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Des News En Séries, Le Blog

18 juin 2012

Dallas [1x 01 & 1x 02]

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Changing Of The Guard (Pilot) // Hedging Your Bets

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What About ?

Au ranch de Southfork, 20 ans plus tard, les Ewing se déchirent toujours sur fond de trahisons, secrets et autres drames. John Ross et Christopher, les fils respectifs de J.R. et Bobby, reprennent les affaires familiales, poursuivant par la même occasion les querelles de leurs pères...

Who's Who ?

D'après la série originale Dallas créée par David Jacobs (Côte Ouest). Adaptée par Cynthia Cidre (Cane). Avec Jesse Metcalfe (Desperate Housewives, Chase), Josh Henderson (Desperate Housewives, Over There), Jordana Brewster (Fast & Furious, Chuck), Julie Gonzalo (Veronica Mars, Eli Stone), Larry Hagman (Dallas, Nip/Tuck), Patrick Duffy (L'homme de l'atlantide, Dallas, Notre belle famille, Amour, Gloire et Beauté), Linda Gray (Dallas, Models Inc., Melrose Place), Brenda Strong (Everwood, Desperate Housewives)...

So What ?

   20 ans que Dallas s'est éteinte. Pendant les 10 premières années suivant la fin de la série culte, la télévision américaine a essayé, saison après saison, d'en recréer la magie sans jamais y parvenir. Bien sûr, en matière de soap de prime-time Melrose Place est un must-see, ou l'exception qui confirme la régle. Mais pour  un unique Melrose Place (en excluant les teen soaps comme Beverly Hills), combien d'échecs lamentables ? Models Inc. en 1994, Central Park West en 1995, Malibu Shores et Savannah en 1996, Pacific Palisades (Brentwood) en 1997, Hyperion Bay en 1998, Titans en 2000... Puis les soaps ont commencé à envahir l'ensemble du petit écran mais d'une autre manière, à l'ère des séries hyper-feuilletonnantes (Lost), des dramas "de prestige" (Six Feet Under), des dramédies (Desperate Housewives, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money) ou de la télé-réalité, qui en ont tous repris certains ingrédients. Si bien qu'aujourd'hui, la mode étant un éternel recommencement, les diffuseurs semblent vouloir redonner ses lettres de noblesse au genre en revenant à son essence, débarrassé de tout artifice. Revenge, il y a quelques mois, a ouvert la voie, prouvant que le public n'y était pas réfractaire. Mais, chronologiquement, puisque cela fait bientôt deux ans que le projet a été mis sur pied, après maintes rumeurs de remakes en séries ou au cinéma, c'est Dallas, la reine incontestée du genre -même si les puristes diront que c'est Dynastie- qui crée l'événement ! Et, contrairement à un 90210 ou un Melrose Place 2.0, qui n'ont pas su proposer des histoires convaincantes en utilisant certains personnages de l'oeuvre originale uniquement comme des accessoires, Dallas 2012 assume totalement son statut de suite et allie de façon très maline le "old school" au moderne. Et je ne m'attendais pas vraiment à ça de la part de la scénariste Cynthia Cidre, responsable justement d'un des plus récents échecs de soap moderne, Cane, en 2007. 

   La véritable force de ce Dallas 2012, c'est qu'il parvient en un peu moins d'une heure à satisfaire ceux qui ont suivi, de près ou de loin, la série originale, en la respectant totalement dans le ton et en rendant sa forme plus moderne, plus qualitative, et ceux qui débarquent, qui savent à peine qui sont J.R. et Bobby, mais dont la curiosité a été piquée grâce à l'énorme plan marketing de la chaîne TNT depuis un an. L'ancienne génération, très présente, nous est présentée en parallèle de la nouvelle, prometteuse, et les deux se mêlent peu à peu brillamment, ouvrant des possibilités infinies en matière de rebondissements et de cliffhangers. En la matière, le deuxième épisode enfonce d'ailleurs le clou bien comme il faut ! Chez les anciens, Larry Hagman impressionne toujours autant, même si des sous-titres sont franchement nécessaires pour comprendre ce qu'il marmonne à présent. Comme dans la série originale, c'est sur ses épaules que la série repose, quoi que les autres fassent. Patrick Duffy se défend cependant toujours bien face à lui et on prend grand plaisir à le voir évoluer maintenant aux cotés de Brenda Strong l'interprète et surtout la voix de Mary Alice Young dans Desperate Housewives, enfin vivante. Elle a une présence de dingue, dont on regrette de ne pas voir pu davantage profiter. Sue Ellen, pour le moment, c'est ma petite déception. Elle n'est plus le déchet de la grande époque, ce qui est plutôt rassurant pour le personnage mais décevant pour nous. Espérons que ses vieux démons la rattrapent vite ! Est-il bien nécessaire de mentionner Lucy, sinon ? A ce stade, sa présence ne relève que du clin d'oeil. A tout moment, on attend l'arrivée de Gary et Valene, les héros de Côte Ouest -car il est de notoriété public que le spin-off a toujours été supérieur à la série mère- mais il faut garder des cartouches pour plus tard (et trouver le temps de rendre Joan Van Ark présentable...).

   Chez les jeunes, les choix de casting avaient de quoi faire peur sur le papier mais, curieusement, Josh Henderson et surtout Jesse Metcalfe ne s'en sortent pas si mal dans les rôles des successeurs de J.R. et Bobby. Ils n'ont clairement pas le même charisme et ne l'auront certainement jamais, mais leurs prestations sont correctes et s'affineront certainement avec le temps. Jordana Brewster me laisse très perplexe dans le rôle de la chic fille mais comme personne ne reste gentil bien longtemps à Southfork de toute façon... Julie Gonzalo, par contre, je l'aime beaucoup depuis longtemps et le second épisode laisse clairement entendre que son personnage n'est pas un saint ! Tant mieux. Ce sera l'occasion de la découvrir dans un autre registre. Le triangle amoureux qui se dessine n'est pas des plus originaux qui soit, ni aucune autre des intrigues mais on ne demande pas à ce nouveau Dallas de révolutionner quoi que ce soit, juste de nous offrir le divertissement promis et de profiter de sa présence sur le câble pour aller un peu plus loin que ce que la série originale pouvait se le permettre à l'époque sur un grand network. Mais sur ce dernier point, on peut dire que tout est très sage pour le moment. Etonnamment d'ailleurs, au cours du pilote, les beaux mâles ne se dévêtissent pas, comme pour nous dire que ce n'est sur leur plastique que les scénaristes misent mais sur leur talent. La donne change toutefois légèrement dans le deuxième épisode.

   Dallas 2012 n'est ni un remake ni une vague suite du soap phare des années 80 mais une 15ème saison, en quelque sorte. Les années ont beau avoir passé, rien n'a vraiment changé à Southfork, pas même le générique, pour notre plus grand plaisir (coupable). Il faut prendre la série pour ce qu'elle est et là, sans aucun doute, tout se passera bien ! La guerre chez les Ewing ne fait que (re)commencer !

How ?

 

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16 juin 2012

Tueurs Hors-Série [Spécial Festival de Monte-Carlo]

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 Au sommaire de ce numéro spécial sur le Festival de Monte-Carlo :

  • Zoom sur les cop shows avec Ted Danson, Danny Pino, Ben McKenzie, Kirsten Vangsness...
  • Les nouveautés vues par Emily VanCamp, Joshua Bowman, Lana Parrilla, Colin Egglesfied...
  • Les coulisses du Festival avec Gilles Marini, Chad Michael Murray...
  • Hommage aux "Desperate" avec Eva Longoria...
  • Les héros de notre jeunesse : Nathan Fillion, Mayim Bialik...
  • Le zapping du festival 
15 juin 2012

Preview The CW [Saison 2012/2013]

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EMILY OWENS, M.D.

Une chirurgienne débutante, désireuse de laisser derrière elle son passé, découvre que l'ambiance de l'hôpital dans lequel elle évolue désormais lui rappelle furieusement ses années lycée où elle n'était vraiment pas populaire...

 L'avis de UglyFrenchBoy : Proposer une série médicale en suite de Hart of Dixie est une bonne combinaison. Mais hériter de la case la plus difficile de la grille, certes elles le sont toutes, est un cadeau empoisonné pour First cut, désormais baptisé Emily Owens, M.D. Il est question ici d'un Grey's Anatomy pour adolescents. Un calcul s'impose : pour une série médicale à succès, combien d'échecs ? Un nombre très important qui devrait, à l'issue de la saison, croître. Le faux raccord du premier extrait paru sur internet n'annonce rien de bon, tout comme la présence du lisse et peu charismatique Justin Hartley qui, physiquement, s'annonce peu crédible pour ce rôle, comme Nick Zano a pu l'être dans Melrose Place 2009. On se questionne également sur la présence de la fille de Meryl Streep à ce projet, après ses excellentes participations à The Good wife et son apparition remarquée dans The Big C. Sans compter que l'héroïne est plus âgée que le cœur de cible de The CW. N'oublions pas qu'il est primordial pour les adolescentes de s'identifier à leurs héros. Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Avec une héroïne incarnée Mamie Gummer, habituellement excellente, mais qui penche plus du coté de Ellen Pompeo que de Rachel Bilson physiquement, Emily Owens part avec un atout qui est aussi un handicap. Est-ce que le public cible de la chaîne, habitué aux Gossip Girls, aura envie de s'identifier à une fille tout ce qu'il y a de plus simple et "normal" ? Espérons-le. Ce serait rassurant sur la santé mentale des téléspectatrices. Est-ce que l'alchimie entre le mauvais Justin Hartley et Mamie Gummer peut-elle une seule seconde exister ? Euh... Je commence à douter. Et comment pourrait-elle rompre la malédiction du mardi 21h où la concurrence sera toujours aussi rude à la rentrée ? Taux de réussite : 20%.

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ARROW

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et la petite amie de celui-ci, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...

L'avis de UglyFrenchBoy (parce que selon François, "La CW ça sert à rien") : Depuis l’absence de Smallville, les sériephiles attendent avec hâte un nouveau projet bâti autour d’un super-héros. L’intérêt pour le genre est d’ailleurs loin de s’essouffler au vu du phénomène Avengers. Certes la série ne peut compter sur la main experte de Joss Whedon, mais The CW n’a pas à rougir d’avoir sur sa grille une production de Greg Berlanti, à qui l’on doit Eli Stone ou encore Jack & Bobby et dont le talent de producteur a servi pour Dawson et Brothers & Sisters. L’intéressé et son complice Marc Guggenheim ont même fait le choix judicieux de demander à David Nutter de réaliser le pilote. Le CV de ce dernier peut compter récemment sur deux épisodes de Game of Thrones, Shameless ou encore The Pacific. Côté casting, Stephen Amell et ses muscles hypertrophiés devraient remplacer sans difficulté un Justin Hartley (encore lui !) lisse. Katie Cassidy, la révélation de Melrose Place 2009 (encore elle !), a désormais son lot de fidèles et devrait ravir la gent masculine. Une situation idéale quand on se retrouve face à The X Factor  prompt à attirer avant tout le public jeune et féminin avec la présence de Britney Spears et Demi Lovato sur FOX. Taux de réussite : 60%.

L'avis de Lulla : Cela fait trop longtemps que les téléspectateurs de la CW attendent une série de cette trempe pour qu'il lui tourne le dos, quelle que soit la case, sans l'essayer. S'il y a bien une nouveauté de la CW dont je suis sûr du succès, c'est celle-là. Et même si la comparaison avec Smallville vient tout de suite à l'esprit, au vu du casting et des premières images, il ne fait aucun doute que l'on est face à une production de meilleure qualité. Reste à savoir si les scénarios vont suivre, mais est-ce vraiment le critère numéro un sur la chaîne ? Tant que les scènes d'action seront bonnes et les situations pas trop énormes, les hommes répondront présents. Tant que Stephen Amell enlèvera son tee-shirt à tous les épisodes, les filles/femmes viendront. C'est aussi simple que ça ! Taux de réussite : 75%.

