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Des News En Séries, Le Blog

15 octobre 2012

Nashville [Pilot]

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Pilot // 8 930 000 tlsp.

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What About ?

Grandeur et décadence dans le milieu de la musique country à Nashville, aux cotés d'une star montante, Juliette Barnes, prête à tout pour réussir, et d'une autre au plus haut de sa carrière, Rayna James, qui sent que le vent commence à tourner pour elle...

Who's Who ?

Drama créé par Callie Khouri (Thelma et Louise). Avec Connie Britton (Friday Night Lights, American Horror Story), Hayden Panettiere (Heroes), Eric Close (FBI : portés disparus), Robert Wisdom (Sur écoute, Prison Break, Burn Notice), Charles Esten (Enlightened), Clare BowennSam PalladioJonathan JacksonPowers Boothe...

What's More ?

 L'action de la série se déroule à Nashville, comme son nom l'indique, et elle est bel et bien tournée là-bas ! L'état du Tennessee a même accordé une subvention de 7,5 millions de $ à la production pour qu'elle s'y installe puisque cela favorise la création d'emplois et valorise la ville. 

Bien que les prestations soient en playback, ce sont les vraies voix des acteurs et des actrices qui sont utilisées lors des passages chantés.

La créatrice, malgré l'Oscar qu'elle a remporté pour le scénario de Thelma et Louise en 1991, est peu prolifique. Elle a réalisé le film Mad Money en 2008 et signé quelques scénarios mais n'avait encore jamais participé à une série télévisée.

So What ?

   >> Lire la critique du script du pilote <<

   Alors que l'on croyait que Glee et Smash (et Fame et quelques autres) avaient fait le tour du genre de la série musicale, Nashville arrive à point nommé pour nous rappeler qu'aucune d'entre elles n'avait inspecté de près le monde de l'industrie du disque, qui plus est au coeur de Nashville, la capitale de la musique country aux Etats-Unis. Callie Khouri, la créatrice, était sans doute la mieux placée pour s'aventurer dans cette ambitieuse entreprise puisqu'elle partage son quotidien avec T. Bone Burnett, l'un des producteurs de country les plus célèbres, dont elle a d'ailleurs convoqué le talent pour superviser les compositions originales de la série. Pas étonnant donc que le pilote de Nashville respire à ce point l'authenticité, d'autant qu'il a été tourné sur place et que le réalisateur n'a pas hésité à poser sa caméra dans les plus beaux endroits de la ville (l'état du Tennessee n'a pas aligné les billets pour rien !). 

   En réussissant à convaincre Connie Britton d'incarner Rayna James, la papesse de la country qui doit se réinventer dans un univers de plus en plus concurrentiel et de moins en moins profitable, la créatrice a touché le jackpot ! Pas seulement parce que l'actrice était très demandée et que c'était la preuve, a priori, que son projet avait de l'intérêt -et qu'il en gagnerait du coup encore plus vu sa réputation dans le milieu- mais aussi et surtout parce qu'elle apporte au personnage une dimension et une émotion qui n'existaient pas de manière aussi prononcée sur le papier. En lisant le script, j'avais de véritables inquiètudes quant à l'attrait que pourrait avoir cette héroïne auprès du téléspectateur. Je n'en ai plus. Certes, Rayna n'est pas hyper attachante d'emblée, sachant que l'on n'a pas nécessairement envie de la plaindre alors que tout semble lui réussir sur le plan professionnel mais aussi familial et qu'elle peut parfois adopter des attitudes de diva, comme lors de la scène des répétitions. Mais on découvre petit à petit ses peurs et ses failles, notamment lorsque son père est dans les parages ou que son guitariste lui fait les yeux doux, et on tombe finalement assez rapidement amoureux d'elle. Je suis à peu près sûr que cela ne serait pas forcément arriver sans Connie Britton, en tout cas pas aussi vite. Je ne serais pas étonné le moins du monde si elle était nommée dans quelques mois aux Golden Globes (et plus tard aux Emmys, si toutefois la série tient le coup). Elle le mériterait amplement et ce ne serait que justice après avoir été trop longtemps boudée pour son interprétation de Tami Taylor dans Friday Night Lights. Cela ne risque pas d'arriver à cette chère Hayden Pannetiere, parfaite dans son rôle de peste aux dents longues mais dont on devine malgré tout les limites. Le passage où elle est au téléphone avec sa mère défoncée, cachée dans un placard -même si on a l'impression qu'elle est en train de faire caca- est très révélatrice. Elle n'est déjà pas très subtile en soi mais la jeune actrice n'aide pas à la rendre plus crédible. A l'inverse, la scène où elle est en train d'enregistrer un morceau est ridicule dans le sens où la critique du recours de plus en plus courant à l'autotune chez les jeunes artistes (et les moins jeunes aussi d'ailleurs) tombe totalement à plat puisque la Pannetiere chante parfaitement juste, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire ! Est-ce que Juliette Barnes peut devenir attachante avec le temps ? Oui ! Elle a quand même du potentiel, soit en tant que super garce que l'on adore détester, soit en tant que jeune chanteuse qui apprend l'humilité au contact de son aînée. J'espère que l'on explorera les deux phases. 

   Mais il ne faut pas oublier l'outsider, Scarlett, le troisième personnage féminin fort qui semble totalement déconnecté du reste des intrigues tout le long du pilote, dans son café, mais qui rejoint intelligemment la partie à la toute fin. Le meilleur numéro musical de l'épisode lui revient d'ailleurs haut la main ! Ce If I Didn't Know Better est diablement enivrant, pas particulièrement commercial mais efficace dans son genre. De toute façon, le but de la série n'est clairement pas de vendre des disques et c'est très bien comme ça. Cela évitera certaines dérives et certains pièges dans lesquels Smash a pu tomber parfois. Je ne parle évidemment pas de Glee, qui assume à fond son business. Clairement, le problème de Nashville ne vient de toute façon ni de ses femmes, ni de ses musiques, mais de ses personnages masculins, caricaturaux et/ou inexistants. Eric Close a la lourde tâche de passer derrière Kyle Chandler dans le rôle du mari de Connie Britton. Il n'est pas mauvais, mais le pauvre avait de toute façon perdu la partie d'avance ! L'avenir politique de la série reposera sur ses épaules, ainsi que sur celles du père de Rayna, et je ne suis pas franchement convaincu pour le moment, tant par les interprétes que par l'intérêt que j'y trouve. En plus, je n'aime pas du tout l'opposition machiste qui est instaurée entre les hommes de pouvoir d'un coté, qu'ils fassent partie de l'industrie ou de la politique, bref ceux qui font les trucs sérieux, et les femmes de l'autre, qui sont là pour divertir, pour se montrer, pour séduire. Je suppose que c'est malheureusement une réalité et que la série ne serait pas tout à fait authentique si elle s'en éloignait... 

   Malgré un certain manque de finesse dans l'opposition entre ses deux personnages féminins principaux, qui devrait s'estomper avec le temps, le premier épisode de Nashville, prometteur, annonce un beau soap riche et intimiste sur l'industrie musicale, la célébrité, la rançon de la gloire, le poids de l'héritage familial, l'ambition politique, le temps qui passe... De quoi faire aimer la musique country même aux plus réticents en somme !

What Chance ?

 Je m'attendais vraiment à ce que Nashville démarre mieux que ça, je suis donc un peu inquiet sur l'avenir que les téléspectateurs lui réserveront. En tout cas, une chose est sûre : elle ne fera jamais le plein sur la cible des 18/49 ans ! Elle n'est pas écrite pour les draguer, ce qui est tout à son honneur mais qui pourrait aussi précipiter sa chute puisque ce sont eux qui font la loi, aussi bien dans l'industrie musicale qu'à la télévision ! Prions pour que Nashville n'arrête pas sa carrière trop tôt...

How ? 


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14 octobre 2012

Revolution [1x 04]

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The Plague Dogs // 8 010 000 tlsp.

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   Revolution manque toujours de subtilité, tant les auteurs veulent être sûrs que l'on comprenne bien ce qu'ils sont en train de mettre en place alors que franchement, pour le moment, ce n'est pas bien compliqué à suivre en prêtant un minimum d'attention. Cela donne donc des dialogues souvent caricaturaux, parfois ridicules, qui baissent grandement le niveau général alors que, clairement, la série s'améliore d'épisode en épisode du point de vue des intrigues et de notre attachement aux héros. Eric Kripke étant assez cruel -les fans de Supernatural pourront en témoigner- il a choisi de tuer très tôt l'un des rares personnages pour lequel on avait une véritable empathie, à savoir Maggie. Sa mort se sentait venir de loin vu les flashbacks qui lui ont été consacrés et la tournure que les événements ont pris au fur et à mesure mais le résultat n'en était pas moins émouvant. Le combat de cette femme est admirable. J'ai beaucoup aimé la scène où elle rencontre Ben pour la première fois, et pas seulement parce que le décor Dawsonnien était magnifique. Il l'a sauvée, alors qu'elle était prête à se donner la mort, persuadée qu'elle ne pourrait plus jamais rejoindre l'Angleterre et retrouver ses enfants, qu'elle pensait de toute façon déjà morts. Ce renoncement est incroyablement triste. Ses dernières paroles à l'attention de Miles et de Charlie étaient particulièrement touchantes. Après ça et le déchirant "Everybody leaves me" de Charlie, Miles ne pouvait pas faire autrement que d'accepter enfin son rôle. Le personnage garde malgré tout beaucoup de noirceur et continue à nous questionner étant donné que c'est lui qui a exigé que Rachel quitte sa petite famille -au cours d'une autre scène très émouvante- pour venir en aide on ne sait comment à la Milice. Autre point apporté par Maggie qui passerait presque inaperçu : elle indique que tous les bateaux ont disparu à cause "des guerres". Cela donne une ampleur bienvenue au phénomène qui ne semblait jusqu'ici qu'être américano-américain. 

