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Des News En Séries, Le Blog

24 septembre 2011

The Playboy Club [Pilot]

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 Pilot // 5 020 000 tlsp.

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What About ?

Un groupe de femmes, toutes plus jolies les unes que les autres, travaille dans les années 60 pour le club "Playboy" à Chicago, devenu rapidement un lieu incontournable de la nuit. Maureen est la petite nouvelle au passé mystérieux; Carol Lynne est la star établie du club, qui sait que ses jours sont comptés face aux nouvelles arrivantes et qui doit donc agir en conséquences pour assurer ses arrières; Nick Darlton est un habitué des lieux et leur dénominateur commun...

Who's Who ?

 Créée par Chad Hodge (RunawayTru Calling). Avec Eddie "Poissard" Cibrian (Sunset Beach, New York 911, Vanished, Invasion...), Laure Benanti (Eli Stone), Amber Heard (Hidden Palms), David Krumholtz (Numb3rs), Leah Cudmore, Naturi Naughton, Wes Ramsey...

So What ?

    Chers amis, si vous attendez de moi une critique assassine de The Playboy Club et une comparaison accablante avec Mad Men, vous avez cliqué au mauvais endroit. Vous m'en voyez désolé. Non, ici, on défend la série, bien que l'on puisse déjà la considérer comme une cause perdue. Je ne peux nier l'évidence. Loin de moi l'idée de réduire ses qualités à son ambiance, ses décors, ses costumes et sa réalisation classe et soignée, mais c'est quand même en grande partie ce qui m'a fait apprécier le pilote. Cela pourrait paraître superficiel et léger de ma part, mais je suis vraiment admiratif du travail réalisé pour créer une identité propre à la série et un univers qui n'appartient qu'à elle. Le sujet était évidemment propice à cela mais le résultat visuel aurait pu ne pas être à la hauteur et il l'est pourtant. Musicalement, The Playboy Club sonne juste. Celle qui est censée incarner la Tina Turner des années 60 ne lui ressemble vraiment pas beaucoup et l'imitation n'est pas du tout convaincante mais la musique est bonne et c'est l'essentiel. La scène où toutes les bunnies se mettent à danser au son d'un air connu m'a énormément plu. Elle était même trop courte. Il s'en dégageait une liberté et une joie de vivre intense et communicative, et ça fait du bien.

   Là où le bât blesse, c'est que le scénario n'est pas à la hauteur de l'apparat. Il n'est pas mauvais, il est juste classique. The Playboy Club avait besoin de s'affirmer comme une série singulière jusqu'au bout. Elle ne l'est finalement qu'en surface. Trop rapidement, un triangle amoureux se met en place entre la nouvelle bunny, la bunny en chef et un des clients du club qui les fait toutes tomber. Amber Heard, dans le rôle de Maureen, signe une composition fadasse, qui consiste surtout à faire la tronche parce qu'elle a quand même failli se faire violer et a tué accidentellement son agresseur. Elle ne le vit pas si mal que ça et c'est un peu embarrassant. Elle ne pense qu'à coucher avec Nick Darlton, lequel n'a que cette idée en tête aussi. Mais nous sommes sur NBC, pas sur HBO, AMC ou Showtime. Il n'est pas question de faire dans le sulfureux. Une série qui se déroule dans un tel milieu -même s'il n'est pas question de call-girls ou de prostituées- se devait d'être sensuelle souvent et sexuelle de temps en temps. Elle ne sera apparemment ni l'un ni l'autre. Pas un bout de têton, pas la moindre paire de fesse. Si Maureen et Nick doivent coucher ensemble, ce ne sera pas en notre présence ou alors les lumières éteintes et les draps épais et remontés. Se priver de belles chevauchées entre Amber Heard et Eddie Cibrian, ça c'est criminel ! Le personnage de Carol Lynne nous offre Dieu merci un peu plus d'espoir de ce coté-là et Laura Benanti est parfaite, mais ne me prenez pas pour un pervers surtout ! Soyez juste francs : vous vouliez regarder Playboy Club parce qu'elle s'annonçait chaude et sexy. Vous ne l'avez pas aimé en grande partie parce qu'elle ne l'était pas !

   The Playboy Club s'adresse finalement bien plus aux femmes qu'aux hommes, tous clichés sur le public mis à part. Ce qui semble intéresser le créateur de la série, c'est bien plus l'émancipation de la femme à cette époque que tout ce qui a attrait à la mafia, l'argent sale, la corruption, les petites magouilles et les grands complots. L'intention est parfaitement louable mais à trop vouloir plaire à tout le monde, on ne plait à personne ! Toutes ces bunnies ont beau avoir l'air amusantes -et je suis persuadé qu'elles peuvent rapidement devenir attachantes- on préférerait les voir s'effeuiller au sens propre comme au sens figuré. On aurait aimé apprendre à les connaître davantage dans ce pilote. Pour tout le reste, Mad Men et Boardwalk Empire -je sais que l'époque n'est pas tout à fait la même- remplissent déjà parfaitement leurs contrats. On voulait autre chose et on ne l'a pas vraiment obtenu. Reste alors les pompons, les paillettes et l'odeur de cigarette.

What Chance ?

 Je crois que l'audience du pilote se suffit à elle-même. Aucune remontée miraculeuse n'est envisageable. Par contre, une baisse continue est tout à fait possible ! Les petites lapines ne passeront pas l'hiver... et Eddie Cibrian n'aura pas perdu sa réputation de chat noir ! 

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How ?

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24 septembre 2011

Weeds [7x 11 & 7x 12]

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Une mère que j'aimerais baiser // Qualitative Spatial Reasoning

750 000 tlsp. // 520 000 tlsp.

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    Alors que les deux épisodes précédents de Weeds me faisaient craindre le pire pour la fin de la saison, les auteurs se sont rattrapés bien que l'on soit toujours en droit d'espérer mieux. Je n'ai pas beaucoup ri, mais j'ai admiré la mécanique bien huilée mise en place à l'approche du final. Toutes les intrigues se rejoignent, ainsi que la plupart des protagonistes importants que l'on a croisé ou recroisé cette année, et l'ensemble donne une impression de cohérence. Une mère que j'aimerais baiser, le premier épisode au titre sulfureux même s'il ne veut techniquement rien dire chez nous, nous replonge dans du Weeds classique où il est question de se moquer de la bonne société et de ses paradoxes. Le décor est cette fois-ci planté dans les Hamptons. Un vent de fraîcheur nous envahit à mesure que Nancy nous démontre ses incroyables talents et Andy son penchant pour les Long Islands Ice Tea. Les langues se délient forcément et un nouveau conflit éclate entre la femme et et son beau-frère. Rien de bien nouveau, malheureusement, mais une scène tout de même très bien écrite et excellement interprétée par Justin Kirk et Mary-Louise Parker. Un bien plus grand conflit encore est né depuis la saison dernière avec Silas et il sera visiblement au centre de la fin de la saison. Un choix intéressant qui peut donner du bon comme du mauvais. Disons qu'on est habitué à ce que Nancy se retrouve face à des menaces plus inquiétantes. Même si Silas a bien grandi, il n'est toujours pas au niveau de sa mère en terme de malice et de manipulation, et il ne l'atteindra même sûrement jamais. Mais il se bat et ça fait plaisir à voir. Sans ichelle Trachtenberg à ses cotés, ce serait encore mieux ! Faite qu'elle ne revienne pas la saison prochaine ! 