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BEAUTY AND THE BEAST

Un reboot de la série des années 80, La Belle et la Bête. En 2003, une adolescente prénommée Catherine est attaquée et poursuivie par un homme mais une bête étrange parvient à la sauver elle, mais pas sa mère qui était alors à ses cotés. 9 ans plus tard, elle vit en colocation avec sa soeur, Heather, et elle est devenue flic. Avec sa partenaire, Tess, elle enquête sur le meurtre d'un célèbre éditeur de presse. Sur le corps de celui-ci, des empreintes ont été trouvées mais elles correspondent à un homme appelé Vincent Koslow... mort en 2002 en Afghanistan. Pourtant, les deux jeunes femmes retrouvent sa trace et découvrent qu'il est toujours vivant. Il vit dans un mystérieux entrepôt. Catherine semble alors le reconnaître...

L'avis de UglyFrenchBoy : Le lead-out de Vampire Diaries est une case à double tranchant. Il peut certes assurer un socle de fidèles, mais la chaîne attend forcément d'une série diffusée en suite de son seul hit une audience supérieure à la moyenne de ses autres soirées à 21 heures. The Secret circle n'a pas rencontré le succès escompté la saison dernière. Face à un Glee toujours performant auprès des adolescents, et un Grey's Anatomy également apprécié par les moins de 35 ans, la tâche sera difficile. Les premières images ont été particulièrement décriées sur les réseaux sociaux. Pour autant, Beauty and the beast est, trois mois avant son lancement, la nouveauté de la chaîne avec le plus de fans Facebook. Indice pour la saison à venir ou pas, un succès cross-media pour The CW, ou du moins sur les médias autres que le support télévision, est aujourd'hui tout aussi important que les audiences « live »... Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : On croyait l'an dernier l'association The Vampire Diaries/The Secret Circle, évidente et parfaite, et elle l'a été pendant les premières semaines de la saison, puis la deuxième production de Kevin Williamson pour la CW s'est sérieusement cassée la gueule. Ce n'était pas le fruit du hasard, ni un problème de concurrence, mais une qualité qui n'était pas/plus au rendez-vous et qui a fait fuir petit à petit. Même si la tentation de le croire est grande : le public de la chaîne sait reconnaitre ce qui est réussi, ou plutôt efficace, et ce qui ne l'est pas. Beauty And The Beast ne semble pas particulièrement réussie mais efficace, oui, certainement. Les similitudes avec la série de vampires ne font aucun doute. La grande question est de savoir si l'aspect procédural de cette série, presque une première pour la CW, aura tendance à retenir les téléspectateurs ou les agacer ? Taux de réussite : 40%.

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THE CARRIE DIARIES

La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu'elle ne philosophe sur l'amour et le sexe dans Sex & the City, alors qu'elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu'elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l'été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d'imaginer que ce sera à ce point...

L'avis de UglyFrenchBoy : Se servir d’une marque forte pour attirer les jeunes téléspectateurs n’a jamais été judicieux pour The CW. 90210 s’est totalement émancipée de la série mère dès la fin de la première salve et Melrose Place 2009 a été un échec retentissant. Les adeptes de Sex and the city sur HBO peuvent-ils vraiment se tourner vers la jeunesse de Carrie Bradshaw ? Le cœur de cible des films n’était autre que les femmes âgées entre 25 et 35 ans. Reste à savoir si celle-ci seront intéressées pour suivre les péripéties  de lycéennes dans un New York des années 80… La première bande-annonce fait regretter un peu plus l’absence de la série originelle. Taux de réussite : 25%.

L'avis de Lulla : J'ai le sentiment que ce préquel, aussi irritant soit-il dans l'idée (a-t-on vraiment envie de savoir comment Carrie Bradshaw est devenue Carrie Bradshaw ?), sera réussi qualitativement. Les premières images m'ont en tout cas donné cette impression. Je me suis surpris à avoir envie de la voir cette nouveauté. Même s'il est frustrant de devoir attendre la mi-saison pour la découvrir, cela me parait être une bonne stratégie de la part de la chaîne. Gossip Girl s'en va et laissera place à Carrie et sa bande. Le moment de passer à la vitesse et à la qualité supérieures ? Je ne sais pas si The Carrie Diaries tentera de se distinguer par un langage un peu plus cru quà l'accoutumée dans les productions de la CW et par des intrigues un peu plus osées mais ce sont à mon sens une trop grande pudeur et une trop grande sagesse qui pourraient conduire à un flop. Taux de réussite : 30%.

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CULT

 Une jeune assistante de production particulièrement curieuse qui travaille sur une série télévisée très populaire intitulée "Cult" enquête avec un journaliste blogueur sur une tentative de meurtre et des disparitions mystérieuses qui ont eu lieu sur le tournage. Et si les fans les plus mordus essayaient de recréer dans la vraie vie les crimes vus dans le programme ?

L'avis de UglyFrenchBoy : Après The Carrie Diaries, le fameux duo Josh Schwartz et Stephanie Savage hérite d’une nouvelle série la saison prochaine (en plus de Gossip girl et Hart of Dixie). Difficile de faire un pronostic de cette nouveauté sans connaître sa future case horaire et avec un concept aussi « original » pour la chaîne.  La prise de risque n’a jamais été payante pour The CW. Naturellement la plus grosse réserve est émise sur la présence de la monolithique Jessica Lucas et des seconds rôles insignifiants en apparence. La mission de Robert Knepper est de taille pour rééquilibrer le tout, même si on n’attend plus grand-chose de l’ancien T-Bag. Sa participation ne devrait que renforcer l’aspect sombre du projet, un élément peu propice à séduire le public de la chaîne. Taux de réussite : 10%.

L'avis de Lulla : La CW n'a pas encore annoncé dans quelle case ce projet, déjà réputé dans le petit milieu des journalistes américains suite à un excellent script, allait se retrouver, mais c'est sûrement de bouche trou qu'elle servira là où une autre aura échoué, et sur une douzaine d'épisodes seulement. Une association avec Supernatural me semble assez naturelle, mais en compagnie d'Arrow, la série pourrait aussi être à sa place. Plus vraisemblablement, à l'heure actuelle, il faudra miser sur du vendredi avec Nikita, et c'est déjà beaucoup moins réjouissant... Taux de réussite : 20%.


 

13 juin 2012

Preview CBS [Saison 2012/2013]

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VEGAS

D'après l'histoire vraie de Ralph Lamb, un cowboy devenu le shérif de Las Vegas, la ville de tous les vices, durant les années 60 et 70...

L'avis de François :  L’une des grandes inconnues de la saison. Est-ce qu’une série non formula show (mais un peu cop quand même) peut arriver à creuser son trou sur CBS ? La quasi-totalité des tentatives ces dernières se sont soldées par des échecs plus ou moins cuisants : Jericho, Harper’s Island, Swingtown, Three Rivers, Viva Laughlin, Joan of Arcadia… Afin de mesurer les risques, CBS a tout prévu : un casting 5 étoiles, une promo insistant sur l’aspect cop show et puis surtout une concurrence très facile (Private Practice, Parenthood). Vegas sera-t-elle (enfin) la bonne tentative ? Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Après l'énorme succès tout récent de la mini-série Hatfields & McCoys, après Hell On Wheels qui se débrouille bien sur AMC et après Longmire qui a bien débuté sur A&E, je suis plutôt confiant sur les chances de réussite de Vegas, nouveau projet détournant le genre du western. Il a en plus obtenu une case en or où la concurrence n'est pas énorme (le mardi à 22h face à Parenthood et Private Practice). Les critiques devraient être cléments, surtout vu le casting, et les plus de 49 ans devraient facilement s'y intéresser. Les jeunes, c'est déjà une autre histoire... Taux de réussite : 65%.

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ELEMENTARY

Une version moderne des aventures de Sherlock Holmes dans le New York contemporain. Ancien consultant chez Scotland Yard, l'enquêteur britannique rejoint les forces de police new-yorkaises, secondé par son assistante personnelle Joan Watson.

L'avis de François : L’un des projets événements de la saison. La marque Sherlock Holmes revisitée par la chaîne mère des fictions policières. On se méfie toujours des séries au succès garanti mais celui-ci semble tout de même bien parti. Attention tout de même, la série récupère la case de Mentalist, les attentes en termes d’audience sont ainsi très élevées. En face, la concurrence est absente : Scandal sur ABC et littéralement un écran noir sur NBC. Taux de réussite : 60%.

L'avis de Lulla : Les fans du Sherlock anglais ont beau s'insurger de ce projet depuis des mois, ils seront les premiers à regarder au moins le pilote non pas pour se faire une idée d'ailleurs mais pour pouvoir cracher dessus avec encore plus d'arguments, qu'ils soient justes ou non. Mais en sortant du microcosme des sériephiles qui ne représente finalement pas grand chose à l'échelle nationale, je vois très clairement les américains se passionner pour les enquêtes de ce détective, à mi-chemin entre le Mentalist (dont il récupère la case) et le Dr House. Succès garanti ! Taux de réussite : 80%.

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20109541

MADE IN JERSEY

 Une avocate, originaire d'un milieu populaire, fait de ce qui pourrait passer pour un défaut son plus bel atout ! Elle se distingue de ses collègues de la prestigieuse firme de Manhattan pour laquelle elle travaille, par ses connaissances de la rue...

L'avis de François :  La série a toutes les chances de devenir la nouvelle Close to HomeUne héroïne sympathique, des intrigues simples et bouclées : bienvenue le vendredi sur CBS. Néanmoins, elle ne semble pas posséder le côté très républicain âgé de Blue Bloods et de CSI : NY. Etonnant qu’elle ne soit pas plutôt proposer en début de soirée pour conserver le duo d’enfer Les Experts Manhattan / Blue Bloods. Taux de réussite : 45%.

L'avis de Lulla : Les premières images de Made In Jersey m'ont fait penser à la série de USA Network Fairly Legal. Les deux héroïnes se ressemblent en tout cas et pas seulement physiquement. Je l'aurais plus vu associée à The Good Wife, même si elle semble bien plus légère et (beaucoup) moins bien écrite. Coincée entre Les Experts Manhattan et Blue Bloods, elle ne sera pas très à son aise à mon avis mais elle n'aura pas à se débrouiller toute seule. Bref, il y a des chances que ce soit l'échec annuel de CBS ! Je la vois bien être remplacée par Golden Boy en mi-saison, qui ne fera d'ailleurs pas nécessairement mieux. Taux de réussite : 40%.

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PARTNERS

Partenaires en affaires et amis de longue date, Charlie et Louis - l'un est gay et l'autre hétéro - sont engagés l'un et l'autre dans une relation de couple sérieuse. Soit quatre personnes impliquées dans trois relations.

L'avis de Lulla : Parfaitement à sa place entre How I Met Your Mother et 2 Broke Girls, je vois assez mal comment Partners pourrait se solder par un échec, à vrai dire. Elle a l'air tout à fait sympathique, ses héros semblent attachants et la bande-annonce m'a plutôt fait marrer, sauf quand j'ai reconnu quelques blagues de Will & Grace honteusement recyclées par les créateurs. Taux de réussite : 70%.

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Sans oublier la sitcom Friend Me et le drama Golden Boy à la mi-saison. 

12 juin 2012

Preview FOX [Saison 2012/2013]

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THE FOLLOWING

 Un serial killer diabolique utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries mais un agent du FBI se retrouve alors infiltré au cœur du système...

L'avis de François : Le projet de mi-saison a de gueule, du seul fait que Kevin Bacon en sera la star, sa première série télé (en espérant qu’il ne se Christian Slaterise pas). Mais au-delà du casting, le pitch est lui-même très ambitieux, une vraie série feuilletonante à l’image des celles qui ont construit le succès de la chaine. Si FOX en réussi la promo, comme elle savait si bien le faire avec 24, The Following a toutes ses chances ! Taux de réussite : 55%.

