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Des News En Séries, Le Blog

16 septembre 2011

Ringer [Pilot]

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Pilot // 2 840 000 tlsp.

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What About ?

 Bridget, une ex-strip-teaseuse et ex-addict qui bénéficie du programme de protection des témoins, fuit ses obligations dans une affaire de meurtre en prenant l’identité de sa riche sœur jumelle, Siobhan. Mais elle va très vite découvrir que celle-ci a également des problèmes et est traquée...

Who's Who ?

Créée par Eric C. Charmelo et Nicole Snyder (Supernatural). Avec Sarah Michelle Gellar (Buffy), Kristofer Polaha (North ShoreLife Unexpected), Nestor Carbonell (LostSusan!), Ioan Gruffudd (Les 4 Fantastiques) ...

So What ?

    Entre les soeurs échangées à la naissance (Switched At Birth), les soeurs séparées à la naissance (The Lying Game) et maintenant Ringer, il ne fait pas bon avoir une soeur jumelle à la télévision ! Cependant, cette fascination pour les alter-egos n'est pas nouvelle. Elle a souvent inspiré le cinéma -on ne citera pas le film français Les Jolies Choses- mais aussi la télévision -on ne citera pas les jumeaux et jumelles maléfiques célèbres... oh et puis si : tendre pensée pour les Ben et Derek de Sunset Beach et ces chères soeurs Olsen, qui nous ont offert tant de téléfilms poignants et inoubliables- mais plutôt que de prendre pour référence des soaps bas de gamme, les créateurs de Ringer préférent citer les films des années 60 et 70 et Bette Midler, une des icônes de l'époque. On retrouve effectivement dans ce pilote, si ce n'est des clins d'oeil, en tous cas des emprunts au genre du film noir. J'en profite donc expressément pour évoquer cette séquence qui fait tant parler sur internet et les réseaux sociaux, plus connue sous le nom de la "boat scene", en général précédé d'un "terrible" ou d'un "hideous". Clairement, ce passage du pilote est embarrassant et indéfendable. Siobhan a beau donner l'impression de sortir tout droit d'un classique de Hitchcock, on est en 2011 et des effets-spéciaux aussi médiocres sont impardonnables. Même V et ses fameux fonds verts s'en sortaient mieux. C'est dire. Mais réduire Ringer à cette scène serait plus que réducteur et totalement injuste. Elle vaut mieux que ça, surtout si l'on part du principe qu'il s'agit d'un parti pris artistique...

   Il faut d'abord replacer la série dans son contexte : d'abord développé puis tourné pour CBS, ce pilote a finalement atterri dans le lecteur DVD du nouveau patron de la CW (filiale de CBS), qui a vu en lui un fort potentiel et qui en a donc commandé une première saison. Il aurait effectivement eu tort de se priver de Ringer pour sa rentrée. Le retour de Sarah Michelle Gellar à la télévision, huit ans après la fin de Buffy, était un argument marketing en or. Cela a fait beaucoup parler "dans le milieu". Est-ce que le grand public était vraiment impatient de retrouver l'actrice ? C'est moins sûr. Ringer participe également à la montée en gamme de la chaîne. Visuellement, si elle ne ressemble pas vraiment à une série de CBS, elle bénéficie en tous cas clairement de plus grands moyens que ses consoeurs de la CW (à voir si ce sera toujours le cas dans les épisodes suivants) et d'une réalisation plus soignée sur un thème bien plus sombre que les querelles des pisseuses de Gossip Girl et les tracas ô combien futiles des riches héros de 90210 (à partir de quel âge vais-je pouvoir me faire des injections de botox ?). Ringer passerait donc presque pour un chef d'oeuvre à coté ! Elle use pourtant de ficelles propres aux soaps (les coucheries et les tromperies, c'est un signe qui ne... trompe pas) et lorgne du coté de Nikita lors de ses quelques scènes d'action plutôt prenantes. On adore quand Sarah Michelle Gellar se bat de toute façon...

   Une question me taraude : aurais-je détesté Ringer si son interpréte n'avait pas été Miss Gellar ? Disons que j'aurais certainement été moins indulgent. Le scénario se révèle souvent maladroit et ne parvient pas totalement à rendre crédible cette histoire complexe, extrêmement prometteuse, mais dont les prémices restent suspects. On a par exemple du mal à croire que Bridget soit assez bête pour penser sa soeur suicidée ou noyée ! Elle ne semble d'ailleurs pas plus bouleversée que ça. Il manquait peut-être une scène plus axée sur l'émotion. Sarah Michelle Gellar fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui a donné. On sent qu'elle prend du plaisir à interpréter les deux femmes, et elle leur offre quelques nuances. D'ailleurs, en réalité, elle ne joue par deux mais trois rôles : Bridget, Siobhan et Bridget qui fait sa Siobhan. Sa performance, aussi imparfaite soit-elle, mérite d'être saluée. Je suis persuadé que son interprétation se bonifiera avec le temps (et je vous arrête tout de suite, je ne suis pas fan devant l'éternel d'elle, je l'aime juste bien). Les héroïnes sont moins caricaturales que prévu et ça c'est une excellente nouvelle. Bridget est forcément plus attachante mais je suis persuadé que la vapeur peut se renverser. On ne connaît finalement que les grandes lignes de leurs passés respectifs. Il y a encore tant à apprendre... Cette perspective est très enthousiasmante. En revanche, les personnages secondaires sont beaucoup -beaucoup- moins attirants. L'agent du FBI, incarné par l'excellent Nestor Carbonell, peut à la limite s'en sortir grâce à son duo avec Bridget, plutôt intéressant; mais le mari de Siobhan est déjà complètement détestable -mais vivre avec une telle femme, ça doit gravement atteindre- tandis qu'Henry, l'amant de Siobhan et mari de sa meilleure amie, ne semble posséder aucun relief. C'est probablement la faute de Kristoffer Polaha, un piètre acteur qui de la chance de trouver encore du boulot. 

   A mi-chemin entre un soap bancal et un film noir trop léger, Ringer ne parvient pas totalement à se trouver une identité propre au cours de ce pilote tantôt passionnant, tantôt ennuyeux, qui repose entièrement sur les épaules de Sarah Michelle Gellar. On la dévore des yeux, on la scrute, on est heureux de la retrouver, mais on se dit qu'elle aurait peut-être mérité mieux et ailleurs. Malgré toutes ses imperfections, ce premier épisode a réussi sa mission la plus importante : nous donner envie de revenir les semaines suivantes pour comprendre qui sont vraiment ces deux femmes, quelles sont leurs motivations, leurs failles et ce que leurs destins, intimement liés, leur réservent. A défaut d'être conquis, je suis impatient de voir la suite.

What Chance ?

 Partie comme elle est, grandement handicapée par son mauvais lead-in, qui n'est en plus pas du tout compatible (90210), Ringer ne sera pas le miracle tant espéré par la CW en cette nouvelle saison. Néanmoins, ses chances d'obtenir une saison complète puis une saison 2 sont importantes, surtout si elle se maintient à ce niveau. 

How ?

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16 septembre 2011

[Interview] William H. Macy est "Shameless"

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William H. Macy, bien qu'habitué aux seconds rôles au cinéma, est une sorte de monument. Ca fait quelque chose de le rencontrer, mais pour être très honnête, je ne trouve pas l'interview qui suit particulièrement bonne. Les conditions sont un peu à blâmer : 5 minutes seulement, un acteur pas encore tout à fait réveillé, un petit incident technique qui fait perdre du temps et agace... Jolie rencontre quand même. Le monsieur était fort sympathique, amusant, mais je crois qu'il était plus à l'aise avant et après l'interview, moins pendant. Sinon, il m'a dit qu'il aimait beaucoup mes "souliers". Pas du tout compris ce qu'il leur avait trouvé mais c'est amusant ! Allez, regardez l'interview quand même. Il parle évidemment de son rôle dans Shameless US, de la géniale Sheila/Joan Cusack... 