   Le second épisode est surtout marqué par la montée en puissance de la bataille menée par la mère et le fils, avec tous les personnages secondaires qui sont amenés à choisir un camp. Andy préfère ne pas rentrer dans ce petit jeu, mais ne va-t-il pas être obligé au final ? L'idée du split-screen n'a rien de révolutionnaire mais elle est utilisée avec pertinence. Mais je me suis aussi rendu compte par la même occasion que la musique était devenue plus qu'optionnelle dans la série. Il n'y en a quasiment plus. C'était pourtant l'une de ses forces par le passé. Que s'est-il passé ? Est-ce vraiment un choix artistique ? Peut-être pour la première fois de la saison, j'ai trouvé les passages au bureau de Doug corrects. La présence de Nancy a dû bien aider. Heylia et Dean ne sont pas revenus par la grande porte mais il était plaisant de les retrouver. Leur couple reste hautement improbable mais il a son charme. Ils me touchent je ne sais pas trop pourquoi. Amusante la scène de braquage avec les masques de Sarah Palin ! Enfin un petit quelque chose d'irrévérencieux.

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// Bilan // Deux épisodes de Weeds plutôt bons qui mettent en place habilement le final de la saison 7, et suffisamment subtilement pour que l'on ne sache pas vraiment à quoi ça attendre. C'est vrai : je ne vois vraiment pas où les scénaristes veulent en venir. Je serai bien tenté de dire que Nancy va faire du mal, physiquement cette fois, encore plus que moralement, à Silas. A moins qu'on le fasse pour elle, ou que ce soit l'inverse ? Curieux de découvrir ce dernier épisode, et pendant ce temps-là, on attend toujours que Showtime se décide à renouveler la série. Ce n'est pas dans ses habitudes de nous faire patienter... Parce qu'elle compte annoncer que la saison 8 sera la dernière ? J'espère...

23 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 23 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Des renouvellements et des annulations chez ABC Family - Dean Norris de Breaking Bad dans Castle - Le Dr House s'occupe du cas Wentworth Miller - Des projets adaptés d'"Hannibal" et "Source Code" - Le casting de Glee nous parle de la saison 3 - La bande-annonce de la saison 3 de Misfits - On répond à vos questions : Chuck, NCIS & Fringe - Graham Yost, le créateur de Justified nous parle de la saison 2 - Retour sur les Emmy Awards.

 

23 septembre 2011

Ringer [1x 02]

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par UglyFrenchBoy

She's Ruining Everything // 1 940 000 tlsp.

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   D’aucuns ont reproché à Ringer un début « poussif », auquel le terme « introductif » aurait été plus adéquat.  Pour ce deuxième épisode, la série donne raison à ses détracteurs, si un tant soit peu une œuvre peut avoir des « détracteurs » après seulement deux semaines d’existence. Force est de constater que le pilote de la série a divisé le public, tout comme cette suite. Mais si certains peuvent voir une progression ou une régression, il est surtout ici question de rupture. Sans doute livré clé en main à The CW par CBS, pour laquelle la série été développée en premier lieu, Ringer est désormais exclusivement entre celles du diffuseur de 90210, des Frères Scott et de Gossip Girl. L’aura que possédait le pilote a disparu au profit d’une production dans la lignée de cette dernière. Quant à l’atmosphère et aux références à Douglas Sirk / Otto Preminger et Alfred Hitchcok, ils laissent leur place à une inspiration pour le travail de  Josh Schwartz et Stéphanie Savage. On ne peut qu’exprimer une certaine forme de déception.

   Le changement de network, même si tous deux appartiennent au même groupe, se ressent en premier lieu à l’image. La directrice de la photographie du premier épisode n’est désormais plus créditée. Richard Shepard, réalisateur lauréat d’un Emmy Award, cède sa place (comme il est souvent coutume pour un réalisateur de pilote) à une nouvelle équipe dont les CV semblent témoigner une aptitude à s’adapter à un cahier de charges strict plutôt qu’à celle d’imprégner une quelconque identité visuelle. Résultat, She's Ruining Everything (notons le titre évocateur) semble sorti tout droit du daytime. L’influence soap est présente, les personnages sont presque nimbés de lumière lors de la cocktail party. Certes, on ne distingue pas encore le halo qui caractérise si bien Les Feux de l’amour, mais la confrontation entre Henry et Gemma (et les reflets dans la chevelure rousse de celle-ci) pourrait se passer telle quelle à Genoa City. Comme tout bon soap qui se respecte, le rythme est ici assez lent. L’épisode ne répond guère aux questions soulevées par l’énigmatique Siobhan à Paris et son coup de fil lapidaire à la fin du pilote, et se focalise sur le corps de l’agresseur de Bridget à New York. Les premières réactions du public reprochent d’ailleurs une intrigue quasi exclusivement centrée sur celui-ci, ou du moins ce qu’il en reste. Je dirais cependant que les conséquences de l’acte de l’héroïne constituent l’atout majeur de l’épisode. Généralement, dans le cas d’un meurtre, savoir ce que devient le corps de la victime se traduit par une ellipse. Si l’on regrette que la culpabilité ne soit que si brièvement exprimée, la réaction de Bridget n’en est pas moins intéressante. On se retrouve à avoir de l’empathie et exprimer en même temps une forme d’angoisse, au point où nos réactions peuvent se confondre avec celle de l’héroïne.  On regrettera néanmoins les seconds rôles croisés sur sa route, en particulièrement un Nestor Carbonell qui n’a pour seul intérêt que l’application de son eye liner.

   Là où l’influence des cols blancs de The CW se ressent est dans un équilibre son / image très différent du pilote, une introduction trop explicative, la répétition de scènes diffusées 10 minutes auparavant en flash, sans doute pour situer le téléspectateur somnolant, ou encore l’étalage de la richesse et toutes les caricatures inhérentes à cet exercice empruntés à Gossip Girl. Le loft utilisé lors du premier épisode, réellement tourné à New York, est ici vulgairement reconstitué en studio, sans le moindre miroir (dont la présence massive était pourtant liée au thème de la série) et avec une chambre à coucher qui ne respecte ni la disposition, ni le style de celle occupée en premier lieu.

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// Bilan // Sarah Michelle Gellar fait preuve d’une classe folle dans un simple "Je voudrais retirer de l’argent s’il vous plait" lors de son escapade parisienne. Un Paris qui se résume à l’accueil d’une banque mais à lui seul plus crédible que le déménagement, en coulisses, de la série de la côte Est pour s’installer à Los Angeles. En changeant de lieux de tournage, Ringer dépayse involontairement ses téléspectateurs. Une transposition décevante à l’écran qui trouve ici une résonance toute particulière…

23 septembre 2011

2 Broke Girls [Pilot]

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Pilot // 19 350 000 tlsp.

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What About ?

 Max est une serveuse un peu désabusée qui n'a jamais eu beaucoup d'argent mais assez de malice pour s'en sortir dans la vie. Caroline est une fille à papa d'apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou mais qui reste optimiste. Ce drôle de duo va alors devoir travailler ensemble et partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leurs rêves...

Who's Who ?

