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Des News En Séries, Le Blog

14 mars 2011

Glee [2x 15]

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Sexy // 11 92o ooo tlsp.

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    Mais dites-moi, est-ce que Darren Criss alias Blaine couche avec les membres de la production ? Oui, mes yeux se tournent vers toi, Ryan Murphy. Non parce que sa présence si importante devient gênante par rapport aux autres personnages, qui peinent à avoir une prestation un épisode sur trois et je ne parle même pas de l’obtention d’une intrigue. Depuis qu’il est arrivé, on ne compte plus ses solos ou ses duos. Est-ce une raison marketing ? La sortie d’un album spécial Warblers dans les prochains jours me fait dire que oui… On ne peut cependant pas dire qu’il était inutile dans cet épisode puisqu’il est à l’origine de deux jolies scènes avec lui et Kurt, puis Kurt et son père. Pour une fois, leur histoire s’intégrait bien au reste de l’épisode même si elle m’a paru la plus faible du lot. Le coté répétitif peut-être… Je constate en tous cas que, pour le moment, la série a beau parler beaucoup d’homosexualité, aucun des gays de la série ne fait l’amour. Ca a du sens pour Kurt, ça en a moins pour Blaine. Les lesbiennes non plus ne couchent pas. Partie remise ? Je trouve en tous cas intéressant d’avoir traité de front les sentiments de Santana à l’égard de Brittany. Je pensais que ça resterait à l’état de blague récurrente. Il semblerait que ce soit plus profond que ça et la détresse de Santana m’a touché. Mais c’est dans ces moments-là que l’on regrette que Brittany soit si idiote. L’émotion de l’une n’avait pas de répercussions sur l’autre. On est passé à coté de quelque chose de grand. La chanson Landslide était une belle façon d’entamer la réconciliation.

 

   Gwyneth Paltrow est revenue par la grande porte. Son personnage tire nettement l’ensemble du casting vers le haut, de Matthew Morrison, qui n’a jamais été aussi supportable, à Jayma Mays, sous-exploitée habituellement. Je ne savais pas l’actrice aussi douée (je l’ai déjà dit lors de sa première venue), elle m’a vraiment bluffé. Tous les titres auxquels elle a participé étaient tops. Le Kiss façon tango étant excellent dans la mise en scène, sans prise de risques dans l’interprétation ; et le Do You Wanna Touch Me? était juste excellent, au second degré bien entendu puisqu’une prof –même d’éducation sexuelle- qui se trémousse en soutif devant ses élèves, c’est juste du grand n’importe quoi ! La scène d’aérobic était bien déjantée, j’ai beaucoup ri aussi. Le thème de l’épisode était donc celui de la sexualité, et il a été traité de façon un peu plus moralisatrice que celui de l’alcool à l’épisode précédent. Ca restait malgré tout acceptable et il s’est dit deux-trois choses plutôt intelligentes dans le fond. Le club de l’abstinence, amusant mais ridicule, servait de contrepoids. Il a surtout permis de relancer le triangle amoureux Will/Emma/Carl, qui avait été totalement délaissé avec une absence prolongée de John Stamos à la clé. Il n’a pas été présent là encore mais il a su se démarquer dans ses quelques interventions. Qu’attendent les scénaristes pour lui trouver un plus grand rôle à jouer ? CBS lui fait les yeux doux les gars. Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! Finn et Quinn ont aussi été remis en avant en tant que couple et j’ai aimé la simplicité avec laquelle cela a été fait. Je n’ai pas grand-chose à dire sur Puck et Lauren mais ils m’ont amusé avec leur sex-tape.

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// Bilan // Glee serait-elle en train, petit à petit, de me reconquérir ? J’ai trouvé cet épisode, comme le précédent, particulièrement sympathique sans être trop léger pour autant. Un quasi sans faute que l’on doit en majeure partie à Gwyneth Paltrow, qui inspire visiblement l’équipe créative ainsi que ses partenaires. Du beau travail !

 

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13 mars 2011

Desperate Housewives [7x 16]

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Searching// 11 35o ooo tlsp.

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    Les thèmes des épisodes de Desperate Housewives se suivent et se ressemblent. Après 7 saisons, et vu la structure narrative qui n'a jamais évolué, ce n'est pas étonnant. C'est même tout à fait normal mais ce n'est pas excusable. Il y avait mille façons de faire changer les choses. Ils n'ont jamais ne serait-ce qu'essayé (à part le saut dans le temps, qui sentait mauvais dès qu'il a été annoncé). Cette semaine, les ménagères se lamentent autour de leurs solitudes respectives et, paradoxalement, on les retrouve toutes ensemble à un moment donné pour aider Susan à trouver un donneur. On apprend effectivement en début d'épisode qu'elle est condamnée si une transplantation n'a pas lieu dans les prochains jours. On nous précise même qu'un donneur sur mille est compatible. Elle en trouvera finalement deux dans son voisinage ! La magie de Wisteria Lane. Il s'y passe autant d'événements terribles que de miracles. Les malheureuses élues sont donc Bree et Beth, et il n'y a aucune surprise là-dedans. A la toute fin de l'épisode, il n'en reste plus qu'une puisque Beth se donne la mort. Je ne dirais pas que cela m'a étonné, puisque quand un personnage dans la série ne sert plus à rien et qu'il ne fait pas partie du cercle des intouchables, il est tué. La réminiscence du pilote avec le suicide de Beth via une arme à feu était cependant bien vue. Je suis persuadé que les scénaristes, pour une fois, savaient qu'elle finirait comme ça dès son introduction dans la série.Emily Bergl était d'ailleurs très juste dans son interprétation. Elle a su ne pas en fairer des tonnes et sa détresse m'a touché. Mais maintenant, que faire autour de Paul Young ? Felicia va-t-elle enfin trouver un moyen de se venger ?