 

15 septembre 2011

True Blood [4x 11 & 4x 12]

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Soul Of Fire // And When I Die (Season Finale)

4 390 000 tlsp. // 5 052 000 tlsp.

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   Pardonnez-moi par avance, mais ma critique portera bien plus sur le final extrêmement réussi de True Blood, que sur le pénultième épisode, qui ne servait qu'à rallonger la sauce bien inutilement avec quelques idées ridicules en prime comme le soudain sacrifice de Bill et Eric, absurde, indigne des deux vampires; ou encore la partie de jambe en l'air d'Andy Bellefleur avec une fée. Il lui suffisait apparemment d'en niquer une -désolé- pour se libérer de son addiction et de sa médiocrité crasse. Dans le dernier épisode, sa déclaration fleurie à Holly était du plus bel effet. Elle était presque mignonne avec son costume... de fée. Tiens donc. Malheureusement, la ré-introduction des petits êtres féériques ne s'est pas poursuivie au-delà de ces passages anecdotiques. Ils avaient ouvert la saison de manière très surprenante, la logique aurait voulu qu'ils la referment... 

   La tradition a été respectée : la première partie du Season Finale a été consacrée à la clôture de l'intrigue de Marnie, comme autrefois avaient été réglés maladroitement les cas de René, Maryanne et Russell; puis la seconde partie a permis de se pencher sur chacun des personnages principaux en leur offrant à la fois une conclusion et une perspective d'avenir, ou pas. A ce petit jeu-là, certains ont été moins gâtés que d'autres. Parce que c'est Halloween, plusieurs morts reviennent hanter les vivants, à commencer par René qui conseille à Arlene de se méfier de son homme, de son passé trouble, et de son vieil ami incarné par Scott Foley, de retour en ville. Si les scénaristes prennent le chemin tout tracé, on apprendra en saison 5 que Terry a tué beaucoup de gens lorsqu'il été au front, et qu'il y a peut-être même pris du plaisir, tandis qu'Arlene tombera sous le charme du nouveau, succombera à ses avances et s'en mordra les doigts. Bref, ils ont plutôt intérêt à nous surprendre ! Si les choses se passaient ainsi, ce serait franchement sans intérêt. Déjà que ces personnages n'en ont pas beaucoup ! Sam a eu plus de chance : pour le moment, Luna, sa fille et lui vont pouvoir couler des jours heureux. Jusqu'à quand ? Je ne pense pas que Fortenberry lui causera de grands problèmes en tous cas. 

   Au cours d'une scène très juste, Jason a annoncé sa relation torride avec Jessica à Hoyt, et dans les moindres détails s'il vous plait. Il faut dire que la vampirette n'est plus du tout farouche. Je la cite : "Maybe next time we can try oral?" La messe est dite. Un grand bravo aux auteurs qui ont tout de même réussi l'exploit de nous faire croire à la relation entre Jason et Jessica alors qu'on ne pouvait qu'espérer ardemment qu'elle retrouve la raison et se remette ainsi avec Hoyt. C'est avec une certaine culpabilité que je m'avoue vaincu : Jessica + Jason = Love Forever. Ouais ouais, carrément. L'arrivée chaperon-rougesque de Jessica dans les bois était superbe, digne d'un film classé X quatre étoiles. Ne cherchez pas ici de l'ironie : il n'y en a pas. Au milieu de tout ça, le retour de l'illuminé Steve Newlin nous importe peu. Mais passer après Crystal au niveau des intrigues merdiques de Jason qui ne ménent absolument nulle part ne devrait pas être trop difficile. 

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   Tandis qu'un couple se formait, un triangle amoureux se disloquait. Entre deux tragédies, Sookie a trouvé le temps de prendre une décision sur son avenir : il se fera sans Eric et sans Bill dans son lit. C'est en tous cas ce qu'elle veut leur -et nous- faire croire. J'aurais largement préféré qu'elle leur propose une solution plus risquée mais plus originale que la rupture : la polygamie ! Mais Sookie Stackhouse n'a pas l'âme d'un Bill Henrickson. Il vaudra donc sans doute se contenter en saison 5 d'une passion dévorante avec Alcide qui, il faut bien le dire, n'attends que ça depuis qu'il est arrivé et qui n'a de toute façon pas d'autre intérêt dans le récit. Maintenant que Sookie s'est débarrassée bien comme il faut de Debbie, le champ est libre. Notre héroïne n'a en tous cas pas chômé dans ce final. Elle est même à l'origine de ses plus belles scènes. Sa rapide conversation avec sa grand-mère était bouleversante. Anna Paquin n'avait jamais été aussi bonne depuis le début de la série ! Mais ce n'était qu'un avant-goût de ses cris déchirants lors de l'ultime scène lorsque, sous ses yeux, sa meilleure amie se fait exploser la tête, littéralement. La plus grande surprise du final réside en cet instant incroyable -même si le dialogue entre Tara et Sookie en début d'épisode sur leur vieillesse était suspicieux- qui sonne presque comme une délivrance pour un personnage qui a trop souffert d'avoir vécu. Cela dit, elle n'est pas encore vraiment morte. Tout est encore possible. Les scénaristes ne sont de toute façon pas du genre à la laisser en paix. Jusqu'au bout, ils la déchiqueteront. J'en suis certain. 

   On peut souvent se plaindre de l'incapacité des auteurs de True Blood à se séparer de leurs personnages, préférant les entasser dans des intrigues parfois confinées en attendant mieux, mais ils se sont lâchés sur ce dernier épisode puisque les morts se ramassent à la pelle ! Tout comme Tara, Nan se fait exploser, mais tout entière et par Bill. La montée en puissance du personnage cette saison n'aura pas été complètement satisfaisante, mais sa disparition devrait permettre à Bill d'aller encore plus loin dans sa quête de pouvoir. Debbie, je l'ai déjà dit, rend également les armes, de même que l'esprit de Marnie qui a habité le temps de quelques séquences à la limite du grotesque le corps de Lafayette. On n'a pas du tout eu l'impression de voir deux fois la même chose en plus, avec le précédent personnage à s'être invité dans ce corps masculin-féminin. Les adieux de Marnie m'ont malgré tout ému, mais pas autant que le sacrifice de Jesus et la douleur incommensurable de Lafayette face à cette perte. Oops, j'allais oublier de parler de Pam : elle a été géniale, comme d'habitude, et pas juste parce pour ses "Fuck Sookie" et cette sombre histoire de vagin magique. Sa détresse était déchirante, tout simplement.

