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Des News En Séries, Le Blog

21 octobre 2011

Enlightened [1x 02]

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Now Or Never // 190 000 tlsp.

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   A ceux qui se demandaient ce à quoi Enligtened pouvait bien ressembler passé son pilote, la réponse est simple : à une étrange comédie de bureau ! C’est en tous cas sur le retour au travail d’Amy que le second épisode de la série est centré et la voilà qui se retrouve à la cave, avec des gens bizarres pour faire un travail bizarre et ça tombe plutôt bien au fond puisqu’elle-même est bizarre aux yeux de tous sauf peut-être aux nôtres. Sa mère la prend pour une demeurée, son ex-mari pour une folle et l’ensemble de ses collègues pour une excentrique doublée d’un passé d’hystérique prêt à ressurgir à tout moment. Et cet épisode ne cesse d’ailleurs de souffler le chaud et le froid en mettant l’héroïne dans des positions censées la rendre furieuse mais elle parvient malgré tout à garder son calme en public. Elle a une technique imparable pour cela : fermer les yeux et rêver à une vie plus sereine, plus calme où tout le monde s’aime… une utopie qui paraitra stupide pour certains, poétique pour d’autres. Inutile de préciser que je me range dans la seconde catégorie même si je comprends que cela ne puisse pas plaire.

    Il y a un truc qui m’a frappé pendant l’épisode mais je sens que je vais me sentir bien seul : je trouve que Valérie Lemercier ferait une parfaite Amy si la série venait à être adaptée un jour en France (donc jamais). L’artiste française – que j’adore- partage beaucoup de mimiques avec Laura Dern et il y a même dans leurs visages des traits communs : le regard, le nez… Bref, ça n’a pas grand intérêt que je vous dise ça mais il fallait que je le partage. Pour rester sur Laura Dern, je trouve vraiment qu’elle est parfaite dans ce rôle. Un peu logique d’un autre coté, il a été écrit par et pour elle. Parfois elle me fait vraiment penser à une Sarah Jessica Parker dans la cinquantaine. Là encore, je prends le risque de me sentir bien seul… et j’espère que Carrie ne deviendra pas aussi perturbée soit dit en passant ! Ce qui serait pas mal maintenant, c’est qu’Amy se lâche et dise vraiment ce qu’elle pense de tout ce petit monde qui l’entoure mais sans se mettre en colère. A partir de là, on pourrait se retrouver face à de grands moments d’émotion !

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// Bilan // J’aimerais disserter davantage sur ce second épisode d’Enlightened mais il faut reconnaître qu’il ne donne pas matière à une analyse approfondie. Je crois qu’il faut prendre la série comme elle est actuellement : amusante, touchante et pleine de possibilités, à l’image de son héroïne. 

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20 octobre 2011

The Walking Dead [2x 01]

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What Lies Ahead (Season Premiere) // 7 300 000 tlsp.

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    Un phénomène, par principe, se doit d'être surprenant. On ne s'attendait pas à ce que la saga Twilight fasse un tel carton lors de la sortie du premier film. On ne s'attendait pas non plus à ce que tous les enfants de France adoptent les tamagotchi pendant quoi... deux mois ? On ne s'attendait pas au succès phénomènal des boys band à l'époque, ni au revival incroyable des stars des années 80 qui remplissent désormais des stades... bref, my point is : AMC la première et les médias américains en général ne pouvaient pas prévoir non plus que The Walking Dead se transformerait en phénomène télévisuel ! L'exploit réalisé par la première saison n'était apparemment pas suffisant, il a fallu que ce Season Premiere établisse un record ! Bien des phénomènes sont inexplicables mais celui-là alors... je ne cherche même plus à percer son mystère !

   La saison 1 de The Walking Dead ne m'avait pas tellement plu. Ses zombies m'avaient même laissé sur ma faim. Ennuyeuse, laborieuse, maladroite, lunatique, vaine... Autant d'adjectifs qui m'ont permis de la décrire au fil des cinq premiers épisodes. Puis le final a réussi à piquer ma curiosité, à me frustrer même. Je n'étais cependant pas certain de poursuivre l'aventure mais face à l'ampleur qu'a pris la série pendant son absence, j'ai eu envie de voir ce premier épisode de la saison 2. Juste comme ça. Maintenant, j'ai envie de voir la suite. Pas que je l'ai trouvé formidable mais, pour la première fois, les auteurs sont parvenus à proposer quelque chose d'efficace et de prenant, pas seulement sur 10 minutes mais tout du long. Peut-être parce que les anciens ont été virés et que les nouveaux ont de meilleures idées ? Le pré-générique m'a surpris dans le mauvais sens. Je m'attendais à un coup de poing équivalent à celui de pilote, il n'en a rien été. C'était une séquence presque banale, qui permettait simplement de replacer le contexte de ce nouveau départ là où le "Previously On" suffisait bien. En revanche, les scènes qui ont suivi le générique -dont je ne suis toujours pas fan- étaient scotchantes ! La tension était bien plus que palpable. Un tour de force d'autant plus grand qu'on se fiche un peu du sort de ces personnages auxquels on a bien du mal à s'attacher.

   Il n'y en a qu'une que je ne veux surtout pas voir mourir mais qui est, comble de l'ironie, la suicidaire de la bande : Andrea. Il s'agit, à l'heure actuelle, du seul personnage qui soit vraiment bien écrit et incarné. Laurie Holden dominait largement ses compagnons lors de la première saison et j'ai bien l'impression que ça ne changera pas. Sa dispute avec le vieux sage Dale était extrêmement poignante. La partie soap avec Shane et Lori était à peu près tout l'inverse de ça : lourde et inappropriée. Je comprends bien le désir de la production de toucher aussi les femmes mais je pense qu'elles ont tout autant envie que les hommes de voir des zombies se faire exploser, que ce soit au tournevis, à la hache ou à l'arbalête. C'est un peu pour cela que l'on est tous là, non ? La saison 1 n'avait pourtant rien promis de plus... On notera qu'en ce début de saison 2, les morts-vivants sont drôlement alertes et fringants. Ils pouraient se mettre à parler que ça ne nous étonnerait même pas ! Mais ils ont en même temps perdu un sens essentiel pour eux : l'odorat. Lorsque toute la fine équipe est planquée sous les carcasses de voitures, ils ne sentent rien. La chaîr était pourtant drôlement fraîche dans le coin ! Cela gâche un peu le plaisir mais il faut tenter d'en faire abstraction tant bien que mal... Il y a plein d'autres facilités tout au long de l'épisode. Je tiens également à souveler un autre gros problème : Rick Grimes et Andrew Lincoln donc est probablement le personnage le moins charismatique de The Walking Dead ! Même Shane, à sa façon, l'est plus que lui. C'est dramatique pour un héros. Rick se fait évidemment voler la vedette par Andrea mais aussi par un outsider, Daryl, qui n'était pas supportable par le passé si mes souvenirs sont bons mais qui, là, m'est apparu sous un jour plus flatteur. Il va vite falloir faire quelque chose, c'est très embarrassant ! 