    Au coeur d'un parc d'attractions abandonné -un décor spectaculaire puisqu'un lieu de joie autrefois aujourd'hui encore plus triste que n'importe quel autre- les retrouvailles de la petite bande de survivants est de courte durée lorsqu'ils se retrouvent pourchassés par un vieux fou prêt à les faire dévorer par ses chiens très méchants ou à les transpercer avec ses flêches. Les scènes d'action sont efficaces, même si l'on ne craint pas pour la vie de Charlie, de Miles et des autres. On sait que ce sera Maggie, et personne d'autre. Si eux se rapprochent de Danny, Danny et Neville se rapprochent eux-même de la Milice. Autant dire que dans une poignée d'épisodes, à moins d'un nouveau rebondissement, tout le monde se retrouvera au milieu d'un champ de bataille. Pour distraire le petit blondinet et son bourreau, on nous invente une tempête (électrique ?) plutôt bien fichue à l'écran. Danny prouve une nouvelle fois qu'il n'est vraiment pas malin : il aurait pu se débarrasser de Neville mais s'est laissé convaincre par l'orateur et manipulateur hors pair pour qu'il le sauve. Résultat : il va bientôt se faire torturer sous les yeux de sa mère ! On comprend rapidement que c'est la stratégie mise en place par Monroe pour faire parler Rachel.

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// Bilan // Les enjeux pour les différents personnages sont maintenant un peu plus clairs, cela participe à l'amélioration de Revolution, qui ne gagnait rien à être trop nébuleuse sur certains points d'intrigue. C'est d'autant plus important qu'elle a depuis obtenu une saison complète. Au-delà de ça, cet épisode a procuré des émotions fortes grâce à des flashbacks réussis. Leur utilisation jusqu'ici est parfaitement justifiée et apporte beaucoup.

13 octobre 2012

Revenge [2x 02]

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Resurrection // 8 360 000 tlsp.

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   "What now revenger?" La saison 2 de Revenge partait mal avec un Season Premiere raté et, dans un coin de ma tête, je commençais déjà à faire le deuil de tous les espoirs que j'avais fondés en la série. Mais alors avec ce deuxième épisode, pour le coup, les scénaristes m'ont bluffé ! Toutes les impasses dans lesquelles les personnages se trouvaient et qui promettaient de nous ennuyer pendant un petit moment ont été abandonnées au profit de plans machiavéliques absolument d'enfer ! Victoria et Conrad Grayson nous ont offert une scène d'anthologie à coup de répliques délicieusement perverses -"So it's true? Even the devil himself didn't want you?"- et à coup de... coups justement, la reine des Hamptons se retrouvant sérieusement amochée après avoir été frappée par son mari à sa demande, lequel ne s'est pas privé, l'occasion était trop belle ! Inutile de préciser que Madeleine Stowe a sorti le grand jeu pour l'occasion. Les deux personnages ont beau ne plus être ensemble, ils sont unis pour l'éternité par leur soif d'argent et de pouvoir, et quand on dit qu'ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, c'est presque un euphémisme ! Franchement, Amanda Woodward et Peter Burns ne les auraient pas renié. Je préfère toutefois tempérer ce grand élan d'enthousiasme -je ne suis pas fun je sais- en indiquant qu'au bout du compte, aussi bon soit cet épisode en terme de rebondissements, il a tendance à renvoyer la série à son point départ : Victoria et Conrad complotent, Emily veut à tout prix se venger pour ce qu'ils ont fait subir à sa famille (son père et sa mère), Charlotte est de retour à la maison, Daniel est toujours dans les parages et, clairement, ses sentiments pour Emily ne se sont pas envolés, ni ceux d'Emily à son égard... Heureusement, de nouveaux protagonistes sont là pour pimenter l'affaire.

   On ne sait toujours pas grand chose d'Aiden mais, une chose est sûre, il y a de la tension sexuelle dans l'air comme suggéré lors du premier épisode de la saison avec leur petite bagarre. Dès le début de Resurrection, on savait bien qu'il serait là au bon moment pour l'extirper d'une sale situation donc on peut dire que le cliffhanger était prévisible et pas à la hauteur du reste. Et je ne suis pas particuulièrement content que l'homme aux cheveux blancs soit mort. Les auteurs ont un peu trop tendance à se débarrasser facilement des nuisibles sans qu'Emily ne se salisse les mains. Je me demande d'ailleurs jusqu'où elle est prête à aller au sujet de la grossesse d'Amanda. Comme le fait remarquer Nolan, c'est "very dark", même de sa part, de jouer sur la véritable identité du géniteur du futur bébé et ce pour la simple et bonne raison qu'elle ne le fait pas par rapport à sa vendetta, puisque ce n'est pas du tout lié, mais par pure égoïsme. Elle n'atteint jamais vraiment les personnes à qui elle veut faire du mal, mais elle réussit très bien à en faire à ceux qui n'y sont pour rien. Amanda est clairement celle qui s'en prend le plus dans la tronche depuis le début. Celle qui le mérite le plus pourtant, en dehors de Victoria et Conrad qu'il faut protéger pour des raisons évidentes, c'est Ashley. Vraiment, ce personnage est insupportable malgré sa présence très limitée. C'est quand même intéressant de constater qu'elle joue un double jeu avec Daniel et va tout rapporter à Papa Grayson. Je souhaite vivement que les scénaristes aillent encore plus loin en inventant une histoire entre Conrad et elle. Ce serait soapesque à mort. Fabuleux. Pendant de temps-là, Nolan est toujours en grande forme verbale et l'équipe de la série semble avoir décidé de lui donner plus de place au sein des intrigues. C'est une bonne nouvelle, à ceci près qu'ils ont aussi choisi de lui servir sur un plateau un nouvel intérêt amoureux. Qui est... une femme ! Et là, je ne suis pas d'accord. Certes, on ne nous a jamais dit qu'il était homosexuel. Un mystère a toujours plané sur ses véritables attirances. Mais je n'ai pas envie qu'il soit bisexuel. Je trouve que c'est trop facile et j'ai l'impression que l'ombre de Kalinda Sharma n'est pas loin... En toute bonne foi, j'avoue qu'il y a une bonne alchimie entre Nolan et sa prétendante, laquelle semble être un bon personnage. Donc, wait and see !

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// Bilan // Outrageusement bon, ce deuxième épisode de la saison 2 de Revenge prouve une chose en laquelle je ne croyais plus vraiment : la série peut être un excellent soap si elle veut. Suffit d'en avoir vraiment envie et d'assumer. Espérons qu'elle prenne ce chemin-là...

12 octobre 2012

Awkward. [Saison 2]

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Saison 2 // 1 870 000 tlsp. en moyenne

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   La première saison d'Awkward. avait surpris son monde. Personne ne l'avait vue venir, la petite comédie de MTV. Et pourtant, elle a su allier humour et originalité à des qualités d'écriture indéniables. Elle est vite devenue addictive et indispensable. Le petit rayon de soleil de l'été 2011. En 2012, elle n'a malheureusement pas brillé aussi fort. Il fallait s'y attendre. On en attendait beaucoup (trop). Et la fraîcheur des débuts ne peut pas durer éternellement. Je ne cherche cependant pas à trouver des excuses aux auteurs. Ils ont globalement fait du bon boulot mais certains de leurs choix ont laissé à désirer et certains personnages ont déjà épuisé leur potentiel. Je pense surtout à Tamara en fait. Je l'aimais bien la première année, elle me faisait vraiment rire avec ses expressions et son état de transe constant. Mais elle s'est vite révélée épuisante. Elle parle trop, tout le temps, trop vite. Et son obsession pour ce Ricky Schwartz ne l'a vraiment pas aidée à devenir supportable. On n'a jamais compris ce qu'elle lui trouvait. Je crois que si on avait pu lui demander, elle n'aurait vraiment pas su quoi répondre. Alors l'idée de la caser avec Jake à la fin de la saison est surprenante et semble sortir de nulle part mais je demande à voir. Je ne suis pas totalement contre. Si le but n'est que de provoquer une réaction de la part de Jenna, sans chercher à développer un peu plus les personnalités de Tamara et Jake, alors ce n'est pas la peine.

   A l'inverse, certains personnages ont un potentiel qui tarde à être exploité. Sadie et ses "You're Welcome" (que j'imite à la perfection entre nous soit dit) ne me lassent pas et on ne peut pas dire que la garce a été peu présente cette saison. Mais c'est toujours pour jouer la garce justement, pas tellement pour l'approfondir. Je suis pourtant sûr qu'il y a plein de choses à dire à son sujet. J'attends donc le moment où les scénaristes se pencheront vraiment sur son cas. Lissa ? On s'en fiche un peu de Lissa. C'est à peine si je me suis rendu compte de ses (nombreuses) absences. Elle n'est clairement pas indispensable au bon fonctionnement de la série. Ming, une fois cette saison, a été débarrassée de son fichu bonnet. Elle a même eu un amoureux et elle a pu participer à des des fêtes. C'était un peu l'année de la libération pour elle en clair. Pour autant, ses scènes semblaient plus servir d'interludes qu'autre chose. Elle m'intrigue beaucoup. J'aimerais en savoir plus sur elle. J'espère que la saison 3 saura me contenter...    Le meilleur ajout de la saison, le seul peut-être, c'est sans conteste Becca et sa "mafia des asiatiques" ! Quelle brillante idée ! Sans déconner, c'était vraiment très drôle. J'aurais voulu en avoir davatantage mais les scénaristes ont bien fait de ne pas trop en abuser. Ils avaient un peu fait cette erreur avec Valerie en saison 1. Au sujet de la conseillère d'orientation déjantée, devenue temporairement principale, elle nous a encore offert des passages hilarants, entre ses imitations, ses gestes incongrus, son don pour s'incruster partout et tout plein d'autres délires. Desi Lydic est promise à un bel avenir. C'est un peu la nouvelle Christina Applegate. Faudrait juste qu'elle pense à se barrer de The Client List. Elle vaut mieux que ça !

