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Des News En Séries, Le Blog

30 octobre 2011

The Vampire Diaries [3x 07]

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Ghost World // 3 280 000 tlsp.

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    Rythmé, cet épisode aurait pu être excellent s'il n'avait pas reposé sur des ficelles aussi grosses, sombrant régulièrement dans la facilité, à la limite même de l'incohérence parfois. Il a en tous cas mis un point final à l'arc de ce début de saison sur les fantômes qui n'a pas tenu toutes ses promesses et qui n'a pas procuré toute la charge émotionnelle attendue malgré quelques beaux moments. L'histoire la plus touchante est sans aucun doute celle de Jeremy et Ana, qui se sont enfin retrouvés pour mieux se perdre. On savait très bien que cela finirait ainsi, le contraire était impossible. Mais ce n'est pas la séparation qui a été la plus émouvante, la mono-expressivité de Steven R. McQueen n'aidant pas, mais les retrouvailles entre Ana et sa mère, même si ça n'a pris que quelques secondes. Vampire Diaries verse rarement dans le happy end. De temps en temps, ça ne fait pas de mal. Cela dit, si la série venait à durer encore quelques années -c'est bien parti pour- Ana aura bien le temps de revenir... L'effet pervers de cette intrigue maîtrisée et touchante, c'est que Jeremy se retrouve à nouveau sans histoire. Il va très certainement tenter de reconquérir Bonnie mais qui cela intéresse ? Bonnie, justement, a trouvé une place centrale dans cet épisode qu'elle méritait bien après avoir été à ce point mise de coté pour des raisons que l'on ignore et qui sont certainement internes à la production et pas du fait des scénaristes. Là aussi, ses retrouvailles avec sa grand-mère étaient touchantes. Le reste... du Bonnie tout craché quoi. Des incantations, des sorts, des flammes, des larmes. 

   Le retour de Mason, qui ne m'enchantait guère la semaine dernière, m'a semblé un peu mieux géré que je ne le craignais. L'homme plein de rancoeur s'est transformé en doux agneau rigolard, chose que je n'ai pas comprise malgré ses explications. Il voulait aider Tyler mais celui-ci n'est pas apparu une seule seconde. Ces retrouvailles-là avaient peut-être moins d'intérêt que les autres mais on n'aurait pas craché dessus... Toujours est-il que sa petite virée dans les sous-sols de Mystic Falls avec Damon était amusante, mais encore plus quand il a disparu et cédé sa place à Alaric. La bromance entre Alaric et Damon me plaît beaucoup, surtout quand Elena n'est pas là pour gâcher la fête. Je suppose que les dessins sur les murs renvoient à nos chers Originals qui constitueront l'essentiel des intrigues de la suite et fin de la saison 3. Concernant Elena, je ne sais pas ce que les scénaristes peuvent faire pour nous la rendre plus sympathique mais il faut trouver queque chose, ça devient urgent. Sa leçon de morale à son frère était à mourir de rire : faites ce que je dis pas ce que je fais ! Mais le plus agaçant et ce n'est pas vraiment de sa faute en l'occurence, c'est la facilité avec laquelle Lexi revient et l'aide à "changer" Stefan. Elle ne réussit pas vraiment d'ailleurs mais le simple fait de vouloir déjà revenir en arrière avec le personnage me déplait. Il est bien plus intéressant dans cet état-là. Ne peut-on pas le laisser faire ses petites affaires quelques temps et offrir à Elena l'occasion de briller à travers d'autres intrigues qui ne l'impliquent pas ou lointainement seulement ? 

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// Bilan // Je regrette amèrement que cet épisode qui s'annonçait exceptionnel avec le retour de plusieurs morts marquants de la série n'ait pas été écrit plus finement et se conclut de manière aussi rapide et facile. Mais il n'en était pas moins prenant et émouvant par moments. Un nouveau chapitre s'ouvre...

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29 octobre 2011

Parks And Recreation [Saison 3]

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Saison 3 // 5 100 000 tlsp. en moyenne

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   Après une première salve courte, très moyenne mais prometteuse, Parks And Recreation nous avait offert une deuxième saison bien meilleure mais encore trop inégale (Lire la critique). La saison 3 m'a définitivement réconcilié avec la série, j'ai d'ailleurs englouti les 16 épisodes en deux voyages en train. Elle n'est pas devenue parfaite pour autant mais elle est désormais plus équilibrée, sans mauvais épisodes, malgré une nette différence de qualité entre les premiers et les suivants. L'organisation du fameux Harvest Festival occupe les intrigues du début de la saison 3 et ce n'est probablement pas ce que les scénaristes ont trouvé de mieux à faire. L'événement, qui a enfin lieu dans l'épisode 7, est cependant à la hauteur des attentes avec tout ce qu'il faut d'extravagance et de grand n'importe quoi. La suite est beaucoup plus réussie, que ce soit l'épisode du Camping, presque aussi bon que celui de la chasse l'an passé, le mariage très distingué d'Andy et April (totalement inattendu et fou) ou celui centré sur une peinture de Jerry. Le final lui-même, consacré à la mort du poney-mascotte de Pawnee Li'l Sebastian, était franchement réussi, les quelques cliffhangers mis à part. 

   Cette saison 3 n'a pas été la saison de Leslie Knope, qui était absolument géniale et partout en saison 2. Les auteurs ont bien fait de se pencher davantage sur les autres personnages et notamment sur Ann qui ne donne plus l'impression d'avoir été posée là sans raison. Le départ de Mark lui a été salutaire mais encore plus l'arrivée de Chris. J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage à son arrivée, sans doute parce que Rob Lowe prenait ses marques dans un univers qui ne lui ressemble pas du tout, mais il n'a vraiment convaincu par la suite et il est un excellent ajout à la saison. Autant dire que si Mark revient un jour et que Chris est toujours là, il va paraître encore plus fade ! Ce qui est génial avec Chris finalement, c'est qu'il n'entre pas dans un cliché de personnage comme on en a vu des tas ailleurs (contrairement à un Tom ou un Jerry par exemple, que j'apprécie malgré tout). Il est étonnant, invraisemblable, terriblement agaçant dans le fond aussi mais c'est tout ce qui fait son charme. Ben est un personnage carrément moins original et pas forcément drôle mais il devient super attachant au fil du temps, sans même que l'on s'en rende compte. La prestation d'Adam Scott y est pour beaucoup. Il n'a pas le même charme que Rob Lowe, ce sont deux types d'hommes tout à fait différents, mais ils se complètent bien, leur duo fonctionne et la série avait vraiment besoin d'eux. Du coup, Tom est aussi en retrait alors qu'il était très présent auparavant et c'est pile ce qu'il fallait car il n'était plus très loin de devenir insupportable. Le show dans le show de Tom, ça va bien deux minutes mais c'est lourd, lourd, lourd. Il est un peu ce que Tracy Jordan est à 30 Rock, mais en plus drôle. 

   Au risque de paraître à l'Ouest, ce n'est que cette saison que je me suis vraiment rendu compte de l'intérêt du personnage de Ron. Avant, il était là mais il ne me procurait pas grand chose. Maintenant, je guette chacune de ses apparitions avec impatience. Ses histoires avec les Tammy m'éclate et j'ai adoré les apparitions de Megan Mullally. Je comprends que les producteurs préférent ne pas l'user en ne la faisant pas revenir trop souvent mais quand elle est là, bon sang, quel bonheur ! Et tant pis si l'actrice ce contente de jouer toujours le même rôle, plus ou moins. C'est comme ça qu'on l'aime. Tammy number two résussira-t-elle à être à la hauteur ? Permettez-moi d'en douter... Je suis toujours très fan d'April même si je regrette un peu parfois qu'elle soit désormais systématiquement associée à Andy. Leur duo fonctionne à merveille donc j'essaye de ne pas trop m'en offusquer. Mais quand même... Bon et puis on a beau voir Donna que deux ou trois minutes par épisode mais dès qu'elle ouvre la bouche -ce qui est finalement assez rare- elle me fait crever de rire. On ne peut pas dire que les guest-stars se soient bousculés au portillon cette année mais la comédie n'a heureusement pas besoin de ça pour garder de l'intérêt. 

