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Des News En Séries, Le Blog
13 avril 2011

Desperate Housewives [7x 17]

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Everything's Different, Nothing's Changed // 9 o5o ooo tlsp.

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    Avec un titre d'épisode pareil, j'estime qu'on nous provoque ! Non, rien n'est différent à Wisteria Lane, et oui, rien n'a changé. Le suicide de Beth Young, qui était une idée intéressante, aurait dû logiquement se prolonger par une narration de Mary Alice plus personnelle le temps de cet épisode. Elle est morte dans les mêmes conditions et à cause du même homme. Il n'en a rien été. La pauvre morte était à coté de la plaque avec ses sempiternelles morales qui se ressemblent toutes. Un fantôme désincarné qui n'a plus rien à dire. C'est désespérant. Si seulement Nicollette Sheridan avait pris la relève il y a deux ans... L'annonce de la mort de Beth est vécue comme un grand drame par nos housewives, mais elles feignent quasiment toutes d'être affectées alors qu'elles ne le sont pas vraiment. Je ne sais pas si c'était une façon pour les scénaristes de revenir aux sources en rappelant combien un voisinage peut être hypocrite, l'un des propos premiers de la série, ou si c'est un heureux hasard. Toujours est-il que la seule réaction de Renee valait le détour ! On n'en attendait pas moins de sa part ! Elle s'en fiche complètement et compte bien organiser sa petite soirée malgré tout. Gabrielle, qui a l'air d'aller beaucoup mieux, se joint à son intrigue pour y ajouter du piquant mais elle échoue un peu dans sa mission : Renee est plus drôle qu'elle et beaucoup moins usée. Ce beau travail est littéralement gâché par le grand déballage émotionnel final plaçant la garce, une fois de plus, dans la position de la femme meurtrie qui se sert de son corps et de sa gouaille pour cacher ses faiblesses et ses souffrances. Ca devient lassant... Edie, au moins, était vraiment mauvaise (sauf rares exceptions).

   Aurais-je raté quelque chose ? Pourquoi, à aucun moment, Bree n'évoque le fait qu'elle est un donneur possible pour Susan ? Cela aurait peut-être évité toutes ces scènes ennuyeuses où Paul refuse que la grande malade profite du rein de sa femme décédée. Je comprends l'objectif, mais ils auraient quand même pu évoquer cette possibilité d'une manière ou d'une autre, et ça aurait aussi permis de réunir les wives au-delà de la scène initiale. Enfin bref, les larmes finales de Paul m'ont agréablement surpris. Je ne m'attendais pas du tout à ça de sa part. Malheureusement, Mark Moses n'était pas très juste et Teri Hatcher était... inexistante ? Le cliffhanger sur le sourire machiavélique et franchement flippant de Felicia m'a beaucoup plu : j'ai vraiment hâte de la revoir à Wisteria Lane. Harriett Sansom Harris est absolument parfaite dans ce rôle. Je ne l'imagine d'ailleurs pas jouer autre chose tant elle EST Felicia. Pour en revenir à Bree, j'ai là aussi était séduit. En partie en tous cas. Le retour d'Andrew est le bienvenu. Il est censé habiter dans le quartier et on ne le voit jamais. C'est dommage, il était l'un des meilleurs personnages de la série il fut un temps ! Puis c'est pas comme si Shawn Pyfrom avait autre chose à faire hein... Le parallèle entre la situation d'Andrew aujourd'hui, devenu alcoolique, et celui de sa mère, alcoolique repentie, est  un peu facile et j'ai trouvé ridicule qu'Andrew la désigne  comme responsable de tous ses maux alors qu'elle ne lui a pas fait de mal depuis bien longtemps. Certes, il est au chômage à cause d'elle. Bree ne travaille plus depuis une saison non plus d'ailleurs... Mais bon. Pas convaincu. En revanche, l'émotion était là. Marcia Cross était bonne, comme toujours.

  Pour terminer, j'ai trouvé l'intrigue de Lynette et Tom d'une nullité abyssale. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je viens d'ouvrir un paragraphe pour parler d'eux... Que dire ? Autant je trouve parfois que Lynette va trop loin et se ridiculise avec ses manigances, autant cette fois-ci, je ne peux pas lui reprocher de s'être comportée ainsi : elle avait totalement raison ! Tom a vraiment été trop con. C'était donc aussi amusant qu'énervant. Mais surtout, c'était prévisible du début à la fin. Combien de fois Lynette a essayé de le soudoyer avec de la lingerie fine ou de belles carrosseries ? Trop mécanique pour être plaisant. Quand les téléspectateurs sont capables d'écrire exactement la même chose que les scénaristes, c'est que ça commence à sentir très mauvais...

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// Bilan // Pas mal. Cet épisode était pas mal. Une satisfaction de temps en temps pour remonter le moral des troupes quoi....

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13 mars 2011

Desperate Housewives [7x 16]

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Searching// 11 35o ooo tlsp.

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    Les thèmes des épisodes de Desperate Housewives se suivent et se ressemblent. Après 7 saisons, et vu la structure narrative qui n'a jamais évolué, ce n'est pas étonnant. C'est même tout à fait normal mais ce n'est pas excusable. Il y avait mille façons de faire changer les choses. Ils n'ont jamais ne serait-ce qu'essayé (à part le saut dans le temps, qui sentait mauvais dès qu'il a été annoncé). Cette semaine, les ménagères se lamentent autour de leurs solitudes respectives et, paradoxalement, on les retrouve toutes ensemble à un moment donné pour aider Susan à trouver un donneur. On apprend effectivement en début d'épisode qu'elle est condamnée si une transplantation n'a pas lieu dans les prochains jours. On nous précise même qu'un donneur sur mille est compatible. Elle en trouvera finalement deux dans son voisinage ! La magie de Wisteria Lane. Il s'y passe autant d'événements terribles que de miracles. Les malheureuses élues sont donc Bree et Beth, et il n'y a aucune surprise là-dedans. A la toute fin de l'épisode, il n'en reste plus qu'une puisque Beth se donne la mort. Je ne dirais pas que cela m'a étonné, puisque quand un personnage dans la série ne sert plus à rien et qu'il ne fait pas partie du cercle des intouchables, il est tué. La réminiscence du pilote avec le suicide de Beth via une arme à feu était cependant bien vue. Je suis persuadé que les scénaristes, pour une fois, savaient qu'elle finirait comme ça dès son introduction dans la série.Emily Bergl était d'ailleurs très juste dans son interprétation. Elle a su ne pas en fairer des tonnes et sa détresse m'a touché. Mais maintenant, que faire autour de Paul Young ? Felicia va-t-elle enfin trouver un moyen de se venger ?

   Pendant que ses amies s'organisent pour la sauver, Susan part faire un pique-nique dans les bois avec un Mike devenu Mr. Catastrophe. Son équivalent masculin en gros, sauf que James Denton n'a, lui, aucun don pour la comédie (notez bien que je suis en train de dire en filigrane que Teri Hatcher, oui). Les situations improbables dans lesquelles on les a mis étaient affligeantes et pas inspirées, encore que le jeu de rôle, il fallait l'inventer ! Chez les Scavo, c'est toujours Renee qui régale mais elle est de moins en moins convaincante et j'espère que les scénaristes, s'ils la gardent la saison prochaine, lui trouveront de vraies intrigues. Elle a toujours la ligne de dialogue qui amuse  mais ce n'est pas suffisant. Bree, lors de sa rencontre avec le pasteur puis lors du brunch, m'a fait sourire. Loin de Keith et de tout autre homme, elle semble retrouver ce qui a toujours fait sa spécificité. J'aime cette Bree là et j'espère qu'elle ne nous quitter pas trop vite. Le problème pour le moment, c'est qu'elle n'a pas vraiment d'intrigue à part la transplantation à venir. Enfin, Gaby se perd dans une storylinevue et revue dans la série, mettant en scène une concurrence entre Juanita et la fille de Bob et Lee. Ce n'était pas vraiment drôle, à part les quelques interventions de Juanita, et c'était trop cruel de la part de Gaby. La petite morale finale, niaise au possible, ne fonctionne que si on a l'impression qu'elle a appris quelque chose, qu'elle a "grandi". Or, on sait pertinemment que ce sera oublié dès le prochain épisode.

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// Bilan // Qu'est-ce qui pourrait sauver Desperate maintenant ? Je pense que la mort de Susan serait une grande idée. Mais ça n'arrivera jamais. Teri Hatcher ne lâchera jamais le morceau ! La réponse est donc aussi triste que la question : rien.

25 février 2011

Desperate Housewives [7x 15]

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Farewell Letter// 1o 58o ooo tlsp.

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    Comme vous le savez, il se dégage toujours d’un épisode de Desperate Housewives un thème commun à toutes les sous-intrigues, de façon plus ou moins tirée par les cheveux selon les cas. Cette semaine, après avoir bien réfléchi, il me semble que les enfants, et l’enfance de manière plus générale, se sont insérés dans les histoires de chacune des héroïnes… sauf celle de Susan, bien trop occupée à se servir de sa dialyse pour améliorer son quotidien. M.J. a quand même été présent le temps d’une scène, sans doute la plus drôle du lot d’ailleurs mais tellement prévisible… On notera qu’il n’y avait encore rien d’inédit à toutes ces pitreries puisqu’il y a deux ans, Gaby, elle aussi, profitait de la cécité de Carlos pour obtenir des places de parking. Bref, il ne fallait pas compter sur la Mayer pour se tordre de rire cette semaine. Elle est en revanche la seule, à ce jour, à posséder une intrigue au long cours. Toutes les autres se sont terminées soit à l’épisode précédent, soit lors de cet épisode-ci.