   Pendant que ses amies s'organisent pour la sauver, Susan part faire un pique-nique dans les bois avec un Mike devenu Mr. Catastrophe. Son équivalent masculin en gros, sauf que James Denton n'a, lui, aucun don pour la comédie (notez bien que je suis en train de dire en filigrane que Teri Hatcher, oui). Les situations improbables dans lesquelles on les a mis étaient affligeantes et pas inspirées, encore que le jeu de rôle, il fallait l'inventer ! Chez les Scavo, c'est toujours Renee qui régale mais elle est de moins en moins convaincante et j'espère que les scénaristes, s'ils la gardent la saison prochaine, lui trouveront de vraies intrigues. Elle a toujours la ligne de dialogue qui amuse  mais ce n'est pas suffisant. Bree, lors de sa rencontre avec le pasteur puis lors du brunch, m'a fait sourire. Loin de Keith et de tout autre homme, elle semble retrouver ce qui a toujours fait sa spécificité. J'aime cette Bree là et j'espère qu'elle ne nous quitter pas trop vite. Le problème pour le moment, c'est qu'elle n'a pas vraiment d'intrigue à part la transplantation à venir. Enfin, Gaby se perd dans une storylinevue et revue dans la série, mettant en scène une concurrence entre Juanita et la fille de Bob et Lee. Ce n'était pas vraiment drôle, à part les quelques interventions de Juanita, et c'était trop cruel de la part de Gaby. La petite morale finale, niaise au possible, ne fonctionne que si on a l'impression qu'elle a appris quelque chose, qu'elle a "grandi". Or, on sait pertinemment que ce sera oublié dès le prochain épisode.

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// Bilan // Qu'est-ce qui pourrait sauver Desperate maintenant ? Je pense que la mort de Susan serait une grande idée. Mais ça n'arrivera jamais. Teri Hatcher ne lâchera jamais le morceau ! La réponse est donc aussi triste que la question : rien.

12 mars 2011

V [2x 09]

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Devil In A Blue Dress// 4 98o ooo tlsp.

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    Quand j'y pense, je ressens de la pitié pour l'équipe créative de V. Mettez-vous à leur place : vous faites des audiences ridicules, de toutes parts de mauvaises critiques fusent (paradoxalement, la série possède une fanbase importante toute vouée à sa cause), vous faites une série fantastique mais sans un rond et, en plus, on vous retire 3 épisodes un peu à la dernière minute. Il faut avoir les reins solides pour tenir le coup ! Il paraît que l'argent récupéré suite à la réduction du nombre d'épisodes a été redistribué dans les effets-spéciaux. Je suis presque tenté de le croire car on ressent depuis deux ou trois épisodes que les effets-spéciaux sont de meilleure qualité. Mais alors pourquoi venir tout gâcher avec une réalisation épileptique qui faisait plus cheap que cheap. C'est bien simple : on se serait cru dans Mutant X, pour les connaisseurs. Je pointe là du doigt deux scènes précises : celle du blissd'Anna, impressionnante grâce à la prestation de Morena Baccarin, toujours très inspirée, mais gâchée par des ralentis inutiles; et la course-poursuite caméra à l'épaule sur le chantier en construction. C'était atroce à suivre et puis ridicule de toute façon. On se serait cru sur un boot camp avec des obstacles en plastique à éviter. Au passage, le plan de la Fifth Column était plus convaincant que d'habitude etj'ai vraiment cru qu'ils allaient réussir pour une fois, mais c'était sans compter Anna, qui a toujours plus d'un tour dans son sac ! Mais mon Dieu, pourquoi était-ce aussi facile de rentrer dans ce hangar abritant la Blue Energy ? Pourquoi tout ce cinéma pour que Sidney puisse y entrer alors que Erica et ses boulets y arrivent sans encombre quelques minutes plus tard ? En parlant des boulets, je suis au regret de constater que Sidney a été plus utile à la Résistance en un épisode que Jack en une vingtaine ! Il est toujours là, en second plan, la mine triste, mais il ne fait rien, il n'ouvre même plus la bouche...

    Le personnage de Chad a eu plus de chance dans cet épisode. Non pas parce qu'il a été particulièrement utile, simplement parce qu'il a eu plus de temps d'antenne que les semaines passées. Sa co-présentatrice n'aura pas fait long feu et n'aura pas été exploitée comme il se devait. Doit-on mettre ça aussi sur le compte d'un manque de temps ? Il y avait de grandes choses à faire autour de Chad mais ça n'arrivera jamais je suppose. A moins qu'il ne change de camp dans le final mais si d'un autre coté ça doit affaiblir la Résistance... On perd à tous les coups en somme ! Les visages alliés d'Anna se font de plus en plus rares ces temps-ci. Comme par enchantement, Joshua se souvient de tout et vient donc en aide à Lisa. Elle avait bien besoin car toute seule, elle n'arrivait à rien depuis un moment. Ryan s'est joint à eux et, ma foi, le trio s'est pas mal débrouillé face à la bande d'Erica qui est encore passée pour une belle brochette d'andouilles, malgré le courage, l'obstination et tout ce que vous voudrez. Marcus aussi tourne le dos d'Anna, et, grâce aux divines paroles de Diana, il comprend qu'Anna est aussi touchée par l'émotion humaine. Bien plus que n'importe qui d'autre sur le vaisseau d'ailleurs. Un truc que je n'ai jamais compris : la colère, ce n'est pas considéré comme une émotion chez les visiteurs ? Non parce qu'Anna est tout le temps en colère contre tout le monde depuis le début. Elle avait déjà des émotions avant d'arriver sur Terre. Cette affaire est donc toujours aussi bancale... Le seul allié d'Anna à l'heure actuelle est donc... Tyler ! Le blissfonctionne sur lui et Logan Huffman a d'ailleurs joué à la perfection le benêt. Etonnant, hein ? Autant dire que la Reine est dans une mouise incroyable et elle ne s'en rend même pas compte ! Elle devrait tomber de haut dans le final, et perdre son trône au profit de Diana qui en profitera certainement pour trahir Lisa après l'avoir utilisée. Diana sort enfin, après 9 épisodes, de sa cave (mais en hologramme) et fait la rencontre des autres personnages. C'est beaucoup trop tardif. Les scénaristes ont gâché cet atout considérable que représentait Jane Badler.Elle aurait certainement été promue régulière en saison 3 mais...

