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Des News En Séries, Le Blog
17 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 07]

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 Child Of The Moon // 8 750 000 tlsp.

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   Après six épisodes d'affilés de bonne voire très bonne tenue, la saison 2 de Once Upon A Time signe son premier faux pas, malheureusement en compagnie de Ruby/Red, un personnage terriblement sous-exploité que l'on voulait revoir sur le devant de la scène, mais pas comme ça. Le vrai problème de ce Child Of The Moon tient du fait qu'il est structuré comme un épisode de la saison 1, c'est-à-dire avec une intrigue à Storybrooke peu passionnante alternée par des flashbacks à Fairy Tale Land plus intéressants mais aux enjeux limités. Cela fonctionnait très bien l'année dernière, mais la nouvelle formule de la série a ringardisé cette mécanique, laquelle n'a en plus plus de secret pour nous, conduisant à une certaine prévisibilité...

   Le premier épisode consacré à Ruby était l'un des meilleurs de la première saison, mais il ouvrait assez peu de portes pour une suite. Les auteurs ont choisi pour argument de montrer comment la jeune femme a accepté sa condition de loup et comment elle a appris à la contrôler. Cela s'est déroulé auprès de sa supposée mère, sortie de nulle part et qui n'a pas eu à prouver qu'elle était bien celle qu'elle prétendait être, et sa meute. J'étais content de revoir Annabeth Gish, dont les fans de X-Files se souviennent forcément, mais on ne peut pas dire qu'elle se soit montrée particulièrement impressionnante dans ce rôle. Mais elle avait de beaux habits et une sacrée coiffure, notons ! En terme de jeu, elle était cependant bien meilleure que Meghan Ohry, l'interprète de Red, que je trouve absolument magnifique, mais vraiment vraiment vraiment, mais alors pas du tout douée ! Sur une échelle de Kristen Stewart, elle est environ à 3. C'est dire. Absolument toutes ses répliques sonnaient faux, elles étaient horriblement exagérées. Et elles étaient en plus très mal écrites, hyper clichées. Même son amitié avec Snow, qui a pourtant offert les meilleurs passages de l'épisode, n'était pas bien rentranscrite. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je n'avais pas gardé un aussi mauvais souvenir de la première prestation de l'actrice dans la saison 1. Du coup, il est peut-être bien préférable de la mettre au second plan dans les autres épisodes. Et ça m'arrache le coeur de le dire ! Au niveau du sous-texte sur la bisexualité ("I want to be both") je suis pour. Sauf que je crois que ce n'est pas intentionnel. Et si ça l'est, ce n'est pas assumé. A part ça, j'ai trouvé la scène de course dans les bois du loup très réussie du point de vue des effets spéciaux. Cela m'a beaucoup fait penser à Teen Wolf, qui s'en sort très bien dans ce domaine. Sinon, je suis fan de Mère Grand ! C'est la plus bad ass des bad ass !

   A Storybrooke, elle n'était pas plus convaincante, mais j'ai bien aimé ses quelques scènes avec Charming. Ils auraient formé un beau couple, s'il n'était pas déjà pris (et pas par n'importe qui). En revanche, les passages entre Charming et son père, le King George, étaient d'une fainéantise... Aucune profondeur de la part du vieux monsieur. On ne sait pas pourquoi il agit de la sorte, mais il fonce. Contrairement à une Regina ou même à une Cora, son comportement semble totalement gratuit. Et puis ce n'est pas faire honneur à Alan Dale. Il est habitué à ce genre de rôle, mais ils ont en général plus de consistance que ça. Une future possible alliance avec Cora corrigera peut-être ce défaut... On imagine toujours que la vieille femme est à l'origine des cauchemars de Henry et Aurora, mais entre l'épisode précédent et celui-ci, on ne fait que mettre en images ce que l'on savait déjà. Pas grand intérêt. La petite touche qu'on aime, c'est la gentillesse -rare- de Gold à l'égard du petit garçon. Pour une fois, quand il dit qu'il ne demande rien en échange, on le croit totalement ! Une trêve entre Regina et lui ne fait pas de mal.

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// Bilan // Un épisode vite vu vite oublié ! Once Upon A Time vaut mieux que ça. 

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10 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 06]

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Tallahassee // 10 150 000 tlsp.

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   Il était bien construit ce nouvel épisode de Once Upon A Time.  Parfois, on aimerait que les décors le soient autant. Ou qu'ils soient construits tout court. On ne peut pas s'arrêter indéfiniment sur l'aspect visuel de la série, d'autant que tout n'est qu'une question de budget et que la production n'y est pour rien. Et puis, surtout, elle est suffisamment bonne pour que l'on réussisse à passer outre. J'ai même trouvé qu'il y avait eu du mieux en ce début de saison 2. Mais il y a des moments où ça reste quand même gênant, voire très gênant. Et c'était le cas ici. L'ascension du haricot magique passait encore, mais l'apparition du géant dans sa gigantesque taverne pleine de trésors, ce n'était vraiment pas possible. Tous ces fonds verts, ça a complètement perturbé notre Jorge Garcia. Il était mauvais comme un cochon. Pas du tout convaincant quand il était vilain, il l'était un peu plus quand le personnage est devenu gentil parce que, de toute manière, on ne peut pas l'imaginer autrement que gentil Jorge. C'était affreux, ça faisait mal aux yeux, mal au coeur. Et puis son histoire était assez prévisible aussi, peu inspirée. Je vais tenter de bloquer ce souvenir de ma mémoire !

   Malgré tous ces points négatifs, ce voyage dans les nuages n'était pas totalement désespérant non plus. En fait, c'est la complicité et même la tension sexuelle, allons-y, entre Hook et Emma qui a tout sauvé et qui a même rendu l'ensemble assez fun. Emma est peut-être agaçante parfois parce qu'elle est trop amère, mais des "gentils" personnages, c'est de loin la plus intelligente. Bon, Snow n'est pas bête non plus. Telle mère telle fille. Sa méfiance légendaire nous a été expliquée ici à travers des flashbacks vraiment sympas, au cours desquels l'identité du mystérieux monsieur de la première scène de la saison nous a été révélée. En tout cas son identité humaine. S'il a été un jour un personnage de conte de fée -ce qui semble peu probable, mais tout est possible dans Once Upon A Time- alors impossible de deviner qui ! Je serais bien tenté de penser instinctivement à Baelfire, ce qui voudrait dire que Henry serait potentiellement le petit fils de Snow, Charming ET Rumplestiltskin. L'idée est séduisante mais peu probable. Ce Neal Cassidy était donc en fait un bad-boy -on pouvait s'en douter vu le choix de Michael Raymond-James pour l'incarner, abonné à ce genre de rôles- qui a entraîné Emma sur la mauvaise pente, alors qu'elle commençait déjà à faire des bêtises toute seule comme une grande, et qui l'a même plus ou moins envoyée en prison ! Plus ou moins parce que c'est surtout l'oeuvre d'August pour la protéger. Je ne m'attendais pas à revoir le personnage tout de suite. Ravi donc. On suppose que c'est lui qui a envoyé la lettre à Neal. Il faut s'attendre à le voir réapparaître à tout moment à Storybrooke. Peut-être qu'il aura un rôle important à jouer dans le sauvetage d'Emma et de Snow... Qu'a-t-il bien pu montrer à Neal pour le convaincre instantanément de l'existence de la magie ? Voilà un nouveau mystère qu'il me tarde de découvrir. On notera la grosse référence à Lost, encore une oui. Les fans se souviennent forcément de l'épisode de la saison 3 "The Man From Tallahassee" dans lequel John Locke découvrait la vérité sur son père. Et puis la garde de la prison qui parle à Emma porte un collier Dharma Initiative, station The Swan ! (en réalité, des clins d'oeil de ce type, il y en a littéralement à chaque épisode mais je les vois rarement pour ma part). En tout cas, pour en revenir à Emma, le parallèle entre l'abandon dont elle a été victime et celui qu'elle impose à Hook était une belle manière de conclure l'épisode. 