   La saison 3 de Parks And Recreation est le résultat réussi d'une belle évolution, certainement le fruit d'une réflexion intensive des producteurs et des scénaristes qui ont bien senti qu'ils avaient un bijou entre les mains mais qu'il fallait encore le tailler avec soin pour en parfaire l'éclat. Absolument tout repose sur les personnages, bien plus que sur les situations aussi rocambolesques et absurdes soient-elles, et ils l'assument maintenant totalement, les rendant encore plus attachants. Les arcs narratifs n'ont finalement pas grande importance mais ils sont la cerise sur le gâteau qui permettent à la série d'être addictive à sa manière. 

29 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 28 Octobre 2011]

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Au programme cette semaine : The Walking Dead renouvelée - Unforgettable et Person Of Interest confirmées - Beau succès pour Once Upon a Time, mauvaise passe pour Boss - Les Experts recrutent en vue du départ de Catherine - Le projet secret de Joss Whedon... - On répond à vos questions : Damages, Christopher Meloni - Les premières images de Magic City - Covert Affairs : on a rencontré Piper Perabo et Christopher Gorham - Notre corps à corps avec Steven Seagal !

 

28 octobre 2011

Once Upon A Time [Pilot]

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Pilot // 12 930 000 tlsp.

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What About ?

 De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la  douce Soeur Mary Margaret Blanchard, Rumplestiltskin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît...

Who's Who ?

 Créée par Adam Horovitz et Edward Kitsis (LostTron). Avec Jennifer Morrison (Dr. HouseHow I Met Your Mother), Lana Parilla (Swingtown), Ginnifer Goodwin (Big Love), Robert Carlyle (Stargate Universe), Jamie Dornan, Joshua Dallas (Thor)...

So What ?

   Il était une fois ABC, une légendaire chaîne américaine qui a connu la gloire comme les plus grands déboires, à la recherche de la nouvelle série qui lui permettrait de redonner aux lettres de son nom toute leur noblesse; et il était une fois des scénaristes talentueux, un temps perdus sur l'île la plus célèbre de la télévision, en quête d'un projet ambitieux et original, capable d'émerveiller le plus grand nombre de téléspectateurs petits et grands à travers le monde (imaginaire), l'univers... que dis-je ? La galaxie (imaginaire aussi). Il était une fois Once Upon A Time

   Le pari était un peu fou mais ils l'ont fait ! Once Upon A Time n'est pas Enchanted (Il était une fois... en VF, on va finir par s'y perdre) ni Fables (un comics très connu qu'ABC avait déjà failli adapter la saison dernière), elle est Once Upon A Time : elle ne ressemble à rien qui ait déjà été fait à la télévision sous ce format, elle ne tombe jamais dans la niaiserie grâce à des dialogues malicieux et constamment référencés, et elle ne fonctionne pas de manière aussi manichéenne qu'on pouvait le craindre. Il y a les bons et les méchants, c'est vrai, mais un personnage comme Rumplestiltskin ne semble pas avoir encore choisi son camp, par exemple. Les scénaristes ont été suffisamment malins pour nous présenter seulement quelques personnages emblématiques de l'univers des contes de fées, ce qui permettra par la suite d'en introduire tout un tas d'autres. On croise ainsi au détour d'une scène le petit chaperon rouge et sa vilaine grand-mère aux dents longues. On s'amuse également à découvrir quelles professions occupent dans notre monde les héros de notre enfance : Jiminy Cricket est psy, Blanche Neige est institutrice...

   Le pilote enchaîne ainsi les surprises, sans temps mort, que ce soit à travers les flashbacks, réjouissants et touchants, ou à Storybrooke même. Les actrices sont toutes extrêmement bonnes. Je me suis ainsi surpris à apprécier le jeu de Jennifer Morrison, que j'avais pourtant détesté dans How I Met Your Mother (ce qui tend à prouver que c'est son personnage qui était vraiment mauvais), elle incarne une Emma cynique mais pas exaspérante; je ne tarirai évidemment pas d'éloges sur Ginnifer Goodwin ("Big Love", miss U so much), elle est la parfaite Snow White; et Lana Parilla a enfin obtenu le rôle d'envergure qu'elle a toujours mérité, cette Evil Queen est prodigieusement diabolique ! Le casting masculin est beaucoup plus discret pour le moment et malheureusement pas à la hauteur, à l'exception remarquable de Robert Carlyle. Josh Dallas incarne un Prince Charmant fade, sans relief; et Jamie Dornan n'apparait que quelques secondes dans le rôle du shérif de Storybrooke. Bref, Riquet à la houpe, Barbe Bleue, le Petit Poucet, Hansel et les autres vont avoir du boulot ! Visuellement, le pilote de Once Upon A Time n'est pas impressionnant, il est juste beau, à quelques fautes de goût près (les effets spéciaux lors de la première apparition de la méchante Reine notamment). Un grand soin a été apporté à la réalisation et j'espère qu'il en sera de même pour les épisodes suivants. Ce petit bijou ne mérite pas d'être abîmé. Je le dis sans l'ombre d'un doute : j'ai -presque- tout adoré de ce pilote (j'ai déjà très envie de le revoir d'ailleurs, c'est un signe qui ne trompe pas). 

   Un peu de magie, un zeste d'alchimie, un tour de passe-passe et quelques poussières d'étoiles plus tard, les aiguilles de l'horloge ont repris leur trajectoire infernale alors que le temps s'était arrêté pendant très exactement 43 minutes et 46 secondes. Le monde dans lequel nous vivons, ce paradis d'enfer, est capable d'enfanter les plus jolies oeuvres nées des plus beaux rêves mais quand la lumière s'éteint, il ne reste plus que la cruelle réalité. Avant et pendant, Once Upon A Time enchante, passionne, fascine. Mais après ? Il faut toujours croire en un happy end, toujours...

What Chance ?

 Le départ canon de la série -meilleur score pour un drama depuis V- est plus qu'encourageant pour la suite mais méfions-nous : on sait où en est Pan Am aujourd'hui, malheureusement...

How ?

27 octobre 2011

Ringer [1x 06]

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 Par UglyFrenchBoy

The Poor Kids Do It Everyday // 1 810 000 tlsp.