 

   C’est en particulier le cas de Bree, que l’on aime à la folie, mais qui ne ressemble plus à rien. Et je ne parle pas de son visage figé mais bien de son histoire avec Keith, qui s’achève dans cet épisode de manière navrante et attendue. Depuis qu’il a découvert qu’il avait un fils –cela fait trois jours pour être précis- il n’imagine plus sa vie sans lui et veut le suivre jusqu’en Floride. Keith n’aura aucune interaction avec la mère au cours de l’épisode, mais ce n’était pas forcément utile j’en conviens. Ca n’aide quand même pas à crédibiliser toute cette histoire qui avance soudainement à la vitesse de la lumière. Le « sacrifice » de Bree n’est pas émouvant pour deux sous et les adieux laissent profondément indifférents. Je l’aimais bien pourtant Keith… au début. Leur relation avait du potentiel mais elle a été gâchée avec des intrigues qui n’étaient pas dignes de Bree. Je me demande bien ce qui l’attend lors des prochains épisodes. Le retour du fils caché de Rex, histoire de terminer cette histoire qui n’a jamais bénéficié de véritable conclusion ?

 

   Gabrielle, en compagnie de Carlos, trouve le courage de se replonger dans ses souvenirs d’enfance en se rendant dans le village du Texas où elle a grandi. Un village qui se résume à une pauvre rue et un bar, je précise. Le but était de se recueillir sur la tombe de son père, qui l’a abusé, et en quelques sortes, boucler la boucle pour être enfin en paix. Oui, Gaby est une femme torturée maintenant. Finalement, on ne la verra pas au cimetière. Je vois ça comme un joli cadeau de la part des scénaristes qui savaient pertinemment qu’Eva Longoria allait encore tout faire foirer avec son jeu limité. A la place, on retrouve très rapidement la Gaby que l’on connaît, un peu diva et un peu pestouille, qui nous fait encore décrocher quelques sourires à l’occasion. L’intervention de la nonne rousse (et certainement perverse – comme toutes les nonnes et toutes les rousses) n’était pas indispensable mais il y avait un semblant d’audace dans le fond… Tiens, ça m’a d’ailleurs rappelé la nonne blonde (donc sage, innocente et conne) de la saison 2. La belle époque ! C’était frais, c’était drôle. On comprend en tous cas pourquoi Gaby lui en voulait tant. Elle a toujours eu un problème avec les religieuses, qu’elles soient blondes ou rousses, perverses ou connes. Ou les deux à la fois. Bref. Tout ça pour dire que Princess Valerie me manque atrocement…

 

   En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Lynette et Tom décident de virer Preston et Porter de chez eux, estimant qu’il leur faut enfin voler de leurs propres ailes. Le lendemain, ils s’en vont déjà mais -et j’avoue que ça m’a amusé sur le coup- c’est Mrs McClucksey et son mari pas drôle qui les hébergent ! Le point de départ était marrant, la suite un peu moins. C’est-à-dire qu’on avait juste envie de prendre l’un des jumeaux pour taper sur l’autre. Ils étaient tellement agaçants, mon Dieu ! Et puis, ça n’a pas grand-chose à voir, mais, après une étude approfondie, je peux vous affirmer que l’un des deux est gay ! Oui oui. Je m’ennuyais un peu donc je me suis concentré sur ses gestes et ils l’ont trahi. Ne me demandez pas celui dont il s’agit. Le moins moche (donc le moins roux). La ligue des roux de France (et du monde entier ?) vont me tomber dessus en commentaires, je le sens…

 

   Pour terminer, je suis extrêmement déçu par la tournure que prend l’intrigue fil rouge de Paul depuis l’émeute. On sent une fois de plus que les scénaristes ne savent plus quoi dire à mi-parcours. C’est comme ça chaque année de toute façon, je ne sais même pas pourquoi je m’en étonne encore… Toujours est-il que le semblant de potentiel entrevu la semaine dernière n’était qu’une illusion. Mike ne sert à rien. Paul est fidèle à lui-même et Zach… Zach… eh bien l’acteur n’a pas profité de ces quatre derniers pour prendre des cours de théâtre et puis, tout de même, il est roux (c’était juste histoire de poursuivre le running gag, ça va !). C’est regrettable ma foi. Pour l’anecdote, je me suis assoupi vers la fin, lorsque Beth est forcée à faire ses valises par Paul et, en me réveillant en sursaut, j’étais anéanti à l’idée d’avoir raté le cliffhanger. Oui, anéanti, vous aviez bien lu. En revenant en arrière, je me suis heureusement rendu compte qu’il n’y en avait tout simplement pas ! Petite remarque au passage, ça aurait été sympa que Mary Alice commente les actes de sa famille plutôt que de nous sortir sa morale à la con.

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 // Bilan // Je crois qu'on s'est tout dit. Un épisode de plus à ajouter à la longue liste des ratés de Desperate Housewives. Ca sent mauvais, et pas juste parce qu'il ne mettait en scène que des roux (je sais, c'est facile, c'est méchant, c'est gratuit, c'est bas, et je suis un odieux personnage).  

16 février 2011

Desperate Housewives [7x 14]

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Flashback // 9 2oo ooo tlsp.

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   Oh mon Dieu, il l’a fait ! Marc Cherry a joué dans sa propre série ! Quoi, ce n’était pas lui la lesbienne dégarnie ? Enfin le transsexuel barbichu ? Enfin bref, le dénommé Monroe –ça ne s’invente pas- qui s’est invité dans l’intrigue ô combien ennuyeuse de Miss Mayer ? J’ai bien cru. La ressemblance était frappante ! Ca m’a beaucoup amusé en tous cas, même si ce n’était pas intentionnel de la part des scénaristes. Entre la rencontre qu’a faite Susan la dernière fois pendant sa dialyse et celle de cet épisode, on peut dire que l’on tourne allégrement en rond en attendant qu’un donneur miracle vienne solutionner le problème médical. Je me demande bien qui cela va être. Trois saisons en arrière, on nous aurait certainement sorti Edie du placard. Aujourd’hui, je ne vois pas de candidat potentiel. Tiens, ce serait marrant de faire revenir Dana Delany pour ça. Il me semble qu’elle et Susan s’étaient quittées en bon terme. Maintenant que le tournage de Body Of Proof est terminé, c’est parfaitement possible… Je dis ça, mais ça va sans doute être un inconnu, ou un personnage dont ils ne sauront pas quoi faire à ce moment-là (Renee, déjà réduite à faire de la figuration ?) ou Julie, parce que cette dernière s’imposera de gré ou de force face à sa mère. Certes, ça ne lui ressemble pas mais qui sait…

   A peu près tous les personnages se retrouvent dans des impasses scénaristiques, synonymes de renouveau pour les prochains épisodes. Enfin le renouveau dans Desperate, c’est en général de simples resucées. Susan a déjà été malade, Gabrielle a déjà été fragile psychologiquement… et Lynette s’est déjà faite avoir plus d’une fois par sa mère ! J’adore le personnage de Stella. Il m’amuse beaucoup. Sans doute la mère la plus drôle et attachante de la série (parmi celles encore vivantes). Et je dois dire que j’ai été conquis par le stratagème dans lequel elle a embarqué les Scavo cette semaine. La scène de la mort de Frank était géniale ! Celles qui ont suivi aussi. Je pense surtout à Lynette qui s’amuse à faire peur à Tom ou Stella qui fait du chantage à sa fille. Ce n’était pas exceptionnel mais hautement sympathique, ça oui. Quel sera la prochaine storyline de Lynette ? Je n’en ai aucune idée. L’infidélité de Tom semble déjà faire partie du passé, et tant mieux c’était naze. Mais on peut dire avec du recul que ça a été traité n’importe comment et ça n’a même pas eu d’impact dans la relation qu’entretiennent Lynette et Renee. Comme c’est étonnant…

   Dieu soit loué, Gabrielle n’a pas passé son épisode à la recherche de sa satanée poupée. J’avais peur de ça. Vu le niveau de ridicule déjà atteint, cela me semblait être la suite logique et je crois que ça ne m’aurait même pas choqué. Les scénaristes ont finalement choisi de l’envoyer en thérapie, passant d’abord par l’étape immature habituelle, qui peine à faire décrocher un sourire tant c’est vu et revu. Si je trouve intelligent de revenir sur les blessures d’enfance du personnage, déjà évoquées dans les débuts de la série, je crains en revanche que le lien avec ses dernières folies soit beaucoup trop lointain. Dire que son attachement à Grace et à Princess Valerie (c’est aussi honteux à écrire qu’à voir) s’explique par ses rapports conflictuels et violents avec son beau-père est très tiré par les cheveux, pour ne pas dire stupide. Ce n’est même plus de la psychologie de comptoir à ce niveau… Tout ce qui m’a plus, c’est la bienveillance de Carlos. Elle est bien plus touchante que les larmes de crocodiles d’Eva Longoria.

   La présence de Marcia Cross dans cet épisode a été réduite à son minimum et vu la qualité de ce qu’on lui a écrit, c’est préférable. Les diverses coïncidences qui poussent Bree à dire la vérité sur son fils à Keith n’étaient pas inspirées du tout, à la limite du grotesque, mais j’ai bien aimé le moment de l’aveu. Il suffit d’une vraie bonne actrice pour faire la différence. On connaît en outre le goût de la série pour la nuance et je dois dire que le cas de Zach, à coup de flashbacks, a été traité avec toute la nuance nécessaire : le pauvre petit garçon riche est devenu très très pauvre en se droguant et il a dû déménager dans un quartier hyper craignos. Tellement craignos d’ailleurs qu’il n’ose pas sortir de chez lui, nous la jouant Walking Dead. C’est vrai, il donnait l’impression qu’une horde de zombies l’attendaient sur le pas de sa porte ! Sur le fond, l’intrigue n’était pas tellement plus convaincante mais on est désormais fixé : c’est bien Zach qui a tiré sur son père. L’association Mike/Paul, aussi saugrenue soit-elle, pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant avec un peu de chance. Reste à savoir comment Beth va être intégrée dans tout ça, et Felicia aussi. Elle ne peut pas avoir donné son dernier mot…

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// Bilan // Il se dégageait une bonne énergie de cet épisode relativement mal écrit. Ça s'applaudit (un peu) !

