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Des News En Séries, Le Blog

1 octobre 2011

Suburgatory [Pilot]

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Pilot // 9 800 000 tlsp.

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What About ?

 Les péripéties de Tessa, une adolescente rebelle, qui déménage, à son grand malheur, avec son père de New York à une banlieue huppée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...

Who's Who ?

Créée par Emily Kapnek (Men In Trees, Hung). Avec Jane Levy (Shameless US), Allie Grant (Weeds), Jeremy Sisto (Six Feet UnderKidnapped), Alan Tudyk (DollhouseFirefly), Cheryl Hines (Larry et son nombril), Ana Gasteyer (Saturday Night Live)...

So What ?

    "A Box full of rubbers landed me in a town full of plastic". Cette phrase de Tessa en début d'épisode donne parfaitement le ton de cette nouvelle comédie d'ABC douée d'une efficacité absolument re-dou-table ! J'ai rarement vu un pilote de comédie aussi bon aussi vite. Je crois qu'après deux minutes, j'étais déjà convaincu. Les 20 suivantes n'ont fait que confirmer ma bonne impression. Je tiens d'abord à dire que oui, le thème de la série -la vie dans les banlieues aisées américaines- n'est pas nouveau et a même alimenté bon nombre de séries ces dernières années, Desperate Housewives en étant un peu la chef de file, Weeds aussi pour l'aspect plus trash. Le personnage principal lui-même n'est pas original si tant est que l'on ait vu les films Juno, Mean Girls, Easy A (je vous les recommande chaudement au passage) ou encore l'excellente dernière née de MTV, Awkward, qui a la chance de pouvoir se permettre d'aller encore un peu plus loin étant diffusée sur le câble. Mais on ne peut pas dire non plus que la télévision regorge actuellement de ce type de personnages, intelligents et cyniques, donc il reste de la place pour Tessa ! Jane Levy, qui l'incarne, est d'ailleurs une jolie révélation. Bref, ce que je voulais signifier dans ce premier paragraphe, c'est que Suburgatory n'est pas révolutionnaire ni dans l'idée ni dans l'esprit mais cela ne l'empêche pas d'être brillante !

   Visuellement, Michael Fresco, le réalisateur, a fait de l'excellent boulot, comme précédemment avec les pilotes de deux autres comédies qui valent plus que le coup d'oeil : Better Off Ted et Raising Hope. La caméra est perpétuellement en mouvement, ce qui accentue un rythme déjà bien soutenu grâce à l'écriture. Les couleurs sont vives, ce qui participe à l'impression de surréalisme qui traverse l'épisode. Les acteurs sont dirigés à la perfection, ce qui fait que chacune des prestations, même les plus insignifiantes, provoquent le sourire et plus souvent même le rire. Cheryl Hines est vraiment géniale dans son rôle de Dallas et il fallait faire preuve de pas mal de second degré pour accepter de l'endosser. Même si les tenues qu'on lui a collé et le maquillage outrancier participent pas mal à la caricature, la femme qu'elle est en dessous est physiquement très proche du personnage. En gros, il ne reste plus grand chose de naturel sur/dans son corps. Alan Tudyk, que je n'aime pas beaucoup à la base, a obtenu un très bon rôle lui aussi. Je suis un peu moins fan de la prestation de Jeremy Sisto mais il a le cul entre deux chaises pour le moment : il permet surtout de faire un contraste avec cette galerie de gens fous, qui n'ont plus vraiment les pieds sur Terre, et doit donc rester dans la retenue constamment. Cela évoluera certainement. La relation entre le père et la fille est touchante, mais disons qu'elle est maintenant établie et que l'important n'est plus vraiment là. La relation entre Tessa et Dallas, qui pourrait devenir sa mère de substitution -en attendant que l'autre revienne en fin de saison ?- est encore plus intéressante puisqu'elle occasionne de nombreux rires mais aussi un petit quelque chose de super mignon. 

   Suburgatory est une comédie satirique extrêmement bien écrite, inventive et ingénieuse, des portraits caricaturaux mais hilarants des personnages aux monologues de la voix-off. Je suis emballé par ce brillant pilote et je crois pouvoir d'ores et déjà dire qu'il s'agit, en cette rentrée, du meilleur pilote de comédie !

PS: Je bois aussi quasi-quotidiennement du Redbull Light. Est-ce que ça fait de moi une bitch ? Non ! Car je ne bois pas avec une paille.

What Chance ?

 Coincée entre un The Middle qui s'en sort bien et un Modern Family qui excelle, Suburgatory a toutes ses chances d'obtenir une commande de saison complète assez rapidement. Je pense même qu'elle sera renouvelée pour une saison 2. Mais n'allons pas trop vite en besogne. Il arrive au public d'être cruel parfois...

How ?

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1 octobre 2011

Weeds [7x 13]

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Do Her/Don't Do Her (Season Finale) // 520 000 tlsp.

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   L'épisode précédent ce Season Finale ne donnait que peu d'indices sur la manière dont pouvait se conclure cette saison 7 de Weeds. Après l'avoir vu, je comprends mieux pourquoi : il n'y a pas eu de véritables rebondissements ni de grandes surprises et la plupart des intrigues traitées cette saison n'ont mené à rien. Je regrette amèrement que les scénaristes n'aient pas profité davantage de la situation dans laquelle se trouvait Nancy en début de saison, c'est-à-dire dans sa maison de réinsertion. Les personnages secondaires étaient très bons, leur potentiel n'a pas été exploité. Ils ont préféré repartir rapidement aux racines de la série avec une nouvelle forme de deal de drogues. La série n'a malheureusement plus grand chose à raconter de ce coté-là après tant d'années. Il a alors fallu s'accrocher à tous les à-coté.

   Le conflit entre Nancy et Silas a atteint son apogée dans ce final mais a également trouvé une solution presque trop simple. Mais je reconnais avoir été sincèrement ému par la réconciliation de la mère et du fils. Comme depuis le départ, cela a été traité avec finesse, dans le non-dit et c'était superbe. Il n'aurait de toute façon pas été efficace de faire monter la pression d'un cran supplémentaire et les faire devenir deux vrais étrangers et ennemis dans une probable saison 8. Afin de protéger sa mère, Shane a encore fait preuve d'une grande maturité. Oulette lui a demandé d'entrer dans l'académie de police contre son silence. Shane s'est sacrifié, mais était-ce si difficile à accepter ? Pour le moment, il est tout de même forcé de le cacher à sa famille... La famille a justement été LE thème de la saison, plus que jamais, et le retour de Jill, la soeur de Nancy, était un bonheur de chaque instant. Mary-Louise Parker et Jennifer Jason Leigh sont deux actrices absolument formidables et complétementaires. Ce qu'on leur a donné à dire et à faire était de l'excellent matériel à la base et elles ont su le transcender en offrant des prestations alternant avec brio le rire et l'émotion. La scène dans le métro en est le parfait exemple mais celle avec les mecs chelous qui ont squatté l'appartement de Dimitri était également géniale ! L'idée que Jill puisse être là à temps plein l'an prochain me ravit...