L'avis de Lulla : Les exigences de Kevin Bacon empêchent la série de débuter dès la rentrée (il ne voulait pas faire plus de 15 épisodes par an) mais c'est sans doute un mal pour un bien : il sera plus facile de créer l'événement en Janvier que fin Septembre. Elle est déjà considérée comme LA série la plus attendue de la mi-saison et avec Kevin Williamson aux commandes, perso, j'y vais les yeux fermer ! Vu le peu de nouveau drama lancé par la FOX cette année, elle n'a pas intétêt à se planter ! Taux de réussite : 65%.

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MOB DOCTOR

Une jeune doctoresse spécialisée en chirurgie cardiaque est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter.

L'avis de François : Traditionnellement, le lundi est un peu la soirée drama événément de FOX : House, 24, Prison Break notamment… Visiblement, l’échec de Terra Novaéchaudé les dirigeants de la chaîne. Mob Doctor semble être un projet un peu tristounet, en combo avec Bones pour ne rien arranger à l’affaire. Toutefois, on n’est pas sur CBS. Projet safe ne rime pas forcément avec succès. Les dernières tentatives, Chicago Code et The Finder se sont soldés par des échecs. Lie To Me connaissait également des scores
mitigés. Taux de réussite : 35%.

L'avis de Lulla : L'outsider de la saison ? Mob Doctor sera-t-elle la série sur laquelle personne ne mise et qui se révèle finalement excellente ? Ses chances de réussite, par contre, sont maigres. J'ai quand même un gros doute sur la capacité de Jordana Spiro a tenir une série sur ses épaules. La galerie d'acteurs secondaires est intéressante cela dit. Vu la concurrence, je ne vois pas bien comment elle pourrait s'en sortir, d'autant que le pitch improbable en fera fuir plus d'un. Taux de réussite : 20%.

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20106579

THE MINDY PROJECT

Une jeune "Bridget Jones" façon médecin s'efforce de naviguer entre ses problèmes personnels et sa vie professionnelle...

L'avis de François : FOX nous jure que ce sera la sitcom de l’année.  Effectivement, sur le papier, elle semble beaucoup plus compatible avec l’univers de New Girl que Raising HopeNéanmoins, j’ai toujours énormément de mal à imaginer Mindy Kaling, que j’apprécie au demeurant, en nouvelle Tina Fey, et encore moins en Bridget Jones accumulant les relations avec des mecs. Peut-être est-elle encore trop attachée à son rôle de naze dans The Office ? Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Ce serait drôle que la série fonctionne, étant donné que NBC n'en a pas voulu. Et l'association avec New Girl coulant de source, The Mindy Project a toutes les chances de faire des scores dans la même veine, pas énormes donc mais excellents sur les 18/49 ans. J'y crois. Et avec un peu de chance, ce sera drôle cette fois ! Taux de réussite : 70%.

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BEN & KATE

 Une mère célibataire accueille chez elle son frère un peu loser qui l'aide à élever sa fille de cinq ans...

L'avis de François : Les premières images sont très sympathiques, assez proches d’un New Girl. Mais alors, pourquoi lui avoir mis Raising Hope et ses audiences négatives en lead-in ? Taux de réussite : 20%.

 L'avis de Lulla : Je ne dis pas non à Ben & Kate, qui me parait assez compatible avec Raising Hope bien qu'elle ne donne pas l'impression d'être aussi folle et soignée. La FOX ne fera certainement pas des scores de dingue avec elle mais je ne vois pas de gros flop à l'horizon... Taux de réussite : 55%.

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THE GOODWIN GAMES

Deux frères et une soeur se retrouvent après la mort de leur père. Mais pour hériter de sa fortune, ils doivent suivre les règles étranges fixées par cet homme excentrique et facétieux et composer avec un quatrième concurrent sorti de nulle part...

L'avis de Lulla : On ignore encore la case dans laquelle sera diffusée la nouvelle création des têtes pensantes de How I Met Your Mother (après X-Factor/American Idol le mercredi à 21h30?), mais on ne peut que regretter son absence de la grille de la rentrée. Voilà une comédie très excitante de par son casting (Becki Newton ! Scott Foley !) mais aussi de par son idée de départ, fun et original. Je suis par contre fâché contre la FOX qui a décidé de remplacer Jake Lacy (à gauche sur la photo) par T.J. Miller. Il m'énerve déjà, avec sa tête de benêt. Taux de réussite : 45%.


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11 juin 2012

Preview NBC [Saison 2012/2013]

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REVOLUTION

Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur...

L'avis de François : N’en jetez plus, Revolution sera l’événement de l’année. Ou pas. Un pilote qui a tout l’air d’être impressionnant et devrait sans aucun doute agiter la geekosphère. Néanmoins, la série semble beaucoup moins « thrilling » qu’un Lost et surtout sans aucun côté surnaturel. A vrai dire, on semble plus se rapprocher d’un Jericho avec le côté survie suite à une catastrophe nucléaire … Et on connait tous le destin funèbre de Jericho. Donc, fans, commencez à conserver vos ampoules usagées car, à moins que que le scénario soit redoutable et que la mayonnaise prenne, la campagne de sauvetage de la série sera très vite lancée ! Taux de réussite : 30%.


L'avis de Lulla : La dernière fois qu'une production J.J. Abrams s'est retrouvée sur NBC, c'était Undercovers. On peut donc craindre le pire. Oui mais Revolution aura un avantage considérable : elle profitera du seul lead-in convenable que la chaîne puisse offrir actuellement, The Voice. Si l'édition automnale se maintient à un bon niveau, Revolution pourrait faire au moins aussi bien que Smash. Plus ? C'est moins probable, puisque pour ce type de série, on observera forcément une courbe descendante au fil des semaines. Plus le lancement sera haut, mieux ce sera. Les 18/49 ans répondront forcément à l'appel la première semaine. NBC pouvant se contenter de peu, Revolution n'est pas condamnée d'avance... Taux de réussite : 40%. 

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20104033

DO NO HARM

Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi de détruire sa vie personnelle et professionnelle...


L'avis de François :
Un pitch très original, assurément prometteur. Surtout, l’une des seules séries médicales de la chaîne. Malgré tout, son univers semble assez alambiqué, plutôt noir et complexe. Serait-elle plus ambitieuse qu’elle n’y parait ? NBC semble d’ailleurs avoir les chocottes puisque la série est planquée le dimanche à 22h, après une line-up entièrement non scriptée. Do no Harm ne sera pas aidé par son cast, sûrement très bon mais pas vraiment populaire. Si elle reste dans cette case (ce dont je doute, elle servira très bien à colmater les futures catastrophes de la rentrée, du moins je l’espère), je ne donne pas cher de sa peau.   Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Do No Harm sera-t-elle le nouveau Awake de NBC ? C'est bien l'impression qu'elle me fait, avec sans doute un excellent potentiel, une réalisation exceptionnelle, une bonne distribution mais un aspect procédural -et ici plus particulièrement médical- trop accentué. Encore une série sans doute plus adaptée pour le câble que pour un grand network ! Taux de réussite : 10%.

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CHICAGO FIRE

 Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions !

L'avis de François : Tout dépendra des attentes de NBC envers cette série. Je pense qu’elle peut faire son petit score correct sur le public global mais je ne suis pas persuadé qu’elle rencontre un public jeune, malgré la galerie de beaux mecs torse nus. Ca n’a pas l’air assez funky pour devenir un guilty pleasure, comme peut l’être Spartacus dans le genre. En lead-in, New York Unité Spéciale qui a déjà prouvé qu’elle n’était pas une série de 21h et en face, Les Experts qui aspireront déjà une bonne quantité du public grabataires... Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : S'il y a bien un nouveau drama de NBC sans prise de risque aucune, c'est celui-là. On a déjà vu mille fois ce type de séries, et tout le monde se souvient de New York 911, déjà sur NBC (et personne de Trauma mais bon, c'était il y a deux ans seulement). Les jeunes fuiront probablement la série comme la peste, malgré une distribution physiquement attractive, et les vieux ne se déplaceront pas en masse pour la découvrir. Entre faire trop original et pas assez, la chaîne ne parvient définitivement pas à trouver un juste milieu ! Taux de réussite : 35%.

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20101719

GO ON

Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres d'une thérapie de groupe...

L'avis de François : L’un des projets incompréhensibles de la saison… On a le sentiment de voir un remake de Mr Sunshine qui, si elle reste dans les annales, ce ne sera certainement ni pour son succès, ni pour son humour désopilant. Alors pourquoi Matthew Perry se fourvoie-t-il dans ces rôles de sportifs à deux sous qui ne lui correspondent absolument pas ? Allez savoir. Toujours est-il que Go On sera l’une des seules sitcoms (voire la seule ?) à posséder un excellent lead-in : le result show de The Voice. Probablement de quoi maintenir la tête hors de l’eau. De plus, on est sur NBC. Nul besoin d’un trop plein d’audience pour être assuré de revenir. Taux de réussite : 45%.

L'avis de Lulla : Il faudrait vraiment que Matthew Perry mette sa fierté de coté : ce n'est plus la grande classe de jouer dans une sitcom multi-caméra, ok, mais c'est là-dedans qu'il est bon. Il a déjà prouvé avec Mr Sunshine que le style single-camera lui convenait moins bien. Au-delà de ça de toute façon, je crois que le public n'a pas particulièrement envie de le voir en dehors de Friends, et surtout sans ses Friends. Tout comme Matt LeBlanc seul, ça ne valait pas grand chose. Grâce à un lead-in pas mauvais, elle pourrait toutefois s'en sortir, d'autant que maintenant, NBC renouvelle des comédies qui rassemblent 3 millions de téléspectateurs... Taux de réussite : 40%.

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20101702

THE NEW NORMAL

Un couple gay qui souhaite fonder une famille cherche la parfaite mère-porteuse. Quand ils la trouvent enfin, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que sa mère républicaine est plus que présente dans sa vie. Elles déménagent toutes les deux en Californie pour se rapprocher des deux hommes...

L'avis de François : Drôle de projet ! Les premières images laissent entrevoir une sitcom assez quali, visuellement en tout cas. Plutôt le genre de comédie que l’on retrouve habituellement sur FOX ou ABC, moins élitiste que celles de NBC. Toujours à la suite de The Voice, si Go On tient le choc, The New Normal a également sa carte à jouer. En face, la concurrence est clémente avec deux sitcoms, sur ABC et NBC (dont aucune n’a prouvé sa puissance) et NCIS Los Angeles sur CBS, visant un public plus âgé. Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Le public américain est-il prêt à accepter une telle comédie ? J'aimerais croire que oui, mais je n'en suis pas certain. Ca passe dans Modern Family, car ce n'est pas le thème central mais ici... Cela dit, en cas de flop, il ne faudrait pas tout mettre sur le dos d'une éventuelle homophobie ! Ryan Murphy a toujours su créer l'événement jusqu'ici et je pense que The New Normal ne dérogera pas à la règle. Mais pendant combien de temps réussira-t-il à proposer un programme de qualité ? Il a déjà un plan sur 4 ans parait-il... Taux de réussite : 40%.

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20101758

ANIMAL PRACTICE

Vétérinaire bougon, le Dr George Coleman a des méthodes peu orthodoxes. Son succès lui vient de son don avec les animaux de toute sorte. En revanche, avec les humains, c'est une autre histoire. Dorothy Crane a autrefois touché le cœur de George, mais aujourd'hui, à la tête de l'affaire familiale, elle est le nouveau patron de celui-ci. Intelligente et ambitieuse, elle est déterminée à faire payer George pour le passé.