 Créée par Whitney Cummings (Whitney) et Michael Patrick King (Sex & The City, Will & Grace, The Comeback). Avec Kat Dennings (Urgences, Thor), Beth Behrs, Noah Mills, Garrett Morris, Jonathan Kite...

So What ?

    Whitney Cummings est très forte : elle aura réussi pour sa première saison télévisuelle à créer et jouer dans la pire sitcom de l'année, Whitney, et co-créer la meilleure, ou l'une des meilleures, 2 Broke Girls. A moins que tout le mérite ne revienne à Michael Patrick King, Mr. Sex & The City, dont on retrouve ici indéniablement la patte. Dans un univers fortement féminin, il est à nouveau parvenu à créer des personnages forts -clichés certes mais Carrie, Samantha, Miranda et Charlotte l'étaient aussi mais avec de plus jolies tenues- et aux répliques assassines et diablement efficaces ! Car l'un des particularités de cette sitcom multi-caméra qui aurait bien mérité un traitement visuel plus soigné, c'est qu'elle n'hésite pas à aller loin dans les blagues, quitte à ce qu'elles paraissent racistes, super vachardes voire déplacées. Il y en a notamment une sur le handicap du physicien Stephen Hawking qui m'a fait halluciner. Je ne m'attendais pas à ça. Mais à partir du moment où tout le monde en prend plus ou moins pour son grade, quelque soit la minorité à laquelle il appartient, je n'y vois aucun inconvénient. Et c'est le cas ici ! La pop culture est passée au crible. Le résultat n'est pas toujours très naturel mais tant que c'est amusant... Les héroïnes semblent elle-même dotées de second degré. Il n'y a rien de pire dans une comédie que des personnages qui se prennent trop au sérieux.

   Le défaut de ce pilote est tout simple : ses cinq ou six premières minutes, hyper caricaturales, qui servent à planter grossièrement le décor sans aucune originalité. Max nous est tout de suite présentée comme LA fille rebelle, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, un peu féministe sur les bords et on se dit qu'il y a un gros risque pour qu'elle nous gonfle rapidement. Puis, à partir du moment où Caroline débarque, tout devient plus drôle, pas nécessairement plus original, mais plus efficace en tous cas. La complicité entre les deux actrices semble être une évidence. Les producteurs ne se sont vraiment pas plantés en les choisissant. La dynamique est instantanément convaincante. Les one-liner fusent et 80% d'entre eux font au minimum sourire, et la plupart du temps bien plus que ça. En revanche, les personnages secondaires sont d'une pauvreté affligeante et je redoute déjà toutes les scènes dans le futur qui inclueront le cuisto lourd. Le boss et l'hôte d'accueil me donnent un peu plus d'espoir. Il faudra peut-être se rabattre sur les clients du diner... 

   2 Broke Girls bénéficie d'un pilote globalement réussi, qui prouve que même avec un casting de débutants, trois bouts de ficelle et des idées pas révolutionnaires, on peut offrir un divertissement de qualité. Il suffit d'un peu de talent, en fait... L'uniforme des deux serveuses va devenir culte !

What Chance ?

 Avec un lancement comme celui dont elle a bénéficié -après l'épisode de Mon Oncle Charlie à 28 millions- la sitcom a "samplé", comme on dit dans le jargon, très largement, plus que n'importe quelle autre série de CBS -ou d'une autre chaîne d'ailleurs- depuis plusieurs années. Ce serait vraiment pas d'bol si elle perdait la moitié de ces curieux en l'espace de seulement quelques épisodes. J'ai bon espoir pour elle, surtout quand on voit que Mike & Molly a réussi son pari l'an passé...

How ?

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22 septembre 2011

Beaver Falls [Saison 1]

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Saison 1 // 440 000 tlsp. en moyenne

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What About ?

Flynn, A-Rab et Barry, trois amis d'enfance anglais, décident de passer l'été dans un camp pour jeunes américains fortunés après avoir obtenu leur diplôme. Ils doivent alors encadrer ces fêtards invétérés bien décidés à leur mener la vie dure...

Who's Who ?

 Créée par Iain Hollands. Avec Sam Robertson (Coronation Street, Push), John Dagleish (Lark Rise To Candleford), Arsher Ali (Affaires non classées), Kristen Gutoskie (Being Erica), Jon Cor (Being Erica), Natasha Loring, Todd Boyce (Coronation Street), Alison Doody...

So What ?

    Après Skins et Misfits (et Shameless et The Inbetweeners que je n'ai pas vu), la chaîne anglaise des d'jeuns E4 lançait cet été Beaver Falls, au thème rappelant vaguement un mélange entre Young Americans (chère à mon coeur), Huge et les séries suscitées. Je m'attendais à ce que la légéreté côtoie la profondeur et que les héros se révélent au fur et à mesure des six épisodes de la saison comme des êtres très imparfaits mais rudement attachants. J'en espérais clairement trop ! Le premier épisode, qui posait efficacement les bases, avait une sérieuse tendance à enfoncer les portes ouvertes, notamment dans les comparaisons entre les riches et les pauvres, et les anglais et les américains. Il fallait bien poser les bases et, ma foi, l'entreprise n'était pas désagréable à suivre. Puis le second épisode est arrivé et il a fallu se rendre à l'évidence : la série a préféré se complaire dans la facilité et dans le déjà vu, cher aux comédies potaches américaines de ce type, sans pour autant forcer les traits de la caricature. Si le camp, comme dans tous les institutions scolaires américaines, est divisé entre les populaires, les plus forts, et les geeks et obèses, les plus faibles, ce n'est pas vraiment le propos de la série. A vrai dire, elle n'a pas vraiment de propos et se contente finalement de suivre les aventures romantico-ridiculo-burlesques des trois personnages principaux, entre dragues lourdes, petites tromperies et obsessions sexuelles. Malgré le nombre restreint d'épisodes, les situations ont tendance à stagner et on baille souvent aux corneilles en attendant un peu d'action, en vain. 

   Beaver Falls a tout de même des qualités indéniables, qui se résument à sa plastique de rêve ! Tournée en Afrique du Sud (alors qu'elle est censée se dérouler en Californie), la série nous offre des paysages absolument magnifiques avec de superbes couleurs. Certains plans sont absolument divins, notamment dans le dernier épisode, même si la réalisation à proprement parlé reste assez classique. On pourrait d'ailleurs aisément se croire dans une série américaine. Il n'y aucune différence, contrairement à Skins ou Misfits qui ont un cachet qui rappelle d'où elles viennent, plus souvent pour le meilleur que pour le pire. Du coté du casting, on ne peut pas dire que les prestations soient bluffantes mais le scénario ne le permet de toute façon pas. Sam Robertson n'est pas profondément mauvais mais son jeu est très limité. Les autres se débrouillent. Alison Doody, par contre, interpréte à la perfection la cougar ! Son personnage est d'ailleurs l'un des mieux écrits. Il est plus complexe qu'il n'y parait et se dévoile petit à petit, alors que les autres ne changent pas vraiment du premier au dernier épisode. 

   Beaver Falls est une véritable déception tant il y avait matière à faire une vraie bonne série. Elle est totalement passée à coté de son sujet et de ses héros, restant systématiquement en surface; elle n'est pas vraiment parvenue à faire rire; et a toujours priviligé la paresse sur tout le reste: paresse dans l'écriture (les dialogues sont dramatiquement pauvres), dans le jeu des acteurs, dans la réalisation... Premier échec pour E4 !