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// Bilan // Les scénaristes de True Blood n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère cette année ! Et on les en remercie : il s'agit, selon moi et sans hésitation, du meilleur final de la série, elle qui a toujours eu une fâcheuse tendance à rater ses sorties. C'est furieuse et vibrante qu'on l'aime et elle l'a été tout au long de cette dernière heure. Les séquences émotion ont été nombreuses et c'est souvent de cela que la série a manqué par le passé. Bien que ce ne soit pas son fort, elle a aussi su faire preuve de subtilité et de simplicité, ce qui lui va ravir. Elle donne ainsi moins l'impression d'être vaine. Je ne sais pas quoi penser du retour annoncé de Russell Edgington mais l'idée n'est pas déplaisante. Bien que réussi, le personnage de Marnie ne lui arrivait pas à la cheville. Quant à la saison 4 dans sa globalité, je suis obligé d'aller à contre-courant de tout ce que je lis un peu partout : c'est tout simplement la meilleure ! Je ne me suis quasiment jamais ennuyé, j'ai dévoré les épisodes et cela ne m'était encore jamais arrivé avec True Blood ! Je ne dois pas du tout en attendre la même chose que la plupart de ses fans... Me voilà acquis à la cause de cette belle bande de pervers et décérébrés. La déchéance, en somme.

14 septembre 2011

The Secret Circle [Pilot]

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Pilot // 3 040 000 tlsp.

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What About ?

 Cassie, une adolescente californienne, doit retourner vivre dans la ville où sa mère a grandi lorsque celle-ci meurt dans d'étranges circonstances. La jeune fille découvre alors qu'elle est une sorcière, comme le veut la légende...

Who's Who ?

Créée par Kevin Williamson (DawsonVampire Diaries). Avec Britt Robertson (SwingtownLife Unexpected), Thomas Dekker (Heroes, Terminator, Kaboom), Gale Harold (Queer As Folk, Desperate Housewives), Natasha Henstridge (La mutante, Eli Stone), Jessica Parker Kennedy, Shelley Hennig (Des jours et des vies), Phoebe Tonkin (H20), Louis Hunter...

So What ?

   Il y a deux types de pilotes de dramas : ceux qui font preuve d'une certaine humilité en étant quasiment construits comme des petits films de 42 minutes, qui peuvent presque se suffire à eux-même, ce qui rend l'échec, si échec il y a, un peu moins amer; et il y a ceux, plus prétentieux mais aussi plus ambitieux, qui posent clairement les bases de l'intrigue principale et de plusieurs histoires secondaires dont le fil sera déroulé tout au long de la saison, alors encore fictive au moment de l'écriture et du tournage. Le pilote de The Secret Circle rentre dans cette dernière catégorie. On sent à chaque instant que les scénaristes et les producteurs savent très bien où ils vont -le fait qu'il s'agisse d'une adaptation de romans n'y est certainement pas étranger- et sont surtout persuadés qu'ils obtiendront une commande en série. Ils prennent donc leur temps pour installer le personnage principal et son nouvel entourage, ainsi que l'univers peu banal dans lequel elle est plongée.

   On ne peut pas prétendre à la fin de cet épisode être en mesure de cerner les héros et leurs intentions. Ils ont un passé commun, une histoire compliquée, émaillée d'événements tragiques, et il semble se cacher là une mythologie solide et réfléchie, et à deux niveaux : dans le passé, à travers les personnages adultes, bien souvent parents -les épisodes flashbacks devraient intervenir au moment opportun- et dans le présent, avec leurs enfants, qui font tous partie du fameux "cercle secret" que l'héroïne est contrainte et forcée de rejoindre. A priori, le manichéisme n'aura pas ici sa place. Tout se met en route doucement, avec juste ce qu'il faut pour que ce soit crédible, si tant est qu'une telle histoire puisse l'être. Cassie ne tarde pas à utiliser ses pouvoirs pour faire stopper l'orage et elle semble rapidement s'adapter à la situation mais les prochains épisodes mettront certainement davantage en avant sa souffrance. Là, les auteurs n'avaient pas vraiment le temps de s'appesantir, on les en pardonne. Brittany Robertson est parfaite dans ce rôle, tout comme dans ses précédentes prestations d'ailleurs. Elle rayonne. Les autres acteurs jeunes, pour la plupart quasi-inconnus, lui tiennent tête dignement. On peut déjà déceler une certaine alchimie entre Robertson et Thomas Dekker, même si les prémices de leur romance sont sans aucune surprise. Et, ma foi, Gale Harold est convaincant en grand méchant sorcier. Je dis ça avec d'autant plus de faclité et de franchise que je n'ai jamais été très fan de l'acteur (Le Brian Kinney de Queer As Folk ne m'a jamais fasciné). Visuellement, The Secret Circle n'a rien à envier à Vampire Diaries. L'ambiance est à peu près la même, bien qu'une soit tournée à Atlanta et l'autre à Vancouver. Les effets-spéciaux, que ce soit ceux des gouttes d'eau ou de la maison en flammes, sont très corrects. 

   The Secret Circle a le mérite de commencer sur un bien meilleur épisode que sa grande soeur Vampire Diaries il y a trois ans. Je craignais que les sorcières parviennent moins facilement à m'hypnotiser que les vampires mais elles ont fait un assez bon boulot, malgré un manque flagrant d'humour ! La recette magique de Kevin Williamson n'est donc pas encore usée ! Je suis enchanté de me lancer dans cette petite série qui s'annonce sympathique et maîtrisée. Tiendra-t-elle la longueur ? Tout est visiblement prévu pour et la suite s'annonce prometteuse.

What Chance ?

    Parfaitement calibrée pour être diffusée après Vampire Diaries, la série a toutes ses chances de fonctionner. Le degré de risque est proche de 0 ! Je lui prédis donc un joli parcours sur la CW cette année et un renouvellement pour une saison 2 en Mai 2012. 

How ?

13 septembre 2011

Top Séries 2010/2011

TOP DRAMAS

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1. BIG LOVE - Saison 5

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2. THE BIG C - Saison 2

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3. THE GOOD WIFE - Saison 2

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4. UNITED STATES OF TARA - Saison 3

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5. BREAKING BAD - Saison 4

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6. BROTHERS & SISTERS - Saison 5

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7. THE KILLING US - Saison 1

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8. FRINGE - Saison 3

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9. GREY’S ANATOMY - Saison 7

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10. SHAMELESS US - Saison 1

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11. WEEDS - Saison 7

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12. THE VAMPIRE DIARIES - Saison 2

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13. TRUE BLOOD - Saison 4

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14. MISFITS - Saison 2

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15. PARENTHOOD - Saison 2

 Harry's Law, The Event ou encore Private Practice ont raté de peu leur place dans le Top. A ceux qui se soucient de ne pas voir Boardwalk Empire, Game Of Thrones ou encore Sons Of Anarchy, ne le prenez mal : ce ne sont pas des séries que je regarde car elles ne me correspondent pas mais je ne les considère pas pour autant comme de mauvaises séries... Et puis Damages est absente du top car je rattrappe la saison 4 seulement maintenant mais elle aurait certainement eu sa place dans le top 10. 

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 TOP COMEDIES

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1. RAISING HOPE - Saison 1

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2. MODERN FAMILY - Saison 2

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3. AWKWARD - Saison 1

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4. COUGAR TOWN - Saison 2 / HAPPY ENDINGS - Saison 1

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5. HOT IN CLEVELAND - Saison 2

J'ai un peu de retard sur certaines comédies comme Louie, Parks And Recreation et 30 Rock, dont je n'ai pas vu les nouvelles saisons, mais elles auraient certainement pu apparaître dans le classement.

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13 septembre 2011

Wonder Woman [Pilot]

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Pilote // Inédit à la télévision

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 What About ?

Les nouvelles aventures de la célèbre princesse amazone, qui n'est pas qu'une justicière mais aussi une chef d'entreprise...

Who's Who ?

Créée et produite par David E. Kelley (High Secret CityAlly McBeal, Boston Justice...). Avec Adrianne Palicki (Friday Night Lights, Lone Star), Liz Hurley, Cary Elwes (X-Files, Saw), Justin Bruening (Le retour de K2000, All My Children), Tracie Thoms (Wonderfalls, Cold Case)...

