30 Rock [Saison 5]
Saison 5 // 5 300 000 tlsp. en moyenne
Désormais, les saisons de 30 Rock se suivent et se ressemblent. Et elles m'ennuient un peu. Heureusement que je me les enfile en marathon. Les bonnes idées n'accouchent pas toujours de bons épisodes. Par exemple, cette saison, le "Queen of Jordan" show, une parodie de télé-réalité qui a fait l'objet de tout un épisode, était assez indigeste sur le fond comme dans la forme. J'étais pourtant le premier à réclamer les années précédentes de voir davantage Mme Tracy Jordan, jouée par Sherri Shepherd. Mais certainement pas comme ça. Du coup, le personnage a un peu été foutu en l'air. Dommage. L'épisode "Crime de l'orient express" était assez réussi, en revanche. Et puis il y a évidemment l'épisode en direct ! NBC en a fait une tradition. Will & Grace était passée par là à deux reprises et s'en était très bien sortie. 30 Rock s'est pas mal débrouillée, c'était ingénieux et ludique, mais pas vraiment tordant. Certaines idées n'ont pas été poussées jusqu'au bout, comme l'utilisation de Julia-Louis Dreyfus en Liz Lemon. D'autres n'étaient juste pas bonnes, comme un Kenneth hilare de bout en bout sans que l'on sache trop pourquoi. L'initiative reste louable en tous cas et le résultat était loin d'être médiocre. Il y a eu d'autres épisodes un peu spéciaux mais je crois que je préfère définitivement ceux qui sont plus traditionnels même si, clairement, les auteurs ont fait le tour de la question (au sujet des coulisses du TGS surtout). Les blagues sur NBC et l'auto-critique sont toujours sympathiques mais vu que la situation de la chaîne n'évolue pas dans un sens ou dans un autre, là aussi, tout semble avoir été dit. L'ironie sur l'annulation de Law & Order m'a bien marrer par contre. Les multiples réfèrences à Lost aussi, notamment dans la dernière scène du final. Si on me prend par les sentiments évidemment...
Les grands arcs développés au cours de la saison ne m'ont pas tous convaincu mais, parmi les plus réussis, je retiendrai la fusion avec Kabletown, rien que pour le patron de celle-ci qui m'a vraiment fait beaucoup rire (incarné par Ken Howard); ou encore la relation de Liz avec Carol, même si le fait d'avoir choisi le très occupé (et très cher) Matt Damon pour l'intrépréter a eu l'effet pervers ne pas voir souvent le couple réuni. J'ai été carrément moins fan de tous ces épisodes passés à tenter de faire revenir Tracy Jordan au TGS (alors que l'acteur était en convalescence après un accident). Le 100ème épisode, d'une durée exceptionnelle d'une heure, y était d'ailleurs en grande partie consacré et je l'ai trouvé franchement laborieux, pour ne pas dire pas drôle. Mais comme toujours, il y avait suffisamment de bonnes trouvailles pour que tout ne soit pas à jeter ! En tous cas, les quelques épisodes sans Tracy Jordan étaient bien plus agréables à suivre ! Les propos homophobes tenus récemment par l'acteur n'ont malheureusement pas entraîner son éviction du show. On avait pourtant tout à y gagner ! Je ne sais pas s'il en question en saison 6 mais un peu de sanf neuf -hors guests- ferait du bien. On connait vraiment trop les personnages par coeur maintenant, même s'ils arrivent toujours à nous surprendre (mais pas toujours dans le bon sens). Question invités justement, la saison a été peut-être un peu moins riches que les précédentes, mais on a tout de même eu droit à Michael Keaton, Queen Latifah, Robert de Niro (même si ce fut très court), John Slattery, Kelsey Grammer... La plus surprenante, c'était quand même Condoleezza Rice qui s'est vraiment prêtée au jeu ! Globalement, les invités étaient mieux intégrés. Ils donnaient moins l'impression de sortir de nulle part. Bon et puis Elizabeth Banks a été très présente mais ce personnage ne m'inspire vraiment pas et tire souvent Jack Donaghy vers le bas (alors que le reste du temps, il est extra). L'intrigue de sa captivité avec Margaret Cho en Kim Jong-Il (marrant comme l'actualité rejoint la fiction) était poussive. Alors oui, c'est osé mais si ce n'est pas drôle, à quoi bon ? Une saison 5 moins centrée sur les misères affectives de Liz Lemon que sur sa relation presque touchante avec Jack Donaghy, c'est ce que j'en retire de plus positif au final.
