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Des News En Séries, Le Blog

20 juillet 2011

True Blood [4x 01& 4x 02]

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She's Not There (Season Premiere) // You Smell Like Dinner

5 42o ooo tlsp // 2 9oo ooo tlsp.

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    La saison 4 de True Blood ne pouvait pas mieux commencer ! J’en suis le premier étonné mais oui, je peux le dire : j’ai aimé ce premier épisode, et j’ai également apprécié le second. Ils étaient très denses, ils ont bouleversé l’ordre établi et ils m’ont touché aussi de temps à autres. J’ai d’abord eu la très étrange sensation de retrouver des personnages que je n’avais plus vus depuis longtemps et qui m’avaient manqués alors que, techniquement, j’ai fini la saison 3 il y a seulement trois jours. Peut-être est-ce dû à ce bond dans le temps, une technique souvent utilisée mais rarement maîtrisée, qui m’a paru ici une excellente idée, particulièrement bien amenée. L’année qui s’est écoulée entre la saison 3 et la saison 4 pour nous correspond à l’année passée sans Sookie pour les habitants de Bon Temps. Mais pour tout dire, il ne s’est pas passé tant de choses que ça en son absence, pour chacun d’entre eux. On nous évite juste quelques pénibles passages inévitables, comme l’accouchement d’Arlene par exemple ou toutes les étapes de formation de Jason jusqu’à ce qu’il devienne officiellement shérif. Le bébé est né et n’est pas très net, à moins que l’esprit malade de la rousse ne lui joue des tours ; et le toyboy à l’accent ridicule porte l’uniforme comme personne. Il se paie même le luxe d’aider Andy Bellefleur, devenu accro à la V. J’ai bon espoir que ce dernier ne termine pas la saison vivant, plus que jamais. Ou alors c’est un boulet que l’on traînera jusqu’au bout…

    J’ai apprécié les quelques passages introduisant le monde des fées lors de la saison précédente et c’est définitivement un univers que j’espérais voir exploré plus en profondeur. Je ne suis pas certain que l’on y retourne de sitôt, mais la dizaine de minutes qui lui a été consacré dans le premier épisode a été passionnante et fascinante. Cela dit, je n’avais plus vraiment l’impression d’être devant True Blood mais face à « Harry Potter » meets « The Walking Dead ». La production a mis les moyens, même si on reste avec un budget de télévision évidemment. Soudain, la série paraissait moins kitsch. Un répit de courte durée. De nombreuses questions sont posées sur les origines de Sookie et de ses comparses et surtout sur la survie de cette espèce apparemment en voie d’extinction à cause des vampires, et j’espère que des réponses seront données. La seule chose qui me dérange en fait, c’est que cela me paraît vraiment trop déconnecté du reste pour pouvoir prendre un jour une place prépondérante. Alors que la nouvelle grosse intrigue consacrée à la sorcellerie trouve tout de suite un sens.

    En premier lieu parce que Lafayette, Jesus et peut-être même bientôt Tara y sont impliqués bon gré mal gré ; et ensuite parce que ces sorciers-là, à leur faible niveau, semblent avoir beaucoup d’emprise sur Eric. Ce qui signifie donc que des sorciers plus expérimentés pourraient être extrêmement dangereux. Je suis rarement fan de tout ce qui touche à la magie noir mais je sens que je pourrais y adhérer cette fois-ci. Il faut dire que Fiona Shaw, en maîtresse du cercle, est particulièrement convaincante, à la fois drôle et effrayante. Elle est, pour le moment, le seul nouveau personnage qui sort véritablement du lot. Mais la future nouvelle petite amie de Sam se défend bien, avec des arguments qu’elle n’a pas mis longtemps à dévoiler. Je ne parle pas seulement de ses seins, et de son corps parfait en général, mais aussi de sa monstruosité à elle. Elle n’est pas un shapeshifter, elle est encore plus puissante que ça puisqu’elle peut prendre une apparence humaine aussi, pas seulement animale. Arrêtez-moi si j’ai mal compris… Le barman semble s’être enfin entiché d’une femme digne de ce nom ! Et il a oublié Tara. Laquelle l’a oublié dans… les bras d’autres femmes. Une Tara lesbienne, quand on y pense, après toutes ses déceptions avec les hommes, c’est la suite logique. Mais ça ne durera sûrement pas. J’ai toujours beaucoup aimé ce personnage, je le précise à chaque review et je le répète encore, mais la saison 3 l’avait trop abîmée. Elle semble enfin avoir séché ses larmes et son nouveau ‘elle’ m’inspire. Je ne peux pas en dire autant de Jason. Il est ma seule véritable déception de ces deux premiers épisodes, essentiellement à cause de Crystal et sa bande, dont j’aurais préféré que l’histoire s’achève silencieusement pendant l’année que l’on a ratée. Une brève explication aurait fait l’affaire…

    Si les vampires se font peu à peu grignoter l’antenne par les autres créatures du show, ils n’en restent pas moins le moteur. Eric a bien failli se faire devancer par Bill dans l’intérêt qu’il représente, l’horrible ex-fiancé de Sookie ayant mis, il faut bien le reconnaître, le paquet pour se distinguer. Heureusement, la fin du second épisode vient réparer ce terrible constat. Cela étant dit, je ne suis pas certain d’avoir bien saisi ce qui lui était arrivé : se la joue-t-il à la Angel, genre je suis toujours vampire mais j’ai retrouvé mon âme (ce qui faciliterait grandement un rapprochement avec Sookie…) ou a-t-il simplement oublié qu’il était un vampire et doit donc réapprendre à vivre dans son corps (ce qui serait assez ennuyeux a priori) ? La première solution a beau être un peu facile, elle me séduit (genre beaucoup beaucoup). Bill assume de plus en plus son statut de grosse enflure, ce qui le rend tout de suite plus intéressant, moins tiède. Je ne m’attendais pas à le voir devenir Roi de Louisiane, et surtout pas qu’il détrône aussi facilement la Reine. Nous voilà donc privés définitivement du talent de Evan Rachel Wood, sous-exploitée jusqu’au bout. Mais une nouvelle ère s’ouvre, en compagnie de Nan Flanagan. J’aime l’idée qu’un personnage resté dans l’ombre depuis le début de la série prenne tout à coup une telle importance. Ca donne l’impression, à tort ou à raison, que tout a été finement pensé et j’adore ça. Je terminerai par Jessica et Hoyt, dont je suis heureux de l’évolution. Ils s’engueulent, mais ils s’aiment. C’est actuellement le couple le plus « normal » de la série en somme. Les attirances de Jessica pour le sang des autres hommes, c’est déjà plus difficile à… avaler mais n’est-ce finalement pas… humain ?