How ?

 Le teaser, très réussi (bien plus que la série elle-même) :

21 septembre 2011

Mon Oncle Charlie [9x 01]

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Nice To Meet You, Walden Schmidt (Season Premiere) // 28 740 000 tlsp.


   Il existe des événements incontournables dans la vie d'un sériphile et, qu'on le veuille ou non, quoi que l'on pense de Mon Oncle Charlie, ce Season Premiere de la sitcom numéro un aux Etats-Unis en était un. Après les innombrables frasques de Charlie Sheen, qu'il est inutile de répéter ici, son renvoi qui a fait grand bruit et le choix d'Ashton Kutcher pour le remplacer, la curiosité, plus que l'attente, était énorme. Comme 28 millions d'américains, dont une quinzaine qui représentent le noyau dur des fans, et un certain nombre de petits français, j'ai donc visionné ce fameux épisode. Dois-je vous préciser que je déteste cette série ? C'est le degré zéro de l'humour pour moi. Non seulement les blagues sont faciles et prévisibles, mais, en plus, elles sont systématiquement vulgaires et je m'étonne d'ailleurs encore de son succès incroyable auprès d'un public pourtant réputé prude. En même temps, c'est aussi le pays où les films de Judd Apatow font un carton. Paradoxe quand tu nous tiens !

   Cela dit, j'ai choisi de ne pas noter l'épisode pour la simple et bonne raison que je ne me sens pas légitime à critiquer un épisode qui joue, en grande partie, sur la nostalgie et qui s'adresse donc, avant tout, plus aux fans qu'aux téléspectateurs occasionnels. Il faut savoir que mes connaissances en Mon Oncle Charlie se limitent au générique (que j'ai toujours trouvé ridicule mais original et horriblement entêtant) et à deux épisodes visionnés dans l'avion, parce que je n'avais pas vraiment le choix (enfin si, mais je n'aime pas non plus The Big Bang Theory, bien que ce soit plus supportable, et il faut bien les occuper les 12 heures de trajet...). J'ai quand même compris, par exemple, que la scène de l'enterrement mettait en scène toutes les anciennes conquêtes du héros. Une bonne idée, sans doute, mais pas super bien exploitée. Si l'on ajoute à cela le fait que seule la mère de Charlie soit peinée -et encore- par la mort de son fils, cette ouverture ne possédait strictement aucune émotion. C'est un choix, que je n'apprécie guère même s'il est forcément singulier, qui prend surtout la forme d'un réglement de compte entre Chuck Lorre -le créateur et producteur de la sitcom- et Charlie Sheen. Le personnage est mort comme une merde, explosé par le métro de Paris. Oui, carrément ! L'épisode est coupé en deux parties distinctes, la première étant consacrée à l'ancien héros, et la deuxième au nouveau.

   L'introduction de Walden Schmidt se fait de façon symbolique. Alan, effrayé par son apparition derrière la fenêtre, jette les cendres de Charlie au beau milieu du salon. Puis suivent des scènes pas du tout inspirées qui ne parviennent même pas à faire sourire -ou alors très timidement- pour justifier le fait que le personnage de Kutcher achète déjà la maison de Malibu (il est riche, il vient de se faire larguer...). Le poster promo de la saison  (voir ci-dessous) et la venue de l'acteur dans le talk-show d'Ellen De Generes à poil trouvent une justification dans l'épisode puisqu'apparemment, Walden est quelque peu exhibitionniste. Les producteurs auraient eu tort de se priver de profiter du corps de Monsieur Demi Moore. C'est peut-être l'occasion d'attirer un public plus féminin que d'habitude et puis, franchement, on n'aurait pas aimé voir Charlie Sheen faire de même à l'époque de son règne ! J'ai l'impression que cela va devenir un gimmick mais je ne serai pas là pour en attester. Un petit mot quand même sur le "petit" Jake, dont l'interpréte, Angus T. Jones, est quand même payé 350 000 dollars pour littéralement lâcher un pet (lequel n'est même pas le fruit de ses efforts - du moins je l'espère) et ce sera son seul fait d'arme de l'épisode. Je le croyais attaché à Charlie, mais il n'a pas du tout l'air peiné ma foi.  Le seul truc qui m'a vraiment fait plaisir en fait, c'est l'apparition surprise et fidèle aux personnages de Dharma & Greg (autre série culte de Chuck Lorre), qui viennent visiter la maison. Quant au "To Be Continued" de fin, il est un peu honteux : cet épisode se suffit amplement à lui-même. Mais je comprends que CBS essaye d'en profiter un maximum...

   J'ignore si Ashton Kutcher apportera une dynamique différente dans Two and a half men et parviendra vraiment à la renouveler étant donné que son personnage a l'air finalement assez proche de Charlie, mais l'humour, lui, n'évoluera clairement pas. Rien d'étonnant à cela : pourquoi changer une formule qui marche (quand il suffit de prononcer le mot "pénis" pour rendre la salle hilare) ? Cette sitcom restera définitivement un grand mystère pour moi. Elle est médiocre, à mon sens, et le restera. Je me demande combien de téléspectateurs ont apprécié sur les 28 millions...

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21 septembre 2011

The Vampire Diaries [3x 01]

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The Birthday (Season Premiere) // 3 090 000 tlsp.

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   "Previously On Vampire Diaries". Cela aurait pu être le titre de cet épisode de reprise puisqu'il se contente de résumer la situation exposée dans le dernier épisode de la saison 2, personnages par personnages, sans aller beaucoup plus loin, malgré un cliffhanger étonnant et intrigant donc efficace. Ainsi, Elena passe son épisode à se morfondre de l'absence de son cher et tendre alors qu'elle devrait faire la fête pour ses 18 printemps. En même temps, à sa place, j'aurais déjà mis la tête dans le four depuis longtemps. La mort de ses parents, adoptifs et biologiques, la mort de sa tante, le départ de son chéri... même sa meilleure amie, Bonnie, avait mieux à faire que d'être à ses cotés en ce jour important ! Je sens que ça va pas être son année à elle non plus... Pendant ce temps-là, Katherine se fait plus que discréte (à tel point que je ne me souviens plus très bien où nous l'avions laissée). Tandis que Damon recherche son frère en cachette, celui-ci fait la tournée des grands ducs avec son nouveau maître, Klaus, qui lui rappelle combien la chair fraîche est alléchante. C'est l'occasion pour le réalisateur de se lâcher dans le gore et de massacrer, pour notre bonheur à tous, un des fils Camdem de 7 à la maison. Je suis toujours étonné que la série puisse passer sans difficultés à 20h. Certes, personne ne regarde la CW mais quand même...