 L'avis de François : Il est toujours très dur pour une nouveauté d’ouvrir la soirée. Encore plus quand cette nouveauté est une sitcom. Et encore plus quand elle est NBC. Et encore, encore plus quand elle fait face à X FactorSurvivor et une comédie déjà très bien installée, The Middle sur ABC. Up All Night s’est très vite casser les dents l’année dernière dans ce même créneau, ce qui ne l’a pas empêché d’être renouvelée, vous noterez. Animal Practice a donc une chance, d’autant que son côté Dr Dolittle la rend plus familiale, voire carrément enfant. Et ce singe est très attachant ! J’ai envie d’y croire… Un peu… Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Je ne vois pas Justin Kirk séduire un public populaire après des années passées dans Weeds. Il y a quelque chose en lui de profondément drôle et déviant qui sera forcément en partie absent dans Animal Practice et ça m'attriste d'avance. Il s'agit probablement de la nouvelle comédie sur laquelle NBC mise le moins (à la rentrée) et comme plusieurs attendent d'obtenir une case à la mi-saison, elle pourrait bien être la première victime du ménage d'automne ! Au delà de ça, quelle idée de l'associer à l'horrible Whitney ! Taux de réussite : 20%.

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GUYS WITH KIDS

Trois trentenaires se plaisent bien dans leur nouveau rôle de père bien qu'ils n'aient pas encore grandi dans leurs têtes...

L'avis de François : Mais que vient faire une multicam sur NBC ? Elle n’a pas l’air plus mauvaise qu’une autre, elle est juste illégitime. Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Guys With Kids, c'est probablement "la série qui sert à rien" de la rentrée ! Pourquoi l'avoir commandée ? Pourquoi la diffuser le vendredi avec Community et pas l'associer à Whitney ? Son existence pose beaucoup de questions. Son annulation en revanche devrait en poser moins ! Taux de réussite : 10%.

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Sont attendues à la mi-saison pour remplacer tous les flops de la rentrée : coté comédies Save Me, 1600 Penn et Next Caller; coté dramas, Infamous, Hannibal, Crossbones et peut-être Mockingbird Lane

10 juin 2012

Preview ABC [Saison 2012/2013]

Toute cette semaine, je vous propose de plonger dans les grilles américaines de la rentrée prochaine, chaîne par chaîne, à la découverte des nouveautés. Un certain François m'accompagne pour commenter celles qui seront ou pas nos coups de coeur de demain. Vous êtes bien entendu cordialement invités à donner votre avis en commentaires !

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666 PARK AVENUE

Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice...

L'avis de François : De nombreux projets se sont battus pour obtenir la case post-Once Upon A Time. C’est finalement Revenge qui en héritera. ABC a préféré consolider sa case soapy après le départ des Housewives plutôt que profiter du lead-in de sa nouvelle série phare pour en lancer une autre appartenant au même genre. Une stratégie plus marketing qu’éditoriale, les publics des deux séries, jeunes et féminins, étant assez proches. 666 Park Avenue a une carte à jouer si elle parvient à s’inscrire dans cette line-up très féminine. Toutefois, la tâche sera loin d’être aisée face au Foot sur NBC et à Mentalist sur CBS. La case n’a plus observé de succès depuis Brothers & Sisters mais elle parait plus large et prometteuse que Pan Am ou GCB. Taux de réussite : 55%

L'avis de Lulla : Avant d'avoir vu des images de la série, il me semblait particulièrement stupide de ne pas profiter du lead-in de Once Upon A Time pour la lancer. Après, je pense avoir compris pourquoi : sans bien sûr aller aussi loin qu'une série du câble tel que... disons American Horror Story, dont le succès n'est certainement pas étranger à la mise en chantier initiale du projet, 666 semble s'adresser à un public plus adulte et jouera la carte du sexy à fond, comme le prouvent d'ailleurs les choix de casting, tandis queTerry O'Quinn assurera l'intérêt des geeks et Vanessa Williams celui des gays et des ménagères. Ils permettront aussi, de par leur talent indéniable, de donner un peu plus de crédibilité à une série qui risque d'en avoir besoin. En espérant que les effets-spéciaux ne seront pas trop laids... Taux de réussite : 60%.

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NASHVILLE

Grandeur et décadence dans le milieu de la musique country à Nashville, aux cotés d'une star montante et d'une autre au plus haut de sa carrière...

L'avis de François : Un très beau cast, un univers entrainant, mais une bande-annonce qui me laisse dubitatif. La promesse n’est pas assez claire. La série n’est ni vraiment comédie musicale, ni vraiment drama, ni vraiment soap. Là où Revenge, dans cette même case, mettait immédiatement l’accent sur le soap pur et dur. Je pense que ABC fait fausse route en essayant de dramatiser, de rendre quali sa tendance soap. En consacrant Revenge, le public a prouvé qu’il voulait un produit simple, jouissif et efficace. Seul point qui peut sauver Nashville : la concurrence assez faible, surtout sur la cible démographique entre Les Experts surtout positionnés sur les séniors et Chicago Fire sur NBC, dont le succès est loin d’être garanti. Taux de réussite : 25%.

L'avis de Lulla : Revenge nous a appris que même les nouveautés qui semblaient les moins bien parties sur le papier pouvaient créer la surprise. Etant donné que Nashville héritera justement de l'ancienne case du soap dans les Hamptons le mercredi à 22h et que la musique country peut rassembler très largement le public américain, je suis plutôt optimiste. En plus, les premiers retours des critiques sont excellents. Je crois que si la série ne ressemblait pas autant à Smash, j'y croirais même dur comme fer ! Taux de réussite : 70%.

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LAST RESORT

Après avoir refusé d'obéir à un ordre de tir de missiles nucléaires, l'équipage d'un sous-marin américain fuit jusqu'à un point reculé de la planète. Apatrides et traqués, les marins décident de fonder eux-mêmes leur patrie ! Le plus petit pays du monde à avoir l'arme nucléaire...

L'avis de François : Ce projet est une véritable énigme. Le pitch est rocambolesque. Au mieux, ça fait un film, ça s’appelle Battleship et ça fait un bide au cinéma. Mais une série … Sans compter que le cast, Robert Patrick en tête, accentue cette impression d’un mauvais téléfilm des années 90. ABC tente bien de nous expliquer que ce sera très féminin, que Last Resort insistera sur le côté drama, la séparation avec les familles, ma chérie je t’aime, reviens, tout ça. Mais enfin tout de même. Une série pro-army dans un sous-marin… Et puis allez comprendre, la série est programmée le jeudi 20h, en lead-in de Grey’s Anatomy. Quelle est la logique ? D’autant que face à Big Bang Theory et X Factor, la tâche ne sera pas aisée. Le jeudi 20h est un peu la bête noir d’ABC. La chaîne n’est pas parvenue à installer de séries depuis 2006, c’était Ugly Betty. Depuis, nombre de séries se sont cassées la gueule : FlashForward, My Generation, Charlie’s Angels, Missing… La liste est longue et j’ai bien peur que
Last Resort ne tarde à y figurer. Taux de réussite : 10%.

 L'avis de Lulla : Depuis le lancement du projet, Last Resort m'intrigue. Elle n'a objectivement rien à faire sur ABC et aurait eu plus facilement sa place soit sur une chaîne comme FOX, au public masculin plus établi, soit sur CBS, pour sa B.A. hors série policière de l'année. Mais c'est plus encore sur le câble, sur FX par exemple, qu'elle aurait eu le plus grand loisir de s'épanouir, surtout que le créateur, Shawn Ryan, y a officié longtemps avec The Shield. Last Resort va droit dans le mur mais on ne peut pas reprocher à ABC de tenter quelque chose qui sort de l'ordinaire. Puis le casting me plait... ABC saura-t-elle résister à la tentation de commander une saison complète si par le plus grand des hasards la série fonctionnait ? Car c'est clairement avec des saisons de 13 épisodes qu'elle doit se développer, pas plus. Taux de réussite : 25%.

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20108211

THE NEIGHBORS

Une famille tout ce qu'il y a de plus "normale" emménage dans une copropriété toute aussi normale en apparence. Mais il s'avère que tous les habitants sont en réalité des aliens, installés sur Terre depuis dix ans, dans l'attente d'instructions de leur planète. Les Weaver sont les premiers humains qu'ils ont l'opportunité de rencontrer. Les deux communautés découvrent que la pression du mariage et les problèmes liés à l'éducation des enfants sont communs à toutes les planètes...

 L'avis de François : Une bande-annonce décriée qui m’a plutôt fait rire. Il faudra bien sûr plusieurs épisodes avant de porter un jugement sur la série. Quoi qu’il en soit, sur le papier, elle parait plus proche de Modern Family que ses consœurs Happy Endings et Cougar TownThe Neighbors semble parfaitement s’intégrer dans la line-up du carré sitcom à succès d’ABC : la parfaite petite banlieue américaine passée sous acide. Recette qui a fait le succès de Modern Family, Suburgatory et dans une moindre mesure, de The MiddleJusqu’ici, on avait un peu l’impression qu’ABC proposait ses coups de cœur dans cette case si convoitée, afin d’en garantir leur succès. Face à la cascade d’échec, la chaîne change son fusil d’épaule. On a une vraie stratégie éditoriale avec une sitcom qui semble compatible avec Modern Family, là ou Cougar/Happy Endings proposaient des univers très différents. Taux de réussite : 60%. 

L'avis de Lulla : Enfin une série familiale dans cette case post-Modern Family ! ABC se rend donc enfin à l'évidence : les comédies de potes, aussi bonnes soient-elles, n'ont rien à faire là. Mais était-il vraiment judicieux de choisir The Neighbors ? Pas sûr. La bande-annonce ne m'a pas autant outré que d'autres mais je reconnais que je m'attendais à beaucoup mieux au vu du pitch, ma foi, assez sympathique et original. Je voulais en fait quelque chose dans la même veine que Suburgatory mais ça n'a pas l'air d'être le cas. How to live with your parents aurait sans doute mieux convenu ici... Rendez-vous pris à la mi-saison, une fois The Neighbors annulée ? Taux de réussite : 40%.

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20108230

HOW TO LIVE WITH YOUR PARENTS (FOR THE REST OF YOUR LIFE)

Divorcée depuis presqu'un an, Polly a du mal à subvenir aux besoins de sa fille dans la conjoncture économique actuelle. Pour limiter les dégâts, elle emménage avec Natalie chez ses parents, en se convainquant que la situation est temporaire. Se confrontent alors deux visions opposées de la vie. Face à Polly qui s'efforce d'être une mère parfaite avec des valeurs conservatrices, les parents se révèlent être un couple excentrique et "relax" à la sexualité débridée.

L'avis de François : Très beau cast, sûrement le plus prestigieux de ABC cette saison. Néanmoins, la sitcom bénéficie d’une case très compliquée, en calage de deux saisons de Dancing with the Stars. Le cimetière de séries ayant hérité de cette case est déjà bien peuplé, How to Live aura intérêt à bénéficier d’un solide soutien au sein de ABC pour ne pas y figurer elle-aussi ! Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Je ne crois pas du tout en la diffusion de la série dans la case annoncée. D'ici là, de l'eau va couler sous les ponts, des annulations vont pleuvoir et il y aura de la place ailleurs ! Le casting comme les premières images me donnent confiance, et je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ABC la garde en stock. Pour lui offrir une meilleure exposition une fois la folie de la rentrée passée ?    Taux de réussite : 45%.

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20108227

MALIBU COUNTRY

 Divorcée de sa rock star de mari, Reba Gallagher quitte Nashville avec sa famille pour débuter une nouvelle vie à Malibu. Cette installation sur la côte ouest est un sacré changement pour cette maman qui va devoir trouver sa voie. Avec le soutien des siens, Reba saisit la chance de se lancer dans une carrière musicale.

L'avis de François : Voilà une sitcom qui ne fera pas de vagues. Mais avec un budget visiblement très resserré, une America Darling au casting et un lead-in, Last Man Standing, très compatible, je vois bien Malibu Country être la nouvelle According to Jim de ABC. Une sitcom dont tout le monde se fout mais qui fera son petit bout de chemin avant de couler des jours heureux en syndication. Taux de réussite : 70%.