20 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 13]

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I'm Still Here // 10 25o ooo tlsp.

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   Au royaume de l'anecdotique, cet épisode est roi ! Quasiment toutes les intrigues commencent de manière peu prometteuse, se développent de façon prévisible et se terminent dans l'indifférence. Je ne peux que commencer par la storyline de Gabrielle, la plus drôle à ses dépens. Hormis la scène avec Mrs McCluskey, qui était vraiment amusante, tout est à jeter. De la prestation d'Eva Longoria, qui n'y croit pas plus que nous, à l'idée même d'utiliser Princess Valerie pour exprimer la folie dans laquelle le personnage bascule. C'était ridicule il y a deux semaines, ça l'est encore plus aujourd'hui. Ca n'aurait jamais dû durer. Les scénaristes auraient dû trouver autre chose, se creuser un peu la tête. Le braquage correspond probablement à ce que la série a fait de pire en 7 ans. L'enchaînement des événements est invraisemblable et la crise de larmes finale ne m'a pas ému une seule seconde. On aurait dit une parodie complètement ratée de la scène de la saison 2 où Gabrielle "perd" son bébé. Entre ça et son divorce, Eva Longoria doit avoir envie de se tirer une balle. Qui s'occupe de charger le pistolet de Mary-Alice ? Et en parlant de lui, il avait un rôle à jouer dans cet épisode puisque c'est grâce à lui que Paul comprend que c'est son propre fils qui a essayé de le tuer. C'est l'unique avancée de cet épisode. On ne nous épargne pas les sous-entendus faciles dans les dialogues entre Beth et Paul, alors qu'il ne pense qu'à la tuer. Et ce serait bien qu'il mette son projet à exécution d'ailleurs. Que l'on ne nous fasse pas miroiter un bon rebondissement pour rien. Paul finira-t-il la saison en prison ?

   Et Susan, finira-t-elle la saison morte, dépourvue de rein ? Ca n'a aucune chance d'arriver, à moins que Teri Hatcher ne resigne pas pour une saison supplémentaire. Mais ce serait débile de sa part. Pourquoi prendre un ou deux ans d'avance sur sa future traversée du désert ? Je n'ai pas tellement aimé son intrigue du jour, où elle était juste agaçante, même pas drôle, face à un mec carrément antipathique. Mais je reconnais que la dernière scène était touchante bien qu'attendue. Renee a également voulu sortir la carte de l'émotion. On lui a inventé une envie passée d'enfant. Or, on nous la présente depuis le début comme une femme qui déteste les gamins ! Y'a un truc qui cloche et le rapprochement avec Bob & Lee qui viennent d'adopter n'a aucun intérêt, surtout si, comme je le crains, on ne revient plus dessus par la suite. Au final, je ne retiens que la seconde où Renee arrête un enfant en vélo d'un simple geste de la main. Très Wilhelmina.

   Chez Bree, on prépare doucement la sortie de Keith, qui finira bien par rejoindre sa nouvelle famille sortie de nulle part. Dès l'instant où la jeune femme cogne à la porte de Bree on comprend ce qui va se passer. On ne se trompe pas et c'est comme ça jusqu'au bout. Je ne m'attendais pas à ce que Bree dise la vérité à Keith donc le twist me semble facile. Reste à savoir combien de temps le mensonge va durer... et ce que les scénaristes vont trouver pour nous faire patienter ! Dommage que le couple se retrouve coincé dans cette nouvelle histoire ridicule. Il y avait du potentiel qui n'aura pas été exploité comme il se doit. On attend toujours des nouvelles du fils de Rex à ce propos. Je me demande d'ailleurs de quoi Bree vit depuis. Dernière storyline sans grand intérêt : le mariage de la mère de Lynette avec un vieux bonhomme vulgaire incarné par le cultissime Larry Hagman, le J.R. de Dallas. Il est excellent dans ce rôle qui n'est pas si éloigné de ce qu'il a l'air d'être dans la vie. Les dialogues sont bons, c'est le comportement de Lynette qui finit par poser problème. Son coté donneuse de leçon n'est plus supportable.

   

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// Bilan // L'accumulation des dernières mauvaises idées en date des scénaristes rend cette saison 7 de Desperate navrante alors qu'elle n'avait pas si mal commencé que ça. L'intrigue de Gabrielle est inacceptable !

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12 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 12]

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Where Do I Belong? // 12 83o ooo tlsp.

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   Quelques secondes après avoir terminé cet épisode, il m’a paru comme une évidence de lui accorder deux étoiles. Et puis plus j’y réfléchis, moins je suis convaincu. Je tiens à rester sur ma première impression mais ne vous étonnez pas si mes commentaires ne sont finalement pas en adéquation avec la note attribuée. Disons simplement qu’il était efficace à défaut d’être bien écrit.

  Laissez-moi d’abord évoquer l’éléphant dans la pièce : la poupée de Gaby, Princess Valerie. Sérieusement ? J’avais trouvé ça ridicule la semaine dernière mais je pensais sincèrement que ce n’était qu’une première étape pour montrer que Gaby sombrait peu à peu dans la folie. J’étais loin d’imaginer qu’on y aurait encore droit cette semaine en allant encore plus loin dans le grotesque ! Que dire si ce n’est que ça aurait pu être un excellent « Jump The Shark » sauf que, pas de chance, ça fait bien longtemps que la série l’a sauté le requin ! J’étais vraiment gêné d’assister à cette mascarade. C’était humiliant pour Eva Longoria. Je n’ai toujours pas compris la scène du déjeuner avec Bob et Lee, en quoi cela pouvait lui faire de la peine. Gaby se comporte comme si ses deux filles n’existaient pas. J’avoue avoir ri de bon cœur au moment où Celia se relève avec le bras de la poupée dans la bouche. Mais c’était le seul. Atterrante de bout en bout cette intrigue. La bonne nouvelle, c’est qu’elle est finie ! Prochaine étape : Gaby kidnappe une enfant qui ressemble vaguement à Grace ? Je l’imagine déjà en train de la maquiller comme un camion volé, les yeux injectés de sang et de haine, alors que la petite est attachée dans la cave. Si avec une idée comme ça Marc Cherry ne m’engage pas…

   Je vais être un peu plus indulgent avec Lynette et sa soudaine immaturité, même si je persiste et signe : on la met dans la même situation il y a trois ou quatre saisons, elle réagit totalement différemment. Bien sûr elle aurait cherché à se venger mais forcément de manière plus inventive et intelligente. On en est quand même rendu au point où c’est Renee qui est obligée de lui faire comprendre qu’elle perd complètement les pédales ! D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi Lynette avait pardonné si vite à Renee et pas à Tom mais passons… Sinon, c’était étonnant de voir tous les enfants Scavo réunis dans la même pièce au même moment, cela a conféré à cette scène une tonalité nostalgique particulièrement émouvante. Les excuses de Tom étaient classiques et pas plus inspirées que les stratagèmes de sa femme mais mon cœur balance toujours un peu pour la stabilité que ce couple représente. C’est si rare. Personne ne veut les voir séparés. C’est inconcevable plus de trois épisodes. Mais le coup du gâteau laxatif, c’était quand même un peu… à chier.

   Certainement pour la première fois depuis le début de la saison, Bree n’a pas été associée à Keith mais à… Beth ! Ca change un peu et la première scène avec le révérend était super bien dialoguée. C’est toujours très agréable de voir ressurgir l’ancienne Bree. L’ensemble de l’intrigue n’était pas une grande réussite mais on peut déjà s’estimer heureux de retrouver un semblant d’intérêt pour le fil rouge de la saison. Le cliffhanger sur le retour de Zach n’est pas hyper étonnant mais il suscite au moins l’intérêt : quel est son but dans l’histoire ? Pourquoi vouloir nuire à Bree ? S’est-il associé à Beth, ou est-ce un acte solitaire ? Il va falloir plus que ça pour nous tenir en haleine d’ici à la fin de la saison mais au moins, on a un tout petit peu envie de revenir à l’épisode suivant ! A part ça, Renee qui se moque de la coupe de cheveux de Beth, c’et vraiment l’hôpital qui se fout de la charité !

   La storyline de Susan ne m’a pas fait le même effet malheureusement mais la tentative d’émouvoir était à deux doigts de fonctionner ! Il aurait suffit que ce soit cohérent en fait. Or, ça ne l’était pas. Sophie qui confie à sa fille qu’elle a commencé à être heureuse et a changé ses priorités lorsqu’elle est née, désolé mais c’est complètement faux. Elle a toujours eu un comportement hyper égoïste et elle aura beau dire tout ce qu’elle voudra, cancer ou pas cancer, ça ne changera rien à ses actes passés. Enfin bref, je chipote. C’était quand même assez émouvant pour du Susan, parfois drôle aussi avec, ô surprise, les interventions de la laide Julie. Après, engager Valerie Harper (grande actrice de télévision inconnue chez nous) pour si peu, ça me déçoit.

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// Bilan // Outre l’intégralité de l’intrigue de Gabrielle et les maladresses qui se sont glissées dans celles des autres, on peut dire qu’il s’agit là d’un épisode correct de Desperate Housewives, avec tous les sous-entendus que cela implique de ma part...