So What ?

   Rares sont les occasions de chroniquer les épisodes pilotes de séries non commandées par leurs chaînes (à mon grand désespoir d'ailleurs). On se souvient quand même de ceux de Pretty/Handsome (parfait), de Babylon Fields (correct) et d'Aquaman (aussi désatreux que prévu), qui avaient malgré tout filtrer sur le net, certainement volontairement de la part de la production. Cette année, c'est Wonder Woman qui a trouvé son chemin sur la toile. Il faut dire que s'il y a un projet dont on a parlé tout le printemps, c'est bien celui-là ! NBC a carrément joué le jeu en proposant même une preview du très attendu costume de l'héroïne dans les colonnes de Entertainment Weekly, qui a été suivie d'une débacle parmi les fans de la série originale. Un tel buzz avait de très grandes chances de résulter sur une commande en série. Après tout, la direction de NBC n'a pas hésité à s'embarrasser des remakes de Bionic Woman et Knight Rider par le passé, qui n'étaient pas des chef d'oeuvres et c'est peu de le dire ! Elle n'aura pourtant jamais laissé sa chance à Wonder Woman de montrer ce qu'elle avait dans le pantalon... 

    La première question qui vient forcément à l'esprit : pourquoi David E. Kelley a-t-il accepté de se laisser embarquer dans cette galère (là où Joss Whedon avait eu la bonne idée d'abandonner à temps lorsqu'il était question d'une version cinématographique) ? On lui reproche souvent ne faire que des séries judiciaires mais quand on regarde un peu tout ce qu'il a entrepris en dehors, on sait pourquoi il s'obstine dans son domaine de prédilection ! Il est quasiment impossible de retrouver la touch E. Kelley dans Wonder Woman, à l'exception d'une scène (à découvrir dans le lecteur vidéo plus bas) où Diana Prince aka Wonder Woman fait savoir qu'elle déteste la poupée qui a été faite d'elle, notamment à cause de sa poitrine beaucoup trop volumineuse ! On le reconnait bien là... On pourrait aussi simplifier le propos de la série, qui renvoit à celui des séries judiciaires, en considérant l'héroïne comme une justicière des temps modernes (mais un peu ringarde quand même). Elle partage le même utopisme que bon nombre des avocats qui ont fait la renommée du créateur. Toujours est-il qu'il n'y a dans ce pilote aucune émotion , aucun humour et aucune excentricité -malgré les diverses tentatives sans la moindre subtilité- qui sont pourtant ses marques de fabrique ! 

   Ce pilote rencontre un autre problème de taille : Adrianne Palicki. Si l'actrice a fait ses classes dans Friday Night Lights, et a bien failli poursuivre son ascension grâce à l'excellente Lone Star, elle signe ici une prestation désastreuse. Est-ce vraiment de sa faute ? Elle n'a pas du tout l'air de prendre du plaisir à incarner ce rôle mythique en tous cas. Plus globalement, Wonder Woman se devait d'être rayonnante et lumineuse, drôle et pourquoi pas cynique, elle passe juste 40 minutes à faire la gueule en "kickant des ass" du mieux qu'elle peut. A aucun moment on n'a donc de l'empathie pour elle, et surtout pas quand elle commence à se lancer dans des tirades ridicules visant à montrer combien c'est difficile d'être une super-héroïne. On veut bien la croire mais who cares ? Les personnages secondaires, interprétés par des acteurs allant d'un niveau moyen à un niveau mauvais, sont transparents et auraient certainement eu du mal, même au bout de trois épisodes, à devenir attachants. Reste Liz Hurley dans le rôle de Veronica Cale, l'ennemie jurée de Diana Prince, plutôt convaincante et qui réduit en miettes Adrianne Palicki lorsqu'elles partagent une scène. Et Liz Hurley n'est pourtant pas une actrice de renom, mais elle s'est apparemment achetée du charisme au cours de toutes ces années où on ne la voyait plus (et elle a aussi trouvé un très bon chirurgien). En matière d'effets spéciaux, difficile de juger l'épisode puisqu'ils ne sont pas finalisés ici mais le niveau me semble tout à fait correct. La réalisation n'est pas époustouflante mais correcte. La scène d'ouverture au milieu d'Hollywood Boulevard est plutôt bien fichue. Ce nouveau Wonder Woman était condamné d'avance, commandé ou pas par NBC, et ce n'est certainement pas vers David E. Kelley qu'il fallait se tourner. Moi, j'aurais bien imaginé une version "jeune" pour la CW. Ca n'aurait certainement pas été meilleur mais la série aurait au moins été à sa place !

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How ?

Un extrait du pilote :



12 septembre 2011

Breaking Bad [4x 07 & 4x 08]

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Problem Dog // Hermanos

1 911 000 tlsp. // 1 980 000 tlsp.

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    Problem Dog est un bon épisode de Breaking Bad. Du genre de ceux qui nous prenaient aux tripes en saison 2 et en début de saison 3. La tension est enfin palpable et Gus revient au centre de toutes les attentions, après l'avoir quitté depuis le Season Premiere. Hermanos n'est peut-être pas aussi réussi mais il a tout de même sa place dans la catégorie du meilleur de cette saison 4. Là encore, on le doit en majeure partie à Gus. Je ne vois pas le personnage finir l'année vivant. Mais les scénaristes ne jouent pas vraiment là dessus. La vraie question est de savoir qui va avoir sa peau ? Walter ? Jesse ? Ou pourquoi pas Mike ? Il pourrait tout aussi bien croupir en prison et là, ce serait sans aucun doute grâce à Hank. Dieu merci le bonhomme est vraiment de retour ! Si Gus a été le moteur de ces deux épisodes, Hank était... l'essence !

   Et puisque j'en suis dans les métaphores automobiles, avez-vous remarqué le placement de produit avec la nouvelle voiture de Walt Jr., sur laquelle les dialogues insistent bien lourdement (notamment en énumérant ses nombreuses caractéristiques et qualités) ? Non ? Alors peut-être avez-vous été plus sensibles au jeu vidéo de Jesse lors de l'ouverture de l'épisode sept, qui existe vraiment et qui va sortir dans les prochaines semaines aux Etats-Unis ? Non ? Toujours pas ? Eh bien moi non plus. Mais je l'ai lu. Alors même si l'on peut trouver le procédé déplorable, il faut reconnaître que cela a été parfaitement intégré au récit, cela a même apporté de belles scènes visuellement parlant (et c'est d'autant plus appréciable que cette saison, la réalisation des épisodes est bien moins inspirée mais la barre était haute...). Et puis, surtout, c'est en partie grace à cela que la série aura une saison 5. Si AMC s'y retrouve financièrement en fonctionnant comme cela, tant mieux pour eux ! Tout le monde est gagnant, que demande le peuple ?