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   La saison a mis du temps à trouver son rythme. Les premiers épisodes étaient corrects mais il leur manquait le petit quelque chose qui rendait tous ceux de la saison 1 parfaitement excellents. A partir du 4ème épisode, on sentait déjà une amélioration lors du petit voyage initiatique de Jenna en compagnie des adorateurs de Dieu. C'était piquant, légèrement irrévérencieux. Pile ce qu'il nous fallait. Le 5ème épisode a été à mon avis un tournant : c'est à partir de là que la saison 2 a vraiment démarré. A vrai dire, je ne sais plus très bien ce qui m'a à ce point plu mais je me souviens m'être dit "Voilà le Awkward que j'aime tant !". Dans l'épisode 6, c'est l'arrivée de la meilleure amie de Lacey qui est venue bousculer l'ordre établi. Le personnage en lui-même n'avait pas grand intérêt mais qu'est-ce qu'il m'a fait marrer ! Il y aussi Kristofer Polaha qui a débarqué dans la série en parallèle dans le rôle du premier amour de Lacey. Je n'aime pas cet acteur, je n'y peux rien. Son personnage ne m'a pas plu non plus. Je veux dire : personne ne peut arriver à la cheville de Kevin Hamilton ! Lacey glisse que son mari l'a vraiment traitée comme de la merde à une époque. J'espère que ce sujet sera exploré plus tard. On a dû mal à l'imaginer méchant. Il est si charmant ! La séparation des parents de Jenna était l'une des intrigues les plus fortes de la saison. C'était vraiment touchant. Leur réconciliation est arrivée à point nommée. C'est rare que les personnages adultes d'une série dite "pour ados" réussissent à plaire autant. Normal ici : ce sont de grands adolescents ! Valerie n'est pas tellement plus mature. Après la résolution de l'intrigue "lettre", un nouveau mystère a fait son apparition : mais qui donc lit le blog censé être privé de Jenna ? Les auteurs n'ont pas trop insisté dessus et ont bien fait vu la réponse : c'est le petit gay de la série, qui est très drôle d'ailleurs, mais très peu présent aussi. On s'attendait forcément à mieux. Cela n'apporte rien concrètement.

   Bien entendu, une majeure partie de la saison est consacrée au triangle amoureux Matty/Jenna/Jake. On en a marre des triangles amoureux. Mais vraiment. Alors c'est dur de faire original et prenant. Awkward a en partie réussi son coup, l'originalité étant que Jake est longtemps resté dans l'ignorance sur le passé de Matty et Jenna. On attendait tous que la vérité éclate au grand jour et, grâce à Sadie, cela n'a pas traîné. Le petit couple n'a donc pas tellement eu le temps d'être heureux mais de toute façon, ça n'aurait pas été très amusant pour nous. Les confrontations entre Matty et Jake étaient géniales, de même que le compromis qu'ils ont réussi à trouver. Bien sûr, on savait tous qu'il ne tiendrait pas la route mais c'est bien d'avoir essayé. J'aurais préféré que Jenna ne fasse pas de choix au final. Pas cette saison en tout cas. Qu'elle se laisse l'opportunité de rencontrer quelqu'un d'autre. Ou de faire autre chose de sa vie. Mais je conçois qu'une adolescente "normale" n'a en général pas d'autre centre d'intérêt. Matty l'a donc emporté. Je suppose que cela contente une majeure partie des fans de la série. Pour ma part, je n'ai jamais réussi à choisir mon camp. J'aime beaucoup Jake. Mais j'aime beaucoup Matty aussi. Et je crains le pire pour la saison 3. Si Jenna est frappée du syndrôme Joey Potter, on est très mal barré...  

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// Bilan // J'aime toujours beaucoup Awkward. et son ton décomplexé, sa fraîcheur (un peu moins fraîche) et sa sincérité, mais il a manqué quelque chose à la saison 2 pour atteindre le niveau de la première. Le fait que la saison 3 comporte 20 épisodes me soucie beaucoup je dois dire (idem pour Teen Wolf) mais, avec un peu de chance, cela permettra d'explorer davantage les personnages secondaires qui méritent eux aussi leur heure de gloire. Parce qu'au fond, Jenna on l'aime bien mais elle ne deviendrait pas un peu agaçante avec ses hésitations à tout hasard ? 

12 octobre 2012

Tueurs En Séries [La réunion Melrose Place, Metal Hurlant...]

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Au sommaire : - "Boardwalk Empire" & "Pretty Little Liars" renouvelées - Quelles nouveautés ont obtenu des saisons complètes ? - "Touch", "Community" et "Whitney", repoussées - Le film "Bad Teacher" adapté à la télé ? - Seth McFarlane nous parle des Pierrafeu et Diane Kruger de "The Bridge" - On répond à vos questions : "Entourage", "Hit And Miss" - La BA de la série britannique "Switch" - Pleins feux sur "Métal Hurlant" - Une réunion pour les 20 ans de "Melrose Place"...

 

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11 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 02]

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We Are Both // 9 840 000 tlsp.

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   Le titre de cet épisode, "We Are Both", résume parfaitement la situation à Storybrooke, quelque peu schizophrénique pour nos héros mais diablement fun pour nous. Ils sont à la fois leur personnage de contes de fée, leur "vrai eux", mais aussi leur version humaine, ceux qu'ils ont habités pendant toutes ces années, figés dans le temps, et dont ils ont gardé tous les souvenirs. Et ils sont toujours prisonniers de la ville. Les auteurs multiplient ainsi les clins d'oeil ludiques : les nains qui sifflotent "Off to work we go!", Charming qui ne quitte jamais son épée... et tout cela avec le plus grand naturel du monde. Grandement centrée sur Regina -même si David se défend bien et même mieux que d'habitude tant en temps d'antenne qu'en intérêt en en charisme- cette deuxième pièce de la saison 2 amène le personnage là où on ne l'attendait pas forcément. Elle finit par lâcher prise en admettant qu'Henry, malgré tout l'amour qu'elle lui porte, est plus à sa place avec son grand-père -et possiblement sa grand-mère et sa mère dans le futur- qu'auprès d'elle. Pour une fois, elle n'agit pas de manière égoïste et cela est expliqué intelligemment à travers ses flashbacks. Ils reviennent à la fois sur l'arrivée de la magie dans sa vie, qui a tout changé pour elle, et sur sa relation avec sa mère, qu'elle a tout intérêt à ne pas reproduire avec Henry. Elle ne veut pas devenir Cora. Mais c'est un peu tard pour se réveiller... Indéniablement, le personnage avait besoin de cette rupture avec son fils "adoptif" pour évoluer et étonner. Mais ce n'est pas demain la veille qu'elle abandonnera la magie pour autant, quel que soit son désir de rédemption, puisqu'elle a gardé le fameux livre de Cora... Sans grande surprise, on apprend que c'est Rumplestiltskin qui lui a conféré ses pouvoirs ainsi qu'à sa mère avant elle. C'est presque trop facile. Il est toujours à l'origine de tout. A partir de quel moment la série nous dégainera un méchant bien plus puissant que lui ? Cela me semble inévitable. En attendant, il est toujours aussi amusant, on ne s'en lasse pas !

   La frustration de cet épisode est évidemment procurée par l'absence de Snow et Emma jusque dans les dernières secondes. Je n'en veux pas aux scénaristes, qui avaient beaucoup d'autres choses à dire sur Regina, sur David et sur Mr Gold, et plus généralement sur la nouvelle vie à Storybrooke, et qui ont prouvé avec le cliffhanger final combien l'ensemble était cohérent. Tout convergait vers le retour de Cora, lequel m'a terriblement fait penser à celui de Diana dans le nouveau V aussi bien dans la mise en scène que dans la ressemble entre les actrices ! Bref, j'espère que le prochain épisode sera davantage consacré aux aventures à Fairytale Land. Mine de rien, We Are Both a aussi adressé la question sur Pinocchio qui nous taraudait tous : qu'est-il devenu lorsque le charme s'est rompu ? Eh bien il s'est réveillé, il est resté sous sa forme "boisée" et il s'est enfuit ! Pour aller où ? Mystère. 

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// Bilan // Les deuxièmes saisons sont dangereuses, c'est de notoriété public. Pour le moment, après deux épisodes, on peut supposer que celle de Once Upon A Time sera aussi bonne que la première voire peut-être même meilleure ! Elle commence en tout cas de manière solide en ne se reposant pas une seule seconde sur ses lauriers. 

10 octobre 2012

Glee [4x 04]

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The Break-Up // 6 070 000 tlsp.

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   Les "teenageries" de Glee sont parfois d'une superficialité et d'une bêtise confondantes. Tout ce qui se déroule actuellement à McKinley est d'un ennui profond et ne semble avoir été imaginé que dans le but de justifier le titre de la série et d'éviter de prendre une décision trop radicale qui aurait pu faire fuir le public, lequel a de toute façon déserté quand même. Le triangle "amoureux" Marley/Jake/Kitty n'est qu'une pâle, très pâle copie de ce qui a été fait en saison 1 avec Rachel/Finn/Quinn. Les autres personnages, nouveaux ou anciens, se complaisent dans leur transparence et, parfois, dans leur médiocrité. Mais, une fois que l'on a retiré ces quelques scènes inutiles qui tirent Glee vers le bas et l'empêche de grandir, il reste le spin-off à New York, frais et touchant, qui nous a pemis d'obtenir avec ce Break-Up l'un des meilleurs épisodes de la série depuis... si ce n'est toujours, en tout cas depuis ses débuts. 

