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Des News En Séries, Le Blog

19 août 2011

Teen Wolf [Saison 1]

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Saison 1 // 1 730 000 tlsp.

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What About ?

Scott McCall est un adolescent tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il n'est pas le plus populaire de son lycée, il n'en est pas la risée non plus... Un soir, son meilleur ami Stiles le convainc de suivre en cachette les recherches de la police pour retrouver un corps dans les bois alentours. Au cours de cette expédition, il se retrouve nez à nez avec une bête étrange et particulièrement féroce. Il réchappe de peu à cette attaque et, chanceux, avec une seule blessure: une vilaine morsure. Le lendemain, Scott se sent bizarre. Sans qu'il le sache encore, sa vie vient de changer. Il est devenu un loup-garou...

Who's Who ?

 Créée par Jeff David (Esprits Criminels). Adapté du film éponyme de 1985 avec Michael J. Fox. Avec Tyler Posey (Brothers & Sisters, Lincoln Heights), Tyler Hoechlin (7 à la maison), Crystal Reed, Dylan O'Brien, Holland Roden, Colton Haynes (The Gates), JR Bourne (Stargate SG-1), Linden Ashby (Melrose Place)...

So What ?

   Mon visionnage de Teen Wolf a commencé comme une bonne blague. C'était limite un pari. De l'annonce du projet jusqu'à sa naissance, je m'en suis moqué allégrement, persuadé que ce serait cheap, ni fait ni à faire, une simple série créée par MTV pour surfer sur la vague des teen shows fantastiques. Je suis donc parti super pessimiste... et là, ce fut le drame. Non seulement le pilote était loin d'être médiocre mais, comble de l'humiliation, il m'a donné envie de voir la suite. Je me suis enfilé les 12 épisodes de la première saison en quelques jours seulement. J'avais pourtant plein d'autres choses à regarder, mais ces loups-garous m'ont envouté je ne sais comment. Je vais tenter de disséquer pour vous ce phénomène étrange...

   Je ne suis pas familier du film culte des années 80 dont est adaptée la série, mais je sais qu'il s'agissait avant tout d'une comédie qui se servait de la transformation du héros en loup-garou pour créer des situations amusantes. Teen Wolf a su garder cet état d'esprit en utilisant énormément l'humour pour dédramatiser les événements et donner l'impression qu'elle ne se prend pas du tout au sérieux, mais le résultat est aussi plus sexy et plus sombre. Elle emprunte évidemment son rythme et la plupart de ses rebondissements à ses cousines Vampire Diaries, Twilight, True Blood (dans une bien moindre mesure) et donc en gros à la littérature fantastique pour ados et jeunes adultes. Il ne faut pas compter sur elle pour renouveler le genre de quelque manière que ce soit, mais elle le maîtrise très bien ! Ma plus grande crainte venait de la qualité des effets-spéciaux et de la réalisation et de ce coté-là, ils ont plutôt assuré. On sent que MTV a sorti les sous sous pour une fois même si les transformations ne sont pas toujours réussies. Il y a un effet que je déteste par-dessus tout et qui est utilisé à outrance : c'est quand un des loups-garous entreprend un grand saut et que le réal passe automatiquement en mode ralenti. Ridicule à tous les coups ! Je ne suis pas fan non plus des bagarres, en général assez mal fichues. Mais le pire du pire, c'est quand les personnages sont en voiture. Il n'y a quasiment aucune série qui réussit à le faire bien, mais il n'y en a en tous cas aucune qui le fait aussi mal ! A part ça, si si, je vous jure, ils s'en sortent bien mieux que prévu.

   On en vient au cas Tyler Posey, qui fait débat mais qui mérite de trouver ici une conclusion : ce n'est pas l'acteur le plus doué de sa génération, il est moyen en comédie pure et en drama, je ne sais pas pourquoi il a été choisi plutôt qu'un autre mais force est de constater que la série tient debout malgré tout. Il a en lui un mélange de force et de vulnérabilité. C'est peut-être là le secret de son recrutement. Sans compter, bien sûr, son corps en parfaite forme malgré son visage disgracieux, et le fait qu'il puisse passer facilement pour un ado de quinze ans alors qu'il en a vingt en réalité. Le physique des acteurs est évidemment l'argument de vente principal. On ne s'étonne donc pas d'assister à un défilé de torses permanent. Tous les prétextes sont bons et le décor des vestiaires du lycée est sans doute le plus utilisé après le manoir en carton de la famille de Derek. Les filles aussi sont très jolies et super bien foutues. Enfin tout ça, c'est banal quoi. Je ne suis même pas certain que ce soit encore pertinent de le relever... Mais mon gros gros coup de coeur dans ce casting, c'est le petit Dylan O'Brien, l'interpréte de Stiles, qui est juste génial et qui me rappelle la grande époque Seth Cohen. Je soupçonne en effet fortement les scénaristes de s'être inspirés de ce personnage de Newport Beach pour écrire celui du meilleur ami du héros. Ou alors l'acteur est fan d'Adam Brody et copie ses mimiques et sa façon de parler (non parce que c'est limite du mimétisme parfois !). La dynamique entre Scott et Stiles fonctionne de la même façon que celle de Ryan et Seth. Alors quand il s'avère en plus que Stiles est amoureux depuis sa plus tendre enfance de Lydia, l'équivalent de Summer (Rachel Bilson) en rousse, avec là aussi beaucoup de similitudes dans le jeu et la gestuelle, je crois qu'il est inutile de poursuivre la démonstration ! Les meilleures répliques sont signées Stiles, il apporte vraient beaucoup à la série. Les parents dans Teen Wolf prennent une plus grande place que dans Vampire Diaries par exemple ou que dans la plupart des séries pour ados (sauf Newport Beach en fait... on y revient) et c'est assez appréciable. Cela dit, pourquoi faut-il que les papas shérifs comportent systématiquement si peu d'intérêt ? 

   La série ne possède pas une mythologie touffue, ce qui est appréciable en saison 1 mais qui pourrait vite devenir un problème plus tard, et elle ne joue finalement pas tellement sur le mystère, si ce n'est sur l'identité du fameux Alpha, ennemi juré de Scott, et c'est bien suffisant. Derek Hale fonctionne, lui, de la même manière qu'un Damon Salvatore mais Tyler Hoechlin maîtrise beaucoup moins bien le fronçage de sourcil, le sarcasme et l'humour noir. C'est un personnage qui aurait pu être excellent et qui n'est finalement que moyen. Mais le personnage le moins bien écrit de tous est sans conteste Jackson. Il change d'attitude d'un épisode à l'autre, sans raison valable, au gré de l'humeur des scénaristes visiblement. Il est énervant la plupart du temps et je n'ai pas bien compris pourquoi son début de romance avec Allison avait été si vite avorté (pour le remettre à plus tard ?). Allison justement, c'est l'héroine typique, la Bella-(Sookie)-Elena de Teen Wolf à qui toutes les jeunes téléspectatrices peuvent facilement s'identifier. Elle fait son job juste comme il faut. La romance entre Scott et elle est crédible, assez touchante dans le fond mais point trop n'en faut. Ce ne sont pas les scènes de grande effusion des sentiments que les auteurs réussissent le mieux. Et, avant que j'oublie, la BO de la série est vraiment top. De la part de MTV, le contraire aurait été outrageant. 

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// Bilan // De la même manière qu'il est très difficile de se sortir de l'engrenage Vampire Diaries lorsque l'on a mis un doigt dedans, il est impossible de ne pas avaler les épisodes de Teen Wolf un à un. Comment font ces séries pour être si addictives en étant (souvent) si prévisibles ? Cela fait partie de la magie de ces créatures, vampires, loups-garous, shapeshifters & co, qui fascinent, qui effraient (bon, pas tellement ici) et qui rendent accros. Teen Wolf n'est pas encore aussi addictive que Vampire Diaries et elle n'est pas aussi bien écrite non plus, mais elle se défend à merveille ! Si moi qui détestais la série avant même de l'avoir vue, j'ai réussi à ravaler ma fierté pour avouer qu'elle n'était pas si mauvaise, loin de là, je compte sur vous pour en faire de même et lui laisser sa chance.