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// Bilan // Il ne faudrait pas que le reste de la saison 4 de True Blood soit aussi bonne que ces deux premiers épisodes, je risquerais d’en devenir fan et je ne veux pas. J’ai tenu bon jusqu’ici…

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19 juillet 2011

Weeds [7x 01 & 7x 02]

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 Bags (Season Premiere) // From Trauma Cometh Something

1 19o ooo tlsp. // 62o ooo tlsp.

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   Weeds inaugure sa septième saison (oui, déjà) avec une scène mémorable très drôle et d’une facilité déconcertante qui permet à notre Nancy adorée de quitter la prison dans laquelle elle est maintenant enfermée depuis trois ans pour New York et un centre de réhabilitation, nouveau lieu de ses futures frasques à base de bombes et, très certainement, d’herbes. La dramédie nous revient comme elle nous avait quitté, malgré le bon dans le temps, avec tous les défauts qui la caractérisent (goût prononcé pour l’over the top et les résolutions faciles) et toutes ses qualités aussi (une Mary-Louise Parker parfaite, des rebondissements rock’n’roll et surprenants, des délires à la pelle…) Weeds n’a pas changé mais elle a su constamment évolué en prenant des risques et en changeant de décors. Si bien que je voyais cette saison comme la dernière avant qu’elle ne commence et je ne suis plus tout à fait certain après avoir visionné ces deux épisodes qu’il soit judicieux de dire adieu aux Botwin cette annnée. Ils ont encore beaucoup d’aventures à nous raconter…

   Le Season Premiere est évidemment très introductif, puisqu’il a pour mission de nous présenter ce que sont devenus nos héros pendant les trois ans que nous n’avons pas passés avec eux. Les scénaristes n’ont pas tellement le temps d’approfondir mais fournissent tout de même un panorama crédible (pour du Weeds) des situations de chacun. Ainsi, les bras cassés de Nancy sont restés à Copenhague tout de ce temps. Silas est devenu mannequin, Shane marionnettiste, Andy guide touristique avec des aspirations politiques et Doug… est resté Doug. Je pensais qu’on était débarrassé de lui mais non. Il est encore et toujours là. C’est la seule mauvaise nouvelle de cet épisode. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est la relation amoureuse de Shane avec une femme plus âgée, et visiblement hystérique. C’est toujours très difficile de le voir autrement que comme le pré-ado qui se fait expliquer les meilleures techniques de masturbation par son oncle. Alexander Gould a beau avoir grandi, littéralement, et s’être laissé poussé la barbe, il fait toujours jeune et je ne l’imagine absolument au lit avec une femme. Mais passons. C’est dans l’absurdité que Weeds est la plus convaincante après tout !

   Quant à Nancy, on ne saura pas grand-chose de son passage en prison, si ce n’est qu’il ne l’a pas traumatisée, ce dont on se serait douté puisque tel un caméléon, elle sait s’adapter à toutes les situations ; et qu’elle y a vécu une histoire d’amour avec sa compagne de cellule, mais il semblerait que ce soit plus pour tromper l’ennui et préparer son plan post-prison qu’elle s’y soit attachée. A la fin de l’épisode, les scénaristes ont atteint leur objectif : Nancy est libre, et pas seulement parce qu’elle n’est plus enfermée entre quatre murs, aussi et surtout parce qu’elle apprend la mort d’Esteban. C’est un grand soulagement pour tout le monde mais, de mon coté, un doute subsiste quand même quant à la véracité de cette information. On ne présente aucune preuve à Nancy, elle ne cherche elle-même pas vraiment de confirmation… C’est un peu louche, mais j’espère me tromper, la série a besoin de nouveaux dangers. Le second épisode n’en créera pas vraiment de nouveau, si ce n’est que Nancy a déjà su s’attirer pas mal d’emmerdes, à la fois auprès de celui qui s’occupe de son centre de réinsertion, un personnage qui aime parler en rimes et qui devrait nous faire marrer un moment, mais aussi vis-à-vis du frère de sa petite amie de prison, qui fait du trafic de grenades et avec qui elle devrait logiquement s’acoquiner incessamment sous peu. Nancy restant toujours Nancy. Sinon, sa nouvelle copine de chambrée tarée et obsédée nous promet des moments savoureux, surtout en compagnie d’Andy. Il a trouvé un nouveau joujou ! Les aventures de Silas au pays de la mode new yorkaise s’annoncent moins délirantes mais j’ai beaucoup aimé sa scène dans le bureau d’une ponte du mannequinat, parce qu’elle était émouvante et que j’ai trouvé Hunter Parrish très juste. L’acteur a vraiment su faire évoluer son jeu. L’autre séquence émotion implique Nancy, sa sœur et le petit Stevie qui a grandi et qui appelle sa mère « tata ». Dur.

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// Bilan // L’état de grâce dans lequel Weeds se trouve depuis la saison 6 semble vouloir perdurer. Les scénaristes ont trouvé un nouveau terrain de jeu prometteur qui donne le sentiment que Nancy et sa bande n’ont vraiment pas dis leur dernier mot ! Voilà une série qui ne subit pas les affres du temps, sans doute parce qu’elle a toujours su se renouveler sans jamais se trahir.

18 juillet 2011

Happily Divorced [Pilot]

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Pilot // 2 41o ooo tlsp.

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What About ?

Une femme d'âge mûr demande le divorce lorsqu'elle découvre que son mari est gay. La voilà alors de retour dans le petit monde des rendez-vous galants et des ex envahissants...

Who's Who ?

Comédie créée et produite par Fran Drescher et Peter Marc Jacobson. Avec Fran Drescher (Une nounou d'enfer, Du coté de chez Fran), John Michael Higgins (Kath & Kim), D.W. Moffett (Friday Night Lights, Hidden Palms), Tichina Arnold (Martin, Tout le monde déteste Chris)...

So What ?