   Traiter du thème de la séparation dans une série pour ados n'est jamais chose aisée car, à cet âge-là, les amours vont et viennent et les douleurs sont de courte durée, effacées par de nouvelles joies puis de nouvelles peines. Mais Rachel et Kurt ont mûri, de même que leurs partenaires, et ce qu'ils ressentent, à un moment crucial de leur vie alors qu'ils ont leur destin entre les mains, n'est pas à prendre à la légère. Ryan Murphy, qui a écrit cet épisode, a mis toutes ses tripes dans les dialogues. Il n'a pas hésité à faire parler Rachel ou Santana comme des adultes et non plus comme des enfants. Et ça fait un bien fou de voir Glee se transformer en véritable drama -même si cela ne doit durer qu'un épisode- sans chercher à dégoupiller toute tentative de sérieux par une blague plus ou moins drôle. J'ai sincèrement ressenti de la peine pour chacun des couples en danger. Le discours de Blaine sur la distance était poignant, il m'a tout particulièrement parlé, et son interprétation revisitée de Teenage Dream, les sanglots dans la voix, était boulerversante. Je regrette toutefois que sa tromperie ait été traitée de la sorte, plus comme un prétexte qu'autre chose.

   Rachel aussi avait de belles choses à dire et à chanter, et Lea Michele a été largement à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Il faudrait tout de même signaler à la direction musicale que couvrir tous les refrains par sa voix n'est pas obligatoire. Le discours de Finn était émouvant. La détresse du personnage était palpable malgré le jeu toujours très approximatif de Cory Monteith. Santana s'est également illustrée dans une jolie scène pendant laquelle, ô miracle, Brittany semblait comprendre ce qu'elle lui racontait, comme si elle était un véritable être humain. Même Mr Shue et Emma ont eu droit à leur séparation ! Pour le coup, ça manquait de poids, faute de temps à leur accorder, et je n'ai pas vraiment été touché. Sans doute aussi parce que le professeur m'indiffère. La mise en scène sur Don't Speak était un peu curieuse, mais la prestation dans son ensemble était assez réussie. Mine et Give Your Heart A Break était pas mal non plus. Et puis The Scientist... C'est une chanson très chère à mon coeur et j'aurais plutôt tendance à rejeter par principe toute réinterprétation, mais je n'ai pas détesté ce que Glee en a fait. C'était indéniablement fort, parce que le titre reste puissant quoiqu'on en fasse.

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// Bilan // Au fond, les séparations de chaque couple dans cet épisode de Glee se ressemblaient beaucoup et quelques variations n'ont pas réussi à cacher cet état de fait, mais on ne pourra pas reprocher à Ryan Murphy et son équipe de ne pas avoir été cohérents cett fois ! Ils nous ont offert l'un des meilleurs épisodes de la série et certainement le plus mature de tous.

9 octobre 2012

Go On, The New Normal, The Mindy Project, Ben And Kate... : le test du deuxième épisode (et plus si affinités) !

Juger une série sur son unique pilote est injuste. Il y en a des tas qui ont commencé sur un pilote moyen voire mauvais mais qui se sont révélées par la suite (et à l'inverse de bons pilotes qui ont mis la barre si haut que la suite parait fade). C'est vrai pour les dramas mais c'est encore plus vrai pour les comédies qui ont parfois besoin de temps pour trouver leur rythme, pour que les acteurs prennent leurs marques, pour que les auteurs se lâchent... Bref, toujours laisser une seconde chance à une série devrait être l'un des commandements du parfait sériephile ! C'est la raison d'être de cet article.

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>> La critique du pilote <<

Episodes 2,3,4 & 5 : En choisissant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Matthew Perry ne s'est vraiment pas trompé. Go On n'est pas la comédie du siècle -comprendre par là qu'on peut facilement trouver bien plus drôle- mais elle a su garder la même fraîcheur et la même émotion que dans son pilote. Elle est rapidement devenue une dramédie attachante. Hormis le deuxième épisode, un peu faible, j'ai été sincèrement charmé par les autres et par ce Ryan King dont je n'étais pas sûr d'apprécier l'humour à l'origine mais qui a réussi à me convaincre. Je suis toujours plus réservé sur la partie "bureau", très approximative. Elle méritait en tout cas amplement sa saison complète. Merci NBC et surtout merci les Jeux Olymiques sans lesquels Go On serait peut-être déjà passée à la trappe...

Stop ou encore ? ENCORE !

 

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>> La critique du pilote <<

Episodes 2,3,4 & 5 : L'avantage de The New Normal à ce stade en comparaison de Go On, c'est qu'elle est beaucoup plus drôle. Je sais que tout le monde n'est pas du même avis que moi, mais je la trouve franchement hilarante ! Bryan et Jane assurent le show à eux deux mais, plus discrètement, David, Goldie et Shania s'en sortent également très bien. Le groupe dans son ensemble est capable de faire des merveilles et, jusqu'ici, les auteurs réussissent à se faire plaisir en nous faisant plaisir, notamment en repoussant certaines limites, que ce soit en terme de blagues de mauvais goût -elles se succèdent à la vitesse de la lumière- que de situations grotesques et burlesques -le trisomique ultra-méchant, Jane qui parle de sa sexualité...- qui rappellent les plus belles heures de Glee. Lorsque la série se fait plus tendre ou militante, elle est moins subtile que Go On mais elle atteint malgré tout pleinement son objectif. On croit en ce couple, on croit en cette nouvelle famille et on ne peut que leur souhaiter une longue vie sur NBC...

Stop ou encore ? ENCORE ! MILLE FOIS ENCORE !

 

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>> La critique du pilote <<

Episode 2 : Comme le laissait penser le pilote, à défaut d'avoir de bonnes histoires à raconter et de bons personnages à exploiter, les scénaristes misent TOUT sur Dr. Rizzo, le singe. Dès qu'il apparait à l'écran, c'est le fou rire assuré, suivi du "Oh qu'est-ce qu'il est mignon !" En dehors de ça, c'est paresseux, pas drôle et ce n'est clairement pas la faute des comédiens qui sont tous plutôt bons. Il y avait vraiment matière à faire une comédie originale. Que s'est-il passé ? NBC est passé à coté de quelque chose... 

Stop ou encore ? STOP !

(mais si la saison venait à être prolongée, je jetterais un oeil à son évolution au cas où)

 

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>> La critique du pilote <<

Episode 2 : J'ai davantage regardé ce deuxième épisode pour la forme et par acquis de conscience que par envie. J'étais à peu près sûr de ne pas être plus convaincu la deuxième fois que la première. Je ne trouve pas Guys With Kids profondément mauvaise et je ne serai pas étonné qu'elle se constitue un noyau de fidèles si NBC lui en laisse le temps (elle l'a bien fait à Whitney après tout...) mais je ne me vois vraiment pas la suivre semaine après semaine. Les héros me sont relativement désagréables, du coté des hommes comme du coté des femmes d'ailleurs. Je parle avant tout des personnages, pas vraiment des acteurs. Mais, hormis Zach Cregger, que je me surprends à apprécier, et Anthony Anderson, dont je peux comprendre que l'on aime le jeu même si ce n'est pas mon cas, c'est vraiment un casting au rabais. Et puis il y a cette histoire de "kids" qui, dès le deuxième épisode, est déjà passée à la trappe. Ce sont davantage des histoires de couples et les comédies de ce type, aussi peu inspirées, on n'en veut plus...

Stop ou encore ? STOP ! (et c'est définitif)

 

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>> La critique du pilote <<

Episode 2 : Ce deuxième épisode est miraculeux, dans le sens où il est bien meilleur que le pilote et il corrige à peu près toutes les erreurs commises en première semaine, à ceci près que Sophia Bush est toujours là ! Débarrassés des contraintes de présentation des personnages principaux et d'une première intrigue péniblement mécanique, les auteurs peuvent se lâcher et choisissent le sexe comme thème, une valeur sûre. Toutes les scènes dans lesquelles Michael Urie apparait (80% donc), sont hilarantes. L'acteur en fait des caisses mais la personnalité plus modérée de son cher partenaire permet de contrebalancer ce trop plein. Charlie reste quand même un peu fade malheureusement. Le petit ami de Louis, totalement inintéressant dans le pilote, se révèle finalement plus drôle que prévu en grand benêt. La nouvelle collègue d'Ali -qui devait à l'origine arriver dès le pilote- m'a fait beaucoup rire aussi. On devrait pouvoir compter sur elle. Globalement, toutes les répliques ne font pas mouche de la même manière qu'un 2 Broke Girls par exemple -il faut arrêter les comiques de répétition-, et le fantôme de Will & Grace est toujours très présent, bon gré mal gré, mais Partners pourrait finalement ne pas être si catastrophique que ça si les épisodes suivants sont aussi bons que celui-ci. De quoi d'ores et déjà regretter amèrement ses scores très faibles...

Stop ou encore ? ENCORE !