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   D’aucuns diront de Ringer qu’elle est « mal écrite ». Mais comment qualifie-t-on l’écriture d’une fiction ? Et qu’est-ce qu’une « série mal écrite » précisément ? Après un rapide sondage sur Twitter, les réponses s’accordent plus ou moins pour définir de la façon suivante: un caractère « artificiel », « de trop grosses ficelles narratives », « des personnages qui tournent en rond », une accumulation « de clichés, de lieux communs », des « dialogues creux » ou encore des « intrigues simplistes et paresseuses ». Ces critères, ou du moins ces défauts, s’appliquent-ils à Ringer ? Il est encore trop tôt pour avoir un avis catégorique sur la question. Mais à ce stade, son évolution va dans le bon sens, même si en matière de clichés, la série n’en manque pas…

   Lors du précédent épisode, Juliet évitait ainsi la cure de désintoxication… au profit de l’école publique ! Réaction : « Why am I being punished ? » Eléments de réponses : pour avoir mis en pagaille le loft de ses parents ? Pour être fréquemment en état d’ébriété ? Pour consommer des stupéfiants ?  Ou peut-être pour avoir traité sa belle-mère de « putain » (whore) ? Reste que la situation est  une vraie caricature de l’adolescente fortunée pour qui l’éducation gratuite  représente la punition suprême. Il est question pour Andrew d’isoler sa fille de ses mauvaises fréquentations. L’intention prête à sourire au vu du portrait de ses nouveaux camarades de classe dans ce sixième épisode. Pour rester dans le caricatural, Juliet fait son entrée dans l’établissement comme dans un centre pénitencier. 90210 ne l’aurait sans doute pas traité différemment… Puis, le « can I borrow 5 bucks » laisse sans voix. Vraiment ? Heureusement, l’invraisemblance de la situation est rattrapée  par la nouvelle élève qui distribue un billet de 20 dollars avant de lâcher, avec une arrogance habilement dissimulée, un « Now you and your family can eat for a whole month ». Si Juliet s’en sort, il n’en est pas de même pour Macawi qui représente, sans aucune nuance, le mal absolu et toujours avec une quasi absence de réplique. Son intrigue, ou du moins celle autour de Malcolm, fait du sur place et reste inintéressante. Le regard de Macawi à l’agent Machado en dit évidemment long sur sa personnalité, mais, paradoxalement surprend quand on sait que l’individu s’entoure d’un homme suffisamment stupide pour laisser des cigarettes avec son ADN sur le lieu de la disparition. Pour des prétendus spécialistes du crime organisé, on a vu plus crédible !

   D’autres personnages vont commettre des aberrations dans la même veine. D’abord Bridget  qui, lors d’un des multiples messages sur le répondeur de Gemma (« Don’t be boring » est désormais phare), en dit trop. Pour une personne sur ses gardes, notamment après le message enregistré lors de son appel au secours sur le bateau par le FBI, annoncer un « I would like to be the friend to you that my sister never was » est assez stupide. Puis, Henry, de son côté, va garer le véhicule de sa femme disparue sur le « long term parking » de JFK. Si l’on devait choisir un endroit sur Terre où la présence de caméras de surveillance immortalise le moindre fait et geste de tous les individus, le premier aéroport américain en termes de passagers devrait arriver juste derrière la Maison Blanche ou le Pentagone. Puis, sous la pression, le personnage interprété par Kristoffer Polaha va même jusqu’à accuser (celle qu’il croit être) Siobhan du meurtre de sa femme. Pour le justifier, celui-ci avance un prétendu silence: « I realized there had to be a reason you didn't call me. And it hit me. You didn't want our phone records showing that we were in contact the night Gemma went missing ». La faute  ne serait-elle pas à incriminer aux scénaristes ? En effet, la veille au soir, soit dans l’épisode précédent, Henry indiquait que Bridget/Siobhan l’avait appelé « à six reprises » avant de le voir à 23h15 ! Mettons cet oubli sous le coup du stress. Mais pour quelle raison ce dernier accuse-t-il l’héroïne de la disparition de Gemma ? Flashback. Huit mois plus tôt, Siobhan sous entend vouloir se débarrasser d’Andrew et Gemma lors d’une de leurs retrouvailles crapuleuses. L’action se situe dans la chambre à coucher du loft de Siobhan. On avait pourtant cru comprendre par l’agent du FBI et par Henry lui-même que les deux amants avaient pour habitude de se retrouver à l’hôtel en lieu et place de sa résidence particulièrement surveillée…

  En fin d’épisode, Bridget va protéger son secret en innocentant Henry puisque celle-ci laisse volontairement ses empreintes. Récemment, un épisode de Law & order SVU (avec le très bon T.R. Knight en guest) a mis en lumière une information intéressante: les jumeaux partagent le même ADN, mais pas les mêmes empreintes digitales. Espérons juste que les scénaristes de Ringer n’oublient pas ce détail pour la suite. D’ailleurs, si Bridget voulait être impliquée n’aurait-il pas été plus judicieux qu’elle laisse, par exemple, un cheveu ?

   En dehors de ces incohérences, l’absence de Gemma est inquiétante. Aucun rôle féminin autre que ceux de Sarah Michelle Gellar ne vient contrebalancer un Malcom ou un agent Machado un peu fade. Et ni l’intermittente Jaime Murray ni la relative importance (soudaine) de Juliet ne  peuvent faire le poids. J’attends donc avec impatience Mädchen Amick, fantastique dans Twin Peaks. La description de son personnage semble intéressante. En attendant, il faudra faire avec Jason Dohring, encore un membre de la gent masculine. Cette première apparition est cependant une vraie déception. Les univers de Veronica Mars et Buffy se sont entrecroisés à plusieurs reprises et partagent de nombreux fans en commun (Le maître Joss Whedon a lui-même fait une apparition dans la série). On aurait donc pu s’attendre à  une interaction, même minime, entre Logan et Sarah Michelle Gellar. Quant à son rôle de professeur, sa participation était trop anecdotique pour se permettre le moindre commentaire sur sa prestation d’acteur. Comme son nouveau personnage le dit lui-même, au cours de l’une de ses rares répliques,« everyone desserve a fresh start » ! Heureusement, la fin de l’épisode est à nouveau réussie avec une Siobhan finalement de retour et dont le plan machiavélique suscite toujours autant d’interrogation

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// Bilan // Si la trame narrative n’est pas vraiment limpide, celle-ci a au moins le mérite de pouvoir compter sur un déroulement imprévisible quand il le faut. Alors Ringer une série « mal écrite » ? On penche malgré tout pour répondre par la négative…

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26 octobre 2011

Desperate Housewives [8x 05]

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The Art Of Making Art // 9 220 000 tlsp.

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    Si la dernière saison de Desperate Housewives s'annonçait logiquement comme un événement, on s'en éloigne de plus en plus ! A qui la faute ? Je ne parle pas seulement des audiences, qui ne sont que le résultat mérité de saisons décevantes les unes après les autres, mais surtout de ce que l'on nous propose. ABC est responsable de ne pas avoir assez promu la série cette année, préférant miser sur ses nouveautés et donc sur l'avenir (peut-on vraiment l'en blâmer ?), mais c'est bel et bien à l'équipe de scénaristes que revient la plus grande faute : rien dans les trois derniers épisodes ne correspond à ce que l'on est en droit d'attendre d'une dernière saison. Les intrigues bouche-trou s'enchaînent et le fil-rouge n'est évoqué qu'en fin d'épisode, le temps d'un cliffhanger qui fait son effet mais qui n'aboutit -pour l'heure- sur rien. En effet, pas de Chuck dans cet épisode et il y a des chances pour que Ben ne soit même pas présent dans le prochain pour faire suite à sa "terrible" menace. Je n'ai rien contre l'idée mais please, ne faites pas de lui le grand méchant de la saison ! C'est vraiment trop facile à chaque fois de créer un nouveau voisin psychopathe... Oh on ne pourra pas dire que la série se trahie cette année en tous cas !