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5 janvier 2011

Desperate Housewives [7x 11]

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Assassins // 12 1oo ooo tlsp.

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   J’aurais pu débuter ma review en traitant les scénaristes de cet épisode d’Assassins, en référence à son titre, mais c’eut été trop facile. A ce niveau-là de toute façon, les assassins ce ne sont pas eux mais nous. J’ai des pulsions meurtrières quand je vois ce qu’ils font de cette saison qui n’avait pas si mal débuté que ça. Regardez Renee : elle avait du potentiel, sans être originale dans l’univers de la série. La voilà embourbée dans une intrigue nullissime qui ne veut pas prendre fin malgré l’aveu. Quel avenir pour elle maintenant que Lynette est au courant de sa bêtise vieille de vingt-ans avec Tom ? Je suppose qu’elle lui pardonnera. Ou alors elle partira sans n’avoir servi à rien. Puis Vanessa Williams est bien marrante mais dès qu’on lui demande de pleurer, c’est du niveau d’Eva Longoria. Est-il bien nécessaire de commenter le comportement de Lynette face à Tom ? On l’a connue tellement plus inspirée quand il s’agit de se venger ! Là, quand même, elle se contente de lui servir une tasse de chocolat brûlante quoi… Vivement le prochain épisode, qu’elle lui tire la langue ou qu’elle mette du poil à gratter dans sa chemise. On va bien se… poiler. Mais concentrons-nous sur l’essentiel : qu’est-ce que c’est que ce maquillage Felicity Huffman ? Qu’est-ce que c’est que ce brushing Vanessa Williams ?

   « Tiens, et si on faisait revenir le boulet de service ? » s’est exclamé Marc Cherry dans la writer’s room. Qu’à cela ne tienne ! Revoilà Orson et son deux-roues, prêt à pourrir le peu d’intérêt qui restait au couple Bree/Keith. A tous les épisodes, ils sortent encore plus amoureux d’un terrible obstacle et Bree montre combien elle a changé, combien elle est devenue une femme libre dans sa tête… C’est d’un ennui ! La palme revient à la scène de dîner la moins inspirée de la série depuis qu’elle existe : les deux rivaux se jettent des petits pois au visage. Tordant… Et si on parlait de Susan ? Non ? Alors pour la forme, je me contenterai de souligner que des rides apparaissent enfin sur le visage de Teri Hatcher, peu maquillée pour l’occasion. Ne comptez pas sur moi pour parler de sa maladie suite à l’émeute ou de son effondrement dans le couloir de l’hôpital. C’était ridicule et pas émouvant une seule seconde. Une fois de plus, je ne vois pas où les scénaristes veulent en venir avec la Mayer.

   Cet épisode, qui ne regorge décidemment que de bonnes idées, marque le retour de Mike ! Cela se fait de manière plutôt surprenante puisqu’on l’associe à Felicia Tillman quelques instants, sous-entendant que ce serait lui le tireur-fou. Point du tout. Mike est un gentil. Mike ne ferait jamais ça. Mais Mike va encore se faire accuser à tort, forcément… Réchauffé ? Nooooon ! De manière plus générale, rien n’est à sauver cette fois-ci du coté de Paul Young. D’abord, il n’est pas mort. Et c’est une vraie déception, même si je m’y attendais. Ensuite, tout ce qui a été construit (certes, pas grand-chose) à l’épisode précédent est retombé comme un soufflé. On n’évoque même plus l’émeute. Il y avait pourtant matière à créer du bon drama… Honnêtement, je ne vois pas bien qui aurait pu faire le coup si on élimine d’office Beth. Et on ne cherche pas tellement à piquer notre curiosité outre-mesure. Terminer l’épisode sur la révélation du lien de parenté entre Felicia et Beth est une idée bien merdique en partant du principe que le téléspectateur le sait déjà depuis un bout de temps. Ou alors les scénaristes pensaient qu’on allait vraiment s’inquiéter du sort de Beth alors que franchement…

   Un dernier paragraphe en l’honneur de la storyline d’Eva Longoria ne serait pas suffisant pour exprimer combien la scène de la poupée Grace était… non le mot n’existe pas. C’était au-delà du ridicule. La folie dans le regard de Gaby a ce moment-là était-elle voulue ou l’actrice avait-elle simplement de la haine pour les scénaristes qui s’est vue à l’écran ? Le seul passage que je sauve, c’est le coup de colère de Carlos, carrément justifié. Et Ricardo Chavira a assuré ! Pas de pitié pour Gaby. Elle est vraiment trop conne sur ce coup-là, vraiment trop…

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// Bilan // Si mes souvenirs sont bons, on nous avait vendu  cet épisode avant la trêve hivernale comme un hommage à Dallas sur le thème «Who shot Paul?» et non J.R. Euh… J’espère avoir simplement rêvé ! Assassins est une honte, un immondice. Je ne porte plus Desperate dans mon cœur depuis longtemps mais je refuse qu’on m’accuse de descendre la série pour le plaisir, au moins au sujet de cet épisode. Il a tout pour déplaire.

15 décembre 2010

Desperate Housewives [7x 10]

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Down The Block There's A Riot // 11 6oo ooo tlsp.

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   Le bien-aimé et bien-portant Marc Cherry nous avait prévenu : cette année dans Desperate Housewives, il n'y aura pas d'épisode catastrophe comme les saisons passées ! C'est vrai qu'après la prise d'otages, l'ouragan, l'incendie et l'accident d'avion en plastique, les idées commençaient à manquer et ça devenait chaque fois un peu plus ridicule. Mais Marc Cherry nous a menti. La trève hivernale (qui ne durera que deux semaines cette année) est toujours l'occasion d'offrir un petit cliffhanger qui donne envie (ou pas) de revenir une fois les chocolats de noël, le foie gras et la bûche engloutis. La catastrophe et ses potentielles victimes a donc bien eu lieu et il s'agissait cet hiver d'une émeute ! Assez surprenante et originale comme idée à vrai dire, rarement exploitée à la télé. Mais très mal amenée évidemment, on est à Wisteria Lane...

   L'émeute a ses avantages et ses inconvénients : elle est par nature opressante et angoissante, et les scénaristes et le réalisateur ont réussi à la rendre crédible malgré les difficultés. J'imagine qu'il n'est pas aisé de gérer autant de figurants sans que la fausse émeute ne devienne une vraie. D'où quelques couacs comme par exemple Susan qui est censée se faire piétiner et être en danger de mort alors que tous les gens semblent pourtant soigneusement l'éviter. A ce sujet, qui a franchement peur pour sa vie ? Les ignorants qui s'imaginent encore qu'une housewife pourrait être tuée ? Les demeurés comme elle qui lui trouvent encore un quelconque intérêt ? Mike ? Pardon pour cette répétition. Il est ignorant ET demeuré. La preuve : il dessine des seins à ses bonhommes de neige en Alaska pour tuer le temps passé loin de sa bécasse. Not funny. At All. Gross. Perv !

   Si tous les personnages principaux et secondaires sont réunis pour notre plus grand plaisir, cela ne se fait pas sans ratés, facilités et redites. Je pense à Juanita, perdue dans la foule après qu'elle ait découvert que Grace était la fille de sa mère, qui fait inmanquablement penser à l'autre gamine Solis -celle qui n'a pas de prénom- dans l'épisode de l'avion en carton -notez la variante- qui manque de se faire tuer aussi. Puis comme c'est super mal joué et que l'on aimerait juste que cette intrigue soit enterrée bien profondément, il ne reste pas une branche à laquelle s'accrocher. Même problème avec Bree qui doit subir les assauts de son boyfriend, obsédé par le mariage, et son ex-futur-beau-père, obsédé tout court. C'est prévisible du début à la fin et lourd de chez lourd. Un peu comme le regard de l'intrus qui s'invite chez la rousse flamboyante et qui déclenche la fameuse émeute. On aurait pu espérer un départ plus subtil et mieux pensé : Bree qui ne sait tout à coup plus manier une arme à feu, c'est curieux.

   Le pire dans tout ça, ce n'est pas le plan de Paul, finalement bien foutu et bien tordu, mais toute la morale qui se planque (mal) derrière l'événement. La vision manichéenne de la vie dans Desperate peut avoir du charme quand il s'agit de faire dans le burlesque, mais dès qu'on se lance dans des choses plus sérieuses, c'est atroce de nullité. La façon qu'ont les scénaristes de présenter les anciens taulards en début d'épisode est proprement scandaleuse ! Ce sont des hommes barraqués qui crachent par terre et qui ne frappent pas aux portes. Grand déballage de clichés pour partir ensuite sur le thème du "on a tous le droit à une seconde chance dans la vie" au cours duquel les méchants deviennent gentils, et les gentils pas si gentils. Ca se serait arrêté là, pourquoi pas ? Mais il a fallu que Lynette fende la foule pour aider le traitre, Lee (qui trouve pour la première fois une véritable utilité en trois ans hors répliques comiques) et prouver ainsi qu'elle était définitivement one of the good guys. Ca fait combien de fois qu'on nous fait ce coup-là ? J'en viendrais presque à oublier de parler du secret de Tom et Renee mais c'est tellement sans intérêt que je préfère m'abstenir. Après les dernières saisons d'Ugly Betty, Vanessa Williams est drôlement gâtée dites-moi !   

   Alors, Paul Young est-il mort ? Et surtout : qui l'a tué ? Je ne suis pas spécialement pressé de le savoir mais à mon avis, sa femme, Beth, étrangement muette pendant tout l'épisode, y est pour quelque chose. Ce qui serait décevant puisque ce n'est qu'un personnage de passage. Ca aurait plus de poids si c'était Bree ou Lynette. Plein d'hypothèses sont envisageables et mon absence de confiance envers l'équipe de la série me fait dire qu'ils feront forcément le mauvais choix. Tiens, j'y pense, et si c'était "son" fils Zach ? Là, ce serait surprenant et ça permettrait de renouer encore un peu plus avec l'esprit de la saison 1 qui nous manque tant.   

