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Des News En Séries, Le Blog

21 novembre 2011

Pilotes Récap' [Le Bilan de la rentrée 2011]

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    Chaque saison télévisuelle depuis 2004, celle où sont arrivées d'un coup d'un seul Desperate Housewives, Lost, Grey's Anatomy et le Dr. House (et Boston Justice !), c'est le même refrain dans le petit cercle des sériephiles : "Mouais, bof. Y'a rien de très excitant cette année". Ce qui a prodigieusement le don de m'agacer car on est jamais à l'abri d'une bonne surprise : un pitch et un trailer ne suffisent pas toujours à mesurer la qualité d'une nouveauté, ou disons plutôt qu'on repère très vite les daubes mais toutes les autres méritent qu'on leur laisse une chance. La liste ci-dessous, classée par étoiles, permet donc de jeter un rapide coup d'oeil sur les nouveautés qu'il faut à tout prix éviter, celles à qui il faut laisser une chance et celles qu'il ne faut surtout pas manquer ! Et je suis heureux de pouvoir vous annoncer que cette année, malgré les pronostics pessimistes habituels, le bilan est tout de même beaucoup plus positif (alors même que plein d'autres nouveautés prometteuses ne seront lancées qu'en 2012).

   Cela dit, il ne s'agit là que d'un classement des pilotes. Dans la plupart des cas, il continue de refléter mon avis sur les épisodes suivants (sauf pour celles dont je n'ai pas encore vu la suite comme Pan Am, Hart Of Dixie ou Person Of Interest). Ce que l'on peut dire à ce stade, c'est que le genre de la comédie va très bien. Je crois n'en avoir jamais suivi autant de différentes en même temps. Suburgatory et 2 Broke Girls sont de véritables coups de coeur mais Up All Night se débrouille bien aussi. En revanche, après six épisodes, je placerais New Girl sous les deux étoiles. Une grosse déception pour ma part. Le charme de Zooey ne suffit pas... 

 

Cliquez sur les titres pour lire les critiques complètes

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HOMELAND


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ONCE UPON A TIME 

SMASH

ENLIGHTENED 

SUBURGATORY

DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23


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AMERICAN HORROR STORY

GCB

BOSS

AWAKE

2 BROKE GIRLS

REVENGE

PAN AM

PERSON OF INTEREST

SCANDAL


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UP ALL NIGHT

PRIME SUSPECT annulée

THE PLAYBOY CLUB annulée

TOUCH

THE SECRET CIRCLE

HART OF DIXIE

MISSING

HOUSE OF LIES

BEST FRIENDS FOREVER


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RINGER

FREE AGENTS annulée

NEW GIRL

THE FIRM 

TERRA NOVA annulée

BENT

ARE YOU THERE, CHELSEA?

LUCK annulée


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UNFORGETTABLE

A GIFTED MAN

GRIMM

THE RIVER

I HATE MY TEENAGE DAUGHTER  annulée


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MAN UP! annulée

THE CLIENT LIST 

 

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CHARLIE'S ANGELS annulée

WHITNEY

HOW TO BE A GENTLEMAN annulée

LAST MAN STANDING


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WORK IT  annulée

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20 novembre 2011

American Horror Story [1x 06 & 1x 07]

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Piggy Piggy // Open House

2 830 000 tlsp. // 3 060 000 tlsp.

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    Halloween passé, American Horror Story retrouve un rythme moins soutenu qui laisse une plus large place à la réflexion et à l'émotion. Aucun nouvel ancien habitant de la maison ne nous est introduit, on en découvre en revanche davantage sur ceux que l'on connait déjà et qui n'avaient pas encore délivrés tous leurs mystères. Curieusement, tous ou presque ont pour point commun d'avoir eu Constance dans leurs vies. C'est évidemment le cas de Tate puisqu'il est l'un de ses enfants, appartenant à une belle lignée de freaks -tout portant à croire que les enfants sont maudits lorsqu'ils naissent ici- et l'on nous dévoile en guise de première séquence le massacre du lycée qu'il a perpétué dans les années 90. Le résultat est impressionnant et, à mon sens, on a beaucoup plus peur devant ce type de "scène du réel" que devant une monstruosité qui ne parait pas humaine (je pense à l'autre enfant que Constance cache dans son grenier, hommage à Elephant Man). La tension et l'atrocité étaient bien mieux retranscrites dans le film Elephant de Gus Van Sant mais American Horror Story ne pouvait de toute façon pas faire mieux. Le carnage terminé, on se concentre sur les répercussions de cet acte sur Constance, aidée d'une médium incarnée par Sarah Paulson, et l'émotion est alors à son comble, surtout quand la femme se réconcilie par l'esprit avec Addie. Je comprends que Jessica Lange n'ait pas pu refuser ce rôle quand on lui a proposé... Puis c'est au tour de Violet d'apprendre la vérité en fuyant le fantôme de Tate pour finalement mieux le retrouver. On apprend aussi en parallèle que l'histoire raconté par Larry à Ben n'était pas tout à fait vraie et qu'il a vécu un temps avec Constance lui aussi. On ne s'en étonne même plus !

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    Moira et Constance font à nouveau équipe pour notre plus grand plaisir afin d'aider Vivien à faire grandir cet enfant en elle du mieux possible. La solution étant de manger de la cervelle. Ragoûtant ! Ill se trouve d'ailleurs qu'il s'agit de jumeaux. Maléfiques ? Je les vois bien siamois tiens... Moira se donne également beaucoup de mal pour convaincre le potentiel nouvel acheteur de la maison qu'il la lui faut. Les dialogues sont tendancieux au possible. Excellents ! Mais elle va finalement le tuer, aidée de Larry, sous les ordres de Constance. On s'habitue peut-être un peu trop aux meurtres dans la série pour être véritablement surpris et effrayés mais la bite arrachée avec les dents, ça reste tout de même peu habituel. Tout cela ne va pas l'affaire de l'agent immobilier, qui me fait beaucoup rire. La journée portes ouvertes n'aura finalement servi à rien ! Pendant ce temps, Ben essaye tant bien que mal d'exercer son métier et reçoit pour l'occasion Eric Stonestreet dans le rôle d'un homme hanté par la légende urbaine du Piggy Man. La star de Modern Family avait déjà goûté à l'univers de Ryan Murphy dans un épisode de la dernière saison de Nip/Tuck, où il incarnait le mal à l'état pur condamné à la chaise électrique. Il a l'occasion ici de s'essayer à une autre composition et s'en sort toujours aussi bien. 

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// Bilan // C'est sans doute par le biais de Violet et de ses recherches que nous découvrirons à la fin de cette première saison d'American Horror Story qui sont vraiment tous ces gens torturés et si les Harmon connaîtront le même sort. Je ne vois pas comment tout cela pourrait s'achever en happy-end. J'espère que le dénouement sera aussi glauque et dépressif que le reste. En optant pour plus de sobriété, la série gagne aussi en émotion et en profondeur. 