   J'aurais voulu adorer Happily Divorced, tout comme je suis fana de Hot In Cleveland, mais je crois que Fran Drescher n'est pas assez forte pour battre à elle toute seule Betty White, Valerie Bertinelli, Jane Leeves et Wendie Malick réunies ! Elle est pourtant l'unique attrait de cette nouvelle sitcom multi-caméra des plus classiques, lancée par la chaîne TV Land. La forme ne me dérange pas, le problème ne vient vraiment pas de là. L'histoire de base non plus. Elle est d'ailleurs inspirée de la vraie vie de l'actrice, qui s'est rendue compte sur le tard de l'homosexualité de son mari, ici coproducteur de la série avec qui elle est restée amie. Non, le vrai problème vient de l'écriture des dialogues. Ils ne sont pas seulement prévisibles, ils sont surtout pauvres, très pauvres. Jackpot : on ne rit pas ! Fran a beau s'en donner à coeur joie, et ça se voit, ça ne suffit clairement pas cette fois-ci. Toutes les répliques et toutes les tentatives de blagues sont liées à l'homosexualité du mari et à la bêtise de sa femme, qui ne s'en est jamais rendue compte malgré des signes plus qu'évidents. Et comme c'est partie, j'ai bien l'impression que ce ne sera pas le cas uniquement dans le pilote mais dans tous les épisodes ! Le seul point rassurant dans tout ça, c'est que John Michael Higgins n'en fait pas trop et évite de basculer dans la caricature facile. Il ne se transforme pas tout à coup en Zaza Napoli: le pire est évité !

   Happily Divorced m'a rendu nostalgique d'Une Nounou d'enfer. Ce n'était pas la sitcom du siècle mais qui regardait M6 dans les années 90 connaît forcément tous les épisodes par coeur. La petite bande était attachante, Fran Drescher en faisait des caisses mais ça passait toujours bien et puis les querelles entre C.C Babcock et Niles sont et resteront cultes. Ici, tous les personnages secondaires sont insipides. Il n'y en a que pour Fran. La même erreur avait été faite avec Du coté de chez Fran (Living With Fran en V.O.) sur la WB il y a quelques années mais cela ne leur a visiblement pas servi de leçon. Où est la mère gloutonne ? Où sont Marty et sa perruque ? Et la démarche chaloupée de Grand-Mère Yetta ? Et puis cette idiote de Val, bon sang ! Où est-elle ? Happily Divorced manque également d'enjeux. Bien sûr que dans Une nounou d'enfer l'évolution de la relation entre Fran et M. Sheffield était prévisible mais elle réussissait quand même à nous tenir en haleine. Puis il y avait une vraie folie dans tout ça, un goût assumé et largement moqué du kitsch... Bref, rien ne vaudra jamais The Nanny, il faudra se faire une raison et se repasser les vieux épisodes en boucle, même s'ils ont pris un sacré coup de vieux visuellement. L'humour, lui, est toujours aussi efficace, même après 15 visionnages.

17 juillet 2011

True Blood [Saison 3]

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Saison 3 // 4 97o ooo tlsp. en moyenne

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    Définitivement, je crois que je suis incapable de choisir entre ma répulsion et mon attraction pour True Blood. J’aime autant cette série que je la déteste. Elle a beau me fasciner par bien des aspects, elle m’ennuie aussi souvent et m’agace. J’avais accordé deux étoiles à la saison 1, deux étoiles à saison 2 et il en sera de même pour la saison 3. Pour la jouer très schématique : j’ai trouvé les 4 premiers épisodes tout juste passables, les 4 suivants bons voire très bons et les 4 derniers mauvais, en particulier le final qui était particulièrement médiocre, sans véritables enjeux. C’est de toute façon devenu une tradition désormais : True Blood ne sait pas plus ouvrir ses saisons que les clôturer. Et au milieu coule une rivière de sang…

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    Le plus gros pêché des scénaristes est d’avoir voulu introduire trop de nouveaux personnages alors que la série en comptait déjà beaucoup, dont une bonne partie était largement sous-exploitée. Cela dit, la roue tourne. Lafayette, relativement transparent en saison 2 une fois sa libération de la cave d’Eric, a bénéficié d’une plus grande exposition cette saison même si on l’a très peu vu interagir avec le reste de la bande. Il s’est amouraché de l’infirmier de sa mère (Alfre Woodward n’était pas assez présente) et a enfin eu droit à une romance digne de ce nom. J’ai beaucoup aimé le traitement sobre et réaliste dont ils ont bénéficié. On peut même parler de pudeur, ce qui est la chose la moins répandue dans les rues malfamées de Bon Temps. Un baiser a suffit. Pas de scène de sexe bestiale qui aurait été inutile. Un peu comme si Alan Ball s’amusait à renverser les clichés : les hétéros de la série sont montrés sous un jour très libertin tandis que les homosexuels s’unissent dans la simplicité (et hors-champ). Un joli pied de nez ! True Blood n’en reste pas moins l’une des séries les plus gays de l’histoire ! Le must, c’est que le couple aura même permis d’amener un nouveau pan de l’histoire, que j’imagine important en saison 4 : l’arrivée des sorciers et sorcières dans le village déjà bien possédé par les esprits et les créatures en tous genres. Du renouveau ne fera pas de mal car cette saison a fait énormément de surplace du coté des vampires, et n’a pas accordé beaucoup d’attention aux loups-garous. Leur nouveau représentant, le body-buildé Alcide, est resté très discret pour le moment. Si sa destinée n’est que de prendre la place de Bill dans le cœur de Sookie, alors ce sera une grande déception. A ce propos, ne comptez pas sur moi pour déblatérer des heures durant sur le couple maudit de la série. C’est, en gros, ce que j’aime le moins dans la série. Et ce n’est pas la faute de Sookie, que je n’arrive toujours pas à détester, bien au contraire, mais celle de Bill, qui ne me procure strictement aucune émotion. Il me laisse profondément indifférent. Leur nouvelle rupture m’est donc bien égale. Et j’aime beaucoup la manière dont Sookie se rebelle dans le dernier épisode, même face à Eric. Si seulement elle pouvait dire vrai et ne plus jamais laisser Bill entrer dans sa vie… Sur le fait que Sookie soit une fée, je n’ai pas grand-chose à dire. J’aurais préféré que l’on n’explique jamais son don mais on ouvre là une porte sur une autre dimension qui me semble plus que prometteuse. Le pays des fées. Ca laisse songeur. Ca pourrait paraître parfaitement ridicule mais rien ne l’est jamais vraiment dans True Blood, puisque tout est assumé et jusqu’au bout. On n’est donc plus à une folie près. Concernant le cliffhanger autour de la vaste supercherie orchestrée par Bill, je suis partagé : je trouve l’idée géniale et curieusement crédible mais de là à vouloir en faire LE rebondissement qui nous donne envie de revenir en saison 4…

