre 2010

Glee [2x 04]

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Duets // 11 36o ooo tlsp.

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   Je ne fais pas partie de ceux qui ont détesté l'épisode Britney ou encore l'épisode anti-prêchi-prêcha de la semaine dernière, mais je suis quand même ravi de retrouver enfin un vrai épisode de Glee, 100% Glee Club. Hormis l'absence de Sue qui se fait ressentir puisque le quota de répliques cultes n'est pas atteint ici, tout était bien balancé. L'idée de mettre tous les membres en compétition et en duo a permis d'offrir à chacun son petit moment de gloire et ça faisait longtemps que les personnages n'avaient pas été traités sur un tel pied d'égalité. On notera quand même que Rachel trouve le moyen de chanter trois fois dans cet épisode : une fois pour le "bon" duo, et c'est vrai que son Don't Go Breaking My Heart avec Finn était très réussi, une fois pour le "mauvais" duo, effectivement raté mais c'était le but et surtout c'était drôle grâce à leur accoutrement, et puis un duo final avec Kurt, complètement gratuit puisqu'il sort de nulle part mais assez réussi. La star reste donc la star. L'absence temporaire mais curieuse de Puck permet de lancer une nouvelle intrigue amoureuse unissant le petit nouveau, Sam, qui ne sera donc malheureusement pas le petit-ami de Kurt, et Quinn, à qui l'on offre enfin plus de 20 secondes d'antenne ! Je les ai trouvés mignons tous les deux mais je ne suis pas certain que leur relation et leurs personnalités soient propices à des histoires passionnantes dans le futur. A voir. Leur duo sur Lucky était superbe et leur allait comme un gant.

   Vedette du précédent épisode, Kurt était encore bien occupé cette semaine. Content d'abord que l'on n'oublie pas l'état de son père à travers une courte scène touchante, et content également qu'on lui offre quelques minutes pour brûler les planches comme il sait si bien le faire : avec accessoires et brio ! Même si la chanson ne m'a pas tellement plu, c'était réussi. Dans le genre efficace et mordant, Santana et Mercedes ont fait des merveilles. Comme quoi il y a plein de combinaisons qui n'ont pas encore été exploitées mais qui le méritent amplement. Le duo Tina/Mike était original et Harry Shum Jr. a enfin eu l'occasion de pousser la chansonnette à sa façon. Il n'a pas pu s'empêcher de faire ses mouvements ridicules par contre. Quant au duo Artie/Brittany, il n'a pas eu lieu mais leurs scènes étaient vraiment super drôles ! "I thought you were a robot". J'adore d'ailleurs la déco de la chambre de Brittany. Le papier-peint, les cadres... Finn et Rachel ont réussi à être drôles dans cet épisode, même si on a frôlé le gnan gnan au tout début. Je les préfère largement comme ça, à fond dans le second degré.   

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// Bilan // Enfin un épisode classique de Glee, sans fioritures ! Juste une bande de jeunes qui chantent, qui dansent, qui s'amusent et qui nous amusent. On ne demande pas grand chose pourtant. Dommage que ce soit devenu une si grosse machine...

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18 octobre 2010

The Vampire Diaries [2x 05]

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Kill Or Be Killed // 3 47o ooo tlsp.

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   La malédiction de la saison 2 ne s'abattra visiblement pas sur The Vampire Diaries. En tous cas, pour le moment, elle est excellente et à la hauteur des derniers épisodes de la saison 1. Les intrigues avancent à chaque épisode, un peu ou beaucoup, le seul souci étant que plusieurs personnages n'arrivent pas à trouver leur place. Si Jeremy sort enfin de sa chambre, Bonnie est toujours aux abonnées absentes, tout comme Alaric et Jenna mais on est déjà plus habitués. Pas de Matt non plus, mais je lui prédis un destin bien funeste à ce garçon. Ca m'étonnerait qu'il soit encore présent en saison 3. La transition est toute trouvée pour parler des Lockwood et de la révélation que Mason fait à Tyler. Pour que la malédiction qui sommeille en Tyler se réveille, il faut qu'il tue quelqu'un. C'est ce qui est arrivé à Mason, alors manipulé par Katherine. Et il l'est toujours, ce qui constitue un cliffhanger bien efficace et bien prometteur. Les deux intrigues vampires vs loups-garous étaient trop cloisonnées jusqu'ici. Ce ne sera certainement plus le cas. Alors qui Tyler va-t-il tuer pour se révéler ? Les options ne sont pas si nombreuses si l'on part du principe qu'il ne tuera pas un personnage inventé juste à cet effet. Matt est donc une option à prendre en considération même si on voit mal comment ça pourrait arriver. Il peut se passer beaucoup de choses d'ici là. Il y a Tante Jenna aussi. Je me dis qu'elle ne fera pas long feu. Et puis l'autre solution, c'est Jeremy. Les scénaristes viennent tout juste d'opérer un rapprochement entre Tyler et lui, ce n'est sans doute pas anodin. Bon, il fallait bien lui faire faire quelque chose aussi. Mais avec sa bague protectrice, Jeremy peut-il mourir ? Ca marche pour les vampires mais est-ce que ça marche pour les loups-garous ? Je vois mal Jeremy vraiment mourir en tous cas. Ce serait une vraie perte. Et dire qu'il est prêt à s'acoquiner avec la nièce Solis...