   Pendant ce temps, on ne peut pas dire que Snow et les autres nous aient offert des scènes d'anthologie. La réhabilitation d'Aurora a toutefois été entamée. La voilà frappée de cauchemars inquiétants, dont Henry est également victime à Storybrooke. L'oeuvre de Cora ? Sans doute ! Mais dans quel but et pourquoi eux ? Du coup, on a un peu plus de sympathie pour le personnage, surtout que Snow semble s'y attacher et agir de façon maternelle à son égard. Du coté de Mulan, on a droit à un petit fight pas dégueulasse où la jeune guerrière montre qu'elle n'a pas beaucoup d'états d'âme et qu'elle accorde beaucoup d'importance aux promesses. C'est tout à son honneur, mais ce n'est pas comme ça qu'on va se mettre à l'apprécier...

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// Bilan // Outre les affreux effets-spéciaux dont il est affublé, cet épisode de Once Upon A Time n'est pas le plus solide de cette saison 2, pas le plus passionnant non plus, mais il reste d'un bon niveau. 

3 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 05]

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The Doctor // 9 850 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Once Upon A Time ont vraiment du mérite. J'imagine qu'entremêler tous les flashbacks centrés sur plusieurs personnages différents aux scènes au présent qui se déroulent dans deux mondes distincts ne doit pas être aisé. C'est toujours bon de le rappeler. Ici, nous avons donc quelques scènes "de vie" à Storybrooke pas très passionnantes mais nécessaires qui servent à creuser la relation entre Charming et Henry. Le prince veut faire de son petit-fils un cavalier émérite. C'est mignon. Mais l'essentiel se joue avec Regina, bouleversée par le retour de son amour perdu, Daniel. Le problème avec les scènes les réunissant, c'est qu'il est compliqué de dégager une émotion vu l'état du monsieur, devenu nous dit-on "un monstre", mais qui parait surtout robotique. Lana Parilla doit donc faire tout le travail, et elle s'en sort à merveille. La douleur de Regina est incommensurable. Si par mégarde elle devait redevenir très méchante, on ne pourrait pas tellement lui en vouloir. La vie ne lui a pas fait de cadeaux à elle non plus. Mais, pour le moment, elle est bien décidée à compléter sa rédemption et a rendez-vous chaque semaine avec Jiminy Cricket pour ce faire, à l'aide d'une thérapie sans magie. Jolie trouvaille ! Puis ce n'est pas tous les jours que le personnage sert à quelque chose (l'acteur, Raphael Sbarge, n'est d'ailleurs plus considéré comme régulier cette saison 2). 

   Il y a des choses intéressantes à retirer des flashbacks de Regina, notamment la suite de son initiation à la magie orchestrée par un Rumplestiltskin impitoyable et toujours aussi amusant. Une boule de cristal magique fait une courte apparition. On en réentendra certainement parler très vite. Il évoque aussi "un monde sans magie", ce qui veut dire que Regina connait son existence depuis très longtemps. On retrouve avec joie Jefferson, à la botte de Rumple. Mais, surtout, l'on découvre la véritable identité du Dr Whale et elle ne pouvait pas être plus surprenante ! Tout vient à point qui sait attendre. Je me demande vraiment si les auteurs savaient dès le départ qu'il serait Frankenstein. J'ai un gros doute là-dessus. Mais j'aime beaucoup l'idée en tout cas. Ma seule inquiétude est que l'on s'éloigne complètement des contes de fée pour le coup, ce qui veut dire que Once Upon A Time peut finalement évoquer absolument tout les personnages mythiques de la littérature, du cinéma et de la télévision. C'est une source inépuisable d'histoires, certes, mais c'est vraiment trop. A quand Hannibal ? Barbarella ? Terminator ? Le Père Lustucru ? Non mais plus sérieusement, qu'ils s'en tiennent par pitié aux personnages de Disney et de contes, avec la possibilité de faire quelques incartades de manière exceptionnelle... Frankenstein ajoute en tout cas une dimension presque horrifique à la série qui est la bienvenue, surtout en cette période d'Halloween. Mais la vraie question est de savoir de quel monde il vient ! Car, jusqu'à preuve du contraire, le personnage vient du nôtre. Donc celui qui dépasse les frontières de Storybrooke. Existe-t-il un monde qui regroupe tous les serial killers et autres monstres contemporains ? Ma foi, pourquoi pas... 

   Du coté de Fairytale Land, le plan de Cora et Hook est déjà déjoué par Emma et Snow (je ne parle pas de Mulan et Aurora, elles n'ont vraiment servi à rien sur ce coup-là) ! Enfin déjoué... C'est ce que l'on veut nous faire croire ! Mais je suis à peu près sûr que Cora avait misé sur l'intelligence des jeunes femmes. En réalité, son plan se déroule comme prévu. Elles vont s'occuper du sale boulot, risquer leur vie pour récupérer la boussole qui se trouve en haut de la tige d'haricot et se faire avoir dès qu'elles auront remis un pied à terre. C'est à partir de ce moment-là que ça deviendra vraiment intéressant car on se doute bien que la fine équipe ne va pas rester coincée toute la saison... 

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// Bilan // Encore un épisode riche et solide de Once Upon A Time ! C'est que l'on commencerait à s'habituer...

27 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 04]

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The Crocodile // 9 890 000 tlsp.

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   Même si Emma, Snow, Mulan et Aurora n'apparaissent pas dans cet épisode -What a shame!- les auteurs ont su compenser en misant sur Rumplestiltskin, LA valeur sûre de Once Upon A Time avec Regina, qui elle n'est en revanche pas du tout présente. Cette fois, il s'agit de revenir sur la disparition de la femme de la Bête -qui se trouve être un sosie de Courteney Cox (l'atrice Rachel Shelley)- et ajouter au changement radical de personnalité du pauvre homme encore plus de profondeur. On en revient toujours à la magie, au final, mais il n'est pas allé la chercher pour rien, définitivement. Là où l'épisode fait très très fort, c'est quand le Capitaine Crochet vient se mêler à l'affaire puisqu'il est l'amant de Milah et va la perdre sous ses yeux, le coeur écrasé en miettes. Les scénaristes ont même eu la bonne idée de faire de Rumple le crocodile qui lui a arraché la main, remplacée par un crochet luisant. Je désespérais d'avoir un nouveau personnage masculin fort. C'est chose faite ! Et, contrairement à Rumple et à l'Evil Queen, on sait dès son introduction pourquoi il est devenu si mauvais. Ca ne peut que nous aider à s'attacher très vite à lui. Colin O'Donoghue est plutôt convaincant dans le rôle. Bien entendu, c'est une version mannequin de Hook que l'on nous propose mais nos yeux ne s'en plaindront pas... Visiblement, la production a de grands projets pour Crochet puisque l'acteur a récemment été promu régulier pour le reste de la saison. Il est vrai que son alliance avec Cora est très alléchante, et il ouvre la porte vers tout l'univers de Neverland qu'il nous tarde d'explorer. Pensez simplement à Peter Pan et à la Fée Clochette... Alors pour les incarner, je voudrais... Seth Green et AnnaLynne McCord ! Quoi ? Ce sont les premiers noms qui me sont venus. Laissez-moi réfléchir encore un peu. Vous avez des idées ?

    Belle, elle qui est justement devenue régulière pour la saison 2, doit gagner en importance et en intérêt. Pour le moment, malgré les idées de rupture et d'indépendance développées dans cet épisode, elle est encore et toujours associée à la Bête et vit dans son ombre. Dans un monde merveilleux qui ne serait pas celui de Disney, elle se serait lancée dans une histoire coquine avec Ruby, qui ne demande visiblement que ça, mais ici, il faudra se contenter d'une amitié. J'ai d'ailleurs hâte que le Petit Chaperon Rouge sorte de son rôle de bonne copine toujours là pour donner des conseils et filer un coup de main mais qui n'existe pas vraiment par elle même. Le retour de ses instincts animals ne peut qu'être un signe encourageant pour la suite... Comme à peu près tous les autres héros de la série, Belle a une histoire familiale compliquée et un père particulièrement cruel, prêt à lui effacer la mémoire pour qu'elle ne s'accroche plus à Rumple. Bien sûr, il croit le faire pour son bien. Mais évidemment, elle ne peut que le détester après ça, et nous aussi. Le train de la mine, y'a pas à dire, ça fout les chocottes ! Le seul truc qui nous le rend sympathique ce vieux monsieur, c'est que sa boutique s'appelle quand même... "Game Of Thorns" ! La romance entre Belle et Mr. Gold va donc continuer, chose à laquelle on s'attendait dès le début de l'épisode, mais on peut espérer que les auteurs sauront ne pas trop insister là-dessus pour nous raconter d'autres choses concernant les deux personnages. Dans l'un des deux cas, je ne me fais pas de soucis... 