 

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>> La critique du pilote >> 

Episode 2: Je qualifiais le pilote de The Mindy Project de "Work In Progress" et c'est toujours valable pour le deuxième épisode. On sent que la série a un potentiel de fou mais qu'elle n'est pas encore au maximum de ses capacités. Je ne suis pas certain que de recentrer les intrigues autour du cabinet où l'héroïne travaille soit la meilleure chose à faire mais le mélange avec sa vie personnelle chaotique est pertinent. Le coté quirky du pilote a disparu pour laisser place à quelque chose d'un peu plus classique mais je dois avouer que j'ai éclaté de rire par trois fois durant l'épisode, la scène des entretiens d'embauche étant particulièrement inspirée. J'avais des doutes sur Chris Messina et son talent comique mais il a su prouver qu'il était aussi capable de faire rire. Il y a donc du mieux d'un coté et du moins bien de l'autre. Mais je suis déjà hyper attaché à Mindy donc je reste sans hésiter. Et puis franchement, elle est carrément plus intéressante que la Jess de New Girl, non ?

Stop ou encore ? ENCORE !

 

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 >> La critique du pilote <<

Episode 2 : Au-delà du fait que j'adore la chanson du générique -introuvable d'ailleurs, ce qui est la cause d'une grande frustration depuis plusieurs jours- je crois que je suis en passe d'adhérer à Ben And Kate. J'aimerais qu'elle soit aussi cinglée qu'un Raising Hope mais le duo central est quand même super attachant et ça devrait suffire à me faire tenir un petit moment. Ben m'a moins dérangé dans le deuxième épisode, peut-être parce que Nat Faxon en faisait un peu moins, et Kate m'a davantage touché que dans le pilote, peut-être parce que Dakota Johnson en faisait plus ! En revanche, je suis assez triste pour Lucy Punch qui mérite d'être plus que la sidekick qui dit deux ou trois âneries par épisode. J'ai encore bon espoir que ça évolue. Ce que j'ai aimé en tout cas ici, c'est que, malgré un point de départ minuscule -une réunion parents/élèves- les auteurs ont réussi à partir dans un grand délire très rythmé et plutôt amusant dans l'ensemble. C'est le signe d'une vraie bonne comédie, qui n'a pas nécessairement besoin d'intrigues grandioses pour être réussie. 

Stop ou encore ? ENCORE (un peu) !

 

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>> La critique du pilote <<

Episode 2 : Le cas de The Neighbors ne cesse de me fasciner je dois dire. Les journalistes américains l'ont tellement descendue en flêche pendant tout l'été que tout le monde s'attendait à un flop et à une grosse bouse. Or, elle s'en sort pas trop mal jusqu'ici sur les fronts de l'audience et de la qualité ! Ce n'est certainement pas la pire nouvelle comédie et elle n'est pas si loin d'être la meilleure, même si j'admets volontiers que l'on puisse détester tant le ton est décalé. Le deuxième épisode est dans la même veine que le premier -la visite au mall est énorme- en accentuant peut-être l'aspect émotionnel. La relation entre les deux plus jeunes enfants de la famille "normale" était ici montrée sous un jour très touchant. La Weaver la plus âgée me fait penser à une April (de Parks And Recreation) plus soft, et ça me plait. Je trouve par ailleurs de plus en plus de similitudes entre The Neighbors et The Middle, qui vont vraiment bien ensemble sur la grille d'ABC. Je ne sais pas si le public lui restera fidèle mais elle le mérite. 

 

Stop ou encore ? EN-CORE (voix de robot) !

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Bilan : Là où l'an passé, les nouvelles comédies étaient dès le départ soit bonnes et efficaces (2 Broke Girls, Don't Trust The B----, Suburgatory...) soit mauvaises et ennuyeuses (Whitney, How To Be A Gentleman, Work It...), en cette rentrée 2012/2013,  tout ou presque est moyen, rien n'est vraiment bon, rien n'est profondément mauvais. Le gros point commun des petites dernières, c'est qu'elles misent autant sur l'émotion que sur l'humour. C'est une évolution de la comédie que l'on doit en grande partie -grâce ou à cause de, selon les points de vue- aux dramédies câblées type Nurse Jackie, The Big C, Girls... 

8 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 02]

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Remember The Time // 10 840 000 tlsp.

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    Après un Season Premiere particulièrement émouvant qui avait mis la barre très haut, Grey's Anatomy poursuit sur sa lancée avec un deuxième épisode encore plus bouleversant et sacrément éprouvant, qui entre facilement dans le top 20 des pièces les plus marquantes de la série (sur 174 !). Construit quasiment de la même manière que le premier épisode de la saison 6 de Private Practice, il se concentre sur l'après crash d'avion en dédiant un acte par personnage, dont les histoires sont évidemment intimement liées les unes aux autres. Le concept est efficace mais il prend un peu de temps à se mettre en place. Dans les cas de Meredith et Derek, qui ouvrent le bal, il faut s'habituer aux sauts dans le temps incessants, frustrants au prime abord mais préférables tout compte fait. Plutôt que de nous montrer en détails tout ce qui s'est passé pendant cette semaine terrible où ils étaient coupés du monde, perdus au milieu des bois, entre la vie et la mort, les auteurs ont préféré n'en dévoiler que quelques images stylisés, tournées dans un studio, et faire raconter aux personnages les moments les plus affreux. L'impact n'en est que plus grand puisque l'on ressent ainsi la force de leur traumatisme à travers leurs hésitations, leurs larmes, leurs silences éloquents aussi. 

   Le premier acte consacré à Meredith sert surtout d'introduction, il rôde le mécanisme de l'épisode, plante le décor, mais ne trouve son véritable intérêt que lors des segments de Derek et de Cristina et surtout lors de la magnifique conclusion. Celle-ci m'a d'ailleurs drôlement perturbé tant elle ressemblait à un monologue de fin de série. C'eut été un épilogue parfait. Et elle explique très bien pourquoi Meredith a choisi de rester à Seattle : malgré tous les malheurs qui lui sont tombés sur la tête dans cette ville, c'est aussi là qu'elle a connu ses plus grands bonheurs et qu'elle a fait ses plus belles rencontres. C'est là qu'elle est devenue médecin, c'est là qu'elle a rencontré sa meilleure amie, sa "person", c'est là qu'elle a renoué avec sa famille, c'est là qu'elle a fait la connaissance de l'homme de sa vie et c'est là qu'elle est devenue mère. Avec beaucoup d'optimisme, un peu trop même, elle assure que tout ira bien : "Everything's gonna be fine". Elle essaye en tout cas de s'en persuader. Plus que jamais, elle sert de ciment au groupe, elle est l'élément qui l'empêche de s'effondrer, mais, malgré sa bonne foi, elle ne peut pas retenir Cristina... De son coté, Derek apprend à devenir humble après des années de prétention et d'égo mal placé. Sa blessure semble ainsi davantage lui servir de leçon que la fusillade. C'est appréciable. Pendant quelques instants, il m'a paru sympathique. Un bel exploit en somme !

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   Dans ses derniers instants, c'est davantage à Richard qu'à Derek que Mark se confie. Pendant sa période de "surge", durant laquelle un patient en phase terminale de se maladie connait un regain d'énergie avant de sombrer, il se transforme en grand sage qui a plein de choses essentielles à dire sur la vie, plein de leçons à donner. Ce n'est absolument pas le Mark que l'on connait mais c'est définitivement un Mark que l'on aurait aimé connaitre. L'hommage qui lui a été rendu au précédent épisode était suffisant, mais ces quelques minutes supplémentaires passées en sa compagnie n'ont pas été déplaisantes. Parmi les instants les plus forts, on retiendra cet horrible moment où il est obligé d'avouer à Julia -que l'on avait complètement oubliée avec tout ça- que c'est Lexie qu'il a toujours aimée. On ne connaissait pas bien la jeune femme, puisque les auteurs se sont acharnés pour qu'on la voit le moins possible, mais on ne pouvait que ressentir de la peine pour elle. Et puis il y a eu aussi la signature lente et douloureuse des formalités à remplir avant de tomber dans le coma. Sans oublier ses demandes incessantes pour voir sa fille, Sofia, qui seront restées lettre morte puisque Jackson arrive malheureusement trop tard. Callie fait évidemment partie intégrante de ce segment de l'épisode mais c'est au cours de celui d'Arizona, le dernier d'ailleurs, le plus bouleversant sans doute, que Sara Ramirez brille le plus face à une Jessica Capshaw comme on ne l'avait jamais vue. Elle joue la colère, la douleur et l'amertume avec autant de talent que la joie, la légéreté et la simplicité. Comme Callie, on a l'impression de ne pas avoir la vraie Arizona devant nous mais une autre femme, désespérée, qui lui aurait volé son corps (et piqué une jambe au passage !). La grande altercation entre Arizona et Alex était merveilleuse. Horrible mais merveilleuse. L'entendre dire autant d'horreurs sur Alex était jouissif je dois dire, pour un anti-Karev comme moi. Même pas de peine pour lui. Même pas. 

   Le morceau dédié à Cristina n'était pas le dernier chronologiquement mais c'est celui sur lequel je voulais moi terminer car c'est probablement celui qui m'a le plus touché, en grande partie grâce à l'interprétation encore une fois magistrale de Sandra Oh. La scène dans la baignoire figure facilement parmi ses plus grands moments dans la série. C'était absolument affreux de l'entendre raconter après plusieurs jours de silence le drame qu'elle avait vécu avec des détails particulièrement atroces, entre les insectes qui commençaient à bouffer la jambe d'Arizona et les animaux de passage qui se sont battus pour dévorer la chaire de Lexie. Quand on entend ça, effectivement, on comprend pourquoi on a choisi de ne pas tout nous montrer. C'eut été sacrément gore, façon The Walking Dead. Non merci. Le départ de Cristina de Seattle, qui semblait déjà logique à la base, l'est encore plus désormais. Pour autant, il lui faudra bien revenir un jour. On imagine mal les scénaristes la laisser pourrir dans le Minnesota, sans Meredith et sans Owen. Ah oui car après ce qui s'est passé, il y a fort à parier que le couple va se reformer. L'histoire de l'enfant paraitra peut-être dérisoire après tout ce qu'ils ont vécu. Ou alors la jeune femme changera d'avis. Une option qui ne me plait guère entre nous soit dit. Bon et puis sinon quelques secondes sont réservées à Jackson et April et leur histoire naissante déjà contrariée. Il veut la retenir, il arrive trop tard, elle est déjà partie. C'est un peu faible à coté de tout le reste mais c'est bien tenté ! Je termine sur LA référence génialissime de l'épisode : Bailey qui évoque Lost ! Shonda Rhimes est très fan de la série et n'a pas caché que l'idée du crash d'avion lui venait de là. C'était un joli clin d'oeil. 