   Hank joue clairement avec le feu, mais il l'ignore encore, ou en tous cas il ne s'en rend pas compte. Ce qui lui est arrivé avec les Cousins aurait pourtant dû le calmer. Mais c'est comme ça qu'on l'aime alors... Quel intérêt aurait-il s'il ne prenait pas de risques ? Ses démonstrations dans ces deux épisodes pour mettre en évidence la culpabilité de Gus pour le meurtre de Gale étaient fascinantes. C'est bon de le retrouver, ainsi que tout le danger qui va avec ! Il n'a jamais été aussi près de la vérité. Face à cela, Walter ne peut rien faire. Comme dans précisément tous les autres domaines actuellement. Au passage, j'ai bien apprécié sa scène à l'hôpital. Histoire de nous rappeler qu'il est atteint d'un cancer, même s'il le vit normalement au quotidien. D'ailleurs, quand il dit être toujours en rémission, j'ai comme une envie de ne pas le soupçonner d'avoir menti... Les scénaristes ont eu l'excellente idée d'explorer le passé de Gus, ce qui renforce sa légende et le place dans une position un peu plus forte que celle de la force tranquille, sans pitié. Très habilement, on le connecte à un personnage du passé que l'on avait un peu oublié il faut bien le dire : Hector. Ainsi, Gus serait quelqu'un d'important au Chili mais on ne sait pas encore précisément pourquoi. Une histoire de famille, sans doute... Jesse est plus en retrait dans le second épisode mais dans le premier, il était à deux doigts de trahir Walt. Ce n'est pas rien... Pendant combien de temps tiendra-t-il encore le coup ? Les quelques apparitions de Saul sont sans grand intérêt. Il serait temps de faire quelque chose de lui, ou de s'en débarrasser.

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// Bilan // Il semblerait que la seconde partie de la saison 4 de Breaking Bad soit bien plus intense que la première. De toutes parts, le niveau augmente considérablement même si l'on n'est pas encore au plus fort de ce que la série peut nous offrir (on le sait parce qu'elle l'a déjà fait). 

11 septembre 2011

Happily Divorced [Saison 1]

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Saison 1 // 1 690 000 tlsp. en moyenne

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    Je sais que je prends des risques ces derniers temps entre mon coming out spécial Hot In Cleveland (ICI) et cet article -je vous l'annonce d'ores et déjà- assez élogieux au sujet de Happily Divorced. Ma crédibilité va en prendre un coup mais tant pis ! Je le répéte : un bon sériphile se doit d'assumer tous ses coups de coeur. La nouvelle série de Fran Drescher n'en est pas vraiment un, et encore moins un coup de foudre, comme en témoigne ma critique du pilote publiée au début de l'été (ICI). Dès lors, il y a deux solutions : soit la sitcom s'est améliorée en cours de route, soit je me suis habitué à sa médiocrité ! Dans tous les cas, au terme des 10 épisodes de cette première saison, je peux dire sans honte que je serai présent au Printemps 2012 pour découvrir la saison 2 et ses 12 nouveaux épisodes. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai hâte mais presque...

   Le fait est que, comme je le craignais, 70% des blagues de Fran et son entourage tournent autour de l'homosexualité de Peter, l'ex-mari. Pas de quoi crier à l'homophobie pour autant : on s'amuse gentiment des clichés habituels (qui sont en plus assez vrais, mais ça c'est une autre histoire). Oui, un gay est plus enclin qu'un hétéro à aimer les chemises roses, l'opéra, les fringues et à se préoccuper de son apparence et de son poids. C'est un fait. Et, comme je le disais déjà pour le pilote, John Michael Higgins n'en fait pas des caisses donc la caricature passe d'autant mieux. Sa quête de l'homme de sa vie et ses maladresses deviennent même touchantes par moment. Tout comme celle de Fran, même si elle a forcément de gros airs de déjà vu. Mais alors que valent les 30% de blagues restantes ? Elles sont plutôt bonnes, parfaitement dans l'esprit de celles de La Nounou d'Enfer. Les scénaristes, dont Fran Drescher et Peter Marc Jacobson eux mêmes, ont bien compris que la majeure partie du public ne regarde la sitcom que par nostalgie pour la série culte. Les clins d'oeil sont donc nombreux et on prend un pied monstre à retrouver le temps d'un épisode Renee Taylor, qui jouait la mère de Fran, aux cotés de la nouvelle, et Charles Shaughnessy, le fameux "Mr. Sheffiiiiiield" transformé pour l'occasion en "Mr. Sherwooood", un cinquantenaire bisexuel intéressé par les parties à trois ! Les temps ont changé : The Nanny n'aurait sans doute pas pu se permettre ça ! Peter Marc Jacobson, le co-créateur de la série et ex-mari de Fran Drescher, est lui aussi apparu dans un épisode ! Du coté des guests dont on se fiche un peu, Ian Ziering, figure emblèmatique de Beverly Hills, et Lou Diamond Phillips, sont également venus rendre visite. Et pour aller encore plus loin, on a une guest qui n'en est même pas une tant on avait oublié l'atrice en question : vous vous souvenez d'Angie Everhart ? Non ? Bon ben voilà. Mais si si je vous jure, elle a eu son quart d'heure de gloire dans les nineties !

    Le pilote d'Happily Divorced souffrait beaucoup de la mauvaise utilisation du casting secondaire mais les choses se sont nettement améliorées par la suite. Ils ne valent toujours pas les Niles, C.C. Babcock et autres Val de The Nanny, mais ils se débrouillent. Une tradition s'est instaurée : à chaque épisode, Fran rend visite à ses parents. Ce sont pour moi à chaque fois les scènes les plus drôles. Le cynisme de la mère est efficace et son duo avec son mari tout autant ! Je suis moins fan des interventions de Cesar, parce qu'il ne vaudra vraiment jamais Niles. Je n'aimais pas du tout Judi au départ mais je m'y suis finalement attaché. J'aimerais juste qu'elle arrête de nous casser les oreilles en chantant à chaque épisode ! On a compris que Tichina Arnold avait une voix de ouf. Peut-on passer à autre chose ? Quant à Fran, c'est Fran. Même quand l'actrice en fait des tonnes et des tonnes, on se laisse emporter. Ses mimiques et sa gestuelle sont les mêmes, rien n'a changé. Et c'est parfait comme ça. Il ne faut pas y toucher. 

   Happily Divorced n'arrive toujours pas à la cheville de Hot In Cleveland, malgré l'évident ravalement de facade entamé entre le pilote et les épisodes suivants. Je retrouve pourtant par instant le plaisir que me procurait Une nounou d'enfer à la grande époque, et c'est déjà pas si mal. Je n'attendais absolument rien de la sitcom et j'ai pourtant eu envie de voir toute la saison et même maintenant de continuer au-delà. Fran Drescher est arrivé à ses fins avec moi. Une telle voix et un tel charisme ne peut de toute façon pas laisser indifférent ! Non ? Oui, je tombe moi aussi dans le cliché du gay qui ne pouvait qu'aimer cette série, malgré tous ses défauts...

10 septembre 2011

The Big C [2x 10]

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How Do You Feel? // 700 000 tlsp.

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    Les départs se suivent mais ne se ressemblent pas dans The Big C. Après Rebecca, c'est au tour de Sean de s'enfuir, discrétement dans la nuit, en ne laissant qu'une seule trace sur un mur : un message qui résume parfaitement sa souffrance et sa personnalité "Weird Baby + Fucking Parents = Made Me Leave". J'aurais apprécié que les auteurs approfondissement plus longtemps et avec plus de nuances la mort de son enfant et le départ de sa bien-aimée. Il le méritait, le personnage en avait besoin. Mais je suppose que Cathy aura bien vite de ses nouvelles et là, peut-être, ils pourront parler à coeur-ouvert sans se perdre dans des querelles stériles. Le voir s'en prendre à ses nouveaux voisins n'était pas passionnant. Un peu comme sa chasse domestique en début de saison. Et Rebecca a été à peine évoquée, comme si son abandon n'avait finalement pas beaucoup d'importance. C'était pourtant ça le plus grave. 