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18 août 2011

The Lying Game [Pilot]

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Pilot // 1 390 000 tlsp.

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 What About ?

 Deux jumelles séparées à la naissance, qui viennent d'apprendre l'existence l'une de l'autre, vivent dans deux milieux opposés et dans deux villes différentes. Lorsque la plus aisée disparaît, l'autre prend sa place et part à sa recherche. Elle découvre alors les nombreux secrets de sa soeur...

Who's Who ?

Créée par Charles Pratt Jr. (Santa Barbara, Melrose Place, All My Children, Desperate Housewives) et adapté des romans de Sara Shepard. Avec Alexandra Chando (As The World Turns), Kirsten Prout (Kyle XY), Blair Redford (Les feux de l'amour, Passions, Switched At Birth, 90210), Allie Gonino (10 Things I hate About You), Andy Buckley (The Office)...

So What ?

Je ne voudrais pas tomber dans le préjugé facile (et faux) sur les soaps qui seraient "bas de gamme" avec de mauvais acteurs, de mauvais scénaristes et de mauvais réalisateurs mais, quand on scrute un peu le parcours de l'équipe créative de The Lying Game et de sa (jeune) distribution, on se rend compte que nombre d'entre eux viennent de là et ça peut expliquer, en partie, pourquoi la série est aussi ratée ! Alors que Pretty Little Liars est considérée, à juste titre, comme un guilty-pleasure, avec tout ce que cela peut impliquer de négatif ET surtout de positif, sa soeur spirituelle n'est rien que guilty. Pour le plaisir, on repassera donc... ou pas ! 

Dire que les acteurs ne sont pas convaincants serait presque trop gentil. Ils ne sont pas bons, vraiment pas bons. Alexandra Chando, qui incarne les deux héroïnes, est peut-être la plus douée du lot. Elle ressemble pas mal à Nina Dobrev... de dos, mais elle ne lui arrive pas à la cheville ! Elle interpréte les deux soeurs jumelles de la même manière, en mettant très rapidement de coté les nuances qu'il était possible et fortement conseillé d'appliquer à son jeu. Ou alors elle a voulu effacer les traits si grossiers de leurs portraits tracés par l'auteur. Le reste de la troupe propose des prestations soit insipides, soit affligeantes, mais les répliques sont tellement pauvres qu'il n'y avait de toute façon pas grand chose à en tirer. Les personnages secondaires sont des caricatures mais pas des caricatures second degré que l'on prend plaisir à voir évoluer. Juste des caricatures, sans relief, sans humour, sans émotion. Le boyfriend good looking et donc prétentieux; le bad boy(friend), la rivale au regard noir, la meilleure amie écervélée (x2), les parents dépassés... Tout y passe: un festival. Que reste-t-il au milieu de toute cette médiocrité ? Des décors plaisants (enfin les passages où l'on entrevoit la ville de Phoenix, rarement utilisée en fiction et d'autant plus dans une série pour ados), de la musique pop (mais choisir Teenage Dream de Katy Perry est d'une facilité déconcertante), et un mystère fil-rouge (un peu brouillon et laborieux à se mettre en place) qui donnerait presque envie, à lui tout seul, de voir la suite. Oui je l'avoue, j'ai eu envie de savoir qui était vraiment Sutton au bout du compte. Malgré ma curiosité -qui me perdra un jour définitivement- je n'irai pourtant pas plus loin. ABC Family, qui commençait à trouver une vraie crédibilité à mes yeux après Greek, Huge et la bonne surprise Switched At Birth, a fait une erreur cette fois-ci. The Lying Game ne méritait pas une commande en série et la sentence du public est d'ailleurs tout de suite tombée : 1,3 millions pour un lancement, même en plein mois d'août, c'est médiocre.

 En fait, The Lying Game, c'est ce que la CW aurait fait de Ringer (la nouvelle série avec Sarah Michelle Gellar qui débute à la rentrée et dont le pitch est très très proche) si CBS n'avait pas été à l'origine du projet en cherchant donc à s'adresser à un public plus large que celui, très restreint, des 15/24 ans. Résultat des courses : ça ne ressemblera ni à ce que fait CBS, ni à ce que fait la CW -mais vraiment tant mieux- pendant que ABC Family s'amuse à faire du CW tout craché à travers The Lying Game. Tous les rôles sont inversés, tout le monde se ment et le thème des séries en question est donc, quelque part, drôlement bien respecté ! Et si chacun reprenait tranquillement sa place ? 

17 août 2011

The Big C [2x 07]

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Goldilocks and the bears // 490 000 tlsp.

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   "Soulmate. Not only is it a cliché, it's the reason millions of women are sitting at home and single." Cette vision pessimiste de l'amour, et très "CarrieBradshawienne" des jours de pluie, est au centre de cet épisode à nouveau très réussi de The Big C. Un hymne à toutes les formes d'amour ? En quelques sortes. Il y a d'abord l'amour adolescente, symbolisée par Adam, qui s'en veut terriblement d'avoir tout fait foirer avec celle qu'il pensait être l'amour de sa vie, jusqu'à ce que son oncle bienveillant, en phase de retrouver toute sa tête à l'idée de devenir père, ne lui explique comment se passent vraiment les choses dans nos petits coeurs d'artichauts. Retiendra-t-il la leçon ? Mais l'amour adolescente est également représentée par la toujours très en haute en couleurs Andrea, qui sort pour la première fois avec le collègue de Paul et qui est toute émerveillée par ce qu'elle vit, au point de ne pas se rendre compte que le garçon qu'elle a en face de lui est un voleur (un peu goujat sur les bords en plus... il dit tout vouloir en très gros, ce n'est quand même pas très... fin de sa part). Andrea a beau être une fille vive et intelligente, ce coup-ci, elle a loupé le coche ! Mais je ne la vois pas s'apitoyer sur son sort très longtemps si d'aventure elle venait à découvrir le pot aux roses...

   La diversité, ce n'est pas ce qu'il manque dans le bar où Lee entraîne Cathy et Paul : des bears partout, qu'ils soient panda ou que sais-je encore (pas retenus toutes les subtilités). Lee n'est pas du genre à s'attacher. Il l'avait déjà annoncé deux épisodes plus tôt mais il le met cette fois en pratique. On ne se permettrait pas de juger, mais c'est tout de même un peu violent de le voir agir ainsi... d'autant qu'il a clairement beaucoup d'amour à donner et il sait y faire ! Il va en faire l'étrange démonstration dans une scène finale tout à fait "awkward" où Cathy se caresse dans son bain au son de sa voix... Cet homme a un drôle de pouvoir, "mole-mate" ou pas. La soudaine apparition de Marlene m'a fait pousser un râle de déception avant que je ne me rende compte que l'utilisation qui en était faite, cette fois, était pertinente. Et puis les scénaristes se sont retenus de la faire apparaître à tous les épisodes. Ils peuvent bien aussi se faire plaisir de temps en temps, si ça leur tient tant à coeur. Les dernières secondes, magnifiques, représentent bien l'amour conjugual dans tout ce qu'il a de plus sain, de plus beau et de plus... naïf ? Cathy aime son mari, à n'en pas douter, mais comment interpréter ce qu'elle a fait juste avant, qu'il l'a conduite à fondre en larmes ? L'amour est une chose bien compliquée, qu'on ne saurait expliquer...

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// Bilan // Les meilleurs épisodes de The Big C sont ceux où les dialogues sont truffés de bonnes idées, du début à la fin -et c'est le cas ici- et ceux où l'on peut passer d'un ton à un autre, du plus trivial au plus sérieux en passant par le plus émotif, avec aisance et naturel -c'est aussi le cas ici-. Me happy.

16 août 2011

True Blood [4x 07 & 4x 08]

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Cold Grey Light Of Dawn // Spellbound

5 190 000 tlsp. // 5 140 000 tlsp.