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// Bilan // En faisant preuve d'une certaine humilité inhabituelle, cet épisode "événement" de Desperate s'en sort honorablement et il aurait pu être encore meilleur si les intrigues développées dans les épisodes précédents n'étaient pas aussi mauvaises et usées. Pour cela, je félicite Marc Cherry. Ce sera la première et dernière fois, croyez-moi ! 

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7 décembre 2010

Desperate Housewives [7x 09]

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Pleasant Little Kingdom // 11 2oo ooo tlsp.

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   C'est les bras ballants et leur coeur lourd que je vous écris ces quelques mots : les années ont beau passé, je ne me fais pas à la médiocrité dont peut faire preuve Desperate Housewives parfois. Souvent. Mélancolie, nostalgie, je me souviens qu'un jour c'était bien. Qu'un jour Gaby m'a fait rire. Qu'un jour, rien qu'une seule fois, j'ai trouvé juste Eva Longoria dans une scène d'émotion. Que Marcia Cross pouvait encore sourire au début. Que Teri Hatcher... non, laissez tomber. Teri Hatcher est restée Teri Hatcher, pour le pire et le meilleur. Cet épisode, c'est le grand vide. Les scénaristes se jettent et se ramassent. On parle beaucoup des employés d'Orange qui se suicident, mais parle-t-on des scénaristes de Marc Cherry qui se suppriment les uns après les autres, remplacés par pires qu'eux ?

   Il aura fallu attendre 7 ans pour apprendre que Tom en avait une grosse. Vous m'avez bien lu : 7 ans ! On comprend désormais sans mal pourquoi le couple Scavo a su rester soudé malgré les épreuves. Lynette ne pouvait tout simplement pas renoncer à un tel jouet. Cela explique également pourquoi Renee souffre le martyre depuis qu'elle s'est rendue compte qu'elle aimait toujours Tom, bien des années après leurs enfantillages. Ca ne s'oublie pas, un truc comme ça. Trève de plaisanterie : si l'intrigue partait bien, promettant un peu de légéreté et de fun, elle s'est transformée sur la fin en dégueuli immonde avec tout plein de grumeaux dedans. Bon Ok, j'exagère un chouilla. Vanessa Williams est aussi crédible en femme bourrée qu'en bonne soeur. Cette scène où elle révèle sans le vouloir son petit secret à Susan était... comment dire... trop méga LOL. Du genre du LOL qui craint. Quand est-ce qu'on libère Felicity Huffman de cette mascarade et qu'on lui offre une bonne petite dramédie sur Showtime ?

   Qu'y a-t-il de plus navrant dans la storyline de Bree : son boyfriend de plus en décevant au fil des épisodes ? Le père de son boyfriend, ringard et inintéressant depuis son arrivée ? Ou sa vieille pote incarnée par Cynthia -Libby- Watros de Lost qui est vulgaire et pas drôle ? Pourquoi faire un choix ? Tout était à chier. Pardonnez ma propre vulgarité. Dans un sens, c'est toujours plus divertissant que les frasques de Gaby, tiraillée entre le démon qui la démange et l'ange qui la raisonne ? Jusqu'au bout, l'histoire des enfants échangés était pénible et honteuse à sa manière. On sent bien l'envie d'en faire quelque chose de bouleversant mais on sent surtout l'incapacité à y arriver par l'absence de talent conjoint des acteurs et des scénaristes. Cela dit, il y a encore pire : la grosse méga vengeance de Paul Young qui se met en place et qui prend peu à peu sous nos yeux des airs de mauvaise blague. Monsieur souhaite installer une maison de ré-insertion pour délinquants fraîchement libérés au beau milieu de Wisteria Lane. Quel plan de merde, et super puant dans le propos en plus... Je me doute bien que son plan ne s'arrête pas là sinon c'est juste à pleurer de nullité mais je ne vois pas bien comment le fil-rouge pourrait retrouver de l'éclat dans ces conditions. Le sourire de Paul à la fin était ridicule au possible. Si le personnage commence à devenir une caricature de ce qu'il était, on n'est pas sorti de l'auberge !   

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// Bilan // J'ai essayé d'être méchant mais j'ai même pas réussi : à ce niveau-là, mes réserves en tristesse et en colère sont épuisées. Desperate Housewives ne m'inspire plus que de l'indifférence, jusqu'a la prochaine bonne idée...

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18 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 08]

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Sorry Grateful // 11 92o ooo tlsp.

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   Je l'attendais comme le messie cet épisode de Desperate ! Ce début de saison 7 était trop correct pour être honnête. Ca ne pouvait que cacher quelque chose et nous y sommes : les scénaristes n'avaient trouver que de bonnes amorces d'intrigues, pas de bonnes intrigues. Les amorces étant terminées, on va maintenant devoir se coltiner les mauvaises idées visant à passer le temps en attendant d'en trouver de meilleures... ou pas. A l'occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving, les housewives organisent des dîners divers et variés mais leur point commun à tous c'est qu'ils sont sans intérêt...

   Le premier dîner a lieu chez Bree et, dans sa grande bonté, ce qui devait être un tête à tête avec Keith se transforme en foire d'empoigne entre les parents de celui-ci, au bord du divorce, et McCluskey et son bonhomme qui font office de plantes vertes (bien flétries). Ce genre de repas, on en a eu des tonnes dans la série, souvent réussis il faut bien le dire et particulièrement quand Bree était impliquée. Ce n'était pas drôle cette fois puisque tout était prévisible de bout en bout et les dialogues n'étaient pas suffisamment bons pour faire passer la pilule. Je me suis franchement ennuyé (et endormi) et ça m'embête d'autant plus que j'aimais bien Keith et Bree ensemble jusqu'ici. C'était rafraîchissant. La demande en mariage plus que prématurée est certainement responsable de ma déception. Pourquoi verser à ce point dans la facilité ? Il fallait vraiment ne rien avoir d'autre à raconter. Et rappelons qu'ils étaient au bord de la rupture dans les deux épisodes précédents !

   Le second dîner, chez Renee, n'en était pas vraiment un. Le personnage m'amuse plutôt pas mal dans l'ensemble mais j'ai trouvé sa méchanceté envers les enfants particulièrement exagérée dans cet épisode au point que ce n'était même plus drôle, juste pathétique. Et Dieu sait que je n'aime pas beaucoup les enfants moi non plus ! Mais là n'est pas l'important. Non, l'important c'est qu'on nous remet sur le tapis sa relation passée avec Tom et elle a l'air bien décidée à le récupérer contrairement à ce qu'elle prétend. L'idée m'amusait mais je me rends compte que ça ne colle pas dans l'exécution. Renee et Tom n'ont pas vraiment d'alchimie et on sait pertinement que cette intrigue n'ira pas bien loin. Au pire, Lynette l'apprendra et fera la gueule deux minutes. Et après ? On a beau dire, Renee pourra faire tous les efforts du monde, elle ne sera jamais à la hauteur d'Edie. En parallèle, Miss Delfino, dont l'intrigue chantage est terminée, retrouve une storyline bien bien nulle comme elle seule a le secret. Quoiqu'en réfléchissant, le niveau général baissant, elle n'a plus l'air si ridicule que ça la Teri Hatcher ! Enfin pas plus que les autres. Elle doit être contente ! La Susan baby-sitter m'emmerde au plus haut point et ses pitreries sont sans saveur. L'attitude de Lynette vis à vis de son bébé n'est pas des plus reluisantes. On a l'habitude de ses combines de mère qui sait gérer une grande fraterie mais ça devient ridicule de forcer le trait à ce point. Puis c'est tellement old tout ça...

     Troisième dîner chez les Solis. Alors là vraiment... Pardonnez-moi mais c'était à chier. Mais à chier de chez à chier vous voyez ! Gaby a invité les parents mexicains de sa fille pour un repas aux couleurs locales mais tout tourne très vite au désastre. Il se trouve qu'en fait ce sont des clandestins ! Au moins, voilà un thème qui n'avait encore jamais été traité dans la série. Mais au sein de l'intrigue bébés échangés, ça passe beaucoup moins bien puisque l'unique but des scénaristes est de faire passer à Gaby le plus de temps possible avec sa fille biologique à laquelle elle est déjà très attachée. Les parents de la gamine sont ridicules et on sent venir la suite à des kilomètres. J'espère qu'Eva Longoria a pris conscience qu'elle allait devoir jouer la mère éplorée dans quelques épisodes. Donc elle doit commencer à s'entraîner. L'école des Feux de l'amour ne suffit pas pour être crédible. Remarque, il lui suffira de penser à Tony Parker, à sa maîtresse, à la centaine de textos coquins qu'elle a découvert, aux enfants qu'ils n'auront jamais ensemble... Ok, je deviens super bitchy là. Scusez. 

     Chez Paul Youg, on fête Thanksgiving au lit et en prison, mais pas de dîner à l'horizon. Même si j'aime assez l'intrigue fil-rouge de la saison, elle montre déjà ses premiers signes de faiblesse. Enfin déjà... Les années passées, il a fallu attendre beaucoup moins de temps pour que les limites soient atteintes ! On peut s'estimer heureux cette année quelque part. Les multiples allers et venues de Beth en prison sont redondantes. Elles perdent un peu plus de force à chaque fois et le coup de sang final de Felicia sentait le réchauffé bien que Harriet Sansom joue toujours cette cinglée à la perfection. Je crains que Felicia ne passe rapidement à la trappe pour se concentrer davantage sur le plan "machiavélique" de Paul. Il va falloir tenir encore une douzaine d'épisodes. J'espère que les scénaristes ont de bonnes idées derrière la tête. J'ai presque envie de leur faire confiance sur ce coup-là. Paul a vraiment l'air de les inspirer...   

