06 mai 2013

Grilles Imaginaires 2013/2014 [NBC]

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Dans une semaine tout pile, NBC dévoilera à la presse et aux annonceurs sa grille de la saison 2013/2014. Parce que je suis un peu cinglé, je vous dévoile aujourd'hui la mienne. J'ai essayé d'être aussi réaliste que possible. Je vous laisse en juger et je vous invite à vous exprimer en commentaires, m'insulter si vous le souhaitez et imaginez vos propres grilles. Enjoy !

GrilleNBC

 

   Avant-propos : Pour construire cette grille, je suis parti du principe -présomptueux peut-être- que la saison de NBC allait être coupée en deux (quitte à déborder sur l’été) avec les Jeux Olympiques en césure. Ils serviront de plateforme considérable pour promouvoir certaines nouveautés, tant en publicité qu'en diffusions exceptionnelles. Je suis également parti dans l'idée que la chaîne allait commander des saisons façon « câble » pour plusieurs séries afin de coller à cette stratégie, qui a fait ses preuves avec The Following sur la FOX par exemple.

 

  • Le dimanche, rien à signaler. C’est la soirée la plus puissante de la chaîne.

 

  • Le lundi, après de longues hésitations, j’ai décidé de laisser Revolution en place, avec une deuxième saison d’une quinzaine d’épisodes. Mais je ne suis pas sûr que NBC ait cette sagesse... Parvenir à dominer sur les 18/49 ans n’a pas de prix, même si c’est de moins en moins vrai pour la série. J’imagine très bien, après les JO, qu’elle soit remplacée par The Sixth Gun de préférence –ce serait un crime de ne pas tenter le coup- ou Believe, pour rester dans du J.J. Abrams.

 

  • Le mardi, exit les comédies à 21h, et place à ce qui semblerait être selon les tests le drama le plus réussi de la saison pour la chaîne : The Blacklist. C’est l’une des meilleures cases qu’elle peut lui offrir. Après les JO, je vois bien NBC la remplacer par Crisis. Mais je vois en tout cas mal les deux séries cohabiter dès la rentrée. Elles me paraissent trop proches. Et je n’imagine pas cette dernière tenir sur plus de 13-15 épisodes. A 22h, même si la compatibilité est loin d’être optimale, je laisserais Parenthood qui est loin de démériter et qui a en plus obtenu une commande de 22 épisodes cette fois. Ce serait risqué de la bouger, même si pour la thématique comédie familiale, le jeudi 22h n’aurait pas été un mauvais choix à mon sens…

 

  • Le mercredi, deux nouveautés pour une soirée procédural. D’abord la série judiciaire légère I Am Victor, en laquelle je crois pas mal ; puis Chicago Fire avancée d’une heure, avec une possibilité d’élargir ainsi son public (surtout si The Voice s’installe en début de saison le mercredi 20h pour la booster) ; et enfin The Night Shift, une série médicale un peu plus sombre. En cas d’échec, le spin-off de Chicago Fire pourrait s’installer là en mi-saison, mais je ne l’imagine vraiment pas débarquer dès la rentrée en tout cas.

 

  • Le jeudi, coup de poker avec 4 nouveautés à la suite. Coup d’envoi avec la comédie de Michael J.Fox, puis celle produite par Jason Bateman (ou Welcome To My Family éventuellement), ensuite la multi-caméra de et avec Sean Hayes, qui rappellera la belle époque de Will & Grace, et enfin About A Boy pour rester dans la thématique familiale. A 22h, je caserais SVU là un peu par défaut. Lancer un nouveau drama après quatre nouvelles comédies vraiment pas sûres de fonctionner, ce serait simplement du suicide intégral (mais NBC y est habitué), autant miser sur une valeur sûre. Et comme c’est là que des rediffusions de SVU ont été proposées dernièrement…

 

  • Le vendredi, Grimm retourne dans sa case après sa promotion temporaire du printemps. On lui associe Dracula qui ne marchera de toute façon pas, peu importe la case. Et comme elle ne serait pas à sa place à 20h, on switche avec Deadline.

 

  • A la mi-saison, NBC peut tenter un duo de comédies féminines avec Assistance et Brenda Forever, même si je ne sais pas très bien où… le mercredi 20h ? Au pire, elles seront reléguées à l’été ou à la toute fin de saison une fois que la chaîne aura annulé la moitié de ses comédies. Quant à Parks And Recreation et Go On (que je renouvelle pour l’honneur, oui !), je les imagine bien ensemble, quelque part, un jour peut-être… Hatfields & McCoys, je la garde uniquement parce que c’est un beau projet, avec un super script et que ça me ferait mal au cœur de ne pas la retrouver la saison prochaine. Mais je crains qu’elle ne marche de toute façon pas… Je n’oublie évidemment pas les Biggest Loser et autres Celebrity Apprentice qui trouveront bien une place à un moment donné, entre les deux sessions de The Voice.

 

Pour en savoir plus sur les pilotes de NBC et votez pour vos favoris, rendez-vous dans le Coming Next Comédies et le Coming Next Dramas !

 

Posté par LullabyBoy à 16:00 - - Permalien [#]
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Bates Motel [1x 07]

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The Man In Number 9 // 2 980 000 tlsp.