   Sinon, je ne voudrais pas passer sous silence deux choses : Charming qui travaille à la mine en marcel, c'es méga hot, et Charming qui donne des conseils de coeur à Gold, c'est très drôle pour plein de raisons; et... WTF cette histoire de haricot magique ? Je n'ai pas bien compris qui était vraiment le monsieur avec son bonnet rouge (si ce n'est qu'il ressemblait à Prof) et je ne suis même pas certain qu'il possède une identité importante, mais a priori ce n'est pas lui Jack. Si les scénaristes vont jusqu'au bout, c'est très malin d'avoir pensé à ça pour passer d'un monde à l'autre. Chapeau !

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// Bilan // Tout aussi riche que les trois précédents épisodes, The Crocodile démontre plus encore combien cette saison 2 a été mûrement réfléchie et intelligemment construite en amont afin d'utiliser au mieux toujours plus de nouveaux personnages de contes de fée (et pas que). Once Upon A Time n'a pas attendue cette fois la mi-saison ou la fin de saison pour devenir épique ! Elle l'est depuis le premier épisode et compte bien le rester jusqu'au bout.

20 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 03]

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Lady Of The Lake // 9 450 000 tlsp.

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   Après avoir délaissé Fairytale Land pendant quasiment tout un épisode, les scénaristes de Once Upon A Time rétablissent l'équilibre en s'aventurant avant tout dans le pays magique tant au présent qu'en flashbacks dans cette 3ème pièce de la saison, à nouveau très solide. C'est l'occasion pour Snow et sa petite bande de femmes baroudeuses d'affronter un ogre gigantesque pendant qu'Emma, plus cynique que jamais, essaye maladroitement de tisser un lien avec sa mère à coup de remarques acerbes (très drôles, mais gare à ne pas en abuser non plus !). On ne sait pas qui est la plus badass des deux, mais chacune leur tour, elles montrent qu'elles en ont dans le pantalon ! Once est une série féministe, elle le prouve ici encore un peu plus. A quand une princesse lesbienne, tiens ? Bon par contre, Aurora n'est pas très sympathique pour le moment, même si j'aime bien Sarah Bolger. Il va falloir que Snow et Mulan la matent une bonne fois pour toutes, qu'elle se calme.

   Les relations parents/enfants sont plus que jamais au centre des intrigues puisque le King George fait son apparition à Storybrooke et que l'affrontement Cora/Regina s'annonce comme l'un des événements de la saison. On a aussi les retrouvailles entre Jefferson et sa fille, légèrement expédiées malheureusement. Les adieux de Charming à sa mère étaient très émouvants, mais le twist final était en revanche assez prévisible. On commence à bien connaître les tours de passe-passe scénaristiques des auteurs. Je me pose quand même une question : pourquoi Lancelot a-t-il décrété qu'il ne restait plus qu'un coquillage avec un peu d'eau magique ? En cherchant un peu plus, peut-être que... Mais ce n'est qu'un détail (comme le fait que l'épisode s'intitule Lady Of The Lake sans que l'on sache vraiment pourquoi étant donné qu'elle n'apparait pas) Il y a eu plusieurs facilités de ce type qui m'ont gâché le plaisir. Je pense aussi à Charming qui ne cherche pas à fouiller un peu le tombeau de Regina. Ou même à Regina qui ne vient pas prendre Henry la main dans le sac elle-même. C'est expliqué au détour d'une phrase par Charming, mais ce n'est pas convaincant du tout ! Je crois qu'ils ont voulu caser trop de choses dans cet épisode, la cohérence d'ensemble en a donc pâti. 

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// Bilan // Messieurs et mesdames les scénaristes de Once Upon A Time, c'est super de vouloir bourrer à fond les épisodes de ce début de saison 2 parce que du coup on ne s'ennuie pas une seule seconde et on a l'impression que vraiment beaucoup de choses se passent et que les intrigues avancent à pas de géants (d'ogres ?) à chaque fois mais ce serait pas un peu too much par hasard ?

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11 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 02]

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We Are Both // 9 840 000 tlsp.

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   Le titre de cet épisode, "We Are Both", résume parfaitement la situation à Storybrooke, quelque peu schizophrénique pour nos héros mais diablement fun pour nous. Ils sont à la fois leur personnage de contes de fée, leur "vrai eux", mais aussi leur version humaine, ceux qu'ils ont habités pendant toutes ces années, figés dans le temps, et dont ils ont gardé tous les souvenirs. Et ils sont toujours prisonniers de la ville. Les auteurs multiplient ainsi les clins d'oeil ludiques : les nains qui sifflotent "Off to work we go!", Charming qui ne quitte jamais son épée... et tout cela avec le plus grand naturel du monde. Grandement centrée sur Regina -même si David se défend bien et même mieux que d'habitude tant en temps d'antenne qu'en intérêt en en charisme- cette deuxième pièce de la saison 2 amène le personnage là où on ne l'attendait pas forcément. Elle finit par lâcher prise en admettant qu'Henry, malgré tout l'amour qu'elle lui porte, est plus à sa place avec son grand-père -et possiblement sa grand-mère et sa mère dans le futur- qu'auprès d'elle. Pour une fois, elle n'agit pas de manière égoïste et cela est expliqué intelligemment à travers ses flashbacks. Ils reviennent à la fois sur l'arrivée de la magie dans sa vie, qui a tout changé pour elle, et sur sa relation avec sa mère, qu'elle a tout intérêt à ne pas reproduire avec Henry. Elle ne veut pas devenir Cora. Mais c'est un peu tard pour se réveiller... Indéniablement, le personnage avait besoin de cette rupture avec son fils "adoptif" pour évoluer et étonner. Mais ce n'est pas demain la veille qu'elle abandonnera la magie pour autant, quel que soit son désir de rédemption, puisqu'elle a gardé le fameux livre de Cora... Sans grande surprise, on apprend que c'est Rumplestiltskin qui lui a conféré ses pouvoirs ainsi qu'à sa mère avant elle. C'est presque trop facile. Il est toujours à l'origine de tout. A partir de quel moment la série nous dégainera un méchant bien plus puissant que lui ? Cela me semble inévitable. En attendant, il est toujours aussi amusant, on ne s'en lasse pas !

   La frustration de cet épisode est évidemment procurée par l'absence de Snow et Emma jusque dans les dernières secondes. Je n'en veux pas aux scénaristes, qui avaient beaucoup d'autres choses à dire sur Regina, sur David et sur Mr Gold, et plus généralement sur la nouvelle vie à Storybrooke, et qui ont prouvé avec le cliffhanger final combien l'ensemble était cohérent. Tout convergait vers le retour de Cora, lequel m'a terriblement fait penser à celui de Diana dans le nouveau V aussi bien dans la mise en scène que dans la ressemble entre les actrices ! Bref, j'espère que le prochain épisode sera davantage consacré aux aventures à Fairytale Land. Mine de rien, We Are Both a aussi adressé la question sur Pinocchio qui nous taraudait tous : qu'est-il devenu lorsque le charme s'est rompu ? Eh bien il s'est réveillé, il est resté sous sa forme "boisée" et il s'est enfuit ! Pour aller où ? Mystère. 

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// Bilan // Les deuxièmes saisons sont dangereuses, c'est de notoriété public. Pour le moment, après deux épisodes, on peut supposer que celle de Once Upon A Time sera aussi bonne que la première voire peut-être même meilleure ! Elle commence en tout cas de manière solide en ne se reposant pas une seule seconde sur ses lauriers. 

4 octobre 2012

Once Upon A Time [2x 01]

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Broken (Season Premiere) // 11 360 000 tlsp.