   Hormis cette intrigue et celle, très anecdotique, autour de l'âge du corps de Paul (sans compter ses magouilles avec Myk qui m'inspirent toujours aussi peu confiance), cet épisode nous a offert du Big C correct. A nouveau, la relation entre Cathy et Lee (lequel est donc heureusement déjà de retour) est montée d'un cran dans l'érotisme. Les touche-pipi en solo dans le bain, c'est fini ! Maintenant, Lee lui tripote les seins. J'allais dire "avec son accord" mais c'est plus que ça: elle l'y encourage vivement ! Je trouve toujours cette attirance étrange mais c'est tout ce qui fait sa force. La connexion spirituelle entre les personnages cherche à se transformer en une réunion des corps. J'ignore jusqu'où les scénaristes iront mais j'ai trouvé très sage de s'arrêter là, au moins pour cette fois. Je n'ai pas vraiment envie de les voir coucher ensemble en fait, mais je suppose que cela finira par arriver. Mais le temps presse. L'état de Lee empire et il se pourrait bien qu'il ne passe pas l'automne. Hugh Dancy a d'ailleurs vraiment l'air malade. C'est troublant. 

   Pendant que Cathy batifolait avec son "ami de cancer", son fils passait du bon temps avec la sienne. Pas d'attouchements ni d'indécence d'aucune sorte (je ne sais pas s'il y en aura un jour d'ailleurs), mais une danse, quelques bons mots et quelques sourires, et une jolie petite scarification. On n'a pas échappé aux clichés habituels sur les "High School Reunions", qui donnent systématiquement l'impression qu'aux Etats-Unis les femmes sont et restent des bitches toutes leurs vies et ne vivent que dans le but d'humilier les autres. Mais à part ça... Ce qu'il faut en tirer est simple : 1/ Adam peut être un gamin attachant dès lors qu'il ne péte pas, ne rôte pas et ne baise pas 2/ Parker Posey est vraiment une excellente d'actrice, qui apporte ici avec elle tout un tas de références à la pop-culture, sans nécessairement les citer, juste à travers ce qu'elle dégage. Alors je ne sais vraiment pas où l'on veut nous amener mais la route est belle...

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// Bilan // Après une série de belles réussites, le charme s'est légèrement rompu pour The Big C. Rien d'alarmant. Cette saison 2 est bonne.

9 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 09 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Entourage tire sa révèrence : hommage à Vince, Drama et les autres - Michael Shannon et Jason Bateman répondent à nos questions sur Boardwalk Empire et le film Arrested Development - Mike Tyson frappe fort sur HBO - Réunion The Shield dans Sons Of Anarchy - Les premières images de la nouvelle et dernière saison de Desperate Housewives - Les Walking Dead coupés en deux - Les Misfits partent à Vegas - Misha Collins (Supernatural) dans une websérie religieuse et sanglante...

 

9 septembre 2011

Weeds [7x 09 & 7x 10]

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Cats! Cats! Cats! // System Overhead

720 000 tlsp. // 800 000 tlsp.

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    Weeds m'a passionné l'année dernière et au début de cette saison mais, à l'heure actuelle, Weeds m'ennuie. Les scénaristes semblent vraiment en panne d'inspiration et manquent surtout grandement d'humour ces temps-ci. Si les intrigues n'étaient pas bonnes mais que les blagues restaient drôles, cela ferait certainement l'affaire. C'est souvent arrivé par le passé. Mais ce n'est pas le cas. Il n'y a pas un personnage pour en rattraper un autre. Même Nancy, toujours en forme d'habitude, semble éteinte. Elle ne fait vraiment pas grand chose ou disons encore moins de choses que d'habitude, et pourtant la chance est encore avec elle ! Elle s'extirpe avec une facilité déconcertante de chaque situation. L'affaire Zola est donc rapidement réglée. La déception domine : ce personnage avait du potentiel et changeait un peu de ce dont on avait l'habitude mais, à part un duo rapide avec Andy assez efficace, elle n'a pas offert de grands moments. Le personnage incarné par Aidan Quinn a cependant fait bien pire en restant transparent et redondant de bout en bout. Sa disparation est un véritable soulagement, sauf que c'est Michelle Trachtenberg, que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur, qui prend tout de suite le relais dans le rôle du boulet du moment. L'analogie qui est faite avec Nancy, en la présentant plus ou moins comme une vesion jeune d'elle, est intéressante mais ne porte pour le moment pas vraiment ses fruits. Disons qu'elle est censée représenter une grande menace pour le business des Botwin, mais elle parait pourtant bien inoffensive. 

   Tandis que l'intrigue de Shane connecte enfin avec celle des autres personnages, assez habilement d'aiilleurs, Silas ne parvient pas à retrouver son aura des premiers épisodes de la saison mais Andy, lui, se réveille enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! Son délire avec le pistolet à clous et ses menaces à l'encontre d'Emma étaient plus ridicules qu'autre chose mais Weeds style, ça passe toujours mieux. La blague a peut-être un peu trop tirée en longueur. Sa rebellion s'est révélée finalement stérile mais elle a eu le mérite d'exister. Justin Kirk s'est débrouillé comme un chef ! Bon et puis Doug et son spin-off reste désespérement nul. Pire : je ne comprends strictement rien à ce qui se passe ! Soit c'est vraiment trop compliqué, soit mon attention n'a pas su être retenue et j'ai donc inconsciemment lâché l'affaire.

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// Bilan // La saison 7 de Weeds s'enfonce dans des méandres d'ennui et enchaîne les mauvais nouveaux personnages. Plus que trois épisodes pour changer la donne ! Tout est encore possible...

8 septembre 2011

Hot In Cleveland [Saison 2]

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Saison 2 // 2 080 000 tlsp. en moyenne

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    Parmi les qualités impérativement requises pour devenir le parfait petit sériphile, il faut assumer tous ses plaisirs, même les plus inavouables, et oublier même le sens du terme "Guilty Pleasure", désormais utilisé à tort et à travers et qui ne signifie donc plus grand chose. Je confesse ainsi sans la moindre once de honte que je prends beaucoup de plaisir non-coupable à suivre les tribulations des colocataires plus du tout has-been de Cleveland. La saison 2 de la sitcom "Numéro 1" du câble, dixit la chaîne TV Land, n'est pas meilleure ou moins bonne que la première. La proposition est la même : on y adhère ou on y adhère pas. En revanche, le succès aidant, on sent que quelques moyens supplémentaires ont été apportés. Concrétement, de nouveaux décors ont été construits (quitte à ne les utiliser qu'une fois) et le budget costumes, botox et maquillage a explosé ! Cela n'empêche pas Hot In Cleveland de rester cheap et ringarde dans l'âme, cela fait partie de son ADN et c'est aussi tout pour cela qu'on l'aime. Tout comme les répliques que l'on sent venir à dix kilomètres...

   A coté des épisodes lambdas, les scénaristes se sont amusés à concocter des épisodes spéciaux mettant en scène les héroïnes dans une ferme amish par exemple, et cela a donné l'un des meilleurs épisodes de la saison, ou en musiciennes et chanteuses pour une "battle of the bands" beaucoup moins réussie. Je me souviens aussi du début de la saison avec Betty White au tribunal puis en prison, avec quelques moments mémorables à la clé. Victoria Chase s'est grimée en "Grand-Mère Elka/Yeta", Melanie a pris quelques cuites tandis que Joy a cherché par tous les moyens à ne pas se faire expulser des Etats-Unis. Les invités se sont à nouveau succédés, parmi lesquels Joe Jonas, dont la confrontation avec Betty White était tout à fait savoureuse, mais aussi Jennifer Love Hewitt, qui formait un sacré duo avec Wendie Malick, une apparition très brève de Mary Tyler Moore pour le clin d'oeil, et quelques autres encore. Le pasteur incarné par Cedric The Entertainer aura peut-être droit à son spin-off. Même si le personnage était effectivement très marrant, je le vois mal faire tenir une sitcom sur ses épaules. Par contre, qu'il revienne régulièrement dans Hot In Cleveland, pourquoi pas ? 