   Andy n'a pas eu grand chose à faire cette semaine, tout comme Doug mais sa seule grosse scène à lui était nullissime, parfaitement dans l'esprit de tout ce qu'il nous a offert cette année. L'argent qu'il a fini par remporter permet quand même de poser la nouvelle situation des Botwin : ils habitent maintenant tous dans une jolie petite maison dans le Connecticut afin d'élever au mieux Steevie. Et c'est l'idée d'Andy ! Mais leur tranquilité retrouvée, qui nous ramène habilement à la première saison, ne va pas durer longtemps : un tireur a été engagé pour assassiner Nancy. Enfin c'est ce que l'on veut nous faire comprendre en tous cas. Et c'est là que je me demande ce qui a traversé l'esprit des auteurs : pourquoi ce cliffhanger ? On sait très bien que l'héroïne ne peut pas mourir. Oui mais voilà : la série n'a toujours pas été renouvelée par Showtime et je me demande si cela n'a pas à voir avec le contrat de Mary-Louise Parker qui arriverait à échéance cette année. Les négociations ne sont sans doute pas finalisées mais je doute que Showtime ne renouvelle pas un de ses plus grands succès (même s'il a pris du plomb dans l'aile cette année). Ainsi, si l'actrice ne revient pas -ce dont je doute grandement- ils peuvent la tuer. Le cac échéant, la scène est suffisamment ouverte pour que tout soit possible. Soit le sniper a raté sa cible et personne n'est mort : nul. Soit Nancy s'est "juste" faite tirer dessus et elle s'en remettra. Soit Soit le sniper a tiré volontairement ou involontairement sur quelqu'un d'autre et là, tout est possible. Je pense que l'on peut écarter l'hypothèse Jill étant donné qu'elle vient à peine de revenir et qu'une nouvelle intrigue la concernant est plus ou moins lancée. Idem pour ses enfants, Steevie et Shane. Ma préférence irait forcément à Doug mais, d'un autre coté, il est tellement inutile que sa mort n'aurait pas plus d'intérêt que son existence. Silas ? Tout semble avoir été dit le concernant maintenant mais je ne vois pas les scénaristes aller dans cette direction. Reste donc Andy. Je pense que c'est lui qui va y avoir droit et qui mourra même ! S'il s'agit de la dernière saison, je pense qu'ils peuvent se le permettre. Ca pourrait changer beaucoup de choses dans les intéractions entre les Botwin. Et ça toucherait Nancy énormément... Non, vraiment, j'aimerais beaucoup que ce soit lui !

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// Bilan // Weeds a connu des épisodes finaux bien plus mouvementés et plus excitants. Rien que celui de la saison dernière était bien meilleur. Mais celui-ci était empreint d'émotion et c'est quelque chose que la série maîtrise aussi très bien, l'émotion. Elle fait le choix de n'user de cet atout que de temps en temps. La réussite n'en est que plus grande ! L'humour était aussi à son top niveau.  La saison 7 avait très bien commencé puis la suite a été très inégale, avec de nouveaux personnages sans saveur. Je veux une saison 8 sans aucune hésitation, mais à condition qu'elle soit la dernière, car, même si la série nous a prouvé maintes fois qu'elle savait se renouveler, toutes les bonnes choses ont une fin.

1 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 30 Septembre 2011]

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Au programme cette semaine : Une collaboration entre J.J. Abrams et Eric Kripke - Dexter revient cette semaine - Le baromètre des audiences marquantes de la rentrée - Victor Garber devient Charlie - Katie Holmes se transforme en citrouille pour How I Met Your Mother - Le nouveau boss de The Office est... - On répond à vos questions : Merlin, Kiefer Sutherland... - Des nouvelles images de Luck - Ces Drôles de Dames qui nous avaient bien manqué : Kristen Bell, Claire Danes et Sarah Michelle Gellar - Une websérie à ne pas louper intitulée Husbands...

30 septembre 2011

Pan Am [Pilot]

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 Pilot // 11 060 000 tlsp.

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What About ?

  Embarquement immédiat dans les vols de la compagnie aérienne la plus glamour des années 60 : la Pan American World Airways. Destination : New York, Paris, Berlin et bien d'autres villes du Monde. A bord : de jolies hôtesses, accueillantes et chaleureuses, dont les passés respectifs renferment de mystérieux secrets; le commandant de bord et son co-pilote; et bien évidemment des passagers, tous plus différents les uns que les autres...

Who's Who ?

 Créée par Jack Orman (JAG, Urgences, Men Of A Certain Age) et produite par Thomas Schlamme (A la maison blanche, Studio 60). Avec Christina Ricci (La Famille Adams, Casper, Ally McBeal), Margot Robbie (Neighbours), Kelli Garner (My Generation), Karine Vanasse, Michael Mosley (Scrubs, Kidnapped), Mike Vogel (Parents à tous prix, Miami Medical)...

So What ?

    Toutes les petites filles ont rêvé un jour d'être hôtesses de l'air (ou vétérinaires, ou maîtresses d'école, ou chanteuses, ou, aujourd'hui, candidates de Secret Story) et plein de petits garçons ont envisagé de devenir pilotes d'avion (ou pompiers, ou sportifs, ou chanteurs, ou, aujourd'hui, candidats de Secret Story). Les protagonistes de Pan Am ne se sont pas contentés d'en rêver : ils le sont devenus et, à la vue du pilote, ils ne doivent pas le regretter. A commencer par la petite nouvelle, Laura, qui découvre en même temps que nous cet univers glamour, presque surréaliste qui, quand on gratte un peu, se révèle bien plus bien sombre et dangereux qu'il n'y parait. 

   Plutôt que de singer Mad Men, Pan Am se propose de traiter cette même époque -les années 60- avec plus de légéreté mais pas moins de rigueur, et davantage du point de vue des femmes. Les héroïnes ont ainsi droit à des séquences de flashbacks qui ne s'insérent pas toujours bien dans le récit mais qui atteignent leur objectif : nous les faire aimer sans plus attendre. A ce petit jeu-là, Laura et sa soeur Kate s'en tirent particulièrement bien. La première parce qu'elle représente un véritable fantasme et que sa décision de quitter son fiancé et abandonner la petite vie bien rangée qui l'attendait inspire un certain respect et insuffle une énergie folle au pilote. La seconde parce qu'elle apporte à la série un autre aspect, particulièrement intriguant, qui convoque la CIA, l'espionnage très en vogue à l'époque de la fameuse Guerre Froide. Autant de thèmes prometteurs qui devraient permettre à la série d'approfondir son propos. Le cliffhanger de ce premier épisode y est d'ailleurs étroitement lié et donne très envie de voir la suite. Colette, la petite française pas clichée, doit pour le moment se contenter d'une intrigue plus axée sur ses amourettes mais sa situation parvient déjà à émouvoir. Maggie, assez discrète contre toutes attentes puisqu'elle est incarnée par Christina Ricci, l'actrice la plus connue de la distribution, est une hippie qui adore voyager et qui, au fond, n'a choisi ce métier que pour cette raison. Les hommes de la série, peu nombreux, enthousiasment moins mais paraissent néanmoins sympathiques. Esthétiquement parlant, malgré l'omni-présence de fonds verts, Pan Am offre un résultat soigné, qui se veut moins chic et travaillé que Playboy Club, mais du coup peut-être aussi plus réaliste et dépaysant. 

   Plus encore qu'un soap avec une âme, Pan Am revisite avec panache et intelligence une période de l'histoire où tout était possible, où les femmes ont commencé à s'affirmer, à se battre pour se faire entendre et pas seulement se faire contempler, mais aussi où la Guerre Froide faisait rage, étouffait l'insouciance et empêchait la totale légéreté. Au petit jeu des comparitifs, le Pan Am d'ABC l'emporte sur le Playboy Club de NBC, parce qu'il est bien plus finement écrit et parce qu'il ouvre un champ de possibilités plus vaste. Autant s'envoyer en l'air de là-haut !

What Chance ?

 Difficile de dire pour le moment si tout planera pour Pan Am dans les prochaines semaines mais, les critiques étant particulièrement bonnes dans l'ensemble, il se peut qu'une bonne partie des curieux qui ont regardé le pilote continueront. Elle a des chances d'obtenir une saison complète...

How ?

30 septembre 2011

Hart Of Dixie [Pilot]

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Pilot // 1 880 000 tlsp.

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What About ?