   La scène de sexe finale entre Caroline et Tyler était assez chaude dans son genre. Oh, c'est pas True Blood mais ça se joue à très peu de vêtements et de draps près ! Car oui, ces deux personnages sont là pour rappeler que l'on regarde une série dont le coeur de cible est les ados. On a tendance à l'oublier, tant Vampire Diaries a élargi son univers depuis le premier épisode. Le ton de leurs scènes tranche avec le reste et ça fait du bien, l'ambiance étant super lourde du début à la fin. On perd en cours de route le personnage d'Andy mais je ne m'attendais même pas à la revoir personnellement. Qui se souciait d'elle ? Heureusement, les scénaristes n'en ont pas trop fait autour de sa mort. Cela aurait été suspect que Damon soit plus touché que ça. De leurs cotés, Matt et Jeremy tentent de se faire une place dans les intrigues et la bonne idée -la seule pour le moment- est de les rapprocher. Les différentes visions de Vicky -qui est la soeur de Matt, ce que j'oublie toujours- et Ana sont redondantes et sans grand intérêt. Vicky a besoin qu'on l'aide, tiens donc. A venger sa mort pour qu'elle puisse reposer en paix ? Si l'on se dirige vers cela, le truc super classique donc, ça risque d'être bien ennuyeux. J'en attendais plus... Alaric ? Oh, il est bien malheureux lui aussi et il ne se sent pas capable de s'occuper d'Elena et de Jeremy. Ca tombe bien : confier des ados complètement détruits à un dépressif, ce n'est pas ce qu'on  peut appeller l'idée du siécle !

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// Bilan // Si un premier épisode de saison est par nature introductif et a souvent pour fonction de ré-exposer les enjeux, celui-ci le fait sans grand panache et sans offrir quoi que ce soit de plus. Vampire Diaries n'ayant pas l'habitude du surplace, c'est d'autant plus étonnant de sa part. Il n'y a toutefois pas encore péril en la demeure. La saison commence mollement, la suite a tout intérêt à nous surprendre !

20 septembre 2011

Harry's Law [Saison 1]

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Saison 1 // 9 380 000 tlsp. en moyenne

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    Le fan de David E. Kelley que je suis ne pouvait pas passer à coté de sa nouvelle création, Harry's Law, lancée à la mi-saison par NBC et qui, à la surprise générale dont celle du network en premier lieu, a très bien débuté et a continué de fonctionner convenablement tout au long de sa courte saison 1 (composée de 12 épisodes). De la même manière que Body Of Proof sur ABC pour les séries policières, cette dramédie judiciaire ne révolutionne en rien le genre et n'est certainement pas l'oeuvre la plus réussie de Kelley, mais elle est tout à fait sympathique et m'a fait passer de bons moments, à quelques rares exceptions près. Ma critique de la saison sera ainsi très proche de celle du pilote (ICI), mais je pensais sincèrement que le créateur rectifierait le tir plus rapidement. Les défauts du premier épisode sont les mêmes dans les pièces suivantes, mais ils passent de moins en moins bien au fur et à mesure. On sent quand même une évolution positive sur les deux derniers épisodes.

   Ainsi, je ne supporte pas les thèmes musicaux qui sont plus ringards que ringards. Ils donnent un aspect hyper vieillot à la série et elle n'avait vraiment pas besoin de ça ! Ils sont bien trop grandiloquents et exaltés, et ce en toutes circonstances. Je n'aime pas non plus les séquences de transition avec des plans de Cincinatti tournés façon générique de Melrose Place, si vous voyez ce que je veux dire. Ma théorie ? NBC voulait que la série soit le moins chère possible et a donc racheté de vieux thèmes musicaux et d'anciennes images d'ambiance pour emballer grossièrement son produit. Si ces problèmes ne sont pas une entrave réelle à l'appréciation d'Harry's Law pour moi, elles ont dû en rebuter plus d'un, surtout parmi les jeunes. C'était déjà un risque en soit de faire d'une femme dans la soixantaine une héroïne. Certes, Boston Justice avait un peu défriché le terrain en la matière, ainsi que Blue Bloods cette même saison, mais ça reste culotté et, jusqu'ici, ça a plutôt payé ! Il faut dire que le rôle est parfaitement taillé pour Kathy Bates : elle excelle et ce sont, de loin, ses scènes les meilleures. Petit à petit, le personnage dévoile un peu de son passé et montre ses émotions, en dehors des cas qu'elle traite. Ces instants sont précieux et la rendent d'autant plus attachante. Je regrette en revanche que l'aspect cartoonesque d'Harriet, très accentué dans le pilote, ait disparu par la suite. Mais il me semble que c'était un des plus grands reproches faits à la série. Les affaires traitées par le cabinet ne sont pas toutes bonnes, d'autant que l'aspect ghetto, bien qu'original, a tendance à vite ennuyer et tomber dans les clichés. Les gangs, les réglements de compte... ça va deux bien deux ou trois épisodes, puis ça gave. On n'est pas dans The Wire !

   Très curieusement, les meilleurs personnages d'Harry's Law, outre l'héroïne, ne sont pas les réguliers mais les récurrents. La standardiste d'Harry, Jenna, montre très vite ses limites. Une vraie déception pour Brittany Snow qui méritait amplement mieux. Elle est associée systématiquement au personnage de Malcolm, tandis qu'une romance se noue entre eux. Pas particulièrement enthousiasmante dans l'idée, elle ne l'était pas non plus dans les faits. Plus Jenna devenait agaçante, plus Malcolm devenait insipide. La sauce n'a vraiment pas pris et David E. Kelley a pris la décision, en saison 2, de se débarrasser de ces deux personnages pour les remplacer par deux nouveaux, on l'espère plus dans l'esprit des héros qu'il a l'habitude de créer. Car Harry's Law manque cruellement d'excentricité et ça ne peut définitivement pas passer dans une de ses séries, justement célèbres et aimées pour cela (même si The Practice n'en avait pas besoin pour être excellente). Si Adam est le régulier le plus intéressant malgré des histoires d'amour pas toujours passionnantes (mais sa rupture avec Chunhua était par exemple très bien écrite et émouvante), c'est clairement du coté de Tommy Jefferson -le grand Tommy Jefferson- qu'il faut se tourner pour se marrer ! Dans l'univers de Kelley, il ne détonne pas. Il est parfaitement à sa place. Il aurait fait de sacrées étincelles dans Ally McBeal et Boston Justice ! Ici, il tire le niveau par le haut et ne se contente pas d'être le pitre de service. Il m'a vraiment ému par moment. Mais n'était-ce pas un peu une forme de pitié d'ailleurs ? Peu importe. Il sera régulier dans la deuxième saison et c'est une super nouvelle. Paul McCrane, dans le rôle d'un avocat souvent opposé à Harry, est tout aussi bon. Il a d'ailleurs été récompensé aux Emmys pour ses prestations. Avec lui et quelques autres, il n'y a pas de doutes : on est bien dans une série de E. Kelley !

   Dans le fond comme dans la forme, Harry's Law évolue peu au cours de sa première saison. Elle ne parvient pas à dépasser le stade du divertissement agréable mais dispensable. Elle a pourtant toutes les cartes en main pour devenir une grande. Je fais confiance à David E. Kelley pour transformer l'essai avec la saison 2 qui commence demain sur NBC !

20 septembre 2011

The Big C [2x 11]

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Fight Or Flight // 540 000 tlsp.