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   "Magic is coming", le slogan de la saison 2 de Once Upon A Time -qui n'est pas sans rappeler le "Winter is coming" de Game Of Thrones- n'était pas mensonger ! La magie est bien de retour à Storybrooke depuis que le sort jeté par l'Evil Queen sur nos héros de conte de fée a été rompu, mais pas sous la forme à laquelle ils sont habitués. Cela complique les choses pour tout le monde, sauf pour Mr Gold bien sûr, le chef d'orchestre de ce grand bouleversement, à qui il arrive parfois d'être dépassé par les événements mais certainement pas cette fois-ci. Il convoque une sorte de Dementor à la Harry Potter, aspirateur d'âmes, pour se débarrasser avec grandiloquence de Regina. Il échoue mais il n'a clairement pas dit son dernier mot. Et ce n'est pas Belle, contrairement à ce qu'elle croit, qui réussira à l'en dissuader. A l'heure actuelle donc, ce n'est plus la mairesse de la ville qu'il faut craindre mais l'antiquaire pervers. Et la perspective de ne plus assister, pendant au moins quelques temps, aux affrontements verbaux et stériles de Regina et Emma, est un véritable soulagement. Les voir faire équipe dans cet épisode était même très plaisant. Ce qui était cool aussi et qui devrait continuer à l'être, c'était de voir la douce Mary Margaret retrouver ses réflexes bad ass maintenant qu'elle est redevenue Snow White. J'attendais avec impatience les "retrouvailles" entre Emma et ses parents et je dois dire que je n'ai pas été déçu. C'était court mais très émouvant. Et drôle aussi lorsque Snow réalise tout ce qu'elle a confié sur sa vie amoureuse et sexuelle... à sa fille ! C'est exactement le genre de situation décalée dont je rafolle dans la série. Cela dit, dans l'ensemble, j'ai trouvé les dialogues faibles. Hormis quelques bonnes répliques disséminées çà et là, on reste dans la caricature et on verse souvent dans la facilité. C'est vraiment dommage. C'est souvent ce qui empêche la série de vraiment décoller. 

   Vu le cliffhanger de l'épisode, très bien amené et efficace, les liens entre Snow et sa fille devraient rapidement se resserrer et nous offrir de beaux moments de complicité. Elles sont toutes les deux bloquées à FairyTale Land désormais, loin de Charming, d'Henry et des autres, mais accompagnées de deux nouveaux personnages féminins prometteurs : Aurora, la Belle au bois dormant, et Mulan, la guerrière qui a beaucoup à apprendre à ses collègues féminines. Ce quatuor me réjouit d'avance ! Je trouve en plus que les actrices ont été super bien choisies. Je connais mal Sarah Bolger, n'ayant pas suivi Les Tudor, mais je l'ai trouvé convaincante dans ce premier épisode. Idem pour Jamie Chung. Cela compense le ratage Cendrillon de la saison 1. Le seul petit problème que je vois se profiler, c'est que toutes ces princesses vont finir par se rassembler. Elles ne paraissent pas vraiment se distinguer les unes des autres par des caractères différents. On a d'ailleurs le même souci avec leurs alters ego masculins, tous fabriqués dans le même moule et relativement transparents jusqu'ici. Il serait temps qu'un nouvel homme fort et charismatique vienne accompagner Rumplestiltskin, d'autant qu'on ne reverra peut-être jamais Pinocchio. Le triangle amoureux autour d'Aurora, Mulan et le beau Prince Phillip -dont on souhaite vivement la résurrection... on nous a déjà privé du Chasseur... ça suffit !- s'annonce particulièrement croustillant. 

   Bien entendu, ce Season Premiere soulève de nombreuses questions. La première qui me vient spontanément à l'esprit : qui est vraiment ce Dr Whale ? On n'a toujours aucune piste sur sa véritable identité féérique et on ne comprend vraiment pas ses intentions. Et puis visiblement, personne n'a l'air de le savoir. J'imagine bien que dans la logique de la série, tous les personnages ne se connaissent pas forcément mais ça m'étonne un peu qu'ils ne mènent pas leur petite enquête. J'imagine que c'est encore trop tôt... Autre question, toujours basée sur une affaire d'identité : qui est le mystérieux monsieur qui ouvre la saison ? Dans la plus pure tradition Lostienne, l'idée était excellente en tout cas ! J'ai l'impression qu'il faudra attendre au moins la mi-saison avant qu'un début de réponse nous soit donné, et j'aime cette vision des scénaristes sur le long terme. La théorie la plus évidente, c'est imaginer qu'il s'agit du fils perdu de Rumple, envoyé pourrir au milieu de la race humaine dans une grande ville qui n'a absolument rien de magique. Bon et puis il y a les questions tout à fait évidentes qu'il est inutile de lister : comment Snow et Emma vont-elles faire pour retourner à Storybrooke ? Pourquoi une partie de FairyTale Land n'a pas été touchée par la malédiction, du moins pas de la même manière puisque le temps s'est quand même arrêté pendant 28 ans pour ceux qui étaient présents sur ces Terres ? Pourquoi le Petit Loup-Chaperon Rouge Ruby n'a encore servi à rien ? Tout ça tout ça quoi... 

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// Bilan // Si le charme de la Méchante Reine est désormais rompu, celui de Once Upon A Time reste intact. Cette deuxième saison débute sous les meilleurs auspices, avec un premier épisode solide et visuellement convaincant, qui contient ce qu'il faut de changements, de nouveaux personnages et de pistes inédites à explorer pour nous tenir en haleine un bon moment. La magie est revenue à Storybrooke, certes, mais elle n'avait jamais quitté la série !

 

19 mai 2012

Once Upon A Time [1x 22]

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A Land Without Magic (Season Finale) // 9 660 000 tlsp.

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   Ce final de Once Upon A Time correspond, à peu de choses près, exactement à ce que j'attendais. Le souffle épique qui avait repris de plus belle la semaine dernière s'est littéralement embrasé au cours de cette dernière heure. Le combat entre le dragon aka Maléfique et Emma était impressionnant (bravo les effets-spéciaux), mais pas seulement : il était lourd de sens et extrêmement touchant aussi puisqu'il mettait en parallèle le courage et la force de Charming à celui de sa fille, face à la même bête et en utilisant la même arme. C'est en même temps un grand soulagement pour nous de découvrir une Emma qui croit enfin et qui se bat pour sauver son fils. Il en aura fallu du temps : une saison. Le parallèle de cet épisode, plus pertinent que jamais, se poursuit lorsque le baiser d'Emma sur le front d'Henry le réveille, tout comme celui de Charming avait réveillé Snow White lors de la scène inaugurale de la série. La boucle est bouclée, en quelque sorte. Mais tout ne fait que commencer ! La fin aurait été parfaite à mon sens avec une scène supplémentaire, repoussée à la saison prochaine du coup mais que j'attends de découvrir avec impatience : celle où Emma réalisera que ses parents sont bien "David" et "Mary Margaret". Je ne m'attends pas nécessairement à de grandes effusions de joie mais à quelque chose qui ne peut qu'être bouleversant, surtout avec une actrice comme Ginnifer Goodwin dans l'équation. A ce propos, Jennifer Morrison, comme dans l'épisode précédent, m'a impressionné ! Elle était enfin à la hauteur de Lana Parilla dans les scènes opposant Emma à Regina. Preuve qu'il lui fallait juste le bon matériau.

   Je ne peux m'empêcher, vous me connaissez, de faire des parallèles avec Lost, tant les créateurs fonctionnent ici de la même façon que lorsqu'ils la co-écrivaient. A ce titre, les sortes de "flash-sideways" qui secouent Emma lorsqu'elle comprend ne pouvaient que rappeler le grand final de la série culte. Le parcours de l'héroïne est d'ailleurs assez semblable à celui de Jack, sauf que Jack a mis 6 bonnes saisons avant d'accepter sa destinée. C'est justement ce qui est génial avec ce final, c'est qu'il ose faire avancer les choses. Il nous dirige vers une saison 2 qui sera forcément très différente maintenant que la magie a envahi Storybrooke. Et il semblerait, au vu du sourire final de Regina ou de l'inquiétude de Henry, que ce qui se prépare est bien pire que la malédiction initiale. Mr Gold va-t-il prendre la place du grand méchant de la série, après avoir été si ambigü ? Regina et Emma vont-elles marcher main dans la main pour le bien être d'Henry et de la communauté ? Regina ne peut pas ne devenir qu'une paria dans la ville. Tout le monde lui en voudra, bien entendu, mais elle a certainement encore des cartes à abattre, surtout avec la magie qu'elle va pouvoir de nouveau exploiter. La petite intervention de Jefferson était encore une fois très appréciable. On rêverait que le personnage devienne régulier la saison prochaine, mais je ne suis pas certain que les engagements de Sebastian Stan ailleurs puissent le lui permettre. D'un autre coté, il est peut-être préférable qu'il reste un personnage qui apparaît et disparait selon les besoins, tant que son histoire est approfondi un jour ou l'autre... Dans les spéculations, on peut sans mal imaginer que les premiers flashbacks à FairyTale Land de la saison seront consacrés à la reconquête du trône par Snow White et Charming. Ce n'est pas nécessairement ce qui m'excite le plus...