   J'ai beaucoup aimé la scène de "don de sang" d'Elena à Stefan. Ca faisait longtemps qu'une de leurs scènes romantiques ne m'avait pas d'effet. Je ne suis même pas certain que ce soit déjà arrivé en fait. C'était beau. Et tout à coup, je comprends (un peu) toute cette folie autour des vampires et de Twilight. Il y a quelque chose dans ces récits de fascinants. C'est difficile à décrire, parce que c'est très repoussant et effrayant aussi. Bref. La partie sur Caroline et sa mère était assez prévisible dans l'ensemble et pas aussi émouvante qu'elle aurait dû une fois la vérité découverte, mais c'était déjà bien d'explorer plus en profondeur leur relation. Les scénaristes étaient toujours restés en surface. 

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// Bilan // Il se passe en général pas mal de choses dans les épisodes de Vampire Diaries mais celui-ci était particulièrement chargé en événements et révélations. Ca ressemblait à un pré-final, sauf qu'on en est qu'au 5ème épisode de la saison 2 !

17 octobre 2010

Dexter [5x 02]

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Hello Bandit // 1 7oo ooo tlsp.

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   Il y avait de très belles choses dans cet épisode, tout particulièrement dans les affrontements entre Dexter et Astor, aussi déchirants que poignants. Le départ d'Astor et Cody m'a beaucoup ému mais il m'a encore plus déçu. Ca relève de la facilité scénaristique. Certes, il reste Harrison. Mais c'est offrir à Dexter la possibilité de se sortir de ce qu'il est en train de vivre beaucoup plus facilement. Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est cette présence fantômatique des parents de Rita. Ils sont là mais ils ne parlent quasiment pas. Comme s'ils n'existaient pas vraiment. Là aussi c'était une facilité et je n'aime pas beaucoup cela. C'est Dexter mince... Les justifications du départ des enfants sont plutôt bonnes et il est difficile de ne pas se mettre à leur place et de les comprendre. La colère prend le pas sur tout. Et Dexter se rend compte à ce moment-là combien il le aime, lui qui a toujours prétendu ne pas avoir de sentiments. Les monologues en voix-off étaient particulièrement inspirés, surtout en fin d'épisode. Associés à cette atmosphère marécageuse et ce tueur en séries atypique, ils nous faisaient nous sentir comme à la maison. On est bien devant Dexter même si plein de choses ont changé.

   Nous avons affaire à un deuxième épisode de transition après le Season Premiere. Il n'est pas de trop. Inutile que les choses aillent trop vite. Déjà que l'après-Rita n'est pas hyper bien traité. Mais du coup, on ne sait pas bien de quoi la saison sera faite. Un nouveau serial-killer fera-t-il son apparition comme dans les saisons précédentes ? Il y a bien un début d'intrigue de ce coté-là mais elle peut très bien n'être que du remplissage en attendant quelque chose de plus grand. Ou alors on enchaînera les petites enquêtes. C'est une solution pour casser la routine, mais est-ce la meilleure ? Avant d'en arriver là, les scénaristes reprennent leurs mauvaises habitudes en traitant de la vie amoureuse des personnages de manière peu subtile. Encore ça passe pour Debra et Quinn puisque l'on concrétise une tension sexuelle qui a toujours existé. Et puis Debra, elle nous intéresse. Par contre, les petits tracas de Batista et Maria ne m'intéressent toujours pas le moins du monde. Je sens qu'ils vont encore être pénibles cette saison ! Sinon, chapeau pour la perruque water-proof de Michael C. Hall. On dirait ses vrais cheveux !

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// Bilan // Dexter s'effondre à sa façon mais la série reste solide comme un roc.

17 octobre 2010

Grey's Anatomy [7x 03]

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Superfreak // 12 75o ooo tlsp.

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   On est tous des freaks. J'adore le sujet de cet épisode. Moi, par exemple, je vérifie à peu près dix fois avant de me coucher que mon réveil est bien réglé. Je vérifie aussi dix fois que ma porte est bien fermée. Ca relève plus du TOC qu'autre chose, mais c'est mon coté freak à moi. Bon, y'a d'autres trucs bien plus inavouables. Mais on n'est pas là pour parler de moi ! Karev, par exemple, depuis la fusillade, il ne prend plus l'ascenseur. Rappelons qu'il a failli rendre l'âme dans l'un d'entre eux. Vous voyez ça, c'était une très mauvaise idée. Ce n'était pas émouvant, pas amusant non plus, ça ne servait à rien en fait. A part montrer que Karev est un gros con, une fois de plus. Je n'ai plus aucune pitié pour lui. Mais en restant plus poli, disons simplement qu'à coté des traumatismes de Cristina, son p'tit problème paraît bien dérisoire. Si April est une super freak, c'est parce qu'elle est encore vierge à 28 ans. Bon. April est un personnage que j'ai toujours voulu aimer, notamment parce que j'adore Sarah Drew depuis Everwood, ce qui fait qu'elle ne m'a jamais autant dérangé que beaucoup d'entre vous. Je reconnais qu'elle était devenue au fil du temps vraiment trop "spéciale" pour moi aussi. Mais depuis le début de cette saison 7, elle s'impose comme un des personnages au plus fort potentiel. On a encore beaucoup de choses à découvrir sur elle et beaucoup de choses à vivre à ses cotés. Elle a plus que jamais l'attrait de la nouveauté. Qu'elle soit vierge est un excellente base pour construire des intrigues solides, typiques de Grey's Anatomy. En tous cas, j'ai trouvé les réactions de ses petits camarades franchement ridicules. Ca faisait très lycéen dans l'esprit. Mais je crois que les vrais gens sont comme ça, intolérants même face à des cas aussi banals. On a tous été vierge un jour après tout ! Alors qu'on ait 18 ou 32 ans, hein... Je ne suis pas en train de vous faire passer un message je précise, quoique je n'en aurais pas honte si c'était le cas. Mais je m'égare... Pour en revenir à April, son speech à la fin de l'épisode était classique mais bien efficace. Comme Meredith, je l'aime de plus en plus cette petite !