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    Mes craintes de voir True Blood reprendre ses mauvaises habitudes après l'apogée que représentait l'épisode 6 n'étaient finalement pas totalement fondées. Cette saison semble s'articulait de façon beaucoup plus efficace que les précédentes, avec des rebondissements hâletants tout du long et une bonne utilisation des nombreux personnages, même si tous ne sont pas logés à la même ancienne. Mais, clairement, tout finira par se rejoindre d'une manière ou d'une autre. Je n'en veux donc pas totalement à Alcide et Debbie d'exister, mais mon Dieu... ils ont vraiment cassé le rythme de Spellbound avec leur nouveau "pack" dont on se contrefout ! Là où ça devient enfin intéressant, c'est d'une part que le chef de leur meute, Marcus, se trouve aussi être l'ex de Luna, la nouvelle petite amie de Sam (ou en bonne voie de le devenir du moins). Je ne sais pas bien ce que ça peut donner mais cette connexion est quand même la bienvenue. Et puis Alcide vient sauver, une nouvelle fois, Sookie, sous les yeux de sa dulcinée à qui il avait pourtant promis qu'il ne l'approcherait plus. Je reste toujours persuadé qu'Alcide n'aurait jamais dû exister et qu'il vient tout compliquer inutilement quand ça arrange les scénaristes, ou, au contraire, tout faciliter de la même façon, mais il est là et il faut bien faire avec. Du coté de Sam, j'avoue avoir eu beaucoup de peine et pour lui et pour Tommy, même s'il a pris la meilleure décision. Des au-revoirs déchirants, mais certainement pas des adieux. Tommy dans la peau de Maxine, ça valait son pesant de cacahuétes ! La série n'oublie jamais ses petits moments comiques, sans doute mes préférés au bout du compte.

   Si j'étais "over the moon" de voir Sookie et Eric enfin croquer la pomme, je suis beaucoup moins fan de leurs niaiseries dégoulinantes qui ont suivies. Ce ne sont pas les situations, dont le romantisme fantasque m'emporte toujours, qui m'ont gêné mais les dialogues, pas inspirés et redondants. J'espérais mieux. Mais la guerre contre les sorcières et leur décision de rejoindre les forces de Bill devraient les faire se sortir les doigts du cul, littéralement, pour nous divertir autrement dans les prochains épisodes... jusqu'à ce qu'Eric redécouvre qui il est vraiment. Sa période fleur bleue "j'ai tout oublié" nous a bien amusés et attendris mais je crois qu'il est temps que le vrai lui nous revienne... Désormais, Marnie et ses amis jouent dans la cour des grands et ne se contentent plus de théories et de sorts insipides. Marnie m'éclate toujours autant, je dois dire. Mais je regrette tout de même que la défense de Bill (très impressionnante - j'ai tout particulièrement adoré la scène où Pam est enfermée dans son cercueil avec la serveuse hilarante qui se frotte dessus tout en criant toujours plus fort - surréaliste) ait aussi bien fonctionné. Sérieusement ? Un seul vampire mort !? Décevant. Mais j'ose espérer que cela n'était qu'une mise en bouche et que le combat va s'intensifier par la suite... Assez content de voir que Tara a choisi son camp, qui est celui opposé à Sookie, et j'aimerais que Marnie exécute sa promesse et lui apprenne les rudiments de la sorcellerie (avant qu'elle ne passe de vie à trépas car c'est de toute façon son destin). 

   Jessica, la divine Jessica, était plus que jamais au centre de ces deux épisodes et je suis ravi du chemin que les scénaristes ont décidé de prendre pour elle. On se doutait bien que Jason réussirait à la sauver, mais on se doutait moins que pour une fois, il ne réfléchirait pas avec sa bite au moment où elle l'implorerait de consumer leur désir réciproque. Il grandit le petit... mais il ne résistera sans doute pas longtemps. C'était plutôt intelligent de nous montrer dans un premier temps en rêve la rupture de Jessica et Hoyt, vue par Jessica. Cela rendait la réalité de cette rupture encore plus déchirante : c'est Hoyt qui a chassé Jessica et pas l'inverse. C'était violent, mais pas autant que si elle lui avait explosé la tête contre le mur. La vampirette se retrouve donc dans une situation bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginée... Bon et puis sinon la poupée maléfique s'est calmée mais son fantôme, qui chante une version alternative de "Fais dodo, Colas mon petit frère", s'est emparé du corps de Lafayette. Pas très fan de ce rebondissement, qui fait redite. Mais je suis vraiment curieux de voir où cela va nous mener.

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// Bilan // La tragi-comédie horrifique (Pam), la comédie grotesque (Tommy/Maxine), le romantisme cucul la praline (Sookie/Eric), l'ennui intersidéral (Alcide/Debbie), la magie fantastique (Marnie & co), le drame sensible (Jessica/Hoyt/Jason)... tous les genres sont désormais représentés dans True Blood, chacun étant maîtrisés à la perfection. Reste quelques maladresses dont la série ne se débarrassera de toute façon jamais.  

15 août 2011

Super 8

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What About ?

 Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer...

Who's Who ?

 Scénario de J.J. Abrams. Réalisé par J.J. Abrams. Avec Joel Courtney, Kyle Chandler (Demain à la Une, Friday Night Lights), Elle Fanning (Somewhere, Benjamin Button), Gabriel Basso (The Big C), Riley Griffiths, Ryan Lee, Zach Mills, Ron Eldard...

So What ?

 Lorsque le fan (J.J. Abrams) s'associe au maître (Steven Spielberg), cela ne résulte pas simplement sur un bon film, divertissant et touchant, mais aussi et surtout sur un bel hommage au cinéma des années 80, qui pourrait presque être vu comme un passage de flambeau. Steven Spielberg n'est pas mort mais le meilleur de sa carrière est certainement derrière lui. J.J. Abrams, en une vingtaine d'années (car avant Felicity et tout ce qui a suivi, il a signé les scénarios de quelques grands films tels que A propos d'Henry ou Forever Young), a prouvé qu'il était son digne héritier, prêt à prendre la relève ! Si certains en doutaient encore, Super 8 est là pour achever de les convaincre.

 Super 8 est une oeuvre extrêmement riche qui a d'abord vocation à réveiller en nous l'enfant qui fut autrefois ébloui par la laideur de E.T. et la beauté du film éponyme, passionné par une Rencontre du troisième type, ému par Stand By Me... Et si je devais quelques instants évoqué un souvenir plus personnel, ce serait celui de ces moments de complicité avec mon petit frère lorsque nous riions face aux facéties de Choco et sa bande de Goonies, et étions effrayés par les frères Fratelli et emerveillés par les multiples passages secrets et la sublime épave finale du film. Les aventures de Joe, Charles, Alice et les autres évoquent tour à tour ces souvenirs cinématographiques-là, gravés dans la mémoire des trentenaires (et de leurs parents qui ont dû se coltiner ces mêmes films des dizaines et des dizaines de fois jusqu'à ce que la bande de la cassette-vidéo déraille). J'ignore si les enfants d'aujourd'hui seront sensibles à Super 8 et resteront marqués par le film, mais ce serait la preuve ultime que J.J. Abrams et son équipe auront réussi leur pari. Alors évidemment, à partir du moment où l'on a vu tous ces films mythiques, les surprises sont rares devant Super 8. Tout se déroule plus ou moins comme on pouvait l'imaginer. Les codes du genre sont respectés, jamais bousculés. On ne cherche pas ici à réinventer mais simplement à recréer une magie. Malgré la sincérité de l'initiative, on ne peut donc que constater que le film possède ses limites. 