   Le recyclage d'intrigues continue en toute impunité : Carlos plonge dans l'alcoolisme tandis que Gaby est bien trop occupée à se faire masser et dépenser son argent pour s'en rendre compte. Je déplore une fois de plus l'incapacité du personnage à évoluer, ou plutôt sa capacité à revenir en arrière après toute évolution. Quant au mal qui ronge Carlos : déjà fait et plutôt correctement en plus. Bree va-t-elle devenir le sponsor de Carlos aux alcooliques anonymes ? Cela nous fera peut-être une intéraction intéressante le temps d'un épisode... La suite de l'intrigue de Gaby autour du conseil des parents d'élèves était beaucoup moins drôle que la semaine dernière. On l'aime parce qu'elle est insouciante, inconsciente, prétentieuse, bitchy et souvent tordante mais elle dépasse les bornes parfois et c'était le cas ici : c'était trop, c'était embarrassant, ce n'était pas drôle. Les nouvelles péripéties de Susan dans son cours de dessin l'étaient davantage même si ses rires face au modèle nu en début d'épisode étaient plus ridicules qu'autre chose. Quand elle commence à se mettre à poil à tout bout de champ, on rigole d'avantage. Oui, dis comme ça, c'est un peu triste. C'était quand même drôle de la voir faire sa pudique  au départ alors qu'elle faisait le ménage en petite tenue il y a même pas une saison de ça. Miguel Ferrer, qui joue son prof, est très inexpressif. A moins qu'il ne s'ennuie juste profondément. Et on le comprend !

  Bree et Renee se préparent-elles à nous faire un remake de leur bataille pour Keith avec Ben ? Cela y ressemble fortement en tous cas. Ce sera a priori toujours plus sympa à regarder que cette actroce histoire de soupe populaire faisant passer Bree pour une profonde idiote. Sérieusement ? Elle vaut mieux que ça... La petite morale à la fin ne m'a pas du tout plu soi dit en passant. Les Anges du Bonheur c'est pas ici ! Du coté de Lynette, grosse déception : j'attendais avec impatience qu'elle se tourne vers d'autres hommes, qu'on la voit enfin dans une autre configuration même si c'est voué à ne pas durer mais les scénaristes ont préféré s'engager sur la route la plus facile et la plus prévisible. Elle ne se sent pas prête et coupe finalement court à ses galipettes, avec un homme qui ne paraissait de toute façon pas très intéressant. J'aurais préféré qu'elle aille jusqu'au bout puis qu'elle regrette. J'aurais trouvé ça un peu plus osé... D'autant qu'à coté d'elle, Tom passe maintenant pour un monstre ! C'est quand même elle la bouffeuse de couilles à la base. Je veux dire par là -je sens que je ne suis pas clair- qu'elle est en grande partie responsable de l'échec de leur mariage à cause de son attitude castratrice. Ne la faisons pas non plus passer pour une sainte maintenant et évitons les clichés hommes/femmes sur la période post-divorce !

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// Bilan // Susan mise à part, les héroïnes de Desperate parviennent souvent à sauver des intrigues moyennes ou mauvaises grâce au talent des actrices et/ou grâce à la force de frappe des personnages, mais, dans cet épisode, ce sont les personnages qui ne sont pas à la hauteur des intrigues -pourtant moyennes ou mauvaises- et pas dignes de ce qu'ils sont habituellement. C'est triste et ça intervient à un moment où la série n'a vraiment pas besoin de ça ! Rendez-nous nos héroïnes !

26 octobre 2011

American Horror Story [1x 02 & 1x 03]

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Home Invasion // Murder House

2 460 000 tlsp. // 2 580 000 tlsp.

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    Que vous fassiez partie de ceux qui ont aimé le pilote d'American Horror Story (On en parle ICI) ou de ceux qui ont détesté (on en parle ), vous n'êtes pas restés impassibles et indifférents face à cet objet téléphagique et je crois que le deuxième épisode, avec un peu de bonne foi, pourrait réconcilier tout le monde. Certains tiques de réalisation du premier épisode disparaissent tandis que d'autres se font plus discrets. La forme semble passer au second plan afin de laisser une place plus ample à l'histoire qui, ça se confirme, est bien plus complexe qu'on aurait pu l'imaginer. Alors que Ben Harmon est en déplacement professionnel à Boston officiellement -officieusement il est en compagnie de son ancienne étudiante et maîtresse qui lui annonce qu'elle est enceinte de lui- Vivien et Violet sont livrées à elles-mêmes dans la "Murder House", comme elle est surnommée. Sur fond de haine de la fille pour sa mère, essentiellement basée sur une incompréhension qui sera finalement levée puis digérée, un nouveau drame traumatisant et sanglant va survenir.

   Un groupe de cinglés, dont une patiente de Ben, souhaite reproduire l'un des nombreux meurtres qui a tâché les murs de la demeure, lequel nous a été exposé avec brio en ouverture de l'épisode. Nos deux héroïnes se retrouvent ainsi victimes des pervers qui les brutalisent, les déguisent, les attachent et comptent bien les tuer. La tension est palpable et n'a rien à voir avec celle du pilote dans le sens où elle ne se concentre que sur une peur, essentielle : celle de mourir. Pas de fantômes, de monstres ou de violeurs en combi latex. Moi qui suis très effrayé par l'idée même du cambriolage -pour l'avoir vécu mais de manière soft- je me suis vraiment senti angoissé face à leur détresse. La peur ne les a cependant pas empêchées de rester forte et de se battre jusqu'au bout. C'est finalement l'inquiétant petit ami de Violet qui les délivrera du Mal, mais aussi le gâteau empoisonné de leur bienveillante voisine, de plus en plus flippante. Jessica Lange signe une perfomance à nouveau incroyable, qu'elle se comporte en cougar vénéneuse ou en bourreau (elle enferme tout de même sa fille trisomique dans une salle remplie de miroirs qui la rendent folle). J'ai trouvé cet épisode plus "sobre", si tant est que la série puisse l'être, plus classique aussi mais diablement efficace sans perdre en fascination.

   Le troisième épisode laisse momentanément tomber l'horreur pour user davantage d'humour -avec l'agent immobilière notamment- et approfondir certains personnages en dévoilant des morceaux de leur tragique passé. Il s'ouvre ainsi sur l'assassinat du mari infidèle de Constance, lequel l'a trompée avec Moira, la gouvernante perverse. Celle que voit Ben est donc bien la version jeune de la vieille femme rousse. Ce n'est pas simplement une vue de son esprit, un fantasme. On constate d'ailleurs que les autres hommes semblent la voir comme lui la voit (le détective par exemple). Moira est bel et bien morte ce jour-là, tuée d'une balle dans la tête par Constance (qui explique son oeil de verre au passage), mais ni son corps ni son âme ne sont capables de quitter les lieux. Elle donne l'impression d'être prisonnière mais l'on ignore véritablement de qui, de quoi... De Constance ?

   L'ex de Ben débarque à Los Angeles mais ne fera pas long feu, tuée par Larry Harvey. Je suis moins fan des absences du héros, de ses réveils dans le jardin et de la compagnie de cet homme totalement ravagé, toujours là "au bon moment". Alors qu'en revanche, je trouve toujours Vivien absolument passionnante à suivre dans le moindre de ses faits et gestes. Peut-être parce que Connie Britton est bien meilleure que Dylan McDermott ? Peut-être parce qu'elle est la "sainte" de l'histoire jusqu'ici. N'a-t-elle pas elle aussi des choses à se reprocher, des démons qui la hantent autre que le traumatisme de sa fausse couche ? Le bébé qui grandit en elle la fait déjà souffrir et littéralement saigner. Va-t-elle enfanter le Diable ? Cet épisode explicite également l'histoire du manoir, de la date de sa construction (1922) à ses premiers propriétaires (un scientifique fou, sa femme dévouée mais tout aussi folle...), avec une valse de guest-stars à la clé parmi lesquelles Eric Close (FBI: Portés Disparus) et Matt Ross (Big Love). La prestation de Frances Conroy dans cet épisode était particulièrement impressionnante et son duo avec Jessica Lange est extraordinaire.