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   Pour que cet épisode de The Big C soit considéré parmi les meilleurs de la saison, il aurait fallu que les intrigues d'Andrea et de Paul ne soient pas si ratées. C'était une super idée d'offrir une histoire d'amour à Andrea et, globalement, de lui donner plus d'importance au sein de la série -c'était primordial en fait, suite à la mort de Marlene- mais ça commence à tourner en eau de boudin. Pardonnez-moi l'expression. La demande en mariage de Myk était bien trop précipitée mais ça ne m'étonne qu'à moitié de la part du personnage, toujours très rapide et excessif. En revanche, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'Andrea réagisse aussi positivement et sans tellement se poser de questions. Je pense qu'il n'y a pas de soucis à se faire : ils n'iront pas jusqu'au bout. Mais l'amour rend Andrea aveugle et ça me déçoit. Je pensais qu'elle était de celles -rares- qui ne se faisaient pas avoir. On a un peu tendance à oublier qu'elle n'est qu'une ado, cela dit. Elle-même parle souvent d'elle comme d'une "lady". Cathy, en bonne professionnelle, lui rappelle qu'elle a des cours à écouter et des devoirs à terminer. Ce qui ne me plait pas au sujet de la nouvelle intrigue de Paul ? Tout. Quelle idée est passée par la tête des scénaristes ? Le faire prendre de la coke pour maigrir ! A la base, son but était d'être en meilleure santé que sa femme malade, pas d'être maigre et shooté à mort. Là encore, je ne me fais pas beaucoup de soucis : cette histoire n'ira pas bien loin. Mais alors à quoi bon l'avoir imaginé ? Elle n'apportera rien, juste des complications inutiles pour Cathy.

   Tandis qu'Adam part à la recherche de son oncle et fait la rencontre de d'autres SDF pas particulièrement sympathiques, Cathy se retrouve contrainte et forcée de dîner avec son médecin et sa -plus jeune- femme, apparemment pas idiote mais qui préfère montrer ses gros atouts plutôt que de philosopher (un avant-goût de ce que Laura Benanti, son interpréte, nous offrira dans Playboy Club ?). Ses répliques n'étaient pas toujours de très bon goûts mais elles étaient drôles. Cette façon de désacraliser le Dr. Sherman en parlant de son "large penis" et de son goût prononcé pour le cunnilingus, preuve à l'appui sous forme de dégustation de cannoli, était particulièrement jouïssive. La leçon que Cathy en tire, au détour d'une conversation sur les Italiens, est intéressante et me parle beaucoup. "L'art de ne rien faire". Si seulement je pouvais me le permettre... Je crains que le noël en Italie se déroule hors-caméra. En même temps, s'il a lieu, ce sera la saison prochaine théoriquement puisque c'est encore censé être l'automne actuellement, malgré la neige. 

   L'épisode atteint son paroxysme avec la dernière scène réunissant Cathy et Lee, qui s'engueulent à nouveau mais de manière moins puérile et superficielle que la première fois à Thansgiving. Il s'agit là, ni plus ni moins, d'une question de vie ou de mort. Lee ne veut plus se faire soigner, estimant qu'il est prêt à partir s'il le faut, mais Cathy se refuse à le laisser suivre son choix. On ne peut que la comprendre. Ce n'est pas seulement la peur de perdre un ami qui l'anime, c'est aussi l'effet miroir sur son propre combat. Il est finalement tellement facile de laisser tomber, d'abandonner. Tout patient gravement atteint d'un cancer doit passer par cette phase. Mais si elle dure, là... Non, Lee ne passera pas l'hiver. 

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// Bilan // Malgré ses intrigues secondaires bancales, ce Fight Or Flight met amirablement en lumière le combat de Cathy, sa force, son obstination, alors qu'autour d'elle on fuit (Sean, Rebecca), on abandonne (Marlene, Lee), on choisit la fureur (Andrea). Comment survivre quand tout se meurt ?

19 septembre 2011

Free Agents [Pilot]

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Pilot // 6 120 000 tlsp.

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What About ?

Alex et Helen, très attirés l'un par l'autre, sont agents artistiques et travaillent dans la même société. Lui sort tout juste d'un divorce difficile, elle a perdu son fiancé il y a un an. Après avoir passé une première nuit ensemble, la confusion la plus totale règne dans leurs esprits. Doivent-ils reprendre une vie de célibataire ou s'engager dans cette nouvelle relation ?

Who's Who ?

 Créée par John Enbom (Party Down, Veronica Mars) et Chris Niel. Adaptée de la série anglaise du même nom. Avec Hank Azaria (Les SimpsonFriends, Dingue de Toi), Kathryn Hahn (Preuve à l'appui, Hung), Mo Mandel (Love Bites), Anthony Head (Buffy, Merlin), Al Madrigal (La nouvelle vie de Gary), Natasha Leggero... 

So What ?

   La série anglaise Free Agents n'a duré que six épisodes. La question n'est pas de savoir si la version américaine va marcher, puisqu'il est déjà clair que non, mais plutôt si elle va tenir plus longtemps que sa cousine ! Mon petit doigt me dit que oui, le double même. Mais pas plus. Et ça tombe plutôt bien à vrai dire : l'idée de départ ne permettrait pas d'en faire 4 saisons de 22 épisodes. De toute façon, construire un drama ou une comédie autour d'un possible couple ne tient jamais la route. C'est très bien pour un film d'1h30. C'est trop peu pour une série.

   Ce pilote m'a effectivement donné l'impression de regarder les vingt premières minutes d'une romcom comme il y en a des tas, sauf que pour une fois, les personnages ont dépassé la vingtaine, et même la trentaine. Mais, au fond, ça ne change pas grand chose. Le passé de chacun, difficile, est évoqué rapidement mais sans véritable émotion. Je n'ai pas vu la série originale mais, venant des anglais, je suis à peu près sûr que la balance entre la comédie et le drama était plus équilibrée. C'est pile ce qu'il fallait pour que l'on s'attache davantage à eux. J'ai pris un certain plaisir à les suivre dans leurs premières péripéties mais, au bout du compte, je n'ai pas tellement envie d'assister aux suivantes. Au cinéma, les deux rôles principaux auraient été interprétés, au hasard, par... disons Jennifer Aniston et... Bradley Cooper. Ici, le choix des producteurs s'est porté sur Hank Azaria et Kathryn Hahn. Cela fait forcément moins rêver mais cela donne peut-être aussi une plus grande impression de réalisme. Ce ne sont pas des gravures de mode, comme la majorité des téléspectateurs quoi. Le duo fonctionne plutôt bien. L'alchimie n'est pas parfaite mais ils sont crédibles. Les répliques fusent, même un peu trop, si bien que l'on passe à coté de certaines blagues puisqu'il faut déjà se concentrer pour comprendre la suivante. Les réfèrences pop culturelles sont bien trouvées dans ce pilote, je pense notamment au dialogue sur Sarah Michelle Gellar et Freddie Prince Jr., assez surprenant.

   Mais Free Agents possède une plus grande ambition que d'être une simple comédie romantique : elle se veut aussi comédie de bureau ! Les personnages passent finalement plus de temps sur leur lieu de travail que chez eux. C'est à la fois son originalité et son plus gros défaut : leurs collègues sont insupportables ! Les hommes en font des tonnes et trop de beauferie tue clairement la beauferie. C'est un peu comme si Bigard avait écrit la version française de The Office, vous voyez. Anthony Head, en patron obsédé par le sexe, sort quand même du lot. Il est tout de suite à l'aise dans son rôle et pour cause : il tenait le même dans la version originale. Les femmes sont peu présentes dans cet univers de mec. Il y a juste une assistante, qui en fait un peu trop, mais qui est indispensable pour compenser. 