20 novembre 2011

Dexter [6x 06 & 6x 07]

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Just Let Go // Nebraska

 1 980 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.

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   Il apparait de plus en plus clairement que le thème fil rouge de la saison -la religion- ne soit qu'un artifice utilisé par les auteurs pour cacher les faiblesses de la série, qui ne semble plus avoir grand chose à raconter que ce soit sur son héros ou sur ses personnages secondaires. "Just Let Go" c'est le titre du premier épisode, les dernières paroles Brother Sam que l'on ne regrettera pas particulièrement et aussi ce que j'avais envie de dire à Showtime au sujet de Dexter. Sauf qu'entre temps, la chaîne l'a renouvelée pour deux saisons supplémentaires, sans préciser s'il s'agirait des dernières. Autant dire que l'on n'est pas au bout de nos peines, à moins que les scénaristes osent bousculer l'ordre établi, un peu comme ils l'ont fait à petite échelle avec le second épisode. Vous l'aurez compris, je n'ai rien à dire sur le premier, je vais donc passer mon tour. Mais sur le suivant, voici les quelques réflexions que j'ai à vous soumettre...

   Un épisode road-trip en compagnie de Dexter et de son frère serial-killer mort, c'était une promesse enthousiasmante qui a été tenue avec style, humour et décontraction. Il y a quand même eu quelques faux pas, comme Dexter qui se tape soudainement une caissière dans la remise de la station-service. Certes, il a été poussé par Brian et c'était totalement inattendu de sa part mais j'aurais aimé qu'il résiste un peu plus longtemps à la tentation, histoire de rester un peu plus fidèle au personnage dont ce n'est vraiment pas le genre. Et puis la pipe du Season Premiere était suffisante dans le genre, non ? A part ça, et les parfois trop nombreuses et agaçantes interventions de Brian, je dois dire que j'ai été conquis. Revenir en un seul épisode sur le Ice-Truck Killer, le Trinity Killer et sa famille tout en suivant en parallèle les méfaits du Doomsday Killer était casse gueule mais ils sont parvenus à rendre l'ensemble prenant et surtout pertinent. Le temps de cet épisode, Dexter a ainsi véritablement remis en question ses croyances et le code d'Harry. Tuer pour tuer ? Non, ce ne sera définitivement jamais son truc. Les confrontations entre Dex et Jonah étaient intéressantes, d'autant qu'elles renvoyaient notre héros vers la grande question qui le hante depuis la naissance de son fils -est-ce qu'il lui a transmis son Dark Passenger en héritage ?- sans en faire des tonnes non plus. Bref, ce petit détour par le Nebraska était tout à fait revigorant !

   Du coté de Gellar, rien n'avance. L'homme ne se dévoile toujours pas plus et sa froideur a cessé d'être inquiétante pour devenir simplement ennuyante. Le Miami Metro est en bonne voie de les coincer mais le schéma de la saison étant immuable, il faut absolument tirer sur la corde. Ca marchait plutôt bien jusqu'ici mais je commence à sérieusement me lasser des hésitations de Travis. Je ne trouve d'ailleurs pas Colin Hanks si bon que cela dans le rôle. Il lui manque quelque chose. Du charisme ? Il lui en faudrait quand même un peu plus. Il n'en avait pas besoin au départ mais maintenant qu'il se rebelle, c'est plus problèmatique. A noter que Molly Parker dans le rôle de sa soeur reste encore très accessoire. Je suppose qu'elle se retrouvera au centre de l'affrontement entre les deux hommes dans la dernière ligne droite. Cela permettra certainement d'apporter une ampleur émotionnelle à une intrigue qui en manque cruellement. 

   Pendant ce temps, au cours d'une jolie scène, Quinn est parvenu à redorer un peu son blason auprès de Debra et auprès de nous, téléspectateurs. Ca aurait été encore plus fort si cela avait découlé sur son départ de la série. Que peut-il encore apporter sérieusement ? Les jeux de pouvoir continuent au sein de la police avec une Deb qui apprend que la traque du Doomsday Killer doit absolument déboucher sur une arrestation si elle veut garder son poste. Cela devrait suffire à la motiver et à lui faire oublier, au moins jusqu'à la fin de la saison, que peut-être elle n'est pas faite pour ce job. Nous, on veut juste la voir en action au fond... Louis Greene, l'interne de Masuka, n'a pas une grande utilité pour le moment mais j'aime assez sa présence. Je suis curieux de voir comment il va devenir indispensable (car j'ai ce pressentiment)...

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// Bilan // Il aura fallu un road trip à Dexter pour nous surprendre enfin positivement cette saison, mais le petit rayon de lumière a de grandes chances de disparaitre aussi vite qu'il est apparu. La suite de la saison, entamée à moitié, devrait reprendre la forme classique et usée qui plonge la série depuis deux ans maintenant dans les limbes de l'ennui. 

19 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 04]

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The Price Of Gold // 11 360 000 tlsp.

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   Tiens, je n'avais pas remarqué ce petit détail chou-mignon dans le générique -si on peut appeler ça comme ça- de Once Upon A Time : il y a systématiquement un élément qui change, les chevaux ont ici laissé place à une fée. J'aime ! Ce que j'aime en moins en revanche, c'est cette propension de la série à introduire un peu trop vite certains personnages clés de l'univers des contes de fées. En seulement 4 épisodes, on en a rencontré quand même pas mal. La plupart sont surtout restés dans l'ombre (Pinocchio, Jiminy Crickett, la trashy-sexy Chaperon Rouge) mais était-ce bien nécessaire de déjà nous présenter Cendrillon, son prince et sa belle famille ? Je n'en suis pas certain, d'autant que pour le coup, les scénaristes se sont un peu ratés. On ne s'attend pas à ce qu'ils respectent fidèlement l'oeuvre originale -qu'elle soit vue par les frères Grimm ou par Perrault- ce ne serait absolument pas intéressant, mais la modifier au point où il n'en reste quasiment plus rien, je n'en vois pas l'intérêt non plus. Point de citrouille donc et point de souris transformée en cochet pour conduire Cendrillon au bal, point de belle-mère et de belles-soeurs méchantes (même si Henry les évoque au détour d'une réplique)... mais la fée est là en revanche (pas longtemps, avant qu'elle n'explose). En fait, j'exagère un peu : les auteurs ont fait le choix de faire l'impasse sur tout un pan de l'histoire mais rien ne nous empêche de croire qu'ils reviendront dessus plus tard. On passe donc directement au mariage de Cendrillon et du Prince, le tout mis en parallèle avec l'histoire d'Ashley à Storybrooke, une femme enceinte poursuivie par M. Gold et Emma, laquelle a été prise au piège tendu par le machiavélique personnage.