   Ce début de saison est très centré sur Cristina. C'est une bonne chose, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus. C'était moins fort dans cet épisode que dans les précédents. Peut-être parce qu'elle commence doucement, très doucement à aller mieux. En tous cas, son association avec Derek est une jolie réussite. C'est vrai que ces deux-là n'ont jamais été si proches que ça malgré leur gros point commun : Meredith. C'est ça qui est génial avec Grey's Anatomy : toutes les combinaisons de personnages possibles sont exploitées le moment venu et c'est (presque) toujours amené subtilement. Mais je vais vous prouver tout de suite que ça ne marche pas parfois : la venue d'Emilia, la soeur de Derek sortie de Private Practice, au Seattle Grace est anecdotique et, pour le moment, n'apporte rien à personne. Elle devient même une empêcheuse d'avancer puisqu'elle trouve le moyen de coucher avec Mark au moment où Lexie est enfin prête à le récupérer. Ce rebondissement ne promet rien de bon. Emilia aurait du rester à Los Angeles...

   Parmi les moments particulièrement sympathiques de l'épisode, je retiendrais le cas médical dont se sont occupées Meredith et April. Et alors un mystère subsiste mais c'est peut-être moi qui ai mal compris : la jeune fille, elle a vraiment avalé une capote ou c'est une excuse que les filles ont trouvé pour que son mec revienne ? C'était tellement stupide dans l'idée que je me pose vraiment la question. Mais c'était super drôle quoi qu'il en soit ! L'autre cas médical, celui de l'homme-arbre, m'a dégoûté mais pas impressionné. Toutes les séries médicales ont eu recours à cette maladie à un moment donné. Récemment, on y a eu droit dans Nip/Tuck. De toute façon, le sujet n'a pas été traité en profondeur. C'était juste histoire de mettre Lexie dans une position amusante, impressionner les téléspectateurs impressionnables (il n'y a pas de jugement derrière ces mots) et nous révéler que Bailey a peur des araignées ! Oui ! Bailey a peur de quelque chose ! Sinon, Callie et Arizona continuent d'être mignonnes. On sent que les scénaristes sont en pause de ce coté-là puisque Jessica Capshaw est enceinte jusqu'aux dents. Ca ne fait pas de mal de laisser le couple reposer un peu. Jackson n'a toujours pas droit à une intrigue mais ça va peut-être bientôt changer puisque Teddy va vite redevenir célibataire. Son charmant psy s'en va déjà. C'est un peu dommage mais pour une fois qu'un personnage censé être de passage ne reste pas au Seattle Grace... 

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// Bilan // Si cet épisode n'est pas aussi bon que les deux précédents, il tient néanmoins très bien la route. 

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16 octobre 2010

Outsourced [Pilot]

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Pilot// 7 49o ooo tlsp.

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What About ?

Le manager d'une entreprise est envoyé en Inde afin de former les employés du service après-vente qui vient d'être délocalisé là-bas...

Who's Who ?

Créée par Robert Borden (Drew Carey Show, Brian Benben Show...). Avec Ben Rappaport dans le rôle de Todd Dempsy, Rebecca Hazlewood dans le rôle de Asha, Pippa Black dans le rôle de Tonya, Parvesh Sheena dans le rôle de Gupta, Sasha Dhawan dans le rôle de Manmeet...

So What ?

  De toutes les comédies de bureau de NBC, Outsourced est sans doute la moins austère à première vue. Parce que ça se passe en Inde et qu'il y a de la couleur partout ? Oui, ça y contribue. Mais aussi parce que l'ambiance y est beaucoup plus détendue et on ne cherche pas à créer de réalisme, juste à nous faire croire qu'on est bien là-bas. Et ça marche ! Je sais que beaucoup de gens ont trouvé cette sitcom raciste. Je ne comprends pas pourquoi et je ne préfère pas entrer dans un débat sans fin mais si se moquer des hindous relève du racisme alors toutes les sitcoms sont racistes puisqu'il s'agit souvent de se moquer, que ce soit de son voisin qui est un gros tout nu, de son mari qui est un gros con, de son fils qui légèrement déficiant et peu importe leur couleur de peau... Et tout ou presque fonctionne sur le cliché ! C'est comme ça. Tiens ça me fait penser à Glee. Chaque personnage est un cliché poussé à outrance. Et là, ça fait rire tout le monde ! Il y a quelque chose qui cloche chez les gens, vraiment. En plus, on ne se moque pas que des étrangers ici, les américains en prennent aussi pour leur grade ! On joue justement sur les différences culturelles mais sans juger. Il faut regarder cela avec second degré et rire de bon coeur parce qu'il y a vraiment plein de choses très drôles dans cet épisode pilote (Manmeet-Manmeat, la danse sur les Pussycat Dolls, les objets farfelus...) et on instaure déjà quelques gimmicks sympathiques comme l'employé qui se barre à chaque fois qu'il se sent offensé, la muette à qui l'on demande de parler (pas beau de se moquer des handicapés boooo)... Je trouve qu'il se dégage vraiment quelque chose de chaleureux et de réjouissant d'Outsourced. J'ai envie de voir les épisodes suivants, en attendant le retour de Parks And Recreation qui est d'un autre niveau, plus fine dans la caricature mais peut-être moins fun aussi...

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16 octobre 2010

Parenthood [2x04 & 2x05]

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Date Night // The Booth Job

5 16o ooo tlsp // 4 66o ooo tlsp.