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// Bilan // Avec ses épisodes 2 et 3, American Horror Story calme le jeu, abandonne la fureur des premiers instants, accrocheurs ou répulsifs selon les téléspectateurs, pour raconter une véritable histoire, mystérieuse, complexe et passionnante, aux protagonistes tous plus fascinants les uns que les autres, sans mettre de coté pour autant son ambiance si singulière. Quelques premières réponses nous parviennent mais nous en font poser des milliers d'autres. L'addiction est en marche !

25 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 06]

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Poker Face // 9 540 000 tlsp.

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    Le thème de cet épisode intitulé Poker Face est intéressant : souvent, dans la vie, on préfère se voiler la face, repousser les échéances parce que le conflit fait peur, parce que le conflit fait mal, parce que le conflit peut amener loin dans le rancoeur et le ressentiment et que l'on n'en ressort jamais totalement indemne malgré le soulagement que cela peut procurer sur le moment. Nos héros vont donc choisir de ne pas se parler, de toujours dédramatiser en espérant vivre enfin une journée normale, sans bouleversements, sans heurts. L'entreprise était donc fichue d'avance : comment retenir notre attention quand il ne se passe pas grand chose ? Que serait Grey's Anatomy sans ses grands discours, ses larmichettes, ses moments de complicité ? Une série médicale bien fichue mais ennuyeuse. C'est exactement ce qu'est cet épisode : bien fichu mais ennuyeux.

   Je ne sais pas si le retour en force des cas médicaux en ce début de saison est un choix délibéré pour cacher d'autres faiblesses ou le simple désir de revenir aux fondamentaux mais, au bout de huit saisons, il est nécessaire que les scénaristes comprennent que si les patients qui nous sont présentés ne sont pas attachants d'une façon ou d'une autre alors c'est inutile de leur accorder plus de temps d'antenne. Franchement, le papy fringuant de Karev m'a amusé dans sa première scène mais tout le reste le concernant était royalement chiant. Le patient de Callie et Cristina aurait pu être super intéressant mais il a vite été réduit aux engueulades répétitives de ses parents. Cela illustrait très bien le propos de l'épisode mais on en attendait forcément plus. Quant aux recherches de Bailey avec April et leurs souris, elles m'emmerdent profondément ! On nous a imposé cette intrigue sans intérêt tout à coup, on veut en faire un grand arc de la saison alors qu'il n'y a visiblement rien à en dire ! Je ne vois pas où ils veulent en venir. Alors oui, là encore, c'était marrant par moment et c'est devenu un peu plus intéressant lorsque Meredith est entrée en scène mais il n'y a rien sur quoi on puisse vraiment s'accrocher... 

   Miracle : Lexie est enfin de retour ! Mais depuis quand Derek la déteste au juste ? Pas compris. Awkward April a encore fait des siennes. Moi, je suis client, mais je sais que c'est loin d'être le cas de tout le monde. Je ne sais pas si elle réussira à se faire aimer par ses collègues et par les téléspectateurs un jour mais je la soutiendrais jusqu'au bout ! Sa lente évolution m'amuse et Sarah Drew a l'air de bien s'éclater. Cela dit, j'espère qu'à un moment donné, les auteurs traiteront ce sujet d'un point de vue moins léger, plus dramatique. Cette fille a quand même de vrais problèmes qui la handicapent. Ce serait bien d'en parler avec justesse et émotion. Le trio Callie/Mark/Arizona a été très en retrait depuis la rentrée et il semblerait que l'on se penche sur leur cas à partir de maintenant. Les deux mamans retrouvent enfin un semblant de vie conjugale pendant que le papa joue au baby-sitter. Il a besoin de tirer son coup, clairement, mais personne dans les parages ne peut actuellement devenir sa partenaire de jeu. Un nouveau personnage féminin ne devrait donc pas tarder à faire son apparition... Les quelques interventions de Richard au sein du couple Cristina/Owen m'ont bien fait marrer. Le chief n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il n'est plus chief !

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// Bilan // Chaque saison depuis deux-trois saisons, on a droit à deux-trois épisodes hyper médicaux où les frasques des héros sont mises entre parenthèses pour privilégier la médecine. Ce sont souvent les moins bons car ils ne correspondent absolument pas à nos attentes. On dirait qu'il ne sont que des alibis pour prouver à qui veut l'entendre que Grey's Anatomy malgré les coucheries et les bonnes blagues, c'est bel et bien une série médicale ! Wake Up : personne ne la regarde pour ça, personne !

25 octobre 2011

Ringer [1x 05]

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Par UglyFrenchBoy

A Whole New Kind Of Bitch // 1 710 000 tlsp.

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   On peut pardonner beaucoup de choses à Ringer. Au vu de la genèse du projet, de son diffuseur et surtout de son interprète principale (dont l’aura et le capital sympathie sont incommensurables), il est facile de faire abstraction de quelques maladresses. Suite à un récent débat avec Btvs27, celui-ci est venu à la conclusion suivante: « La surconsommation des séries a eu le mauvais effet d’annihiler toute patience aux spectateurs et tout repère. A force de tout voir tout de suite, ils attendent de chaque série la même chose ». Une question se pose alors : qu’attendre de Ringer ? Un thriller efficace ? Pas vraiment. Une série novatrice ? L’originalité n’est pas l’une de ses qualités. Un divertissement de bonne facture ? Il est certes encore trop tôt pour se prononcer, après tout seuls six épisodes ont été diffusés, mais à ce stade, celui-ci a eu moins le mérite de créer une forme de frustration à chaque fin d’épisode. Un bon cliffangher peut-il pour autant pallier des défauts toujours présents ? J’ai décidé d’arrêter de me lamenter chaque semaine sur le dispositif du loft de Siobhan (au moins il a le mérite de rester identique depuis l’épisode 2)  ou de la réalisation et de me concentrer sur d’autres points, à commencer par le contenu…

   Là où le bât blesse c’est l’incohérence de certains éléments importants, et dans le cas suivant un élément presque fondamental. Selon Sarah Michelle Gellar, le script du pilote de Ringer était déjà écrit en 2009. Une série en préparation depuis deux ans et qui repose sur l’usurpation d’identité entre deux jumelles n’a semble-t-il pas prévu de signe distinctif entre les deux sœurs. Il semble évident que tôt ou tard celui-ci aurait été exploité. Les producteurs, eux, assurent que depuis le début un plan sur trois saisons a été élaboré. On ne peut donc être que déçu par cette brûlure au poignet dans un cours de cuisine particulièrement étonnante puisque ni Andrew ni Henry n’ont remarqué son absence au bras de Bridget. Sans compter que cette facilité scénaristique a été totalement improvisée à la dernière minute : le bras droit de Siobhan n’a aucune trace dans ses scènes parisiennes comme l’atteste la capture d’écran ci-dessous…

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   Abstraction faite de cette incohérence, place à l’inconséquence des personnages. Dans ce cinquième épisode, notre chère Bridget doit ainsi faire face à deux nouvelles menaces. En plus de la mafia sur son dos et d’un agent du FBI pour le moins entreprenant, elle doit affronter sa belle-fille, Juliet. Celle que l’on avait laissée dans les bras de sa belle-mère à côté d’une cuvette de toilette (présentée de la sorte la scène peut paraître tout sauf touchante…), revient à la charge plus provocante et indisciplinée que jamais. La raison ? La demoiselle a appris de la bouche de sa mère qu’Andrew avait une liaison avec Siobhan alors qu’ils étaient toujours mariés. Le jeu du « Je te déteste moi non plus » devient lassant surtout quand la résolution du problème se résume à quelques mots, pas forcément convaincants, et surtout déjà formulés. A croire qu’entre le début et la fin de l’épisode Bridget est devenue persuasive puisqu’il en sera de même avec Gemma, la « deuxième menace » donc, désormais au courant de la liaison entre son mari et Siobhan. On notera qu’une relation adultérine de plusieurs années a été découverte seulement deux semaines après l’arrivée de Bridget dans la peau de sa sœur. A croire que le mensonge n’est pas son fort.