Après avoir obtenu son diplôme en médecine, Zoe Hart doit faire face à la dure réalité : le brillant futur qu'elle s'était imaginée ne se déroulera pas comme prévu. Son petit ami la quitte, elle n'obtient pas le job de ses rêves alors, sur la proposition d'un vieil homme mystérieux, elle part s'exiler à Bluebell, une petite ville en Alabama, pour exercer le métier de médecin généraliste...

Who's Who ?

 Créée par Leila Gerstein (Gossip Girl, Eli Stone, Newport Beach). Produite par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Avec Rachel Bilson (Newport Beach, Chuck), Scott Porter (Friday Night Lights, The Good Wife), Jaime King (The Class, Kitchen Confidential), Cress Williams (Grey's Anatomy, Prison Break), Wilson Bethel (Generation Kill, Les feux de l'amour)...

So What ?

     Je pense que quelque chose cloche chez moi. Psychologiquement je veux dire. Pourquoi est-ce que je tombe systématiquement sous le charme des séries qui se déroulent dans des petites bourgardes paumées des Etats-Unis ? Cela en devient embarrassant, surtout dans le cas d’Hart Of Dixie puisqu’objectivement, ce n’est pas ce qu’on peut communément appeler une « bonne série ». Ce qui m’a achevé ? Les paysages, avec la mer, les pontons, le vent dans les cheveux des héros… Cela me rappelle évidemment Dawson et je crois que le problème vient irrémédiablement de là. Tout ce qui peut me ramener à cette époque de ma vie, à cette série qui m’a tant marqué, me plait. Alors la troisième et dernière nouveauté de la saison sur la CW est très loin d’être parfaite mais elle me parle. Un peu comme Life Unexpected qui jouait avant tout sur la nostalgie dans un esprit anti-Gossip Girl. Sauf qu’il y a des manières de le faire plus ou moins subtiles. Hart Of Dixie échoue à ce niveau-là en installant ses intrigues sans aucune finesse et en marquant sa différence sans chercher la nuance.

   Partir du principe que tous les gens de la campagne ont un grand cœur et sont généreux, c’est une utopie un peu ridicule, dans laquelle Men In Trees, Everwood ou Bievenue en Alaska sur des thèmes proches n’étaient pas complètement tombées. A Bluebell, tout le monde est beau et gentil et accueille Zoe les bras ouverts. Tout le monde sauf la peste du village bien entendu, sosie de Nelly Olson (incarnée par Jaime King). Elle a le mérite de tempérer le temps qu’elle apparait la niaiserie ambiante avec son esprit bitchy. Rachel Bilson est, comme à son habitude, terriblement craquante avec son joli minois, ses mimiques mignonnes, sa voix reconnaissable parmi mille… Est-elle crédible en jeune médecin ? Non. Pas un seul instant. Mais ce n’est même pas de sa faute. Ce n’est pas une question de jeu, ni même d’écriture, mais de physique. On va pas la plaindre non plus hein la petite… Les scénaristes ne perdent pas de temps pour installer les enjeux amoureux qui, comble de l’originalité, ne se traduisent pas par un triangle cette fois mais par un carré ! Le jeune homme de bonne famille contre le bad boy; la chic fille contre la pestouille… On connait ces schémas par cœur. Ils sont ennuyeux à souhait. Scott Porter et Wilson Blethel ne dégagent pas un charisme incroyable mais leurs intéractions avec Rachel Bilson sont réussies.

   Hart Of Dixie nous donne un peu l’impression de plonger dans un univers parallèle à Newport Beach dans lequel Summer Roberts jouerait au docteur, loin de l’Orange County. Passée la perturbation initiale, il est facile de se laisser prendre au jeu. C’est frais, léger, amusant mais ça manque cruellement d'originalité et de folie. Carrément dispensable mais totalement regardable.

What Chance ?

 Un destin à la Life Unexpected attend Hart Of Dixie. Elle sera annulée, un peu injustement parce que Gossip Girl, 90210 & Co font à peine mieux. Mais c'est ainsi...

How ?

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29 septembre 2011

The Vampire Diaries [3x 02]

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The Hybrid // 2 520 000 tlsp.

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    Une promenade dans les bois, des tirs à l'arbalette, des rencontres impromptues, Ian Somerhalder... cet épisode de Vampire Diaries avait des faux airs de Lost et ça, comme chacun sait, ça me parle. Ah, ce qu'elle me manque... Bref. Elena, toujours un peu agacante dans son obsession de retrouver Stefan, entraîne donc avec elle dans les forêts du Tennessee Alaric, qui est un peu devenu son meilleur ami et cette relation est intéressante, elle apporte de jolis moments, et bien évidemment Damon, qui sera amené à recroiser son frère. Stefan lui sauve même la vie et prouve ainsi qu'il n'est pas "perdu", qu'il n'est pas "parti". Il est toujours le même mais, pour protéger ses proches et surtout Elena que Klaus croit morte, il continue à jouer le jeu de ce dernier. Nous sommes sur le point d'en apprendre un peu plus sur les hybrides puisque Klaus insinue que tout ce qu'il sait sur le sujet, on lui a appris. Il a suivi les instructions qu'on lui a donné et elles ne semblent pas fonctionner. Nous on sait pourquoi, Stefan aussi, mais lui pas. Tout cela devrait nous amener vers quelques révélations et un duo Elena/Damon plus actif. Parce que pour le moment, ils sont un peu mous du genou. Peut-être même que l'on ressortira Katherine du placard pour l'occasion... Sinon, vous avez remarqué que les auteurs avaient sciemment empêché une scène homoérotique ? Oui, lorsque Klaus donne son sang à Stefan, c'est par le biais d'une bouteille et non à même la peau et les crocs. 

   Tandis que Bonnie est toujours aux abonnées absentes (mais que fait Katerina Graham ? Sa carrière musicale marche si bien que ça ? Elle nous prépare un nouveau super film sur la danse ? Et si on faisait un long-métrage avec des vampires qui dansent... Non ? Je m'égare...), Jeremy et Matt poursuivent leurs petites affaires en s'appuyant sur internet. Ils ont trouvé le parfait guide pour entrer en contact avec les morts. Et le pire, c'est que ça marche ! Si je récapitule : Vicki demande de l'aide mais Anna signifie clairement à Jeremy qu'il ne faut surtout pas l'écouter... Je suis de moins en moins convaincu par l'intérêt de cette storyline, d'autant que l'on sent qu'elle n'avancera pas tant que Bonnie ne sera pas revenue. On joue sur la frustration aussi avec Caroline mais de manière bien plus efficace et sans chercher à cacher la misère des idées. On ne verra pas la vampirette blonde de tout l'épisode, sauf à la fin, pour apprendre que le monsieur avec qui Mrs. Lockwood complote (et incarné par l'excellent Jack Coleman) n'est autre que... son père ! Ah oui, on avait un peu oublié qu'elle n'en avait pas. Pourquoi pas, ma foi ? Sinon, j'aurais aimé que l'on passe un peu moins rapidement sur la réaction de la mère de Tyler lorsqu'elle découvre sa condition de loup-garou. Cela méritait plus d'approfondissement, même si je sais bien que Tyler n'obtient que le temps d'antenne qui reste une fois qu'Elena a fait sa drama queen. Quoi, aurais-je une dent contre elle en ce moment ? Je le découvre en même temps que vous. 

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// Bilan // Bien que ce second épisode de la saison 3 soit un peu plus prometteur que le premier, Vampire Diaries est toujours en sous-régime. Oh, ils vont bien finir par se réveiller...