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   Pour en revenir à ce dernier épisode, je crois que je n'ai pas assez insisté sur son aspect émotionnel fort. Regina aussi, face à un Henry presque mort, a su se montrer poignante. On n'a jamais vraiment douté de son amour pour lui cela dit. Mais c'est toujours bien de le rappeler tant ses actions tendent parfois à prouver le contraire. Les retrouvailles de Belle et Rumplestiltskin étaient touchante aussi, et je me dis que maintenant que le pilote d'Emilie de Ravin n'a pas été pris par ABC (Americana) elle pourrait devenir régulière la saison prochaine. Une héroïne supplémentaire ne ferait pas de mal, même si ce dont la série a le plus besoin actuellement c'est d'hommes forts, capables de tenir tête à Gold et qui soient un peu moins gentils et mous que Charming et les quelques autres princes que l'on a rencontrés au cours de la saison. Ou que ce pauvre August qui, redevenu Pinocchio et dépourvu de mystère, risque de ne plus être une pièce maîtresse du récit. Quoique. Vous voyez, je ne peux pas m'empêcher de spéculer sur la saison prochaine plutôt que de commenter véritablement cet épisode. C'est sans doute la preuve qu'il a réussi sa mission de nous donner envie de revenir ! 

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// Bilan // La saison inagurale de Once Upon A Time a été un grand plaisir à suivre, malgré quelques épisodes trop faciles et quelques personnages de contes de fées qui méritaient mieux que ce que les auteurs leur ont offert (je pense notamment à Cendrillon). N'oublions pas que le pari initial de la série était très risqué. On peut dire sans mal que l'équipe s'en est très bien sortie, et avec un budget fort limité. Ce final, réussi, relance la machine avec encore plus de force que ce que j'avais imaginé. Sans être un chef d'oeuvre, Once Upon A Time s'est d'ores et déjà forgée une place importante à la télévision. Pourvu qu'elle la garde encore un moment. En cela, la saison 2 n'a pas intérêt à décevoir...

13 mai 2012

Once Upon A Time [1x 20 & 1x 21]

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The Stranger // An Apple Red As Blood

9 200 000 tlsp. // 8 950 000 tlsp.

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   Grâce à vous, chers lecteurs, j'ai su avant même d'avoir vu l'épisode révélant la véritable identité d'August que je m'étais trompé dans ma théorie. Damn You ! Il n'est pas du tout Henry vieux, qui aurait voyagé dans le temps je ne sais comment. Je prends un moment quand même pour vous dire que ce n'était pas si idiot et farfelu. Quoi ?J'y tiens moi à cette idée ! Heureusement, la vérité ne me déplait pas. Qui est-il alors ? Un personnage de conte de fées auquel je n'aurais probablement jamais pensé alors que, pourtant, plein d'indices étaient sous notre nez depuis le début (la jambe défaillante, la maitrise de l'art du mensonge...). Preuve que les auteurs se sont extrêmement bien débrouillés sur ce coup-là et sans tricher. Pinocchio ! Je n'avais repéré aucune bosse suspecte sur le monsieur, il faut dire, à quelque endroit que ce soit. On ne saura probablement jamais ce qui s'allonge chez lui mais il fait assurément une jolie poupée. Je me demande quand même comment on peut passer de petit rouquin à grand brun ténébreux. De la magie sans doute. Rien d'anormal ici donc. Je sais que je suis indulgent en général au sujet des effets spéciaux de la série -en partie parce que j'adopte tout simplement une attitude réaliste- mais j'espère que vous serez d'accord avec moi sur ce coup-là : les passages sur l'eau, lors de la tempête, étaient fort réussis ! Ça se voyait parfaitement qu'on était en studio bien sûr mais la réalisation était épique et le petit personnage animé bien fichu. Globalement, l'histoire de Pinocchio, connectée à celles de Gepetto et Jiminy, a été bien traitée et tout nous a été expliqué, sans laisser aucune zone d'ombre. On ne peut être plus satisfait par rapport aux réponses que l'on attendait. La seule chose qui m'a chagriné, c'est la fin, expédiée. August abandonne trop facilement Emma. 

   Tout ce qui touche à la quête d'August, à son émotion lorsqu'il retrouve son père (la scène finale est simplement superbe), à sa force de caractère malgré la souffrance pour mener à bien sa mission face à une Emma limite débile sur les bords, était vraiment prenant et fort. Même dans les épisodes les plus réussis ces derniers temps, la série manquait peut-être de cette force justement, de ce souffle épique. Il fait bon l'embrasser à nouveau à l'approche de la conclusion de la saison. Il fait bon sentir la menace concrètement et autrement que par Regina. Même si Emma était à frapper par moment, mais vraiment, et surtout lorsqu'elle décide de partir de la ville avec Henry sous le bras, j'ai trouvé la prestation de Jennifer Morrison remarquable. C'est sans doute la première fois qu'on lui donne véritablement l'occasion de s'appuyer sur une vaste palette d'émotions. La Emma amorphe, la Emma cynique, la Emma bonhomme, on a assez donné ! Au milieu de tout ça, la nouvelle tentative désespérée de Regina pour faire souffrir Mary Margaret -en essayant de lui piquer David- n'était pas des plus subtiles. 

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   Malgré un déroulement quelque peu prévisible par moment, le pénultième épisode de la 1ère saison de Once Upon A Time parvient à faire monter la pression bien comme il faut et nous offre la promesse d'un grand épisode final. Espérons qu'il soit justement moins prévisible. Une chose est sûre : Emma, après avoir longuement nié l'évidence, va devoir se faire une raison : les contes de fées existent, elle en est issue et c'est elle et uniquement elle qui peut sauver les habitants de Storybrooke. Il n'y avait que Henry lui-même qui pouvait la convaincre de toute façon. Il aura passé la saison à essayer et la dernière carte qu'il a abattu sera forcément la bonne. On ne croit pas une seule seconde qu'il puisse périr évidemment, et je préfère ne pas m'autoriser à le croire de toute façon pour ne pas être déçu, mais le sacrifice est puissant. Il ne peut qu'en découler des événements encore plus forts. An Apple Red As Blood permet de revenir peu à peu au moment où l'histoire de la série a commencé, après que Snow White ait mangé la fameuse pomme empoisonnée. C'était très excitant de voir tous ces personnages joindre leur force pour sauver Charming (d'autant que la bande son était exceptionnelle à ce moment-là). Sur le principe du moins. Car, cette fois, les scénaristes ont vu trop grand. La mise en images n'était pas à la hauteur et ne pouvait pas l'être en fait. Toutes ces fées qui jettent une pauvre poignée ou deux de poudre magique, c'était un peu ridicule. Rien d'impressionnant visuellement donc, mais du divertissement de qualité quand même.

   On ne s'ennuie jamais à Fairytale Land. A Storybrooke, ça arrive plus souvent mais pas cette fois. La petite combine de Regina avec le Chapelier Fou Jefferson était un peu trop bancale à mon goût et semblait n'être qu'un prétexte pour faire revenir ce personnage, il est vrai, très intéressant et même fascinant. Et puis il y a encore tant de choses à expliquer le concernant que c'est un peu frustrant qu'il ne soit ici qu'un simple accessoire. Mettre de la magie dans un monde qui n'est pas censé en avoir, c'est aussi un moyen un peu facile de débloquer une situation impossible. Mais y'avait-il vraiment un autre échappatoire crédible ? L'excellente trouvaille, prévue depuis le départ je suppose cela dit, c'est que la mort d'Emma entraînerait automatiquement la fin de la malédiction. Non parce que c'est bien de chercher à expliquer pourquoi Regina ne se contente pas de tuer sa pire ennemie. Après tout, ce ne sont pas des choses qui sont censées l'arrêter ! Et maintenant ? Vivement le final ! 

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// Bilan // Dans le premier épisode, Once Upon A Time se surpasse visuellement tandis que dans le second, elle montre à nouveau ses limites. Mais, dans les deux cas et c'est ça le plus important a fond, elle fait preuve d'une grande maîtrise scénaristique, à peine gâchée de temps à autres par quelques facilités. Cette fin de saison est solide, intense et émouvante. Il ne reste plus qu'au final de confirmer...