 Super 8 fonctionne également grâce à un deuxième niveau de lecture, celui du film dans le film. Tous les adultes d'aujourd'hui n'ont pas forcément tenté pendant leur enfance de faire leurs propres films mais une majeure partie des cinéphiles, très certainement. Là, J.J. Abrams s'adresse alors à un public moins large mais s'efforce quand même d'inclure tout le monde dans le récit, quitte à être plus explicatif parfois lorsque que quelques détais plus techniques mais pas sorciers viennent s'en mêler. Je pense aux "productions values" et compagnie. On sent que le réalisateur et scénaristes se fait avant tout plaisir et raconte, d'une certaine manière, sa propre histoire. Car quand il était ado, il a fait ses petits films lui aussi et s'est fait remarquer un jour par... Steven Spielberg ! Leur rencontre remonte donc à loin et ce film est l'aboutissement de plusieurs années d'amitié et de respect mutuel. C'est la preuve qu'il ne faut jamais s'interdire de rêver. Les rêves même les plus fous peuvent se réaliser ! 

Mais Super 8 s'adresse aussi aux fans de J.J. Abrams, qui connaissent son oeuvre sur le bout des doigts et qui savent reconnaître les clins d'oeil que le bonhomme a distillé au fur et à mesure de son film : il y a le restaurant, vers la fin, qui s'appelle "Locke" et qui rappelle donc Lost; mais aussi les apparitions de quelques très brèves de quelques figures  importantes de son oeuvre comme Greg Grunberg, toujours présent d'une manière ou d'une autre (mais on l'attend toujours dans Fringe !), ici en acteur de soap, ou encore Amanda Foreman, en présentatrice télé. Il y a sûrement des tas d'autres exemples mais un second visionnage s'impose certainement pour tous les repérer ! On reconnaît un peu de Cloverfield, une production Abrams, à travers les diverses apparitions du monstre, qui se dévoile un peu plus à chaque fois jusqu'à la scène finale qui nous plonge au plus profond de son regard, avec un jeu de miroir sublime entre les yeux du gamin, ceux de sa mère; et ces quelques lignes de dialogues qui semblent anodines qui sont pourtant pleines de sens. L'envol de l'extraterrestre, le pendentif qui part avec lui, c'est un adieu à l'enfance, à la souffrance aussi. C'est simplement magnifique. Si l'émotion était à son comble à ce moment-là, elle l'était aussi lors du visionnage des vieilles images en super 8 de la maman de Joe. Larmes...

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J'ai encore des milliers de choses à dire sur ce film (l'incroyable grâce et la justesse d'Elle Fanning, ces scènes d'action spectaculaires parfaitement maîtrisées, surtout celle du déraillement du train, un spectacle inoubliable, le générique de fin nous dévoilant le fameux The Case...) mais je préfère laisser à chacun son expérience de Super 8. Si je ne peux pas m'empêcher de trouver des défauts au film, me laissant insatisfait, je ne peux que répéter que J.J. Abrams et le nouveau maître (les plus cyniques diront "Oui, le maitre du recyclage" mais ils auraient tort de le réduire à cela même s'il le fait si bien). Il n'a plus rien à prouver à mes yeux. Il pourrait s'arrêter demain, il aurait déjà beaucoup apporté au cinéma. 

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14 août 2011

Falling Skies [Saison 1]

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Saison 1 // 4 800 000 tlsp.

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What About ?

Six mois après l'invasion de la Terre par des extraterrestres, la planète est en ruine et les survivants humains tentent de faire face. Les résistants s'organisent pour combattre les forces ennemies. Tom Mason, un ancien professeur d'histoire, se retrouve propulsé en tant que commandant en second du 2ème Régiment du Massachusetts. Si le but des survivants est d'essayer de subsister, certains d'entre eux vont également essayer de comprendre la raison de cette invasion.

Who's Who ?

 Créée par Robert Rodat (Il faut sauver le soldat Ryan, The Patriot, L'envolée sauvage...). Produit par Steven Spielberg. Avec Noah Wyle (Urgences), Moon Bloodgood (Day Break, Journeyman, Terminator), Drew Roy (Hannah Montana), Seychelle Gabriel (Weeds), Will Patton (24, Espion d'état), Sarah Carter (Shark), Colin Cunningham (Stargate SG-1), Connor Jessup (Grand Galop)...

So What ?

   Après les avoir abandonnés pendant quelques années, Steven Spielberg a retrouvé cet été ses chers aliens. Pas de petits bonshommes verts cette fois, ni de gentils E.T., mais d'énormes et vilaines bêtes metalliques contre lesquelles l'homme (ou plutôt l'américain) n'a pas beaucoup de pouvoir, à part celui de trouver la force de se battre inlassablement, d'échaffauder des plans, de survivre... Falling Skies ne raconte pas l'histoire d'une guerre, elle ne cherche pas à montrer de multiples affrontements qui finiraient tous par se ressembler. Elle privilégie toujours l'aspect humain et relationnel à l'action pure et le divertissement brut. Les conséquences de ce choix audacieux (mais peut-être motivé aussi par un manque de moyen évident) sont parfois négatives : la première saison, divisée en dix épisodes, connait de gros problèmes de rythme, les scénaristes passant bien plus de temps à contempler les personnages qu'à les faire évoluer ou approfondir leurs portraits. A la fin de cette première salve, pourtant, qui connait-on vraiment ?

   Contre toutes attentes, Tom Mason ne rentre pas dans la catégorie des héros irritants, qui savent tout dire et tout faire. Il a des failles, il n'est pas parfait. Mais il est un bon américain. Il est un bon père. Il a des valeurs. Il sait ne pas prendre toute la place. Il n'est pas autoritaire. Il est fin. Il est cultivé. Oui, il est tout ça et bien des hommes aimeraient lui ressembler. Mais Noah Wyle parvient à le rendre attachant alors que l'on devrait le détester. Il a trouvé dès le départ le ton juste. Il est allé à bonne école, il faut dire. Malheureusement, ceux qui l'entourent ne sont pas aussi bons et très peu de personnages se révélent véritablement attachants au bout du compte. Le fils de Tom, Hal, est une sorte d'équivalent à Tyler dans V mais avec quelques neurones supplémentaires. Il fonce, il veut faire comme papa, il veut montrer qu'il en a. Mais il n'a pas sa subtilité et pas sa réflexion. Et puis, surtout, Drew Roy n'a pas un dixième du talent de Noah Wyle. L'autre frère (ils sont 3) est à la limite plus intéressant et pas seulement parce qu'il a passé plusieurs semaines dans le camp ennemi, harnaché. Il est curieux, il cherche des réponses. Il ne se contente pas d'agir. Malgré leurs évidentes facilités, les scènes familiales réunissant les Mason font partie des meilleurs moments. Celles qui cherchent à montrer l'attirance entre Tom et le Dr. Glass, qui rentre, elle, dans la catégorie des héroïnes énervantes, sont beaucoup moins réussies. Pas seulement parce que Moon Bloodgood est une actrice relativement passable, mais avant tout parce qu'il n'y a pas d'alchimie entre elle et Noah Wyle. De plus, les auteurs se refusent à les montrer sous un jour plus romantique. Ce serait peut-être jugé trop rapide ou trop mielleux mais ce serait certainement bien plus efficace...

   D'autres personnages valent le détour, et je ne parle pas de la fille du médecin, une version miniature de son agaçante mère, mais plutôt de Pope, le rebelle de la bande. Il apporte énormément à la série : en premier lieu de l'humour et du second degré lorsqu'elle commence à se prendre trop au sérieux. Mais c'est aussi grâce à lui que surviennent les meilleurs rebondissements de la saison. Sa personnalité très amibigüe créé des conflits mais en résout également d'autres. Weaver, le "numéro un" de la troupe n'est pas non plus unidimensionnel. Les scénaristes ont exploré habilement son passé. Ils ont moins bien réussi à gérer sa soudaine addiction, qui vient plomber l'avant dernier épisode. Un peu trop en retrait dans la deuxième partie de la saison, Margaret est le seul personnage féminin qui vaut vraiment le détour mais qui est, paradoxalement, dans l'attitude, plus proche d'un homme que d'une femme. Lors d'une invasion extra-terrestre, les femmes sont apparemment priées de se taire, sauf si elles sont enceintes. Les enfants, surtout dans ce contexte où ils sont kidnappés et enrôlés par les "skitters", se révélent bien plus passionnants. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'intro du pilote avec une voix-off d'enfant qui avait pour mission d'expliciter le contexte. 