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// Bilan // Ce deuxième épisode de la saison 9 de Grey's Anatomy parvient à faire oublier la très mauvaise idée du crash d'avion en réussissant à en traiter les conséquences sur nos héros avec le brio qu'on lui connait. Ce n'était pas tire-larmes, ce n'était pas facile, mais c'était saisissant et boulerversant. Encore une belle heure de télévision à mettre sur le compte de la série !

8 octobre 2012

666 Park Avenue [Pilot]

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Pilot // 6 900 000 tlsp.

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What About ?

Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice... (AlloCiné)

Who's Who ?

 Créé par David Wilcox (Fringe, Life On Mars). Réalisé par Alex Graves (Terra Nova, Journeyman, The Nine). Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle), Erik Palladino (Urgences, Over There)...

What's More ?

L'immeuble qui sert de décor à la série n'est pas celui du 999 Park Avenue à New York mais l'Ansonia, situé dans l'Upper West Side, au 2109 de Broadway. Il a déjà été utilisé au cinéma pour JF patagerait appartement ou Hannah et ses soeurs par exemple.

La série est (très) librement basée sur le roman éponyme de Gabriella Pierce.

So What ?

    Certains d'entre vous l'auront peut-être remarqué mais une nouvelle rubrique est apparue au cours de l'été sur le blog, celle des critiques des scripts de pilotes (ICI). Je l'avais inaugurée justement avec celle de 666 Park Avenue (à (re) lire ICI). J'ai donc découvert ce premier épisode en sachant tout ce qui allait s'y passer. Pour cette raison, tous les effets de surprises n'ont pas franchement fonctionné sur moi. J'ai beau avoir une mauvaise mémoire, je me souvenais à peu près de tout. Il faut dire que je l'avais aimé ce script, dévoré même, et j'avais vraiment hâte de voir s'il allait être respecté et si le passage à l'écran, en terme d'effets spéciaux notamment, allait être à la hauteur de son ambition. J'ai désormais toutes les réponses à mes questions. Enfin presque toutes. Et je tenais à vous en faire part...

   666 Park Avenue n'est pas une série d'épouvante, ni vraiment une série fantastique, pas tout à fait un soap non plus, elle est... on ne sait pas très bien ce qu'elle est et c'est ce qui en fait une véritable curiosité. Mais disons que le terme "Thriller surnaturel" semble approprié. Les influences sont évidentes, L'avocat du Diable étant clairement une réfèrence. Mais le but ici n'est pas nécessairement de faire peur -ou alors si ça l'était, c'est complètement raté- mais plutôt d'installer une ambiance à la fois mystérieuse, inquiétante et mystique, classieuse aussi, qui nous hypnotisera suffisamment pour que l'on souhaite traverser les couloirs sombres du Drake semaine après semaine. Ce ne sont pas les lampes capricieuses, les ascenseurs tueurs ou les murs dévoreurs qui me donnent particulièrement envie de rester, bien qu'ils aient leur charme, mais plutôt les quelques pistes mythologiques lancées, notamment autour d'une possible "secte du dragon". Cela tend d'ailleurs à prouver que la série peut tenir sur la longueur qu'elle adopte ou non un format procedural dans les premiers temps avec un nouvel habitant en proie aux facéties du Diable à chaque nouvel épisode. Il y en a plus de 300 nous dit-on dans ce grand et luxueux immeuble...

   L'ouverture de l'épisode pilote est à mon sens une belle réussite car elle parvient, en quelques secondes seulement, à créer une atmosphère tout à fait singulière tout en mettant en avant le personnage le plus envoûtant de la série, le fameux Gavin Doran, et sa femme, l'énigmatique Olivia. Terry O'Quinn est évidemment parfait dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui. Le phrase "You disappoint me John" qu'il prononce ne peut d'ailleurs qu'être un clin d'oeil au Locke de Lost, que l'acteur a brillamment incarné pendant 6 ans. Il n'a pas besoin d'en faire trois tonnes ici pour faire flipper. Il n'abuse pas des sourires pervers et des voix d'outre-tombe. Plutôt que de menacer à longueur de temps, Gavin agit. Vanessa Williams est plus en retrait, mais elle est tout aussi convaincante. On lui demande à peu près la même chose que d'habitude, en ajoutant peut-être à son jeu quelques nuances de noir plus prononcées. Par contre, dans le script, il se dégageait quelque chose de beaucoup plus touchant de son personnage, notamment quand elle évoque sa fille morte il y a quelques années. Elle était censée avoir les larmes aux yeux. Ce n'est pas le cas ici. Le botox empêche sans doute l'actrice d'exprimer ce type d'émotion, à moins qu'elle n'en soit tout simplement pas capable, chirurgie ou pas... La vraie bonne surprise de ce pilote pour moi, c'est Rachael Taylor ! Je redoutais le pire après ses performances dans Grey's Anatomy et Charlie's Angels et je l'ai trouvé bizarrement bonne ici. Pas extraordinaire, pas incroyable, mais crédible et attachante. Dave Annable m'a en revanche presque déçu. Il était un peu trop mou, pas assez charismatique. C'est sûr que face à Terry O'Quinn, il avait peu de chance d'impressionner mais on sait grâce à Brothers & Sisters qu'il est capable de beaucoup mieux. On va lui laisser le bénéfice du doute pour le moment et se contenter de blâmer son personnage, pas très énergique et un peu trop ravi de la crêche. Le troisième couple de la série, le moins solide, ralentit un peu le rythme de ce premier épisode avec des scènes répétitives et creuses. Dans le script, elles trouvaient leur intérêt dans la sensualité qui s'en dégageait, à la fois par l'aspect voyeuriste mais aussi par le coté exhibitionniste. Visiblement, c'était too much pour ABC qui voulait du sexy, mais du sexy super soft. On s'étonne d'ailleurs de voir les personnages si habillés, les garçons notamment. A l'origine, les passages shirtless étaient au nombre de 3 (oui, je les ai comptés ! Sue me !). Au final, il n'y en a pas un seul. Annable ouvre sa chemise, mais se glisse dans le bain avant qu'on ait le temps de voir quoi que ce soit, et Robert Buckley a toujours un tee-shirt sur lui. A quoi bon prendre des acteurs au physique avantageux si c'est pour ne pas s'en servir ? 

   D'autres modifications ont eu lieu entre la dernière version du script et le pilote : par exemple, lors de la scène où le fantôme se jette du haut de l'immeuble, sa chute est censée être accompagnée d'images en arrière-plan sur l'intérieur des appartements avec les personnages qui vaquent à leurs occupations. C'était sans doute trop ambitieux, pas évident à retranscrire à l'écran et possiblement trop onéreux. Cela dit, on sent que la série n'est pas produite par ABC Studios, comme Once Upon A Time ou Revenge qui la précédent, mais par Warner Bros. Les moyens ont été mis et l'utilisation de fonds verts dégueu limitée. Ce n'est pas cheap, c'est même plutôt très soigné. La toute fin de l'épisode, le cliffhanger en fait, était plus impressionnante sur le papier et, pour le coup, je ne vois vraiment pas ce qui peut expliquer ce changement de dernière minute. La jeune voisine n'avait pas une vision de Jane en train de courir, apeurée, mais de Jane en larmes et en sang, attachée et baîllonnée à une chaise. L'effet était autrement plus réussi, même si dans le fond, l'idée est la même. 

   Le pilote de 666 Park Avenue manque certainement de finesse et n'annonce pas la meilleure nouveauté de la rentrée, mais il parvient à installer une ambiance singulière et des personnages prometteurs dans un contexte fantastique auquel les networks accordent en général peu de place. Divertissant, efficace et visuellement maîtrisé, il augure au pire un guilty-pleasure tout à fait recommandable, au mieux une bonne série de genre. Alors, sans vouloir me faire l'avocat du Diable, je vous conseille vivement de jeter un oeil dans le judas... à vos risques et périls !

What Chance ?

 Je ne comprends pas pourquoi les américains n'ont pas été plus nombreux à découvrir le pilote. 6,9 millions, c'est un score vraiment très faible, et il y a fort à parier que la série avoisinera rapidement les 5 millions. Un mystère de plus en cette rentrée...

How ? 


7 octobre 2012

Dexter [7x 01]

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Are You...? (Season Premiere) // 2 400 000 tlsp.

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   "Are you... a serial killer?" "Yes, I Am". On avait fantasmé cet échange entre Dexter et Debra depuis la première saison. On savait à l'époque qu'il faudrait être patient avant de l'entendre. On n'imaginait pas nécessairement que notre souhait serait exaucé 6 ans plus tard. Il faut dire que l'on ne pensait pas non plus que Dexter durerait si longtemps. Si mes souvenirs sont bons, le showrunner de l'époque assurait que 5 saisons seraient largement suffisantes pour raconter cette histoire, à l'époque, particulièrement ambitieuse, originale et fascinante. Mais il a été remplacé, la série a battu chaque année ses propres records d'audiences... La preuve que même sur le câble, on n'est pas à l'abri de renouvellements abusifs. Si Showtime ne change pas d'avis, la 8ème saison diffusée l'an prochain sera cependant, enfin, la dernière. Et ils ont tout intérêt à s'y tenir car l'on ne regarde plus Dexter par pure plaisir mais parce qu'on se dit que ce serait trop bête de s'arrêter maintenant alors qu'elle est plus proche de sa mort que de sa naissance. 