   Eric est clairement LE personnage de la série qui a le mieux évolué depuis ses premières apparitions. Il fait maintenant partie des indispensables et je suis fan de sa relation avec Pam, qui a trouvé ici une dimension émotionnelle que je ne soupçonnais pas. Je regrette tout de même qu’elle ne possède pas une histoire à elle, déconnectée d’Eric. Ca viendra peut-être… Mr. Northman s’est tout de même fait piquer la vedette par un vampire moins cérébral mais bien plus spectaculaire : le fameux Russell Edington. Denis O’Hare a délivré une performance exceptionnelle et je le soupçonne d’être allé au-delà encore des espérances de l’équipe. Du très bon travail en somme. En revanche, j’aimerais vraiment qu’il ne revienne plus jamais, afin de le laisser intact. Mais je ne me fais pas d’illusions. Avec leurs gros sabots, les scénaristes nous ont bien fait comprendre qu’on le reverrait très vite. Dans le même genre, le Franklin qui a terrorisé Tara dans la première partie de la saison a offert d’excellentes scènes, de celles que l’on ne peut que trouver dans cette série et nulle part ailleurs. Son explosion finale était fidèle au personnage : il ne pouvait que terminer dans cet état. Tara a donc bien commencé la saison si je puis dire, elle l’a bien terminée aussi grâce à une fuite finale qui ne devrait pas durer bien longtemps, mais entre les deux, mon Dieu, j’ai cru que j’allais lui faire avaler ses glandes lacrymales. C’était absolument insupportable de la voir dans cet état de dépression avancée. Je l’aimais beaucoup Tara en saison 1 et je l’ai toujours défendu mais trop, c’est trop. Les auteurs l’ont trop malmené. Il devient urgent de la laisser se reposer en saison 4, en emmerdant quelqu’un d’autre en attendant. Ce n’est pas comme si les candidats se bousculaient… Tiens, Arlene et son bébé maléfique, ça vaudrait pas le coup de s’y attarder plus longuement ? Pondre une vraie bonne histoire à Sam, ce serait pas mal non plus. La rencontre avec ses parents n’a pas atteint, à mon sens, tous ses objectifs. Mais il y a eu des confrontations intéressantes et j’ai aimé le voir prendre davantage sa vie en main. Son frère est un petit merdeux bon à claquer mais il apporte son petit plus. Jason ? Pauvre Jason. Ses pitreries auprès de Bellefleur m’ont amusé deux minutes mais c’est vite devenu lourd. Cela dit, ce n’était rien à coté de ce qu’il nous a fait subir avec sa nouvelle copine. Une redite des saisons précédentes mais en compagnie d’un personnage encore moins intéressant, et je ne parle même pas de sa famille de boulets. A jeter de bout en bout ! Il ne me reste donc plus qu’à parler de Jessica, mon personnage préféré de la série aujourd’hui mais qui a été malheureusement sous-exploité en saison 3. Elle forme avec Hoyt le couple le plus touchant et le plus « vrai » de la série. Comme avec Lafayette, la sobriété domine et le résultat est juste super mignon. La mère de Hoyt me fait bien délirer par ailleurs mais elle était en petite forme cette année. Je compte sur elle et son fusil pour faire du grabuge.

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// Bilan // J’ai presque envie de faire un copie-coller de mon bilan de la saison 2 car, pour la saison 3, il est identique et je crois même qu’il ferait un parfait bilan de la série dans son ensemble. Je trouve True Blood constante dans ses imperfections et ses réussites. Elle est toujours un objet télévisuel étrange et fascinant, nerveux et lent, paradoxal, qu’on ne se lasse pas de contempler, qu’on ne peut pas s’empêcher de critiquer, qui laisse toujours un sentiment d’inachevé, qui est plus boursouflé que jamais… La saison 3 de True Blood n’est pas parvenue à étancher ma soif mais tant que le sang coulera, je le lécherai avec les doigts.

16 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 15 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : Les Desperate Housewives bientôt mortes, les tournages de nos séries ont repris, les nouvelles séries anglaises à l'honneur, le grand retour des gentils Bisounours, l'univers impitoyable de Dallas rouvre ses portes, Fais pas ci fais pas ça voit grand, une salve d'heureux renouvellements (Falling Skies...)

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15 juillet 2011

The Big C [2x 02]

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Musical Chairs // 58o ooo tlsp.

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   C’est l’automne en été dans The Big C, malgré mes dires sur la critique de l’épisode précédent. J’ai dû tourner la tête au moment où la mention « Fall » est apparue à l’écran. Le Season Premiere avait plein de défauts, mais pas celui-là. Je ne regrette donc pas de lui avoir accordé deux étoiles plutôt qu’une après de longues minutes d’hésitation. Tout semble rentrer dans l’ordre dans le petit monde de Cathy, si l’on part du principe que le désordre est aujourd’hui sa norme. Elle est de retour à l’école, accueillie chaleureusement par les plus lèche-culs de ses étudiants et en fait même profiter malgré lui son fils chéri. Adam, qui était relativement discret en saison 1, est désormais au centre de toutes les attentions. Quand on regarde bien, il lui arrive trois histoires différentes dans cet épisode, même si la dernière, celle où il trompe sa petite-amie avec une fumeuse de shit, est plus prometteuse pour la suite. Qu'il soit dorloté par ses petits camarades ou qu'il refuse de totalement grandir, on s’en fiche un peu au fond. Pour le moment en tous cas. On veut juste un peu d’action, qui n’implique pas de préférence des bruits grossiers. J’ai appris à apprécier ce personnage plutôt agaçant à la base et, pour tout vous dire, je l’assimile un peu à mon petit frère. Ils ont quelques traits communs bien que lui ne soit pas roux, fort heureusement (ma croisade anti-roux se poursuit). Non loin d’Adam, Andrea est de retour et j’ai pris un pied monstre à la retrouver. Ses répliques sont cultes, dignes des sitcoms des années 90 type « Une nounou d’enfer » (pas sûr que vous le preniez comme un compliment mais moi, oui). Sa franchise est sa plus grande arme. J’espère qu’elle remplacera d’une certaine manière Marlene dans le rôle de la confidente de Cathy (tandis que le fantôme de la morte restera hors-champ, merci bien).