   Falling Skies a su éviter quelques pièges imposés par les invasions extraterrestes dans la fiction, mais elle est aussi tombée à pieds joints dans d'autres. Vous connaissez cette impression, que l'on retrouve aussi souvent dans les films d'horreur, que les personnages font exprès de faire ce qu'il ne faut pas faire, d'aller où il ne faut pas aller, de faire du bruit au moment où le silence complet était indispensable... ? Eh bien j'ai ressenti ça sans arrêt devant la série et je les ai maudis à de nombreuses reprises, à la fois énervé mais forcément pris dans l'action aussi. L'effet n'est donc pas entièrement raté. Falling Skies ne brille pas non plus par ses dialogues, extrêmement clichés. Les musiques n'ont aucune originalité. A se demander même si ce sont des compositions originales. Elles soulignent mal l'émotion et donnent un aspect patriotique à certaines scènes, qui n'en avaient vraiment pas besoin. Visuellement, parce que le budget n'est clairement pas astronomique, on doit se contenter de peu mais on est loin des fonds verts de V par exemple. L'honneur est sauf ! Spielberg quand même...

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// Bilan // Cette première saison de Falling Skies est marquée par un pilote efficace, un ventre mou, un excellent double épisode à mi-parcours  et un final relativement décevant (et sans grandes surprises, jusqu'au cliffhanger vu et revu, surtout chez Spielberg). C'est un divertissement honnête, un peu plus intelligent que la moyenne, qui a besoin d'une ligne directrice plus claire et d'un approfondissement de la plupart de ses personnages, pour le moment sans reliefs. Elle n'est pas la grande série espérée, c'est bien ça son plus grand problème.

13 août 2011

[Carnet de Voyage] Monte Carlo 2011

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Je vous ai raconté l'année dernière, en détails, mon premier Festival de Monte Carlo (ICI). Une expérience très enrichissante que je n'oublierai jamais quelque soit l'endroit où mon métier me ménera (s'il me mène quelque part) dans le futur. J'ai eu la chance d'y retourner cette année, toujours pour AlloCiné, et ce fut à nouveau une belle semaine. Pour être très honnête, ça n'était pas à la hauteur de la première fois pour plein de raisons, mais surtout parce qu'il y avait un peu moins de stars et pas tellement celles des séries que j'aime le plus regarder. Mais je ne vais pas me plaindre non plus. Ca reste génial ! Le soleil n'a pas souvent été au rendez-vous, c'est toujours un peu dommage quand on est dans tel cadre. 

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Au rayon des petites anecdotes, Bonnie Bedelia (Camille Braverman dans Parenthood) m'a stoppé en pleine interview pour me dire "I'm sorry, but you're really really cute." Cougar ? On dirait bien ! Ca fait plaisir mais c'est surtout bien gênant sur le coup ! William H. Macy m'a complimenté sur mes chaussures également, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. Elles n'avaient vraiment rien d'exceptionnel. Je tombais sans arrêt sur Archie Panjabi (The Good Wife) que j'adore et elle me faisait un grand sourire systématiquement. Du coup, elle a remonté dans mon estime après m'avoir bien déu en refusant (ou plutôt son mari) qu'on la filme en interview alors que bon, c'est un peu fait pour ça aussi. 

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L'interview qui m'a le plus plu ? Je pouvais dire sans hésitation Elizabeth Mitchell l'an passé mais cette fois, j'ai plus de mal à choisir. Aucune interview ne s'est mal déroulée en tous cas. Gregory Smith, c'était quand même un très bon moment. C'est le mec le plus sympa du monde, le plus naturel et le plus drôle ! Une vraie surprise en réalité car je le voyais comme Ephram d'Everwood, plus réservé, pas vraiment déconneur. Il est tout l'inverse ! Et je n'ai jamais rencontré un acteur aussi ouvert, qui s'intéresse à ce point aux autres. Du coup, avec mes chers collègues, j'ai eu la chance de faire plus ample connaissance avec lui d'abord lors d'un cocktail, où nous avons parlés avec lui plus d'une demi-heure; ensuite lors de la soirée de clôture, où il s'est déchaîné sur la piste et nous avec lui, pendant que Felicity Huffman et son mari se trémoussaient avec Albert de Monaco (sans Charlene); puis lors d'un sympathique pique-nique à Paris, avec également son frère Douglas (Ben de Big Love). Surréaliste ! Patrick Duffy, le mythique Bobby de Dallas, c'est un très bon souvenir aussi. Très efficace en interview, très professionnel et super sympa. Et il y en a eu plein d'autres (Nikolaj Coster-Waldau de Game Of Thrones, Laz Alonzo de Breakout Kings, Jesse Williams de Grey's Anatomy...) Je comptais beaucoup sur Eric Stonestreet (Modern Family) et Lindsy Fonseca (Nikita) mais ils ont annulé leur venue. Je ne me suis pas occupé de l'interview de Felicity Huffman mais elle était absolument rayonnante et j'ai pu l'approcher le temps d'une photo. Priceless

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Je vous propose de regarder un petit récapitulatif des meilleurs moments du festival (dont ma question à Gregory Smith sur sa coupe de cheveux, oui oui...) si ça vous tente :

 

12 août 2011

The Big C [2x 06]

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The Little C // 570 000 tlsp.

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    J'ai du mal à comprendre pourquoi cette saison 2 de The Big C est moins bonne dans le sens où tous les personnages semblent beaucoup plus réels aujourd'hui, même si pour moi ils l'étaient déjà, qu'en saison 1. Paul en est le meilleur exemple. Je le trouvais juste "gross", à peine drôle, légèrement touchant par moment mais je ne comprenais absolument pas ce que Cathy pouvait bien faire avec lui. Aujourd'hui, ils forment le couple le plus assorti au monde, je les trouve géniaux ensemble. Leur façon de gérer la crise familiale autour des morpions apportés par Adam et sa hooker ne pouvait pas être plus drôle et responsable. Cathy qui crie, qui fait les gros yeux puis qui se cache dans son t-shirt... parfaite interprétation de Laura Linney, entre étonnement, honte et colère. Sean est également un personnage en voie de normalisation, même s'il restera toujours des restes de son étrangeté. Et là, c'est beaucoup moins intéressant. Il avait beau en faire trop en saison 1, son étrangeté pouvait bien paraître forcée, il nous faisait vraiment rire et il était, à mon sens, nettement plus attachant que maintenant. Il fait tout un tas d'effort pourtant, mais j'ai vraiment l'impression qu'il fonce tout droit dans le mur et demander en mariage Rebecca est juste la plus mauvaise idée qu'il ait eu ! Oui, sur le coup, elle est séduisante, Cathy est elle-même ravie mais... ils sont trop heureux pour que cela puisse durer. 

   Andrea n'était, à un épisode près (celui de l'église), qu'une machine à répliques tordantes. Aujourd'hui, elle devient un personnage à part-entière qui ne perd pas pour autant sa gouaille. Je pensais que les scénaristes essaieraient de la coller à Adam, ce qui ne me plaisait pas tellement, mais ils ont heureusement trouvé une meilleure idée : lui coller un collègue étranger de Paul ! Ca a toutes les chances de donner quelque chose d'intéressant. En ce qui concerne Adam, je ne blâmerais pas les auteurs pour l'avoir rendu aussi détestable car je crois qu'il fallait en passer par là. Et ce n'est pas fini. En six épisodes, il s'est déjà bien lâché (au sens propre comme au sens figuré). Ce qu'il a dit à sa mère dans cet épisode était cruel mais pardonnable. En revanche, j'espère que sa petite amie Mia ne reviendra pas sur sa décision ! Ca, c'est impardonnable. En ce qui concerne Cathy, j'ai absolument adoré son intrigue de l'épisode qui permettait de prouver encore une fois combien elle est une excellente "brave bitch". Les dernières images la montrant heureuse et conquérante en courant avec ses nageuses m'ont beaucoup touché.