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// Bilan // Pourquoi une seule étoile ? Parce qu'un seul tout petit neurone a visiblement été nécessaire pour écrire cet épisode. Moi, quand je regarde V, j'ai un peu honte pour tous ceux qui travaillent dessus. Alors il y a beau y avoir une belle lumière bleue, une méchante vraiment méchante et plein de courses-poursuites, ça ne me convient pas. Un divertissement con, ça ne me divertit pas. 

11 mars 2011

Tueurs En Séries [Episode du 11 Mars 2011]

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Au programme cette semaine : visite sur le tournage de Joséphine Ange Gardien, la musique fait son entrée chez le Dr. House et dans Grey's Anatomy, Alcatraz commandée...

10 mars 2011

V [2x 08]

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Uneasy Lies The Head // 5 o4o ooo tlsp.

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   Il n'est jamais facile de parler d'amour dans une série fantastique. Il se passe bien trop de choses à coté pour que l'on puisse se pencher sur les sentiments des protagonistes plus de deux minutes. Certaines ont tout de même réussi.Fringe, par exemple. Battlestar Galactica aussi. V ne fait évidemment pas partie de ce cercle de privilégiées. On en a déjà eu la preuve avec Tyler et Lisa, et Ryan et Valerie en saison 1. Les scénaristes ont sorti leurs énormes sabots depuis deux épisodes. Après avoir longuement amorcé une relation entre Erica et le prêtre Jack, ce qui aurait été "osé", ils ont fait le choix facile de faire s'énamourer Erica et Hobbes et quoi de plus clair qu'une scène de "sexe" un peu bestiale, sortie de nulle part et pas très cohérente avec le reste des intrigues pour illustrer le propos ? J'ai d'ailleurs adoré le plan sur le portrait de la famille Evans à ce moment-là. Que doit-il nous faire comprendre ? Qu'Erica est une vilaine garce ? Qu'il faut laisser le passé derrière soi et avancer ? Mystère. En guise de signe annonciateur qui ne trompe pas : Erica a vu Hobbes torse nu quelques heures plus tôt et elle n'a forcément pas pu résister face à cette montagne de virilité, tout en muscles et en voix profonde. Mais au secours quoi !! Les oppositions d'ordre moral et religieux entre Jack et le reste de la Cinquième Colonne est inintéressant au possible. Cela ne fait que renforcer notre quasi-haine pour Jack. Il vole en plus du temps d'antenne à ce pauvre Scott Wolf, dont le personnage est totalement inexploité. L'introduction de sa co-présentatrice n'a, pour le moment, servi strictement à rien. C'était tout aussi nul et mal écrit du coté de Tyler, ô surprise, et Lisa. Il la voit qui le trompe, et il ne se révolte pas plus que ça. Ce garçon est un légume, interprété par une courge.

   Pendant que la Résistance s'amuse à déjouer les plans d'Anna avec détermination mais sans les bonnes idées qui sont censées aller avec, sur le vaisseau mère, Diana est toujours autant visitée mais cela n'aboutit toujours pas à grand chose. Elle réussit simplement à convaincre Ryan qu'il lui faut quitter les lieux, même sans sa fille alors qu'il avait juré quelques minutes plus tôt qu'il ne l'abandonnerait jamais. C'était amusant de le voir s'installer dans son super suppositoire volant et s'enfuir par un passage secret. L'occasion rêvée pour les chargés aux effets-spéciaux de nous montrer toute l'étendue de leurs talents. Ils ne se sont pas foutus de nous... C'est un peu comme la machine qui récupère les ADN. Tout un cinéma pour un résultat médiocre, absolument pas impressionnant. Pourquoi ne pas faire tout simplement profil bas en évitant toute fioriture ? Du coté d'Anna, c'est toujours un maximum de menaces pour O actions. Le seul élément intéressant dans tout ça, c'est le retour de Marcus, dont le secret révélé à demi-mots en fin de saison 1 va être enfin exploité. Reste à savoir comment...   

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// Bilan // V est décidément une série bien singulière : c'est à l'approche de la conclusion de la saison, et prions pour elle, de la fin de la série, que le rythme ralentit. Les scénaristes se prennent les pieds dans le tapis en se concentrant sur tout ce qui ne nous intéresse pas ou plus, et en retardant un maximum le passage aux choses sérieuses. Y'a-t-il encore un pilote dans ce foutu vaisseau ?  

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9 mars 2011

Brothers & Sisters [5x 16]

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Home Is Where The Fort Is // 7 5oo ooo tlsp.

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     Au menu de Brothers & Sisters cette semaine : le retour de Kitty en entré des petites intrigues mignonnes en plat de résistance, et des « croque-monsieur » et des « croque-madame »… en dessert (oui, les images de Top Chef devant moi m’inspirent). Il ne s’agissait pas d’un vrai grand épisode de la série, ça manquait de piments et d’oignons (pour pleurer), mais en comparaison de ce qu’on nous a servi ces derniers temps, y’a pas photo : on en reprendrait bien une petite part ! Il y a quand même eu un ingrédient plombant et il porte un nom : Justin. Mais pourquoi les scénaristes lui collent des histoires aussi peu intéressantes et redondantes ? Heureusement, ils ont eu la bonne idée de se concentrer sur lui et non sur son ami SDF dont on se fout royalement. Je me suis quand même ennuyé comme pas permis à ses cotés et c’est franchement triste. A la limite, je préfèrerais qu’il ne soit là que pour faire de la quasi-figuration à ce stade… en attendant l’hypothétique retour de Rebecca. On ne peut pas dire que Luc ait été particulièrement gâté non plus mais c’était chou de lui faire partager une storyline avec Paige en l’absence (physique) de Sarah. C’était un peu niais sur les bords, il faut bien le reconnaître, mais j’ai passé un agréable moment en leur compagnie. Puis je suis toujours fasciné par le jeu de cette jeune actrice (bien meilleure au passage que Gilles Marini, mais est-ce bien difficile ?).