30 avril 2012

Once Upon A Time [1x 19]

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The Return // 9 080 000 tlsp.

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   Je me suis passablement ennuyé devant cet épisode de Once Upon A Time fainéant et pas à la hauteur du personnage de Rumplestiltskin, dont on attend toujours beaucoup. Un peu comme lorsqu'un épisode de Lost était consacré à John Locke ou à Benjamin Linus, c'est le moment attendu qu'il ne faut pas rater. Et Skin Deep, le précédent épisode qui lui était consacré, n'était pas formidable non plus. Arf. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle entre la petite ordure de l'île et Mr Gold. Il y a des traits communs dans leurs histoires, et ils semblent aspirer au même destin : quelqu'un qui nous est présenté comme infâme, qui dévoile petit à petit tout ce qui l'a amené à devenir ainsi -car on ne naît pas profondément mauvais, au moins dans les contes de fées, mais on le devient- et qui se rachète une conduite finalement, non sans mal, sans que l'on parvienne pour autant à lui faire totalement confiance. Comme Ben, l'antiquaire/avocat/magicien est maître dans l'art du mensonge et de la manipulation. Ils sont fascinants tous les deux dans leurs stratagèmes et ne manquent jamais d'être émouvants quand ils flanchent. Michael Emerson était formidable et ce cher Robert Carlyle n'a rien à lui envier ! Il a encore fait du bon boulot ici mais le matériel offert n'était pas tout à fait digne de lui. 

   Dès les premières secondes, les auteurs nous promettent de se pencher sur le cas d'August, un mystère parmi les mystères. Vu la construction hyper mécanique de l'épisode, on comprend assez vite qu'il est en fait le fils que Rumple a perdu et qui explique depuis sa noirceur extrême. On nous dévoile donc les circonstances de leur séparation qui est, comme attendue, liée aux pouvoirs quasi-incontrôlables du père. Le jeune acteur qui incarne Bae n'est pas d'une grande justesse mais la quête de son personnage parvient malgré tout à être émouvante. Surtout ce moment fort où Rumple est sur le point de changer son destin en lui prenant la main et en sautant avec lui dans la crevasse verte mais où il décide, à tout bien y réfléchir, de faire passer sa force et son pouvoir avant son propre enfant. Tout cela est un peu poussif mais on sait au moins maintenant ce qui a motivé la bête à créer Storybrooke. Tout cela paraissant trop simple, surtout en connaissant maintenant bien comment fonctionne Once Upon A Time avec un rebondissement final qui change complètement la donne, on imagine aisément qu'August a menti. Il est pourtant très convaincant quand il pleure dans les bras de Gold, comme si c'était vraiment son père qu'il venait de retrouver. Mais le résultat, c'est qu'on ne sait toujours pas qui est August et c'est terriblement frustrant. J'espère que la saison ne se terminera pas sans nous donner au moins cette réponse. Du coup, malgré une grosse frayeur, je crois toujours en ma théorie (rappel : qu'August est en fait Henry adulte). S'il doit être un personnage de conte de fées, je ne vois vraiment pas qui (e ça m'énerve). Pourtant, tout porte à croire qu'il veut désespérement retourner dans le monde auquel il appartient, celui de FairyTale Land, donc là où Henry n'a jamais existé. Je suis confus... mais c'est drôlement agréable de se triturer un peu l'esprit dans l'espoir de faire la bonne déduction ! Une autre question se pose : Bae est-il mort ? Probablement pas. Mais où est-il ? Y'a-t-il un quatrième monde dans le récit (en dehors donc de Fairytale Land, Storybrooke et Wonderland) ?

   A coté de ce gros morceau concernant Gold et Booth, il ne se passe pas grand chose à Storybrooke. Enfin rien de nouveau. Pour la énième fois, Emma menace Regina de lui reprendre Henry. Certes, elle n'avait jamais semblé aussi convaincue et déterminée mais je me demande vraiment ce que les auteurs peuvent lui faire faire : une procédure légale n'aurait aucun sens, surtout dans le contexte de la série où tous les détails de ce genre sont mis de coté sciemment et où il n'existe pas d'autre autorité que Regina (et Emma juste en dessous). Ce pauvre Sidney ressort de l'épisode encore plus pitoyable qu'il ne l'était déjà. Et puis Mary Margaret et David apparaissent mais pour une scène ou deux bien inutiles, juste parce qu'il faut payer les acteurs à faire quelque chose. 

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// Bilan // Bien que nécessaire pour la compréhension de la grande Histoire de la série, cet épisode trop mécanique manque de surprise et ne parvient pas à être aussi épique qu'il le voudrait. 

7 avril 2012

Once Upon A Time [1x 18]

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The Stable Boy // 8 360 000 tlsp.

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    "L'amour est la plus puissante des magies", s'efforce-t-on à nous répéter dans Once Upon A Time. Mais quid de la haine ? Ce nouvel épisode très consistant nous raconte qu'il n'y a pas d'amour sans haine ni de haine sans amour, et que la haine peut être aussi puissante que l'amour, avec ou sans magie. Dans The Stable Boy, les auteurs nous livrent ainsi la réponse essentielle à une question que l'on se posait depuis le début de la série. Pourquoi l'Evil Queen est-elle aussi méchante et pourquoi en veut-elle tant à la douce et innocente Snow White ? La réponse n'est pas étonnante et pas franchement inspirée mais elle a le mérite de s'inscire parfaitement dans ce que la série nous a proposé jusqu'ici. C'est cohérent, à défaut d'être original. Parce que sa mère lui a arraché l'amour de sa vie, en partie à cause de Blanche Neige qui a eu la langue bien trop pendue mais comme n'importe quelle petite fille après tout !

   On pourrait être déçu que la grande vilaine de l'histoire ne soit pas née comme ça, qu'elle le soit devenue, mais on peut se rassurer en se disant qu'il lui a quand même toujours manqué une case : on ne s'en prend pas à une petite fille comme ça, même dans de pareilles circonstances. J'espère que l'on découvrira par la suite qu'elle a aussi réglé son compte à sa mère, la première chose à faire me semble-t-il. Mais elle n'avait pas sa puissance à l'époque. A-t-elle seulement pu ? Et puis au-delà de ça, sa réaction est plausible : elle a eu tout à coup besoin de trouver un sens à sa vie ou ce qui lui en restait. Elle est morte en même temps que Daniel en quelque sorte, son innocence tout du moins, elle a ressuscité  grâce au chagrin, à la douleur et à la haine. Barbara Hershey a fait du bon boulot dans le rôle de la génétrice démoniaque. Elle m'avait déjà fait forte impression dans celui de la mère du Black Swan du chef d'oeuvre avec Natalie Portman. Lana Parilla était excellente, comme d'habitude, mais dans un registre encore plus large puisqu'elle a dû jouer la gentille fille cette fois. Et ça lui va bien aussi. Très bien même. Mais LA révélation de l'épisode, c'est sans aucun doute la petite Bailee Madison, absolument époustouflante dans le rôle de Snow White jeune ! La ressemblance si forte avec Ginnifer Goodwin, jusque dans la voix et les expressions du visage, était hallucinante ! J'en ai frissonné. Toutes ses scènes avec Lana Parilla étaient du coup très fortes. Mais Ginnifer Goodwin elle-même, derrière les barreaux de sa prison, a eu une scène de crise de larmes fort touchante.

   A sa façon de prononcer le prénom d'Emma, je suis conforté dans ma théorie : August et Henry sont la même personne. Et puis j'ai bien fait attention à l'alchimie qui se dégage des deux personnages lorsqu'ils sont ensemble : il n'y a pas de tension sexuelle ou d'énergie amoureuse. Il y a de la bienveillance, c'est certain. Une certaine forme de respect aussi. Mais ça s'arrête là. Mon cerveau doit forcément me jouer des tours aussi, tellement je veux me persuader d'être dans le vrai parce que je trouve de plus en plus de ressemblances entre les deux acteurs. De là à dire que ça m'obsède... L'enquête d'Emma n'a pas autant piétiné que d'habitude dans cet épisode même si on avait systématiquement une longueur d'avance sur elle tant les événements étaient prévisibles. Emma nous a toujours été présentée comme une "femme à qui on ne la fait pas" mais visiblement, depuis qu'elle est à Storybrooke, ses intuitions ne sont pas si fiables. Ne fait-elle pas un peu trop facilement confiance à Sidney par exemple ? Mais tout ça ne sont que des détails qui ne suffisent pas à me gâcher le plaisir. Le cliffhanger avec le retour de Kathryn fait son petit effet et je suis curieux de voir comment les scénaristes vont l'expliquer concrétement, si toutefois ils osent, ce qui n'est peut-être pas préférable remarque... 