   Rebecca aurait pu postuler pour le job à plein temps, on peut même considérer qu’elle était la mieux placée ! Mais c’était sans compter son naturel quelque peu… déroutant. Là aussi, j’ai savouré ses répliques, qui étaient, pour le coup, dignes des plus grands soaps des années 80 et 90. Elle jouait évidemment la garce, mais la garce qui s’ignore, dénuée de second degré. Quand elle pense à nommer sa future fille Cathy, elle est sérieuse. Vraiment ? Je suis carrément fan de cette femme et Cytnhia Nixon en aurait presque volé la vedette à Laura Linney ! Par ailleurs, je souhaite officiellement m’excuser auprès des auteurs contre qui j’ai pesté la semaine dernière. Ce n’était peut-être pas une si mauvaise décision que ça de révéler le secret de Cathy à Sean. Ca permet de se débarrasser d’un poids qui serait très vite devenu trop lourd pour se concentrer sur autre chose. Cet autre chose, actuellement, c’est la maladie de Sean. J’ai hâte de découvrir l’autre Sean, celui qui regarde la télé, mais à condition qu’il ne squatte pas son corps à plein temps. On risquerait de le trouver désespérément banal comme frère et futur père. Puis le conflit a débouché sur une jolie scène de réconciliation qui m’a touché. Allez, vous êtes pardonné.

   Dans le couple Jamison, il semblerait que les rôles soient en train de s’inverser. Paul devient le raisonnable du couple tandis que Cathy n’en fait qu’à sa tête, en colère contre la Terre entière et plus particulièrement contre son nouveau médecin, interprété par un Alan Alda très inspiré. J’aime beaucoup la sincérité de son discours, même s’il refuse d’avouer qu’il a menti à la petite mamie en lui faisant croire qu’elle était en parfaite santé afin qu’elle profite au mieux des derniers jours qui lui restaient à vivre. C’est un beau geste, dont on n’aimerait simplement pas être la victime. Dommage que la mort de Nadine ait été si prévisible à partir du moment où elle a donné son numéro de téléphone à Cathy. La scène était alors très claire dans ma tête et le résultat a été fidèle à ce que j’avais imaginé. Le petit numéro de magie était-il indispensable ? Non. Mais Laura Linney y était magnifique et il mettait bien en scène le parallèle entre le médecin et le magicien, pas novateur, certes, mais bien vu.

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// Bilan // Pas de fantôme de Marlene dans The Big C cette semaine, pas de pets non plus, mais une qualité retrouvée malgré quelques maladresses subsistantes. Mes doutes se sont dissipés : la série que j’ai tant aimée en première année semble bien de retour. On a perdu Tara Gregson il y a quelques semaines, mais, Dieu merci, Cathy Jamison est toujours vivante !

14 juillet 2011

[Game of Thrones] Interview de Nikolaj Coster-Waldau

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Petite interview de l'interpréte de Jaime Lannister, le grand méchant de Game Of Thrones, qui est un peu le sosie de Josh Holloway d'ailleurs (si je parviens à dépasser le 3ème épisode un jour, je ferai une review). Vous pouvez également découvrir celles de Sean Bean et Mark Addy. Réalisées lors du 51ème Festival de Monte-Carlo.

 

13 juillet 2011

The Killing [Saison 1]

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Saison 1 // 2 12o ooo tlsp. en moyenne

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   What's Wrong With You People? Je n'ai pas l'habitude de conspuer mes lecteurs, mais sachez que si vous n'avez pas aimé le final de la saison 1 de The Killing US, ou carrément l'entiéreté de la série, alors vous n'êtes pas totalement digne de parcourir les pages du blog librement. En tous cas, pas avant que vous ayez lu cet article qui vous expliquera, en quelques points, que vous avez tort et que j'ai raison. 

   Je dois d'abord dire en préambule que je n'ai absolument pas compris, et je suis totalement sincère, toutes ces indignations autour du final, soi disant très décevant. Au point que le directeur des programmes d'AMC a dû se fendre d'un communiqué pour contenir les plus rageux ! C'est super rare d'en arriver là. Que l'opinion soit partagée, je l'aurais éventuellement compris. Mais qu'elle soit à ce point négative, je ne me l'explique pas. Ou alors c'est un simple effet de groupe. Deux voix se lévent et tout le monde suit, exagérant volontiers l'avis initial plus nuancé. Quand je pense que Christa Miller (Ellie dans Cougar Town) a carrément twitté "Worst Hour Of Television Ever. Never Watching Again" et tout un tas d'autres phrases ridicules sur le sujet. Faut arrêter quoi ! J'ai presque envie de faire un parallèle avec le final de Lost d'ailleurs. Même type de réaction, encore que là, je pouvais davantage comprendre la déception même si je ne la partageais pas du tout. Quel est finalement le vrai problème des téléspectateurs déçus ? Ils ont le sentiment d'avoir été trahis : la saison 1 se termine sans que l'on sache qui a tué Rosie Larsen. Oh mon Dieu comme c'est terrible. Je sais que de moins en moins de séries ont l'audace de terminer leurs saisons sur des cliffhangers mais l'époque où cela était quasi-systématique n'est pas si loin. Il ne faudrait pas l'oublier. Et puis nous a-t-on déjà fait la promesse d'une résolution dans le final ? Non. On l'a simplement déduit parce que c'était le cas, apparemment, dans la série originale danoise. Personne ne nous a menti ou trahi. On s'est tous, au pire, monté la tête tous seuls.