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// Bilan // Pour le meilleur et moins souvent pour le pire, les personnages de The Big C évoluent constamment. Une trop grande place leur est peut-être accordée mais Cathy ne serait rien sans eux après tout. Ils méritent bien que l'on s'intéresse à eux...

11 août 2011

Friends With Benefits [1x 01 & 1x 02]

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Pilot // The Benefit Of The Mute Button

2 370 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.

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What About ?

Un groupe d'amis à Chicago ne jure que par les relations de courte durée, qu'elles soient "d'un soir" ou façon "sex friends". Mais quand les sentiments commencent à s'en mêler, les problèmes commencent...

Who's Who ?

Créée par Scott Neustadter et Michael H. Weber (500 Jours Ensemble). Avec Ryan Hansen (Veronica Mars, Party Down), Jessica Lucas (Melrose Place 2.0), Danneel Harris (Les Frères Scott), Zach Cregger, Andre Holland

So What ?

Comment les scénaristes du magnifique (500) Jours Ensemble ont pu commettre ce Friends With Benefits ? Comment passer d'une telle justesse à une telle superficialité des sentiments ? Certes, le fait qu'ils aient aussi écrit La Panthère Rose 2 était un (gros) indice. Et puis c'est pas comme si NBC ne nous avait pas prévenus ! La comédie se retrouve quand même diffusée en plein mois d'Août ! Ca ne pouvait qu'être mauvais. Encore que l'exemple Love Bites prouve qu'une série reléguée en plein été n'est pas forcément médiocre, juste sans potentiel audimatique. A noter qu'ABC a eu le nez creux : le projet a d'abord été développé pour eux, avant de ne pas en commander un pilote et c'est alors NBC qui a récupéré l'idée. Ils ont bien fait...

 Je viens d'évoquer Love Bites et sans vouloir en faire une réfèrence absolue, ce qui serait ridicule, j'ai trouvé que les deux premiers épisodes de Friends With Benefits étaient dans le même esprit, ou essayaient de l'être du moins (des "vignettes", une voix-off récapitulative à la fin...). C'était réussi d'un coté, et complètement raté de l'autre. Les raisons sont multiples, à commencer par le fait que ce soit censé être une comédie romantique sauf qu'elle n'est pas drôle et pas mignonne. Donc pas une comédie romantique. Les acteurs ne sont pas horriblement mauvais mais on sent que la production n'a pas pu trouver mieux (sachant que deux acteurs ont changé entre le premier pilote et le second, celui diffusé, imaginez alors ce que ça devait donner...). Ryan Hansen m'a moins agacé que d'habitude, ce qui est un petit exploit en soi, et je n'avais pas d'avis sur Danneel Harris, ne l'ayant pas vu à l'oeuvre dans Les Frères Scott, mais elle ne m'a pas fait mauvaise impression. Les autres sont relativement transparents, à commencer par Jessica Lucas, aussi mauvaise que dans Melrose Place. Zach Cregger, mouais. Et Andre Holland ? Il a une ligne de dialogue dans le premier épisode, deux dans le second plus l'après-générique qui lui est consacré. On se serait bien passé de ce personnage, surtout s'il n'est là que pour remplir les quotas (il est noir). Le dernier gros problème de la série, le plus gênant, c'est que le concept même de "sex friends" n'est pas vraiment valable et exploité dans le sens où un seul des "couples" du groupe ne le pratique et encore, on se demande bien pourquoi puisqu'ils sont clairement faits pour être ensemble, ce vers quoi les épisodes suivront se dirigeront sans doute petit à petit. Le deuixème épisode, déjà, s'éloigne pas mal de l'idée de départ sachant que l'une des héroïnes veut passer à la vitesse supérieure et trouver "le bon". Comme si c'était en fait trop osé de montrer des jeunes qui préférent "sexer" qu'"aimer". Mais j'avoue que j'ai rarement vu une sitcom de network parler autant de sexe, même si ça reste très général. Friends With Benefits correspond à peu près à la catastrophe annoncée. Elle est effectivement encore moins bonne que Perfect Couples, Mad Love et Traffic Light, les autres sitcoms du genre lancées cette année. Non vraiment, rien ne vaut Happy Endings !

10 août 2011

Breaking Bad [4x 03 & 4x 04]

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Open House // Bullet Points 

1 710 000 tlsp. // 1 830 000 tlsp.

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   Ce que je regrette le plus jusqu'ici dans cette saison 4 de Breaking Bad, c'est l'absence quasi-systématique des (très) courts-métrages de pré-générique. On a eu par le passé de très belles pièces, plus ou moins indépendantes, qui nous permettaient tout de suite de rentrer dans l'ambiance ô combien tendue et unique de la série. Il y a enfin eu une séquence de cette trempe au début de l'épisode 4, mettant en scène Mike dans un camion qui finit criblé de balles. Est-ce un indice sur ce qui pourrait permettre à Walter et Jesse de se sortir de l'emprise de Gus, puisqu'il est apparemment victime de menaces extérieuses ? C'était en tous cas incroyablement bien réalisé, l'occasion de se souvenir que Breaking Bad est la série la plus visuellement bluffante du moment. Dans le pire du pire des cas, il lui restera au moins ça.

   Ces deux nouveaux épisodes m'ont un peu rassuré sur la qualité de la série. Je ne retrouve toujours pas l'intensité de la saison 2 et de la première partie de la saison 3 mais j'ai ressenti une véritable amélioriation par rapport à l'épisode 2. Open House était davantage centré sur les deux seules femmes de la série, une idée bienvenue alors que l'on commençait à se demander ce qu'il allait bien pouvoir advenir de Marie. On n'obtient pas franchement de réponse à cette question mais il était très agréable de la suivre à travers ses visites de maison, une idée somme toute originale pour tromper l'ennui, tout en exerçant ses talents de menteuse et de voleuse. Betsy Brandt n'a pas souvent l'occasion de briller, au contraire de ses camarades de jeu. Elle l'a eu ! Je suppose que ça n'ira pas bien plus loin cela étant dit. L'ambiance au sein du foyer des Schrader est en bonne voie d'acalmie, maintenant que Marie a trouvé un peu de soutien auprès du collègue de Hank, lequel se révéle d'ailleurs doublement utile puisqu'il aide le malade à se remettre en selle. Les scénaristes n'y sont pas allés de main morte étant donné qu'il lui amène directement les papiers trouvés dans l'appartement de Gale lors du meurtre. Et on les en remercie ! Il devenait urgent de passer à la vitesse supérieure. Je dois dire que, quand même, je suis étonné que Hank ne fasse pas le rapprochement entre Walter et toute cette affaire. Le simple fait que la chimie ait une grande importance dans tout ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Mais cela reste cohérent : les indices les plus évidents sont ceux que l'on voit le moins. Vivement que Hank sorte de son lit maintenant !

   Je sais que beaucoup de fans de la série détestent Skyler, alors que je l'ai pour ma part toujours défendu, mais je pense que son nouveau rôle peut changer la donne. Elle a pris le pouvoir ! Alors oui, elle est chiante avec le soin qu'elle accorde au moindre des détails de son histoire, mais mince : elle a parfaitement raison ! Et c'est précisément là-dessus que Walter pèche depuis quelques temps. Ils se completent donc rudement bien. La scène du dîner chez Hank était assez exceptionnelle je dois dire. La voir jouer l'actrice de la sorte... Telle soeur telle soeur ! Marie et Skyler sont vraiment de brillantes manipulatrices ! Walter a beaucoup plus de mal à mentir à ses proches, paradoxalement. Je pense que c'est surtout le regard de son fils qui le trouble, plus encore que celui de Hank ou de Marie. Bullet Points est de toute façon un épisode qui marque un vrai tournant dans le récit, et plus particulièrement pour lui car il perd totalement le contrôle. Contrôle qu'il n'a entièrement possédé en même temps. Face à Gus, il ne peut pas lutter. Face à sa femme, il ne peut que s'acraser. Et même face à Jesse, il est impuissant. Les scénaristes prennent également un virage concernant ce dernier même s'il va falloir attendre le prochain épisode pour savoir vraiment de quoi il retourne. Je commençais franchement à en avoir assez de le voir trainer comme une loque dans sa maison, entouré de personnages encore plus paumés que lui, avec une exagération qui faisait peine à voir. Le monde des drogués, ce n'est pas celui des Bisounours, on est bien d'accord, mais la façon dont il était dépeint ici ne me semblait pas réaliste du tout.  