   Avant d'entamer le visionnage de cet épisode, mes craintes étaient nombreuses, la première étant que le cliffhanger de la saison dernière, tant attendu, soit rapidement réglé en deux ou trois ruses à la Dexter. On connait son talent sans pareil pour se sortir de n'importe quelle situation, à se demander parfois s'il n'a pas pris des cours à l'Actors Studio dans sa jeunesse. Et on connait les habitudes des scénaristes qui bâclent de plus en plus souvent ce genre de scènes, faute d'imagination. Il a essayé de se défendre notre Dex', il a tenté de dissimuler son "dark passenger" derrière un mensonge, un de plus, mais pas de chance pour lui : Debra est intelligente et a su assembler les pièces du puzzle au fur et à mesure de l'épisode jusqu'à découvrir la vérité, toute la vérité et le confronter sans détour à son horrible découverte. Ce cliffhanger-là est bien plus puissant que le précédent puisqu'il change, lui, à jamais la série, sans rétropédalage possible. Je suis vraiment content que les auteurs soient allés jusqu'au bout de la démarche qu'ils avaient entrepris. Cela aurait dû arriver il y a deux saisons, certes, mais ils l'ont fait ! Après tout, ils avaient une autre option : laisser Debra mener son enquête tout au long de la saison et aboutir à la révélation seulement dans le Season Finale. C'eut été horrible ! Cela dit, je pense que la saison 7 se serait alors terminée par la mort de Debra, assassinée par son propre frère. Et... je crois que c'est ce qui arrivera quoiqu'il arrive. Je le souhaite très fort en tout cas. C'est, il me semble, la suite logique. On peut alors imaginer une saison 8 où l'enquête serait centrée sur son meurtre... 

   Au-delà de Debra, qui ne représente finalement pas un si grand danger que cela dans le sens où elle aime profondément son frère -et on ne va pas revenir sur le "jump the shark" de l'année dernière...- et qu'elle ne le livrerait donc jamais à la police, notre héros est entouré de menaces. Il y a Laguerta d'abord, que l'on pourrait surnommer "l'oeil de lynx" ! Elle a réussi, on ne sait comment, à tomber sur la lamelle de verre que Dexter a l'habitude de garder avec le sang de ses victimes et qu'il a malencontreusement fait tomber dans la panique sur la scène du crime, à l'intérieur de l'église. Voilà qui devrait l'occuper un petit moment. Cela fait tellement longtemps qu'elle n'a pas eu une bonne intrigue... Mais il y a aussi Louis, le stagiaire et petit ami de la soeur de Batista, qui a décelé depuis longtemps que quelque chose clochait chez Dexter, et qui semble être fasciné à l'idée qu'il soit bel et bien celui qu'il croit. Alors il fouille et il ne devrait pas tarder à trouver des preuves tangibles. On ne sait toujours pas avec lui si l'on se dirige vers une intrigue copycat ou vers tout autre chose mais je fonde   beaucoup d'espoir sur ce personnage depuis qu'il a été introduit. Il serait peut-être temps de passer à la vitesse supérieure et d'être un peu plus clair sur ses intentions. Mais, au final, le plus grand danger que rencontre Dexter, c'est lui-même. Il vient de se faire choper par sa soeur, rien que ça, mais il se lance déjà dans un nouveau meurtre ! Il explique d'ailleurs très bien que c'est paradoxalement la seule chose qui puisse le calmer. Problème : ça fait bien longtemps que le méticuleux serial killer accumule les erreurs. Cette fois, il n'en fait pas particulièrement mais il joue avec le feu en s'adonnant à son activité préférée... dans un aéroport ! Sans doute l'un des endroits les plus sécurisés qui puissent exister, a fortiori dans une grande ville comme Miami ! Certes, tout se déroule dans une pièce fermée mais c'est quand même vraiment trop invraisemblable de la part des scénaristes et carrément pas sérieux de la part du personnage ! 

   Parce que c'était sans doute trop beau, il faudra cette année encore se taper une intrigue fil rouge. Après le relatif désastre des deux précédentes, le pire est à craindre, d'autant que le peu qui nous est dévoilé ici est tout sauf intriguant ou réjouissant ! La mafia Russe à Miami ? Voilà ce que l'on nous propose. Ah c'est sûr que c'est inédit... Le choix des acteurs pour incarner cette intrigue permettra peut-être de sauver la mise : Ray Stevenson, Jason Gedrick ou encore Yvonne Strahovski de Chuck ont d'ores et déjà la pression ! A part ça, je n'ai pas parlé d'Angel, Masuka et Quinn mais est-ce bien nécessaire ?

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// Bilan // A défaut d'être excellent, ce Season Premiere de Dexter est libérateur : la série va désormais pouvoir avancer doucement vers sa conclusion sans ménager ses personnages principaux. On l'espère en tout cas. Pour autant, les scénaristes ne semblent pas prêts à se détacher de la sacro-sainte formule du serial killer de la saison, qui a fait ses preuves lors des premières années mais qui a fini par grandement lasser. Rien n'assure donc que cette 7ème saison sera bonne, mais elle débute au moins sur une note réussie et surprenante !

6 octobre 2012

Revolution [1x 03]

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No Quarter // 8 320 000 tlsp.

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   Persévérer est souvent payant. Dans le cas de Revolution, je me suis vraiment forcé à regarder ce troisième épisode, non pas parce que j'ai la série en horreur mais parce que j'ai le sentiment de perdre un peu mon temps devant elle alors que j'ai des milliers de choses à voir qui me paraissent bien plus excitantes. Mais je ne regrette pas de l'avoir lancé car, pour la première fois, j'ai pris un peu de plaisir pendant le visionnage. Pas tout le temps, c'est sûr, il y a encore des tas de passages ennuyeux mais ça s'améliore petit à petit et on commence doucement mais sûrement à s'attacher à quelques personnages. Le pilote ne m'avait pas donné une mauvaise impression de Charlie, mais les deux épisodes suivants l'ont rendu franchement agaçante. A l'inverse, Miles, très fade au départ, devient de plus en plus intéressant au fur et à mesure que l'on découvre son histoire. Dans cet épisode justement, on nous fait le coup classique des flashbacks pour revenir sur la genèse de la milice Monroe et explorer la relation entre celui qui a donné son nom à la résistance et Miles. Le combat de ce dernier prend donc de l'ampleur. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation familiale. J'ai quand même hâte qu'ils retrouvent une bonne fois pour toutes Danny. J'ai l'impression que les intrigues ne pourront décoller qu'à partir de ce moment-là. Pas avant. Et puis les scènes du jeune homme, ici emmerdé par un connard (incarné par Michael Mosley, qui collectionne ce genre de rôles), cassent vraiment le rythme. Le personnage est fade au possible, mais sa rebellion en fin d'épisode laisse un peu d'espoir pour la suite... Ce serait bien que ce soit lui qui retrouve la petite bande et pas l'inverse. A part ça, Nora est un excellent ajout à la série. Je ne saurais pas encore définir ce qu'elle apporte vraiment, mais il y a bien quelque chose. Une teinte romanesque peut-être qui manquait jusqu'ici (l'histoire naissante entre Charlie et Nate ne compte pas tant elle est sans intérêt). 

   Mark Pellegrino a beau s'inviter dans toutes les séries de genre, son charisme reste intact. Les acteurs principaux de Revolution en manque mais les producteurs se rattrapent bien sur les nouveux visages. Jeremy, un des commandants de la milice en dessous de Monroe, fait forte impression dès sa première scène, une impression qui perdure tout du long. Il participe à donner de l'envergure à la milice, à la crédibiliser, et ce n'était vraiment pas de refus, elle en avait besoin. La pression monte donc peu à peu et on sent que le retour de Monroe sera l'un des points culminants de la saison. Les auteurs n'ont pas intérêt à décevoir à ce moment-là... Comme lors de l'épisode précédent, il faut compter sur Aaron et Maggie pour ajouter un peu de profondeur à l'ensemble. Leurs dialogues sont touchants. Résultat : on tient vraiment à eux et le danger qui les entoure a vraiment de l'effet. De plus, ce sont eux qui sont les plus proches à l'heure actuelle du coeur de la mythologie.

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// Bilan // Avec ce troisième épisode, Revolution semble sur la bonne voie. La route est cependant encore longue avant de pouvoir déclarer qu'elle est une bonne série...

6 octobre 2012

Revenge [2x 01]

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Destiny (Season Premiere) // 9 740 000 tlsp.