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   Il m'a fallu du temps mais je crois avoir enfin saisi ce qui me dérangeait dans Parenthood et en particulier en ce début de saison 2. Ce n'est pas simplement un problème d'historiettes, mais de concept. J'ai l'impression qu'on a déjà fait le tour des relations parents/enfants dans la série. Les dynamiques sont très bien établies, sans grandes surprises et donc le concept est devenu très réducteur. Quand on décortique le 4ème épisode, on se rend bien compte que chaque intrigue est liée à une relation parent/enfant : celle de Joel et sa fille qui l'empêche d'avoir une "vraie" vie (c'est plus compliqué que ça mais ce n'est pas approfondi); celle de Crosby et son fils, qui devrait se simplifier avec le retour bienvenu de Jasmine; celle de Kristina avec Haddie et celle de Kristina/Adam/Max qui ne permet pas au couple de s'épanouir comme il le voudrait; et puis celle de Sarah et Drew, qui reste un territoire inexploré, d'où mon vif intérêt pour celle-ci et rien que pour celle-ci. Mais là aussi il y a un souci : c'était une intrigue commune qui s'est vite tournée vers le point de vue de Sarah. Sarah mère poule, Sarah mère fun, Sarah mère meurtrie... Et Drew dans tout ça ? Déjà que c'est un des personnages les plus discrets depuis le début de la série mais quand on s'intéresse enfin à lui, ce n'est que pour mieux mettre en avant Sarah. Toujours est-il que c'était touchant. Par contre, je reste sur ma première impression : Drew aurait dû être homosexuel ! Ca aurait été intéressant de traiter du sujet dans Parenthood justement via son concept. Dans Brothers & Sisters c'était établi depuis le début, dans 7 à la maison c'était hors-de-question... Aucune série familiale ne l'a traité en fait. Puis fallait pas prendre un acteur maniéré. Il est bon au demeurant, mais certains gestes le trahissent. Gay Radar en marche ! Le 4ème épisode dans son ensemble était plan-plan. J'ai bien aimé que l'on réunisse à nouveau Crosby et Gaby mais je ne suis pas certain que les scénaristes projetent d'aller plus loin...

   Est-ce que quelqu'un pourrait prévenir le styliste de la série que Lauren Graham et Mae Whitman ressemblent de plus en plus à des catins de super-marché ? Merci ! J'étais ravi que l'on se penche enfin sur Amber, discrète depuis le début de la saison 2 mais qui nous avait offert parmi les meilleurs moments de la saison 1. Déception, sort of. Le but de ses scènes était de nous montrer qu'elle lutte pour rester dans le droit chemin malgré des frénquentations peu recommandables. Hum. Un peu léger. Come d'habitude. C'est à peu près le cas avec toutes les autres intrigues. On survole mais on n'entre jamais dans le vif sujet. Zeek et la vieille dame digne (c'est comme ça que je l'appelle puisque j'oublie toujours son prénom... ah oui, Camille !) ont toujours quelques problèmes de couple mais point trop de drama. On n'assiste pas à leur thérapie de couple, ce qui n'est pas indispensable j'en conviens, mais on n'assiste pas non plus à grand chose d'autre. Un cours de danse raté, mais assez marrant pour nous grâce à l'intervention d'un certain Tony. Et une Camille qui fait la gueule et qui ne sait pas très bien ce qu'elle veut au final. Je ne lui en veux pas : être mariée à Zeek doit être compliqué. Je préférais le laps de temps où ils s'étaient quittés. Ca avait du sens. Oh et puis voilà... Pas tellement envie de parler du reste. C'était gentillet, ça voulait nous faire rire mais ce n'était pas suffisant. Et les histoires de coeur de Sarah, je n'ai absolument rien contre mais ça n'avance pas assez vite.

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// Bilan // Parenthood a beau être une série de qualité, elle multiplie les erreurs ces derniers temps : mauvaise gestion du large casting, qui conduit à des intrigues soient trop brèves soit trop lentes, un ton de plus en plus neutre qui oscille entre l'émotion légère et la comédie inoffensive... Sans dire que ses audiences sont méritées, je comprends juste pourquoi elles ne remontent pas. Ca manque de punch !   

16 octobre 2010

The Big C [1x 08]

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Happy Birthday, Cancer // 741 ooo tlsp.

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  J'attendais avec impatience l'arrivée de Cynthia Nixon dans The Big C puisque Sex & The City figure dans ma short-list des séries incontournables, celles dont je ne peux pas me lasser et qui me servent d'anti-déprime. Il y a d'ailleurs beaucoup de ça dans mon rapport à The Big C. J'ai toujours pensé que c'était une actrice formidable un peu sous-estimée à cause du charisme de ses copines et de son personnage de Miranda qui était à la fois le plus authentique mais aussi le moins attachant. La bonne nouvelle, c'est que son personnage ici, Rebecca, n'a rien à voir avec Miranda. Si l'une était un peu vieille fille sur les bords et pas toujours fun, l'autre est très libérée et ne vit justement que pour le fun ! La prestation à fournir est donc totalement différente et Cynthia Nixon s'en sort à merveille. Et ce n'est pas facile d'être confrontée à Laura Linney ! Leur amitié est crédible et enthousiasmante et elle apporte vraiment quelque chose qui manquait jusqu'ici. Sa venue provoque aussi en Cathy le déclic dont elle avait besoin. Celui qui lui faire choisir un camp entre son mariage qui peut encore être sauvé si elle le veut bien et sa relation naissante avec Lenny qui n'a pas forcément de futur mais qui la rend pleinement heureuse pour l'heure. Elle penche pour le deuxième camp mais j'imagine que ce n'est que temporaire. C'est en tous cas celui que je voulais la voir explorer. C'est forcément plus attrayant.