L'avis de Lulla : Si Last Man Standing a réussi faire son trou, je ne vois pas pourquoi Malibu Country échouerait ! Il sera peut-être même encore plus facile d'y arriver grâce à une diffusion le vendredi, face à une concurrence moindre. Et puis les américains ADORENT Reba et rien que ça, ça devrait suffire au lancement. La qualité -et encore- se chargera de les fidéliser... ou pas. Taux de réussite : 80%.

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The Family ToolsRed Widow et Zero Hour sont attendues à la mi-saison dans des cases inconnues. Mistresses est censée débarquer à l'été 2013 mais, en cas de besoin, le lancement pourrait être avancé.


9 juin 2012

Men At Work [1x 01, 02 & 03]

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Episodes 1, 2 & 3 // 2 300 000 tlsp. en moyenne

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What About ?

Lorsque Milo replonge dans le célibat après avoir découvert l'infidélité de sa copine, il trouve du réconfort auprès de ses trois meilleurs amis, qui sont aussi ses collègues de bureau au sein d'un magazine. Ces derniers lui promettent alors sexe, alcool et une véritable "bromance"...

Who's Who ?

Sitcom créée par Breckin Meyer (Franklin & Bash, Robot Chicken). Avec Danny Masterson (That '70s Show, Cybill), Michael Cassidy (The OC, Privileged, Hidden Palms, Smallville), James Lesure (Las Vegas, Lipstick Jungle, Mr Sunshine), Adam Bush (Buffy, Point Pleasant)...

So What ?

   Cela ne s'arrêtera donc jamais ? Quand on croit enfin s'être débarrassé de toutes ces comédies cherchant à réhabiliter les "hommes les vrais" sur le petit écran, une tendance qui nous a tout de même offert chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre cette saison -Man Up!, Last Man Standing, Work It et How To Be A Gentleman- voilà qu'une autre débarque, sans crier gare, sur une chaîne qui essaye tant bien que mal d'avoir une offre crédible de séries originales à proposer à ses téléspectateurs. Il se trouve que ceux-ci sont majoritairement des hommes... et "des vrais" probablement puisqu'ils se branchent essentiellement sur TBS pour suivre des retransmissions sportives. Le reste du temps, ils s'abrutissent devant des rediffusions de The Big Bang Theory. Men At Work a donc été pensée pour séduire ce même public et ça se sent vraiment. Il n'y a pas une once d'originalité dans la série, si ce n'est peut-être les petits messages qui s'affichent en bas de l'écran pour donner la définition de mots inventés par les personnages sauf que, manque de bol, le système disparait après le pilote ! De toute façon, je crois que c'est la chaîne qui en est l'unique responsable. Les auteurs n'ont rien à voir là-dedans. Autant dire qu'ils sont très difficilement excusables...

   Doit-on féliciter l'acteur Breckin Meyer, star de Franklin & Bash actuellement, d'avoir eu l'idée de ce pitch tout ce qu'il y a de plus banale ? Doit-on féliciter la chaîne de s'être dit qu'elle avait un quelconque potentiel ? Non, ce sont les casteurs qu'il faut féliciter ! En faisant appel à une ex star de That' 70s Show et à trois autres acteurs pour qui on ne peut qu'avoir de la sympathie et qui possèdent en plus un certain timing comique, ils étaient assurés de relever le niveau de base. Il y a une bonne alchimie entre eux, leur amitié est tout à fait crédible à l'écran. Les personnage pris individuellement ne valent pas grand chose en revanche et le héros est sans doute un peu trop mollasson -genre bien pire que Ted Mosby- pour susciter réel intérêt et/ou tendresse. En plus, les deux célibataires endurcis de la bande semblent fonctionner de la même façon, comme si leurs blagues étaient interchangeables. Tout cela manque assurément de caractère. Mais je dois dire que, malgré tous les défauts suscités et en mettant de coté la mysoginie ambiante propre aux sitcoms de potes, je ne me suis pas ennuyé devant ces trois épisodes. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si je ne me suis pas arrêté au premier. Et ce n'est pas pour rien non plus que j'ai presque envie de terminer la saison. Il y a des blagues qui prennent de temps en temps, quelques situations amusantes... Ce serait presque suffisant. J'ai bien dit presque !

   En cette période très courte où les séries de la saison sont terminées et les séries d'été n'ont pas encore commencé, Men At Work est un divertissement acceptable, regardable. Mais d'ici quelques jours, la sitcom sera tout aussi périmée que ses prémices. En 2012, faire ça, ça craint quand même grave du boudin. 

How ?

 

7 juin 2012

Continuum [Pilot]

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Pilot // 900 000 tlsp.

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What About ?

A la poursuite de terroristes extrémistes, une flic venue tout droit du futur se retrouve coincée dans le Vancouver de nos jours. Loin de son époux et de son fils, Kiera Cameron concentre dès lors ses efforts sur la traque de ces fugitifs, avant qu'ils ne commettent d'autres méfaits à notre époque. Elle trouve une aide inattendue en la personne d'Alec Sadler, un jeune génie de la science. Et enrôlée dans les forces policières locales, elle forme une alliance avec son nouveau partenaire, le détective Carlos Fonnegra...

Who's Who ?

Créé par Simon Barry. Réalisé par Jon Cassar (24). Avec Rachel Nichols (Alias, Esprits Criminels, The Inside), Victor Webster (Mutant X, Charmed, Melrose Place Nouvelle Génération, Castle), Erik Knudsen (Jericho), Stephen Lobo (Smallville), Brian Markinson (The Killing US, The L Word, Caprica), Richard Harmon (The Killing US, Caprica), Jennifer Spence (Stargate Universe, Les 4400)... 

So What ?

   Les séries canadiennes, ce n'est vraiment pas mon domaine d'expertise. Et encore moins les séries canadiennes fantastiques et/ou de science fiction. J'ai pourtant voulu m'ouvrir à de nouveaux horizons en tentant Continuum, qui me semblait au moins tenir la route visuellement, et c'est bel et bien le cas, malgré l'évidente utilisation de fonds verts à foison. En même temps, c'est le truc des Canadiens, ça ! Vous l'ignorez peut-être mais Vancouver n'existe pas en fait : c'est un gigantesque fond vert. Je suis moins convaincu par le scénario. Mais une chose me parait évidente : Continuum n'aurait sans doute jamais existé sans Fringe ! On en ressent l'inspiration directe, ne serait-ce qu'à travers cette héroïne badass, un mix entre Sydney Bristow et Olivia Dunham, mais plutôt celle de l'univers parallèle, quoiqu'elle sourit beaucoup moins. Basiquement, Continuum, c'est comme si FauxLivia s'était retrouvée propulsée par inadvertance dans "notre" monde, notre époque, sans savoir comment revenir. Quoi, c'est plus ou moins ce qui s'est passé dans Fringe ? Ah bah oui, mais de manière bien plus complexe évidemment. Rachel Nichols n'est pas une actrice dont j'ai suivi le parcours jusqu'ici mais je lui trouve à première vue les atouts nécessaires pour tenir ce rôle avec talent et conviction. Ses formes se marient très bien à sa combinaison serrée, qui plus est. Son partenaire en 2012 est incarné par Victor Webster, un acteur qui s'incruste un peu partout et qui doit avoir un bon agent parce que franchement, il n'a pas beaucoup de charisme, pas tellement de talent non plus et sa belle gueule d'antan commence à prendre de l'âge. Son personnage n'est qu'introduit brièvement dans le pilote, donc difficile de dire s'il a du potentiel ou non. Mais j'ai quand même un gros doute. La police de Vancouver accepte vraiment trop facilement Kiera. 

   Dans la position du petit génie de service, heureusement sauvé par l'humour qu'il apporte et surtout par un twist intéressant -qui est aussi le seul élément qui m'aurait presque donné envie de poursuivre au delà du premier épisode- on retrouve le jeunot de Jericho, qui m'agaçait au plus haut point à l'époque et qui s'en sort ici, facilement, beaucoup mieux. On a l'impression d'avoir déjà croisé ce personnage une bonne quinzaine de fois, malheureusement. Et puis il y a cette histoire de bad guys en fuite, qui fait un peu penser à du Prison Break indigeste façon saisons 3 et 4. Rien n'est fait pour le moment pour que l'on s'intéresse vraiment à eux. Ils sont méchants, très méchants. De vilains terroristes sans coeur et sans cerveau, des machines. Vive les nuances ! L'héroïne elle-même est très robotique, si bien qu'il se dégage de l'ensemble une grande froideur et aucune émotion. On est donc très loin de Fringe. Je n'ai pas l'impression non plus qu'il faille chercher une quelconque profondeur dans le propos, bien que les thèmes du terrorisme et de la politique soient effleurés...

   L'aspect "saut dans le temps" et lointainement mythologique de Continuum pourrait sauver la série sur le long terme mais, à l'heure actuelle, elle ne ressemble qu'à un cop-show très tourné vers l'action et déguisé en série de science-fiction somme toute assez banale mais moins laide que certaines productions signées SyFy. J'attends d'ailleurs que la chaîne américaine annonce qu'elle en a fait l'acquisition. Après avoir acheté Lost Girl, tout est possible hein !

How ?

 

6 juin 2012

Raising Hope [Saison 2]

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Saison 2, 22 épisodes // 4 800 000 tlsp. en moyenne

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   Quoi de plus navrant qu'une belle saison qui s'achève sur un final vraiment pas terrible voire raté ? Cette année, Raising Hope l'a fait. Mais ce n'est pas très étonnant venant de la part de cette comédie piquante qui a largement fait ses preuves en première année : elle est constamment surprenante, c'est la plupart du temps pour le meilleur mais là, pas de "Chance", c'était pour le pire ! Il fallait oser faire revenir la mère de Hope, censée avoir rendu l'âme dans le pilote sur la chaise électrique. L'idée totalement absurde avait sa place dans une série qui ne s'encombre de toute façon pas d'un quelconque sens du réalisme habituellement et pour notre plus grande joie d'ailleurs, mais alors il aurait été bien plus intéressant de l'exploiter sur le long terme, ce retour. D'autant que Bijou Phillips, dans le rôle de Lucy, est vraiment excellente, chose qu'il avait été difficile de percevoir dans le premier épisode tant on l'avait peu vue. Malheureusement, à peine revenue, elle se fait écraser par un aveugle au volant d'un camion, réglant ainsi tous les problèmes qui commençaient à s'accumuler pour Jimmy. Un peu trop facile à mon goût et pas très original, en plus. On nous avait habitués à bien mieux. J'imaginais très bien Lucy lui mettre des bâtons dans les roues pendant une partie de la saison 3, quitte à adoucir un peu ses pulsions meurtrières. Toutefois, cet épisode final, et plus encore le précédent, semblait surtout fonctionner comme une longue séquence nostalgie au cas où Raising Hope n'avait pas été renouvelée pour une saison supplémentaire, ce qui était probable. Plusieurs personnages marquants sont ainsi revenus pour des caméos au tribunal. D'amusants clins d'oeil qui prouvent qu'en deux petites saisons, la série possède déjà un univers riche. 