// Bilan // Je déteste écrire mes reviews saisonnières de 30 Rock, je n'ai jamais rien à dire de très intéressant. La série ne m'inspire pas vraiment. Je ne l'ai jamais détesté mais jamais adoré non plus. Elle vit trop sur ses acquis depuis deux-trois saisons je trouve et n'apporte plus autant de piquant qu'au tout début. Ou alors on s'y est habitué... Du coup, je la regarde machinalement mais sans grande envie ni impatience. Une bonne comédie qui se fait vieille en somme. C'est sans doute ce qui attent aussi une certaine Modern Family...
30 Rock [Saison 4]
Saison 4 // 5 75o ooo tlsp.
Ces dernières années, les sitcoms n'étaient plus du tout à la mode et rares sont celles qui réussissaient à sortir du lot. A coté des hits plus ou moins justifiés comme How I Met Your Mother ou Mon Oncle Charlie, on retrouvait quelques bijoux d'humour et d'écriture soignée avec 30 Rock en chef de rang, systématiquement récompensée, même quand elle le méritait moins (cf ma critique de la saison 3). Cette année, tout a basculé grâce à l'arrivée de Modern Family, et dans une moindre mesure Glee, que je me refuse à classer dans la catégorie comédie car elle est un peu plus que ça (et un peu moins aussi). 30 Rock s'est donc un peu retrouvée à la place de la has-been, ce qui lui a permis de jouer la carte de l'humilité après avoir un peu pris le melon.
Oui, la saison 4 est moins prétentieuse que les précédentes et heureusement : il n'y a plus de quoi être prétentieux, vraiment pas ! Les scénaristes ne sont pas devenus des brêles, je vous rassure, mais ils ont beaucoup moins d'idées malgré quelques éclairs de génie. Mais surtout, hormis le tapage systématique et très amusant sur NBC, sa propre chaîne, la série est de moins en moins centrée sur les coulisses du Girlie Show et de la télévision en général. On n'a pas vu grand chose en rapport direct avec l'émission, hormis en début de saison avec le recrutement d'un nouveau comédien joué par un Cheyenne Jackson plutôt convaincant mais sous-exploité. Tout le reste était consacré aux relations amoureuses foireuses de Liz Lemon et Jack Donaghy, entrecoupé d'intrigues secondaires plus ou moins inspirées mettant en scène principalement Jenna, Tracy Jordan et Kenneth. Honnêtement, il y a eu autant de bon que de mauvais de ce coté-là. J'ai adoré les passages entre Jenna et sa mère, puis entre Jenna et son homme, qui est son double puisqu'il se travestit en Jenna pour gagner sa vie. Un truc complètement fou qui a super bien fonctionné. J'ai trouvé certains délires autour de Kenneth ridicules mais le talent de Jack McBrayer sauve toujours le tout. Il m'est impossible d'en venir à détester Kenneth. Il serait bon, en saison 5, de lui offrir une vraie intrigue sur le long terme. Il le mérite et ça nous changera des pleurnicheries et caprices de Tracy. Je n'ai jamais aimé ce personnage depuis le début, il n'y a rien à faire. Cela dit, depuis la saison 3, j'ignore pourquoi mais il ne m'irrite pas tant que ça. Je crois qu'en fait j'ai arrêté de l'écouter et je m'en porte bien mieux. Je regrette toujours que sa femme apparaisse si peu. Elle, elle est vraiment drôle. Frank m'a pas mal fait marrer cette année, notamment quand il s'est transformé en Liz le temps d'une semaine. C'était bien vu. Toofer n'a vraiment pas eu grand chose à dire ou à faire, pas plus que Pete, bien mieux utilisé lors des deux premières saisons. Cerie ? Même quand on fête son mariage, on ne la voit pas ! Donc bon... Par contre, J.D. est sorti de l'ombre. Enfin il a eu plus de dialogue que les années précédentes quoi. C'était marrant de le voir dans le rôle de sa propre mère dans l'épisode spécial fête des mères, un des meilleurs de la saison d'ailleurs. Dommage que la guest de Patti LuPone ait été si courte. Je l'adore !