   C'est autour du remariage d'Elka que tournent les derniers épisodes de la saison, une bonne idée qui permet à nouveau d'utiliser un maximum les talents de Betty White, sans qui la série n'aurait certainement pas la même saveur. On a d'ailleurs pu le constater lors de deux épisodes auxquels elle n'a pas ou peu participé. Je me suis inquiété pour sa santé. Mais peut-être était-elle seulement occupée sur un film ? On s'est même retrouvé avec un épisode best-of au beau milieu des inédits, qui était d'ailleurs assez sympathique, mais cela sous-entend qu'il y a bien eu un problème. Simple retard dans la production ? La saison 3 est attendue dès le 30 Novembre prochain (un beau cadeau pour mon anniversaire en somme) et j'ai vraiment hâte de retrouver la petite bande ! Il y a des séries que l'on regarde simplement pour la bonne humeur qu'elles dégagent. C'est exactement cela que me procure Hot In Cleveland, avec un brin de nostalgie aussi. Les Big Bang Theory et autres Oncle Charlie valent ce qu'elles valent (pas grand chose pour moi mais beaucoup pour d'autres), mais elles n'auront jamais ce "petit truc" en plus qui fait toute la différence : Betty White ! 

7 septembre 2011

New Girl [Pilot]

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Pilot // 10 220 000 tlsp.

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What About ?

Jess Day, une jeune femme naïve et étrange, est malheureuse en amour depuis que son petit ami l'a trompée puis quittée. Elle s'installe alors en colocation avec trois garçons un peu attardés. Parviendront-ils à lui redonner le sourire ?

Who's Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel (500 Jours Ensemble, Weeds, GiganticMax Greenfield (Veronica Mars, Greek, Ugly Betty)Jake M. Johnson (Sex Friends), Lamorne Morris, Hannah Simone...

So What ?

   Annoncée comme "la meilleure nouvelle comédie de la saison" par de nombreux journalistes américains, présentée par la FOX comme "le pilote de sitcom de la chaîne ayant obtenu le plus fort taux de satisfaction auprès du public test depuis de nombreuses annnées" et dotée d'un trailer très efficace et rythmé, New Girl entame sa première (et dernière ?) rentrée avec une réputation qui doit faire pâlir bon nombre de ses concurrentes ! Et pourtant, sa position n'est pas tant à envier que cela. Je pense que beaucoup de téléspectateurs impatients  comme moi vont être déçus du résultat. Ce pilote méritait-il autant de louanges ? Je ne pense vraiment pas. Ou alors toutes les autres comédies lancées cette saison sont abominables...

   A la vue de la bande-annonce, j'étais persuadé que Zooey Deschanel allait en faire des caisses et m'agacer au bout de seulement quelques minutes. C'est, en quelques sortes, l'inverse qui s'est produit : j'ai trouvé sa prestation mollassonne, sa voix à peine audible et son personnage... très fouilli. Certes, elle nous est présentée alors qu'elle est en plein "emotional mess", ce qui peut expliquer ses soudaines sautes d'humeur, mais elle n'en est pas moins incohérente. J'ai eu l'impression, à chaque scène, de découvrir une Jess différente, qu n'avait rien à voir avec la précédente. Elle est tour à tour une jeune femme peu sûre d'elle qui se cache derrière ses grosses lunettes pour pleurer, puis une chanteuse ratée qui commente en chanson les moments les plus insignifiants de son quotidien, pourquoi pas en esquissant des pas de danse ridicules, ou encore une sage qui sait tout sur les femmes et qui peut ainsi conseiller ses colocataires maladroits. Cependant, elle peut se vanter de ne ressembler à aucune autre célibataire à la recherche de l'amour de la télévision. Si certaines de ses mimiques sont amusantes, ses répliques sont extrêmement pauvres. Comme si la créatrice avait absolument tout miser sur sa star et avait oublié de lui donner des choses à dire, et à faire. Zooey Deschanel est douée et charmante mais elle n'a certainement pas obtenu ici le rôle de sa vie !

   Que dire des nouveaux hommes de sa vie ? Voyons voir... Le premier, Nick, est probablement celui avec qui Jess vivra, tôt ou tard, une relation amoureuse. Il n'est pas idiot, il a les pieds sur Terre, c'est donc naturellement le plus attachant des trois. Schmidt est... stupide ? Sans intérêt ? Lourd ? Oui, un peu tout ça. Et l'acteur choisi ne m'inspire pas confiance. Ses précédentes prestation n'étaient déjà pas terribles... Et puis il y a Coach, qui passe son temps à gueuler sur tout le monde. J'aime bien Damon Wayans Jr. mais je crois que je le préfère largement dans Happy Endings ! Grâce à ses engagements sur la comédie d'ABC, il sera donc "remplacé" dès le second épisode par un autre acteur (noir aussi pour les quotas) mais dans un nouveau rôle. On peut le voir comme une chance pour la série de s'améliorer ne serait-ce qu'un tout petit peu... 

   En jonglant avec les réfèrences pop-culturelles (Le Seigneur des Anneaux, l'overdose de Dirty Dancing, la chanson "One Of Us" de Joan Osborne...), New Girl cherche la modernité là où elle ne raconte finalement qu'une histoire vieille comme le cinéma : une jeune fille plus intelligente que la moyenne apprend à des garçons plus idiots que la moyenne ce que veulent les femmes, tandis qu'eux se chargent de la dévergonder. En attendant que le casting parvienne à trouver une alchimie, les acteurs enchaînent les bides alors qu'on attend, curieusement, que les rires enregistrés du public ne se déclenchent. Sauf qu'il s'agit d'une single-camera et non d'une multi-camera et cela en devient presque problèmatique. Je ne pensais pas dire cela un jour... On ne peut décemment pas détester cette New Girl, mais l'essayer, pour le moment, ce n'est pas l'adopter.

What Chance ?

    Coincée entre Glee et Raising Hope, New Girl devrait, au moins pour son lancement, séduire. Ensuite, je pense que ça va vite se tasser, à moins qu'elle ne s'améliore. Ses scores sur les 18/49 ans devraient pouvoir la sauver et lui permettre d'obtenir au moins une saison complète. De toutes les nouvelles comédies de la FOX, c'est en tous cas la seule qui a vraiment une chance de s'en sortir. Le public plus âgé sera trop occupé à suivre les affaires du NCIS: Los Angeles et les tangos de Dancing With The Stars, par contre. Il n'est de toute façon clairement pas visé !

How ?

6 septembre 2011

Revenge [Pilot]

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 Pilot // 10 020 000 tlsp.

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What About ?

Une jeune femme retourne vivre dans les Hamptons où elle a grandi sous le pseudonyme d'Emily Thorne, avec pour objectif de détruire ceux qui ont brisé son enfance et gâché la vie de son père. Elle est prête à tout pour le venger...

Who's Who ?