 

   Mignonne était aussi l’intrigue de Kevin et Scotty, désormais officiellement parents. Le truc qui m’a vachement plu, c’est ce refuge que s’est créée Olivia au milieu du salon. J’ai trouvé le symbole intéressant, et puis j’adore ce genre de cabanes qu’on construit quand on est enfant. Je me souviens avoir passé des heures avec mes ami(e)s d’enfance à fantasmer celle de nos rêves, de préférence perchée dans un arbre. Là, c’était plus urbain mais vraiment charmant. Trop beau pour être vrai, OK. Mais conquis je suis. Le gros morceau de l’épisode était consacré à notre Kitty, que Sarah et Nora ont eu la bonne idée de visiter à Washington. Le voile a enfin été levé sur le mystère de son départ. Pas d’ambitions politiques malheureusement, les scénaristes ont visiblement décidé d’abandonner cette force de la série en perdant Robert, mais des complications liées à sa transplantation suite à son cancer. C’est un peu attendu, mais l’émotion était là, comme toujours. Merci Calista. Quand les femmes Walker sont réunies, ce sont toujours de grands moments de drôlerie aussi. Les délires autour de la CIA ou de l’amant marié m’ont bien fait marrer.

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// Bilan // Mignonnet jusqu’au bout, cet épisode est une jolie parenthèse au milieu d’une saison décevante. A moins que ce ne soit le début d’un nouveau cycle plus réussi que le précédent ? Les Walker ne peuvent pas nous quitter, temporairement ou pour toujours, sur une déception…

8 mars 2011

Big Love [5x 02 & 5x 03]

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A Seat At The Table // Certain Good Shepherds

1 23o ooo tlsp. // 1 12o ooo tlsp.

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    Cette année, Big Love peut gravement nuire à la santé. Je ressors du visionnage de ces deux épisodes un peu sonné. Il ne s'y est pas passé tant de choses que ça, en particulier dans le premier que j'ai trouvé lent, mais l'atmosphère y est plus lourde que jamais. Malgré Noël. Le retour de la mère de Barb m'a un peu ennuyé. Je ne l'ai pas trouvé essentiel. On était vraiment dans la redite. Ellen Burstyn est toujours géniale cela dit. Jeanne Tripplehorn lui tient la dragée haute. Mais il y avait une logique à ce retour puisque la mère était le thème central du premier épisode. Celle de Margene brillait par son absence. Rappelons qu'elle est morte il y a deux saisons de cela. Je me souviens encore de ce moment où elle fait tomber par inadvertance ses cendres sur la voie ferrée. Ca m'avait beaucoup marqué. Aujourd'hui, Margene ressentait plus que jamais le besoin de lui parler. Ce qui, cumulé au départ d'Anna quasi-forcé par Bill, l'a fait en quelques sortes régresser. La scène où elle se met à danser sur du Jewel (quel bonheur de l'entendre ici) est très significatif. De toute façon, Margene a grandi trop vite. Et sa révélation à la fin du second épisode tend encore plus à le prouver : elle n'avait pas 18 ans quand elle est devenue la femme de Bill, mais 16 ans. Une enfant. La nouvelle est pour le moins choquante. Une fois de plus, cette union semble avoir été basée sur le mensonge. Là-dessus, Margene et Nicki ne peuvent que s'entendre. On a quand même plus facilement de la compassion pour la plus jeune. A tort ? Le rapport de Nicki à sa mère est sans doute le plus complexe de tous. Elle semble l'aimer autant qu'elle la déteste. Mais dans cet épisode, c'est surtout son rôle de mère à elle qui est exploré. J'ai parfois du mal à cerner le personnage de Cara Lynn, qui arrive après Sarah et surtout Rhonda. Elles sont toutes les trois très différentes mais leurs histoires se rejoignent parfois un peu trop. Si Adaleen est très présente, Lois fait également son grand retour et les scénaristes ont choisi un chemin évident : elle débloque comme jamais. On parle de démence. Alzheïmer n'est pas loin. Le sujet est abondamment traité ces derniers temps. Je compte sur Big Love pour le faire autrement mais pour le moment, ça ressemble à ce que l'on a déjà vu si ce n'est que Loïs... disons que c'est Loïs. Elle est née folle. Bref, l'épisode ne se serait pas déroulé en plein mois de Décembre, j'aurai cru à un spécial fête des mères !

   Le suivant fête comme il se doit Noël. Les décorations sont là, le sapin, les déguisements, la crèche vivante (quelle scène finale sublime, riche et pleine de sens !) mais le coeur, lui, n'y est pas. Ou pas longtemps. Le seul événement heureux, hormis la séance de patinage, c'est le retour de Heather, à défaut d'avoir pu obtenir celui de Sarah. Amanda Seyfried devait tourner un film et n'était pas disponible. C'est regrettable, mais passons... Heather a bien changé. Elle est plus jolie, plus souriante, visiblement plus heureuse. Cela n'échappe pas à Ben, qui obtient enfin par la même occasion une intrigue. Un couple est en train de se former. J'aime assez l'idée. Entre autres tristes moments, Cara Lynn apprend la vérité sur la mort de son père, d'abord à demi-mot par Adaleen puis de la bouche de Nicki, qui n'aura pas eu la force de mentir plus longtemps, pour une fois. C'est fou ce que Nicki et sa fille peuvent être différentes. Et encore, Cara Lynn a déjà appris à mentir. Barb a confirmé son penchant pour l'alcool. Et Alby est également très présent et affronte de nouveau Bill dans une scène presque parodique de leur relation. C'était bien vu de se pencher sur le cas de Laura, souvent muette mais jamais invisible. Quand on y pense, Alby a de moins en moins de fidèles et risque de bien vite se retrouver seul, et c'est aussi le cas de Bill. Leurs destins sont inéxorablement liés... 

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// Bilan // Je crains, une fois de plus, de ne pas avoir trouvé les mots justes pour exprimer ce que je ressens à propos de Big Love, en particulier face à l'épisode 3 qui fait partie, à mon sens, des meilleurs. Oui mais voilà, ce n'est pas une série qui se raconte mais qui se vit. C'est une expérience. 