29 septembre 2011

The Big C [2x12 & 2x 13]

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The Darkest Day // Crossing The Line (Season Finale)

450 000 tlsp. // 

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    Avant de passer la ligne d'arrivée, essoufflée, notre Cathy Jamison a vécu la nuit la plus longue de l'année au coeur d'un mois de Décembre enneigé, pour accompagner le dernier souffle de son ami Lee. The Darkest Day était le point émotionnel culminant de cette saison 2 de The Big C. La mort de la "mole-mate" de Cathy était évidemment bouleversante, bien qu'attendue, et j'ai trouvé la prestation de Hugh Dancy absolument bouleversante. Mais l'épisode dans son intégralité était un concentré de colère -le thème de la saison, l'étape actuelle vécue par l'héroïne dans sa course contre la mort- et de souffrance. Si le discours de Cathy aux étudiants en médecine n'était pas original car toutes les séries médicales y ont eu recours un jour ou l'autre, il n'en était pas moins fort. Avait-il jamais été exprimé de façon aussi magistrale ? On aimerait parfois pouvoir trouver des mots aussi justes pour dire tout ce que l'on a sur le coeur. Cathy a perdu beaucoup avec son cancer mais elle aussi gagné en franchise, en sagesse, en fureur... Il faudra encore du temps à Andrea pour atteindre le même degré de maturité. Son Myk l'a fait souffrir, comme prévu, et elle n'a pas hésité à informer la police de sa présence illégale sur le territoire américain. Je ne pensais pas qu'elle irait jusque là, c'est surprenant. Mais je ne m'attendais pas non plus à ce que Poppy ait menti à Adam sur son père. Il n'est pas atteint d'un cancer, il est mort depuis deux ans. Le jeune homme ne comprend évidemment pas pourquoi elle en est arrivée là. Mais il se souviendra de ce qu'elle lui a dit le moment venu... C'est peut-être dans cet épisode que The Big C a le plus parlé de la mort et de manière approfondie. Sans la détourner pour s'en amuser. Sauf peut-être quand, ironiquement, le bras mort de Lee frappe le visage de Cathy. Là, c'est un grand éclat de rire qui nous transporte.  

    L'épisode Crossing The Line fonctionne moins sur l'émotion que sur la mécanique. Rétrospectivement, une fois que l'on connaît le cliffhanger de fin de saison, le plan des scénatistes semble particulièrement malin. Je n'avais rien vu venir, et vous ? Pourtant, les indices étaient nombreux : Paul qui se fâche, Paul qui vole, Paul qui a pris du poids, Paul qui prend de la cocaïne... Cela ne pouvait finir qu'en crise cardiaque ! Je me suis souvent plaint de certaines des intrigues du bonhomme cette saison mais maintenant, au moins, elles ont un sens. Au cours même de l'épisode, tous les éléments sont réunis pour nous amener à cette dramatique conclusion. Alors Paul est-il mort ? Je ne le crois pas. Je l'imagine déjà comme un miraculé, qui a cotoyé la mort de près puis qui a réussi à la semer. Je n'imagine pas The Big C sans lui en réalité. Je ne l'aimais pas beaucoup en saison 1 mais la saison 2 a su réhabiliter son personnage et faire du couple Cathy/Paul l'un des plus mignons et crédibles de la télévision. En tous cas, même s'ils y sont allés un peu trop fort à mon goût (la drogue, sérieusement ?), les scénaristes de la série sont parvenus à montrer combien la maladie grave d'un proche peut affecter tout son entourage. Paul en est la plus grande victime, mais Sean -de retour- et Adam ne sont pas en reste. Ce dernier souffrira surtout dans le futur, à cause du manque et de l'absence, tandis que l'autre puise sa force dans celle de sa soeur mais lui en restera-t-il quand elle ne sera plus là ? J'espère que Rebecca, son équilibre, reviendra la saison prochaine. Elle m'a manqué ces derniers temps. Mais du coup, il parlera sans doute moins de vagins. Ce serait dommage.  Paul n'avait pas menti en tous cas : il avait promis qu'il attendrait sa femme à la ligne d'arrivée. Il était bien là. En quelque sorte.

   Et puis la neige est tombée, l'hiver est arrivé... 

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// Bilan // Lorsqu'une série est acclamée en première saison comme l'a été The Big C, le plus dur est de faire aussi bien voire mieux en saison 2. C'est quasiment impossible mais je croyais pourtant qu'elle en était capable. J'avais confiance et puis... je dois bien avouer que je suis un peu déçu par le résultat. La dramédie de Showtime n'est pas devenue mauvaise pour autant, les prestations de Laura Linney et de l'ensemble du casting n'étaient pas moins brillantes non plus cette année, mais l'écriture n'était pas aussi inspirée, comme si les scénaristes avaient avancé sans trop savoir où ils allaient, en partant d'idées pas toujours bien trouvées. The Big C a perdu un peu de sa magie et de sa beauté mais dans le fond, elle est restée la même : tendre, drôle et unique. Elle compte plus que tout.

28 septembre 2011

Desperate Housewives [8x01]

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Secrets That I Never Want To Know (Season Premiere) // 9 800 000 tlsp.

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   Desperate Housewives peut-elle retrouver pour sa dernière saison la qualité de ses jeunes années ? Si la saison 7 n'était pas bonne dans son ensemble, la saison 6 n'était pas meilleure et la 5ème non plus. Bref, le temps aurait dû s'arrêter à Wisteria Lane en saison 4, mais c'était impossible. 4 ans plus tard, une sage décision a été prise : la saison 8 sera la dernière et elle sera pensée comme telle. Tout portait à croire, avec le Season Finale précédent, que c'est ce qui allait arriver. Les housewives se retrouvaient dans une situation inédite et excitante : elles partagaient toutes un même secret et donc, par conséquent, la série bénéficiait d'un fil rouge commun. L'objectif de ces derniers épisodes est très simple : jouer sur la nostalgie en faisant revenir quelques personnages qui ont marqué la série, offrir à chacune des héroïnes un dernier tour de piste, de préfèrence glorieux, et boucler la boucle en renvoyant constamment au mystère Mary-Alice de la saison 1. La mission est brillamment réussie pour ce premier épisode (mais les retours, ce sera logiquement pour plus tard). 

   Ce dernier Season Premiere reprend exactement là où nous avions quittés les "pretty grown-up liars": chez Gaby, en pleine panique post-meurtre, avec la douce voix de Mary-Alice dont on peut deviner l'entièreté du speech, comme souvent désormais. Très vite, on se donne rendez-vous dans les bois où l'on enterre le corps du vilain beau-père et où l'on signe un pacte, non sans récalcitrance de la part de Susan. Il n'y a rien de très original là-dedans mais je n'en veux pas à Marc Cherry et son équipe -pour une fois- puisque c'était la meilleure chose à faire, la plus évidente oui mais la plus logique aussi. L'épisode reprend ensuite un schéma plus classique, mais la routine est quelque peu bousculée par les doutes et les regrets traversés par les personnages. Cela se traduit, du coté de Susan, par un comportement aussi exaspérant qu'amusant. La scène de "l'enterrement" du hamster Cupcake à l'école était tordante. Les passages avec Mike l'étaient beaucoup moins. C'est fou comme la mise à l'écart -volontaire- de Susan suite aux événements fait écho à la situation de Teri Hatcher dans ce groupe de stars féminines aux égos plus ou moins gros. Devinez qui n'était pas présente à la soirée anniversaire de la série il y a quelques jours ? Devinez qui ne s'est jamais exprimée dans les médias sur la fin de la série et n'en a pas parlé au téléphone avec ses collègues ? Ah, depuis la fameuse séance-photos pour Vanity Fair en 2005, lors de la saison 2, les faux-semblants et les marques d'hypocrisie ne se font pas qu'à l'écran... Mais Desperate Housewives, c'est ça aussi. Cela fait partie du mythe, tout comme l'épisode de "La Gifle" de Marc Cherry sur Nicollette Sheridan. Cela va nous manquer tout ça...