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// Bilan // Once Upon A Time n'a pas su se distinguer par une quelconque originalité dans cet épisode et elle n'a pas vraiment réussi à surprendre non plus mais les actrices ont tout balayé sur leur passage grâce à des performances incroyables. La série ressort encore plus forte de ce passage charnière. 

29 mars 2012

Once Upon A Time [1x 17]

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Hat Trick // 8 820 000 tlsp.

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      "Isn't It About Time?" comme dirait le Chapelier Fou d'Alice Au Pays Des Merveilles à Emma. Il était effectivement temps que l'héroïne reprenne une place plus importante dans le récit et quoi de mieux pour cela qu'une prise d'otage qui aboutit, enfin, sur une prise de conscience ? On sent que la fin de saison approche même si on ignore encore ce qui se profile vraiment. L'histoire imaginée par Lewis Carroll est probablement l'une des plus riches qui soit, elle a été sujette à de multiples interprétations, elle sert de référence à énormément d'oeuvres quand elles n'en sont pas directement inspirées. Bref, Once Upon A Time n'a pas cherché à réinventer le mythe, et il valait mieux, mais s'est contentée, avec brio, d'aligner les clins d'oeils plutôt fidèles à l'original : le lapin était là, la chenille aussi, le labyrinthe, la dame de coeur... il ne manquait plus qu'Alice en fait ! Ce sera certainement pour plus tard. Voilà une carte qu'il était préférable de ne pas abattre trop tôt. Sebastian Stan, dans le rôle du Mad Hatter, était formidable et il n'y aucun parti pris là-dedans puisque je ne l'ai pas vu dans ses prestations précédentes, de Kings à Gossip Girl. Il a su jouer la folie avec finesse et les auteurs l'on bien aidé en lui écrivant une partition parfaite ! Il a été boulerversant et drôle. Voilà un personnage profondément triste et désespéré. 

   Cet épisode m'a d'abord surpris par sa noirceur. On pouvait s'attendre à ce que le voyage à Wonderland soit fait de mille couleurs. Il était propice à l'extravagance et à la légéreté. Pourtant, même si les décors regorgeaient de jolis effets (et on peut dire que le résultat était "moins pire" que d'autres fois), le propos, lui, était tout sauf joyeux. Pas le temps de s'émerveiller avec l'Evil Queen ! Elle est venue dans un but précis et elle ne repartira pas tant qu'elle ne l'aura pas atteint, abandonnant "pour l'éternité, ce pauvre Jefferson. La Dame de Coeur n'est pas très sympathique non plus dans son genre. Pourquoi avoir choisi de ne pas nous montrer son visage ? Toutes les explications sont possibles à ce stade : parce qu'on la connait en fait déjà ? Parce qu'elle n'a justement pas de visage ? Parce que la production n'avait pas réussi à trouver l'interpréte idéale en temps et en heure ou n'avait plus l'argent nécessaire pour payer l'actrice, qui se devait de renom ? M'est avis tout de même que cela prendra tout son sens plus tard. On en restera de toute façon pas là avec elle. Le passage de la tête coupée était hallucinant : ridicule et jouissif à la fois. Inattendu en tout cas, ça c'est certain. Le rendu était tel que le public jeune pouvait toutefois ne pas être choqué. J'ai apprécié cette petite audace. Il en faudrait plus souvent. La prise d'otage à Storybrooke, assez violente par moment, n'était pas non plus des plus attendues dans ce type de série "light". Ca laisse présager de très bonnes choses pour la suite... Un truc qui ne m'a pas du tout plu en revanche : la scène de course poursuite dans le labyrinthe à Wonderland. Elle était baclée; les acteurs riaient aux éclats alors qu'ils étaient censés être effrayés. J'imagine bien que c'était fun à tourner (et encore, devant un fond vert, je ne suis pas sûr que ce soit si amusant que ça pour eux) mais un peu de rigueur quand même !

   Ce qu'on peut en retenir du point de vue de la mythologie, c'est d'abord que Wonderland semble être un monde à part, éloigné de FairyTale Land et évidemment de Storybrooke. Qu'en ce sens, les personnages qui y vivent n'ont pas été frappés par la malédiction de l'Evil Queen, ce qui explique pourquoi Jefferson se souvient de tout, de qui il est et de qui sont Regina et les autres.  Ca n'explique toutefois pas comment il est arrivé là. Du coup, je me suis demandé si le monde imaginaire de Peter Pan serait lui aussi, dans le futur, un autre monde à part ? Peut-être que la réponse pour le retour à FairyTale Land se trouve dans ces "mondes parallèles" ? La perspective qu'Emma puisse avoir des pouvoirs magiques dont elle ignore encore l'existence et qu'elle n'est capable de maitriser est intéressante. Ca me fait un peu penser à Olivia Dunham de Fringe et ses capacités extraordinaires. J'ai beaucoup aimé les dialogues pour une fois, plus inspirés et plus profonds, n'ayons pas peur des mots. Notamment cette théorie de Jefferson sur nous autres, être humains, qui pensons souvent que l'on aimerait qu'une situation se régle "comme par magie" alors que l'on ne croit précisément pas en la magie. J'ai aimé aussi la scène entre Emma et Mary Margaret sur leur attachement l'une à l'autre. Quand on sait qu'elles sont mère et fille, les répliques prennent une toute autre ampleur. Je suis plus dubitafif quand à l'annonce de l'alliance -temporaire ?- Regina/Mr. Gold. C'est un rebondissement qui me fait peur, parce que je ne veux pas que Once Upon A Time tombe dans ce jeu des masques qui tombent et retombent sans cesse avec toujours des visages différents derrière. Le syndrôme Prison Break, pour être plus clair : "je suis de ton coté", "non je suis du tien", "oh et puis finalement non..." et ça n'en finit plus et c'est lourd.  

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// Bilan // Je veux plus d'épisodes de Once Upon A Time dans cet esprit-là ! Plus sombres, plus tristes, plus désespérés. Plus riches. Les rebondissements étaient surprenants, la grande histoire a avancé, l'émotion était constamment présente tout comme le bizarre et l'absurde. 

 

25 mars 2012

Once Upon A Time [1x 16]

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Heart Of Darkness // 8 690 000 tlsp.

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   Ca y est ! Je crois que j'ai compris qui était l'étranger August ! Okay, ce n'est pas vraiment le sujet central de l'épisode, mais la scène entre Henry et lui m'a beaucoup plu. Et je pense que... August est en réalité... Henry lui-même ! Henry plus vieux quoi. Ne me demandez pas comment ni pourquoi ! Mais un voyage dans le temps dans l'univers de Once Upon A Time ne me paraît pas inapproprié. Vous verrez. Vous l'avez lu ici en premier !

   Pour en revenir à nos soucis actuels, on notera que les auteurs consacrent désormais un épisode sur deux, quasiment, à Snow White et Charming. C'est autour de ces héros que tous les enjeux actuels tournent et les personnages satellites, au moins cette fois-ci, avaient malgré tout tous un rôle à jouer : les 7 nains, Henry, Jiminy Crickett (le retour), Red... et bien entendu Rumplestiltskin qui tire toutes les ficelles, encore plus maintenant qu'il a pu "mettre en bouteille" la potion du "True Love" (dont le fruit de l'union est Emma). Il faut plus de personnages comme celui-là en saison 2. Je sais, ça va être compliqué... C'est lui qui sauvera Mary Maragaret des griffes de Regina à n'en pas douter. Elle s'est pourtant donnée du mal. Chapeau aux scénaristes d'avoir en fait sorte que les personnages puissent douter légitimement de la maîtresse d'école. Et surtout David ! Il est le premier à avoir des flashs de sa vie passée de Prince, mais il n'a pas encore tous les outils pour les comprendre. Et sincèrement, je ne pense pas qu'il les ait un jour. Il faudra sûrement compter sur quelqu'un d'autre de ce coté-là. Par ailleurs, j'étais assez surpris qu'il faille que Henry souffle à Emma que Regina était celle qui avait tué Kathryn. Il me semble qu'elle est assez intelligente pour le deviner toute seule, surtout que ce n'est pas comme si elle n'avait pas un passif avec la mairesse ! Bref, Emma n'est pas toujours traitée par les auteurs comme elle le devrait et c'est bien dommage. 