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// Bilan // Une longue scène de tension très réussie malgré ses approximations + du défonçage de zombies en règle + la géniale Andrea + un cliffhanger surprenant et saisissant = un bon départ pour la saison 2 de The Walking Dead. Mais, parce qu'il y a toujours un "mais" : des personnages globalement toujours aussi insipides, héros compris + des longueurs et des dialogues peu inspirés + une absence de direction pour la suite et une deuxième partie d'épisode moins réussie = un bon départ qui aurait bien pu être bien meilleur et qui ne rassure en rien sur ce qu'est capable d'offrir la série cette année ! 

19 octobre 2011

The Vampire Diaries [3x 05]

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The Reckoning // 2 890 000 tlsp.

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    L'épisode de transition de la semaine dernière nous aura donc mené à un très bon épisode cette semaine. Cela valait le coup d'attendre un peu. Toutes les intrigues se sont rejointes, même celle de Matt et Jeremy, pour former un ensemble à la fois cohérent, prenant et malin. Depuis son arrivée, Klaus a énormément de mal à s'imposer en grand méchant à nos yeux. D'une part parce que Joseph Morgan n'est pas exceptionnel. D'autre part parce que les auteurs ne lui ont pas donné le matériel suffisant. Ils sont peut-être sur le point de frannchir ce pas-là et de craindre vraiment ses futures actions. Excellente idée donc de le voir s'en prendre à Tyler, un personnage qui a réussi à se faire une place dans nos coeurs alors que ce n'était pas franchement gagné à la base. Sa relation avec Caroline y est pour beaucoup, certes, mais il tient aussi debout sans elle. La perspective de le voir devenir un hybride est alléchante étant donné que sa condition de loup-garou est désormais acceptée par lui-même comme par ses compagnons et qu'il n'y a du coup plus grand chose à en dire. Toutefois tant qu'il sera le seul de son espèce à rôder dans les parages... Dans tout ça, les véritables motivations de Klaus restent un peu floues mais son plus grand ennemi à lui, un certain Michael de son prénom, approche et devrait éclaircir les zones d'ombre restantes. 

   Le retour de Stefan et Klaus à Mystic Falls et l'arrivée de Rebekah permettent de passer à la vitesse supérieure sans plus tarder. A nouveau, les scénaristes ont choisi d'éloigner Stefan d'Elena, pas physiquement cette fois mais amoureusement. Damon va donc avoir le champ libre et nous, nous allons pouvoir nous régaler. A moins qu'un autre plan soit prévu mais je n'en vois pas d'autres de possible pour le moment à part si un nouveau personnage débarque et lui vole son coeur. Elena a besoin d'évoluer de toute façon car cela fait un moment qu'elle tourne en boucle et son refrain est devenu plus que lassant à la longue. De son coté, Stefan est privé de sa légendaire empathie : une perspective tout à fait réjouissante. Paul Wesley s'en sort très bien en plus. Ce qui est pas mal non plus, c'est que Matt -vous savez le petit blond qui ne sert à rien en général- a désormais sa place dans l'équation de la série. Sa tentative désespérée pour contacter sa soeur Vicky était touchante et je crois que c'est la première fois que je ressens la moindre émotion pour lui. Sauf peut-être quand Vicky est morte justement mais c'était il y a bien longtemps... Il était jusqu'ici le seul personnage à n'avoir aucun élément supernaturel en lui mais les scénaristes n'ont pas pu résister : il se retrouve afflublé du même don que Jeremy après l'avoir bien cherché. Ce que l'on peut imaginer, c'est que Vicky et Anna vont se faire la guerre en utilisant les deux personnages. Mais quel est leur but à toutes les deux ? Où veulent-elles en venir ? Bonnie retrouve un rôle actif dans cet épisode mais ce que l'on attend avec impatience, c'est sa rencontre future avec l'Original Witch ! Après ça, on pourra éventuellement lui dire adieu sans regrets... Sinon, Rebekah me fait marrer. Elle a un petit coté Pam de True Blood. C'est un beau compliment que je lui fais là bien qu'elle ne le mérite pas encore. 

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// Bilan // The Reckoning est sans hésiter un épisode majeur de ce début de saison 3, le plus réussi à ce jour même, à la fois dans son immédiateté et dans ce qu'il représente pour la suite. 

19 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 04]

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School Of Hard Knocks // 8 240 000 tlsp.

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    Lorsque j'implorais la semaine dernière les scénaristes de Desperate Housewives de fêter cette dernière saison en faisant revenir quelques anciens de la série, ce n'est pas vraiment Danielle, l'horrible et odieuse fille de Bree, que j'avais en tête. A vrai dire, je n'ai pas pensé à elle une seule seconde. En voyant le nom de Joy Lauren apparaître à l'écran en début d'épisode j'ai donc poussé un soupir. Et puis j'ai pensé à Julie, la niaise, et je me suis dis que Danielle, c'était pas si terrible que ça. En fait, au fond de moi, je crois que je l'aime bien cette peste. Elle était agaçante au début et elle n'arrivait pas à la cheville de son frère Andrew, mais quand elle a commencé à apparaître moins elle est devenue bien plus supportable et les auteurs ont su l'utiliser à bon escient. C'était à nouveau le cas pour cet ultime (?) retour en guise de grand pardon. La mécanique est ultra rôdée et super prévisible mais le nouveau business coquin de Danielle nous a reservé de bons moments de rigolade avec une Bree super en forme. Il n'en fallait pas plus !

   J'aurais presque pu en dire autrant de l'intrigue bouche-trou de Gaby. Presque. J'étais même à deux doigts de le faire. C'est vrai que c'était drôle, c'est vrai que le personnage n'a pas perdu de sa fraîcheur -quand il s'agit de nous faire marrer en tous cas- et c'est vrai que le thème du conseil des parents d'élève n'avait pas encore été abordé sous cet angle. Mais Lynette a quand même eu pas mal de storylines de ce type par le passé, souvent réussies d'ailleurs. Gaby n'y a rien apporté de plus, Juanita n'a servi à rien et j'avais même un peu de peine pour elle au bout du compte. C'est quand même elle qui souffre le plus dans cette histoire et c'est à peine évoqué. Alors je ne veux pas non plus trop intellectualiser ce qui ne devrait pas l'être mais je ne peux pas m'en empêcher parfois. Et puis au-delà de ça, Suburgatory a traité du même sujet dans son épisode 3 et c'était beaucoup plus rafraîchissant et original ! 