  Je m'excuse par avance pour les clichés mais Free Agents a la capacité de plaire autant aux hommes qu'aux femmes, en alternant les moments "romantiques" et les passages plus crus. Le mélange ne fait peut-être pas toujours bon ménage, mais le résultat reste séduisant. Ce ne sera pas la comédie de l'année, c'est certain, mais ce ne sera pas la plus mauvaise non plus. 

What Chance ?

 Sa première audence, très décevante, semble avoir scellé son destin : 13 épisodes et puis s'en va. 

How ?

18 septembre 2011

Ringer [Pilot - Les Références]

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 Parce que Ringer voit double, voici une deuxième analyse de la série après la mienne (ICI), signée UglyFrenchBoy, adepte de Sarah Michelle Gellar et de Buffy, qui se propose de nous éclairer sur les nombreuses réfèrences contenues dans ce pilote. Bonne lecture !


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« Ce qui est intéressant dans un miroir, c'est qu'il ne montre pas l'individu tel qu'il est, mais son opposé »

Douglas Sirk

 Miroirs

   Et si le pilote de Ringer était le plus audacieux depuis la courte existence de la CW ? À contre-courant du clinquant ambiant, la série marquant le retour de Sarah Michelle Gellar sur petit écran mise sur une réalisation sobre et sur l’influence « néo-film noir » alliée à celle d’un vieux cinéma européen. Mais est-il réellement question d’audace ou de naïveté de la part de Leslie Moonves, à la tête de CBS, d’avoir pu imaginer qu’un thriller feuilletonnant,  avec une héroïne âgée de plus de trente ans, pouvait avoir sa place sur un network dont le cœur de cible est particulièrement jeune ?

   Le pilote de Ringer ne répond d’ailleurs à aucune règle marketing, au-delà du fait qu’il ne s’agit ni d’une adaptation de livre ni d’un remake. Il déroge à la politique du ciel bleu, aux couleurs vives, à la bande-son privilégiant des titres du format Top40 et il ne voit aucun de ses rôles réguliers en petite tenue dans le premier quart d’heure. Mieux, on évite même une vue du torse de Ioan Gruffudd  avant et après sa douche. Une pudeur inattendue à laquelle s’ajoutent une ambiance, une atmosphère et plus précisément des références aux années 50 et 60. Lors de la scène d’ouverture, Bridget lance accidentellement la lecture de I fall to pieces de Patsy Cline. Un autre titre de l’épisode sera la reprise de 25 or 6 to 4, dont la version originale date de 1969. Quant au We don’t run de Sarah Blasko, on retiendra sa contrebasse sortie tout droit d’un morceau de Shirley Bassey au service d’une pop plus « contemporaine ».

   C’est justement l’alliance d’un cadre moderne et d’une atmosphère d’un autre temps qui qualifie le mieux cet épisode d’introduction. Au-delà de la bande-son, le vintage s’invite également dans le dressing de Siobhan. Entre les « lunettes-mouches », une robe Empire rouge lors de la soirée à l’American Museum of Natural History et un goût prononcé pour le carré en twill de soie, le personnage pourrait sortir tout droit d’un film de Stanley Donen, de Blake Edwards ou encore d’Alfred Hitchcock.

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   Les références au maître du suspense ne se résument pas à une Sarah Michelle Gellar aux faux airs de Vera Miles, mais à des réminiscences de Sueurs froides (course poursuite en ouverture / une femme prenant l’identité d’une autre) et de la Mort aux trousses. Quant à la scène du bateau, elle fait office d’hommage au procédé utilisé, entre autres, par le réalisateur des Oiseaux (voir montage ci-dessus). Tourné en bassin avec pour fond une simple toile, ce contrepoint visuel aux autres scènes plus « modernes », accompagné d’un jeu expressément caricatural, a été considéré à tort comme le résultat d’un prétendu manque de budget. Comme si  CBS Television Studios et ABC Studios (seul ce premier restera producteur pour les autres épisodes) n’avaient pas les moyens d’utiliser un fond vert ou même un vrai tournage en mer, les plans aériens ayant été pris, eux, en extérieur.  Après tout, le pilote tel quel a été validé à l’origine pour occuper la grille des programmes de CBS. Un parti pris artistique donc, signé Richard Shepard, réalisateur lauréat d’un Emmy Award pour la réalisation du pilote de Ugly Betty, qui se veut également une référence à Otto Preminger. 

   Le réalisateur d'origine autrichienne n’est pas le seul européen à avoir servi de modèle. L’utilisation massive de miroirs (chaque pièce du loft de Siobhan en possède au moins un), et plus globalement de reflets, n’est pas sans évoquer Douglas Sirk. Même si le genre est totalement différent, Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy  (voir montage ci-dessous) pourrait lui aussi s’ajouter à la liste des références, notamment pour le plan de Catherine Deneuve devant son portrait. Le film français s’amuse à jouer sur la symétrie, à l’instar de Ringer qui aime proposer, souvent en arrière plan,  plusieurs éléments en duo, de la disposition d’objets dans la penthouse en construction, au logo du motel dans le Wyoming, sans oublier les chaussures dont chaque paire est présentée distinctement dans le dressing de Siobhan.

Double

    En convoquant le souvenir récurrent d’œuvres sorties il y a maintenant de ça 5 à 6 décennies, ce premier épisode confère à Ringer une indéniable singularité. Un côté « rétro / moderne » qui ne peut certes pas pallier les quelques faiblesses d’écriture, mais offrir indéniablement le pilote le plus référencé à The CW dans sa courte histoire. Sa fin, aussi prévisible qu’intrigante, suffit à lancer le  prochain épisode. Après tout, n’est-ce pas la finalité d’un pilote ?

18 septembre 2011

Up All Night [Pilot]

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Pilot // 10 950 000 tlsp.

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What About ?

Fini les soirées de débauche, entre alcool, danse et karaoké, pour Reagan et Chris. Ils sont désormais les heureux parents d'une petite Amy ! Tandis que monsieur reste à la maison pour s'occuper du nouveau né, madame tente de mener sa vie professionnelle le plus normalement possible mais c'était sans compter sa collègue et meilleure amie Ava, star d'un talk show, bien plus capricieuse et immature que n'importe quel enfant... 

Who's Who ?

 Créée par Emily Spivey (scénariste sur le Saturday Night Live). Avec Christina Applegate (Mariés, deux enfants, JesseSamantha Who?), Will Arnett (Arrested DevelopmentRunning Wilde30 Rock), Maya Rudolph (Saturday Night Live, Away We Go, Mes meilleures amies), Nick Cannon...

So What ?

   Présenter Up All Night n'est pas une mince affaire: la qualifier de comédie pure serait mensonger étant donné qu'elle n'est vraiment drôle que pendant de courts instants, et la définir comme dramatique ne serait pas juste non plus car ce n'est pas demain la veille que l'on pleurera à chaudes larmes en la visionnant. Est-ce alors une dramédie ? Oui, mais pas dans le sens "Showtimien" du terme. Le couple star ne vend pas de la drogue, n'en prend pas non plus et n'est pas obsédé par le sexe. Ce sont des gens plutôt normaux, mais pas des parents lisses. Ils jurent devant leur enfant -qui ne comprend de toute façon rien pour le moment- et ils n'assurent pas vraiment dès qu'il s'agit de le calmer, de le nourrir ou de changer sa couche. La série se permet donc quelques irrévérences -malgré les "bip"- ça et là mais pas de quoi se relever la nuit ! Les scénaristes évitent toutefois soigneusement de nous ressortir les blagues habituelles que l'arrivée d'un bébé dans une famille provoque. C'est appréciable.