   Même si j'ai globalement trouvé la saison 2 de Raising Hope un peu moins fraîche que la première, ce qui tient sans doute plus à un effet de surprise logiquement passé qu'à une véritable baisse de qualité, elle a su donner aux personnages secondaires un peu plus de profondeur et d'utilité, je pense notamment à un épisode qui était largement consacré à Frank, toujours aussi creepy et drôle. C'est bête, mais ce Natsville reconstitué dans sa maison en miniature m'a fasciné ! C'était touchant, d'une certaine manière, et complètement barré, comme d'habitude. Bien que les intrigues se déroulant au sein du supermarché ont été moins nombreuses -et tant mieux- Barney a su trouver sa place, quitte à être utilisé moins souvent mais mieux. Shelley n'a pas forcément été super présente, mais c'est typiquement le genre de personnage qui s'use vite quand on lui accordre trop de temps d'antenne de toute façon. Maw Maw est à nouveau la grande gagnante de la saison, nous offrant les gags les plus grotesques, les plus dégueulasses et les plus hilarants ! Je suis toujours bouche bée devant ce qu'ils font faire à Cloris Leachman ! Elle en mourra, la pauvre ! Jimmy, Burt et Virginia ont été fidèles à eux-même : à mourir de rire. En fait, la grande absente de la saison, c'est Hope ! Peu d'intrigues ont véritablement tourné autour d'elle et de son éducation. Je n'arrive pas à trouver ça dommage, car je pense que les auteurs pourraient vite en faire le tour, du moins tant qu'elle ne grandit pas plus, mais disons aussi que c'est un peu facile de s'en débarrasser comme bon leur semble. Elle est souvent là, en arrière plan, mais ne sert pas à grand chose. Du coté des guests, on notera évidemment la Katy Perry matonne, venue rendre visite à Shannon Woodward (Sabrina) sa meilleure amie dans la vie. Elle n'a pas eu peur de s'enlaidir, et son personnage collait parfaitement à l'univers de Raising Hope, mais on ne peut pas dire que ses scènes resteront dans les annales. C'était sympatoche, quoi. Richard Dean Anderson est venu lui aussi, mais honnêtement, je ne m'en souviens même plus, pas bon signe. David Krumholtz, en aveugle abusé par les Chance, a sans doute permis à la saison de remplir son quota de répliques et de stratagèmes particulièrement irrérévencieux. 

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   Au-delà du rire, Raising Hope sait se faire tendre, et en la matière, l'épisode de St Valentin intitulé Jimmy's Fake Girlfriend était un petit bijou tant dans sa structure que dans la performance des acteurs (même Ashley Tisdale de passage !) et dans l'émotion qui s'en est dégagée ! S'il ne fallait garder qu'un épisode de la série jusqu'ici, ce serait celui-là sans hésiter. Le fait que Jimmy et Sabrina soient enfin ensemble -et on ne peut pas dire que l'on ait attendu tant de temps que ça... d'autres séries auraient mis bien plus de temps à se décider...- a permis de redynamiser la deuxième partie de la saison en offrant des intrigues nouvelles pour les deux personnages. Et ça a aussi permis de rendre Sabrina plus attachante alors que je commençais à la trouver irritante sans trop savoir pourquoi. Pour le moment, l'exploitation de leur couple est assez timide, sauf dans l'épisode Sabrina's New Jimmy, assez réussi dans son genre, où notre héros a pu découvrir la jalousie à loisir. J'espère qu'en saison 3, les scénaristes iront un peu plus loin. Vu que la série n'a sans doute pas plus d'une année ou deux à vivre encore, autant aller de l'avant un maximum. Mais please, pas de saut dans le temps hein ! Ou juste un épisode comme ça, pour de rire. 

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// Bilan // Toujours aussi délirante et amusante, Raising Hope reste pour sa deuxième année d'existence la comédie la plus inventive de la télévision américaine ! Et, comme si ça ne suffisait pas, elle est aussi l'une des plus attachantes, sans jamais tomber dans le cul-cul. Un épisode de Raising Hope, ce n'est pas l'espoir mais l'assurance d'un large sourire pendant vingt bonnes minutes !

5 juin 2012

Pan Am [Saison 1]

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Saison 1, 14 épisodes // 5 390 000 tlsp.

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   Chaque année c'est la même histoire : on s'attache à une nouvelle série, on sait plus ou moins rapidement qu'on a de très fortes chances de la perdre, puis elle nous quitte inévitablement. On est un peu triste. On jure que l'on ne nous y reprendra plus. Et on l'oublie, cette promesse. Cette série aussi, parfois. Mais je crois que je n'oublierai pas Pan Am de sitôt. Pas parce que je l'ai trouvée incroyablement bonne, mais parce que je trouve le sort que lui a réservé le public américain particulièrement injuste. On aimerait toujours voir la prise de risque récompensée et la qualité triompher. L'avénement du câble nous y a même habitué. Mais la réalité finit toujours pas nous rattraper. ABC a tenté, y a cru, a mis toutes les chances de son coté. Mais tout ça n'a pas suffit. On peut toutefois se consoler en se disant que, pour une fois, il n'y a pas eu de déprogrammation sauvage, pas eu d'arrêt brutal du tournage, mais un épisode supplémentaire a en revanche été commandé pour terminer convenablement ce lumineux voyage. C'est rare un tel atterrissage tout doux dans les nuages.

 Oui, je me sens l'âme d'un poète -de pacotille- quand il s'agit d'évoquer Pan Am. C'est de la poésie que les quatre étoiles filantes de la série m'inspirent, je n'y peux rien. J'ai adoré les voir s'agiter dans les airs, parcourir le monde, ouvrir leurs coeurs, se les faire abimer, mais en gardant toujours le sourire et la fraîcheur des premiers jours. Maggie, Kate, Laura et Colette sont des héroïnes exemplaires, irrésistibles, comme on voudrait en voir plus souvent. Bien plus complexes qu'elles n'y paraissent, elles ont dévoilé au fur et à mesure leurs blessures et leurs faiblesses, peut-être pas assez rapidement au goût des téléspectateurs qui se sont très vite détournés d'elles. Cependant, je me refuse à croire qu'elles sont à blâmer de la chute d'audience vertigineuse entre le 1er épisode et le 2ème, puis entre le 3ème et tous les autres. Difficile de déterminer les causes du crash, même en prenant du recul sur la situation quelques mois plus tard. Le fait que la série se déroule dans les années 60 a-t-il été frein pour un certain public, en particulier les sacro-saints 18/49 ans ? C'est fort probable. Quand on parle de Mad Men, ça fait classe, ça fait intelligent, ça fait CSP+. Pan Am, à coté, ça fait low cost, ça fait roman de gare d'aéroport, ça fait ménagère. Il est certain que les exigences des deux séries ne sont pas les mêmes, mais elles auraient très bien pu cohabiter, chacune dans leur genre (d'ailleurs, si la dramédie d'ABC avait obtenu une saison complète, elle se serait retrouvée pile en face de la 5ème saison du show d'AMC !). C'est peut-être en se refusant à suivre un trajet tout tracé que Pan Am a perdu le contrôle. Ceux qui espéraient une série légère et amusante se sont retrouvés, aussi, avec une intrigue d'espionnage qui a pris de plus en plus d'ampleur au fil des épisodes. Ceux qui avaient justement été titillés par cet aspect-là de la série, plus original, se sont ennuyés lorsque les hôtesses se mettaient à rêver de leur prince charmant ou de leur prochaine paire de chaussure. Il faut croire que Pan Am ne pouvait pas se permettre d'aller dans les deux sens pour séduire le plus grand nombre. Il fallait choisir. 

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   Il m'a pourtant semblé, du moins au début, que les scénaristes avaient trouvé le parfait équilibre entre ces deux univers et que les missions de Kate auprès de la CIA se mêlaient à merveille aux affaires de coeur, essentiellement, des trois autres. Je me souviens que le deuxième épisode qui se déroulait à Paris m'avait fait forte impression. C'est même l'un de mes épisodes préférés de la saison. Globalement, les premiers épisodes sont de toute façon les meilleurs. Ceux qui possédaient le plus de fond en tout cas. Ich Bin Ein Berliner, le troisième, était particulièrement réussi dans son genre. Intelligent ET prenant. Les larmes déchirantes de Colette alors que le président américain prononce cette fameuse phrase en allemand m'ont marqué. Le passé du personnage aurait mérité d'être approfondi. Et c'est là que l'on se rend compte des limites de Pan Am : elle ne pouvait traiter de sujets sérieux et graves que superficiellement, de façon à ne pas ennuyer le public venu majoritairement pour se divertir, pas pour s'instruire. Il y avait pourtant beaucoup à faire et à dire sur les conséquences de la guerre sur cette génération, et sur bien d'autres choses. Colette a donc dû se contenter de son histoire d'amour contrariée avec le commandant de bord Dean Lowrey, le personnage masculin principal. Et je crois qu'au moment où la production a recherché ses actrices, elle a oublié qu'il était aussi nécessaire de leur trouver des partenaires à la hauteur. Je n'ai rien contre Mike Vogel, mais il manquait clairement de charisme et rien à voir avec son âge. Le couple Colette/Dean était malgré tout charmant, le plus intéressant de tous ceux qui ont été formés d'ailleurs. Les hésitations de Laura et Ted étaient moins passionnantes à suivre, en majeure partie à cause de Ted lui-même et de son interprète, Michael Mosley. Le personnage m'horripilait au départ et a fini par me séduire sur la fin, mais il était déjà trop tard. L'arrivée de l'actrice Ashley Greene, tout droit de sortie de la saga Twilight, forcément venue pour attirer les jeunes, n'a fait que créer un triangle amoureux inutile, qui n'aurait eu de piment que si le sujet de l'homosexualité de la jeune femme avait été utilisé autrement que comme un effet comique, certes réussi sur le moment mais frustrant. Dans le genre frustrant, il y aussi l'histoire de Bridget Pierce, revenue sans doute trop tôt puis totalement abandonnée.

   Plusieurs hommes de passage ont un peu remonté le niveau général de testostérones, notamment Goran Visnjic associé à Kate (Kelli Garner) pour une romance sur fond d'espionnage très plaisante à suivre mais peut-être trop soft pour les habitués des aventures de James Bond. Maggie est clairement le personnage qui aurait dû être mis plus en avant dès le départ, surtout que Cristina Ricci était la seule actrice de la distribution avec une véritable notoriété. C'est elle qui portait avec le plus d'énergie et d'enthousiasme le propos féministe de la série. Elle aurait dû être au centre. Elle a véritablement brillé dans les derniers épisodes, là où ses collègues Kate et Laura commençaient déjà à s'épuiser, faute de renouvellements dans leurs intrigues. Les voyages, qui faisaient le sel des premiers épisodes et avec des décors plutôt pas mal, étaient moins identifiés sur la fin. Les destinations les plus emblèmatiques ayant déjà été épuisées, on passait de plus en plus de temps à New York -enfin dans des appartements de New York- et de moins en moins en l'air, ou quelque part dans le monde. Il est fort possible que le budget ait été réduit suite aux contre-performances d'audiences, ce qui expliquerait ce choix curieux. L'épisode à Port-au-Prince était en tout cas génial, celui à Moscou pas mal du tout aussi. En vérité, il n'y a pas beaucoup d'épisodes que je n'ai pas aimé quand j'y réfléchis. Et quand je pense à tout ce potentiel gâché, à Colette Valois que je ne reverrai jamais (Karine Vanasse, je t'aime !), j'ai un peu envie de pleurer. 

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// Bilan // Le dépaysement a été garanti avec Pan Am au fil de ses 14 aventures. Les belles hôtesses ont largement rempli leur mission. Il y avait clairement de bons pilotes dans l'avion, mais pas assez de passagers. C'est ainsi que la belle compagnie s'en est allée...

2 juin 2012

Bunheads [Pilot]

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Pilot // Diffusion le 11 Juin sur ABC Family

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 What About ?

La reconversion d'une danseuse de Las Vegas qui, après s'être mariée à une connaissance lors d'une nuit de folie, devient professeur de danse dans une école tenue par sa nouvelle belle-mère au coeur d'une petite bourgade côtière très calme nommée Paradise...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Amy Sherman-Palladino (Gilmore Girls, The Return Of Jezebel James). Avec Sutton Foster (Annie, Les MisérablesYoung Frankenstein, Shrek The Musical, Flight Of The Conchords...), Kelly Bishop (Gilmore Girls, Mercy), Alan Ruck (Spin City, Persons Unknown), Emma Dumont, Kaytlin Jenkins, Bailey Buntain, Julia Goldani Telles...

 So What ?