   Mais revenons-en à nos pimbêches ! Du coté de Bree, le problème ne vient pas de sa culpabilité car elle n'en a pas. Non, elle a juste très peur que Chuck, son nouveau petit ami, ne découvre la vérité sur l'assassinat. M'est avis qu'elle ne devrait pas avoir trop de soucis à se faire. Vu sa réaction lors du vol de voiture, il n'a pas l'air du genre malin malgré sa profession. A Wisteria Lane, les flics n'ont de toute façon jamais été très efficaces. Ce qu'il faut retenir des scènes de Bree, c'est essentiellement l'énergie qui s'en dégage car elle est en grande forme, le  visage de Marcia Cross, l'humour décapant... et puis bien sûr le cliffhanger qui renvoit à la lettre de menace reçue par Mary-Alice dans le pilote. Doit-on comprendre que Bree finira elle aussi avec une balle dans la tête en guise de dernière image de la série ? Ce serait quand même trop prévisible là. Les auteurs seront plus malins, à n'en pas douter. Mais j'espère quelque chose d'aussi marquant et d'aussi osé (le suicide de la mère au foyer l'était en tous cas à l'époque).

   Chez les Scavo, c'est forcément la soupe à la grimace suite à la rupture de Lynette et Tom, qui reste encore gravée en moi comme un des moments les plus forts de la série. Rarement l'émotion n'avait été aussi juste et la peine aussi immense. Dans ce premier épisode, on reste dans une approche réaliste de l'intrigue. La finesse est à nouveau convoquée mais j'ai quand même un petit reproche à faire : je regrette que l'annonce de la séparation aux enfants restants encore dans la casa Scavo soit faite hors-caméra. Cette espèce de pudeur n'avait pas lieu d'être ici. Mais je crois bien que les jeunes acteurs en question jouaient vraiment trop mal pour que ce soit réussi de toute façon... Je souhaite maintenant que les scénaristes profitent du célibat de Lynette pour lui offrir des histoires qu'elle n'a jamais eu par le passé. Elle retrouvera Tom pour le dénouement et tout finira bien, au moins pour eux. Happily Ever After...

   Un nouveau voisin emmènage dans le quartier, comme à chaque saison, mais il se pourrait bien que celui-ci, s'il n'est pas lié au fil-rouge, ne soit présent que pour faire tourner la tête des femmes de Wisteria Lane et en particulier celle de Renee qui a déjà jeté son dévolu sur lui et s'est pris dans le même temps un bon gros rateau. On l'a compris, cet homme-là lui donnera du fil à retordre, de quoi la rendre encore plus furieuse et surtout encore plus accro ! Les mimiques outrancières de Vanessa Williams me font toujours bien marrer. Elle est devenue indispensable à sa façon. Concernant le choix de Charles Mesure et le personnage plus précisément, je ne suis pas convaincu. Son introduction n'est pas originale pour deux sous. Toujours le même genre de blagues et de tensions... Au sujet de Gaby et de Carlos, ils m'ont beaucoup plus fait rire qu'ils ne m'ont ému -dans le confessionnal surtout- mais je ne sais plus très bien si cela vient du jeu limité d'Eva Longoria ou de l'écriture trop faible. Peu importe : ça ne fonctionne qu'à moitié. 

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// Bilan // Je ne sais pas si c'est de les savoir déjà avec un pied dans la tombe mais j'ai de nouveau foi en les Desperate Housewives. Je suis intimement convaincu que cette ultime saison sera bonne. J'espère sincèrement ne pas me tromper. Ce premier épisode n'a pas entamé mon enthousiasme en tous cas. C'est bon de les retrouver, comme ce sera bon de les quitter le moment venu.

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28 septembre 2011

Glee! On Tour: Le Film 3D [Critique + Interview]

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   Tu es fan de Glee. Tu constates avec effroi sur AlloCiné que le film ne sort que dans très peu de salles tout près de cheztoi ou carrément dans aucune. Cela te rend triste, tu trouves même que c'est super injuste ? Pas de panique : tu ne rates rien ! A la limite, tu peux attendre la sortie DVD dans quelques mois. "Oui mais la 3D alors ? C'est pas pareil sur sa télé et dans un cinéma !" Tu marques un point. Sauf que la 3D dans ce concert ne sert qu'à gonfler artificiellement les recettes du film (comme de plus en plus souvent malheureusement). En gros, elle est utile au début, lorsque les crédits et les noms des acteurs/personnages apparaissent à l'écran. L'effet est réussi. Et puis pendant tout le concert, l'intérêt est plus que limité, jusqu'à la fin où, à nouveau, on prend bien du plaisir à voir le générique en 3D (si l'on est pas parti avant). Je vais essayer de ne pas être trop cynique dans cet article, mais pardonne-moi si je le suis par moment. Faut juste pas déconner, à un moment donné.

   Ce qu'il faut savoir sur ce film d'abord, c'est qu'il ne s'agit pas d'une version intégrale du concert sans coupure (alors que l'argument marketing est évidemment de dire que c'est l'occasion pour les fans français de voir le spectable même si la troupe n'a pas fait de répresentations chez nous) mais en réalité de morceaux du concert -les plus réussis j'imagine- entrecoupés de passages "à la Confessions Intimes ou C'est quoi l'amour?" pendant lesquels des fans de la série expliquent en quoi elle a changé leur vie. Rien que ça. Ce sont évidemment des ados différents, dont un qui raconte son coming-out forcé dans son lycée et une autre qui est une cheerleader... naine ! De façon un peu coupable, on ne peut s'empêcher de rire lors de ses démonstrations de cabrioles. Au bout d'un moment, ces moments sont lourds, pesants, redondants. Le message d'acceptation est le même que la série. On le connaît par coeur maintenant... On trouve aussi au cours du film quelques interviews de fans réalisées pendant les files d'attente et c'est plutôt drôle dans l'ensemble. 

   Que dire du concert en lui-même ? Qu'il a pas mal de moyens d'abord. Les décors, les costumes... c'est assez réussi. Je suis moins fan du choix des chansons, mais celles qui sont devenues "cultes" font évidemment partie de la liste. Je regrette l'absence de la reprise des TLC Unpretty chantée par Lea Michele et Dianna Agron par contre. Leur meilleure je trouve ! Les petits se débrouillent bien sur scène, même s'ils sont souvent trop nombreux avec pas mal de danseurs en plus de la douzaine qu'ils sont déjà. Le rendu est parfois bordélique. Les voix ont dû être pas mal retouchées mais, dans l'ensemble, ça passe très bien. Peut-être un peu déçu par Chris Colfer à la limite, mais il est en retrait de toute façon. La venue de Gwyneth Paltrow en guest est un des meilleurs passages. Elle déchire. Elle devrait penser à se reconvertir définitivement dans la musique. C'est pas comme si son mari ne pouvait pas lui offrir des chansons... Certains membres du Glee Club sont très effacés. On les voit à peine. Mais c'est comme dans la série en même temps. Rien de très choquant. On voit très peu les coulisses du spectacle, et quand c'est le cas, ce sont en fait des "faux" coulisses où les acteurs/chanteurs sont dans leur rôle. Dommage. Pas une mention/apparition de Jane Lynch. Ils l'ont gardée pour le DVD. Triste... 

   Glee! On Tour: Le Film 3D ou quand la série phénomène se contemple le nombril, se flatte et tente d'amasser encore un peu plus d'argent. Battre le fer tant qu'il est chaud... Reste qu'au milieu de ce fouilli géant, divertissant, se trouvent des artistes qui ont, pour la plupart, du talent, qui montent pour la première (ou deuxième) fois sur scène et qui s'en sortent très bien. Cette émotion-là transparait à l'écran alors je me dis que ce film n'est pas totalement vain...

 

Petite interview du cast (dont Lea Michele, Amber Riley, Cory Monteith, Darren Criss et Heather Morris) à l'occasion de la sortie du film :

27 septembre 2011

Grey's Anatomy [8x 01 & 8x 02]

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Free Falling (Season Premiere) // She's Gone

10 380 000 tlsp.