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// Bilan // Etant donné qu'aucune intrigue ne m'a convaincu dans cet épisode, décerner à ce dernier zéro étoile me paraissait approprié. Pourtant, je le regrette presque déjà. Il y a eu tellement d'épisodes bien pires par le passé... Disons que c'est le plus mauvais de la saison 7 à ce jour.

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10 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 06 & 7x 07]

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Excited And Scared // A Humiliating Business

11 1oo ooo tlsp. // 12 72o ooo tlsp.

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   D'aussi loin que je me souvienne, rarement une intrigue n'avait réussi à me toucher autant dans Desperate Housewives que celle de la mère de Tom, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il faut dire que c'est rare qu'une histoire lourde soit traitée sur un ton sérieux dans la série. Ils auraient pu s'en servir pour amuser la galerie mais ils ont plutôt fait le choix de l'émotion et c'était très réussi, très poignant. Doug Savant a ainsi prouvé qu'il était aussi capable de nous émouvoir. Je n'ai jamais eu de doute en ce qui concerne Felicity Huffman, qui l'a maintes fois prouvé. Et chapeau bas à Loïs Smith, épatante ! La fin était bouleversante et pour une fois, j'ai écouté le monologue de Mary-Alice avec intérêt. Oh elle n'a rien dit de particulièrement fort mais ses quelques mots avaient une résonance particulière. D'une autre manière, sur la fin en tous cas, l'intrigue de Bree et de son Clyde avait aussi quelque chose de touchant. On prend plaisir à retrouver ce personnage que l'on a tant aimé face à des plaisirs simples et face à une certaine vérité. Sa vie n'avait plus rien de tangible depuis quelques temps. Elle ne perd pas pour autant de son mordant. L'essentiel est donc là. Il est en revanche beaucoup plus difficile d'être ému par l'intrigue de Gaby et de ses filles tant elle est ridicule depuis le départ, dans l'idée même. Et Gaby a beau être un personnage tordant, qui nous a encore sorti de sacrées répliques dans cet épisode, elle n'en est pas moins stupide quand elle s'y met. Le traitement qu'elle réserve à sa "vraie" fille par rapport à sa "fausse" fille relève de la bêtise pure et simple. Heureusement que Juanita était là, plus espiègle que jamais, pour détendre l'atmosphère et nous faire passer malgré tout un bon moment. Son association à Paul Young est ce qu'il pouvait arriver de mieux à Susan en ce début de saison 7. J'ai bien aimé ses coups de colère et de folie, même s'ils n'avaient rien de surprenant venant de sa part, et j'ai surtout aimé le vice de Paul. C'est bien vu de contrebalancer cela avec sa nouvelle vie de couple, quelque peu chaotique, et pour cause : sa femme est cinglée ! J'adore Beth en fait. Elle est à la hauteur de Paul. Par contre, les scénaristes ne l'ont pas joué fine une fois de plus. Dès lors que Beth parle à sa mère, on comprend qu'il s'agit de Felicia... Et je n'ai rien dit là-dessus car c'est anecdotique mais utiliser Halloween seulement en toile de fond était une bonne idée. Surtout pour la courte scène où Lee découvre que Renee a eu la même idée de déguisement que lui ! Priceless.

   Et voilà comment faire retomber mon enthousiasme soudain pour Desperate : un épisode navrant de bout en bout et franchement ennuyeux sur la longueur. Outre le fait que le mystère fil-rouge de la saison montre ses premiers signes de faiblesse via des rebondissements téléphonés, prévisibles, et peu crédibles -je pense surtout à Beth qui passe de vierge effarouchée à catin psychopathe- le reste des intrigues vogue entre le pas bon et le vraiment pas bon. Lynette et Renee se lancent dans une entreprise de déco ! L'idée du siècle assurément qui les occupera deux ou trois épisodes avant qu'elles ne s'engueulent comme des chiffonnières pour un bout de moquette. N'oublions pas que Renee a vécu un petit quelque chose avec Tom et que ça ressortira forcément prochainement... Caler cette chère Susan au beau milieu de cette mauvaise idée n'était justement pas la plus mauvaise idée qui soit, il y avait un semblant d'émotion dans ce quiproquo bien malheureux. Mais je ne supporte pas la Susan qui se prétend pauvre à qui veut l'entendre. Et je ne supporte pas non plus la Gaby "meilleure-amie des gays" qui est plus pathétique qu'autre chose quand elle s'inquiète pour son hunky Carlos (c'est vrai que la barbe change tout) ou quand elle s'improvise marieuse. Pour une fois que Bob et Lee ne servent pas de pot de fleur, j'aurais aimé qu'on leur offre quelque chose d'un peu plus consistant et de moins caricatural bien-sûr, mais ça c'était peine perdue. Quelques répliques étaient bonnes cela dit. Heureusement. Du coté de chez Bree, on nous remake plus ou moins l'épisode précédent mais de manière moins habile. L'angle de la ménopause avait son charme mais le développement avec les parents de Keith était too much et pas si amusant que prévu. Notons simplement que les jours du couple Bree/Keith sont déjà comptés. J'espère que les scénaristes auront la décence de ne pas les faire rompre aussi vite. Quoique s'ils estiment ne plus rien à avoir dire, mieux vaut qu'ils s'arrêtent oui. Ils ont peut-être retenu la leçon Orson ! Bon, le seul truc qui m'a fait vraiment plaisir, c'est de croiser autour d'une scène sans intérêt Erika Eleniak ! Oui, elle est toujours vivante la petit blonde des premières saisons de Alerte à Malibu ! Bon, elle a pas super bien vieilli par contre. Ca fait plaisit quand même !   

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// Bilan // Ces deux épisodes de Desperate Housewives représentent la thèse et l'antithèse. Le pire et le meilleur. La motivation et la paresse. Le talent et la lassitude...

31 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 05]

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Let Me Entertain You // 12 16o ooo tlsp.

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   Je dois bien reconnaître que pour certains personnages, ce début de saison 7 de Desperate Housewives est une grande bouffée d'air frais. Je pense surtout à Bree qui se fait désormais copieusement honorer sur la table de la cuisine et dans les escaliers. Il fut un temps où même dans un lit, ça l'a dégoûté. Il y a un petit coté Sex & The City dans cette intrigue qui me plait bien. Le coup hilarant du concombre, Samantha nous l'aurait fait sur HBO ! Puis je suis très agréablement surpris par Brian Austin Green. Pas qu'il soit bon, mais bandant ça oui. Je ne l'avais jamais envisagé sous cet angle le chétif David de Beverly Hills. Et puis Marcia Cross a vraiment l'air de s'amuser. On est à mille lieux des tourments d'Orson de la saison dernière où tout le monde s'ennuyait, même le cadreur qui piquait du nez. Le fait que des sentiments commencent à naître entre Bree et son peintre n'est sans doute pas une bonne chose pour la suite des événements mais une cougar a le droit d'avoir des sentiments, non ?

   Après nous avoir fait beaucoup rire (la seule chose qu'elle sait faire quand elle est en forme), Susan nous offre du frisson. Mais du tout petit frisson qui fait à peine hérisser les poils. Paul l'a choisie comme première victime de sa machination diabolique. Tout y est : la musique effrayante, le monologue plein de promesse de Mary-Alice... Back to Season 1 ! Le problème, c'est qu'on connaît tout ça par coeur et on sait parfaitement que la déception est la prochaine étape. Coté émotion, Teri Hatcher ne sait toujours pas y faire. Felicity Huffman réussit à être plus émouvante alors qu'elle ne fait que compatir, c'est dire ! Mais ça me permet de soulever un point important : les relations entre les héroïnes, grâce à de multiples croisements, nourissent davantage les intrigues que les saisons passées. On teste par exemple la nouvelle housewife avec tout le monde et ça s'est révélé assez payant jusqu'ici. Le duo Renee/Gaby est moins convaincant que les duos Renee/Lynette - Renee/Bree mais il est divertissant pour sûr ! Maintenant, je me demande quel était l'intérêt d'utiliser encore ce système narratif de "one week earlier" pour ne finalement pas aller plus loin que la scène initiale, qui n'est qu'un catfight hyper classique en plus !

   Chez Lynette, on se fait rudement chier. La petite famille "réaliste" et sympathique est devenue complètement pathétique. Tom n'est plus qu'un trou du cul insupportable et Lynette, tout de même moins agaçante que dans les épisodes précédents, n'a plus beaucoup de hargne à revendre. L'arrivée de la mère de Tom, qui ne nous avait pas encore été présentée, n'apporte pas grand chose tant on est dans le Desperate Housewives le plus classique avec cette haine chronique de la belle-mère. Marc Cherry a vraiment un problème avec ça. Heureusement, on se rend compte petit à petit qu'Allison Scavo vaut mieux que toutes les autres malgré sa vision de la femme hyper rétrograde. Elle a le mérite d'être touchante et l'intrigue alzheimer qui se prépare pourrait être dans la même veine. C'est un peu trop à la mode (Sex & The City, puisqu'on en parlait tout à l'heure, l'a déjà fait, mais aussi The Big C en ce moment et autant dire que la comparaison est d'ores et déjà à l'avantage de cette dernière). Mais pourquoi pas ? Et puis ça fait plaisir de retrouver la grand-mère de Sookie et Jason Stackhouse de True Blood.   