   Chez Lynette, on peut compter sur l'amie Renee pour détendre l'atmopshère car, pour le moment, la mégère blonde et son éternelle chemise sale n'ont plus du tout le coeur à rire. En effet, Tom a déjà retrouvé chaussure à son pied. Et elle n'est même pas jeune et idiote : elle est du même âge que lui et médecin ! C'est le petit twist sympa qu'on voyait légèrement venir mais qui fonctionne quand même. L'émotion prend le dessus au final, comme toujours, et on se laisse forcément toucher aussi pénible soit devenue Lynette et aussi inintéressant soit resté Tom. Tiens, d'ailleurs, il habite à Melrose Place maintenant ! Sort Of. Ce que j'aurai aimé à ce propos, c'est que Laura Leighton, la femme de Doug Savant dans la vie et l'une des meilleures amies de Marc Cherry, joue enfin dans Desperate et pourquoi pas la nouvelle petite amie de Tom. Je ne comprends pas pourquoi ça ne s'est jamais fait... Dommage. 

   Bon et puis il y a Susan sinon, qui se remet à la peinture de façon à exprimer toute sa rage. Très bien, elle a trouvé son truc à elle pour vivre au mieux le secret : qu'on passe à autre chose la concernant ! Cela devient lourd. A l'entendre, on croirait que c'est elle qui l'a tué le pervers, de ses propres mains ! Faut arrêter : elle a "juste" couvert sa pote. C'est considéré comme un crime, certes, mais ce n'est pas non plus la fin du monde. Comme d'hab', ce cher Mike n'est d'aucune utilité alors qu'il avait l'occasion d'intervenir puisque le sujet le touche plus que jamais. Mais non, il se contente simplement de pardonner. En gros, le cliffhanger de l'épisode précédent est déjà oublié. Le nouveau est nettement plus prometteur : Chuck va pouvoir s'attaquer au cas du père Solis. Il est le premier sur la liste de ses prochaines investigations. A ce stade de la saison, soit il fait rapidement chou blanc soit les auteurs font traîner son enquête en longueur. La perspective n'est donc pas super excitante quand on regarde bien mais peut-être que l'effet dernière saison permettra quelques excentricités... 

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// Bilan // Facile en tous points, désespérement classique, cet épisode est correct parce qu'il parvient, malgré tous ses handicaps, à être drôle. 

18 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 05]

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Love, Loss & Legacy // 9 970 000 tlsp.

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    J'exige que Catherine Avery, mère de Jackson, devienne si ce n'est un personnage régulier en tous cas un personnage récurrent de Grey's Anatomy ! Il n'est jamais aisé, au bout de huit saisons, de parvenir à créer de nouveaux personnages de passage forts. Les deux prétendants de Bailey, Ben et Eli, en sont d'ailleurs de bien mauvais exemples, ou encore le Dr Stark, actuellement porté disparu. On pourrait la définir comme une version d'Ellis Grey souriante et optimiste. On a même du mal à comprendre par moment pourquoi son fils semble tant lui en vouloir. Elle n'a pas l'air bien méchante. Exigeante, elle l'a sans doute été. Dure également. Mais quand on voit là où Jackson en est aujourd'hui, on ne peut que lui donner raison. Elle a cru en lui et elle a eu raison. Envahissante ? C'est certainement là que réside le plus gros problème entre le fils et sa mère. Aucun femme ne trouve grâce à ses yeux. Aucune ne peut être à la hauteur. Est-ce que Lexie le sera ? Il faudra attendre pour le savoir puisqu'elle est partie en voyage. Jamais personne ne part en vacances dans Grey's Anatomy ! C'est pourtant connu ça... On peut quand même s'estimer heureux d'avoir croisé Chyler Leigh l'espace de quelques secondes ! Puis c'était marrant d'entendre parler d'elle sans arrêt au cours de l'épisode mais de ne jamais la voir. Catherine Avery n'a pas simplement illuminé l'épisode de sa présence, elle a aussi permis de faire avancer plusieurs intrigues, sans compter évidemment l'aprofondissement tant attendu du personnage de Jackson qu'elle ne pouvait qu'apporter. C'est malin de ne pas l'avoir limitée à ça.

   Elle va donc remettre sur le devant de la scène le triangle amoureux Jackson/Lexie/Mark, ce que l'on ne réclamait pas à corps et à cris pour être franc mais si l'histoire pouvait enfin être réglée une bonne fois pour toute... Et puis son passé avec April a permis de relancer la question de la virginité de la jeune médecin. Il serait effectivement temps qu'elle voit le loup et autrement que sur une table d'opération. Le grand cas médical du jour -une transplantation de pénis !- sonnait d'ailleurs très Grey's Anatomy des débuts. C'était agréable: drôle forcément un peu, émouvant aussi mais sans virer dans le pathos, et super tendu (sans mauvais jeu de mot). Une jolie réussite ! On peut remercier Catherine Avery, dont les intéractions avec les autres personnages semblaient parfaitement naturelles, pas forcées, que ce soit avec Mark, Richard, April... Bref, vous l'aurez compris : enthousiaste je suis !

   Il s'est tout de même passé deux-trois choses en dehors de Mme Avery et notamment le retour de Zola au Seattle Grace mais pas forcément de la manière que l'on avait imaginé. En fait si : c'était une évidence que les soucis de santé du bébé allaient revenir sur le tapis rapidement et le timing était ici parfait ! Dans l'adversité, Meredith et Derek se rapprochent encore un peu plus et partagent à nouveau une intimité même si la souffrance domine les deux amoureux. Je suppose que Zola ne va plus tarder à retrouver son chaleureux foyer maintenant. Espérons que les retrouvailles soient à la hauteur de la séparation ! En en parlant de séparation, rien ne va plus pour Miranda qui jette son "toy boy" Eli non pas parce que Ben est revenu dans sa vie mais parce qu'elle ne se sent pas en phase avec elle-même. Moi, ce que je crois c'est que Bailey ne s'est jamais remise de son divorce avec Tucker et fuit désormais l'engagement quelque soit l'opportunité amoureuse qui se présente. Elle en a eu deux et elle les a faites foirer. Les garçons en question ne sont pas à blâmer, ils ont fait de leur mieux. Eli est resté classe jusqu'au bout, ce qui nous fait d'autant plus le regretter surtout qu'il n'a jamais véritablement été exploité scénaristiquement parlant. Les scénaristes semblent être du coté de Ben, qui va vraisemblablement construire un futur avec Miranda, qu'elle le veuille ou non. Pour l'instant elle ne le veut pas, ou se refuse de le vouloir, mais elle ne résistera certainement pas bien longtemps. Ces histoires ne sont pas forcément passionnantes ni bouleversantes mais elles vont à ravir à Chandra Wilson. Sinon, Henry et Teddy ont emmenagé ensemble mais les auteurs n'ont pas vraiment pris la peine de s'étendre sur le sujet et c'est regrettable. Les scènes se déroulant en dehors des murs de l'hôpital sont souvent excellentes, j'aurais bien aimé que l'on participe à la fête...