J'avais trouvé Liz plus discréte en saison 3, l'aspect girlie de la série s'étant échappé avec elle. Et ça m'attristait beaucoup. Je ne dirais pas qu'il est complètement revenu mais il y a du mieux. Sa quête de l'homme de sa vie a été bien gérée puisqu'on en a beaucoup parlé sans qu'elle rencontre grand monde. On s'est contenté de nous ressortir à plusieurs reprises ses ex et c'était souvent drôle. Même le Jon Hamm amputé qui était ridicule sur le papier a réussi à me faire décrocher un sourire. Le meilleur passage était quand ils étaient tous réunis dans l'épisode St Valentin jouant le rôle des mamas-infirmières du cabinet dentaire. C'était court mais excellent ! Cet épisode est d'ailleurs pour moi le meilleur de la saison. Le plus inspiré. C'est à partir de là que Michael Sheen est devenu récurrent. Je ne connaissais pas vraiment cet acteur mais il m'a beaucoup plu. Son personnage, Wesley Snipes, apporte un vrai truc à la fin de la saison et j'espère qu'on le reverra en saison 5, "future husband" oblige. Matt Damon lui a volé la vedette dans le final mais c'était pas mal du tout. Globalement, Liz m'a encore beaucoup fait rire, d'autant que les scénaristes et Tina Fey elle-même ne l'épargent jamais ! Dommage que l'intirigue du show autour de Dealbreaker ait été avorté. Ca aurait pu vraiment apporter quelque chose. C'est une autre histoire pour Jack Donaghy. Rien à redire sur les prestations toujours remarquables d'Alec Baldwin. Je n'ai vraiment rien à lui reprocher. En revanche, je trouve que le personnage a perdu de sa saveur. Le triangle amoureux auquel il a été associé une grande partie de la saison ne valait vraiment pas les délires avec Salma Hayek de l'année dernière. C'était même franchement chiant à un moment donné avec rattrapage in extremis sur la fin. J'adore Julianne Moore, vraiment vraiment vraiment. Je la trouve douée, magnifique, intelligente dans ses choix de rôle... Bref. Mais là, vraiment, je n'ai pas retrouvé ce qui fait son charme. Elle était fade, pas amusante. Mais pas énervante. C'est déjà ça. Quant à Elizabeth Banks, disons qu'elle a été un peu plus gâtée mais le personnage s'est vite essouflé aussi. Le fait qu'elle soit tombée enceinte offre des perspectives nouvelles et intéressantes pour la saison prochaine. Donaghy le mérite bien !
30 Rock est en train de sombrer tout doucement tandis que la concurrence sitcomesque se fortifie. Elle n'a pas su se renouveller et a perdu depuis deux ans ce qui la rendait si singulière, si piquante. L'attachement aux personnages et acteurs principaux étant ce qu'il est, je ne compte pas quitter la navire. On passe toujours de bons moments avec eux, ils sont simplement un peu plus rares.
30 Rock [Saison 3]
C'est ce soir que 30 Rock fait son retour sur NBC. L'occasion de vous parler un peu de la saison 3, qui, je l'avoue, m'a déçu. Elle n'est pas mauvaise, loin de là. La sitcom reste l'une des meilleures diffusées actuellement. Mais elle a perdu quelque chose. Son intelligence ? Elle qui dressait un portrait si peu reluisant de l'industrie télévisuelle tombe dans la facilité en réduisant comme peau de chagrin les réfèrences qu'elle avait l'habitude de parsemer et en n'offrant plus vraiment de regard critique. Peut-être que les scénaristes en ont (déjà) fait le tour ou peut-être que NBC leur a demandé de rendre la série plus accessible afin qu'elle rencontre enfin le succès. Quoiqu'il en soit, pour la première fois, je n'ai pas trouvé justifié que la saison 3 reçoive l'Emmy Award de la meilleure comédie de la saison 2008-2009.