Créée par Mike Kelley (Swingtown). Avec Emily VanCamp (EverwoodBrothers & Sisters), Madeleine Stowe (Le Dernier des Mohicans), Connor Paolo (Gossip Girl), Gabriel Mann, Joshua BowmanAshley Madewke (Secret Diary Of A Call Girl), Henry CzernyChrista B. Allen, Nick Wechsler...

So What ?

   "This is not a story about forgiveness" nous martèle celle dont la vengeance est un plat qui se mange... empoisonné. Blonde ou brune, douce ou torturée, nostalgique ou haineuse, Amanda Clarke devenue Emily Thorne pourrait bien nous conter la plus soap des séries de l'année. Très librement adaptée du Comte de Monte-Cristo de notre cher compatriote Alexandre Dumas, Revenge reprend les ingrédients qui ont fait le sel de tous les plus grands feuilletons, en y ajoutant une pincée de modernité et de douceur-amère. Habilement construit, lorgnant du coté de Damages, ce pilote nous dévoile d'abord les événements tragiques se déroulant à la fin de l'été pour mieux revenir ensuite sur les prémices de la vengeance entamée 5 mois plus tôt. Orchestré par une Emily VanCamp inspirée, prête à dévoiler une nouvelle facette de son talent, plus sombre, il est rythmé par les surprises, les faux-semblants, les premiers mystères, les premiers indices et les douces mélopées d'Angus & Julia Stone, particulièrement bien insérées dans le récit, qui enveloppent de tendresse et de nostalgie une héroïne troublante et déjà attachante. Les vagues de l'océan, prisonnières à l'infini, n'auront pas suffit à effacer les souvenirs et les douleurs de cette enfant meurtrie...

   Non loin de Point Pleasant mais bien plus proche de Newport Beach, Revenge ou le conte de fées qui a très mal tourné possède sa méchante reine, une dénommée Victoria, incarnée par la charismatique Madeleine Stowe. A elle seule elle cristallise tout le mal qu'une communauté fortunée peut faire à un honnête homme, perdu au coeur d'une spirale infernale. Si Emily a visiblement plus d'un tour dans son sac, elle a trouvé une rivale de taille à laquelle se mesurer. La confrontation s'annonce enthousiasmante même si l'on sait qui gagnera à la fin, si conclusion il y a. Romeo & Juliet semblent aussi s'inviter à la table de Revenge, tant il semble qu'une opposition va se former au fil de l'histoire entre la famille Grayson, et plus particulièrement le prétentieux Daniel, fils prodige, et la famille Porter, menée par Jack, le romantique et doux rêveur. Si seulement les acteurs choisis ne paraissaient pas si insipides...

   Avec Revenge, ABC a toutes les cartes en main pour nous offrir un soap-opera digne d'intérêt, comme on en attendait plus, qui n'a pas vocation à durer des années et qui aurait d'ailleurs sans doute fait une meilleure mini-série estivale qu'un drama de pleine saison. La mise en place de l'intrigue est efficace et faussement complexe. Elle parvient ainsi à capter notre attention du début à la fin sans en avoir l'air. Les personnages principaux prennent un peu plus d'épaisseur au fur et à mesure, même s'il reste encore beaucoup de boulot pour certains. Je n'ai désormais plus qu'une hâte: que les secrets profondément enfouis dans le sable des Hamptons des prochaines victimes de la machination d'Emily soient déterrés. 

What Chance ?

Face aux Experts, à l'Unité Spéciale et à l'American Horror Story, entre autres, Revenge n'a pour ainsi AUCUNE chance de survie. Si toutefois ABC parvient à la garder à l'antenne jusqu'au 13ème épisode, elle pourrait malgré tout obtenir une fin satisfaisante. Et peut-être que ce serait mieux comme ça...

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How ?

5 septembre 2011

Necessary Roughness [Pilot]

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Pilot // 4 670 000 tlsp.

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What About ?

Une psychologue sexy de Long Island, fraîchement divorcée, intervient auprès d'une équipe de football professionnelle afin de boucler ses fins de mois. Très vite, d'autres sportifs, musiciens ou politiques viennent la voir pour qu'elle les aide à supporter les affres de la célébrité...

Who's Who ?

Créée par Elizabeth Kruger (Les téléfilms des soeurs Olsen) et Craig Shapiro (Miami Medical). Avec Callie Thorne (Sur Ecoute, Prison Break, Rescue Me), Marc Blucas (Buffy), Mehcad Brooks (True Blood, Desperate Housewives), Amanda Detmer (What About Brian, Private Practice, Man Up), Scott Cohen (Gilmore Girls), Hannah Marks (Weeds), Concetta Tomei (Providence), Patrick Johnson...

So What ?

    Les femmes tentent de prendre le pouvoir sur USA Network après quelques années de suprématie masculine. L'Annie Walker de Covert Affairs et la Kate Reed de Fairly Legal ont ainsi été rejointes cet été par Dani Santino, l'héroïne de Necessary Roughness. Moins jeune que ses acolytes, elle ne se distingue quasiment que par son âge et sa profession, puisqu'elle est évidemment, comme les autres, brillante et amusante. C'est ce que l'on appelle communément "une femme forte" avec tous les clichés que cela implique. Lorsqu'elle découvre que son mari la trompe, elle le quitte en jettant tous ses costumes Prada par la fenêtre (littéralement). Elle reste seule et triste une heure ou deux, se décide à sortir avec sa meilleure amie puis rencontre très vite un homme qui fait chavirer son coeur. Cet enchaînement est sans surprise, mais le charme de Callie Thorne opère. Elle n'est pas aussi pétillante qu'une Sara Shahi, ou aussi badass qu'une Piper Perabo, mais elle se défend bien. C'est peut-être lorsqu'elle assume son rôle de mère qu'elle est la plus attachante. Mais sa nouvelle situation familiale est, là encore, cousue de fil blanc. On connait tout de suite les tenants et les aboutissants. Les enfants sont très caricaturaux, la mère aussi mais elle a le mérite d'être drôle.

   Si USA avait déjà ses agents de la CIA, ses détectives en tous genres, son voleur, son médecin et ses avocats, elle manquait d'une fine psychologue. Dani est celle qui leur fallait. Mais des psy à la télé, il y en avait déjà plein. Il a donc été décidé de la faire évoluer dans le monde du sport, histoire de bousculer l'ordre établi. Le premier cas auquel elle est confrontée offre évidemment ses moments drôles, le patient étant du genre flambeur, bling bling et capricieux. Mais aussi des passages plus sérieux, complètement ratés tant ils sont traités de manière naïve et simpliste. Le footballeur étant en plus incarné par Mehcad Brooks, l'un des comédiens les plus mauvais de sa génération, cela n'arrange rien à l'affaire. La voix-off de l'héroïne n'aide pas non plus, tant elle dit des banalités à base de "Mon père me disait que la vie, c'est comme le football. Il y a des gagnants et des perdants (...)". Peut-on encore écrire cela en 2011 ? Je vois mal le monde du sport comme un terrain fertile pour raconter des histoires très différentes à chaque épisode. La discipline aura beau changer, les problèmes reviendront sans doute souvent au même. Curieusement, c'est le cas "normal" que Dani traite au cours de l'épisode qui m'a le plus séduit. C'était paradoxalement plus original.

   Necessary Roughness poursuit la tradition de la chaîne USA, qui propose des séries sympathiques, colorées et rythmées, en y ajoutant ici une touche féminine bienvenue mais qui ne parvient pas à rendre la dramédie plus originale ou passionnante que ses consoeurs. On est désespérement en terrain connu et rien ne surprend jamais. Il faut ne pas avoir grand chose d'autre à regarder pour s'attacher à Necessary Roughness... 

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