   Tout au long de l’épisode, Gemma va changer d’attitude et d’approche. D’abord, elle réfute l’identité de Bridget, puis accepte un déjeuner avec elle avant d’y couper court et de l’envoyer paitre. Puis, se rend à son domicile et lui propose de coucher avec Henry pour prouver son infidélité. Ainsi, elle pourra empêcher son futur ex-mari de toucher le moindre centime ou d’obtenir la garde des enfants (toujours absents à l’écran) puisque les deux tourtereaux avaient prévu une  « infidelity clause » sur leur contrat prénuptial. La rousse s’improvise donc demi-proxénète. Après une première tentative d’excuses vaines, Bridget rencontre son nouveau sponsor. A nouveau un lien est fait entre l’addiction aux substances illicites et sa situation d’usurpation d’identité. Le parallèle n’est pas toujours évident à comprendre, mais le conseil prodigué est: quel que soit le choix à faire, il faut toujours garder sa dignité. Siobhan, elle, ne l’aurait pas appliqué n’hésitant pas à utiliser son corps pour parvenir à ses fins, comme en témoigne ses prouesses parisiennes. Même si on ne sait pas si Bridget fait réellement l’amour avec Andrew, celle-ci ressent, à la différence, des sentiments à son égard. Dans le cas présent, elle décide donc de rester « digne » et refuse le chantage de Gemma. En lieu et place, elle propose de nouvelles excuses, à peu près similaires à celles faites quelques heures auparavant. Curieusement, celles-ci ont l’effet escompté. Gemma renonce… Du moins jusqu’à ce qu’elle apprenne que Henry a été mis au courant de ses intentions. Un cercle sans fin ? Pas vraiment, l’éventuel décès de la jeune femme viendra clore cet épisode. Mais Gemma est-elle vraiment morte ? L’actrice Tara Summers n’étant, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, pas régulière, une réponse affirmative est envisagée. Force est de constater que les scénaristes ont réussi à attiser notre curiosité pour une semaine supplémentaire et le téléspectateur se pose de nouvelles questions. N’est-ce finalement pas là les prémices d’un divertissement réussi ?  

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// Bilan // Toujours des incohérences. Les relations entre les personnages sont souvent mal exploitées. Mais, au milieu de ça, ou du moins à la fin, les scénaristes proposent une nouvelle surprise. La série a au moins le mérite de réussir la plupart de ses cliffanghers. A ce stade, ces ruses permettent de faire abstractions des maladresses. Jusqu’à quand ?

24 octobre 2011

The Vampire Diaries [3x 06]

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Smells Like Teen Spirit // 3 030 000 tlsp.

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    1 an seulement a passé au sein de l'histoire depuis le premier épisode de The Vampire Diaries dans lequel Elena et ses amis faisaient leur rentrée. Les personnages ont depuis beaucoup évolué autant que la série et dans le bon sens dans tous les cas. Par contre, les héros ont peu fréquenté les bancs du lycée mais cela ne les empêchent pas de passer en dernière année. Caroline et Tyler ont eu le temps de mourir et de devenir des vampires et/ou hybride; Bonnie s'est transformée en sorcière en pleine possession de ses pouvoirs; Jeremy et Matt voient désormais les morts et se font copieusement manipuler par eux; Elena est toujours la fille la plus malchanceuse de la Terre mais, aidée d'Alaric, elle est bien décidée à se battre et gagner en force intérieure comme extérieure, faire sa Buffy quoi comme le fait justement remarquer Damon; les frères Salvatore ont, quant à eux, échanger leurs rôles : Stefan organise des orgies meurtrières dans son salon et Damon l'observe dépité, ce qui lui reste de coeur en miettes. Ainsi, plutôt que d'aller de l'avant comme le début de l'épisode le laissait présager, les scénaristes choisissent de stagner cette semaine en dénouant quelques intrigues mais en n'en lançant pas vraiment de nouvelles, si ce n'est un retour que l'on n'attendait pas et dont on ne veut pas : celui de Mason, l'oncle de Tyler. A quoi bon ? Autant celui de Vicki et d'Anna avait un certain intérêt mais là...

   Pendant que Katherine tente par tous les moyens de réveiller Michael, qui se fait malheureusement désirer, on assiste au Vicki show. Il semblerait que, pour le moment en tous cas, celle qu'il ne fallait pas croire c'était elle et non Anna. Elle avait l'intention de tuer Elena, l'idée lui ayant été soufflée par une sorcière puissante, possiblement l'Original Witch dont on nous a parlé dans l'épisode précédent. Le personnage de Vicki se retrouve ainsi un peu trahi, même si elle n'a jamais été ni très importante ni très attachante. Matt a eu à nouveau son petit rôle à jouer mais je crains qu'il ne retombe dans l'anonymat à partir de maintenant... C'est son destin. Le triangle amoureux qui se profile entre Anna, Jeremy et Bonnie n'est pas des plus exaltants sur le papier mais Anna représente ce qui est arrivé de mieux à Jeremy en terme d'intrigues pendant au cours des deux premières saisons de la série. Ils formaient un couple vraiment intéressant, un bon duo, c'est plutôt une bonne chose qu'il revienne ainsi sur le devant de la scène. Avec un peu de chance, Bonnie repartira on ne sait où très vite ! Pour toujours ? Merci d'avance à l'Original Witch d'avoir sa peau ! 

   On est bel et bien dans une série pour ados et l'autre nouveau triangle amoureux est là pour nous le rappeler : Rebekah a pour mission de surveiller Tyler mais Tyler n'est pas totalement insensible à ses charmes. Combien de temps avant qu'il ne trompe Caroline avec elle ? La guerre des blondes ne fait que commencer ! Je suis toujours assez fan de Rebekah, qui est un bon équivalent féminin de Damon. Leur scène autour d'un feu de bois et quelques marshmallows était d'ailleurs assez réussie. Il y a déjà une bonne alchimie entre eux, même fainte. L'absence de Klaus ne se fait pas ressentir, il est de toute façon sur toutes les lèvres. Je ne pense pas qu'il restera hors-champ encore bien longtemps : Michaël devrait faire des siennes dès le prochain épisode !

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// Bilan // Un épisode assez calme qui place chacun des protagonistes dans une nouvelle configuration après avoir fait un rapide bilan de leur situation, un peu comme si la saison 3 ne commençait vraiment que maintenant...

24 octobre 2011

Breaking Bad [4x 11, 4x 12 & 4x 13]

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Crawl Space // End Times // Face Off (Season Finale)

1 550 000 tlsp. // 1 730 000 tlsp. // 1 900 000 tlsp.

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    "La lente et violente métamorphose d'un homme ordinaire, désespéré et frappé par la maladie, en criminel de grande envergure, prêt à tout pour protéger son secret et étendre son pouvoir". Voilà comment l'on pourrait résumer Breaking Bad au terme de ses quatre premières saisons, incroyablement riches en émotion, en tension et en virtuosité. Le final est l'aboutissement simple d'une machination extrêmement complexe, brillamment menée par Vince Gilligan et son équipe de scénaristes. Je fais partie de ceux qui, comme Jesse, se sont faits berner par Walt. Je ne le pensais pas capable de toucher à un enfant pour arriver à ses fins. Je me rassure en me disant que tous les risques qu'il a pris étaient calculés et qu'il n'a jamais été question de tuer le jeune Brock. Comment réagira Jesse lorsqu'il apprendra que l'homme qu'il a admiré, détesté aussi mais toujours protégé a laissé mourir l'une de ses petites-amies et failli tuer le fils d'une autre ? Ce jour-là, il n'hésitera certainement plus à appuyer sur la détente. A moins qu'on l'assassine le premier.