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Par Ronan.


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    Ma review du précédent épisode commençait ainsi : "disons le tout de suite, cet épisode était excellent". Je vais donc vous faire la version 1 X 07 : disons le tout de suite, cet épisode était nullissime. Bon, ok, il pâtit surtout de la comparaison avec son prédécesseur et mon propos est sûrement exagéré. Mais tout de même ... Force est de constater que Bates Motel est un grand 8 et que, là, nous sommes au plus bas. Mais pourquoi suis-je si méchant ? 

   Parce que l'on tire un trait trop rapidement sur la trame principale des 6 premiers épisodes. En une intro éludée à souhait, l'histoire Summers - Shelby est balayée d'un revers de main. Et tout passe comme une lettre à la poste auprès du Shérif Alex Romero (dont le caractère n'a, pour le moment, toujours aucune épaisseur). Peut-on espérer que tout ceci n'est qu'un leurre et que cet arc narratif n'est pas achevé ? Malheureusement, je pense que les scénaristes vont juste broder d'autres histoires autour de Summers (jusqu'à l'overdose). D'ailleurs cela semble déjà le cas avec l'arrivée d'un nouveau personnage (the man in Number 9, comme l'indique le titre de cet épisode).

   Parce que les scénaristes se moquent de nous : Shelby a tiré un coup de feu sur son esclave sexuelle et, pourtant, son devenir n’intéresse personne. Ni Norma, ni quiconque ne cherche à savoir ce qu'elle est devenue, si elle a été blessée ou autre. La famille Bates est dorénavant préoccupée par l'ouverture du Motel (et, pour faire genre, on voit même des ouvriers s’affairaient sur le chantier). Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. On entend même des petits oiseaux chanter !

   Parce qu'on va un peu vite en besogne, qu'on nous offre des situations caricaturales : nous avions quitté Bradley ravagée par le décès de son père. Coucou la revoilou maquillée comme une voiture volée, jetant Norman comme un malpropre ou s'étirant au club de gym. D'ailleurs, lors de cette scène, Norma observe cette chère Bradley avec une discrétion digne d'une pièce de boulevard. Ah la la... Comment paraitre ridicule pour nous faire ressentir que Norma considère la jeune orpheline comme une ennemie puisqu'elle a couché avec son rejeton !! Toujours à propos de Norma, celle-ci accueille donc dans son motel un homme plus que bizarre, qui réserve toutes les chambres une semaine par mois et qui a des liens avec Summers. Pourtant, elle lui demande juste, sur un air rigolard "j’espère qu'il n'y a rien de louche là-dedans ?". Là, chers lecteur de ce blog, j'ai envie de céder à la mode Nabilla - déjà usée jusqu'à l'os - et vous dire "non mais allo quoi ? T'as été violée par un porc qui faisait un trafic d'esclaves sexuels et t'es pas dérangée plus que cela par la venue d'un de ses potes ? Allo ??". Je n'ose pas non plus évoquer les quelques minutes passées en voiture durant lesquelles Norma, copine comme cochonne avec Emma, passe plus de temps à scruter la jeune malade qu'à regarder sa route. Ceci est sans aucune importance mais c'était drôle à voir. En tout cas, dans ces diverses situations un peu too much, Vera Farmiga, pour la première fois, en fait des caisses et rendrait presque comique son personnage. C'est bien dommage. Dernier point : les scénaristes ont une version légèrement HULKienne de la maladie de Norman : si Bruce Banner devenait un gros monsieur tout vert dès qu'on le contrariait, Norman Bates, lui, devient totalement schizo dès qu'il a un pet de travers. C'est tout de même un peu simpliste.

   Parce que quelques histoires futures semblent extrêmement prévisibles : Dylan fait la connaissance de Bradley et vlatipa qu'on sent que le courant passe entre les deux personnages, sensation appuyée par le fait que le père de Bradley travaillait pour le patron de Dylan. Et le tout sous les yeux de ce pauvre Norman...

   Mais terminons par deux ou trois points positifs puisque l'épisode nous offre tout de même quelques minutes de tensions assez prenantes. Dans un premier temps lorsque Norma pense qu'un individu est entré dans sa maison et, dans un deuxième temps, lorsque Bradley plaque le jeune Bates. A cet instant, la folie, qui fait tout le sel de la série, revient habiter le jeune Bates. Et, c'est aussi l'occasion d'un immense clin d’œil à Psychose ! Dans un troisième temps, lors de la scène finale, quand un événement dramatique surgit (oui, dans mon cœur de midinette, c'était très triste), on retrouve l'osmose névrotique entre Norma et son fils. Mais voilà, c'est bien tout ce qu'il y a de bon dans cet épisode ! Maigre lot de consolation.

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// Bilan // Bates Motel perd de son éclat durant ce 1x 07. Mais soyons indulgent car nous ne pouvons pas croire que la série va se noyer dans un "tout prévisible", car nous ne pouvons pas croire que toute la trame de ce début de saison est définitivement classée, car il reste toujours les scènes familiales pour relever le niveau. Une chose se vérifie cependant : un épisode sur 2 est bon. A ce rythme, le final de la saison pourrait donc être excellent.

Posté par LullabyBoy à 00:03 - - Permalien [#]
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