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    Quel est le secret de Grey's Anatomy pour avoir encore plein de choses à raconter sur ses personnages après huit saisons ? Simplement en les faisant évoluer et grandir. C'était tout l'objectif, plus qu'avant encore, de la saison 7 et ce sera sûrement aussi celui de cette saison 8 qui démarre sous les meilleurs auspices. Tandis qu'un trou béant dans une rue de Seattle emporte avec lui un couple au bord de la crise de nerfs, les amoureux du Seattle Grace se retrouvent, eux aussi, au bord du précipice. On avait laissé Meredith et Derek séparés, on les retrouve dans la même situation quelques semaines plus tard alors que la garde de Zola est en jeu. Non seulement ses parents adoptifs ne sont déjà plus ensemble mais, pour couronner le tout, sa mère vient de se faire virer ! Après 1h30 d'épisode, elle retrouvera finalement son job grâce au sacrifice du Chief, dont on prépare clairement le retrait progressif. Cette intrigue était sans aucun doute la plus réussie de l'épisode car elle était émouvante sans être tire-larmes et elle sonnait juste. On sait parfaitement que Meredith et Derek se retrouveront rapidement mais, depuis qu'il ne sont plus des boulets, on se surprend à vraiment tenir à eux. C'est un beau retournement de situation qui m'émerveille encore trois saisons plus tard. Un sacré gouffre séparait aussi Cristina et Owen mais ce dernier a fini par comprendre, grâce à ses patients et grâce à Meredith, que sa femme était plus importante que sa frustration et sa déception. Je suis ravi que Shonda Rhimes ait réussi à traiter de l'avortement de l'un des personnages principaux d'une série de network malgré le tabou persistant dans la société et la télévision américaines. ABC l'a laissée faire cette fois. On progresse...

   D'autres couples occupent l'espace mais de façon plus discrète : Teddy est folle amoureuse de son malade de mari, Henry, et ça se voit tant elle est rayonnante malgré ses inquiétudes sur sa santé; Arizona, Callie et Mark ne se lassent pas de sourire comme des niais à leur enfant; Jackson et Lexie ont une vie sexuelle épanouie... Bref, tout va plutôt bien pour tout le monde, pour l'instant. Un répit est toujours le bienvenu. Combien de temps maintenant avant que l'état d'Henry ne se dégrade ? Combien de temps avant que le trio infernal ne se dispute ? Combien de temps avant que le petit couple n'explose ? En attendant, Bailey est en forme olympique et balance répliques cultes sur répliques cultes. Serait-elle vraiment de retour ? Karev tente de se racheter une conduite. Ce n'est certainement pas moi qui vais lui pardonner, mais je crois qu'il s'en fout. Meredith est bien trop gentille avec lui. La résolution de leur conflit est trop facile mais y'avait-il un quelconque intérêt à ce qu'il dure ? April est une nouvelle chef des résidents débordée et désordonnée mais j'ai bon espoir qu'elle fasse entendre sa voix un jour. Sarah Drew a-t-elle le charisme suffisant pour s'en sortir ? C'est moins sûr. Et puis Jackson trouve enfin suffisamment de confiance en lui pour prouver qu'il peut être un leader et un excellent chirurgien. J'aimerais bien qu'il se révèle presque aussi bon que Cristina, histoire de créer une rivalité entre eux. 

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// Bilan // Grey's Anatomy nous avait quittés l'an passé sur un épisode faiblard, le moins bon Season Finale de l'histoire de la série -hormis celui de la saison 1 qui n'en était pas vraiment un- et elle nous revient en cette 8ème année avec un Season Premiere solide, pas le meilleur qu'elle ait offert, certes, mais qui n'a rien d'inintéressant ou de décevant. Les intrigues actuelles n'ont pour le moment pas de grandes perspectives d'avenir mais les personnages sont toujours aussi attachants et c'est une raison largement suffisante pour entamer cette nouvelle saison avec sérénité. On essaiera juste de ne pas trop penser aux audiences en chute libre qui pourraient précipiter la fin de la série plus tôt que prévu...

27 septembre 2011

Person Of Interest [Pilot]

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Pilot // 13 330 000 tlsp.

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 What About ?

 Mr. Reese, un ex-agent paramilitaire de la CIA présumé mort et devenu un sans-abri qui erre sans but dans les rues de New York, est recruté par Mr. Finch, un millionnaire reclu, lui-même présumé mort, pour travailler sur un projet top-secret visant à protéger des personnes en danger de mort, dans le dos du Gouvernement...

Who's Who ?

 Créée par Jonathan Nolan (MementoLe prestige, The Dark Knight) et J.J. Abrams (Alias, Lost, Fringe). Avec Jim Caviezel (Le Prisonnier 2009, La Passion du Christ), Michael Emerson (Lost, Saw), Kevin Chapman (Rescue Me, Brotherhood), Taraji P. Henson (Boston Justice, Eli Stone)...

So What ?

   Alors qu'Unforgettable, l'autre nouveau drama de CBS, n'est qu'un énième cop-show au twist bancal qui n'apporte strictement rien, Person Of Interest propose enfin une alternative à ce que les téléspectateurs connaissent déjà par coeur en offrant une formule efficace et ambitieuse, qui consiste non pas à résoudre des crimes mais à les empêcher; des héros charismatiques, suffisamment mystérieux pour que leur histoire nous importe et pas que le temps de quelques épisodes; et l'ouverture vers une mythologie comparable à ce que l'équipe de J.J. Abrams a fait avec Fringe. On commence "petits bras" afin d'accrocher le téléspectateur, puis on montre les muscles une fois qu'ils sont acquis à notre cause. Voilà enfin une série policière de network qui prend des risques et transcende le genre auquel elle appartient. Pas trop tôt...

   Person Of Interest raconte avant tout l'histoire d'une machine secrète inventée par le Gouvernement américain après les attaques du 11 Septembre, dont le mécanisme consiste à entasser dans des banques de données gigantesques toutes les informations reçues grâce aux caméras de surveillance et aux micros cachés à travers tout le pays, et ici, plus particulièrement à New York. Cela est censé permettre en premier lieu d'éviter de nouvelles tragédies comparables à la destruction des tours jumelles, mais celui qui a conçu la bête s'est rendu compte qu'elle pouvait avoir une autre utilité. Il se transforme alors en Zorro des temps modernes avec son nouvel équipier afin de combattre le crime et sauver des vies, ce que tous deux n'ont pas pu faire par le passé avec des êtres qui leur étaient chers. On se retrouve alors au beau milieu d'une jungle de visages, de corps et de voix inconnus dans la paranoïa la plus totale. La réalisation, correcte mais pas incroyable, retranscrit bien cette sensation d'étouffement. L'aspect addictif de la série se dévoile peu à peu, ainsi que toutes les possibilités qu'elle est capable d'engendrer, en plus d'une critique politique succincte mais intéressante.

   Ainsi, Person Of Interest ne se contente pas d'être rythmée et prenante, elle est aussi... intelligente ! Jim Caviezel, peut-être un peu trop en dedans dans ce pilote, et Michael Emerson, encore trop proche de Benjamin Linus, sont néanmoins très convaincants et leur duo possède un potentiel énorme qui ne demande qu'à être exploité. On en sait suffisamment pour que notre curiosité soit piquée, mais trop peu pour s'en contenter. C'est souvent comme cela qu'une grande série commence...

What Chance ?

 CBS a pris un véritable risque en proposant la série le jeudi à 21h en lieu et place de ses sacro-saints Experts premiers du nom, lequel a été payant la première semaine mais risque de ne pas l'être sur la longueur, surtout si elle venait à se complexifier...

How ?