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   "Destiny has two ways of crushing us... by refusing our wishes... and by fulfilling them. Henri Frederic Amiel". Et s'il y a une série à laquelle je prédisais une grande destinée l'an dernier au bout de quelques épisodes seulement mais qui m'a franchement déçu par la suite, c'est bien Revenge. Je ne vais pas revenir sur les derniers épisodes, qui étaient franchement ratés, mais je constate que les scénaristes, après avoir imaginé des cliffhangers particulièrement décevants aux résolutions évidentes et prévisibles, n'ont malheureusement pas réussi à rattraper le coup au cours de ce Season Premiere ! Etait-il vraiment nécessaire de faire durer le suspense sur la mort de Victoria Grayson alors que nous savions tous pertinement qu'elle était toujours vivante, dans un coin, en train de comploter ? Parce que non seulement le moment de la révélation ne fait du coup strictement aucun effet mais, en plus, on a privé Madeleine Stowe de ses précieuses minutes d'antenne et nous, par conséquent, de ses regards énigmatiques et de ses répliques savoureuses. Un épisode avec si peu de Victoria ne peut foncièrement pas être un bon épisode. Heureusement, le cliffhanger de Destiny est bien plus efficace et relance la machine convenablement. Dommage que ce soit si tardif... Le reste du temps, on s'ennuie un peu, voire beaucoup, puisque la contextualisation est laborieuse alors que plusieurs mois ont passé depuis le crash d'avion, dans lequel on suppose d'ailleurs que Lydia a péri. Pas un mot n'est prononcé à son égard. Je sais bien qu'elle était inintéressante et transparente au possible, mais quand même. Il parait que Conrad l'aimait...

   Les clins d'oeil avec le premier épisode de la série étaient nombreux et la construction elle-même était très proche puisque tout a commencé à nouveau sur un flashforward. Cette fois, il nous a emmené au plus profond des mers, non pas en direction de la carcasse de l'avion mais au plus proche de l'épave de l'Amanda, le bateau de Jack. Un homme -si l'on s'en tient à la main qui nous est présentée en guide de carotte- semble s'être noyé au cours du naufrage. On pourrait émettre quelques hypothèses sur son idendité mais ce serait bien inutile. Il s'agira problablement d'un personnage que l'on n'a pas encore rencontré et dont la mort ne bouleversera les plans de personne et surtout pas ceux d'Emily. Je ne demande qu'à être agréablement surpris, bien entendu, mais je préfère ne m'attendre à rien. J'ai bien compris que Revenge n'était pas le genre de série qui osait. Ce mystère est beaucoup moins excitant que celui du meurtre sur la plage. Il faudra donc se tourner vers un autre élément pour espérer un peu d'action. Cela pourrait venir de Kara, la mère d'Emily qui n'a quasiment jamais été citée au cours de la saison 1 mais qui devient tout à coup LA nouvelle personne à venger pour notre héroïne. Les choses ont été tellement mal amenées que j'ai dû mal, pour le moment, à tirer une quelconque satisfaction de ce nouveau fil rouge. Les détails ne sont pas soignés et la crédibilité est évidemment au niveau zéro. Oui je sais, c'est un soap. Mais créer une certaine forme de logique et de vraisemblance ne fait de mal à personne, même dans une oeuvre ayant pour but premier de divertir. Par exemple, pendant plus de 20 ans, l'hôpital pyschiatrique dans lequel Kara a été enfermée -sans doute grâce à un stratagème machiavélique signé Victoria- est resté intact malgré sa fermeture, avec les dossiers des patients dedans. Comme d'habitude, tout est très et trop facile pour Emily. Elle peut évidemment encore compter sur son fidèle acolyte Nolan, toujours aussi drôle mais moins riche, ce qui l'oblige à entamer une colocation avec elle. La perspective est tout à fait réjouissante, plus que n'importe quelle autre à ce stade.

   Encore et toujours, les personnages secondaires de Revenge sont pour la majeure partie à jeter et ils l'handicapent forcément sur le long terme  : Declan fait du Declan; Charlotte se montre attendrissante mais ne parvient toujours pas à susciter une réelle compassion et un véritable attachement; Jack est terriblement ennuyeux, avec ou sans Amanda à ses cotés, laquelle ne devrait pas tarder à accoucher; le samouraï Takeda déblatère des conneries de grand sage mais il est maintenant accompagné de quelqu'un qu'Emily n'aime pas du tout... jusqu'à ce qu'elle en tombe amoureuse je suppose; Daniel est profondément ridicule, pas tant parce qu'il a replongé dans l'addiction mais parce qu'il est en couple avec Ashley qui se prend pour la nouvelle Victoria. La paire est insignifiante au possible. Il n'y a pas l'ombre d'une étincelle entre les deux interprètes. C'est la cata mais avec un peu de chance, ça ne va pas durer. Reste finalement Conrad, le seul vrai connard de la bande actuellement -Victoria et son complice aux cheveux blancs mis à part- et ça fait vraiment trop peu dans une série qui se prétend être un soap. Où sont les méchants ? Et les couteaux dans le dos ? Les actes les plus répréhensibles ont été commis dans le passé. Au présent, on brasse beaucoup d'air en attendant qu'il se passe enfin quelque chose de croustillant...

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// Bilan // J'aime mes soaps dirtysexy et twisty. Soapy à mort. Revenge est bien trop sage pour être qualifiée de la sorte à l'heure actuelle. Le potentiel est toujours là pour offrir semaine après semaine un divertissement honorable, mais ce premier épisode n'annonce pas une saison 2 mettant la barre plus haut que la première. Elle semble vouloir utiliser les mêmes recettes sans jamais assumer ce qu'elle est, ou ce qu'elle devrait être. Au lieu de passer à la vitesse supérieure, elle fait donc du surplace. Sachant que la moitié des personnages sont à noyer, on se demande bien ce qui pourrait la sauver des eaux !

5 octobre 2012

Tueurs En Séries [Ainsi Soient-ils, Les Opérateurs...]

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Au sommaire : "Franklin & Bash", "Major Crimes" renouvelées - Olivia Munn dans "New Girl", Michael Trucco dans "Revenge" - Les Losties reviennent en force - "Mockingbird Lane" abandonnée ? - Un prequel pour "Downton Abbey" - Une adaptation au ciné de "La Petite Maison dans la Prairie" - On répond à vos questions : "Psych", "Doctor Who" - Zoom sur "Ainsi soient-ils", la nouvelle série évènement d'Arte - Un extrait exclusif des "Opérateurs", nouveau bébé de François Descraques après "Le visiteur du futur".

 

5 octobre 2012

How I Met Your Mother [8x 02]

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The Pre-Nup // 8 170 000 tlsp.

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   Cet épisode d'How I Met Your Mother m'a fait beaucoup rire, je dois dire. Pour une fois, Bob Odenkirk a été utilisé à bon escient. Ses précédentes apparitions m'avaient beaucoup déçu et n'étaient pas à la hauteur du grand Saul Goodman qu'il interprète dans Breaking Bad. C'est un peu bête et injuste de raisonner comme ça mais les deux personnages semblent si proches tout en évoluant dans deux univers totalement différents que l'on attend que l'un soit aussi drôle et fou que l'autre. Et on sait ce dont l'acteur est capable en plus. Marshall et Lilly, comme d'habitude, n'ont pas servi à grand chose mais ils ont quand même occasionné quelques rires grâce à l'art ancestral du jeté de bébé perpétué depuis des générations par les Eriksen. Et puis Robin, dans l'une de ses crises d'égo farfelues, a été gross et tordante. Son petit ami est inintéressant au possible par contre -et Michael Trucco confirme au passage qu'il a le charisme d'une huître- mais la Scherbatsky n'a besoin de personne pour faire le show !

   Ted évoque en début d'épisode le "Summer Of Love" que l'on a raté et auquel on aurait pourtant beaucoup aimé assister -ou que l'on daigne au moins nous en faire un résumé- puis il passe directement au "Fall Of Break-ups". C'est une erreur stratégique : autant on sait comment et pourquoi Quinn s'est bien intégrée à la bande, autant on ignore totalement comment Victoria et Nick ont fait. On nous les impose dans les scènes de groupe comme rarement les auteurs ont osé faire. Encore, ils auraient pris une part active dans l'action... mais non, ils se retrouvent à faire de la figuration en arrière-plan et c'est un peu humiliant ! Nous, par conséquent, on ne peut pas du tout s'attacher à eux faute de matière suffisante. Etant donné que l'on sait déjà dans les grandes lignes ce qui va se passer dans le futur grâce aux flashforwards, notre implication dans les affaires courantes est drôlement compliquée. Quinn, Victoria et Nick ne peuvent plus être vues que comme des obstacles. Dans le cas de Ted et Victoria, c'est pire que tout : c'est l'ex de celle-ci, Klaus, qui assure toute la partie comique avec un sacré panache. Mais eux... eux ils restent assis sur leur canapé ou dans leur lit à attendre que ça passe. Boring... 

   Dès les premières secondes de The Pre-Nup, on apprend qu'un couple va se séparer à la fin. Je ne suis pas contre jouer sur le suspense, mais dans un cas comme celui-là où le résultat est si évident, est-ce bien nécessaire ? Comme on s'y attend donc, c'est le couple Quinn/Barney qui rend les armes. Une rupture trop prématurée, dans le sens où le duo fonctionnait vraiment bien et qu'il pouvait encore nous divertir un moment selon moi. Alors que si Victoria ou Nick partent demain, on ne verra pas la différence. Ou au pire, on s'en réjouira ! La vérité, c'est que Becki Newton n'était plus libre ensuite à cause du début du tournage de la première saison de The Goodwin Games, nouvelle série des créateurs de How I Met pour la Fox et attendue à la mi-saison. Alors même si l'histoire du contrat prénuptial était amusante et nous a permis de retrouver un Barney en grande forme, ses conséquences sonnaient faux. La rupture s'est faite sans véritable émotion et c'est bien triste quand on pense que Quinn est depuis le début de la série le seul personnage récurrent à avoir réussi son intégration. Et les tentatives n'ont pas manqué !

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// Bilan // D'un point de vue purement comique, cet épisode était une jolie réussite. Mais, à cause de sa construction, il n'a fait que mettre encore plus avant les défauts de ce début de saison et les limites désormais atteintes par le concept de la série. Il n'y a plus aucun suspense... 

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