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   Une fois l'an, ABC Family lance une bonne série (sur deux ou trois, remarque, c'est pas si mal). En 2009, c'était 10 Things I Hate About You, qui pourrit sur mon disque dur depuis lors. En 2010, c'était Huge. Et je la regrette encore. En 2011, c'était Switched At Birth, et je n'ai pas trouvé la motivation -et le temps surtout- pour poursuivre. En 2012, ce sera Baby Daddy. Oops, Bunheads. Je ressors sincèrement charmé de ce pilote pourtant bourré de défauts, certainement parce qu'à la base, je n'en attendais strictement rien. Bien sûr, le nom de la créatrice, Amy Sherman-Palladino, ne m'est pas étranger mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il m'est familier. J'ai vu la première saison de Gilmore Girls sur France 2 et une partie de la deuxième, je ne sais plus très bien comment, et c'est tout. J'avais pourtant beaucoup aimé mais elle fait partie de mes rendez-vous manqués. Chaque sériephile en possède quelques uns, c'est ainsi. J'en ai tout de même vu suffisamment pour me rendre compte, et très vite, que Bunheads partageait de nombreux points communs avec Gilmore Girls. Trop ? 

   Avouons qu'en caricaturant, on pourrait aisément dire qu'Amy Sherman-Palladino s'est contentée de transposer ce qui a fait le succès et la réussite de sa création phare dans le milieu de la danse. La ville de Paradise ressemble à s'y méprendre à Stars Hollow, en tout cas dans l'idée. C'est la petite ville typique où tout le monde se connaît et où aucun secret ne peut survivre bien longtemps. On se sent du coup tout de suite comme chez nous, comme si l'on retournait à la maison. Cette émotion-là est si rare qu'elle est précieuse. Si Bunheads ne parvient pas à convaincre sur le long terme, on pourra toujours lui reconnaître cela. Et puis, avec un peu d'imagination, on peut la voir comme une sorte de spin-off de Gilmore Girls, centré sur une lointaine cousine de Lorelaï Gilmore, non ? Ce n'est pas très difficile en même temps : Michelle Simms, l'héroïne de la série, est semblable à la brave mère de Rory. Elle partage avec elle un même goût pour la folie douce, les erreurs successives et les monologues consistants et pertinents. Une denrée rare sur ABC Family. Cela dit, avec tout le respect que j'ai pour la carrière de Sutton Foster, essentiellement sur les planches de Broadway, je lui trouve un certain manque de grâce, aussi bien quand elle joue que quand elle danse. Je lui donne le bénéfice du doute sur ce dernier point puisqu'il s'agissait de la voir exécuter une "dog dance". Il y a plus glamour et sensuel. En revanche, elle possède un timing comique qui a fait ses preuves dès l'intro du pilote et qui devrait faire encore des merveilles par la suite. Je dirais même qu'elle n'a rien à envier à Lauren Graham ! Mais ne nous emballons point trop. Face à Sutton Foster, la créatrice a eu la bonne et logique idée -puisqu'elle vient elle aussi de Broadway- de mettre la main sur Kelly Bishop, sortie pour l'occasion de sa retraite post-Gilmore Girls, parsemée çà et là de quelques apparitions dans Mercy ou The Good Wife. Là encore, l'ombre d'Emily Gilmore n'est vraiment pas loin mais on fait assez vite la paix avec ces sentiments de redite. Depuis quand peut-on se permettre de cracher sur des portraits de personnages qui ne sont pas caricaturaux et instantanément attachants ? J'aurais aimé que le rôle du "mari" de Michelle soit tenu par un acteur plus charismatique -même s'il y a bien pire qu'Alan Ruck- mais de toute façon, on n'est pas forcément amené à le revoir vu le cliffhanger. Et j'adore les pilotes qui s'achèvent sur un cliffhanger

   Bien que la scène inaugurale de la série soit très efficace en terme de rythme et d'humour, les événements qui s'enchaînent juste après sont difficiles à avaler. Tout va très vite et la situation prend alors des allures grand guignolesques peu rassurantes. Il faut savoir fermer les yeux parfois sur ce genre de détails pour mieux se laisser porter ensuite. L'un des plus gros défis pour la scénariste sur ce premier épisode était d'introduire le monde de la danse avec le plus de naturel possible. Le pari est réussi, même si je sais d'avance que ce n'est pas cette partie-là de Bunheads qui m'intéressera le plus. L'avantage, c'est qu'elle est portée par des gamines a priori intéressantes, lesquelles sont incarnées par de jeunes actrices débutantes, toutes fraîches et ravies d'être là. Elles sont chacunes dans leurs rôles : la boulotte marrante (ma préférée, même si sa ressemblance avec Megan Hilty de Smash mais avec 20 ans de moins me perturbe), la bitch, la rebelle et la timide vraiment pas sûre d'elle. Je ne peux pas dire qu'elles m'emballent plus que ça pour l'heure, mais elles ont toutes du potentiel, et bien plus, par exemple, que leurs équivalents gymnastes de Make It or Break It. Elles forment un petit groupe de filles spirituelles pour Michelle et pour Fanny aussi. Il aura quand même fallu quatre personnages pour remplacer dignement Rory ! Sur le long terme, je ne sais vraiment pas si Bunheads peut tenir la route mais la richesse de ses personnages secondaires, donc les habitants de Paradise, sera cruciale, sans compter les potentiels futurs amoureux de Michelle. 

   Bunheads avait tout sur la papier pour n'être qu'une énième série sirupeuse et ennuyeuse, consacrée à des danseuses, typique du style ABC Family, alors qu'elle est au contraire intelligente, amusante et charmante, à l'image de sa créatrice. On se sent bien devant ce premier épisode et flatté d'être convié à suivre la nouvelle vie de Michelle, une héroïne déjà très attachante. En espérant qu'elle ne rejoigne pas trop vite le paradis des séries...

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1 juin 2012

Tueurs En Séries [Spéciale Nouveautés]

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Au sommaire : Une minisérie pour "L'exorciste" et un projet de série autour de Clarice Starling - Des images de la saison 6 de "Burn Notice" - Jason Gedrick rejoint "Dexter", "Smash" se sépare de quatre personnages - On répond à vos questions : "Teen Wolf", "The Walking Dead", "Devious Maids" - Notre zoom sur les nouveautés de la rentrée - C'est bientôt l'heure de Monte-Carlo 

 

31 mai 2012

2 Broke Girls [Saison 1]

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Saison 1, 24 épisodes // 11 280 000 tlsp. en moyenne

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   Vulgaire ? Oui, 2 Broke Girls est vulgaire ! Et vous savez quoi ? C'est là sa qualité numéro un ! C'est précisément pour cela que je l'adore : elle repousse les limites habituelles de la sitcom de network en osant les blagues -parfois lourdes, je le reconnais- sur le sexe, le sexe et encore le sexe ! Les auteurs parviennent ainsi avec brio mais sans finesse aucune à contourner certaines difficultés.  Ils ne peuvent par exemple pas se permettre de mettre dans la bouche de leurs héroïnes des "dicks" ou des "cocks", ni même leur faire prononcer  le mot "fuck", pourtant, d'une manière ou d'une autre, c'est toujours de ça dont elles parlent abondamment. Enfin surtout Max. Et quelque part, c'est fidèle à une réalité rarement montrée en télévision dans ce format-là : les jeunes parlent de sexe à longueur de journée, c'est l'une de leurs principales préoccupations et, contrairement aux idées reçues, ça ne concerne pas que les garçons, loin de là. 2 Broke Girls offre la possibilité de retrouver à l'écran des femmes libérées, provocatrices parfois, bien des années après Carrie et sa bande dans Sex & The City. Rien que ça, c'est jubilatoire (et je pense notamment à chaque ouverture d'épisode dans le dinner avec une Max toujours gonflée à bloc -et je ne parle pas que des seins énormes de l'actrice- qui en est un bel exemple) ! Cependant, il ne s'agit pas là de réaliser une étude des moeurs sexuelles modernes, même si le cynisme ambiant dans la série pointe souvent du doigt une certaine forme d'hypocrisie sur "la chose" et bien d'autres choses encores, mais simplement de faire rire de bon coeur et de divertir autrement. Autrement que How I Met Your Mother et son romantisme indécrottable, autrement que The Big Bang Theory, Mike & Molly et toutes les autres. Même si ça me fait mal de le dire, la comédie actuelle qui se rapproche le plus de 2 Broke Girls est Two And A Half Men (Mon Oncle Charlie). Mais ce qui fait toute la différence, c'est que l'une est machiste et l'autre, quelque part, féministe. Oui, le mot est lâché et le débat ouvert !

   Comme beaucoup de nouvelles comédies lancées cette annnée et qui avaient bien commencé (qualitativement en tout cas), 2 Broke Girls a perdu peu à peu de sa saveur et de sa force de frappe. Est-ce une lassitude liée au propos même de la série, finalement assez restreint ? Probable. Car s'il y a une chose qui est restée intacte du début à la fin de cette première saison, c'est l'efficacité du duo Kat Dennings/Beth Behrs. La complémentarité des deux personnages ainsi que le talent et la complicité des deux actrices ont énormément joué dans mon appréciation de la série. Je suis à peu près sûr que le public présent lors des enregistrements s'éclate vraiment. Un peu comme à l'époque de Friends. On sent que les rires ne sont pas automatiques mais mérités. Le débit assez impressionnant des dialogues permet, quand une blague tombe à plat -ce qui arrive de temps en temps- de passer très vite à autre chose. Par contre, les auteurs ont tendance à abuser des comiques de répétition, ce qui peut rendre parfois certaines blagues efficaces la première fois nettement moins marrantes la deuxième puis le troisième voire, en cas de manque flagrant d'inspiration, la quatrième fois. Mais la lassitude ressentie doit aussi provenir des personnages secondaires. Dès le pilote, ma crainte était qu'ils tournent vite en rond de ce coté-là et ça n'a pas raté. Han, le boss des filles, est peut-être celui qui s'en sort encore le mieux car il est du genre surprenant, comme lorsque dans le final, il dévoile ses talents de jockey. Il y a matière à faire encore plein de choses autour de lui, si toutefois les scénaristes acceptent de se pencher plus franchement sur son cas. En revanche, Oleg est d'une lourdeur extrême. C'était très problèmatique dans les premiers épisodes et puis disons que l'on s'y habitue. L'arrivée de la nouvelle voisine, jouée par l'excellente Jennifer Coolidge, a permis de bousculer la dynamique en cours de saison mais une nouvelle routine entre elle et lui s'est finalement installée. Elle possède un peu plus d'enjeux mais elle est néanmoins blasante. Sophie, elle-même, n'est pas à la hauteur de ses camarades féminines de jeu. Je déteste son accent d'ailleurs. Il est exaspérant et me gâche la plupart des répliques. Et puis il y a Earl, sinon. Il faut s'accrocher parfois pour comprendre ce qu'il raconte (surtout quand on regarde la série sans sous-titres) mais il a tendance à faire monter un peu le niveau des blagues en général. Après, s'il disparait du jour au lendemain, je ne suis pas certain qu'il nous manque longtemps. Ou qu'il nous manque tout court en fait !