   Je fais partie de la minorité qui a adoré ce final, comme vous l'aurez sans doute compris. J'ai trouvé l'épisode très prenant et je refuse que l'on dise que c'était le moins passionnant de la saison parce que c'est simplement faux et je suis tout à fait objectif. Oui oui. Y'a-t-il vraiment eu des épisodes remplis de rebondissements tous les quarts d'heure les semaines précédentes ? Non. Etait-elle jugée mauvaise pour autant ? Non. Il faut donc rester cohérent ! Le rythme de The Killing US est de toute façon l'une de ses plus grandes forces. Les portraits des personnages ont été fouillés en profondeur, surtout celui des parents dont le deuil a été montré comme rarement à la télévision. Michelle Forbes a été plus que formidable du début à la fin. "This life... has been better that I could've hoped for (...) Every Piece of this place hurts me." J'ai souvent cru qu'elle allait mettre fin à ses jours d'un moment à l'autre. Sa détresse était palpable, au moins autant que celle de son mari. Mais peut-être que sa réaction était plus habituelle dans la fiction, moins surprenante. La dimension politique est celle qui a le plus peiné à me convaincre et j'avais toujours hâte que ces scènes-là se terminent pour pouvoir passer "aux choses sérieuses". C'était trop déconnecté de l'enquète, malgré les tentatives constantes de rapprocher les deux intrigues. Au moins, les deux derniers épisodes justifiaient enfin ce lien de façon plus probante. Je suppose que la saison 2 serait beaucoup plus passionnante de ce point de vue-là, surtout si l'on considère que la personne qui a corrompu Holder fait partie de ce monde. Le rival de Richmond serait-il le meurtrier ? Mais au final, ce que j'ai le plus aimé suivre semaine après semaine, ce n'est pas l'enquête en elle-même mais la manière dont elle a été menée par Sarah Linden. Outre la prestation impeccable de Mireille Enos, pour qui je milite d'ores et déjà aux prochains Emmy Awards, ce personnage est infiniment intéressant. On peut d'ailleurs rapprocher ses méthodes et son attitude à celle de Lily Rush de Cold Case, l'autre série de Veena Sud, aux commandes de The Killing. Au passage, l'épisode où Sarah part à la recherche de son fils disparu, et qui était 100% sans Rosie Larsen, était une franche réussite. Peut-être même le meilleur de la saison... Le comportement d'Holder a toujours été suspect mais les scénaristes ont réussi à effacer nos soupçons petit à petit, en le rendant même sympathique, pour mieux le détruire au final. J'ai trouvé ça brillant ! Cela pose évidemment quelques questions sur certaines parties de l'enquête où son attitude peut paraître illogique a posteriori mais, après tout, nous ne savons pas s'il est dans le coup depuis le début. Il a peut-être commencé son travail honnêtement, avant de virer de bord... Certains ont trouvé qu'il était un peu facile, au bout de 13 jours, de se décider à retracer les parcours de Richmond et de Rosie la nuit du meurtre mais pas moi : les enquêtes qui se résolvent en deux temps trois mouvements comme dans la totalité des séries policières dont on (CBS) nous abreuve à longueur d'année, ça c'est irréaliste. L'enquête de The Killing est plus proche de la réalité à n'en pas douter et les flics ne pensent pas toujours à tout, même si c'est leur métier. Dois-je citer toutes ces affaires non-résolues qui ne le seront jamais parce que les enquêteurs n'ont pas fait leur boulot correctement à l'époque ? 

   Au final, il y a énormément d'éléments, au-delà des cliffhangers, qui donnent envie de revenir et celui qui me motive le plus parmi eux, c'est clairement de comprendre enfin qui est vraiment Rosie Larsen. Car au bout de 13 jours d'enquête, le plus grand mystère réside là. Et la réponse sur l'identité de son meurtrier sans doute avec... Je suis persuadé que 90% des gens qui ont detesté ce final (pour de mauvaises raisons donc) seront de retour pour le premier épisode de la saison 2, au moins. Si en plus il est accrocheur, on sera tous repartis pour un tour et avec une réponse au bout du tunnel, cette fois c'est promis. Autant dire que ce Season Finale a parfaitement rempli sa mission, sans compter tous ces gens qui se sont intéressés à The Killing grâce à la polémique engendrée. Ce n'était certainement pas prémédité, mais c'est rudement bien joué !

12 juillet 2011

The Big C [2x01]

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Losing Patients // 89o ooo tlsp.

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    Au cours d'une première saison absolument magnifique et, à mon sens, parfaite, The Big C a dépeint avec justesse, mais aussi ce qu'il faut d'extravagance, le combat de Cathy Jamison face à un cancer en phase terminale. Elle était alors en plein déni et refusait même de confier à ses proches son lourd secret. La mort précipitée de Marlene, sa voisine âgée, atteinte d'Alzheimer, a accéléré son besoin de dire la vérité. Le Season Finale était ce que j'avais vu de plus beau la saison passée à la télévision et aurait très bien pu conclure la série. Il était forcément difficile de faire aussi bien pour ce retour mais je m'attendais sincèrement à mieux. On pourrait parler d'épisode de transition pour se rassurer, mais j'ai peur que la vérité soit plus cruelle. Et si la nouvelle étape que s'apprête à passer notre héroïne, logiquement celle de la colère, n'était pas aussi propice à l'excellence ? Il est certain que si la série survit jusque là, "l'isolement et la dépression" ou pour finir en beauté "l'acceptation" seront de bien plus éprouvants et passionnants combats à vivre à ses cotés. 

   D'abord, peut-être m'étais-je monté la tête tout seul mais je pensais que chaque nouvelle salve d'épisodes se déroulerait pendant une saison particulière. La première se situant l'été, j'avais aisément imaginé que la seconde aurait lieu en automne. Il n'y a pourtant aucune réfèrence allant dans ce sens ici. Ce n'est pas grand chose, mais ça me déçoit quand même. De la même manière, j'aurais apprécié que le générique très estival change lui aussi (visuellement). Au-delà de ces complaintes un peu futiles, je peux dire que, comme Cathy, je suis en colère mais moi, contre les scénaristes ! Marlene est morte, c'était un moment très surprenant et poignant, mais il faut savoir la faire partir. J'ignore à l'heure actuelle si ses apparitions en fantôme dureront toute la saison ou juste de temps en temps mais c'est une idée qui ne me plait pas et que l'on a déjà vu mille fois. C'est vrai qu'ici, cela a peut-être plus de sens que n'importe où ailleurs puisque tout à coup, dans l'esprit de Cathy, la mort a un visage et elle peut converser avec elle mais je crois The Big C plus subtile que ça. A tort ?

   Ma colère, qui pourrait presque se confondre avec de la tristesse tant je me suis attaché à la série et à ses personnages, n'a pas faibli quand je me suis rendu compte qu'après la scène mémorable du final où Adam apprenait par lui-même la maladie de sa mère, tout ce qu'il trouvait à faire maintenant était littéralement de péter au nez de ses parents. Non mais sérieusement ? Qui a eu cette idée saugrenue et absolument pas drôle ? J'ai eu mal pour Laura Linney lorsque son personnage doit rendre la pareil à son fils. C'est indigne de son talent, qui transpire par ailleurs de chacune des autres scènes de cet épisode. Je suis déçu par autre chose : que Sean découvre la maladie de sa soeur de cette manière. Déjà d'une, il aurait fallu qu'il ne soit pas au courant encore quelques temps. C'était intéressant d'en faire le seul personnage "qui ne sait pas". Pourquoi ne pas aller plus loin ? Et puis l'apprendre via Rebecca, comme ça, hors-caméra en plus ? Non, c'est du gâchis. A part ça, je suis content de profiter à nouveau des talents de Cynthia Nixon 1/ pour simuler un orgasme comme personne 2/ pour dire des saloperies le sourire aux lèvres et le plus naturellement du monde. Je cite "With all the educated cocks I've had in my mouth, it's cruel irony that my baby daddy is a bipolar dropout !". Ca m'avait manqué tiens !