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// Bilan // Energique et bien écrit, Love, Loss & Legacy s'inscrit dans la tradition Grey's Anatomyenne avec ce qu'elle peut avoir de plus entrainant et d'efficace. 

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17 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 14 Octobre 2011]

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Au programme cette semaine : Les "in" et les "out" de la rentrée : Playboy Club, Free Agents, 2 Broke Girls, Whitney, Up All Night... - Les Simpson sont immortels - La famille Bluth d'Arrested Development va enfin revenir ! - La famille Gallagher reprend du service - Des nouvelles du spin-off de Bones et de Game Of Thrones - La saison 2 de Braquo, c'est pour bientôt... - Rencontre au MIPCOM avec Fran Drescher, l'ancienne Nounou d'enfer, Kristen Johnston et Ashley Judd - L'auteur des romans Dexter nous tease sur le prochain opus... et la voix de votre serviteur !

17 octobre 2011

Enlightened [Pilot]

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Pilot // 210 000 tlsp.

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What About ?

 Auto-destructrice de nature et colérique, Amy a décidé de changer suite à une révélation d'ordre spirituel qui l'a conduite à passer quelques temps à Hawaii dans une thérapie de groupes. De retour dans sa vie d'avant, elle est bien décidée à faire le bien autour d'elle et à trouver un équilibre pour enfin vivre...

Who's Who ?

 Créée par Mike White (un des scénaristes de Dawson et Freaks & Geeks) et Laura Dern. Avec Laura Dern (Jurassik Park, Blue Velvet, Sailor & Lula, Un Monde Parfait...), Diane Ladd (Primary Colors, Chinatown, Kingdom Hospital), Luke Wilson (La Famille Tenenbaum, La Revanche d'une Blonde), Sarah BurnsMike White...

So What ?

    Beaucoup de séries commencent par la fuite du personnage principal vers un nouvel ailleurs, effrayant par principe mais aussi et surtout plein de promesses. Il change de boulot, de ville, d'amis, de moitié... J'aime beaucoup ces points de départ-là, en général. Ils m'inspirent, ils me donnent de l'espoir, ils me rappellent que l'on peut tout recommencer et c'est parfois nécessaire, primordial, vital ? Dans Enlightened, pas question pour l'héroïne d'abandonner sa vie. Bien au contraire. Si elle la délaisse momentanément pour vivre une expérience nouvelle, c'est pour revenir plus forte, plus sûre d'elle et tenter, enfin, d'être heureuse. Elle recommence tout mais avec l'espoir de retrouver le même boulot, les mêmes collègues, dans la même ville, avec les mêmes amis, avec la même moitié... ? Ou une autre... nouvelle... ou ancienne... le coeur a ses raisons que les reboots ne connaissent pas. Rien n'a changé dans la vie d'Amy, les paramêtres sont les mêmes mais le dénominateur commun, c'est elle et elle, elle n'est plus tout à fait la même.

   Illuminé par Laura Dern -qui méritait bien sa série- ce pilote est une invitation au voyage d'abord avec quelques scènes trop courtes se déroulant à Hawaii et ne nous dévoilant qu'une infime partie du parcours initiatique traversé par Amy, mais néanmoins magnifiques, qui vous emportent... Quelques conversations à la chaleur d'un feu de bois, les cheveux au vent, l'embrun marin dans l'air; quelques méditations, les yeux fermés, le coeur autrefois serré ouvert et rempli; quelques brasses au fond des mers, au milieu des plantes, des poissons et d'une grande tortue, symbole de l'immortalité (de l'âme ?) et de la sagesse; quelques sourires; quelques larmes; un au-revoir puis un retour à la réalité, dur, triste. Alors que l'on pensait désormais notre héroïne invincible, la voilà qui flanche déjà. Mais elle se reprend, retrouve ses (nouveaux) esprits et poursuit sa belle bataille contre le cynisme, la méchanceté, l'hypocrisie... tout ce qui fait la laideur de notre monde. Une Ange du Bonheur Amy ? Une béni-oui-oui ? Non. Une femme qui croit, qui a la foi en quelque chose mais ne sait pas elle-même en quoi. Une femme qui croit en elle ? Une femme que je suivrais au bout du monde en tous cas, qu'elle soit au bord de la crise de nerfs -excellente scène d'ouverture- au bord de la plage -j'y suis un peu resté dans ma tête- au bord des larmes -émouvante lorsque sa mère fuit l'évidence et ses responsabilités- au bord du gouffre... Et je veux vous parler de cette robe jaune, du fantôme de Carrie Bradshaw, de la côte Ouest, de Los Angeles, de la voix de Regina Spektor, et de son piano...

   Enlightened est une série lumineuse, qui possède la légéreté de sa profondeur et qui ne sait pas elle-même où elle nous emmène mais qui a des choses à nous dire, des histoires à nous raconter, des personnages à nous présenter, à nous faire apprendre à aimer... Je crois en Amy. Ayez foi en elle vous aussi.

How ?

16 octobre 2011

Last Man Standing [Pilot]

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Pilot // 12 953 000 tlsp.

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What About ?

Un père de famille doit se battre au quotidien pour préserver ce qui lui reste de virilité alors qu'il n'est entouré que de femmes...

Who's Who ?

 Créée par Jack Burditt (30 Rock, Voilà!, Frasier). Avec Tim Allen (Papa Bricole, Toy Story, Super Noël...), Nancy Travis (Presque Parfaite, Becker), Hector Elizondo (Chicago Hope, Grey's Anatomy), Kaitlyn Dever (Justified), Molly Ephraim, Alexandra Krosney...

So What ?

   Deux tendances totalement opposées semblent se dessiner en terme de comédies en cette rentrée : celles qui mettent en avant des femmes malignes (les 2 Broke Girls, l'héroïne de Suburgatory), qui se croient malignes (Whitney) ou qui ne le sont que par intermittence (la New Girl); et puis d'un autre coté celles qui font la part belle aux hommes de cro-magnon et/ou beaufs de service (How To Be A Gentleman, bientôt peut-être Man Up!). Les succès de How I Met Your Mother, Modern Family, The Office et j'en passe n'auront donc servi à rien à la fois en terme de ton, de réalisation et de message ?