   Ce que j'ai ADORE dans cet épisode, c'est cette Snow White super badass, très très éloignée de la Blanche Neige de notre enfance, prête à tuer de ses propres mains the Evil Queen s'il le fallait. La scène où elle chassait un oiseau m'a particulièrement plu. Tellement anti-Disney. Ca fait du bien aussi, même si c'était de courte durée. Ginnifer Goodwin a été géniale, mais pas comme d'habitude : plus encore que d'habitude ! Je l'aime. Elle était tout aussi bonne dans l'action dans les bois que dans l'émotion dans sa cellule. Les producteurs n'auraient jamais pu trouver une incarnation du personnage plus parfaite. Cela dit, je me dis toujours que l'actrice doit se sentir un peu laisée niveau dialogue par rapport à Big Love. C'est un problème constant dans la série : des répliques pauvres ou trop répétitives. 

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// Bilan // A good show isn't born, it's made !

14 mars 2012

Once Upon A Time [1x 15]

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Red Handed // 9 290 000 tlsp.

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   J'attendais cet épisode de Once Upon A Time comme le messie car, depuis le lancement de la série, le slutty Chaperon Rouge m'a tapé dans l'oeil. Et elle me faisait de l'oeil aussi. A moins que ce ne soit mon imagination ? Bref. Je n'ai pas été déçu par l'actrice, Meghan Ory, à qui je prédis un bel avenir; je n'ai pas été déçu non plus par l'histoire du personnage et les divers rebondissements, mais j'ai été déçu par deux choses : le fait que Ruby/Red ne soit finalement pas si rebelle et chaude comme la braise que ça et, qu'en plus, elle termine l'épisode en semblant s'assagir encore un peu plus (adieu les méches rouges). C'était pourtant l'occasion de nous présenter un personnage de contes de fée un peu moins lisse. Elle a malheureusement les mêmes rêves d'évasion et d'émancipation que toutes les princesses du royaume, et les mêmes préoccupations amoureuses. Elle aurait pu être une mangeuse d'hommes (ce qui aurait très bien collé avec la révélation de fin d'épisode), elle aurait pu s'acoquiner à Emma à Storybrooke (laquelle est de plus en plus butch)... Non, au lieu de ça, elle a choisi de tomber amoureuse d'un garçon pas très charismatique (oh, ça nous change !) et de quitter son poste d'adjoint du shérif pour retourner dans son dinner. Autant dire qu'il y a de très fortes chances pour que le personnage retourne dans l'ombre. Une colocation temporaire avec Mary Margaret et Emma aurait quand même eu de la gueule ! Tant pis. Le Dr. Whale est toujours dans les parages et semble cacher bien des secrets. Ruby pourrait bien être sa nouvelle proie...

   L'attrait principal de Red Handed provenait donc bien entendu des flashbacks à Fairy Tale Land où la scénariste Jane Espenson s'est fait un plaisir de creuser le parallèle évident entre le cycle menstruel des femmes et la malédiction du Petit Chaperon Rouge (et celle de Mère Grand par extension qui, en veillissant, a perdu son "pouvoir" car vive la ménopause !). C'est une lecture tout à fait premier degré du conte d'origine mais je ne m'en plains pas. Dans un twist que je n'avais pas vraiment vu venir -je pensais que le Loup était Granny- on apprend que Red EST le grand méchant loup. Du coup, je me demande si ce n'est pas également elle le loup de Storybrooke qui rôde de temps en temps dans les rues et qui empêche les villageois de partir. Rien ne le sous-entendait en tout cas. La partie la plus sympathique de l'aventure était sans conteste la rencontre entre Red et Snow White et leur amitié naissante. Le passage où cette dernière cherche d'ailleurs confusément à cacher sa véritable idendité en proposant tour à tour les prénoms Margaret puis Mary était un clin d'oeil amusant, comme on les adore. Dans leur ensemble, les dialogues étaient un peu faibles par contre, notamment lorsque Red est avec son chéri. Se sont vraiment pas foulés. Le prix à payer pour toucher un public le plus large possible ? Je commence à le croire...

   A Storybrooke, la présence de Ruby a permis d'égayer un peu l'investigation d'Emma sur la mort de Kathryn. Ce n'était pas encore hyper passionnant mais il y a du mieux. Le cliffhanger ne m'a pas particulièrement surpris mais j'ai aimé voir David dans une telle détresse. Cela lui apporte une certaine profondeur dont il manquait cruellement jusqu'ici. C'est plutôt intéressant de voir un Prince Charmant constamment au bord des larmes. De là à en déduire qu'il s'agit d'un constat sur l'homme moderne... La douce Mary Margaret va donc passer par la case prison ! Pendant que Kathryn complote avec Belle dans sa cellule au sein de la prison spéciale de Regina ?

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// Bilan // J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cet épisode de Once Upon A Time, qui n'était pas qu'intéressant dans le monde des contes de fée mais à Storybrooke aussi. Un peu. Je savais que le Petit Chaperon Rouge ne me déceverait pas...

8 mars 2012

Once Upon A Time [1x 14]

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Dreamy // 10 670 000 tlsp.

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   Cette semaine dans Once Upon A Time, nous avons appris deux choses essentielles sur les nains : ils naissent dans des oeufs et ils ne peuvent pas aimer. Cela expliquerait beaucoup de choses sur Mimie Mathy si vous voulez mon avis mais on va mettre Joséphine de coté pour se concentrer plutôt sur Grincheux. Enfin Rêveur. Je dois avouer que la romance du personnage avec la fée Nova ne m'a pas entièrement convaincu, en partie pour la même raison que celle de la Belle et Rumplestiltskin : ça va vraiment trop vite ! Ils se connaissent à peine qu'ils parlent déjà de s'évader par la mer pour couler des jours heureux, loin très loin. Sur le principe, ça me dérange profondément. Heureusement, la naïveté de Nova combinée à la mauvaise humeur de Grumpy a permis quelques scènes sympathiques, drôles même et j'étais assez content de découvrir Amy Acker dans un registre plus léger, qui lui va à ravir (précision : je n'ai pas vu le moindre épisode d'Angel et je le vis très bien). L'histoire de Leroy et Astrid, leurs équivalents dans le monde "réel", avait au moins le mérite de sonner un peu plus juste. Elle n'en demeurait pour autant pas moins ennuyeuse. De ce coté-là, il fallait plutôt se tourner vers le duo Leroy/Mary Margaret, touchant dans son désespoir. Ils se sont bien trouvés. Les parallèles avec la rencontre entre Snow White et Grumpy racontée quelques épisodes plus tôt étaient intéressants (c'est lui qui l'avait consolée et aidée alors que là, c'est l'inverse). Il n'y a rien de bien profond à en tirer mais les clins d'oeil suffisent à faire plaisir. C'est bête comme chou ! Le discours sur l'amour est toujours le même et je regrette un peu que les auteurs ne tentent pas d'explorer d'autres thèmes car les contes de fée, même s'ils y reviennent toujours, ne parlent pas que d'amour. Cela dit, le traitement réservé par les habitants de Storybrooke à Mary Margaret est assez révélateur de notre société. C'est un sujet intéressant aussi mais pas du tout approfondi. Mère-Grand a su donner un petit espoir en rallumant la bougie de la jeune femme au moment où personne ne daignait même la regarder...

   En dehors de l'histoire du nain, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine. L'enquête sur la disparation de Kathryn est apparemment un arc qui sera développé sur plusieurs épisodes. Espérons que dans les prochains, ce soit un peu plus surprenant parce que là, franchement... Evidemment que David est le suspect numéro un de l'affaire. Evidemment que Regina a tout fait pour que ce soit le cas (puisque c'est elle la vraie coupable). Evidemment qu'Emma se fait du coup coincer bien qu'elle sache que David n'y est pour rien... Bof, quoi. 

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// Bilan // Frais, sympathique, gentillet, amusant : cet épisode de Once Upon A Time ne figurera pas parmi les plus marquants de la saison, c'est certain, mais il s'en tire convenablement.

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