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   Pour le moment, il y a assez peu de personnages récurrents dans 2 Broke Girls, en dehors de Sophie qui doit être contractuellement considérée comme tel mais qui est présente dans tous les épisodes depuis son arrivée. On notera toutefois que la maman des enfants que Max garde et qui apparait de temps en temps est très amusante dans son genre. C'est très bien de ne pas en abuser justement. On s'en lasserait très vite. Et puis il y a Johnny, le coup de coeur de Max, un mec dont l'attitude est franchement détestable et dépasse l'entendement -surtout dans le dernier épisode- mais qui est tellement craquant -merci Nick Zano, le sosie officiel de Brad Pitt dans ses jeunes années- que l'on serait prêt, comme Max, à tout lui pardonner sur le champ ! Oui, c'est aussi honteux que ça en a l'air. Mais que voulez-vous... la chair est faible. J'espère que le personnage reviendra la saison prochaine, malgré le "goodbye" dans le final. Ce serait trop bête de se priver de l'alchimie entre les acteurs. A moins de trouver un duo qui fonctionne encore mieux... La vie amoureuse de Caroline a été beaucoup plus calme, mais elle a su nous amuser autrement. Avec Chestnut, son cheval, notamment. Ses problèmes d'argent ont évidemment été au centre de l'attention et on ne peut qu'admirer son optimisme à toute épreuve, qui contrebalance bien le cynisme de Max. Ce qu'il y a de plus fun dans 2 Broke Girls et qui est aussi son seul fil rouge quelque part, c'est les tentatives désespérées et très variées des héroïnes pour se faire un peu d'argent ou d'en économiser. L'épisode des coupons de réduction m'a bien fait rire par exemple, d'autant que malheureusement, la folie des coupons existe vraiment aux Etats-Unis (un peu moins en France) ! Et c'est flippant. Ce qui est regrettable en revanche, c'est de ne pas utiliser mieux le système de la tirelire qui apparait à la fin de chaque épisode. Souvent, on ne comprend pas bien pourquoi la cagnotte augmente ou baisse. Ce devrait être un enjeu phare pourtant. Ce devrait être... la cerise sur le cupcake

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// Bilan // 2 Broke Girls est l'une des meilleures nouvelles comédies de la saison passée, une de celles qui apportent vraiment quelque chose de nouveau, de frais et qui n'est pas consensuelle ! Elle est tout ce que New Girl n'est pas : efficace, osée, irrévérencieuse même, ce qui ne peut définitivement pas plaire à tout le monde. Tant qu'elle ne laisse pas indifférent, on peut dire que le pari est relevé ! Il va maintenant lui falloir entrer vraiment dans la cour des grands en adoptant un format un peu plus feuilletonnant où notre attachement pour les héroïnes sera récompensé. Ces filles fauchées-là, elles sont terribles !

30 mai 2012

New Girl [Saison 1]

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Saison 1, 24 épisodes // 6 500 000 tlsp.

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   La New Girl m'en aura fait baver cette année : elle ne m'avait pas tellement convaincu lors de la diffusion de son pilote mou du genou (Lire la critique) mais, vu le succès qui semblait l'attendre, je me sentais le devoir de poursuivre l'aventure pour au moins deux ou trois épisodes supplémentaires avant de me prononcer définitivement sur son sort dans ma "To Watch List". Ceux-ci ne m'ont pas vraiment plu non plus, mais la FOX s'est mise à annoncer quelques noms de guest-stars alléchantes comme la sublime Katie Cassidy, la symathique Lake Bell ou encore la rigolote Lizzy Caplan. La curiosité était trop forte : j'ai persévéré... et j'ai souffert. Et visiblement, je n'étais pas le seul puisque le public a déserté peu à peu l'appartement de Jess et de ses coloc' déjantés. Des 10,3 millions de curieux devant le premier épisode, il n'en restait plus que 5,6 lors du final (et la série est régulièrement passée sous la barre des 5 millions). Alors, malgré ce que peuvent en dire les réseaux sociaux -beaucoup de bien dans l'ensemble- je me vois dans l'obligation de dire beaucoup de mal de New Girl de mon coté. Vous ne pourrez pas me rétorquer le classique : "Non mais ça s'améliore après, tu verras..." Car j'ai vu. Tout vu. Et je ne peux plus encadrer Zooey Deschanel, ni la voir en peinture maintenant, alors que je l'adorais...

   Jess Day est sans conteste l'un des personnages les plus atypiques de la télévision. Sa supposée naïveté, son sens inné de l'étrangeté et son optimisme quasi-surréaliste la rendent unique en son genre. J'aurais vraiment aimé l'aimer, d'autant qu'à la base, je la trouvais fraîche et amusante. Elle me plaisait. Pourtant, petit à petit, j'ai commencé à trouver ses réactions démuserées ou incohérentes de moins en moins mignonnes et de moins en moins drôles. De temps en temps, j'ai même eu envie de lui donner une bonne petite claque, histoire de lui remettre les idées en place. Puis je suis passé par le stade de l'irritation extrême en milieu de saison jusqu'au désintérêt le plus total sur les derniers épisodes. Elle ne m'énerve plus aujourd'hui. Elle ne m'amuse plus non plus, ou rarement. En gros, si je devais continuer la série -ce qui me pose un véritable cas de conscience je vous l'avoue- ce ne serait certainement pas pour elle ! Mais sachez quand même que dans les choses que j'ai bien aimé la concernant, il y a eu son histoire avec Paul. Zooey Deschanel et Justin Long vont si bien ensemble qu'on ne pouvait que craquer. En faire le pendant masculin de Jess était une excellente idée, car l'acteur maîtrise à merveille lui aussi le "quirky" et le "awkward". Ils faisaient une belle paire. Si belle d'ailleurs que les scénaristes ont dû commencer à paniquer : mince, leur héroïne avait déjà trouvé sa parfaite moitié après six épisodes ! Alors il a fallu leur inventer des complications ridicules, les amenant jusqu'à la rupture. Puis Jess a passé la saison à enchaîner les conquètes, toutes plus inintéressantes les unes que les autres. A la limite, l'idiot qu'elle s'est coltinée lors de la St Valentin et joué par un Ryan Kwanten tout droit sorti de True Blood m'a fait rire un peu. Le pire à mon sens a été Russell, incarné par Dermort Mulroney. Je ne voudrais pas remettre en cause les talents de l'acteur en matière de comédie, mais avouons tout de même qu'ils sont limités (pour ne pas dire inexistants). Jess et Russell, c'était d'un ennui mortel et je crois que c'est quand elle était à ses cotés que j'ai le plus détesté Jess de toute la saison. Elle était lourde, nulle, encombrante. Seule la venue de Jeanne Tripplehorn (que j'adore) a permis d'apporter un semblant d'intérêt à l'intrigue. Mais le fond du problème, de toute façon, c'est qu'il est trop évident depuis le tout premier épisode que l'on veut nous faire espérer un couple Jess/Nick, dans l'optique de les faire devenir les nouveaux Ross et Rachel. Ce chemin-là, on l'a trop emprunté. Et puis de toute façon, je ne trouve pas d'alchimie incroyable entre Zooey et Jack M. Johnson. Eux aussi, quand ils se tournent autour, ils m'ennuient. Et quand ils s'engueulent -ce qui arrive au moins une fois par épisode- j'ai juste envie d'appuyer sur avance-rapide. Il est essentiel, pour pouvoir pleinement apprécier New Girl, de croire en ce couple, je crois...

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   Vous avez remarqué vous aussi que la Jess "timide" et pas très femme des débuts s'est transformée au fur et à mesure en une petite bombe sexy ? Cela m'a beaucoup dérangé, je dois dire. Comme si on nous avait un peu trop vite trahis (car on savait pertinemment que c'est ce vers quoi on se dirigeait à terme). Puisque Zooey est toute jolie, puisque n'importe quelle frippe lui va à ravir, les stylistes, coiffeurs et maquilleurs de la série se sont faits une joie de s'amuser avec leur nouvelle poupée. C'était un peu trop flagrant parfois, renforçant l'aspect vraiment pas naturel de la série, de ses personnages à ses histoires. Winston reste pour moi un mystère après 23 épisodes de présence : qui est-il ? A quel moment faut-il rire quand il intervient ? Il me faut d'urgence un mode d'emploi, un "Petit Winston illustré". Sa relation avec Shelby ne m'a pas passionné non plus. A croire que tous les couples de la série sont maudits. Elle est aussi peu drôle que lui. En cela, ils s'accordent bien. Je pense que les scénaristes s'en sont bien rendus compte remarque, ils leur ont tellement peu souvent donner l'occasion de briller d'une manière ou d'une autre... Je ne sais pas si Coach, le colocataire incarné par Damon Wayans Jr. dans le pilote , aurait été plus drôle sur la longueur, mas je l'ai souvent regretté. Nick, je l'ai déjà un peu évoqué, mais je peux en reparler encore : il m'insupporte, je ne le trouve pas attachant une seule seconde, il passe son temps à se plaindre, à grogner, à végéter. Il ne m'intéresse pas et je ne vois pas ce que Jess, inconsicememnt, peut lui trouver. Son histoire avec son ex a permis parfois quelques passages réussis mais, dans l'ensemble, rien de positif ne me vient à son sujet... Ah si, j'aime bien quand il danse !

   Schmidt est sans doute le plus grand mystère de la série pour moi : je l'avais détesté dans le pilote, mais vraiment vraiment, et au bout du compte, c'est le personnage que je préfère, et de loin ! Son coté loser me fait énormément rire, parce que son originalité à lui c'est qu'il est le seul à ne pas se rendre compte qu'il est un loser ! Il vit constamment dans le déni ! Il se croit attirant, voire même irrésistible, alors que la plupart de ses postures et de ses tentatives de drague sont affligeantes. La pitié qu'il pouvait inspirer au départ s'est transformée en force. Son acharnement pour obtenir les faveurs de Cece, la meilleure amie mannequin de Jess, est devenu le fil rouge le plus attrayant de la série, si bien que j'ai applaudi quand il a enfin atteint son but. Lorsqu'ils sont devenus un couple -enfin plus ou moins- ils auraient pu devenir ennuyeux comme leurs compagnons mais c'est tout le contraire qui est arrivé : ils sont devenus encore plus drôles ! Et, au passage, le personnage de Cece s'est trouvé une raison d'exister car, jusqu'alors, elle était de trop et les auteurs galéraient comme pas permis pour l'intégrer au scénario. Schmidt est la meilleure chose qui pouvait lui arriver ! Du coup, si je devais regarder la saison 2, ce serait entièrement pour eux ! Et je ne sais pas si c'est bien raisonnable...

   Au cours de la saison, quelques épisodes ont quand même retenu mon attention comme The Landlord, lorsque Jess fait la rencontre du propriétaire de l'appartement. Celui-ci m'a vraiment fait rire. Ou bien Kids, ou le bras de fer entre Jess et la fille -en chaleur- de Russell. Bad In Bed, dans lequel Jess demande des conseils sexuels aux garçons avant de passer à l'acte avec Paul. Naked, dans le même genre, était pas mal non plus : Jess voit accidentellement le pénis de Nick, ce qui la traumatise au plus haut point tandis que Schmidt est jaloux comme un pou de ne pas avoir eu ce privilège après tant d'années d'amitié. Je dois reconnaître aussi que la réalisation de la série est efficace. On y voit un Los Angeles un peu différent comparé aux comédies habituelles. Beaucoup de décors naturels sont utilisés, notamment dans le dernier épisode avec une virée dans le désert. C'est un atout indéniable même si ce n'est pas ça qui fait rester. Les scènes d'émotion ont souvent peiné à me convaincre, sans doute à cause de la distance énorme qui me sépare des héros. Toutefois, j'apprécie ces moments où New Girl devient plus tendre et favorise une certaine vision fantasmée de l'amitié. C'est quelque chose que beaucoup de sitcoms classiques n'arrivent jamais à faire entre deux bonnes vannes. Comme New Girl n'en pas beaucoup, de bonnes vannes, la transition vers les moments émotion est facilitée ! Je peux bien lui reconnaître ça...

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 // Bilan // Quand j'entends parler de New Girl, les mots "frais", "moderne", "décalé" et "charmant" reviennent toujours dans la conversation, à tort ou à raison, mais jamais les termes "hilarant" ou "original" et pour cause : la comédie de la FOX n'a rien inventé et elle attendrit bien plus qu'elle ne fait rire. Je ne parviens pas à m'en contenter, malgré toute ma bonne volonté. Dans ce format-là, ce que j'attends, c'est de la vivacité, de l'humour, de l'irrévérencieux, un peu de fond aussi si possible et tout cela, à mon sens, lui fait défaut. Et puis franchement, New Girl, sans Zooey Deschanel, ça ne vaudrait pas un clou !

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