    Son discours face à l'assemblée et face à Paul était un grand moment. On ne l'avait peut-être encore jamais vue aussi franche. On se rend compte, et surtout elle, qu'elle n'a finalement jamais voulu de ce mariage, de cet enfant, de cette vie. C'est arrivé presque par hasard, elle s'est laissée porter. Aujourd'hui elle le regrette, elle veut redevenir la fille de l'époque de l'université (ce qui est utopique) et c'est son cancer qui lui fait en prendre conscience. C'était forcément bittersweet parce qu'on ne peut pas se réjouir de voir Paul dévasté. Il m'agace un peu mais quand même... Il ne mérite pas ça et il ne peut pas comprendre. C'est terrible. J'ai adoré la petite phrase lancée au visage abîmé par la chirurgie de la tante de Paul : "It's a privilege to grow old". C'est dans ces moments-là que The Big C est sublime et profonde, d'autant qu'on a en parallèle l'état de santé de Marlene qui se détériore. Tout se fait écho et la réflexion est passionnante.      

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// Bilan // Semaine après semaine, The Big C continue de me convaincre et de m'emporter. Cette série a vraiment quelque chose de spécial, qui relève quasiment du génie.

15 octobre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 15 Octobre 2010]

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Au programme cette semaine : Coup de projecteur sur les séries qui partent en live (30 Rock, Urgences, The West Wing, Will & Grace), Laura Dern péte un câble dans Enlightened, Blue Mountain State sait se vendre, Gorillaz tâcle Glee, Les Simpson ré-inventent leur générique...

14 octobre 2010

Weeds [6x 08]

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  Alors que j'envisageais le précédent épisode de Weeds comme une parenthèse, je me demande maintenant si l'on ne va pas avoir droit à des parenthèses pendant encore quelques temps. La série s'essaye pour la première fois si je me m'abuse aux stand-alone et ça lui va plutôt bien. Les Botwin et Doug poursuivent leur folle route et après le passage à la fête foraine, ils s'arrêtent dans un trou perdu, Pioneer Town, où tous les rejetés de la société se retrouvent. Forcément, c'était croquignolet et ça m'a fait un peu penser dans l'esprit à My Name Is Earl mais en mieux, forcément. Entre la vieille catin et son fils nain, on était servi en terme d'absurdité ! Weeds a toujours su trouver des seconds voire troisièmes rôles particulièrement croustillants et ça ne change pas malgré les années. La description de l'Amérique white-trash lui va vraiment bien, comme une évidence ! On s'étonne presque que les scénaristes n'y aient pas pensé plus tôt. C'est l'occasion de retrouver le célèbre Mark-Paul Gosselaar dans un rôle qui le change des lycéens, flics et avocats habituels. Il est très crédible aussi en cul terreux pas causant mais qui ne perd pas son temps pour passer à l'action. La scène où il prend Mary-Louise Parker sur le bar était quand même assez géniale quand on y pense. Tellement rare à la télé américaine autant d'audace visuelle ! Tiens d'ailleurs, je pensais que l'actrice ne voulait plus apparaître les seins et les fesses à l'air. Les producteurs ont réussi à négocier visiblement...

   Les hommes de la vie de Nancy étaient occupés à parler religion cette semaine, à leur façon. "God Is Awesome", ça donne le ton ! Là encore, la série fait preuve de beaucoup d'irrévérence et c'est juste trop bon. A noter deux passages intéressants pour Silas et Shane : pour le premier quand il exprime une fois de plus sa lassitude de vivre avec cette famille de fous; et pour le second lorsqu'il implore sa mère de fuir ensemble vers l'inconnu en laissant les autres derrière eux. Ah il l'aime sa môman ce petit... C'est bizarrement mignon.

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// Bilan // En format stand-alone, Weeds fonctionne aussi très bien ! Alors, baisse de niveau ou pas pour la fin de la saison 6 ? Je suis très optimiste !

13 octobre 2010

Glee [2x 03]

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Grilled Cheesus // 11 2oo ooo tldp.

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   Oh mon dieu : un scénario ! Si si, cet épisode en possédait un. On n'y croyait plus. Ça fait du bien de voir que le Glee des débuts est encore capable de refaire surface de temps en temps. Avec un sujet super casse gueule et polémique -la religion- la série retrouve un peu de grâce et d'émotion. Ca commence sur du grand n'importe quoi assumé -Finn qui voit Dieu sur un toast grillé- et ça se poursuit dans la foulée sur une scène sobre et touchante dans laquelle Kurt apprend que son père vient d'avoir une crise cardiaque. Le mélange des genres est réussi car ils sont approfondis dans les deux cas. Sur l'intrigue de Finn, il n'y a pas grand chose à dire si ce n'est que c'était délirant et drôle. Je pense qu'entre le Finn stupide et le Finn niais, il n'y a pas à réfléchir bien longtemps pour choisir son camp. Par contre, vraiment, Cory Monteith est un piètre interpréte. Son Losing My Religion était sans intérêt alors que la chanson est géniale. J'ai toujours l'impression qu'il se force à chanter avec un timbre légèrement voilé pour se donner un genre et ça m'agace. A son niveau, il n'y a que la simplicité qui peut payer. Et puisque l'on en est aux prestations musicales, elles n'étaient vraiment pas fameuses cette semaine. Ce n'est pas le choix des chansons qui est à remettre en cause mais les interprétations et les ré-orchestrations super lisses qui en ont été faites. Le Papa Can You Hear Me? de Lea Michele était très beau et sobre pour une fois. Par contre, le One Of Us final était super décevant. Et on ne touche pas à cette chanson de toute façon. J'en suis dingue. Le Bridge Over Troubled Water d'Amber Riley était trop court mais émouvant. Et le reste ne m'a pas marqué.