7 mars 2011

Episodes [Saison 1]

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   Episodes m'a déçu. Je lui voyais beaucoup de potentiel, malgré un pilote quelque peu raté. Tout ce que j'attendais d'elle n'est jamais vraiment arrivé. Je voulais une critique acerbe et référencée de la télévision en bonne et due forme. Je voulais que l'on me raconte en détails les coulisses du tournage d'un pilote et les étapes qui le précédent puis qui le suivent. Je voulais une série télévisée sur la télévision en somme. Cela dit, on ne nous avait pas fait de promesses. Le concept d'Episodes a toujours été flou, des premiers teasers aux dernières bandes-annonces. Tout ce qu'elle a réussi à faire, mais de manière peu approfondie, c'est de nous montrer comment et pourquoi les remakes américains de séries britanniques sont presque toujours ratés ! Par conséquent, j'ai adoré toutes les scènes où apparaissaient les personnages directement liés à la chaîne fictive en question, du patron cinglé, à son assistante avec qui il couche, jusqu'à la directrice en charge des comédies, malheureusement trop discrète. L'ensemble était parfois trop grossier. Il devenait difficile de distinguer ce qui était crédible et ce qui ne l'était pas. Mais c'était plutôt drôle. J'ai souvent pouffé. Mais très vite, c'est l'idée du rêve américain qui a été remise en question. Les pailletes hollywoodiennes factices. Un sujet donc plus large mais moins original...

   Les sept épisodes ont été assez inégaux, deux en particulier ne m'ont vraiment pas plu. Les deux qui se concentraient bien plus sur le couple star que sur tout le reste. J'ai fini par trouver Sean et Beverly attachants, mais ils ne pouvaient pas s'empêcher d'être agaçants en même temps. Sean fonçait tellement droit dans le mur... Et Beverly était so psychorigide... Le travail des acteurs n'est en revanche pas à remettre en cause. Ils sont bons ! Ce qu'on leur a donné à jouer laissait parfois à désirer, surtout sur la fin. L'enchaînement des événements qui ont conduit au flashforward du pilote n'était pas subtil du tout, et les conséquences dans le dernier épisode m'ont moyennement convaincu. Le cliffhanger est intéressant, même si on le sent venir à des kilomètres ! Il m'a quand même semblé précipité : un pilote n'est pas validé ou refusé à peine tourné ! M'enfin, on va dire que c'est un détail...

   Et Matt LeBlanc dans tout ça ? Je ne l'ai pas trouvé exceptionnel mais il faut reconnaître que c'est grâce à lui que cette série est classée en comédie. Il n'est pas tordant, loin de là. Mais son personnage engendre quelques moments sympas. Les scénaristes s'amusent à mélanger éléments de sa vie réelle et inventions. Il y a quelques piques qui font sourire. La "blague" du sexe énorme est un peu facile, mais, selon les rumeurs, elle est surtout vraie ! Je me souviens aussi d'une réplique sur sa carrière peu fournie au cinéma. Bref, l'acteur fait preuve de second degré mais on aurait aimé qu'il aille un peu plus loin. En tous cas, on n'a pas particulièrement cherché à nous le rendre sympathique et ça, c'est bien. J'avais peur d'une entreprise de réhabilitation (même si ce pauvre homme n'est pas un monstre non plus, juste un has been). Son comportement est très stéréotypé, et je soupçonne Matt LeBlanc de ne pas être comme ça. Mais ce n'est pas naïf, ce n'est pas un Joey bis. C'est rassurant pour lui.


// Bilan // Qu'y a-t-il de plus embarrassant qu'une série qui cherche à dénoncer une superficialité en le faisant de façon... superficielle justement ? Episodes n'est pas une mauvaise série, mais il ne faut pas la prendre autrement que comme un sympathique divertissement, qui aurait mérité plus d'attention de la part de ses créateurs. Il est encore possible de rectifier le tir en saison 2, mais en s'attachant davantage aux coulisses du show dans le show qu'aux personnages, relativement banals dans le fond.  

6 mars 2011

Fringe [3x 14 & 3x 15]

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6B // Subject 13

4 o2o ooo tlsp. // 4 o2o ooo tlsp.

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   6B. Je n'avais pas oublié combien un épisode stand-alone de Fringe pouvait être fort, mais, ces derniers temps, rien n'était fait pour me le rappeler. J'ai reproché aux épisodes précédents des enquêtes peu passionnantes et baclées afin de laisser plus de place aux bouleversements amoureux et aux sentiments paradoxaux d'Olivia et de Peter. Cet épisode-ci a réussi à combiner les deux avec brio, et avec poésie. Car le fait paranormal du jour est né, comme souvent, d'un amour si fort qu'il a tout dévasté sur son passage. Il a créé une faille interdimensionnelle, qui nous ramène à la mythologie de la série. C'est évidemment très beau, surtout lorsque la vieille dame, incarnée par l'excellente Phyllis Somerville (Marlene dans The Big C), retrouve le temps d'un instant son mari, enfin celui de l'autre monde, et lui parle, avant de le laisser partir pour de bon. Le plus intéressant dans tout ça, c'est certainement la réflexion que mène Walter, puisqu'il se rend compte que le seul moyen à l'heure actuelle d'empêcher la création de ces failles est l'ambre. Et c'est précisément la solution qu'a choisie Walternate, face à un événement équivalent. Est-il alors aussi mauvais que l'est supposément Walternate? Toutes ces questions nous conduisent nous, téléspectateurs, à revoir notre jugement initial sur cet autre monde, pour lequel il ne faudrait peut-être pas avoir de la haine mais de l'empathie. Ces autres "nous" ne tentent-ils tout simplement pas de survivre, plongés dans une situation catastrophique ? On peut évidemment étendre cette réflexion au monde dans lequel nous vivons, à ces pays éloignés du nôtre, à ces gens que nous ne comprenons pas forcément mais qui ne vivent pas ce que nous vivons, qui n'ont pas notre chance... Cet épisode n'oubliera évidemment pas de confronter Olivia à Peter, lequel réclame un dialogue tandis que l'autre fuit. Le baiser, on l'a eu. La suite logique aussi, mais tout en sobriété et en non-dit. Une main qui se tend, un escalier que l'on monte et une caméra qui s'éteint.