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// Bilan // Ca commence à devenir problèmatique : la saison 7 de Desperate Housewives est trop correcte pour que je puisse en dire trop de mal.

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21 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 03 & 7x 04]

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Truly Content // The Thing That Counts Is What's Inside

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J'aurais tendance à dire que ces deux nouveaux épisodes de Desperate Housewives étaient d'une nullité crasse et d'un autre coté, le problème venait plus des idées que de l'exécution. C'est souvent le contraire, c'est pour ça que je précise. Les deux en même temps, ça fait belle lurette que l'on n'y a plus droit ! Il y a plus que jamais deux catégories d'intrigues : celles qui sont sans intérêt mais qui réussissent à nous faire sourire et celles qui sont censées être importantes mais qui tournent dès qu'elles peuvent au ridicule. En cela, l'affaire des bébés échangés est un exemple magnifique que l'on citera certainement dans quelques années dans les encyclopédies sériphiliques. Au chapitre "grosse intrigue de merde de fin de série", elle se pose vraiment là ! Dans l'épisode 3, il n'y a pas de questions à se poser : le gros du problème vient d'Eva Longoria qui, je ne cesse de le répéter, a été élevée à l'école "Feux de l'amour" et nous sert donc des prestations en conséquence, dénuée de toute émotion. Gaby fonce droit dans le mur et tout le monde le sait, même elle, mais parce qu'il faut faire avancer les choses et vite de préférence (ce qui est surprenant et bienvenu pour le coup), on ne s'embarrasse pas de subtilités et de finesse. Dans l'épisode 4, la comédie a pris le dessus malgré les circonstances et c'était à la fois la meilleure et la pire des choses à faire. C'est vrai que de nombreux passages étaient amusants. Je ne peux pas le nier. Mais qu'est-ce que c'était grossier ! Comme par hasard, la "vraie" fille Solis est une mini-Gaby de 8 ans, déjà passionnée par les fringues et l'argent, mais forcément élevée dans une famille de pauvres. Le parallèle est tellement facile et tellement pas inspirée que les bras m'en tombent. Alors est-ce que toute cette mascarade est terminée ?

   Je ne sais pas ce qui m'arrive mais depuis le début de la saison, Mayer me fait marrer. En fait, cette histoire de site érotique est tellement osée et folle que je ne peux qu'adhérer sur le principe. Et puis voir Teri Hatcher cabotiner comme une malade en tenue légère, ça m'éclate ! Le coup de l'aspirateur, j'ai adoré. Moins la rivalité avec l'actrice de Hung, Rebecca Creskoff, puisqu'on retombait dans le Susan classique. Quant à Maxine, elle est géniale ! Ca faisait longtemps que l'on ne nous avait pas dégoté un personnage secondaire aussi amusant. Puis le délire va assez loin avec cette proposition pas très claire de partie porno en solo face cam'. Susan qui se pend à l'affiche à son effigie, c'était franchement tordant. Je suis moins fan du mystérieux bonhomme qui fait les poubelles dans une ruelle malfamée. Paul ? Ca rappelle forcément l'étrangleur et là, c'est la pitié qui m'envahit. Ah quand j'y repense... La transition parfaite pour parler de Lynette qui doit se coller la dépression de Tom dans l'épisode 3. C'était ennuyeux à souhait et pénible, et elle passait une fois de plus pour une grosse bitch. Les scénaristes ne savent vraiment plus quoi dire sur ce couple indestructible, c'est terrible. Dans l'épisode 4, Lynette découvre qu'elle a une fille, Penny, et s'en sert comme nounou jusqu'à ce que ça se gâte. Je ne saurai plus dire dans quelle saison et avec quels personnages, mais il me semble qu'une intrigue similaire a déjà été traitée dans la série. Et en mieux. En plus, l'actrice qui a été choisie pour remplacer la Penny originale est très mauvaise. C'est pourtant rare que les casteurs se ratent sur le choix des gosses... Lynette est encore passée pour une conne. Brrrrrr.

   Les interventions de Mrs McCluskey (qui a perdu son compagnon en cours de route apparemment) ont permis de détendre l'atmosphère faussement tendue de l'histoire de Paul et de sa nouvelle femme. Autant j'avais bien marché à l'épisode 2, autant là je suis plus que perplexe. Je reste intrigué mais je crains le pire. En tous cas, je préfère ne pas chercher à comprendre. Je n'attends qu'une chose de toute façon : le retour de Felicia. Sinon, j'ai beaucoup aimé le duo Bree/Renee qui marche presque aussi bien que le duo Lynette/Renee. Leur catfight s'est terminée un peu trop vite mais il était bon. Je ne me suis pas encore tout à fait remis du coup de nain. Les nains me font beaucoup rire naturellement alors dans ce contexte, c'était du caviar ! Mais j'ai adoré également le passage où Bree tourne sa robe afin de séduire Keith. Je crois que l'on n'avait jamais vu Marcia Cross aussi sexy. C'était même pas vulgaire. Elle garde sa classe en toutes circonstances. Y'avait du monde en balcon en tous cas. Wouah ! Je sais bien que cette intrigue avec Keith ou même avec Renee n'est qu'une variante de ce qui a déjà fait auparavant dans la série mais avec Bree, ça fonctionne différemment. Ca reste surprenant, sans l'être vraiment. On a tendance à vouloir tout pardonner à Bree, surtout depuis qu'Orson ne traîne plus dans ses pattes. Mais Danielle quand même... Ca on ne lui pardonnera jamais !   

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// Bilan // Si la saison 6 de Desperate n'avait pas été si mauvaise, ces épisodes de la saison 7 auraient pu paraître particulièrement ratés. Mais elle est passée par là, donc on relativise.

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7 octobre 2010

Desperate Housewives [7x 02]

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You Must Meet My Wife // 13 23o ooo tlsp.

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   Bon sang ! Ca faisait belle lurette que Desperate Housewives ne nous avait pas offert un épisode aussi... bon ! Oui oui, vous avez bien lu. Et j'irai même plus loin : j'en suis ravi ! Car contrairement à ce que certains peuvent croire, ça ne me fait jamais plaisir de voir une série s'enfoncer dans le ridicule quand elle a été bonne il fut un temps. Ce qui fonctionne le mieux dans cet épisode, ce ne sont pas les intrigues en elle-même, loin d'être originales, mais leurs dynamiques respectives qui les rendent particulièrement divertissantes dans le sens le plus noble du terme. A ce petit jeu-là, Lynette, Tom et la nouvelle, Renee, s'en sortent particulièrement bien. Tom qui déprime, Lynette qui ne l'écoute pas et qui pique une crise de jalousie, c'est du classique de chez classique. MAIS cette fameuse Renee apporte le piquant nécessaire pour que l'on ne s'ennuie pas et que l'on s'amuse même beaucoup. Les piques incessantes que s'envoient les deux meilleures amies sont du plus bel effet. Une bonne chose donc que Renee emmènage à Wisteria Lane, et plus particulièrement dans l'ancienne demeure d'Edie. Au moins, le message est maintenant clair : elle est là pour la remplacer et Dieu sait qu'elle nous manque cette bitch... Renee n'en sera probablement qu'une copie plus bronzée et plus liftée mais si ça peut combler un manque, je ne dis pas non. La petite surprise finale -Tom et Renee ont eu une relation par le passé- permet de relancer l'intérêt. Allez, on y croit !

   La femme de Paul Young -car il en a épousé une en prison- débarque à son tour à Wisteria Lane. Sa première scène est ratée. La pauvre était ridicule avec son poisson rouge. Si au moins ils l'avaient éventré... La suite est carrément plus intéressante puisque l'on se rend compte non seulement que la fille est plus dérangée qu'idiote, et surtout que Paul exerce sur elle une sorte de chantage bien malsain qui rappelle les heures de gloire du personnage et donc la regrettée saison 1. Si ce doit être le mystère de la saison, je prends volontiers. On sait pertinemment que ça ne tiendra pas la route longtemps, mais on espère juste que les scénaristes sauront nous intéresser un peu plus que trois épisodes avec ça ! A l'opposé de cette noirceur, on retrouve Miss Mayer dans ses aventures au pays où le ridicule ne tue pas. Je vais être grand prince et reconnaître que c'était drôle. Pas tout le temps mais souvent. C'est-à-dire que dès que Mike entre dans la pièce, l'ambiance est complètement plombée. Mais avant et après, pas mal. Et puis si l'on fait abstraction de son visage, il faut avouer que Teri Hatcher est encore attirante. Pendant un instant, je me suis souvenu de mes émois adolescents lorsque je regardais Lois & Clark et que j'étais amoureux d'elle.

   Bree et son homme à tout faire, ça a beau être du revu et revu dans la série, ça a du charme. J'ai bien aimé les passages où l'on voit Bree enfant puis adolescente face à des adultes qui lui apprennent que "Le sexe, c'est mal". Sans dire qu'il y a une alchimie folle entre Marcia Cross et Brian Austin Green, disons qu'on ressent bien la tension sexuelle qui les anime. Rien n'est fait dans la subtilité mais ça, on est habitué. Ils ne se sont pas encore sautés dessus mais ça ne saurait tarder. Je me demande ce que les scénaristes vont faire de ça, quelle sera la suite des événements. Bree va-t-elle cacher cette relation à ses amis ? J'aimerais bien qu'elle assume pour une fois ! En parallèle, à ma grande surprise, Gaby a déjà appris la vérité sur Juanita, qui n'est donc pas sa vraie fille. Courageusement (et c'est ironique je précise), on nous épargne la scène de l'aveu, du moins en partie. On y assiste mais on ne l'entend pas. Oh la raison est simple : Eva Longoria est mauvaise comme tout dans l'émotion et au bout de 7 ans, même si les tentatives n'ont pas été nombreuses, ils ont compris qu'il valait mieux faire profil bas. Cette intrigue reste parfaitement ridicule mais les passages drôles étaient très réussies avec de bons dialogues, notamment celui entre Gaby, Bree et Andrew (qu'on est content de revoir). J'ai presque eu l'impression qu'il se cachait là-dessous du second degré. Genre : oui, on vient de se servir une fois de plus d'un "accident de voiture" pour lancer une intrigue mais c'est fait exprès, on est conscient qu'on n'a pas d'idées nouvelles. "L'accident" était d'ailleurs particulièrement nul. La Juanita qui se retrouve 3 jours à l'hôpital pour si peu...    