   Le parallèle entre l'abandon d'Henry par Emma et le combat d'Ashley pour garder son bébé malgré le pacte passé avec Gold est un peu trop poussif pour être vraiment réussi. Et, si Robert Carlyle excelle toujours dans son rôle, la jeune actrice choisie pour incarner Cendrillon n'est vraiment pas à la hauteur. Elle était meilleure en bad ass dans Falling Skies. Son Prince est tout à fait cendrillon, plus encore que celui de Blanche Neige. Quelque part, ça fait un peu partie du mythe que le Prince soit juste une belle personne qui n'a pas grand chose à dire, mais c'est peut-être justement un élément qu'il aurait fallu transformer dans la série. Toujours est-il que l'histoire de Cendrillon ne m'a semblé passionnante et j'avais bien plus envie d'en savoir davantage sur les personnages que l'on suit depuis le pilote et qui ont encore beaucoup de choses à dévoiler. Ce qui est intéressant par contre, ce sont les liens entre les héros des différents contes de fées : ici, Cendrillon est amie avec Blanche Neige par exemple. Clairement, tous ces flashbacks présentés dans le désordre raconteront une histoire cohérente lorsqu'ils seront mis bout à bout. C'est là qu'on se rend compte que Once Upon A Time peut tenir quatre ou cinq saisons sans problèmes tant il y a à dire. On est exactement dans le même système que Lost de toute façon. La qualité de chaque épisode dépendra beaucoup du personnage auquel il s'intéresse en priorité... Au premier abord, la série pourrait sembler pas si feuilletonnante que ça alors qu'elle l'est énormément et le deviendra sûrement de plus en plus. Il y a toujours quelques mystères qui sont distillés comme ici la nature du pacte passé entre Emma et M. Gold pour qu'Ashley puisse être libérée de son emprise. Les relations entre les héros se complexifient aussi avec la révélation de la liaison entre Regina et le shérif (que l'on peut définitivement associer au Chasseur de Blanche Neige). 

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// Bilan // En préférant se concentrer sur une nouvelle venue (Cendrillon) plutôt que sur les personnages principaux, Once Upon A Time réalise son premier faux pas. Bavarde et guère passionnante, cette nouvelle aventure n'a surtout d'intérêt que pour les clins d'oeil (le soulier de verre, Henry qui perd sa chaussure dans les escaliers) et pour le génial Rumplestiltskin. 

18 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 18 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Le Doctor Who bientôt au cinéma ? - Being Human perd son loup-garou - Hercule Poirot prend sa retraite - Weeds renouvelée pour une 8ème saison - Les infos essentielles de la grille de mi-saison de NBC - Body Of Proof et The Big C bientôt sur Canal+ - On répond à vos questions : Hannibal, Shameless - Quand le court-métrage invite les stars de séries parmi lesquelles Nicolette Sheridan et Chad Michael Murray - Joel McHale de Community est sexy et il le prouve...

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17 novembre 2011

Parenthood [3x01 > 3x 08]

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 Saison 3, épisodes 1 à 8 // 5 370 000 tlsp.

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   Maintenant que les Walker de Brothers & Sisters ont définitivement quitté l'antenne, il ne me reste plus que les Braverman pour pleurer. Je dois dire qu'ils se donnent du mal pour m'émouvoir et ils échouent rarement. Combien de fois ai-je eu les larmes aux yeux en ce début de saison ? Trois ou quatre. C'est une bonne moyenne sur seulement 8 épisodes ! Bravo donc en premier lieu à Michael B. Jordan alias Alex, qui, lors de sa scène d'adieux avec Kristina, m'a ému aux larmes. Cette séparation avec Haddie était absolument déchirante et surprenante, car rien ne le laissait présager à l'épisode précédent, mais plus vraie que nature. Oui, parfois, on cesse d'aimer sans que cela ne réponde à aucune logique. C'est aussi difficile à admettre pour la personne quittée que pour la personne qui s'en va. Parenthood a su raconter cela avec justesse. La petite "protégée" de Julia m'a touché elle aussi. L'actrice y est pour beaucoup. Je la trouve particulièrement naturelle et son sourire est incroyable. L'intrigue en elle-même est probablement la meilleure que Julia et Joel aient eu jusqu'ici (ce qui n'est pas très difficile). Dommage qu'elle soit à ce point sans surprises... C'est pile le problème que rencontrent Crosby et Jasmine dans leurs nouvelles vies l'un sans l'autre. On s'ennuie un peu car on a déjà vu mille fois ce qu'une séparation lorsque l'on a un enfant peut provoquer chez les différents protagonistes. Pour le coup, ça a même été fait mieux ailleurs. Mais l'émotion est là, alors...

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   Pour le moment, je trouve la saison 3 plus équilibrée dans l'utilisation des personnages. Personne n'est vraiment mis sur le bas coté, même pas le jeune Drew. Il n'est définitivement pas homosexuel, ce qui me chagrine toujours un peu, mais sa première histoire d'amour est toute mignonne à suivre, pas à pas. Les auteurs ont eu la bonne idée d'avancer doucement, sans brusquer les événements. C'est d'autant plus réaliste. Amber est plus en retrait mais son besoin d'indépendance et ses fêlures sont toujours traités avec autant de soin. J'ai beaucoup aimé son intervention auprès de son père pour "sauver" sa mère de la peine qu'elle était sur le point de s'infliger à nouveau. Si Seth est dépendant à l'alcool et à la drogue, Sarah est addict à son ex-mari et c'est tout aussi destructeur au final. Lauren Graham et John Corbett ont une belle alchimie qui a été très bien utilisée. Mais rien ne vaudra JAMAIS Mark. C'est fou l'effet que Jason Ritter me fait dans ce rôle ! Il est tellement parfait... Il ne faut plus toucher à leur couple, m'sieurs-dames les scénaristes. Faites-les construire ensemble mais ne les séparait plus. JAMAIS.

    De leur coté, Adam et Kristina goûtent à nouveau aux déboires et aux joies de l'arrivée d'un nouveau né dans la famille. Cela se traduit par de l'épuisement, du dégoût de son propre corps, de l'amertume... mais beaucoup d'amour aussi. Je ne voudrais pas abuser du terme "réaliste" mais c'est pourtant celui qui convient le mieux. Je suis nettement moins fan de l'intrigue professionnelle d'Adam et Crosby (notamment le passage ridicule où l'aîné se déguise en rappeur bling bling - Parenthood manie bien l'humour dans les dialogues mais pas tellement dans les situations). L'avantage, c'est qu'elle raccroche la série à cet esprit musical très seventies qui participe à son charme discret. C'est bien le seul que je vois. Combien de temps avant que Crosby ne couche avec sa hot standardiste ? Zeek et Camille font toujours partie des meubles. Leurs interventions sont donc rares mais pertinentes. C'est sans doute mieux ainsi.

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// Bilan // Pas d'évolutions majeures dans Parenthood en ce début de saison 3. La vie des Braverman suit son cours plus ou moins tranquillement et il fait toujours bon passer quelques instants à leurs cotés. 