  Subject 13. Il y a un an, nous découvrions à l'aide de l'excellent épisode 16 de la saison 2, simplement nommé Peter, les circonstances de l'énlèvement du petit garçon, arraché de son monde par un père ravagé par la douleur. Un an plus tard, les scénaristes de Fringe nous offrent la possibilité de découvrir ce qui s'est passé six mois après, alors que Peter s'est remis de sa maladie. Il n'est pas heureux pour autant. Déraciné, il a conscience de ne pas être à sa place. Il veut quitter ce monde, mourir. Il fugue, se jette à l'eau, glacée, mais sa mère, qui n'a plus la force de se battre, est là pour le sauver in extremis. J'ai trouvé les acteurs extrêmement justes dans cet épisode, en particulier Orla Brady alias Mme Bishop, le petit garçon qui joue Peter et surtout la petite fille qui joue Olivia. Le rythme avait beau être lent, leurs prestations étaient suffisamment fascinantes pour nous accrocher. Et je ne parle même pas de John Noble, excellentissime comme à son habitude. Et puis l'alternance entre notre monde et Over There a été très bien gérée. Ce retour dans le passé n'était pas gratuit, puisqu'il nous a appris plusieurs choses importantes. D'abord que Peter et Olivia s'étaient déjà rencontrés lorsqu'ils étaient enfants. Ce n'est pas si surprenant mais les voir ensemble m'a véritablement ému. Peter est un peu le repère d'Olivia, et inversement. Le concept d'âme-soeurs n'a probablement jamais eu autant de signification que dans Fringe. La scène au milieu des tulipes blanches était magnifique. Nous avons également eu confirmation que c'est la souffrance vécue par la jeune Olivia et infligée par son beau-père qui l'a rendue si spéciale, au-delà des expériences qui ont été effectuées sur elle. Elle nous a aussi montré que ses pouvoirs pouvaient être encore plus grands qu'on ne l'imaginait. C'est habile de faire revenir ce beau-père dans l'histoire. Je suppose que ce n'est pas anodin et qu'il réapparaîtra dans le présent avant la fin de la saison. On n'a plus entendu parler de lui depuis la saison 1... Et puis, cet épisode nous a aussi appris quelque chose d'essentiel : Walternate était doué de compassion bien avant que son fils ne lui soit retiré. Il n'a jamais été un monstre. Le dilemme entre se servir d'Olivia pour ses grandes inventions et la protéger était très significatif. C'est après qu'il est devenu mauvais, en particulier quand il a découvert le principe de la faille interdimensionnelle. Le parallèle entre les deux mères de Peter est intéressant aussi : l'une se bat, l'autre baisse les bras (choisir l'alcool était une solution de facilité, je le regrette). Bref, c'est ainsi que la bataille entre les deux mondes est née. Nous avons désormais, il me semble, toutes les clés en main pour la comprendre. Qu'elle commence vraiment, maintenant ! 

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// Bilan // Une fois de plus, Fringe m'a laissé sans voix, presque tremblant, face à l'envergure qu'elle a désormais prise, face à sa profondeur. Quelle grande série ! 

5 mars 2011

[Interview] Glee - Dante Di Loreto

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Rencontrer des acteurs, c'est génial. Rencontrer des producteurs, ça semble tout de suite moins glamour mais c'est souvent plus instructif aussi. Dante Di Loreto est le producteur exécutif de Glee et il explique ici plus précisément en quoi consiste concrétement son métier. Et puis il parle des guests, de Madonna, de ses personnages favoris, du pilote de Pretty/Handsome...

4 mars 2011

How I Met Your Mother [6x 18]

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A Change Of Heart// 9 24o ooo tlsp.

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  Les scénaristes ont trouvé le bon filon pour nous donner réellement envie de continuer How I Met Your Mother cette année malgré la lassitude provoquée par les personnages et les rires moins nombreux : nous toucher d'abord, ce qui n'était pas une habitude par le passé, juste une sensation rare et éphémère, et se jouer de nous en multipliant les pistes quant au Season Finale. Qui seront les "fucking" mariés bon sang ? Après cet épisode, on ne peut que penser à Barney et sa "nouvelle" ou plutôt deuxième petite-amie après Robin, Nora. Problème: 1/ C'est trop facile et sans surprise. 2/ Ca risque fortement de déplaire. Pourquoi ? Parce que, à moins que je ne sois un cas isolé, cette Nora n'inspire pas confiance. Elle a l'air gentille, je ne dis pas, mais elle n'a aucune spécificité, aucun humour particulier... On ne comprend absolument pas en quoi Barney peut craquer plus sur elle que sur une autre. A vrai dire, à l'écouter parler de mariage et d'enfants, elle correspondrait bien plus à Ted. Mais ça ne peut pas être la future madame Mosby. Quant à l'actrice, je trouve son jeu limité alors qu'on ne lui demande déjà pas grand chose. A part être mignonne, et ça, elle l'est. Si son personnage devait prendre de l'importance, je crains qu'elle ne tienne pas la route. Après avoir fait un tour sur sa courte filmographie, je constate qu'elle a fait ses classes dans le soap General Hospital. Je comprends mieux... Pour en revenir à Barney, j'ai un peu de mal à croire en cette version rangée de lui. Je n'ai pas trouvé Neil Patrick Harris exceptionnel, loin de là. Il m'a quand même fait un peu de peine sur la fin. Un peu... 

   Au début de l'épisode, j'ai bien cru que Robin allait enfin avoir une storyline à elle après plusieurs semaines de vache maigre. Mais non. Le fameux "Scooby" puis Lily, Marshall et Ted lui ont volé la vedette. J'avoue que j'ai ri aux conneries de Marshall et de sa calzone tombée parterre. C'était pourtant pas de haute-volée. Peut-être parce que j'adore les calzones ? Enfin de là à les manger sur le bitume... Ensuite, la métaphore canine pour parler du petit-ami d'un jour de Robin était amusante quelques secondes, puis étonnamment quelques minutes. Malgré la pauvreté de l'idée, j'ai été séduit. Par contre, il va falloir arrêter avec les "sandwichs". Le gag est usé jusqu'à la corde.      

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// Bilan // Ce sont les passages les plus classiques et les plus faciles qui m'ont fait rire dans cet épisode. L'innovation, si l'on peut aller jusque là, ne m'a pas convaincu car elle n'était pas maîtrisée par les scénaristes et encore moins par les interprètes.  