26 septembre 2011

Glee [3x 01]

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The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.

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    C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même. 

   A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons... 

   Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt. 

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//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.

26 septembre 2011

Unforgettable [Pilot]

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Pilot // 14 090 000 tlsp.

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 What About ?

Ex-flic, l'énigmatique Carrie Wells a le don de se souvenir d'absolument tout, de chaque date, lieu, événement. Le moindre détail reste gravé dans son esprit. Les bons souvenirs, et les plus atroces, comme la découverte du cadavre de sa sœur alors qu'elle n'était qu'une enfant. Un souvenir effroyable qui la hante encore aujourd'hui, d'autant que ce crime n'a jamais été résolu. 

Alors qu'elle mène une vie nouvelle à New York, Carrie, témoin d'un meurtre, est amenée à collaborer avec l'enquêteur chargé de l'affaire, qui s'avère être son ancien partenaire et petit-ami. En dépit de ses sentiments confus pour le détective Al Burns, Carrie décide d'intégrer de façon permanente son équipe pour aider à résoudre les affaires criminelles - et éventuellement élucider l'assassinat mystérieux de sa sœur. Tout ce qu'elle doit faire est de se souvenir.

Who's Who ?

Créée par Ed Redlich (The Practice, Felicity, FBI: Portés Disparus, Shark) et John Bellucci. Avec Poppy Montgomery (FBI: Portés Disparus, L'île de l'étrange), Dylan Walsh (Nip/Tuck), Michael Gaston (Damages, New York Police Judiciaire, Mentalist), Kevin Rankin (Justified, Big Love, Friday Night Lights), Daya Vaidya...

So What ?

   Après avoir épuisé tout ce qu'il pouvait exister d'Experts à travers les Etats-Unis, de dossiers classés, de personnes disparues, la nouvelle tendance chez CBS -et certaines de ses consoeurs- pour renouveler le genre de la série policière, c'est de faire appel à des consultants, qu'ils soient mentalistes, écrivains, anthroplogues, détecteurs de mensonges vivants, mathématiciens ou que sais-je encore. Dans Unforgettable, on a en quelque sorte toucher le fond : il s'agit cette fois d'une... comment dit-on d'ailleurs ? Une rememberer ou plus scientifiquement une hyperthymésique, c'est-à-dire une femme qui se souvient d'absolument tout. Je veux bien croire que cela existe mais tout de même, cela ressemble surtout à une tentative désespérée de la part du créateur et des producteurs d'offrir un nouveau cop-show soit disant différent mais finalement profondément classique. Arrivera un jour où les téléspectateurs ne seront plus dupes... mais, apparemment, ce jour n'est pas encore arrivé !

   Le plus grand problème d'Unforgettable, à la limite, ce n'est pas sa banalité affligeante. Mais parlons-en quand même ! L'héroïne, par le plus grand des hasards, se retrouve à travailler avec son ancien partenaire qui est aussi un de ses ex. On sait très bien où cela va nous mener : une tension sexuelle constante, un "Will They ? Won't They" des plus usés... Carrie a perdu un être cher -sa soeur- dans son enfance et c'est la seule chose dont elle ne parvient à se souvenir à cause du traumatisme. En clair, on nous refait le coup du Mentalist, ce qui signifie trois ou quatre épisodes, en début, mi et fin de saison pour faire avancer cette intrigue feuilletonnante, et rien que du procédural basique autour. La liste est encore longue, il est préférable de s'arrêter là. Mais figurez-vous qu'en plus de tout ça, Unforgettable bénéficie d'une écriture très approximative et d'une absence totale de rigueur.

   Je ne parle même pas de l'enquête du jour en elle-même, extrêmement prévisible du début à la fin, mais plutôt de tous ces petits détails qui vous gâchent un visionnage. En vrac : tous les flics qui se réunissent pour l'enterrement de la victime en fin d'épisode alors qu'ils ne la connaissaient même pas (que Carrie y assiste, j'aurais compris, ou même que l'un d'eux l'accompagne, mais tous...); Carrie qui agit comme si elle était encore une "vraie" flic, qui obtient très facilement tout ce qu'elle veut de la part de la police (tests en tous genres), qui ne connait visiblement pas ce qu'est un mandat de perquisition et qui s'approche des suspects sans attendre un soutien en cas de pépin... et on trouve en plus le moyen de nous dire qu'elle était l'une des meilleures à l'époque ! Les différents flashbacks sur son passé sont amenés de façon stupide du type "elle fait couler le robinet => elle pense à sa soeur morte qui trempe dans une flaque" ou "Oh un arbre ! Oh ça me fait penser à la forêt où j'ai retrouvé son corps". Ri-di-cu-le. Cela dit, j'apprécie le sens de l'ironie des scénaristes : la mère de Carrie est atteinte d'Alzheimer et ne souvient donc de rien, soit tout l'inverse de sa fille. Vous en voulez encore ? Eh bien il y a plus grave que tout ça: Unforgettable ne peut pas tenir la route sur la longueur telle qu'elle nous est présentée. En effet, si Carrie peut utiliser son don pour résoudre cette affaire, c'est parce qu'elle a des souvenirs de la victime et qu'elle a vécu le drame de l'intérieur. Or, cela ne pourra pas être le cas à chaque épisode ! A quoi va alors lui servir sa mémoire exceptionnelle ? Se souvenir de choses qu'elle n'a pas vues, de scènes auxquelles elle n'a pas assistées ?  Je ne comprends vraiment pas ce qu'ils comptent faire.

   Le pilote d'Unforgettable est bancal sur le fond comme sur la forme, malgré son efficacité immédiate. On peut y trouver un intérêt visuel, les scènes de "souvenirs" étant bien réalisées mais pas logiques puisque l'on ne voit pas vraiment à travers les yeux de l'héroïne mais comme s'il y a avait un troisième protagoniste, sans compter qu'elle voit même ce qui s'est déroulé hors de son champ de vision. On peut se réjouir de retrouver Poppy Mongtomery qui est une actrice sympathique; mais moins du rôle dont a écopé Dylan Walsh, qui avait sans doute bien mieux à faire que ça après Nip/Tuck. On peut, on peut... mais la vérité c'est que cette série poussive prouve surtout que les cop-shows sont en bout de course, que tout a été dit et redit, vu et revu, jusqu'à la prochaine mode. Ce pilote ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je crois même que je préférerais l'oublier...

What Chance ?

 Bien calibrée, Unforgettable devrait fonctionner tout au long de l'année et obtenir une deuxième saison sans difficultés. Elle fera aussi les beaux jours de TF1 dans quelques mois (années ?). CBS a encore réussi son coup !

How ?

25 septembre 2011

How I Met Your Mother [7x 01 & 7x 02]

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The Best Man (Season Premiere) // The Naked Truth

11 000 0000 tlsp. // 12 220 000 tlsp.

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    Après une saison 6 médiocre, gâchée par Jennifer Morrison et des scénaristes à court de bonnes idées mais pas d'idées, How I Met Your Mother débute sa saison 7 sans véritable pression étant donné qu'elle a déjà été renouvelée l'an passé pour deux saisons supplémentaires. A moins d'une catastrophe audimatique, on devrait donc avoir une saison 8. La voix-off de Ted s'en amuse d'ailleurs en insistant par deux fois sur le fait que ses enfants, et donc nous aussi, ne sommes pas prêts de connaître le fin mot de l'histoire. Le second degré, tout ça, c'est bien, mais moi, là, ça ne m'a pas fait rire. Cela m'a surtout donné envie de pleurer... C'est pourtant un véritable atout pour l'équipe ce double renouvellement car ils peuvent ainsi écrire les arcs scénaristiques non pas sur une mais deux saisons. J'ai le sentiment que c'est bien ce qu'ils sont en train de faire mais tout semble malheureusement cousu de fil blanc. 