16 novembre 2011

Ringer [1x 07 & 1x 08]

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Par UglyFrenchBoy

Oh Gawd, There's Two Of Them? // Maybe We Can Get A Dog Instead

1 800 000 tlsp. // 1 750 000 tlsp.

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   Les épisodes passent et l’exercice des critiques se complique. Comment écrire sur Ringer sans entrer dans les détails sous prétexte de faire du « bric à brac de l'épisode » ? Après tout, certains se « foutent des incohérences » ou « de telle ligne de texte qui cloche »… Et peut-on se permettre le moindre commentaire par rapport au diffuseur et aux autres séries occupant l’antenne de celui-ci sans être un « anti CW » ? A-t-on le droit d’évoquer et de rapporter un débat sur un autre support sans, en retour, que certains disent que ce  « blog devient hermétique à ceux qui ne sont pas inclus dans un "groupe d'amis" twitter » ? Et quand les amateurs de la série ne montent pas au créneau, ses détracteurs prennent le relai et de manière beaucoup plus virulente. Difficile ainsi d’évoquer des références, puisqu’on parlera alors de « litanie ne faisant pas la qualité », ni même des bons éléments de la réalisation, sous prétexte « qu’il y a tellement mieux » ailleurs… Alors que dire de Ringer ?

   Si je devais me contenter d’une critique d’ensemble,  sans évoquer la moindre scène ou décrire la façon dont je l’ai perçue, je me contenterais probablement de quelques mots. Oui, la série est plaisante à regarder, beaucoup plus aujourd’hui que lors de ses trois premiers épisodes. Malgré tout, il faut noter (désolé) les faiblesses des deux derniers diffusés avec le cas Malcolm. Ce personnage était LE mauvais élément aux yeux d’un grand nombre à en croire les différents témoignages. Alors, quand Mike Colter revient à la charge et occupe un temps d’antenne supérieur, la crainte est de mise et à juste titre. Son évasion échoue lamentablement : pas de suspense. Et sa venue à New York parait bien dispensable, même si l’on se doute que Malcolm va permettre à un moment donné d’éclairer Bridget sur les mauvaises intentions de Charlie. En attendant, le lien entre le nouveau sponsor et Siobhan est révélé. Pas une grande surprise, la voix mystérieuse au téléphone à chaque scène à Paris était semblable à la sienne. Terminer l’épisode 7 de cette manière n’était pas nécessaire. J’aurais préféré l’échographie, le cliffangher aurait été plus efficace je pense. De même, le pré-générique avec le split-screen et l’étonnant « Bridget Kelly » scandé par Andrew et Henry aurait été, à mon sens, une fin parfaite pour le précédent, surtout compte tenu des deux semaines d’interruption entre le 6e et 7e épisode. Oui, la frustration a du bon…

   Je ne suis pas là pour remplacer les réalisateurs et les auteurs de la série. D’ailleurs, c’est Eriq La Salle (le Dr. Benton d'Urgences) qui signe « Oh Gawd, There's Two of Them? ». On dit souvent que, quand un comédien passe derrière la caméra, la gestion des acteurs est mieux réussie, ou du moins celui-ci est plus à l’écoute. Je ne sais pas si concrètement cela se ressent à l’écran, chacun semble dorénavant maîtriser son personnage. Sarah Michelle Gellar est d’ailleurs plus à l’aise. La réalisation de cet épisode était intéressante. Le flashback couplé avec la révélation à Andrew et Henry n’était probablement pas l’idée la plus originale, mais l’effet était bien mené. Quant aux scènes de miroir, elles semblent devenir un gimmick dans la série. Je me demande si cela fait d’ailleurs partie d’un cahier des charges où chaque réalisateur doit inclure au moins un reflet dans « son » épisode. La démarche reste intéressante.

   Pour « Maybe We Can Get a Dog Instead » (notons l’invraisemblance du titre), on retrouve une Sarah Michelle Gellar d’une beauté saisissante, et surtout évidente. L’amour ne rend pas aveugle pour autant et j’ai noté une incohérence. Dans le précédent épisode,  un flashback “9 months ago” voyait Bridget fêter ses 3 mois de sobriété avec Malcolm. Pour quelle raison celui-ci lui donne-t-il aujourd’hui son « jeton » des 6 mois? Sachant qu’un trimestre en arrière, Bridget était toujours dans le Wyoming à ses côtés… Autre interrogation : Machado veut enfermer coûte que coûte Macawi. Pourquoi ne pas évoquer la possibilité de se servir de Malcolm ? Compte tenu de la torture dont il a été victime, ce simple acte ne peut-il pas lui garantir la prison à son agresseur ? Quant à Mr C. (A-t-on besoin d’avoir là aussi l’influence Gossip Girlienne ?), enfin Logan Echolls, je trouve le personnage dénué d’intérêt à ce stade. Je m’abstiens donc de commentaire, si ce n’est que la perspective d’une Juliet vicieuse (à son niveau) et marchant sur les pas de sa vraie belle-mère peut être intéressante. Jusqu’ici j’ai l’impression que l’on a toujours de l’empathie pour elle, ce qui ressort de la prouesse vu son arrogance, notamment lors d’une nouvelle confrontation avec Tessa: « We tried to hire your mom but she couldn't handle the big words ».

   Alors que dire de Ringer ? Malgré ses incohérences, une galerie de personnages secondaires peu reluisante et certaines facilités scénaristiques, la série sait créer des tensions à des moments inattendus, à l’instar de la confrontation Tyler / Bridget au restaurant, en plus de cliffanghers (généralement) réussis. La bande-son propose des morceaux de la scène indépendante européenne et d’autres pays en dehors du continent Américain (des artistes français illustraient les scènes à Paris lors des premiers épisodes). Le groupe australien The Jezabels y voit même son planant Catch Me utilisé dans ce 8e épisode (à écouter ci-dessous). Pour toutes ces raisons, ainsi que son interprète principale, Ringer est à mon sens une série qui mérite une certaine attention. Ses défauts ne sont pas rédhibitoires et le mystère autour du plan de Siobhan (et des scénaristes) suscite l’intérêt. Et ce n’est pas faire preuve de peu d’exigence que de l’avouer.

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// Bilan // Comme il est important de laisser un auteur s’exprimer, laissons la série s’installer en assistant à son développement en prenant conscience que les attaques faciles et les sarcasmes ne changeront pas grand-chose. 


// Bonus // Catch Me, entendue dans l'épisode :

 

14 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 08]

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 Suspicion Song // 9 290 000 tlsp.

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    Souvent, Desperate Housewives a bien mal porté son nom. Nos héroïnes ont connu plus d'une galère au cours des sept saisons précédentes, dont certaines particulièrement graves, mais elles ont toujours su garder un certain entrain, de l'optimisme... un goût de vivre. En cette dernière année et plus paticulièrement depuis quelques épisodes, la titre de la série retrouve ses lettres de noblesse. Elles sont bel et bien desespérées les copines de Wisteria Lane, toutes à des degrés différents. C'est dans ces moments-là, plus que dans ceux où elles nous divertissent, que l'on se rend compte à quel point elles risquent de nous manquer...