   Parce qu'il n'y a quand même pas que du mauvais dans cet épisode, loin de là, je dirai que toutes les scènes qui touchent de près à la maladie de Cathy, et non tout ce qui gravite autour avec ou sans lien, sont assez réussies : des adieux au Dr. Mauer, qui nous manquera autant qu'à elle, au trafic de marijuana et à sa consommation en couple. Comment Laura Linney fait-elle pour rire aussi largement avec autant d'assurance ? Ce n'est pas si difficile de pleurer quand on est un acteur, mais de rire... La métaphore avec la mort du chien de Marlene n'était pas des plus subtiles, elle non plus, mais elle m'a séduit dans le fond. Là encore, et comme souvent avec The Big C, l'actrice principale y est pour beaucoup.

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// Bilan // The Big C fait-elle partie de ces séries qui excellent en saison 1 puis qui ne font que décevoir par la suite ? Réponse dans les prochaines semaines. Mais je n'espère vraiment pas, ce serait terrible...

11 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 1- Awake

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What ?

Les vies parallèles et simultanées d'un détective, Michael Britten, qui n'a jamais réussi à se remettre d'un tragique accident de voiture qui a décimé sa famille. Depuis, il vit entre deux réalités : l'une où est encore vivant son fils, l'autre où est encore vivante sa femme...

Who ?

Créée pa Kyle Killen (Lone Star, Le Complexe du Castor). Avec Jason Isaacs (Brotherhood, Harry Potter), Laura Allen (Dirt, Les 4400, Terriers), Steve Harris (Friday Night Lights), Dylan Minnette (Lost, Saving Grace), Wilmer Valderrama (That 70s Show), B.D. Wong (New York Unité Spéciale), Cherry Jones (24)...

Where ?

NBC.

When ?

Quelque part à la mi-saison (le vendredi, en remplacement de Grimm ?)

Why ?

Parce qu'il s'agit de la deuxième tentative du créateur et producteur Kyle Killen après Lone Star, dont tout le monde se souvient du flop retentissant l'an passé mais qui était aussi une des meilleures nouveautés, si ce n'est la meilleure. Il reprend plus ou moins le concept de la double vie, mais non voulue cette fois-ci, et dans un univers plus proche du fantastique. Parce que Jason Isaacs est un excellent acteur mais encore trop méconnu, et que le reste du casting est franchement à la hauteur. Parce que la bande-annonce est sans conteste la meilleure cette année, pas forcément la plus efficace mais la plus émouvante sans aucun doute. J'ai quand même (déjà) failli avoir la larme à l'oeil ! 

Why Not ?

Parce qu'il y a très peu de chance que la série connaisse un autre destin que celui de Lone Star. Elle restera peut-être plus longtemps à l'antenne, NBC oblige, mais elle ne connaîtra certainement pas le succès et je la vois mal obtenir une saison 2. Parce qu'en même temps, le concept étant limité et possiblemment trop répétitif, ce ne serait pas un drame de n'avoir qu'une unique saison, tant qu'elle a une fin correcte. Parce qu'il y a comme un arrière-goût de Life On Mars dans toute cette histoire (très bonne série au demeurant parait-il mais bon...). Parce qu'il y avait à mon avis mille meilleurs choix possibles que Laura Allen pour jouer la femme du héros...

How ?

What About You ?

10 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 2- Good Christian Belles

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What ?

 Amanda Vaughn, une femme récemment divorcée et mère de deux enfants, décide de retourner dans son Dallas natal dans un quartier huppé, entourée de ses anciennes ennemies botoxées bien décidées à détruire sa réputation. Il y a Sharon, l'ancienne reine de beauté devenue mangeuse compulsive; Darlene Cockburn, la chef de bande qui va à l'église chaque Dimanche, qui connaît par coeur les versets de la Bible mais qui n'hésite jamais à outrepasser certains commandements pour arriver à ses fins, et son mari, un métrosexuel aux allures de cowboy; ou encore Gigi, sa propre mère, envahissante et insupportable...

Who ?

 Créee par Darren Star (Beverly Hills, Melrose Place, Grosse Pointe, Sex & The City, Cashmere Mafia). Avec Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui), Kristin Chenoweth (A la Maison Blanche, Pushing Daisies, Glee), Miriam Shor (Swingtown, Damages), Jennifer Aspen (Rodney), Annie Potts (Any Day Now, Designing Women, Men In Trees), Marisol Nichols (The Gates), David James Eliott (JAG), Mark Deklin...

Where ?

 ABC.

When ?

 Dans une case inconnue (à la place de Pan Am après Desperate Housewives le dimanche) à partir de la mi-saison.

Why ?

 Parce que Darren Star n'a créé que des bonnes séries, même celles qui n'ont pas marché (je vise plus Grosse Pointe que Cashmere Mafia certes) et ce n'est pas un gros républicain conservateur (on se moquera ici allégrement de la religion). Parce que les premières images me donnent la nette impression que ça ne peut pas être mauvais. Un peu décevant au pire mais sympa quoi qu'il arrive. Les dialogues m'ont tout l'air d'être très efficaces. Parce que Kristin Chenoweth est merveilleuse, délicieuse et hilarante ! Parce que Miriam Shor est assez géniale dans son genre aussi. Parce que j'aime bien Leslie Bibb depuis Popular... Bref parce que le casting est très réussi. Parce que Desperate Housewives a LARGEMENT fait son temps et que cette nouveauté semble prête à prendre la relève, et en plus trash ce serait génial mais ne rêvons pas trop. Parce que ça faisait longtemps qu'une série ne s'était pas déroulée à Dallas. Ca nous changera ! 

Why Not ?