   Dans le Season Premiere intitulé The Best Man, après un court flashforward qui ne nous a rien apporté par rapport à ce que l'on savait déjà (mais c'est désormais une habitude), retour sur le mariage de Punchy, un des événements annoncés depuis la saison dernière. Comme prévu, il ne s'y est rien passé d'extraordinaire. Les bases de la saison sont néanmoins posées : on parlera beaucoup de la grossesse de Lily et Marshall, mais c'était une évidence; et le triangle amoureux Robin/Barney/Nora va tenter de nous passionner jusqu'à ce que monsieur choisisse l'une de ses deux prétendantes pour se marier, vraisemblablement dans le final. Il ne faut pas rêver, ça n'arrivera pas avant. Il ressort ici de ces deux intrigues, une scène chorégraphiquée parfaitement exécutée par Neil Patrick Harris et Cobie Smulders -qui n'avaient plus rien à prouver dans ce domaine- qui était un peu gratuite mais plaisante; et un gag récurrent amusant quant à savoir comment Marshall allait ruiner le mariage de Punchy. La réponse était surprenante ! Les blagues sur les discours de Ted étaient en revanche ratées et lourdingues. Un épisode correct en somme.

   Dans le second épisode, The Naked Truth, Marshall reprend ses mauvaises habitudes avec des gags un peu ratés qui consistent à faire jouer à Jason Segel le mec bourré et exhibitionniste, soit, en gros, ce qu'il fait dans tous ses films au cinéma. Mais même au-delà de ça, ça n'apporte pas grand chose, à part gagner du temps en attendant de rentrer dans le vif du sujet : il va devenir papa et cela lui fait peur, il ne se sent pas prêt. Je suppose que ce sera bientôt à Lily de se poser ce genre de questions, de manière plus inspirée cette fois j'espère. En attendant, Alyson Hannigan fait de la figuration, tout comme Cobie Smulders, reléguée au second plan le temps que Barney réussisse à reconquérir sa Nora. Evidemment, lorsque la boîte à blagues se transforme en amoureux éperdu, on rit nettement moins. Surtout quand il a en face de lui cette Nora qui n'a vraiment rien à offrir à la série. Elle n'est ni drôle, ni attachante, ni agréable. Bref, encore raté ! C'est sans doute en se rendant compte qu'ils étaient incapables d'écrire de nouveaux personnages féminins intéressants que les scénaristes ont décidé de recycler de vieux protagonistes à commencer par Victoria, la seule vraie surprise de cet épisode (qui a bien grossi on dirait). Elle nous ramène à une époque où la série était vraiment bonne et inventive. Espérons que dans le prochain épisode, la magie opère à nouveau grâce à son retour. Je ne déteste pas l'idée et il fallait bien que ça arrive de toute façon. On n'était jamais revenu sur son cas... L'apparition de l'excellent Martin Short sur un fond vert hideux (assumé ?) m'a un peu déçu mais on est amené à le revoir. 

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// Bilan // "Les enfants, on y est presque... enfin non, on en est encore en loin !" Cela fait bien longtemps que How I Met Your Mother ne me fait plus beaucoup rire et c'est pour cela que j'ai décidé cette année de regarder les épisodes non pas un par un mais par blocs, en espérant ainsi apprécier davantage la saison 7. Je vous donne donc rendez-vous dans quelques semaines pour l'épisode d'Halloween avec Katie Holmes et je reviendrai à ce moment-là aussi sur les épisodes précédents. D'ici là, enjoy

25 septembre 2011

Breaking Bad [4x 09 & 4x 10]

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Bug // Salud

1 890 000 tlsp. // 1 800 000 tlsp.

44030377 // 44030378


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    C'est sur une goutte de sang que s'ouvre l'épisode Bug, sous la forme d'un bref flashforward à mon sens bien inutile, comme dans 90% des cas (la bagarre n'aurait pas été moins intense si elle avait été surprenante, au contraire même). Mais cela a le mérite de rappeler les premières saisons, lorsque ce système était quasi-systématiquement utilisé par les scénaristes de Breaking Bad. On pouvait très bien imaginer qu'il s'agissait non pas de l'annonce d'un combat pour Walt mais du retour en force de son cancer. Jusqu'au bout, je m'étais fait à cette idée pour m'éviter d'être déçu. Il n'était finalement pas du tout question de sa maladie (ce que l'on pourrait d'ailleurs déploré dans d'autres circonstances mais on a trop attendu que la saison décolle pour se plaindre !). Bien qu'il soit au centre de l'attention dans les premières secondes de l'épisode, Walt se fait à nouveau voler la vedette par Hank ! Il est toujours obsédé -à juste titre- par Gus, il est même sur la piste de l'entrepôt désormais. Mais il est tout seul à y croire, et Walt tente comme il peut de lui mettre des bâtons dans les roues. Etonnamment, lorsque son beau-frère lui demande de se calmer, il ne bronche pas et s'exécute. Il semble en fait évident que les auteurs attendent d'être plus proches de la fin de la saison pour le faire entrer en scène. Une question de timing. Ils auraient pu trouver meilleure excuse, mais notre attente sera certainement récompensée. Pendant ce temps-là, Gus teste la confiance de Jesse en l'invitant chez lui, comme il l'avait fait avec Walt la saison dernière. La scène est longue et intense. De l'art... Puis de son coté, la vie de Skyler qui redevenait presque paisible est bouleversée par le retour de Ted. Il n'est jamais loin celui-là. Ce personnage n'a rien de particulièrement enthousiasmant mais les réactions qu'il provoque chez Skyler sont toujours intéressantes. Ici, elle assure surtout le quota comédie de l'épisode et cela lui va très bien. Les scénaristes devraient se servir d'elle à cet effet plus souvent...

   Dans Salud, ce n'est pas que la tension est montée d'un cran : elle a carrément explosé ! Pas dans les scènes avec Skyler et Ted, prenantes, certes, mais les plus faibles de l'épisode quand même. Bonne idée toutefois de se servir de Saul. Pas non plus dans celle entre Walt et son fils, qui est magnifiquement interprétée, qui m'a fait frissonner et qui explique beaucoup, mine de rien, sur ce qui a poussé notre héros à agir comme il le fait depuis le premier épisode. Non, c'est bien entendu à Jesse, Gus et Mike qu'il faut faire confiance en la matière. Si le plan de l'empoisonnement s'avère au bout du compte assez prévisible, la mise en scène suffit à faire douter et à faire trembler en même temps que les protagonistes. On a beau savoir comment les choses risquent de tourner, rien ne dit qu'ils vont tous sortir vivants de ce stratagème ô combien risqué. J'ai bien cru que Gus allait y rester, et en même temps, j'ai beaucoup de mal maintenant à imaginer la série sans lui. Alors j'ai pensé à Mike, qui n'est pas indispensable même si je l'aime beaucoup. Mais je pense qu'il y a encore des choses à dire sur lui, peut-être moins sur Gus dont on connaît un peu le passé maintenant. A mon avis, Gus et/ou Hank mourront en fin de saison. Des fois je me dis que Marie ferait un bon dommage collatéral mais aucun élément ne semble être mis en place actuellement pour en arriver à cette conclusion. Et puis j'imagine davantage Marie veuve... 

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// Bilan // Que de satisfactions au cours de ces deux épisodes : un Hank brillant, un Gus impressionnant par son sang froid, sa maîtrise et son obstination, un Walt au bord de la dépression mais bavard, un Walt Jr. qui n'aura jamais eu meilleure scène (quoique la fois où son père l'a copieusement insulté...), une Skyler inventive et plus borderline que jamais, un Jesse de plus en plus charismatique et doué... et du suspense, de la tension, de l'émotion... Tout y est. Breaking Bad a son plus haut niveau retrouve ainsi toutes ses lettres de noblesse. 

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