   Bree est entrée dans une spirale infernale depuis qu'elle a pris les choses en main pour dissimuler les traces du grand secret. Elle a menti à ses amies, plusieurs fois, et voilà qu'elles se retournent désormais contre elle. Gaby lui reste cependant fidèle et glisse même au détour d'une conversation une émouvante confession : elle la considère comme son "roc". Est-ce une bonne idée de la faire replonger dans l'alcool ? Dans l'absolu, j'aurais bien répondu que oui. Mais Carlos étant lui-même en plein dedans, l'effet de déjà vu est décuplé. C'est autrement plus intéressant quand ça touche notre Bree mais quand même... Et puis l'an passé, Andrew aussi nous avait fait le coup lui aussi. Les scénaristes manquent vraiment d'inspiration. C'est ça qui est le plus désespérant en fin de compte. En parallèle, l'intrigue fil-rouge avance encore légèrement grâce au détective Chuck, devenu bon gré mal gré un "bon" méchant. Il s'amuse beaucoup avec Bree, il joue à lui faire peur, il parvient réellement à la déstabiliser. Sa démonstration dans la galerie d'art face à une assistance médusée et une Susan paniquée était réussie. Ce qu'il faudrait pour que les auteurs ne décoivent pas, c'est que les filles lui réservent le même sort qu'à Alejandro. Bree en est capable. Mais les autres, certainement pas. C'est la seule perspective vraiment réjouissante... Maintenant, je pense qu'ils vont s'arranger pour que Chuck périsse d'une manière ou d'une autre sans que les filles soient responsables et ce sera réglé. C'est la méthode Cherry. Testée mais pas approuvée depuis des années !

   L'arc de Susan et ses oeuvres d'art est donc interminable mais elle a été pimentée cette fois par la présence de l'acteur Leslie Jordan, que j'A-DO-RE. Il joue systématiquement le même rôle, que ce soit dans Will & Grace ou Hidden Palms, mais c'est comme ça qu'il m'éclate ! Ses joutes verbales avec Teri Hatcher me donnaient envie d'applaudir et de sautiller sur mon lit. Chose que j'ai plus ou moins fait d'ailleurs, en y ajoutant quelques gloussements. Il faudrait tout de même remercier Miguel Ferrer pour sa venue, lui envoyer son petit chèque et lui faire promettre de ne jamais revenir. Je crois qu'on l'a assez vu ! Remarque, c'est peut-être lui le cinglé qui fait du chantage aux filles. C'est l'une des pistes les moins probables mais ne l'écartons pas, on ne sait jamais ! C'est peut-être le fils caché d'Alejandro. Je sais pas... Chez les Solis, Eva Longoria profite de la moindre occasion qui se présente à elle pour cabotiner à fond. Ses scènes au bureau de Carlos n'étaient pas extraordinairement drôles et l'intrigue était ultra-prévisible de a à z. On aurait pu aisément s'en passer. Avec Bree, Lynette est celle qui sombre le plus actuellement. La nouvelle claque qu'elle vient de se prendre va-t-elle la faire réagir et lui permettre de passer à autre chose ? Ce serait le moment de lui offrir des intrigues différentes en attendant la reformation du couple. Les auteurs ont parfaitement su gérer ce divorce jusqu'à maintenant mais il ne faudrait pas non plus que ce soit la seule et unique intrigue de Lynette cette année ! En attendant, le regard de Felicity Huffman lors de son dernier face à face avec Tom était... wouah... déchirant. Elle a beau être la femme la plus agaçante du coin, j'ai eu très envie de la serrer dans mes bras pour la réconforter. Pas vous ?

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// Bilan // Si Desperate Housewives ne parvient pas à maintenir la tension initiée lors de l'épisode précédent, elle réussit néanmoins à garder une certaine consistance, celle dont elle manque tant habituellement. La satisfaction est donc loin d'être totale mais le plaisir est bien présent.

14 novembre 2011

Prime Suspect [Pilot]

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Pilot // 6 050 000 tlsp.

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What About ?

Dans l'univers majoritairement masculin de la police, l'inspecteur Jane Timoney sait se faire respecter. Ultra déterminée, sans concession et peu encline à l'expansivité, elle traque le crime et ne lâche jamais sa proie.

Who's Who ?

Créée par Alexandra Cunningham (Desperate Housewives, Fastlane). Co-produite par Peter Berg (Friday Night Ligths). Avec Maria Bello (Payback, History Of Violence, Urgences...), Brian F. O'Byrne (Brotherhood, Flash Forward), Kirk Acevedo (Oz, Fringe), Kenny Johnson (Sons Of Anarchy, The Shield), Peter Gerety (Mercy, The Wire, Brothers & Sisters), Tim Griffin (Grey's Anatomy), Aidan Quinn (Weeds, Légendes d'automne), Damon Gupton...

So What ?

    Prime Suspect, voyez-vous, c'est un peu l'anti-Rizzoli & Isles. Tout comme Maria Bello, voyez-vous, c'est un peu l'anti-Angie Harmon. On a le droit d'aimer les deux, cela dit, tant que l'on est capable de reconnaître que l'une est plus qualitative que l'autre. Adaptée de la série anglaise du même nom, vieille de 20 ans, Prime Suspect aurait très bien pu voir le jour il y a quelques années sur le câble, genre sur FX. La série originale, c'était un peu le Damages de la police en fait, avec Helen Mirren à la place de Glenn Close. Cette version américaine arrive donc tardivement, pas vraiment sur la bonne chaîne et son propos -la place d'une femme au sein d'un commissariat machiste- parait quelque peu dépassé. Mais après tout, que sait-on de la situation aujourd'hui ? A-t-elle tant évolué que ça ? Est-ce que ce n'est pas la télévision qui déforme la réalité ? Ma foi, ce pilote me fait m'interroger et ça, c'est déjà un bon début !