   Chris Colfer a beaucoup de chance. Son personnage fait partie des plus chouchoutés de la série depuis le début. Il est l'un des rares dont on voit la vie en dehors des murs du lycée. Et on lui donne vraiment de belles choses à jouer. J'ai beaucoup aimé le traitement de la religion dans l'épisode car il n'était en aucun cas prosélytiste. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les confessions et aucun jugement de valeur n'a été apporté. Le message final -ce qui est important ce n'est pas de croire en Dieu mais de croire en quelque chose ou quelqu'un- est tout ce qu'il y a de plus bateau. Mais personnellement, ça me convient mieux. Il s'est dit des choses intéressantes et je me suis pas mal retrouvé dans certaines paroles de Kurt au sujet de Dieu, sauf qu'il les a exprimés de manière bien plus amusante et pertinente que moi ! "God is like Santa Clause for Adults". Sooooo True. Son amitié avec Mercedes a enfin été remise en avant quelques instants, ça fait du bien. Dans le même esprit, j'ai beaucoup aimé les passages consacrés à Sue. C'était forcément drôle mais touchant aussi. Je continue de penser que sortir sa soeur handicapée systématiquement pour montrer sa part d'humanité est facile mais il faut reconnaître que ça fonctionne plutôt bien en général. Enfin, gloire à Emma qui m'a beaucoup amusé (et ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé) ainsi qu'à Brittany (mais elle m'amuse à chaque fois elle !). Dianna Agron est restée dans la position de figurante. Honteux, d'autant qu'on la sait très croyante. C'était l'occasion...

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// Bilan // Glee n'est pas la série la plus intelligente et profonde qui existe mais, quand elle s'en donne la peine, entre deux pitreries, elle peut offrir une réflexion intéressante et décalée sur un sujet épineux, surtout à 20h sur un grand network américain. Jolie performance.    

12 octobre 2010

Fringe [3x 02 & 3x 03]

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The Box // The Plateau

5 24o ooo tlsp. // 5 19o ooo tlsp.

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    Je dois avouer que, malgré une absence totale d'ennui, j'ai trouvé cet épisode -The Box- de Fringe un peu mal écrit. Juste un peu. Un exemple tout bête : le métro qui manque de faucher Olivia et Peter. C'était un rebondissement totalement inutile et pas crédible du tout. La ligne est censée être coupée. On ne cherche même pas à nous expliquer ce qui s'est passé et je comprends bien pourquoi : on s'en fout. Oui alors dans ce cas-là il ne fallait même pas le faire !  Mais je vous accorde que ça relève du détail. Le truc qui me dérange aussi, c'est la relation entre Olivianate et Peter. J'ai bien cru qu'ils allaient "le" faire. Là, comme ça, sur le canapé, à deux pas d'un cadavre. Je veux dire : on ne fait pas l'amour dans Fringe ! On ne le dit pas et on ne le montre surtout pas. Je veux bien que les deux se rapprochent mais point trop n'en faut ! Autant j'accepte avec grand bonheur le coté badass de Olivianate, autant je ne peux pas supporter son coté chaudasse. En plus, ça fait passer Olivia, la vraie, pour une grosse frigide et, même si je reconnais qu'elle n'est pas hyper fun, ce n'est pas non plus une nonne ! Rappelez-vous du pilote et de ses scènes in bed with John Scott. Ensuite, et désolé de rester dans le négatif : l'intrigue du jour n'était quand même pas terrible. Elle a l'avantage d'être mythologique mais j'ai quand même l'impression d'un développement hyper compliqué pour en arriver à quelque chose d'assez simple et qui n'est en plus pas particulièrement excitant. Un peu marre des scènes avec la machine à écrire venue d'ailleurs. Ca a fait son effet une fois voire deux, pas dix ! Petite déception aussi sur la lecture du testament de William Bell. Ca manquait un peu d'émotion à mon goût. Avec tout ça, j'ai oublié de vous dire ce que j'ai aimé... Ben rien de précis en fait. C'est juste que c'est Fringe et que c'est quand même vachement bien !

   Pas de chance: le second épisode qui se passe dans le monde alternatif ne m'a pas plus convaincu. Là encore, j'ai passé un bon moment, sans m'ennuyer une seconde, et je n'ai pas relevé d'éléments particulièrement dérangeants dans l'enquête du jour, mais c'était quand même un peu plan plan. Olivia qui se souvient petit à petit, ce n'est pas particulièrement fascinant. On est juste rassuré que ça arrive bien que ce soit un peu tôt. Les petits détails d'Over There sont bien trouvés, j'adore ça. Et l'affaire nous a offert quelques scènes impressionnantes et super bien réalisées. Quel millimétrage ! Mais les versions alternatives de nos chers personnages -Olivia mise à part- se révélent un peu décevantes. Ou en tous cas on ne les a pas assez soignés. La plupart ne sont pas si différents, je pense à Charlie Francis surtout. Broyles reste Broyles. Astrid est devenue un robot. Dommage, je pensais qu'elle prendrait enfin un rôle plus important. Enfin il n'est pas encore trop tard... Et puis Lee, le petit nouveau, ne me fait pas beaucoup d'effet. A la limite, celui que je préfère c'est le copain d'Olivianate mais juste parce qu'il est nice et good-looking. Ce qui n'est donc pas une raison suffisante. Il a un air de Nathan Fillion qui me perturbe soit dit en passant. Enfin voilà, c'était pas mal mais pas du grand Fringe. C'est d'autant plus regrettable qu'il y a matière à faire du grand Fringe !

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// Bilan // Peut-être que j'attendais plus de renouveau de la part de Fringe en ce début de saison. Elle est un peu différente mais pas passez à mon goût et pas forcément dans le bon sens...

12 octobre 2010

The Event [1x 02 et 1x 03]

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To Keep Us Safe // Protect Them From The Truth

9 06o ooo tlsp. // 7 56o ooo tlsp.