   Gus n'avait pas hésité à tuer un gosse en saison 3 pour parvenir à ses fins. Walter prouve aujourd'hui qu'il est capable d'en faire (presque) autant. Il a donc atteint son objectif et peut prendre la place du maître. Lorsque l'on comprend ça, on comprend aussi que Gus n'a plus aucune raison d'exister. Sa mort dans le final ne faisait aucun doute depuis bien longtemps, mais personne n'avait imaginé que la dernière image que l'on aurait de lui serait celle d'un Terminator qui s'effondre définitivement. Un sentiment de malaise et une impression de ridicule m'ont traversé l'esprit à ce moment-là mais, avec du recul, je me dis qu'il ne pouvait pas juste exploser en mille morceaux. Il lui fallait une mort à sa hauteur et celle-là m'a semblé suffisamment marquante pour être valable. Dans le même ordre d'idée, les scénaristes ont bien fait de tuer Ted de façon aussi peu digne. Il était grotesque sur la fin et méritait de mourir bêtement. Avec lui devrait s'effacer une intrigue quelque peu embarrassante sur le long terme. Skyler méritait mieux cette saison, et je m'attendais vraiment à mieux.

   J'avais également fondé beaucoup d'espoir en Hank et j'ai été souvent déçu mais la saison 6 -la dernière- devrait lui offrir enfin le rôle qu'il a tant mérité. Il se pourrait bien que le plus grand ennemi de Walt dans les derniers souffles de la série soit Hank. A moins que son plus grand ennemi soit lui-même. Son égo démesuré pourrait le mener à sa perte. Je m'atttends tout de même à ce qu'il y ait quelqu'un encore au-dessus de Gus, parce que ça marche toujours comme ça et Walt ne peut pas s'en tirer aussi facilement. Et puis on ne sait toujours pas qui est Gus au Chili, si ce n'est quelqu'un d'important. Il a beau être mort, on devrait encore entendre parler de lui un bon moment. Sa disparition va en plus forcément prouver la théorie de Hank et cela devrait lui permettre de mener son enquête pour trouver Heisenberg avec toutes les chances de son coté et de plus grands moyens à l'avenir. Au péril de sa vie ? Arrivera un moment où Walt n'aura pas d'autres choix que de l'éliminer... Evidemment, Saul aura un rôle important à jouer car il est au courant d'absolument tout; et, dans une moindre mesure, Mike, totalement absent des derniers épisodes, devrait venir s'ajouter aux alliés de Walt et Jesse et je m'en réjouis !

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// Bilan // La saison 4 de Breaking Bad, plus encore que la précédente, n'aura cessé de souffler le chaud et le froid, entre de longues scènes interminables pas toujours indispensables et d'incroyables passages d'une intensité rare qui vous nouent le ventre et vous ruinent les ongles des mains. La première partie était laborieuse, souvent ennuyeuse, tandis que la seconde était bien plus forte et passionnante, atteingnant son paroxysme avec l'épisode flashback sur Gus, le suivant et le parfait Salud. Le final, bien que brillant, n'a pas atteint ce niveau de perfection, peut-être parce qu'il n'a pas véritablement su nous prendre par surprise. Les scénaristes ont désormais toutes les cartes en main pour faire de la sixième et dernière saison un chef d'oeuvre. Après être tombé extrêmement bas, Walt est fin prêt à monter au plus haut, avant de retomber, probablement, encore plus bas.

23 octobre 2011

Dexter [6x 02 & 6x 03]

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Once Upon A Time... // Smokey And The Bandit

1 710 000 tlsp. // 1 500 000 tlsp.

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   Alors que le Season Premiere nous avait plongé avec humour dans le quotidien de Dexter, entre ses obligations de papa, son métier et ses activités criminelles nocturnes, tout en introduisant le grand thème de la saison -la religion- et le nouveau fil rouge, le second épisode se penche davantage sur Debra, à l'aube d'une nouvelle vie. Exit Quinn : sa demande en mariage a provoqué chez elle tout l'inverse de l'effet escompté. Pas tellement étonnant de sa part, on lui en aurait même voulu si elle avait accepté. Debra n'est pas le genre de femme qui se laisse mettre si facilement la bague au doigt. Et Quinn n'est d'ailleurs pas le genre de mec à chercher à se faire mettre la corde au cou. Elle l'avait changé : il reprend vite ses mauvaises habitudes dans d'autres bras. N'ayant jamais apprécié ce personnage, je ne lui souhaite évidemment que du mal. Qu'il soit encore vivant est déjà bien assez révoltant dans une telle série ! Est-ce que les scénaristes sont allés trop loin en transformant Deb en nouvelle lieutenant de la police de Miami ? On peut dire déjà que l'effet de surprise est réussi puisque tout portait à croire que ce serait Batista qui obtiendrait le poste. C'était même présenté comme un fait établi, la question ne se posait même pas. Mais les relations entre Laguerta et Matthews sont venues tout compliquer et, ma foi, l'idée a beau être saugrenue, je suis prêt à l'embrasser. Debra manquera certainement sur le terrain mais elle pourrait apporter une nouvelle dynamique intéressante au sein du commissariat. Je n'ai rien contre la stagiaire de Masuka, bien au contraire, mais on ne peut pas compter sur elle sur le long terme pour révolutionner la série ! Elle fait office d'amusante distraction. On peut par contre en attendre davantage du remplaçant de Deb au sein des enquêteurs. En une seule scène, il en impose déjà !

   Dexter n'est tout de même pas mis sur le carreau malgré les frasques de sa soeur, souvent traitées avec légéreté et humour, et se retrouve donc à chasser un certain Brother Sam, incarné par Mos Def (la valse des guest-stars ne fait que commencer). Notre héros va se rendre compte à mi-parcours que l'homme s'est repenti et qu'il n'a plus vraiment de raisons de le tuer... pour le moment. Vu l'insistance avec laquelle le personnage est introduit, tout en nuances, nul doute qu'on le reverra plus amplement et là, peut-être Dexter trouvera une bonne raison de passer à l'acte. Il trouve du coup pour l'heure une autre victime à qui il réserve un sort somme toute assez classique. Décevant. De toute façon, il n'a qu'une hâte : retrouver son fils pour lui inventer une dernière histoire... Cute. La métaphore des contes est un artifice peu pertinent dans cet épisode mais cela permet à la narration d'être moins monotone. Pas comme dans l'épisode suivant quoi...

   Dexter s'est déjà posé la question -légitime- de la pérénité de son hobby. Il se la repose à nouveau lorsqu'il est confronté à un serial killer à la retraite qui coule des jours pas très heureux dans un paradis pour vieux made in Miami. La petite différence aujourd'hui, c'est qu'il est père et qu'il craint que son fils ne découvre un jour son secret, à sa mort ou avant. Peut-être que la série se terminera par sa retraite criminelle à lui... En attendant, il parvient évidemment à massacrer ce vieux monsieur qui n'a pas perdu son Dark Passenger malgré des années de repos. La routine de la série prend rapidement encore le dessus. On doit alors se tourner vers les grands meurtriers de la saison 6 pour espérer un peu d'action. Ils nous en offrent à leur manière, derrière un épais voile de mystère. Le duo Travis/Gellar est toujours très prometteur mais les auteurs préférent se concentrer pour le moment sur le premier, forcément moins intéressant, afin de garder le meilleur pour la suite. Le Professeur Gellar est donc de plus en plus inquiétant et intriguant mais tant que Dexter ne croisera pas sa route d'une manière ou d'une autre, il faudra ronger notre frein. On a su le faire par le passé et on a souvent été récompensé...