 Parce que se servir de la série comme d'un bouche trou en mi-saison m'est incompréhensible (un avis partagé avec beaucoup de commentateurs américains). C'est prendre le risque de faire de ce qui ressemblait à un hit potentiel un éventuel flop. Parce qu'aussi bon soit le casting, il n'est pas aussi populaire que celui de Desperate Housewives à ses débuts. Pas d'équivalents à Teri Hatcher, Marcia Cross ou Nicollette Sheridan. Parce qu'il semblerait que la série ne joue quasiment que la carte de la comédie alors qu'un mélange dramédique m'aurait paru plus judicieux (comme le faisait très efficacement Desperate au départ). Parce que les hommes sont très peu nombreux dans le casting régulier, on se profile donc vers un défilé de beaux gosses qui peut vite se révéler agaçant. Parce que ça suffit, j'arrête de me creuser la tête pour trouver des raisons négatives bateaux : je suis confiant à 90% !

How ?

What Abou You ?

9 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 8 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : reportage exclusif sur le tournage du Transporteur, la série; le Dr. House, Hugh Laurie, devient l'égérie de l'Oréal Paris et s'en amuse; les anciens Doctor Who ne sont pas passés de mode; David Hasselhoff devient un Son Of Anarchy...

8 juillet 2011

[Saison 2011/2012 - Dramas] 3- Alcatraz

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What ?

Des prisonniers et des gardiens de la célèbre prison d'Alcatraz réapparaissent trente ans après leur disparition dans des circonstances étranges. Une équipe d'agents du FBI mais aussi une flic, Rebecca Madsen, mettront alors tout en oeuvre pour les retrouver et comprendre les circonstances étranges de leur disparition.

Who ?

Créée par Elizabeth Sarnoff (LostDeadwood), produite par J.J. Abrams. Avec Sarah Jones (Sons Of Anarchy), Jorge Garcia (Lost), Parminder Nagra (Urgences), Santiago Cabrera (Heroes), Sam NeillRobert Forster...

Where ?

 FOX.

When ?

 Le lundi à 21h, à la mi-saison, après ce qui semble être la huitième et dernière saison de Dr. House.

Why ?

 Parce que J.J. Abrams, cela va sans dire (encore que Persons Of Interest, son autre nouvelle production de la saison prochaine pour CBS, ne me tente pas du tout). Parce que l'île d'Alcatraz est un lieu chargé d'histoire et de mystère, il y règne une atmosphère incroyablement pesante, c'est donc l'endroit parfait pour imaginer une grande fresque à la sauce Abramsienne. Parce que Fringe est en fin de vie et qu'il n'est jamais trop tôt pour chercher la relève. Parce que le casting est essentiellement constitué de visages que l'on connait, et, qu'éventuellement, on apprécie. C'est toujours plus engageant. Parce que je fais confiance à J.J. pour avoir trouvé en Sarah Jones le potentiel d'une Keri Russell, d'une Jennifer Garner, d'une Evangeline Lilly ou d'une Anna Torv. Parce que l'un des meilleurs élements de Lost, le réalisateur Jack Bender, vient de rejoindre le projet en tant que co-producteur. 

Why Not ?

 Parce que ceux qui ont considéré la fin de Lost comme une trahison (ahem) seront réticents à se lancer dans ce nouveau projet, parce que la FOX ne donne pas l'impression d'y croire plus que ça et parce que les conditions de diffusion risquent de ne pas être optimales, un flop à la Undercover n'est pas à écarter. Et parce que le projet semble avoir un coté "loner" légèrement repoussant, qui ne demande qu'à être balayé comme Fringe l'a fait avec brio.

How ?

What About You ?

7 juillet 2011

Saison 2011/2012 - Dramas] 4- Smash

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What ?

Des personnes d'horizon divers s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. L'occasion de découvrir la mise en place et les coulisses d'un événement d'une telle ampleur. Entre une productrice peu commode et les castings, le parcours du combattant commence...

Who ?

Créée par Theresa Rebeck (New York Police Blues, Canterbury's Law, Catwoman). Avec Debra Messing (Will & Grace, The Starter Wife), Jack Davenport (FlashForward), Anjelica Huston (La Famille Adams), Katharine McPhee (American Idol), Megan Hilty, Christian Borle...

Where ?

NBC. 

When ?

Dès la mi-saison, après la seconde saison de The Voice.

Why ?

Parce que la promesse d'un "Glee" plus adulte, sous-entendu avec de vraies intrigues, des choix de chansons judicieux mais peut-être aussi moins de fun, est diablement tentante. Parce que Debra Messing est vraiment une excellente actrice, extraordinaire dans la comédie, mais qu'il lui reste à faire ses preuves dans un registre plus dramatique. Parce que Katharine McPhee aurait pu devenir une grande star à l'époque d'American Idol, dont elle a remporté la 5ème saison, mais qu'elle est un peu passée à coté de son destin comme tant d'autres. C'est une seconde chance que j'aimerais la voir pleinement saisir. Parce que pour la première fois de sa carrière, Anjelica Huston sera régulière dans une série. C'est l'occasion de la redécouvrir. Parce que Spielberg est à la production (ce qui devient une habitude tant il fourmille de projets en télé) et qu'il aurait été très impliqué cette fois-ci sur le développement du pilote. Parce que NBC tient peut-être là sa revanche sur plusieurs années de galère. Le succès surprise de The Voice (fort sympathique télé-crochet au demeurant) est un signe encourageant pour la série, qui bénéficiera en plus de son lead-in. Parce que TF1 l'a achetée. Ce n'est pas un argument à vrai dire mais je ne savais pas où le placer ! Reste à savoir ce qu'elle va bien pouvoir en faire...

Why Not ?

Parce que NBC tente d'avoir son "Glee" à elle et la démarche en elle-même, bien que compréhensible commercialement, est assez déplorable dans le fond. C'est comme ça que l'on se retrouve avec des tas de séries qui se ressemblent trop, en cas de succès. Parce que les producteurs ont décidé de faire le pari de "la chanson originale". C'est assez culotté mais est-ce bien raisonnable ? Je crains que le public n'y soit pas réceptif, aussi bonnes soient les créations en question. Et si elles sont trop calibrées pour marcher, elles ne colleront pas vraiment avec l'aura prestigieuse que NBC tente clairement d'installer autour de la série.

How ?

What About You ?

6 juillet 2011

[Fringe] Interview de John Noble et Jasika Nicole

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A l'occasion de la SciFi Convention en Avril 2011, j'ai eu la chance de rencontrer les interprétes de Walter et Astrid dans Fringe. Il était impressionnant et presque inquiétant, mais néanmoins fort sympathique; elle était toute mignonne et toute gentille. Une jolie rencontre. Et ils aiment leur série, ça se voit.

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