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  Il y a déjà beaucoup de choses que j'adore dans The Event mais je crois que ce qui me plaît le plus, c'est que pour une fois et c'est de plus en plus rare, la série ne cherche pas à copier ce qui a été fait précédemment ailleurs mais à s'en inspirer pour créer quelque chose de nouveau. On compare toujours une nouvelle série à une autre, c'est humain, on a besoin de points de repères. Mais The Event est une synthèse jusqu'ici digeste de 24, de Lost, je dirais même de Prison Break... C'est assez admirable même si elle ne peut pas encore arriver à la cheville des séries sus-citées. Dans ces deux nouveaux épisodes s'ajoute une nouvelle dimension qui, pour ma part, me met dans tous mes états parce que j'adore ça : les extra-terrestres ! Et on pense forcément à X-Files, son invasion et sa conspiration. Evidemment, ça fait peur à toute une partie du public qui a fuit peu à peu. C'était prévisible et c'est certainement pour ça que NBC a tenu à garder le secret le plus longtemps possible. La bande de Sophia est donc une espèce très proche des humains dont 1% seulement de l'ADN diffère. Ça permet d'éviter le kitsch habituel, à la V par exemple. Les similitudes avec cette dernière sont assez frappantes avec trois groupes distincts : les aliens, les êtres lambdas et la "résistance". Sauf que le résultat est plus crédible. Notons que beaucoup de questions posées dans le pilote trouvent une réponse dès le second épisode. On sent bien que Lost est passée par là. Il reste cependant un gros mystère : quelles sont les intentions cachées des visiteurs ? On a failli le savoir, mais c'eut été trop facile. Ravi à ce propos de l'arrivée de Clea Duvall au sein du casting !

   Le système d'allers-retours est toujours passionnant à suivre et surtout, il a un sens. Je dis ça avec d'autant plus de conviction que je déteste ça en général. Ça donne une dimension considérable à l'histoire et de multiples possibilités. On peut revenir deux heures en arrière comme retourner en 1944. La partie "au coeur du pouvoir" est nécessaire mais c'est celle qui sonne le moins juste, malgré le magistral Zeljko Ivanek qui complique la tâche à un Blair Underwood, déjà pas super convaincant en temps normal. Le reste est du pain béni, notamment la cavale de Sean qui est absolument passionnante. Le personnage est ni trop malin, ni pas assez, ce qui le différencie des héros habituels qui énervent vite. Il fait des erreurs, il se rattrape, il a un peu de chance... Il est, et ce sera le mot clé de la review : crédible ! En plus, il est super attachant. Preuve que les scènes comme celle de sa rencontre avec Leila sont primordiales. Elles ralentissent peut-être le rythme mais elles approfondissent le récit. Le cliffhanger de la fin de l'épisode 3 pousse un peu plus loin l'aspect fantastique du show, ce qui est génial en terme d'audace mais certainement risqué. On peut espérer que les 7,5 millions de téléspectateurs récents sont prêts à rester jusqu'au bout après avoir déjà avalé pas mal de choses !

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// Bilan // The Event est d'ores et déjà fascinante ! Je suis archi-fan.

11 octobre 2010

How I Met Your Mother [6x 03]

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Unfinished // 8 6oo ooo tlsp.

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   C'est bien malheureux mais quelque part, j'ai trouvé dans cet épisode moyen de How I Met Your Mother ce que je cherchais. Un peu de fond et un peu de rires. Je préférerai avoir plus mais à coté du Season Premiere, on peut quasiment parler de chef d'oeuvre. Il faut dire qu'on m'a pris par les sentiments en se servant de Robin correctement pour une fois et en offrant une fin digne et assez émouvante à sa relation avec Don. Fini les facilités et autres stupidités du genre "Robin bouffe comme une truie parce qu'elle souffre". Les scénaristes se sont servis de quelque chose qui nous parle à tous : cette incapacité après une rupture a effacé symboliquement le numéro de la personne qu'on a aimé et qu'on aime sans doute encore. Et cette incapacité à ne pas s'en servir, ici pour le menacer de mort, ou dans d'autres cas pour laisser sonner avant de finalement raccrocher. Ca fait toujours un pincement au coeur, c'est difficile mais c'est important. J'ai trouvé ça touchant et digne du personnage. Une fois n'est pas coutume, Lily a eu une utilité. Son unique phrase était "Where's the poop ?" mais c'était drôle au moins, répétitif mais pas au point d'être lourd. Marshall aussi a eu son petit moment sympa dans cette intrigue avec son groupe de jazz. Le truc improbable.

   L'autre grosse intrigue concernait Ted et malgré le coté cul cul de la fin de l'épisode, toujours contrebalancée de bonnes blagues, j'ai plutôt apprécié. Ni Ted ni Barney ont été énervants, il y avait même quelque chose de vaguement drôle qui s'en dégageait. Puis ça fait un peu avancer les personnages mine de rien et je trouve ça pretty cool.


// Bilan // Pour une fois qu'un épisode d'How I Met (la version pas drôle) possède quelques qualités et utilise bien tous les personnages, ce serait dommage de ne pas le reconnaître. Un arrière-goût des premières saisons même, mais l'usure ne se fait pas oublier.

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11 octobre 2010

Brothers & Sisters [5x 02]

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Brief Encounter // 9 17o ooo tlsp.