   20 ans après le lancement de Papa Bricole, Tim Allen est donc de retour sur ABC dans un rôle équivalent à celui qu'il a tenu pendant 8 saisons, la seule grosse différence ici étant qu'il n'est plus entouré de trois fils mais de trois filles. L'homme moderne qui assume ses émotions et sa part de féminité n'existait pas à l'époque. C'était, au mieux, une douce utopie. Les temps ont heureusement bien changé et celui qui pouvait être attachant et amusant dans les années 90 n'est qu'un plus qu'un pauvre imbécile totalement dépassé et conscient de l'être, et pas vraiment prêt à changer pour autant ! Nulle doute que le but de la série sera de le faire évoluer dans le bon sens mais, en attendant, il va falloir se taper des blagues profondément médiocres à base de clichés sur les hommes, "les vrais", les durs. Savoir changer un pneu, pêcher de gros poissons, allumer un barbecue... semblent être les éléments essentiels pour les définir. Moi, ça me fait peur; ça me débecte même. Il semble y avoir derrière tout ça un bon gros message Républicain à vomir, où les pensées progressistes n'ont pas leur place. La scène de la crèche m'a d'ailleurs choqué sur le coup : il retire le fils de sa fille du lieu parce qu'ils s'amusent à construire des mosquées avec des coussins. Obama est d'ailleurs raillé à l'occasion. On peut saluer l'audace -tout comme celle, gentillette, de se moquer de la concurrence directe, à savoir Glee- mais franchement, produire ça en 2011 et en être fier, c'est inquiètant. Comme en plus ça a marché, ça va donner de supers idées aux dirigeants de chaînes... Je n'ai pas parlé de la prestation de Tim Allen en elle-même mais que dire si ce n'est qu'il m'a l'air carrément surestimé le monsieur ?

   Last Man Standing est une sitcom qui ne tient pas debout et qu'on a juste envie de laisser tomber sur-le-champ ! 

What Chance ?

 Les deux premiers épisodes ont très bien marché mais rien ne dit que cela durera. Je crois que pour le bien de la télévision américaine, il faut que la sitcom se plante dans les prochaines semaines...

How ?

15 octobre 2011

[Carnet de Voyage] MIPCOM 2011

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   J'ai eu le plaisir de passer quelques jours à Cannes la semaine dernière à l'occasion du MIPCOM (Marché international des programmes de télévision) où étaient présents Fran Drescher, la célèbre "Nounou d'Enfer", avec son ex-mari et coproducteur sur sa nouvelle sitcom Happily Divorced; la distribution de Hell On Wheels (en Novembre sur AMC); Kristen Johnston, l'ancienne star de 3ème planête après le soleil qui est de retour sur TV Land dans The ExesKiefer Sutherland pour présenter sa nouvelle série Touch attendue à la mi-saison, accompagné du créateur, Tim Kring, et Kevin Reilly, le président de la chaîne; Ashley Judd et l'ensemble du casting de Missing, série de mi-saison d'ABC, le créateur de The Firm, Lukas Reiter...

   Voici quelques morceaux choisis de ces interviews et je vous conseille tout particulièrement ceux de Kristen Johnston : cette femme est hilarante (même après le générique de fin hein...). Bon visionnage !

 

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14 octobre 2011

Ciné Mix [Septembre 2011]

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    LA GUERRE EST DECLAREE. Il m'a fallu plusieurs jours avant de digérer ce film, vibrant, brillant, amusant et souvent destabilisant. Les dialogues sonnent souvent faux. A moins qu'ils ne sonnent plus juste que juste ? Une curiosité qui finit par nous emporter et nous bouleverser. SEXE ENTRE AMIS. Les comédies sur les Sex Friends se multiplient. Elles ont tendance à toutes se rassembler mais celle-ci se différencie grâce à ses interprétes qui forment un duo très convaincant, vraiment drôle. Les séquences émotion sont moins réussies mais on se sent bien en sortant de la salle. Le feel good movie de la rentrée sans aucun doute !

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   FRIGHT NIGHT. Efficace dans ses scènes d'action avec une utilisation parfois maligne de la 3D, le film patauge dès qu'il évoque la mythologie vampirique et qu'il confronte ses personnages au doute. Les acteurs ont beau être bons (Colin Farrell et Toni Collette), on s'ennuie un peu dès que le rythme ralentit. GLEE! ON TOUR: LE FILM 3D. Lire la critique complète ICI.

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    CRAZY, STUPID, LOVE. A little "Crazy", not that "Stupid", with a lot of "Love". Le casting de cette comédie (Julianne Moore, Ryan Gosling, Emma Stone...) aurait pu se suffire à lui-même mais le scénario est bien fichu, en plus. UN HEUREUX EVENEMENT. Remi Bezançon n'a pas reproduit le miracle du merveilleux Le Premier jour du reste de ta vie mais ce film partage un même sens de la poésie, de l'humour et du réalisme, avec une réalisation toujours très inspirée. Louise Bourgoin est étonnamment juste. Pio Marmai encore parfait. 

13 octobre 2011

American Horror Story [Contre Critique - Pilot]

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American Horror Story est typiquement le genre de série que l'on adore ou que l'on déteste. J'ai adoré (la preuve ICI) mais UglyFrenchBoy, lui, a détesté. A son tour d'exprimer sa version des (mé)faits...

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-  “You think I'm crazy?”

-  “No. I think you're creative.”

   Cette simple réplique résume à elle seule l’état d’esprit de Ryan Murphy et Brad Falchuk en proposant le grand n’importe quoi qu’est le pilote d’American Horror Story, sous couvert d’une prétendue créativité artistique. Son seul mérite est celui de diviser son public, au point d’assister à un clivage. Une (agaçante) tendance s’élève cependant, celle de justifier les qualités de la série en condamnant ceux qui ne « peuvent pas aimer », comme si le fait de ne pas adhérer à ce fourre-tout visuel faisait des détracteurs des êtres « pudiques »  et « cartésiens ». Je dirais, au contraire, et uniquement pour contrebalancer, qu’il s’agit d’une différence d’exigence.

   Le problème n'est pas tant que certaines scènes soient dérangeantes ou angoissantes. Après tout, c'est ce que l'on attendait du projet et ce que l’on a peu eu dans ce format à ce jour. Ce qui est contestable, en revanche, c'est sa mise en scène, l’exercice de style que représente ce pilote, sans compter une trame narrative bancale.  Sous prétexte de s’affranchir d’un quelconque format, ce qui, soit prête à sourire venant des deux papas de Glee, soit traduit une grande frustration chez Ryan Murphy, on nous propose une œuvre dénuée de sens. Il n’en faut pas plus pour certains pour crier au génie. Reste à comprendre où est le génie. American Horror Story semble ne rien dénoncer, fait dans la surenchère (fétichisme, masturbation, adultère, automutilation et fausse couche), feint de jouer sur des références au genre qui se résument à une succession de clichés et effraie en réalité uniquement par le sadisme des scénaristes vis-à-vis des personnages. En ressortiront-ils indemnes ? Probablement pas, mais la série ne prendra sans doute pas la peine de s’intéresser à ses héros, seulement à leurs névroses. 