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// Bilan // Dexter parvient toujours à capter notre attention çà et là mais surtout grâce à quelques intrigues parallèles qui sortent un peu de l'ordinaire car du coté du héros, les scénaristes sont en mode repeat et se reposent sur notre attachement à lui. Les saisons de la série mettent toujours du temps à démarrer, cela fait partie du rituel !

22 octobre 2011

Fringe [4x 03 & 4x 04]

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Alone In The World // Subject 9

3 180 000 tlsp. // 3 160 000 tlsp.

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   Seul au monde, notre Walter Bishop l'est, ainsi que le petit garçon malade, Aaron, dont il doit s'occuper au cours de cet épisode de Fringe très classique dans la forme qui vaut avant tout pour l'interprétation toujours impeccable et sans fausse note de John Noble (qui n'aura jamais son Emmy mais qui le mérite mille fois plus que tous les nommés réunis). Walter reconnait évidemment en Aaron son Peter même si, dans ce monde, il ignore qui il est et quelle importance il a eu dans sa vie. Alone In The World nous montre à quel point le retour de Peter dans la vie de Walter lui a permis d'échapper à la folie qui l'avait envahie. Bien que tout cela soit d'une tendresse infinie, que les scénaristes témoignent de leur profond attachement aux personnages qu'ils ont créé, il y a comme un goût amer de déjà vu, déjà dit, déjà fait qui me perturbe beaucoup. J'aime profondément cette série mais je me demande de plus en plus si elle n'a pas atteint ses limites, si elle n'a pas déjà tout dit. En parallèle, les premiers pas de l'agent Lincoln Lee au sein de la division Fringe amusent mais n'étonnent pas. Quant à Olivia, elle est aussi hantée par la présence de Peter mais les quelques scènes à ce sujet ne servent qu'à introduire l'épisode suivant...

   ... dans lequel le disparu fait enfin son retour ! Les auteurs vont passer tout l'épisode à noyer le poisson en remettant sur le tapis les fameuses expériences sur les enfants à l'aide de cortexiphan. Je n'étais pas foncièrement contre l'idée de revisiter cette histoire importante dans la mytholigie de la série mais comme rien de nouveau n'a été apporté, je n'en vois pas tellement l'intérêt. Le thème est suffisamment porteur pour permettre malgré tout quelques bons moments, surtout dès que Walter entre en scène. Les tourments d'Olivia sont touchants mais la finalité est tellement prévisible... J'espèrais un twist, je m'attendais à être surpris d'une manière ou d'une autre, mais non. L'intervention de quelques minutes de Nina Sharp était fort agréable mais je regrette toujours que le personnage soit si peu exploité. Au bout de quatre saisons, je ne comprends pas. 

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// Bilan // Tout comme Peter à la fin de Subject 9, il serait temps que les scénaristes de Fringe remontent à la surface. Ils se noient actuellement dans des intrigues trop simplistes et routinières tandis que la subtilité leur fait plus que jamais défaut.

22 octobre 2011

Man Up! [Pilot]

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Pilot // 7 780 000 tlsp.

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What About ?

Le quotidien de trois amis et collègues à trois étapes différentes de leurs vies : Will est marié, Kenny est divorcé et fait la guerre à son ex, et Craig est encore célibataire mais encore éperdument amoureux de son ex...

Who's Who ?

Créée par Christopher Moynihan (100 Questions). Avec Christopher Moynihan (According To Jim, Coupling), Dan Fogler (Kung Fu Panda), Mather Zickel (Reno 911, The Cape), Teri Polo (Felicity, Sports Night, The West Wing, Bienvenue en Alaska), Amanda Detmer (What About Brian, Private Practice, Necessary Roughness), Henry Simmons (Shark, New York Police Blues)...

So What ?

   Il y a quelques années, l’ancien président d’ABC, Steven McPherson, avait pété un plomb en commandant les deux sitcoms Carpoolers -pilote désatreux mais épisodes suivants corrects- et, surtout, l’inoubliable Cavemen -le pilote le plus embarrassant jamais vu- qui restera comme l’une des plus grosses bêtises de son règne. Aujourd’hui, son successeur, Paul Lee, ose lancer à son tour trois nouvelles sitcoms centrées sur des hommes alors que c’est quelque chose qui n’a jamais vraiment marché, que ce soit sur les networks ou sur le câble, à quelques rares exceptions, sur une chaine qui s’adresse en plus principalement aux femmes. En attendant « Work It » -probablement la pire de toutes- et après Last Man Standing -médiocre mais pas suffisamment pour faire fuir le public apparemment- voici donc Man Up!, qui n’est pas bonne non plus mais s’il ne fallait en choisir qu’une, ce serait celle-là. (Je n’ai pas mentionné le How To Be A Gentleman de CBS, ma mémoire essayant de le bloquer à tout jamais).

   Le simple fait que Man Up! soit une comédie single-camera et non multi-camera lui donne un avantage certain. Visuellement, on est très proche d’un Modern Family et la ressemblance va jusqu’au choix de certains interprètes, en particulier Teri Polo et Mather Zickel qui forment un couple qui rappelle immanquablement Claire et Phil Dunphy. Les Keen pourraient d’ailleurs être leurs voisins. Problème de taille : ils sont beaucoup moins drôles et complices ! Leur fils est un « simple » enfant de télévision : quasi-muet, sans intérêt. On est donc loin de ce que Malcolm, Modern Family ou The Middle ont pu apporter. Les autres héros n’ont pas d’enfants. Le problème est donc vite réglé ! Parlons-en de ces deux-là : ce sont des losers, qui ont soi-disant perdu toute virilité en se laissent mener par le bout du nez par leurs copines/femmes. Ils sont évidemment lâches, peureux, débiles… A nouveau, le propos est ringard et ridicule et ne tient pas debout, pas plus que l’obstination du père a trouvé un cadeau pour son fils qui représente bien l’homme qu’il est en train de devenir. Je ne comprends pas cette obsession de l’homme moderne pour sa virilité perdue –n’est-ce pas une invention au fond ?- et je regrette que les séries télévisées se mettent à reléguer la tendance. Tout ça n’est qu’une question d’évolution logique vers un peu plus d’équité entre les hommes et les femmes, de toute façon. Rien qui mérite que l’on s’offusque. N’en déplaise à un certain Eric Zemmour…

    Le pilote de Man Up! ne jouit pas d’un casting attractif, ne dispose pas d’un propos intéressant et ne contient pas de bonnes blagues mais lorsque l’on a vu Last Man Standing et How to be a gentleman, l’indulgence est de rigueur, l’optimisme aussi : il y a là un petit potentiel qui mériterait d’être exploité dans les épisodes suivants.  

What Chance ?

 Les "fans" de Last Man Standing n'ont même pas laisser sa chance au pilote de Man Up! en le fuyant comme la peste. C'est assez incompréhensible et inquiétant mais pas si étonnant... ABC aurait certainement dû l'associer à Modern Family, même si la qualité est loin d'être la même !

How ?

21 octobre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 21 Octobre 2011]

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Au programme cette semaine : Renouvellements, annulations et confirmations en pagaille - La CW nostalgique de Veronica Mars et du Buffyverse - Ryan Phillippe dans la saison 5 de Damages - On répond à vos questions : une convention sur les séries en France & Teen Wolf sur France 4 - Les premières images de Bag Of Bones - Pleins feux sur la saison 2 de "Rookie Blue" en compagnie de Gregory Smith et Charlotte Sullivan - Découvrez The Walken Dead, une BA parodique comme on les aime...

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