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   Il y a deux types d'épisode dans Brothers & Sisters : ceux qui font avancer les intrigues, en général de manière dramatiquement fabuleuse et émouvante, et ceux, plus légers, qui ne font pas avancer grand chose mais qui vous amuse, vous donne la pêche, comme un feel-good movie. On pourrait avoir tendance à trouver ceux de cette dernière catégorie plus faciles et moins intéressants mais je n'en suis pas si sûr. C'est difficile de faire rire et peut-être encore plus dans un drama que dans une comédie où tout est fait pour ça. L'avantage de Brothers & Sisters, c'est qu'elle a brillamment réussi à le faire ces quatre dernières années. On est habitué à ce qu'elle soit bonne aussi là-dedans. D'ailleurs, quand on regarde bien, ce sont toujours les mêmes ressorts qui sont utilisés. Les imbroglios téléphoniques notamment. C'est curieux mais chez moi, ça fonctionne toujours à merveille. On sait parfaitement à quoi s'attendre mais la magie reste intacte. Puis il y a toujours un petit quelque chose qui fait toute la différence. En l'occurence, c'est l'introduction de Paige dans ces scènes. Elle est devenue une vraie petite adolescente, assez caricaturale, mais on nous y a pas mal préparé ces derniers temps et comme un an a passé, ça ne m'a pas choqué. Ce n'était pas la partie la plus passionnante de l'épisode mais c'était sans doute la plus réaliste.

   Celle de Kevin et Scotty par exemple est beaucoup moins réaliste, et je ne vois pas bien où les scénaristes veulent en venir. J'aimerais que l'histoire avec Matteo s'arrête là mais je crains qu'on ne nous l'impose encore quelques temps. D'un autre coté, si elle n'est pas plus creusée, je ne vois vraiment pas du tout son intérêt. Heureusement, Nora s'en est mêlée et une fois incorporée au reste, elle ne faisait pas tâche. Nora nous a fait du grand Nora, ce qui est rassurant après son égarement lors du Season Premiere, parfaitement légitime et très bien écrit. N'empêche que c'est cette Nora-là qu'on adore, celle qui se mêle de tout et qui distribue les bons et surtout les mauvais points à la fin. La scène des quatre vérités balancées à chacun de ses enfants était un peu redondante par rapport à celle de l'épisode précédent mais nécessaire. Puis c'est son rôle après tout. Je ne vais pas relever chaque moment d'émotion et chaque instant comique mais je crois qu'on a tous beaucoup ri lors de cette réplique mémorable : "I'm not a lesbian, i'm a florist !". C'était énorme ! Et chapeau aussi à Calista Flockhart qui a enfin pu exercer ses talents comiques après de longs mois de tragédie. Elle était excellente, sans surprise. La prestation de Patricia Wettig est particulièrement admirable également mais son intrigue souffre presque d'un manque de puissance dramatique. Je pense que les scénaristes en gardent sous le coude pour le retour de Rebecca et ils n'ont sans doute pas tort.   

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// Bilan // Brothers & Sisters est avant tout une dramédie et cet épisode est là pour nous le rappeler. Un genre peut parfois prendre l'avantage sur l'autre mais ils co-habitent le plus souvent à merveille.

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10 octobre 2010

The Big C [1x 07]

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Two For The Road // 624 ooo tlsp.

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  Pour la première fois, Cathy a révélé qu'elle était atteinte d'un cancer à un membre de sa famille... avant de se rétracter. Elle l'a dit à son frère et il a fondu en larmes. Elle a dit que c'était une blague. Elle a gagné. J'ai trouvé cette fin d'épisode absolument bouleversante et le reste était déjà pas mal chargé en émotion. Pourquoi Cathy se rétracte-t-elle ? Parce que les larmes de son frère la terrifie ? Parce qu'elle se rend compte à cet instant précis qu'elle est en train de le perdre, que tout ça devient réel plus seulement pour elle mais pour le monde qui l'entoure ? Il y a une part d'égoïsme là-dedans, c'est certain. Cathy est présentée comme une égoïste depuis le début même si c'est bien sûr plus compliqué que ça. Peut-être qu'il fallait cette scène au bord de l'eau pour la comprendre encore un peu mieux et justifier son choix du silence. Après avoir assisté pendant tout l'épisode à leurs chamailleries, à leurs blagues. Après avoir écouté leurs conversations des plus légères aux plus profondes. Après avoir saisi qu'ils s'aiment profondément comme peu de frères et soeurs sont capables de se le dire. Eh bien Cathy ne peut qu'être pardonnée. Et son choix demande bien plus de courage qu'on ne l'imagine, je pense. C'est beaucoup plus simple de l'annoncer et de recevoir l'amour et la compassion de ses proches. Mais alors c'est la mort avant la mort...

   Le petit road-trip de Cathy et Sean était donc génial à chaque instant, tantôt drôle, tantôt touchant. La complicité entre ces deux-là semble si naturelle et si authentique... Laura Linney et John Benjamin Hickey sont exceptionnels. La visite chez leur père a permis à Cathy de lui dire, peut-être pour la dernière fois, tout ce qu'elle avait sur le coeur ainsi que de dire adieu à sa mère, ou ce qu'il en reste. La série réussit ainsi à brasser tout un tas de thèmes passionnants et de creuser les portraits des personnages à l'extrême. Je trouve qu'en simplement 7 épisodes, c'est un véritable tour de force de donner autant et si bien. Les passages avec Paul et son fils n'étaient pas moins intéressants surtout grâce aux interventions de Marlene. On en apprend aussi davantage sur elle. Qu'elle a deux enfants notamment, indignes. Cela dit, si elle leur aboit dessus comme elle le fait tout le temps avec les autres, on peut peut-être les comprendre. C'est un sujet à creuser à l'occasion...   

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// Bilan // La quête de Cathy Jamison est parfaitement passionnante. Dire tant de choses et faire ressentir tant d'émotions en l'espace de 26 minutes, c'est un exercice difficile que The Big C réussit quasiment chaque semaine. Je suis admiratif et emballé comme rarement.

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