Le début de la saison était plutôt bon (environ les 10 premiers épisodes) et c'était un défilé de guest-stars à chaque épisode. Je crois même que c'était un peu trop. Ils ont souvent fait de l'ombre, non pas aux personnages principaux, mais aux personnages secondaires que l'on a peu vu pendant cette période. Je pense notamment à Pete, Toofer (toujours pas crédité au générique) et Frank. Je n'ose même pas évoquer Cerie et Josh tant j'ai eu l'impression qu'ils n'étaient même plus là. C'est dommage, cette large galerie de personnages secondaires est une des forces de la série. C'est vrai que les guests avaient de la gueule et que la plupart du temps, ils ont été utilisé à bon escient. Je garde un très bon souvenir de Megan Mullally dans le Season Premiere, dans un rôle presque à contre-emploi où elle était toute coincée, très très loin de la Karen Walker de Will & Grace. La venue de Oprah Winfrey était également un grand moment. Les scénaristes sont partis dans un délire qui m'a beaucoup plu. J'ai été un peu déçu en revanche par le passage de Jennifer Aniston. Ce n'est pas l'actrice qui est à blâmer mais plutôt son rôle. Il s'annonçait déjanté et il est resté finalement trop sage. Peut-être qu'une intrigue sur plusieurs épisodes aurait été plus efficace. Quelques guests sont restés plus longtemps, surtout Salma Hayek sur un arc de six épisodes. Elisa a vraiment apporté une bonne énergie lorsqu'elle était présente et a redynamisé les intrigues de Jack qui commençaient à devenir ronflantes. L'idée de "El Generalissimo" était excellente. Peut-être que les scénaristes en ont abusé à un moment mais c'était globalement tordant. Avec du recul, j'ai trouvé Tina Fey plus en retrait cette saison que les précédentes, ce qui n'était pas une très bonne stratégie puisqu'elle était à ce moment-là encore très présente dans la tête des américains via sa parodie de Sarah Palin dans le Saturday Light Live. Il aurait fallu en profiter pour la mettre plus en avant ! Ses intrigues girlies m'ont manqué, j'avoue. Heureusement, les trois épisodes où elle est accompagnée du Mad Men John Hamm étaient excellents. Ils figurent parmi les meilleurs de la saison. Je ne me suis pas vraiment remis de la porte des toilettes qui s'ouvre lorsque Liz fait son petit caca et Drew qui la regarde, interloqué.
La deuxième partie de la saison a été beaucoup plus laborieuse. J'ai trouvé que la manque d'inspiration était flagrant. Je me suis sérieusement ennuyé devant certains épisodes. Je serai incapable de vous dire lesquels, ils sont loin de m'avoir marqué. Certains personnages étaient en mode repeat, notamment Kenneth, que j'adore, mais qui n'était plus vraiment drôle à force d'intrigues ridicules. Jenna est également enfermée dans son personnage, ça devient lourd. Et puis il y a évidemment Tracy Jordan qui ne m'a jamais fait rire, pas plus cette saison que les précédentes. A la limite, il était plus supportable là puisque plus discret. D'ailleurs, Dot Com est souvent plus drôle que lui ! Par contre, j'adore sa femme. J'aimerais qu'ils l'utilisent plus souvent. Celui qui reste égal à lui-même, c'est Jack Donaghy. Même en dehors de ses intrigues avec Lisa, il était tordant. J'aime particulièrement quand il est confronté à sa mère et qu'il manque de l'écraser.
// Bilan // La saison 3 de 30 Rock est scindée en deux parties bien différentes : la première est inspirée, boostée par les nombreux invités prestigieux; la deuxième est plan-plan, pas souvent drôle. La seule constante de la saison, c'est finalement que les personnages sont trop enfermés dans leurs rôles, ils finissent par se caricaturer et c'est bien dommage.
// Bonus // Une bande-annonce de la saison 4 (que je ne manquerai pas de regarder avec 6 mois de retard cette année encore).