   Ben Harmon (Dylan McDermott) craint de céder à ses pulsions (la masturbation suivie par ses pleurs peut être une bonne idée sur le papier mais s’avère totalement ridicule à l’écran), et la maison en joue en transformant, à ses yeux uniquement, la housekeeper  (d’ailleurs qui rémunère cette bonne vieille femme incarnée par Frances Conroy ?) en fantasme de la soubrette, ô combien répandu. Il en est de même pour sa femme, Vivien Harmon (Connie Britton) qui, au final, voit son mari à la place de la combinaison en latex qui la pénètre. S’agit-il du jeune Tate ou d’un fantôme ? Difficile d’obtenir du concret face à une scène de viol dérangeante (uniquement pour sa représentation). La demeure explore donc  les peurs les plus intimes de chacun et la caméra les retranscrit de façon peu subtile. De même qu’en grandissant dans un tel environnement, Violet (Taissa Farmiga) va inévitablement s’engouffrer dans une folie que l’on peut attendre d’une adolescente dont la scarification n’a pour but que d’attirer l’attention sur elle (« Si tu veux te tuer, coupe verticalement. Si tu veux te tuer, ferme aussi la porte »). Voilà une galerie de personnages unidimensionnels peu réjouissante et prétexte à de l’exhibitionnisme de bas étage comme les chaînes du câble ont eu trop tendance à proposer il y a quelques années. Du côté des secondaires, on peut apprécier Jessica Lange, qui en fait tout de même trop, pour mieux se désoler de voir Denis O’Hare réduit à une effrayante apparence. Après sa participation dans True Blood ou encore son rôle de médecin dans L’Échange,  l’acteur a prouvé que son charisme et son seul jeu suffisaient à le rendre effrayant et crédible en psychopathe. Un artifice de plus dans un pilote qui n’en manque pourtant  pas. Ses traces de brûlures justifient ici une tendance à la pyromanie qui semble habiter les patriarches, comme si tous les cas précédents ne suffisaient pas…

   Si l’on fait abstraction du questionnement légitime sur la santé mentale des créateurs, c’est surtout sur le talent de réalisateur de Murphy et de ses équipes techniques que l’on peut s’interroger.  Les changements brusques de focales, totalement désuets, appuyaient l’effroi dans les films d’Hitchcock, ils soulignent simplement une utilisation hasardeuse ici. Quant aux effets maîtrisés, généralement déconseillés aux épileptiques, ils ont été maintes fois utilisés dans le cinéma d’épouvante ces dernières années, tels les flashs dans la cave pour servir un montage stroboscopique. Pour couronner tous les poncifs du genre, American Horror Story ne se prive pas de plans sur des membres du corps humain conservés dans du formol. Reste un tout totalement disparate, une tentative désespérée d’instaurer une ambiance glauque puisque le scénario ne suffit visiblement pas... On échappe heureusement au sanguinaire, mais au profit du glauque et de l’exhibitionnisme, le tout dans un exercice de style proche du brouillon. Les choix esthétiques, intrigants dans les trailers, se révèlent n'être que des cache-misère. Un beau gâchis au vu du casting.  

Et vous, de quel coté vous rangez-vous ?

13 octobre 2011

Harry's Law [2x 01, 2x 02 & 2x 03]

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Hosanna Roseanna // There Will Be Blood // Sins Of The Father

7 530 000 tlsp. // 7 630 000 tlsp. // 8 450 000 tlsp.

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    La première saison de Harry's Law avait bien des défauts (que j'évoque ICI) mais elle avait aussi beaucoup de qualités (que j'évoque ICI aussi). Pour que la nouvelle série judiciaire de David E. Kelley tienne la route plus longtemps, il était nécessaire d'opérer quelques ajustements au niveau de la distribution et le célèbre créateur est coutumier de l'exercice. The Practice, Ally McBeal, Boston Public et Boston Legal ont toutes connu ce type de bouleversements lors de leurs premières saisons et cela leur a porté chance. Elles ont souvent connu d'autres gros changements dans les dernières saisons d'ailleurs, mais là c'était moins réussi... La jeune Harry's Law perd ainsi un de ses personnages réguliers, Malcolm -pas le plus intéressant du lot c'est vrai- et réduit la standardiste Jenna au rôle de guest-star dans les premiers épisodes avant, vraisemblablement, de disparaitre complètement. Là c'est un peu plus regrettable mais la série n'a pas besoin d'elle pour survivre. Deux nouveaux personnages réguliers débarquent dans la saison 2 tandis que Sir Tommy Jefferson prend du galon. Adam, quant à lui, est toujours en poste et on s'en réjouit. 

   Concrétement, Ollie, incarné par Mark Valley, vient prêter main forte à Harry sur une très grosse affaire de meurtre qui occupera l'essentiel des trois premiers épisodes de la saison, pendant que Cassie Reynolds, jouée par Karen Olivio, est la nouvelle recrue du cabinet. Le premier va très vite se faire une place de choix au sein de la nouvelle dynamique de la série, la seconde va avoir un peu plus de mal, essentiellement parce que Kelley lui a offert un cas sans intérêt dans le premier épisode et que, dans les suivants, elle a peu l'occasion de briller. Elle parvient malgré tout à dévoiler son potentiel entre deux scènes. On peut donc dire que l'on a gagné au change, indéniablement. Mais le but de ces trois premiers épisodes est avant tout d'asseoir Harry encore plus confortablement dans son rôle d'héroïne. Rien de tel pour ça qu'une belle rivalité avec une certaine Roseanna Remmick, de la trempe des meilleurs personnages créés par Kelley, sublimée par l'excellente Jean Smart ! Les joutes verbales entre les deux femmes, à base de "fat little troll" et de classiques mais efficaces "bitch", sont un bonheur de chaque instant, bien qu'il manque une scène dans le troisième épisode pour conclure dignement leurs savoureux affrontements. 

   Le cas Sanders en lui-même, très fort, même si The Good Wife en a eu un similaire en saison 1 -puis revisité par la suite- plus intense et effrayant, a commencé doucement avant d'exploser dès le deuxième épisode. Alfred Molina était parfait en accusé et les nombreux rebondissements, surtout ceux du troisième épisode, étaient magistralement orchestrés, jusqu'à la révélation finale très Law & Orderienne dans l'approche et particulièrement surprenante ! Au bout du compte, chaque membre de la famille Sanders semble être cinglé à divers degrés et il n'en ressort pas une grande impression de réalisme, mais les scènes au tribunal étaient à couper le souffle. Le personnage de Roseanna Remmick souffre sans doute d'une déchéance trop rapide et trop facile d'un point de vue scénaristique mais ils n'allaient pas non plus étendre l'affaire sur dix épisodes... Toute la nouvelle équipe a dû se montrer soudée autour de Harry, même si certains, Adam en premier lieu, n'ont eu qu'un rôle minime à jouer. Sinon, les thèmes musicaux grandiloquents ont été remplacés par des thèmes plus sobres mais pas tellement plus modernes, et les images de Cincinatti ne sont plus du tout vieillottes. 