   Up All Night ne fait pas preuve d'une grande originalité de manière générale mais elle propose quand même un schéma du couple un peu différent de ce dont on a l'habitude de voir : c'est la femme qui travaille et qui subvient aux besoins de la famille, tandis que c'est le mari qui reste à la maison à s'occuper du bébé, à moins qu'il ne passe plus de temps sur ses jeux vidéos. Les féministes vont a-do-rer ! Les scènes "familiales" ne sont donc pas d'une grande drôlerie mais elles parviennent sans difficulté à rendre le couple crédible et attachant. Mignon. C'est le mot ! Ils sont mignons. C'est très inattendu de la part de Christina Applegate et Will Arnett, que l'on a plus l'habitude de voir gesticuler dans tous les sens. Ils doivent être contents de s'essayer à un autre registre, plus subtil. Moi, je suis quand même un peu frustré. J'aime à la folie Christina quand elle crie et qu'elle saute partout. Il faut chercher du coté de Maya Rudolph, enfin régulière dans une série, pour trouver un peu plus d'extravagance. Son personnage me plait, elle a de bonnes répliques, mais je suis moins fan du coté "coulisses de la télévision" qui a été ajouté dans la seconde version du pilote (celui-ci donc). On a déjà 30 Rock, qui le fait très bien, pourquoi s'acharner ? Il y avait plein d'autres univers professionnels à explorer pourtant... 

   Up All Night n'est pas une comédie à dormir debout, mais une dramédie curieuse et attachante. Si elle a tout intérêt à gagner en efficacité dans l'humour, elle doit impérativement garder sa légéreté et son charme discret. 

What Chance ?

 Malgré un bon démarrage (en grande partie grâce à la promotion intensive pendant tout l'été et la diffusion après la finale d'America's Got Talent), je crains que Up All Night soit condamnée à l'échec. Sa case est loin d'être idéale -elle aurait davantage eu sa place dans le carré sitcoms du jeudi- mais elle bénéficiera peut-être de la clémence de NBC...

How ?

17 septembre 2011

Whitney [Pilot]

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Pilot // Diffusion à venir

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What About ?

Whitney réalise que son couple a sombré peu à peu dans l'ennui. Ils ne font plus l'effort de se faire beau l'un pour l'autre, le sexe se fait de plus en plus rare, et les disputes de plus en plus nombreuses. Déterminée à y remédier, Whitney passe à l'action et accumule les désillusions, jusqu'à se retrouver aux urgences. Après tout, pourquoi se prendre la tête ? Même s'il n'est pas parfait, son couple fonctionne et l'amour est toujours là !

Who's Who ?

Créée par Whitney Cummings (vue dans Tell Me You Love Me). Avec Whitney Cummings, Chris d'Elia (Glory Daze), Zoe Lister (Salt, Very Bad Cops), Jane Kaczmarek (Malcolm, Raising The bar), Rhea Seeborn (Franklin & Bash, Head Cases), Dan O'Brien...

So What ?

    Qui connaissait Whitney Cummings il y a encore trois mois ? Personne. Qui se rappellera encore d'elle dans trois mois ? Personne ! Voilà l'entrée en matière qui je m'attendais à écrire avant d'avoir vu le pilote de Whitney. Vous savez, cette nouvelle série de NBC écrite, produite et jouée par cette femme inconnue. Sauf que maintenant que je l'ai vu, j'ai deux certitudes : 1/ La sitcom est aussi mauvaise qu'elle en avait l'air sur le papier et dans la bande-annonce 2/ Whitney Cummings a la capacité de devenir une star de la comédie US (à la télé en tous cas), si toutefois on la laisse entre de bonnes mains, et donc de préfèrence pas les siennes. Sa prestation ici n'est pas éblouissante mais elle a indéniablement quelque chose qui la rend sympathique et craquante, donc possiblement attachante au bout de quelques épisodes. 

   Il en existe des tas de sitcoms multi-caméras pas très drôles et prévisibles, qui forcent bien comme il faut sur les rires enregistrés en post-production. CBS en a même fait sa marque de fabrique avec succès. On s'attendait moins à cela de la part de NBC. Cependant, les séries en question bénéficient toujours d'une petite originalité, un mini truc qui fait que le sentiment de déjà-vu n'est pas total. Je pense à Mike & Molly, qui est une comédie romantique tout à fait classique, mais dont les héros sont gros/obèses (je vous laisse en décider). Je pense aussi à Happily Divorced, qui fonctionne comme des tas d'autres comédies de couple sauf que le mari est maintenant gay. Dans le cas de Whitney, il n'y absolument rien qui soit original. Des héroïnes comme elle, on en déjà connu des tas. Christina Applegate et Jenna Elfman, entre autres, peuvent en témoigner. Des maris comme lui, emasculés et simplets, il y en a à la pelle à la télé ! C'est même la grande mode. Des amies de l'héroïne -idiotes ou pochtrones- et des amis du héros -machos, dragueurs, lourds et pervers- c'est presque obligatoire, vu qu'il n'y a pas vraiment mieux à faire. Venant de la chaîne qui a quand même diffusé pendant de longues années Dingue de Toi, une des meilleures comédies de couple qui existe, si ce n'est la meilleure, c'est sacrément triste. NBC, comment en es-tu arrivée là ? Vous remarquerez donc que j'ai soigneusement évité d'évoquer dans ma critique la scène de l'infirmière coquine, prévisible à la ligne de dialogue près de bout en bout. Comme le reste d'ailleurs, globalement. Je ne cache pas que deux-trois vannes m'ont fait sourire, notamment quand la mère de Whitney, jouée par l'excellente Jane Kaczmarek, débarque. Mais c'est trop peu. Comme on s'en doutait, Whitney est totalement dispensable. Circulez : y'a rien à voir !

   

What Chance ?

 Quelle mouche a piqué NBC ? Pourquoi diffuser cette chose après Parks And Recreation et The Office, qui sont d'un niveau bien bien supérieur ? Sans prendre trop de risques, je crois que l'on peut dire que Whitney sera vite déprogrammée au profit de 30 Rock, laquelle reviendra ainsi plus vite que prévu ! En gros, elle assure l'intérim pendant que Tina Fey s'occupe de son nouveau né. Quitte à choisir, Up All Night aurait eu bien plus sa place dans cette case du jeudi 21h30...

How ?

20 minutes de blagues résumées en 4 minutes :

 

17 septembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 16 Septembre 2011]

TES

Au programme cette semaine : Spartacus a rendu les armes, la mort de l'acteur Andy Whitfield - Le prequel de Sex & the City sur la CW - Todd Haynes nous parle de son projet avec Julianne Moore - Des infos sur le film Fais pas çi, fais pas ça - Walking Dead et Falling Skies sur NT1 - On répond à vos questions : Rookie Blue, Blue Mountain State... - Notre preview de la rentrée US - Un ancien d'"Hartley" de retour à la télévision...

 

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