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// Bilan // La tension monte d'un cran avec deux épisodes plus réussis que les précédents, plus dans l'esprit de ce que la série nous a offert depuis le début. Il ne se passe pas nécessairement des tas de choses mais les menaces autour de Walt, Jesse et même Skyler se multiplient et ne résument plus à Gus. La saison 4 démarre officiellement maintenant !

9 août 2011

Wilfred [1x 01 & 1x 02]

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Happiness // Trust

2 550 000 tlsp. // 2 040 000 tlsp.

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What About ?

 Les gens voient Wilfred comme un chien. Ryan voit Wilfred comme un homme déguisé en chien. Wilfred est l'alter-ego de Ryan. Il lui permet de sortir de sa coquille, lui qui est si peu sûr de lui et si introverti...

Who's Who ?

Créée par Jason Gann, Adam Zwar, Tony Rogers. Produite par David Zucherman (Le Prince de Bel Air, Les Griffin, King Of The Hill, American Dad!). Avec Elijah Wood (The Faculty, Le Seigneur des anneaux, Eternal Sunshine...), Jason Gann (Wilfred AU), Fiona Gubelman, Dorian Brown (Roomates)...

So What ?

Alors là, il va sérieusement falloir que l'on m'explique en quoi Wilfred est une comédie drôle, qui mérite que l'on s'y intéresse au-delà des deux premiers épisodes (il me fut très pénible d'aller jusqu'au bout).  Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit d'une drôle de comédie (notez la différence), parfaitement loufoque, à qui l'on peut tout reprocher sauf son originalité ! Adaptée de la série australienne du même nom, elle est, de ce que j'ai lu et entendu, légèrement différente dans le sens où les américains ont cherché à justifier le concept. On sous-entend que si Ryan voit ce chien, c'est parce qu'il est drogué de médicaments, ou parce qu'il a trop bu, ou les deux à la fois. En réalité, le deuxième épisode venu, on se rend compte qu'il a juste un grain et que ce chien, qui lui même fume et boit, est bien réel dans son esprit malade. J'ai compris le but de l'affaire : ouvrir Ryan au monde. Et c'est assez touchant quand on y pense, d'autant qu'Elijah Wood incarne parfaitement la petite bête fragile et paumée à qui l'on ne peut que vouloir du bien. Passé ce moment de tendresse, Wilfred m'a tout bonnement ennuyé et affligé. Je n'ai pas souri une seule fois (je vous jure !), en partie parce que les dialogues m'ont semblé plats, et les situations bien trop faciles, dignes du film français Didier avec Alain Chabat. Toutes les blagues que l'on pouvait faire sur les "chiens humains" ont été faites dans le pilote, des léchouilles sur le visage et sur les seins, au pipi et caca n'importe où jusqu'à la simulation vulgaire de l'acte sexuel doggy style. Pitié, pourquoi ? Au-delà de ça, Wilfred se comporte comme un chien quand les scénaristes en ont besoin, et comme un humain quand ça les arrange. On veut nous faire passer de la facilité pour de l'originalité. Je ne marche pas. Est-ce que je manque d'humour ? Visiblement. Beaucoup de gens ayant l'air de sincèrement apprécier ce truc... Si vous avez de vrais bons arguments qui pourraient me convaincre de laisser une troisième chance à Wilfred, exprimez-vous, je vous écoute attentivement. Si, comme moi, vous n'avez pas compris cette série du début à la fin et que vous n'avez pas ri, merci de me rassurez. 

8 août 2011

Weeds [7x 05 & 7x 06]

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Fingers Only Meat Banquet // Object Impermanence

680 000 tlsp. // 710 000 tlsp.

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   A la fin du 6ème épisode, Nancy promet à son avocat qu'elle aura bientôt de meilleures histoires à lui raconter. Est-ce un aveu de la part de la créatrice et productrice, Jenji Kohan, qu'elle n'est d'abord pas satisfaite de ce début de saison 7 (auquel cas elle est la seule) et surtout qu'elle n'est pas prête de laisser tomber Weeds ? Coincidence ou pas : cette semaine, le nouveau directeur de Showtime a clairement fait comprendre qu'il n'avait pas l'intention de virer la série de sa grille de sitôt ! On peut donc d'ores et déjà dire qu'il y aura une saison 8. Il y a deux ans, j'aurais trouvé que c'était une très mauvaise nouvelle. Aujourd'hui, je suis ravi et confiant. Nancy a encore plein de bonnes histoires à nous raconter...

   Si je devais citer les deux gros défauts de ces deux épisodes, ce serait en premier lieu le cloisonnement des intrigues, qui n'existait quasiment plus en saison 6 du fait de la cavale du clan Botwin, ce qui a clairement aidé la série à remonter la pente. Ici, Nancy et Silas sont sur la côte Ouest et nous offre le meilleur, tandis que Shane, Andy et Doug galèrent sur la côte Est et peinent à nous passionner. Shane est le gros dommage collatéral de la nouvelle histoire entre sa mère et son frère. Il a dû mal à se placer dans tout ça, ses pulsions meurtrières semblent faire partie du passé... Que lui reste-t-il à part un don très développé pour l'observation ? La deuxième partie de la saison a tout intérêt à lui offrir mieux que ça. Concernant Doug, que dire si ce n'est que je le vois comme une sorte d'exutoire pour les scénaristes. Ils peuvent tout se permettre avec lui, même les pires saloperies donc le voir se faire branler par des "masseusses" avec son patron, ça rentre tout à faire dans ce cadre, vulgaire et pas vraiment drôle, mais forcément ahurissant quand on y pense. On est à la télé américaine quoi, câble ou pas câble ça reste super osé... Andy alterne entre comédie et drama dans le premier épisode, avec une réflexion sur la mort assez intéressante et inattendue dans une série comme celle-ci. Malheureusement, Lindsay Sloane est déjà sur le départ et elle n'a pas été exploitée à sa juste valeur. Dans le second épisode, Andy part dans une nouvelle direction, avec une nouvelle idée de business pas franchement prometteuse. Mais l'association avec Shane peut, elle, se révéler intéressante pour l'évolution des deux personnages. 

   Là où les auteurs se surpassent, c'est en Californie avec un retour aux sources auquel on ne pouvait pas s'attendre et qui a été géré à merveille ! J'avais perdu espoir de revoir un jour Heylia et la série ayant prouvé qu'elle pouvait tout à fait survivre sans elle et Conrad, je ne m'en formalisais pas. C'est en la retrouvant que je me suis rendu compte combien elle avait manqué. La présence de Dean m'a paru peu pertinente à la base, trop forcée, mais ce n'était pas une mauvaise idée tou compte fait. Rien que pour la scène avec les tapettes à mouche ! Le face à face entre Nancy et Heylia ne déçoit pas, les deux femmes étant parfaitement conscientes des faiblesses de leur adversaire : la solitude de l'une, la fucked-up life de l'autre. Elles finissent par se rendre compte qu'elles ont besoin l'une de l'autre et une nouvelle collaboration est donc en marche. "On ne change jamais vraiment" dit Heylia. Allégorie pour parler de la série ?  En parallèle, c'est évidemment la colère de Silas pour Nancy qui s'exprime plus que jamais avec en point d'orgue, enfin, quelques mots sur la réelle identité du fils, dont le père biologique n'est pas Judas. C'était intense. J'ai  beaucoup aimé aussi cette scène où Nancy est coincée dans le paradis d'herbes de Heylia, incapable de sortir de peur que les pièges posés un peu partout ne se referment sur elle. N'est-ce pas, là aussi, une métaphore de ce que le personnage vit et a toujours vécu ? Dans le premier épisode, le combat acharné de Nancy pour revoir Stevie était très touchant et évidemment très drôle. Sa soeur est devenue une sacrée enflure, y'a pas à dire !