30 Rock [Saisons 1 & 2]
Je répare mon erreur en parlant enfin de cette excellente sictom, 3o Rock, sur le blog ! 3o Rock, c'est le diminutif donné au célèbre immeuble du 3o Rockfeller Plaza où siège le network américain NBC. On peut aussi traduire le titre par "La trentaine, ça déménage" (Moui bon, je vous ai pondu ça vite fait). Tina Fey (la brunette sur l'image ci-dessus) a pendant longtemps été une figure emblèmatique de la mythique émission Saturday Night Live (SNL pour les intimes), où une star invitée se retrouve propulsée au sein d'une suite de sketchs souvent très drôles, et elle a quitté le programme il y a deux ans pour lancer sa propre sitcom. Elle a emmené avec elle, Tracy Morgan, autre star de l'émission. Les présentations étant faites, les choses sérieuses peuvent commencer !
Si vous vous êtes toujours demandé ce qui se passait dans les coulisses d'une émission de télévision alors 3o Rock va vous ravir ! Liz Lemon (Tina Fey) est la scénariste en chef d'une émission intitulée le Girlie Show avec en vedette une certaine Jenna (Jane Krakowski, Elaine dans Ally McBeal), actrice de seconde zone privée de neurones qui enchaîne les bides au cinéma. Le train-train des deux femmes va être bouleversé le jour où Jack Donaghy va devenir leur nouveau patron. Sa particularité ? Il est à la fois directeur des programmes de NBC (sur la côte Est) et directeur du département micro-ondes de General Electric ! Il va insister pour que Liz intégre au show Tracy Jordan, un acteur à l'égo surdimensionné qui fait caprices sur caprices. Si l'on ajoute à cela une équipe de scénaristes de bras cassés et un groom complêtement à la masse prénommé Kenneth, on obtient 3o Rock, la sitcom la plus déjantée du moment !
La sitcom brille d'abord par son impertinence. Elle ne se gêne pas pour multiplier les dialogues politiquement incorrects et il lui arrive même de se moquer de sa propre chaîne ! J'aime à dire que 30 Rock est également une sitcom pour sériphiles. En effet, elle cumule les réfèrences aux grandes sitcoms qui ont fait les heures de gloire de NBC il y a de ça quelques années. On peut citer en vrac Friends, Seinfeld, Will & Grace, Dingue de Toi, Frasier et bien d'autres. D'ailleurs, Jerry Seinfeld et David Schwimmer ont participé à la série en tant que guest stars, tout comme le politique écolo Al Gore. C'est un peu la sitcom ultime, chouchoute des critiques (et qui ne survit que grâce à eux puisque ses audiences sont très basses). Les acteurs sont formidables, mention spéciale à Alec Baldwin qui interpréte avec brio un Jack complêtement fêlé. Ses scènes avec Tina Fey sont toujours drôlissimes. Celle-ci apporte un aspect girlie à la sitcom avec tous ses problèmes pour trouver un mec et ses crises de boulimie à mourir de rire. Elle est très attachante, même quand un running-gag la présente comme raciste ! Mais mon chouchou à moi, celui qui me fait mourir de rire à chacune des ses apparitions, c'est Kenneth ! Il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche, son expression suffit à provoquer les fous rires. Mais quand il ouvre la bouche, c'est encore meilleur ! Il mériterait presque son spin-off à lui tout seul, c'est dire ! Le gros point noir (pardon pour le jeu de mot involontaire), c'est ce cher Tracy Jordan. Il est terriblement agaçant, il parle fort, il est loin d'être drôle à chaque fois. Je pense que les producteurs l'ont compris puisqu'en saison 2, il est un peu plus discret, laissant place à d'autres personnages plus intéressants à mon sens, notamment la trop peu exploitée Jenna. Mais c'est vraiment le seul reproche que je ferais à la série. Bien sûr, tous les épisodes ne sont pas du même niveau. Certains sont un peu moins drôles que d'autres mains l'on passe en général un très bon moment.
3o Rock, c'est la sitcom ultime qui se moque de la télé, qui en use et en abuse et qui n'a peur de rien ! Irrévérancieuse et déjantée, elle est très bien écrite et offre à coup sûr 22 minutes de bonheur. La VF de Canal + est à éviter malheureusement.
Ah ... Kenneth ... !