4 mars 2011

Tueurs En Séries [Episode du 4 Mars 2011]

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Au programme cette semaine : Ke$ha "blow" James Van Der Beek dans son nouveau clip, Christina Hendricks se met à la cuisine, le feuilleton Charlie Sheen continue et les parodies fusent, ça sent mauvais pour No Ordinary Family, les Cosmocats s'animent encore, les acteurs de séries envahissent les blockbusters...

3 mars 2011

Grey's Anatomy [7x 16]

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 Not Responsible // 9 13o ooo tlsp.

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   Initié par Callie, Mark et Arizona, le passage à l’âge adulte, ici synonyme d’enfant, est enclenché au Seattle Grace. Plus que jamais. Si le trio suscité est toujours relativement ennuyeux, malgré un réveil étonnant de Mark, visiblement bien décidé à se prendre en main et cesser les enfantillages ridicules, les autres couples de la série se posent des questions. On multiplie ainsi les points de vue sur des situations similaires. Cristina et surtout Owen reviennent sur le devant de la scène. La première refuse ne serait-ce que d’envisager la possibilité d’avoir un enfant, ce qui ne nous étonne guère, tandis que le second le souhaite dans un futur de préférence pas trop lointain. Le dilemme sera très certainement traité d’une autre manière qu’avec Arizona et Callie, et l’issue sera de toute évidence différente. Qui imagine sérieusement Cristina pouponner ? Owen, en revanche, ferait sans doute un bon père. En aura-t-il l’occasion avec Cristina ? Je ne sais pas ce que les scénaristes nous réservent au sujet du couple, mais j’avoue qu’à leur place, je crois que je sécherais. Meredith et Derek veulent toujours un enfant et travaillent d’arrache-pied pour y arriver, mais ils sont perturbés par un obstacle inattendu, dont on ne connait pas encore l’importance. Est-ce une façon un peu grossière de retarder l’annonce de la grossesse ? Est-ce le début d’une longue série de complications ? Là encore, difficile de prévoir ce que l’on nous réserve. Et tant mieux ! On risque de moins s’amuser quand les bébés vont naître les uns après les autres…

 

   Mark s’éloignant de plus en plus de Lexie, cette dernière n’a pas d’autres choix que de trouver du réconfort dans d’autres bras. Ceux de Jackson étaient grands ouverts. Mon Dieu que ça fait plaisir de le voir enfin associer à une femelle, et pas la plus dégueulasse en plus ! Leur couple avait été testé, puis rapidement abandonné, et à moi il disait bien. La combinaison Jackson/Teddy était pas mal non plus, mais elle a bien assez de potentiels prétendants en ce moment (son mari, le psy du début de la saison, son rendez-vous de l’épisode précédent…). Je suis donc optimiste. Et tant que l’on n’associe plus jamais Lexie à Alex, en plus… Celui-ci n’apparaîtra que très peu, pour mon plus grand plaisir. Et le votre ? Au rayon des couples improbables, je dois dire que les scénaristes ont fait très fort pour nous surprendre. Jamais je n’aurais misé sur un duo Stark/April ! L’idée est aussi séduisante que repoussante. J’adore. La demande de Stark était amusante, la réaction d’April l’était tout autant. Peter MacNicol va-t-il enfin obtenir l’attention qu’il mérite ? Arizona travaille sous les ordres du vilain personnage, comme annoncé il y a plusieurs épisodes maintenant. Je suis rassuré, je pensais qu’ils avaient zappé l’idée qui était pourtant relativement prometteuse. Loin de tous ces jeunots en quête de sensations fortes, Richard et Adele doivent affronter avec courage le temps qui passe puis qui s’enfuit. Bailey, puis prochainement Derek, ont pour mission de faire ouvrir les yeux au Chief sur l’état préoccupant de sa femme alors qu’il nie l’évidence. On se dirige clairement vers une intrigue sombre qui risque de bien mal se terminer. Je le répète, mais le plus triste dans l’affaire, c’est qu’Adele n’a plus tellement l’occasion de nous faire rire. C’est avant tout pour ça qu’on l’aimait. L’épisode se termine sur une scène « entre mecs » sur le toit de l’hôpital, assez surréaliste (a-t-on seulement le droit de jouer au golf dans ces conditions ?) mais étrangement rassurante. La bande est toujours soudée. On se sent bien en leur compagnie.

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// Bilan // Même si cet épisode ne contient pas de scènes particulièrement marquantes, les intrigues, amoureuses et médicales, s’articulent bien les unes avec les autres et se répondent parfaitement. Tout roule !

2 mars 2011

Glee [2x 14]

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Blame It On The Alcohol // 1o 58o ooo tlsp.

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  Les scénaristes de cet épisode de Glee ont-ils bu afin d'être raccord avec le thème abordé, à savoir l'alcool chez les jeunes et les moins jeunes ? Je crois bien que oui. Ils étaient en grande forme et se sont lâchés bien comme il fallait. J'avais très peur qu'ils se la jouent moralisateurs, ce qui aurait été... imbuvable. Mais ils ont opté pour un discours réaliste, en adéquation avec ce que vivent les ados d'aujourd'hui. Ce n'était pas Skins non plus, bien sûr. Mais Skins a tendance à tomber dans l'excès inverse en exagérant ou en généralisant une réalité. Pas de message anti-alcool donc mais quelque chose de plus subtil. Boire, oui. Mais pas au point de mettre la vie d'autrui ou même la sienne en danger. S'amuser avec modération. Un discours pas vraiment attendu sur la FOX, encore moins à 20h. Preuve que, quand elle veut, la série peut se muer en divertissement intelligent. La soirée chez Rachel était un grand moment, fun et bien balancé. Même le petit discours de Finn à l'attention d'une Rachel bourrée m'a séduit. Le jeu de la bouteille, c'est culte et ça m'a rappelé mes (pas si) tendres années. Je suis rassuré : ça ne se démode apparemment pas ! Le début de romance entre Rachel et Blaine était intéressant pour tout ce que cela a provoqué chez chacun des protagonistes (et leur duo était vraiment pas mal). Je me suis surpris à ne pas être agacé ni par elle, ni par lui, ni même par Kurt. Son histoire avec son père et l'acceptation de son homosexualité était d'ailleurs encore une fois admirablement traitée. C'est la seule intrigue qui bénéficie d'autant de soin. 