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// Bilan // Un épisode solide aux répliques truculentes. Je suis RAVI de dire enfin du bien de la série.

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30 septembre 2010

Desperate Housewives [7x 01]

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Remember Paul (Season Premiere) // 13 o6o ooo tlsp.

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   Cet été, en lisant le dernier livre d'Amélie Nothomb (que je n'ai toujours pas terminé), le parallèle entre ses oeuvres et Desperate Housewives m'a frappé. A chaque rentrée, on y a droit et à chaque rentrée, on y croit. "Allez, cette année, le nouveau roman sera bon ! On retrouvera l'excellente et inspirée écrivain des débuts." Oui... mais non (spéciale dédicace). "Allez, cette année, la nouvelle saison sera meilleure ! On retrouvera l'excellente et inspirée série des débuts." Oui... mais re-non. Au bout de 7 ans, c'est quand même dingue de se faire encore et toujours avoir, non ? Cela étant dit, ce Season Premiere n'était pas mauvais, et pas seulement si on le compare à l'atroce épisode final de la saison dernière. Il y a une liste gigantesque de trucs qui m'ont énervé et je vais me faire un plaisir de vous la dresser, mais il faut reconnaître une envie de se renouveller de la part de Marc Cherry (qui a écrit l'épisode), ou plutôt une envie de renouer avec un passé glorieux. Mais je reste sur mes gardes : chaque début de saison est prometteur et tout devient très vite très nul.

   Cette année, le renouveau porte un prénom : Renee. Pendant tout l'été on nous a annoncé à grand renfort d'affiches et de bandes-annonces l'arrivée de l'ex Wilhelmina Slater d'Ugly Betty, Vanessa Williams (une des femmes les plus tirées au monde, double sens intentionel), au sein du casting. Tout ce foin a effectivement attisé ma curiosité et je me suis surpris à avoir hâte de la découvrir à Wisteria Lane. Autant vous dire que la pression est retombée. Elle entre finalement par la petite porte puisqu'elle est la vieille amie oubliée de Lynette de l'époque du fac. La surprise est réussie. Le duo fonctionne plutôt bien, alignant les vannes pour notre plus grand plaisir. Vanessa Williams n'en fait pas trop, ce qui est pour les habitués d'Ugly Betty presque problèmatique puisque Renee n'est rien d'autre qu'une Wilhelmina sous prozac. Comme tout nouvel habitant, elle cache un lourd secret mais les scénaristes ont eu la bonne idée, et l'humilité peut-être même, de ne pas chercher à faire monter la sauce inutilement pour quelque chose qui n'en vaudra de toute façon pas la peine. On sait qu'elle n'est pas venue par ici pour rien, et cette histoire de divorce n'est clairement pas une explication suffisante, mais on ne le souligne pas à coup de musiques grandiloquentes et de regards mystérieux. Pour en revenir à Lynette, je me sens obligé de le souligner : on ne prend même pas la peine de reparler de la naissance du dernier Scavo, qui s'est, rappelons-le, déroulée dans des circonstances pour le moins pathétiques. On se débarrasse ainsi ni vu ni connu d'une des pires intrigues de l'année dernière. Susan nous aura donc gonflé pendant de longs épisodes avec l'étrangleur... pour rien !

   Bree reste un personnage que j'estime beaucoup malgré les affligeantes intrigues qu'on lui a écrites depuis 3 ans. Ce Season Premiere est l'occasion de repartir à zéro puisqu'Orson quitte enfin Wisteria Lane, accompagné de sa soignante, et que Bree se retrouve seule, prête à reprendre la boisson. C'est là qu'intervient Brian Austin Green, autre nouvel ajout de casting, qui risque bien de la transformer en cougar. Bien-sûr, cette idée, comme toutes les autres, a déjà été exploitée dans la série à maintes reprises (un des jumeaux Scavo a goûté aux joies de la moule pas fraîche, Katherine a eu sa petite aventure avec le neveu de Susan, et bien évidemment Gabrielle s'est amusée avec son jardinier). Mais que voulez-vous ? Il faudra s'en contenter et avec Bree, les choses ne se déroulent jamais comme avec les autres. J'imagine se dessiner quelques bons moments. Une façon de revenir à la Bree période Karl qui était plutôt amusante quand elle ne se posait pas de questions d'ordre moral. Par contre, tôt ou tard, il faudra revenir sur l'affaire Sam, sur Andrew et sur la perte de son entreprise. C'est déjà moins réjouissant.

   Chez les Solis, double... que dis-je... triple événement ! D'abord, Carlos n'arbore plus sa légendaire barbe. Résultat : il fait dix ans de moins et il devient un peu hot. C'est anecdotique mais ça me fait penser au fameux saut dans le temps et à ce pauvre Carlos qui avait été transformé en Andrea Boccelli le temps de trois ou quatre épisodes. Qu'est-ce que c'était naze... Pour la première fois depuis très longtemps, on lui offre une intrigue à lui, mais qui rejoindra bien entendu plus tard celles de Gabrielle. On lui apprend que sa fille, la meilleure (Juanita) pas l'autre grosse moche qu'on ne voit jamais, n'est pas sa vraie fille ! C'est elle le fameux bébé échangé à la naissance, autre grand grand moment du précédent Season Finale. C'est marrant, j'avais éliminé illico presto la possibilité qu'il s'agisse d'une des filles Solis, comme beaucoup de gens. Et bam, c'est Juanita ! On tombe dans un des nombreux travers de Marc Cherry : parce qu'il aime surprendre, il est prêt à aller contre la logique et à s'enfoncer par conséquent dans la médiocrité. Juste pour nous dire : "Ah, vous l'avez pas vu venir ça !". Il avait fait pareil avec le mariage de Mike et Katherine/Susan la saison dernière. Bref, tout ça est navrant et on n'est pas au bout de nos peines. Cela dit, pour une fois qu'on offre aux Solis du pur drama... Certainement pour contrebalancer, on a jugé bon de prendre la révélation de la mort de Mama Solis à contrepied. On s'attendait à un scandale de la part de Gabrielle : il n'y en aura pas. Ou pas celui que l'on croyait. Elle n'en veut pas le moins du monde à Bree de lui avoir caché cela pendant tant d'années. Elle lui en veut simplement d'être désormais obligée de garder un secret à son mari. Hop, parrallèle ! Ils sont dans la même situation... bouhouhou.

   Venons-en à ma copine Susan Mayer, désormais sans le sou (mais juste parce qu'elle ne veut pas sortir son fric de la banque pour ne pas blesser la virilité de son petit Mike), qui apprend que la propriétaire de son nouvel appartement possède un site internet coquin qui met en scène des housewives légérement dévétue. Elle est d'abord outrée puis se voit obligée d'accepter la proposition pour arrondir ses fins de mois. C'était amusant mais un peu léger. On va donc se taper cette histoire le temps de quelques épisodes... Mike a encore tenté l'humour mais il a lamentablement échoué. Son fils avec 35 ans de moins que lui est déjà beaucoup drôle. J'ai bien aimé le passage avec les bijoux.

   Et puis il y a le retour de Paul Young, la seule vraie bonne idée du moment, accompagné d'une narration un peu différente de Mary-Alice. J'ai apprécié les quelques images de flashbacks, même si ça ne servait pas à grand chose puisque les téléspectateurs qui regardent toujours la série sont forcément là depuis le début, bien au courant. On va dire que ça ne fait jamais de mal de remettre les choses à plat. Les justifications quant à sa sortie de prison ne sont pas très détaillées, on imagine bien pourquoi. Ses intentions sont plus claires : il veut tout faire péter. Mais plus fort que le retour de Paul, c'est évidemment le retour de la géniale Felicia ! J'espère qu'elle sera encore là pour un bon moment et que son plan, car elle aussi en a un, sera à la hauteur. Je pense qu'avec Felicia tout est permis. Que les scénariste se lâchent ! Par contre, je ne sais pas si c'était ironique ou non mais ça m'a fait rire de l'entendre dire qu'elle a encore plein d'amis à Wisteria Lane. Elle n'en a jamais vraiment eu, et elle n'est ps restée bien longtemps en plus. Et si Renee était celle qu'elle avait engagé pour se venger ? Ce n'est pas très crédible, je sais, mais ça ne m'étonnerait pas plus que ça... 

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// Bilan // Tel un Phénix, Desperate Housewives renaît de ses cendres ! Non, je rigole !!! L'arrivée de la nouvelle fait l'effet d'un pétard mouillé mais les retours de deux personnages cultes redonnent un peu d'espoir. Les dialogues sont bons, les actrices un peu au radar mais l'ensemble est plutôt plaisant à suivre. Tout ce que je demande et c'est vraiment pas grand chose : que la saison 7 soit au même niveau que la 6ème. Cela signifie en clair que je veux qu'elle soit meilleure que la 5ème qui reste, à ce jour, la pire de toutes. C'est donc un pari peu risqué. Mais les voies de Marc Cherry sont impénétrables (ben oui, pas facile d'écarter toute cette graisse !)...

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