   Je l'avoue, j'aime quand une série est colorée, que ses personnages sont beaux, glamours, que ses décors sont soignés. C'est ma superficialité qui s'exprime. C'est la part de rêve dont j'ai besoin pour survivre. Mais, de plus en plus, j'aime quand une série ose me salir un peu, m'éclabousser. J'aime quand elle me fait perdre mes repères. A ce petit jeu-là, Prime Suspect est très forte : on ne peut pas faire moins féminine que son héroïne, on ne peut pas faire moins sympathiques que ses collègues et on ne peut pas faire moins gris et déprimant que son New York. Tout ce que je déteste en somme. Et pourtant, je crois j'ai réussi à tolérer ce pilote, à ne pas voir le temps passer et je crois même qu'au fond, je l'ai apprécié. Oh, pas au point de continuer. Faut pas déconner ! Mais je suis prêt à reconnaître qu'il s'agit d'une bonne série policière, probablement pas à la hauteur du drama original puisqu'elle semble emprunter un chemin plus classique, mais qui a parfaitement sa place à la télévision en tout cas. L'enquête du pilote n'est pas des plus originales mais qu'importe : c'est tout sauf ce qui nous intéresse. Le rapport entre les personnages est bien plus passionnant à décrypter. J'ai eu très peur que les collègues de Timoney soient insupportables mais, heureusement, passé la scène d'introduction, ils font preuve d'un peu plus de nuances. Je me vois mal passer une heure chaque semaine en leur compagnie cela dit, alors que je crois pouvoir me plaire aux cotés de Jane. Voilà une femme forte qui inspire le respect. Maria Bello est parfaite, le rôle était fait pour elle (et non pour Maura Tierney qui était pressentie à la base et que je n'aime pas). On ressent son aggressivité, sa violence contenue; sa capacité à user d'humour aussi et de cynisme en toutes situations. On n'aimerait pas l'avoir comme amie mais elle tranche avec les héroïnes que l'on a l'habitude de côtoyer. Elle n'a qu'un gros défaut : son affreux chapeau !

   Prime Suspect est une série policière différente, plus nerveuse et radicale que l'ensemble de la production actuelle sur les networks, qui offre un terrain de jeu fertil à Maria Bello. Ce n'est pas un univers dans lequel j'aime être abandonné, d'où mon absence de désir d'y retourner, mais on peut regretter que le public n'y soit pas plus sensible. Elle méritait de fonctionner, plus qu'Unforgettable par exemple...

What Chance ?

    Les carottes sont déjà cuites pour Timoney mais elle a l'avantage d'avoir le soutien de sa chaîne, NBC, qui n'a de toute façon pas grand chose d'autre à mettre à l'antenne actuellement. Je ne sais pas si ça aurait changé grand chose mais je l'aurais plus vue le mercredi soir en duo avec New York Unité Spéciale plutôt qu'après le carré sitcoms du jeudi, où elle n'a franchement rien à faire ! C'était plus une case pour Harry's Law...

How ?

14 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 09]

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Dark Was The Night // 11 290 000 tlsp.

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    Fini le ton léger et comique de ce début de saison 8 : les choses sérieuses peuvent enfin commencer au Seattle Grace à l'aube de la trève hivernale qui va nous priver de la série pendant quelques semaines. Le ton est donné dès la scène d'ouverture grâce aux paroles de Meredith qui laissent peu de place à l'espoir et à l'optimisme. "Dark Was The Night" nous annonce le titre. En effet, la nuit s'est abbatue avec violence sur nos héros. Il leur faudra certainement un peu de temps avant de revoir la lumière du jour. Grey est donc la première à voir ce qu'il lui restait de joie s'enfuir : Zola ne sera pas sa fille, les services sociaux en ont décidé autrement, sans même entendre ce qu'elle et Derek avaient à dire. J'avais déjà imaginé la scène au tribunal avec un discours déchirant des deux fututs parents. Je pensais sincèrement que ça se passerait comme ça. Le verdict est donc d'autant plus surprenant. Mais Derek veut encore se battre. Il arrivera sans doute à ses fins avec beaucoup de persévérance. Les scénaristes auraient pu s'arrêter là mais ils ont décidé d'en faire baver notre héroïne jusqu'au bout : la voilà en compagnie de Karev -déjà une grosse punition en soi- dans une ambulance en panne avec un bébé à sauver et une pluie torrentielle à braver. L'occasion parfaite pour les confronter à leurs propres culpabilités et certainement, au bout du chemin, les faire faire la paix (même si Meredith soutient qu'elle ne lui en veut plus). Un bon petit accident vient faire monter la pression d'un cran. La scène du choc était superbement réalisée, tout en ralenti. Je trouve dommage de ne pas s'être arrêté là pour cette fois. Le cliffhanger était beaucoup moins réussi : oui, il y a d'autres blessés mais on s'en doutait, non ? 

   L'autre gros morceau de l'épisode fait directement suite à la fin de l'épisode précédent : un Henry en mauvaise posture, épaulé par une Teddy effrayée. Je me sens obligé de me citer. J'avais dit à ce sujet dans ma dernière review : "Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison..." Je ne pouvais pas plus me tromper ! Au moment, je crois, où personne ne s'y attendait, Henry est mort. Comme ça. Même Cristina n'a rien pu faire pour le sauver. Il se trouve qu'elle ignorait que c'était lui suite à tout un stratagème initié par Teddy elle-même. Cette configuration était exceptionnelle, extrêmement bien trouvée ! Elle va évidemment créer un conflit fort et sans doute bouleversante entre Teddy et son élève, mais elle va aussi menacer l'amitié de Teddy et Owen, lequel connait là certainement la plus grosse crise de son début de règne en tant que chief. Honnêtement, j'étais à fond derrière lui jusqu'à ce qu'il mente à Teddy. C'est une chose de mentir "par omission" dirons-nous. D'éluder la question pour ne pas avoir à dire la triste vérité. Mais c'en est une autre d'assurer que tout va bien, que les organes vitaux d'Henry sont en parfait état de marche alors que plus rien ne fonctionne, que son coeur ne bat même plus. Il a dépassé la ligne jaune et ça, elle va avoir beaucoup de mal à lui pardonner. Qu'est-ce que ça coutait à Owen franchement de rester tranquille en salle de repos à boire un café en attendant que Teddy finisse son opération pour lui annoncer la nouvelle ? Bref, je suis encore sous le choc tant je n'étais pas préparé à perdre ce personnage aussi vite. A coté de ces deux intrigues, celle de l'erreur médicale de Jackson et Callie passerait presque pour une bluette. Elle n'était pas aussi forte mais elle était néanmoins intéressante. 

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// Bilan // Il va donc falloir attendre plus d'un mois et demi pour assister à une scène qui s'annonce atroce et lacrymale à souhait, sans compter la suite des autres intrigues tout aussi prenantes. La mission de cet épisode de Grey's Anatomy est donc parfaitement réussie ! Il était bon pendant et il restera bon après, jusqu'au prochain... que l'on espère encore meilleur !

13 novembre 2011

Glee [3x 05]

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The First Time // 6 910 000 tlsp.

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    Pour la deuxième fois de sa courte histoire, Glee consacre un de ses épisodes à... la première fois (sexuelle -je précise car il y aussi eu un épisode de la saison 2 sur le premier baiser). Ce sont des thèmes typiques aux séries pour ados auxquels Glee ne pouvait échapper et il restait quatre personnages vierges à déflorer une bonne fois pour toutes. Les heureux élus sont donc Rachel, Kurt, Blaine et Beist. Ils n'ont pas fait un truc tous les quatre ensemble, je vous rassure. Non parce que dit comme ça... Rachel a cherché à s'accoupler avec son débile de copain, Finn, qui lui a déjà pratiqué grâce au savoir-faire, entre autres, de Santana (c'était très marrant que cette dernière le rappelle à Rachel au détour d'une conversation censée l'aider !). Malheureusement, les deux tourtereaux ne sont pas vraiment parvenus à atteindre l'émotion attendue (l'orgasme peut-être, mais ça, l'histoire ne le dit pas) avec des complications sans originalité replaçant Rachel dans son rôle de diva égoïste et Finn dans celui du raté de service. Espérons que ce passage à l'acte change un peu leurs comportements respectifs en les faisant véritablement grandir... 