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// Bilan // S'il n'existait pas une telle différence de niveau entre les intrigues de Nancy et celles des autres personnages, je crois que l'on tiendrait là la saison la plus aboutie et profonde de Weeds !

7 août 2011

Love Bites [1x 02 > 1x 08]

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Saison 1 // 2 120 000 tlsp.

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   Après avoir été agréablement surpris par le pilote de Love Bites (Lire ma critique), qui se  croquait avec plaisir, je me suis laissé tenter par les 7 épisodes suivants, dans la même veine. Je ressors de ce visionnage avec trois certitudes : 1/ NBC a fait n'importe quoi avec elle et ne lui a jamais laissée sa chance, qu'elle méritait pourtant, surtout quand on voit la tronche des autres nouveautés de la chaîne cette année 2/ C'est un concept qui avait davantage sa place sur le câble que sur un grand network : parler d'amour au 21ème siècle, c'est aussi parler de sexe sans tabou, ce que Love Bites n'a pas pu faire 3/ Becki Newton est une comédienne unique qui mérite de retrouver vite chaussure à son pied !

   Ma mission du jour est très simple : vous donnez envie, si vous n'avez pas encore tenté, d'accorder une chance à Love Bites en cette période estivale propice aux nouvelles expériences. De toute façon, l'engagement n'est que de courte durée ! Un soir, deux, voire trois tout au plus devraient suffire. Quand on est lancé...

   Le concept très particulier de la série a longtemps été flou avant la diffusion, il l'a même été au début, mais il s'est révélé assez efficace sur la longueur. Il y a un certain charme à découvrir les réseaux sociaux à la fois du personnage de Becki Newton (mais l'actrice n'apparaît pas dans deux épisodes... les moins bons) et de celui de Greg Grunberg, l'une à New York, l'autre à Los Angeles, et plus précisément dans le quartier de Venice Beach avec ses berges et ses canaux. Il aurait été encore plus abouti les relier l'un à l'autre mais c'était peut-être prévu pour plus tard. On fait donc la rencontre au fil des épisodes des voisins gays de Judd et Colleen, du meilleur ami de Judd, de sa soeur, de sa nièce; la soeur et le beau frère d'Annie, dont elle porte le bébé, d'un de ses prétendants... et ce sont ces scènes-là, qui touchent directement les personnages principaux, qui sont les plus réussies. Cela prouve donc quelque part que le concept a ses limites. Certains segments sont plus faibles que d'autres : je pense instinctivement à l'histoire de l'astronaute trompé par sa femme qui était originale mais ratée; a contrario, j'ai bien aimé le couple formé par Michelle Trachtenberg et Bret Harrison, ils étaient vraiment mignons et "normaux". Preuve que l'on pouvait s'attacher à certains personnages sans les avoir vus longtemps. Je me souviens aussi du segment avec le pote de Judd et Laura Prepon dans le rôle d'une femme atteinte d'un cancer du sein. C'était vraiment touchant. Il y a eu quelques tentatives sympathiques de bousculer l'ordre établie en s'intéressant à des ados ou à des personnages plus âgés. En huit épisodes, pas mal de thèmes ont donc été balayés de manière plus ou moins superficielle. J'ai souvent adhéré même si les dialogues n'étaient pas toujours à la hauteur. Puis il se dégageait une cohérence d'ensemble presque inattendue à chaque fin d'épisode.

   Les guests, pour les sériphiles c'était assez génial je dois dire. Jugez plutôt : Lindsay Price, Frances Conroy, Krysten Ritter, Jennifer Love Hewitt, Michelle Trachtenberg, Christopher Gorham, Cheryl Hines, Jeffrey Tambor, Bret Harrison, Beau Bridges, Kurtwood Smith, Laura Prepon, Donald Faison, Jessica St Clair, Guillermo Diaz, Matt Long, Eddie McClinktock, Adam Baldwin, Vanessa Marano., Jaime Pressly.. Oui, mesdames, messieurs. Tout ce petit monde là s'est donné rendez-vous. Imaginez la liste si la série avait eu une saison complète ! 

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// Bilan //  Love Bites est une expérimentation beaucoup moins bancale que prévue, qui a su trouver un ton juste assez rapidement, qui n'est pas tombée dans la mièvrerie mais qui aurait pu oser plus et qui a réussi à trouver un équilibre entre humour, émotion, overzetop et réalisme. Elle ne méritait pas d'être traitée par NBC comme elle l'a été, mais avait-elle seulement une chance de marcher ?

5 août 2011

[Desperate Housewives] Wisteria Lane ferme ses portes

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Hallelujah !

   Je n'ai pas pour habitude de traiter des news sur le blog (malgré son titre... je vous raconterai un jour son origine d'ailleurs...) mais celle qui vient de tomber est bien trop énorme pour ne pas vous en toucher deux mots. Desperate Housewives s'arrêtera en 2012. La rumeur courait, j'avais l'intime conviction qu'ABC prendrait cette (bonne) décision mais on ne peut jamais être sûr de rien. Je pensais qu'ils attendraient de voir les audiences des premiers épisodes de la saison 8 avant de prendre une décision ferme et définitive. Peu importe maintenant : c'est ainsi et c'est un grand soulagement pour moi et j'espère pour tous les fans de la série.

   Pourquoi ? Parce que très très peu de séries en danger ont eu la chance de connaître leur sort avec 9 mois d'avance (et là je repense avec émotion à la famille Walker...). Lost l'a eu, avec encore plus d'avance d'ailleurs. Je n'ai pas d'autres exemples en tête mais cela a bien dû arriver. Les scénaristes, sans Marc Cherry dans les pattes en plus, n'auront donc aucune excuse s'ils rataient la dernière saison. D'autant que le cliffhanger de fin de la saison 7, je le répéte, était excellent et ne pouvait qu'introduire le dernier souffle des ménagères désespérées. Je soupçonne de toute façon le créateur de connaître la fin de la série depuis le début et j'espère qu'il ne changera pas d'avis. Les premières idées sont les meilleures. J'imagine que Mary Alice a encore quelques secrets bien enfouis à nous révéler... Cela permettra aussi de faire revenir quelques personnages qui ont marqué la série et je pense en particulier à Katherine. Ce serait dommage que Dana Delany ne fassent pas un petit coucou à ses anciennes camarades, de préfèrence en compagnie de Julie Benz. J'aimerais beaucoup revoir le pédophile Artz aussi, mais je ne me fais pas d'illusions. Une trève entre Cherry et Nicollette Sheridan pour une dernière apparition fantômatique ? Ce serait sympa. Susan Mayer se tirera-t-elle une balle dans la dernière scène du Series Finale ? Je prierai pour cela jusqu'en Mai 2012. Malgré tout le mal que j'ai pu dire sur la série ces dernières années, ici et ailleurs, je lui souhaite une belle mort car elle est et restera culte pour longtemps !

   Toutes mes pensées vont en ce jour à Marc Cherry, ce génie ! (ou pas) Vous pouvez déposer vos condoléances en commentaires.

5 août 2011

Tueurs En Séries [Episode du 5 Août 2011]

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Au programme cette semaine: Hommage aux héroïnes irremplaçables de Sex & The City en attendant le prequel, les premières images du mockumentary Death Valley de MTV avec vampires, loups-garous et zombies, la présence en guest de Neil Patrick Harris et Sofia Vergara qui imaginent la rencontre au sommet entre Barney et Gloria, le retour des Contes de la Crypte, de Bored To Death...

 

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