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// Bilan // Avec ces trois premiers épisodes de la saison 2, David E. Kelley est parvenu à ses fins : il a renforcé le casting de la série tout en douceur en lui donnant ainsi plus d'envergure. Harry's Law perd malheureusement simultanément en originalité puisque la nouvelle configuration rappelle énormément celle de Boston Legal pour ne citer qu'elle, mais si c'est le prix à payer pour qu'elle perdure sur les écrans alors je l'accepte sans broncher ! 

12 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 03]

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Watch While I Revise The World // 8 450 000 tlsp.

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    Je m'attendais -bien naïvement j'en conviens- à ce que chaque épisode de cette dernière saison de Desperate Housewives porte en lui une trace du passé, que ce soit sous la forme d'un habile clin d'oeil, d'un retour inattendu, d'une réplique culte détournée... bref, un petit quelque chose qui nous rappelle constamment combien la série a été bonne à ses débuts, combien elle a révolutionné le genre du soap, combien ses personnages étaient brillants (pas tous hein) et combien elle devrait nous manquer. Alors peut-être que ce troisième épisode n'était qu'une exception dans la saison, qu'il n'était pas aussi soigné que le premier et, dans une moindre mesure, que le deuxième parce que les scénaristes sont bien trop occupés à nous réserver le meilleur pour le suite. Peut-être... Ou alors ils n'ont toujours pas d'idées et rament en attendant d'entamer la dernière ligne droite dans quelques mois... 

   Quand je parlais de retour inattendu, je pensais à des tas de personnages qui ont marqué la série, même dans des petits rôles. Cela me ferait plaisir par exemple de revoir certains anciens voisins et voisines, repartis une fois leur "intrigue de la saison" résolue et dont on n'a plus jamais entendu parler. Les Applewhite (pas mémorables, certes...), les italiens, l'albinos... ces gens-là quoi. Mais une des soeurs de Lynette, sérieusement ? Lydia n'a, en rien, marqué les esprits. On ne l'a croisée que dans un seul épisode, lors de la saison 4. Qui s'en souvient à part les fans-hardcore de la série ? Sa venue dans cet épisode n'a absolument rien apporté : rien n'était vraiment drôle -les clichés sur les hippies, ça ne fait plus rire personne depuis 1975- et rien n'était émouvant non plus. Le schéma "Lynette qui se comporte comme une grosse connasse" suivi de "Lynette qui se rend compte de son erreur et s'excuse en tendant les bras la larme à l'oeil" ça ne marche plus du tout ! Cela ne fait qu'enfoncer le personnage que l'on a tant aimé vers un point de non-retour. 

   En huit ans, très peu de combinaisons de personnages principaux n'ont pas été essayées au moins une fois. Le duo Susan/Carlos amorcé dans l'épisode précédent a été ici exploité avec une certaine réussite. J'ai vraiment cru qu'ils allaient s'embrasser dans le fourgon et qu'ils allaient le regretter aussitôt. Cela n'est pas arrivé et je n'en veux pas aux auteurs. C'est quelque chose qui aurait pu faire son effet il y a quelques saisons, même la saison passée à la limite, mais cette année, ça n'aurait servi à rien à part ralentir le fil rouge. La conclusion de l'intrigue était prévisible puisqu'il était évident que Susan ne tiendrait pas sa langue très longtemps vis à vis de Mike. Maintenant, il sait. Tom devrait aussi l'apprendre tôt ou tard cette saison. Ainsi, tout le casting principal sera au parfum. J'aime l'idée. Par contre, la réaction de Mike n'est pas crédible un seul instant. Le mec n'a fait que des conneries quand il est arrivé à Wisteria Lane, il a un passé pas glorieux du tout et il se permet de juger ses amis et sa femme pour un accident ? Lui, c'était intentionnel, rappelons-le... Je compte sur Susan pour lui remettre les pendules à l'heure dès le prochains épisode. Oui bon ok, je ne devrais pas...

   Cette semaine, à nouveau, c'est Renee qui obtient non pas la storyline la plus profonde mais la storyline la plus drôle ! Enfin drôle... disons que cet épisode ne regorge pas de scènes ou de répliques tordantes alors on se contente des vannes de la miss faut de mieux. Les bases de l'histoire ne sont pas du tout solides : pourquoi est-ce que Lee irait faire appel à Renee, la femme qui aime le moins les enfants AU MONDE, pour s'occuper de sa fille ? Cela ne tient pas debout une seule seconde ! J'étais quand même très content de revoir la fille de Ted de Better Off Ted -Jay Harrington... association d'idées... je veux le retour du séduisant médecin qu'il interprétait en saison 2 lorsque Susan était malade !- mais franchement, traiter des difficultés de l'homoparentalité de façon aussi superficielle, c'est carrément se moquer du monde ! Pendant ce temps-là, l'australien de Renee fabrique on ne sait quoi on ne sait où... 

   Et le flic de Bree ? Il a enfin dévoilé son vrai visage : comme Rex, comme le pharmacien, comme Orson et comme tant d'autres prétendants de la rousse, il est totalement instable -paranoïaque, colérique, menaçant- et se comporte comme une véritable ordure à la seconde même où elle lui annonce qu'elle le quitte ! De quoi envenimer davantage les choses alors que Bree voulait au contraire les simplifier. L'aboutissement de l'intrigue est intéressant mais il a vraiment fallu passer par des passages pénibles pour en arriver là : le coup de la photo de la main, de l'enveloppe de la police, de son vol ridicule par Gaby... tout ça était prévisible dès le départ en plus ! Heureusement que la latina était là pour relever le niveau des dialogues avec ses répliques toujours piquantes...

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// Bilan // Je pensais vraiment que dans cette dernière saison, Desperate Housewives éviterait les épisodes de remplissage qui ne font avancer ni les personnages ni l'intrigue fil rouge. Pas de chance : ce troisième épisode sert bel et bien à combler le vide même si des avancées minimes s'opérent çà et là. 

12 octobre 2011

Glee [3x 03]

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Asian F // 8 420 000 tlsp.

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    Cet épisode de Glee s'est donc concentré sur les cas de Mercedes, Emma et... Mike Chang. Oui oui, vous avez bien lu ! L'éternel second coûteau, la prof de l'ombre et le danseur monolithique ont bénéficié d'intrigues rien qu'à eux et rudement bien ficelées en plus ! C'est clair et net maintenant : l'arrivée de "vrais" scénaristes sur la série lui apporte beaucoup. Commençons donc par analyser le plus improbable : Mike Chang parle, a des parents et chante aussi. Incroyable. Je n'aurais pas cru. Et c'est que le Harry Shum Jr. n'est pas mauvais ! Sa prestation scénique, chantée et dansée, était de qualité et la séquence avec sa mère était très émouvante. Même si le sujet de l'immigration n'est qu'effleuré, il était intéressant de le faire figurer dans l'épisode. La série joue énormément sur le rêve américain, il était important de remettre les choses à leur place aussi. Les jeunes immigrés d'aujourd'hui ont peut-être plus d'opportunité que leurs parents hier, dans le monde artistique mais pas seulement. Pendant ce temps-là, Brittany chantonnait un "Who Run The World ? Girls !" avec une énergie presque à la hauteur de celle de Beyoncé, mais la voix en moins. Je n'aime pas beaucoup cette chanson mais le moment était enthousiasmant.