   Beist a certes bénéficié d'un temps d'antenne plus restreint mais elle a, haut la main, passé l'épreuve de l'émotion en nous offrant une magnifique scène où elle craque complètement face à son prétendant. Cela a beau faire redite avec ses intrigues précédentes, c'est juste super touchant et Dot Marie Jones est à chaque fois excellente ! Elle n'a pas oublié d'être drôle non plus avec un "J'adore souder" du plus bel effet par exemple. Mais c'est Kurt et Blaine, au final, qui obtiendront la plus grande exposition. Le moteur de l'intrigue porte un prénom : Sebastian. C'est l'un des nouveaux membres des Warblers qui impressionne Blaine lors d'une super prestation sur Uptown Girl avec le reste de son ancienne équipe (on se demande quand même ce qui lui a pris de quitter cette école irréelle...). Il est homosexuel lui aussi, plutôt sympathique au demeurant et super rentre-dedans. Bref, Blaine tombe sous son charme mais son amour pour Kurt semble -pour le moment en tous cas- plus fort que tout. Il ne fautera pas mais passera la nuit bourré à danser dans une boîte gay glauquissime coincé entre un Sebastian toujours dans la séduction et un Kurt prêt à défendre son bien. Jolie surprise que le bref retour à cette occasion de Dave Karofsky, histoire de donner quelques nouvelles de ce personnage qui n'a jamais été attachant mais dont le sort nous importe quand même un peu. 

   L'arc sur la comédie musicale West Side Story s'est achevé dans cet épisode avec un Arty particulièrement touchant lors de son discours et quelques extraits des prestations. Je n'ai pas été très sensible aux chansons mais la mise en scène sur America était pas mal du tout (et pas amateure un seul instant). L'idée des montages alternés entre les passages sur scène et les moments de "vie réelle" permettait de gagner du temps avec pertinence, les paroles des chansons faisant divinement bien écho aux situations. N'empêche que West Side Story ça ne m'intéresse pas une seule seconde et je crois que c'est un des problèmes de ce début de saison. Le public fuit, les jeunes en particulier, parce qu'il ne se retrouve pas dans ces chansons certes cultes mais pour les générations précédentes seulement. Ce n'est qu'une raison parmi d'autres mais je pense vraiment qu'elle a son importance. 

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// Bilan // Un épisode solide de Glee où la plupart des intrigues se resserrent autour d'un même thème et non un gros bordel qui part de tous les cotés sans faire sens. Pourquoi tous les épisodes ne sont pas écrits avec autant de rigueur et finalement autant de simplicité ? Mystère...

12 novembre 2011

The Vampire Diaries [3x 09]

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Homecoming // 3 170 000 tlsp.

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    Une fois encore, cet épisode de Vampire Diaries -le dernier avant la pause hivernale- met délibérément de coté une bonne moitié de la distribution pour se concentrer sur l'essentiel. C'est à croire que finalement, les scénaristes feraient mieux de se débarrasser une bonne fois pour toutes de Matt et de Bonnie. Encore, la dernière est bien pratique de temps en temps pour régler les problèmes avec ses sorts foireux mais le premier... C'était vraiment gênant de le voir traîner sa carcasse dans cette soirée de homecoming sans savoir quoi faire, un peu malmené par tout le monde parce qu'ils avaient d'autres chats à fouetter. Le problème, je crois, c'est que même sa mort n'aurait pas tellement d'impact... Jeremy et Alaric étaient totalement absents de l'épisode aussi. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que les auteurs ne se forcent pas à les caser dans un épisode s'ils n'ont rien à dire sur eux. Et puis j'imagine que niveau budget, ils ne peuvent pas faire autrement. Le casting a grandi au fil des saisons mais je doute que les moyens, eux, aient augmenté...

   Le retour de Klaus à Mystic Falls ne pouvait que s'accompagner de multiples rebondissements et une chose était certaine : quoique la petite bande fasse, aussi bons soient leurs plans, l'hybride Original n'allait pas périr. Il ressort donc logiquement vivant de cet épisode, sauvé in extremis. En revanche, le fameux Michael dont on nous parle depuis quelques temps n'a pas fait long feu (et c'est le cas de le dire d'ailleurs). Il n'aura véritablement agi qu'au cours de cet épisode. On peut trouver ça dommage et facile mais il faut reconnaître que les scénaristes parviennent toujours à nous prendre par surprise. Moi, je pensais bêtement qu'il resterait dans le coin un peu plus longtemps... Les quelques secondes qui ont précédé sa mort étaient assez émouvantes. Elles ont permis à Klaus de dévoiler un visage que l'on ne lui connaissait pas encore : apeuré, les yeux au bord des larmes. De la même manière, il est ressorti un beau moment de la conversation entre Elena et Rebekah. Cette dernière aurait d'ailleurs mérité d'être dans l'action mais c'était trop bon de voir Elena la poignarder dans le dos de cette façon ! 

   Outre les quelques scènes peu passionnantes entre Tyler et Caroline -que j'aime bien mais qui n'offrent pas assez par manque de temps donc d'approfondissement- c'est surtout Stefan qui est ressorti vainqueur de l'épisode, à la fois parce qu'il a pu retrouver sa liberté vis à vis de Klaus mais aussi parce qu'il n'est pas redevenu pour autant le gentil vampire des saisons précédentes. Il a bien l'intention de se venger de Klaus. Il a clairement les yeux plus gros que le ventre puisque, seul en tout cas, il ne peut pas y arriver, mais la scène finale avec les cercueils des autres Originals, frères et soeurs de Klaus et Rebekah, fait son petit effet ! Cela laisse pas mal de perspectives scénaristiques intéressantes même s'il y a de grands chances pour que ce nouvel arc ne dure que quelques épisodes avant de passer à un autre. C'est comme ça que la série fonctionne : une grosse intrigue en chasse rapidement une autre et l'intérêt est ainsi continuellement renouvelé même si certains arcs sont moins réussis que d'autres. 

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// Bilan // Trois saisons plus tard, The Vampire Diaries ne perd vraiment pas en intensité. Les auteurs sont aussi inventifs et tordus qu'au premier jour (même plus si l'on tient compte des premiers épisodes de la première saison qui n'étaient pas fameux). Leurs multiples twists me fascinent à tous les coups (et me perdent aussi souvent). C'est ce que l'on appelle une valeur sûre en somme. J'attends donc avec impatience le mois de Janvier pour découvrir la suite...