   La petite virée de Will et Beiste dans un bar ambiance country était tout à fait plaisante, même si la chanson interprétée était inécoutable, tout ce que je déteste. L'amitié qui est née entre ces deux-là est belle. J'ai bien cru à un moment donné que ça allait basculé dans le n'importe quoi avec un baiser volé mais les scénaristes ont su se tenir. Jusqu'à quand ? Et puis par rapport au thème de l'alcool, c'était plutôt bien vu de ne pas jouer les hypocrites et de montrer que les adultes ne se comportent pas nécessairement mieux que les ados en la matière... Sue nous a encore offert du grand Sue et Jane Lynch m'a franchement impressionné, ce que je ne croyais plus possible après tout ce qu'elle nous a déjà fait. En fait, Sue devient extrêmement violente. Je pense en particulier à la scène où elle pousse le coach de la chorale concurrente, qui était quand même assez flippante. Le message de Will qu'elle fait écouter à tout le lycée, c'était un peu plus classique mais ça m'a bien fait marrer. Le final sur le Tik Tok de Ké-dollar sign-A était excellent. Heather Morris nous a encore prouvé qu'elle maîtrisait à la perfection les imitations des bitchs de la pop. Y'a juste un truc que je ne comprends pas : pourquoi le public est-il en délire à la fin de la prestation alors qu'il déteste, on nous l'assène, le Glee Club ? Réussiront-ils à être populaires un jour ? Je ne dirai rien sur la texture et la couleur du vomi de Brittany, pas réaliste pour deux sous, mais je suppose que c'était fait exprès... Et je ne dirai rien non plus sur la mise en scène des chorégraphies qui s'est grandement éloignée de la promesse de départ, à savoir quelque chose de réaliste, là encore. Ils en font un peu trop. C'est sympa en général, mais où vont-ils s'arrêter ? On va bientôt se retrouver avec le dispositif de Madonna ou de U2 dans le théâtre du lycée quoi !        

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// Bilan // Voilà un épisode tout à fait enthousiasmant qui permet de rappeler que Glee a encore, au milieu de tous ses défauts, quelques qualités.

1 mars 2011

Brothers & Sisters [5x 14 & 5x 15]

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The One That Got Away // Brody

6 27o ooo tlsp. // 6 77o ooo tlsp.

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    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Brothers & Sisters sans Calista Flockhart, la fraterie Walker sans Kitty, ce n’est vraiment plus la même chose. Ce qui me choque le plus ? Que personne ne s’inquiète de ce qu’elle fait vraiment. Pas un mot. Pas un coup de fil. Pas un geste. Pas un indice. C’est là que je me rends compte que j’ai beau adorer cette famille, c’est Kitty que je préfère, et de loin. Elle me manque. Et son absence semble se prolonger… Du coup, les personnages qui n’ont habituellement pas le droit à beaucoup de temps d’antenne, s’en donnent à cœur joie ! On n’a jamais autant vu Saul ! Je me suis souvent plaint de sa discrétion mais il est plus présent, on s’ennuie un peu. Le seul véritable intérêt de l’intrigue ? Voir deux hommes d’une soixante d’années s’embrasser à pleine bouche. Ce n’est pas si courant à la télévision… Richard Chamberlain est super bizarre quand même. Pas tellement convaincu par son jeu. L’intrigue « critique gastronomique » n’était pas passionnante elle non plus, trop classique. J’ai l’impression que les scénaristes ont sacrément perdu la main en matière de comédie. Et comme apparemment ils ne veulent plus que faire de la comédie légère… Très malmené ces derniers temps, Justin s’embourbe toujours dans des histoires qui n’intéressent que lui. Son nouveau « protégé », un SDF, ne m’inspire absolument rien de bon. Ca l’occupera quelques épisodes, comme sa dernière conquête, et puis on passera à autre chose. Rebecca, reviens ! Au milieu de tout ça, Kevin et Scotty trouvent toujours le temps de nous offrir quelques jolies scènes pleines de tendresse.

 

   Sans Kitty, Sarah devient un peu la star du show, mais elle n’a pas sa folie. Trop terre à terre ? Son couple avec Luc n’évolue pas et sa place à lui chez les Walker n’est pas bien définie, sans doute parce qu’il est souvent absent des grands repas familiaux et quand il est là, il n’intervient pas des masses. Les doutes sur Nora et William ont amené des scènes bien plus intéressantes, et bien plus dans l’esprit de la série. C’était un peu lourd et redondant vu le passif des protagonistes, mais agréable à suivre. Nora n’en sort pas grandie en revanche, alors qu’elle n’a rien fait de mal concrètement. C’est un peu dommage d’égratigner de la sorte le personnage. La partie moralisatrice face à Paige m’a débecté. Etait-ce bien nécessaire ? L’histoire du paquet de farine servant de faux-bébé était amusante par contre. A coté de ça, on a enfin rencontré Brody, incarné par Beau Bridges, et je le trouve excellent ce monsieur ! Il est drôle, gentil, bohème. Sur le papier, il ne correspond pas forcément à Nora mais ils pourraient former un couple détonnant. J’espère que cette fois, les scénaristes leur donneront une chance. Mais la fin de la série étant proche, cette fois j’y crois. En plus, ils semblent s’être débrouillés pour que Brody rencontre rapidement chacun des membres de la famille, et comme ils semblent tous l’apprécier… Un mot pour finir sur Tommy et Rose, qui s’en vont, pour notre plus grand soulagement. Tommy reste et restera définitivement le personnage qui n’aurait jamais dû exister. Rose n’a pas réussi à s’intégrer, et vu sa personnalité de fouineuse, ce n’est pas étonnant. Mais, au fond, elle avait du potentiel. Et j’espère retrouver l’actrice (Cara Buono) ailleurs. Elle m’est sympathique.

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 // Bilan // J’ai toujours pris un pied formidable à regarder Brothers & Sisters puis à commenter l’épisode juste après. Aujourd’hui, je la regarde en mode automatique, sans désir préalable, et je traîne des pieds pour la commenter. Je préférerais passer sous silence ma déception…

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