   Mercedes/Amber Riley a toujours été ma préférée du Glee Club mais les scénaristes n'ont pas daigné l'utiliser comme ils auraient dû. Elle était très présente dans les premiers épisodes si mes souvenirs sont bons puis ils l'ont lâchement abandonnée en se rendant compte que Rachel/Lea Michele faisait vendre davantage. C'est le moment pour la laissée-pour-compte de prendre sa revanche et sa première prestation de l'épisode sur une chanson que je ne connaissais pas du tout était géniale (et sobre). Toute l'injustice que la chanteuse ressent et qu'elle exprime admirablement bien à l'attention de Mr Shue et Rachel sonnait juste. On s'étonnerait presque qu'elle n'ait pas explosé plus tôt. Bon, par contre, le passage "comédie musicale" avec toute la troupe qui commente la situation en fredonnant était plus gonflante qu'autre chose. J'ai senti venir de très loin le départ de Mercedes du Glee Club pour la concurrence (c'est pas comme si on nous faisait le coup tous les deux épisodes avec un personnage différent...) mais cela pourrait être enfin intéressant si c'est habilement exploité. 

   Du coté d'Emma, de ses troubles et de sa relation toujours plus forte avec Will, j'ai juste été déçu que Jayma Mays ne chante pas. C'était l'occasion et elle a déjà prouvé qu'elle se débrouillait très bien. Mais la fin sur Fix You de Coldplay était plutôt jolie, bien que l'interprétation de Matthew Morrison n'apporte rien par rapport à la superbe version originale. Elle a même tendance à la "guimauviser" mais on est habitué, c'est sa spécialité (et un peu celle de la série de toute façon). Dans le fond, le personnage est suffisamment craquant et attendrissant pour que l'on se laisse prendre au jeu à chaque fois, même s'il n'y a rien de nouveau de développé. On apprends juste d'où viennent ses TOC. La rencontre avec ses parents était très drôle et surréaliste. Ce sont des "Ginger Supremacists". J'adore l'idée ! Rassurez-moi : ça n'existe pas vraiment, hein ?!

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// Bilan // En se penchant sur des personnages habituellement en retrait et en équilibrant les instants musicaux, les intrigues principales fortes et les histoires secondaires légères, cet Asian F de Glee avait tout pour plaire et il m'a plu !

11 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 04]

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What Is It About Men // 8 700 000 tlsp.

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    Grey's Anatomy a beau veillir sereinement, elle cherche encore à nous surprendre et à changer nos habitudes de temps à autres. C'est particulièrement le cas cette semaine avec un épisode 98% hommes. Les femmes de la série ne sont pas subitement toutes parties en vacances en même temps mais elles se contentent de faire de la figuration, quand elles ne sont pas totalement absentes à l'écran. Meredith cède logiquement sa place de voix off non pas à un mais à tous les hommes du Seattle Grace. Passé l'effet de surprise, on se laisse aisément prendre au jeu même si l'on sent bien que la série est écrite par des femmes en majeure partie. Les discours d'ouverture et de fermeture auraient pu être prononcés par l'héroïne finalement, et l'étude sur le Mâle n'est pas très poussée... Elle est même un peu trop clichée à mon goût. Les hommes qui bricolent, tout ça... Mouais. C'était un bon moyen de les réunir (et pas uniquement autour d'une bière) et ça a permis par la même occasion de faire avancer la construction de la maison Shepherd. Les travaux ont quand même commencé il y a trois ans... Excellente idée également de faire des patients du jour des geeks blessés lors d'une convention type Comic Con. Les auteurs se font alors plaisir avec des réfèrences à Doctor Who, Game Of Thrones, Lord Of The Rings et j'en passe. Un peu facile mais pretty funny !

   D'ailleurs, l'impression globale qui ressort de cet épisode, c'est justement son aspect sympathique et amusant. Il ne se passe rien de grave et je le regrette presque : cela aurait été intéressant de voir les réactions de ces hommes confrontés à un vrai drame, ou au moins pour l'un d'entre eux. Owen prend ses fonctions de nouveau chief et se révèle assez rapidement à l'aise dans son rôle. Il a son style, un peu brut de décoffrage certes, mais en adéquation avec ce qu'il a toujours été. De son coté, Richard est très à l'aise dans ses nouvelles fonctions. Il est même très (trop ?) excité à l'idée de pouvoir opérer ! Il se révèle meilleur conseiller auprès de Karev et Avery dans cette position où le rapport de force n'est plus le même. Alex n'offre rien de bien consistant cette semaine, à l'inverse de Jackson que l'on prend de plus en plus de plaisir à découvrir, tout simplement, puisqu'on le connaissait mal. Il finit par choisir sa spécialité et donc son camp : celui de Mark.

   La petite guéguerre entre Sloane et Shepherd était divertissante d'ailleurs mais c'était surtout agréable de les réunir. Leur amitié n'avait plus été très exploitée depuis un moment. Dans le même temps, Mark montre sa déception quant à ne pas avoir été choisi comme le successeur de Richard au poste de Chief. Je m'étonnais la semaine dernière que cette nomination étonnante ne fasse pas plus de vagues... Bailey apparaît évidemment peu mais elle a quand même le temps de jeter un regard qui en dit long à Owen... Quelle meilleure occasion que cet épisode pour ré-introduire le personnage de Ben, maintenant que Off The Map a été annulée et donc Jason George libéré ? Ce n'est pas un personnage pour lequel j'ai une grande affection mais comme il était parti précipitamment, je suis content qu'il puisse revenir pour régler son histoire. A moins qu'il ne reste ? Je ne suis pas contre non plus. L'affrontement entre lui et Eli a vite tourné court mais il y a là du potentiel pour les prochains épisodes ! Qui aurait cru qu'un jour deux hommes se battraient pour Bailey ? Certainement pas elle, pour commencer... 

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// Bilan // Souvent émasculés par les femmes fortes de la série, les héros de Grey's Anatomy méritaient bien un épisode rien qu'à eux, qui aurait certainement été moins anecdotique s'il avait été plus subtil et si les auteurs n'avaient pris l'unique parti de divertir. Le résultat reste tout à fait convenable et on ne peut que saluer l'initiative. 

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