11 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 11 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Le western reviendrait-il à la mode ? Historique du genre, arrivée d'Hell On Wheels et projets en développement -  Spartacus et Downton Abbey renouvelées - La saison 4 de Sons Of Anarchy prolongée - Wilmer Valderrama en guest dans Suburgatory - Eric Durance, épouse de Michael Shanks pour Saving Hope - On répond à vos questions : True Blood, Kal Penn. - La bande-annonce de la nouvelle série d'USA Network, Common Law - Les anglais présents Fresh Meat - Rencontre avec Arthur Benzaquen, le héros de Zak.

 

11 novembre 2011

Ciné Mix [Octobre 2011]

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   DRIVE. Grâce à sa B.O. 80s envoûtante devenue super hype, grâce à ses acteurs formidables (Ryan Gosling impressionne, Carey Mulligan parvient à ne pas qu'être une sous-Michelle Williams) et grâce à sa réalisation frôlant la perfection, Drive peut bien se permettre de ne pas raconter grand chose. DREAM HOUSE. Réussir à rater un film avec Daniel Craig, Naomi Watts et Rachel Weisz n'était pas chose aisée mais Jim Sheridan l'a fait ! C'est ce que l'on appelle un accident industriel. Le twist en milieu de film est très étonnant quand on a pas vu la bande-annonce mais, une fois passé, Dream House n'a strictement plus aucun intérêt. Le dénouement est navrant, tout comme les raisons de ce foutu bordel. 

 

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    LA COULEUR DES SENTIMENTS. Le titre français d'une niaiserie sans nom ne doit surtout pas vous tromper : The Help est un excellent film, très émouvant mais pas tire-larme, extrêmement drôle aussi. Toutes les actrices, sans exception, sont formidables et elles méritent toutes d'être récompensées avec autant de ferveur. Autant toutes les citer : Viola Davis, Octavia Spencer, Emma Stone, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Anna Camp et Allison Janney.  LE SKYLAB. Le cinéma de Julie Delpy est d'une étonnante richesse : elle parvient avec son Skylab à raconter une histoire de famille simple et chaleureuse et d'une justesse incroyable avec une facilité déconcertante. Les comédiens sont d'un naturel désarmant. Il s'en dégage une grande tendresse et une sacrée intelligence. 

 

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    POLISSE. De la même manière qu'un Entre les murs, proche du documentaire, Polisse se glisse dans un quotidien sinistre, étouffant, anxiogène qui réussit pourtant à devenir fascinant, drôle et touchant grâce à une réalisation nerveuse et des acteurs saisissants. Maiwenn ne se censure jamais et veut tant dire qu'elle déborde. Qu'importe : ce film coup de poing marque et bouleverse. LES AVENTURES DE TINTIN - LE SECRET DE LA LICORNE. On s'amuse comme des gosses devant ce Tintin de Spielberg. On ne rit pas beaucoup, malheureusement, mais on se laisse emporter quand même. Le passage au Maroc est particulièrement scotchant ! Le réalisateur a réussi son pari mais Tintin n'est pas Indiana Jones, la fidélité vis à vis du héros laisse quelque peu à désirer. A mettre devant tous les yeux en somme, sauf devant ceux des puristes tintinophiles !

10 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 03]

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Snow Falls // 11 450 000 tlsp.

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    Si cela était encore nécessaire, ce troisième épisode de Once Upon A Time confirme trois choses : 1/ La série féérique emprunte beaucoup à Lost, dans la structure narrative surtout, et on ne peut que l'en féliciter 2/ Elle s'adresse à tout le monde, petits et grands, mais elle prend particulièrement soin de son public sériephile en faisant appel à des acteurs connus dans notre petit monde, que l'on prend plaisir à retrouver (ici David Anders -Alias, Heroes, Vampire Diaries...- et Anastasia Griffith -Damages, Trauma...-) 3/ Elle est la meilleure nouveauté de la rentrée sur un network, pas simplement parce qu'elle est bien écrite mais aussi parce qu'elle apporte vraiment quelque chose de différent au paysage audiovisuel actuel, souvent trop sérieux coté drama. Alors, si Snow Falls n'est pas tout à fait à la hauteur des deux précédents épisodes, le plaisir reste intact. 

   Après avoir défendu le petit Henry la semaine dernière, je dois bien avouer qu'il m'a légèrement agacé cette semaine. Sa manie de s'inscruster dans toutes les scènes devient lourde, d'autant que son utilisation est toujours la même : guider Miss Swan, sa mère biologique, ainsi que les autres personnages qui l'entourent, sur le bon chemin, celui de son conte. Mais sa présence reste toutefois essentielle puisqu'il est le seul, pour le moment, à faire véritablement le lien entre le monde réel et le monde féérique, et il se débrouille plutôt bien, à force d'insistance, pour convaincre qu'il ne s'agit pas simplement d'un délire d'enfant. Et puis il serait impensable qu'une telle série ne possède pas un gamin dans ses personnages principaux ! Cette fois-ci, Emma s'est montrée relativement passive mais elle était sans doutre trop occupée à mater le shérif, qui lui a clairement tapé dans l'oeil. Combien d'épisodes avant le baiser magique ?

   Si l'épisode précédent avait mis à l'honneur la méchante Reine, celui-ci nous offre 42 minutes d'aventures aux cotés de Blanche Neige, transformée pour l'occasion en Robin des Bois quand elle n'est pas à la recherche de son bien-aimé dans le présent. Il revient par flashbacks sur la rencontre entre le Prince Charmant et sa belle, à l'époque où elle errait dans les bois, vivant de larcins en larcins et, visiblement, sans les 7 nains. Cette jeune fille-là, espiègle et amusante, est l'opposée de la sage et douce Mary Margaret Blanchard, ce qui offre la possibilité à Ginnifer Goodwin de composer une partition riche en émotions. J'ai nettement préféré les scènes de l'autre monde, qui étaient plus surprenantes, plus rythmées et plus effrayantes parfois aussi (je pense évidemment aux vilaines bêtes gardiennes du pont). Les scènaristes s'amusent évidemment avec les codes de la romance made in Disney en évoquant par le biais de certains personnages la non-existence du coup de foudre ou du baiser salvateur. Dans toute cette histoire, l'absence de Regina, l'Evil Queen, se fait cruellement ressentir mais le médecin du coin fait tout le travail pour elle, avec beaucoup moins de talent quand même et en mettant moins le coeur à l'ouvrage. Et puis le Prince Charming manque encore de charisme mais il y a du mieux. L'alchimie entre Josh Dallas et Ginnifer Goodwin n'est pas une évidence mais elle prend forme... 

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// Bilan // Un amoureux comme moi de Ginnifer Goodwin ne pouvait que prendre du plaisir à regarder ce bel épisode de Once Upon A Time qui repose entièrement sur ses frêles épaules. Toutefois, il est inégal, passionnant davantage quand il tourne les pages du livre du petit Henry que lorsqu'il vire au soap classique à Storybrooke en compagnie du convoité, de l'amoureuse, de la jalouse et de l'entremetteuse. 

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